Accueil Blog Page 369

Décrochez un rendez-vous !

Décrochez un rendez-vous auprès d’une personne submergée mais que votre offre pourrait pourtant intéresser est toujours un challenge. Pour ceux dont le premier métier n’est pas le développement commercial, la prospection téléphonique et réussir à décrocher un rendez-vous s’avère une tâche ardue et rebutante. Pourtant, sans prospection, il n’y a pas d’affaires et sans affaires, il n’y a pas d’entreprise !

SAVOIR PROSPECTER PAR TÉLÉPHONE

Découvrez votre prospect potentiel

Une fois muni d’une base de données fiable, tentez d’établir le profil précis de chaque prospect et d’enquêter sur son environnement. Bien avant le jour J, étudiez la personnalité de votre interlocuteur. Sa fonction précise dans l’entreprise, évidemment, mais aussi ses hobbies et son parcours. Une visite sur les principaux moteurs de recherche vous apprendra s’il fait partie d’un cercle professionnel ou d’un club de sport et vous indiquera son école ou sa région natale. Pensez à vérifier s’il a un profil Facebook ou LinkedIn. Quelles sont ses valeurs, ses priorités du moment ? Est-il dans une stratégie de conquête ou de consolidation de son marché ? Que vous réclament ses concurrents ? Plus vous connaîtrez votre prospect plus votre discours sera efficace et vous permettra de répondre à des objections.

Présentez-vous 

Première règle, ne pas se présenter tant que l’on ne vous le demande pas… Et ne pas se donner du monsieur ou madame, mais donner simplement son prénom, suivi de son nom. Ne jamais mentir. Dire à la standardiste que M. Dupont attend votre appel, alors que ceci est faux est une stratégie très court terme. Vous serez immédiatement disqualifié par votre interlocuteur final qui aura pris sur son temps parce que vous vous êtes recommandé à titre « personnel » ou « déjà en contact ». Par contre sur un second contact : « Nous étions convenus de nous appeler aujourd’hui », quasi vérité, passe assez bien.

Personnalisez votre contact

L’utilisation de son prénom présuppose socialement que vous le connaissiez même si vous ne faites qu’utiliser son prénom et son nom. Si la standardiste a aussi un prénom et vous le donne c’est pour l’utiliser. Vous personnalisez ainsi votre contact et elle devient dans votre conversation une vraie personne unique. Pour peu que vous preniez soin de vous en souvenir, ou que vous vous enquériez de ses propres préoccupations que vous commencez à connaître, comprendre et anticiper : vous deviendrez pour elle aussi, avec un peu d’expérience un interlocuteur unique. Sachez-vous présenter avec un ton agréable pour décrocher un rendez-vous, et surtout ne dénigrez jamais le barrage. Considérez la personne au bout du fil comme une personne à part entière qui est là pour vous aider.

Sachez vous qualifier auprès de la standardiste 

En étant bien renseigné sur l’entreprise que l’on contacte (produits, services, marchés), on élève techniquement son appel. Cette approche doit être effectuée uniquement si le service proposé par votre société justifie cet aspect technique. Le ton de votre voix ainsi que son débit ne doivent pas laisser supposer que vous disqualifiez votre interlocuteur. Votre prospect a besoin de vous. Vous l’appelez pour lui faire bénéficier d’un service ou produit qu’il attend, largement répandu dans sa fonction avec beaucoup de satisfaction, et dont il a besoin.

Adopter le bon comportement face à des objections 

Une objection est généralement perçue comme une remise en cause de sa présentation. C’est un moment parfois difficile à gérer. Il est important de la voir comme une opportunité : celle de répondre aux vraies préoccupations de votre interlocuteur. La bonne réaction et le bon comportement feront toute la différence. L’objection n’est pas une agression personnelle. Elle révèle tout simplement que votre contact a besoin de mieux comprendre et surtout d’être rassuré. Il est donc nécessaire de profiter de cette opportunité pour poser des questions.

Soyez bref 

Lorsque, enfin, vous avez le bon interlocuteur au bout du fil, soyez bref. Idéalement, l’appel ne doit pas durer plus d’une minute. Déclinez vos nom et prénom suivis de votre fonction et du nom de l’entreprise. Si vous êtes recommandé, indiquez-le d’emblée. Enchaînez avec votre pitch et votre phrase d’accroche.

Secret de l’accroche téléphonique 

Préparez une phrase courte qui vous différencie immédiatement, parlez du « bénéfice client » sans attendre, ne racontez pas votre vie et finissez votre accroche sans silence par la demande du RDV. Il est important de valoriser l’enjeu et l’objectif du RDV.

Exemple :

  • Bonjour Monsieur Dupont, Paul Durand de « Formatisel » de la ville de… Nous sommes un cabinet de… spécialisé dans… qui permet de… Je souhaiterais vous rencontrer, préférez-vous le lundi 12 ou mardi 13 ? 
  • Dites m’en plus 
  • C’est précisément l’objet de cette rencontre, nous avons développé une offre qui permet de… Je vous propose une démonstration, un diagnostic gratuit…, à quel moment serait-ce possible pour vous… plutôt en matinée ou dans l’après-midi ?

En cas d’objections, sortez votre argumentaire pour les lever et mettez-vous au diapason de votre correspondant en adoptant son débit et ses intonations. Ce mimétisme créera une connivence inconsciente. Enfin, n’oubliez pas que le prospect que vous avez au bout du fil n’est probablement pas le seul décideur. Suggérez-lui de prendre contact et décrocher un rendez-vous avec certains de ses collègues, il vous recevra peut-être plus volontiers, de peur d’être doublé.

Leurs armes secrètes anti-stress

Limiter le stress aux entrepreneurs serait vraiment réducteur. De nombreux métiers génèrent du stress : médecins, chauffeurs, avocats… Cependant le stress fait aussi partie du quotidien des entrepreneurs. Si un entrepreneur ne veut pas être la proie du stress, il se doit non pas de la laisser dominer sa vie et celle de ses équipes mais de la gérer. Voici quelques conseils et quelques exemples d’armes secrètes anti-stress qui vous inspireront. La gestion du stress vue par les entrepreneurs… et par des professionnels d’autres domaines.

Depuis que vous avez monté votre entreprise vous vous sentez enfin libre… Libre de pouvoir penser jour et nuit à votre business, libre de savoir que l’avenir de votre équipe repose sur vos épaules, libre de pouvoir rendre des comptes chaque mois à vos actionnaires ! Bizarrement cette liberté nouvellement acquise a provoqué en vous comme un effet bizarre : vos cheveux blanchissent à vue d’œil, vous êtes devenu irritable et vous ne dormez plus sans avoir au préalable pris votre somnifère.

Et si vous souffriez de ce mal encore assez tabou qu’est le symptôme du stress de l’entrepreneur ? Difficile pour le dirigeant de contrer le stress quand il travaille 70 heures par semaine et que ses fournisseurs ne se privent pas de l’appeler pour le harceler, le relancer à propos du paiement de ses factures… Et pourtant, il en va de la santé de l’entrepreneur de lutter contre cette tension qui le ronge.

Du côté des entrepreneurs

Le top 5 des attitudes prônées par les entrepreneurs pour gérer leur stress

  1. Avoir une to-do List dans laquelle vous inscrivez toutes les petites choses que vous devez faire. Cela dégagera votre esprit et vous serez sûr de ne rien oublier. Une fois couchées sur le papier, les tâches paraissent moins énormes à réaliser et vous aurez l’impression de maîtriser les évènements. Surtout n’oubliez pas d’inscrire les dates prévues, la durée que demande chaque action…
  2. Rire, sourire, penser positif. Même si vous n’en n’avez pas très envie, en faisant un petit effort, vous verrez que sourire et prendre le temps de rire désamorcent bien des tensions intérieures. Et soyez toujours optimiste ! Il y a forcément une solution à vos problèmes.
  3. Avoir une bonne hygiène de vie. Faire du sport et le remède qu’ont trouvé beaucoup de dirigeants pour évacuer le stress. Jogging, natation, arts martiaux ou même zumba, à vous de faire votre choix ! D’autres se tournent vers le yoga ou la méditation. Dans tous les cas, mener une vie équilibrée, en mangeant sainement et en dormant suffisamment, facilitera bien votre lutte contre le stress.
  4. Parler, ne pas s’enfermer dans la solitude. Le dirigeant qui se replie sur lui et sur ses soucis peut être sûr qu’il développera une forme aigüe de stress. La famille, les amis ou les réseaux d’entrepreneurs peuvent vous être d’une grande aide.
  5. Prendre du temps pour se ressourcer. Pour vous libérer du stress, pas de méthode miracle, juste un remède tout simple, mais pas si facile à appliquer : prendre du temps pour soi, penser à autre chose, libérer l’artiste qui est en soi, faire la fête…

Du côté des professionnels issus d’autres métiers stressants…

« Privilégier le collectif » – Christophe Prudhomme – médecin urgentiste

« Il s’effectue dans la profession une sorte de sélection naturelle de ceux qui réussissent à supporter la charge de stress que comporte le métier. Ceux qui n’arrivent pas à prendre du recul changent vite de métier car il est vrai que ce n’est pas facile de gérer l’émotion quand on voit par exemple un enfant arriver au service de réanimation.

Pour permettre aux médecins de mieux supporter le stress, nous avons mis en place des groupes de parole que nous avons finalement remplacé par des entretiens individualisés avec des psychologues. Mais le meilleur remède pour lutter contre le stress c’est de privilégier les relations d’équipes. Lors d’une garde, nous passons beaucoup de temps ensemble. Alors nous prenons le temps de discuter ensemble des choses qui nous stressent ou que nous avons mal vécues. Nous prenons le temps de rire aussi, pour décompresser et désamorcer le stress. L’humour est un excellent moyen de prendre du recul et d’évacuer le stress avec ses coéquipiers. »

« Relativiser l’enjeu et rester concentré sur l’objectif » – Thierry Dusautoir capitaine de l’équipe de France de rugby

« Dans mon métier, je me sens plus « préoccupé » que « stressé », je suis toujours en train d’anticiper le match suivant. Mais j’essaie toujours de relativiser l’enjeu du match. Lors de la finale de la Coupe du Monde de rugby en 2011, j’ai réussi à prendre du recul avant le match en me disant : « Ma vie avant cette finale est belle et quel que soit le résultat du jour, ma vie ne sera pas moins belle ensuite, je resterai heureux ! »

J’avais la chance aussi d’avoir auprès de moi ma famille et mes amis qui m’ont permis de relativiser au moment où la pression était à son comble. Lorsque je ressens du stress lors d’un match, j’essaie de ne pas penser aux attentes qu’ont les spectateurs envers moi. Le risque, si l’on y pense trop, est de passer du rôle d’acteur à celui de spectateur, c’est le pire qui puisse arriver lors d’un match. J’essaie alors de me concentrer sur l’objectif à atteindre et sur les différentes étapes pour y arriver. »

« Ne pas fermer de portes dans son esprit » – Antoine Godier – pilote de ligne

« Au quotidien, le métier de pilote n’est pas vraiment stressant. Mais c’est lorsque les choses ne se passent pas exactement comme prévues lors d’un vol que le stress peut monter. Pour pallier cela, nous essayons de nous entraîner au maximum en amont, d’étudier les manœuvres à effectuer face à tout type de situation.

Savoir que l’on a cette compétence technique permet de ne pas être envahi par le stress. De par mon expérience de ce type d’« imprévus », j’ai appris également que le remède contre le stress est de ne jamais se fermer de portes dans son esprit. Il faut toujours envisager le fait qu’il y a beaucoup de solutions possibles auxquelles on peut penser. Face à un problème il y a toujours une échappatoire ! Concrètement aussi je pense que dans les moments de stress il faut savoir déléguer les tâches qui peuvent l’être pour pouvoir se concentrer uniquement sur les solutions à trouver. Déléguer permet de prendre un peu de recul pour envisager calmement les différentes options possibles. »

Christophe Colomb et la reprise d’entreprise

Le 3 août 1492, Christophe Colomb embarque avec son équipage à bord de 3 navires, la Pinta, la Niňa et la Santa Maria, avec pour objectif la découverte des Indes Orientales. Le 12 octobre, la terre est en vue. Christophe Colomb et ses hommes rencontrent alors ceux qu’ils nomment « les Indiens », persuadés qu’ils ont atteint leur but. Toutefois, Ils ne le savent pas encore mais ils viennent de découvrir… l’Amérique ! A l’instar de Christophe Colomb et la reprise d’entreprise, le repreneur s’aventure sur un océan et affronte des vents qui lui réservent bien des surprises.

Vous nous direz que la comparaison ne s’impose et pourtant, elle s’impose dans ce monde où les bouleversements ne cessent de contrarier nos projets et nous obliger à prendre des risques.

Bien sûr avant de se lancer dans l’aventure, le repreneur a pris soin d’étudier tous les aspects de l’entreprise qu’il reprend. Il a aussi lu et relu les différentes expériences des repreneurs pour voir les différents scénarios auxquels il sera confronté. Par exemple, les repreneurs qui ont réussi, les repreneurs qui ont échoué, les repreneurs qui ont, grâce à leur ingéniosité, mis en place des idées innovantes et qui ont permis à l’entreprise de prendre un nouveau départ. 

Un cap à fixer par le repreneur

Fidèle à Sénèque, pour qui nul vent n’est favorable à celui qui ne sait où il va, le repreneur a pris le soin de fixer précisément un cap. Sa fiche-projet lui tient lieu de boussole. Elle définit la destination (le secteur géographique), les richesses convoitées (le secteur d’activité, la taille et la rentabilité de la cible), et les moyens d’y parvenir (l’apport personnel et la capacité à fédérer des financiers). Le repreneur constitue alors son équipage. Expert-comptable, avocat et conseil-acheteur lui éviteront bien souvent d’accoster en terres hostiles.

Le parallèle avec Christophe Colomb

Les vents capricieux de la reprise d’entreprise l’amèneront souvent à croiser des contrées inattendues, bien différentes de l’objectif initial. Le repreneur devra alors faire sien le principe de sérendipité, que l’on peut définir par l’art de trouver autre chose que ce que l’on cherchait.
Le « sérendipiteur » est la personne qui sait, à un certain moment de son projet, tirer profit de circonstances imprévues.

De nombreuses découvertes par sérendipité

Dans le domaine scientifique, les découvertes par « sérendipité » sont nombreuses. Ainsi, le Post-it, le Téflon, le Velcro, le micro-onde, la pénicilline par Alexander Fleming, la structure de l’ADN…
Nous pourrions citer des innovations telles que :

  • le Coca-Cola,
  • la tarte Tatin
  • les Bêtises de Cambrai.
  • le sachet de thé
  • le téflon
  • la pénicilline

Toutes ces découvertes « accidentelles » sont le fruit de chercheurs opportunistes, curieux, ayant de grandes qualités d’ouverture d’esprit et d’adaptabilité.

Des qualités d’adaptation nécessaire

Ce sont souvent ces qualités d’adaptation qui permettent aux repreneurs de faire aboutir leur projet, loin des schémas d’acquisition préconçus, après de multiples concessions et réflexions sur leur cadrage d’origine.

Confronté à un dossier en « terra incognita », un repreneur trop rigide fera machine arrière, sans étudier l’opportunité qui se présente. A l’inverse, un Christophe Colomb de la reprise poussera les investigations sur le dossier, sans a priori. Il y découvrira peut-être son Eldorado.

Pour prendre le contre-pied de Sénèque, le repreneur doit se convaincre que nulle destination n’est favorable à celui qui ne sait pas s’adapter aux vents.

Préparez votre prospection

La préparation est la clef de la réussite lors de vos actions de prospection téléphonique. Comment préparer votre prospection pour conquérir les prospects ?

Définissez soigneusement votre cible de prospection

C’est l’étape préalable à toute démarche commerciale efficace. Et en la matière, hors de question de vous fier à votre instinct. Il vous faut au contraire faire preuve de rigueur en commençant par ranger vos prospects éventuels en trois familles : ceux qui n’auront jamais besoin de vos produits ou services, ceux qui pourraient y venir si vous parveniez à les convaincre de leur utilité et enfin les clients de vos concurrents.

Une fois cette catégorisation réalisée, il est probable que les deux derniers marchés soient encore trop vastes. Segmentez-les en sous-ensembles liés à des critères pertinents pour votre activité (taille de l’entreprise ciblée, moyens financiers supposés de la cible, coûts d’acquisition d’un nouveau client sur le segment, cohérence avec vos pratiques de prospection, etc.). Vous allez ainsi faire apparaître des segments de marchés mieux délimités sur lesquels vous appuyer pour décider de vos cibles prioritaires.

Il vous restera alors à vous constituer un fichier le plus exhaustif possible de prospects correspondant au segment retenu. Les sources sont à la fois internes (fichiers maisons, prises de contacts sur les salons, échanges de fichiers avec d’autres entreprises, etc.) et externes (Kompass, annuaires web spécialisés, CCI, classements publiés par la presse, etc.)

Faites-vous connaître de votre cible

Une fois votre cible définie, tentez de la toucher en communiquant sur l’entreprise et son offre. Encart publicitaire dans la presse, distribution de flyers, envoi d’e-mailing, stratégie de relations presse,… À vous de définir le moyen de communication idéal pour toucher votre cible.

Exploitez vos réseaux

Le réseau se compose à la fois de vos contacts professionnels et de vos connaissances personnelles : les membres de votre famille, vos amis et les amis d’amis, dirigeants des sociétés ou occupant des postes-clés dans de grandes entreprises. N’attendez pas qu’ils vous offrent des contrats sur un plateau d’argent ! Sollicitez-les pour être présenté ou pour obtenir l’e-mail d’un décideur. Les clubs, cercles et groupements de dirigeants ou les syndicats professionnels vous permettent de développer votre réseau.

Les réseaux virtuels constituent aussi des sources intarissables de contacts : LinkedIn est par exemple simple d’usage et d’élargir vos relations. Optez pour ceux qui correspondent à vos centres d’intérêts professionnels (tous disposent de « groupes » par secteur d’activité) et à votre formation (cherchez dans les groupes « grandes écoles » ou « alumni » ceux qui correspondent à votre cursus).

Encouragez les clients satisfaits à témoigner

Les clients satisfaits sont vos meilleurs ambassadeurs. Ces clients pourront lancer un bouche à oreille élogieux sur votre produit qui se répandra et touchera vite des clients potentiels déjà tout acquis grâce à cette recommandation d’un tiers en qui ils ont confiance. Quoi rêver de mieux !

Un formidable outil d’aide à la vente

Si le témoignage du client ne peut se substituer à l’argumentaire commercial, il peut tout à fait le soutenir. En fournissant un exemple, le testimonial vient conforter la promesse. Un soutien dont les premiers demandeurs sont souvent les commerciaux eux-mêmes. Cela permet d’expliquer à leurs prospects ce qui a été mis en place pour tel ou tel client, quel retour sur investissement a été constaté, etc. Bref, tout ce qu’un acheteur cherche à savoir avant de prendre sa décision. C’est un outil fondamental pour un challenger encore méconnu.

Des références clients aux rencontres informelles

Le nec plus ultra consiste à organiser des rencontres informelles entre clients et prospects. Et pour cela, les entreprises rivalisent d’imagination. Dans un premier temps, la visite chez le client est ainsi devenue une étape incontournable du processus de conquête. C’est souvent la meilleure façon pour un prospect de visualiser la solution que l’entreprise peut lui proposer.

Autres astuces en vogue : les webinaires, les petits déjeuners débats, les conférences ou séminaires en présentiel ou en distanciel, qui sont devenus autant de prétextes pour réunir utilisateurs et acheteurs potentiels. Il faut dans ce cas faire attention aux testimoniaux qui donnent l’impression d’avoir été préparés. Ils donneront aux prospects le sentiment que l’on cherche à les piéger. La solution consiste donc à encourager les clients à être naturels et à ne pas cacher les difficultés qu’ils ont pu rencontrer. Toutefois, les rencontres informelles sont encore le meilleur moyen de s’assurer que le testimonial sera vraiment spontané.

Placez-vous en expert

Qu’est-ce qui convaincra les clients d’aller chez vous ? De savoir que vous êtes le meilleur. Et comment leur faire passer cette idée ? En vous plaçant en expert du domaine, à travers la rédaction d’un ouvrage spécialisé, en postant sur les réseaux sociaux des articles axés conseil ou en intervenant dans les fameuses « tribunes d’experts » des magazines. Une petite dose de travail supplémentaire pour un effet max !

Stimulez les recommandations de vos clients

Quel que soit votre secteur d’activité, la force de vente la plus économique et sans doute la plus persuasive est constituée par vos propres clients. Essayez alors la technique dite de la demande de recommandation sollicitée : le vendeur demande à son client de lui indiquer les coordonnées de prospects potentiels. Vous faites ainsi d’une pierre deux coups : d’une part vous accédez à de nouvelles pistes de business plus facilement, d’autre part vous fidélisez le « parrain » qui aura ensuite du mal à ne plus travailler avec vous.

Rebondir après un échec entrepreneurial

Rebondir après un échec entrepreneurial demande toute une méthode et beaucoup de concentration et de courage à l’entrepreneur. Il ne faut surtout pas se laisser aller, savoir s’entourer, dresser un plan d’attaque pour sortir la tête de l’eau et vous lancer à nouveau !

Une nouvelle  opportunité  pour les entrepreneurs

La procédure de rétablissement professionnel permet l’effacement des dettes des entreprises sans salarié et détenant moins de 5 000 € d’actifs. Le recours à cette procédure sera proposé à toutes les entreprises éligibles pour favoriser le rebond des entrepreneurs.

  • 69 % des Français pensent que la société française ne donne pas suffisamment une seconde chance aux entrepreneurs ayant connu un échec.
  • 2 ans et demi, c’est la durée moyenne entre l’ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire et sa clôture. Durant cette période, un entrepreneur ne peut pas démarrer de nouvelle activité.

L’effacement du fichier Banque de France, le code 050, effectif le 1er  janvier 2019

Le 1er octobre 2018, le code 050 de la base de données du fichier bancaire des entreprises (FIBEN  a été  supprimé. A partir du 1er janvier 2019, les chefs d’entreprise ayant connu deux faillites en moins de cinq ans ne seront plus fichés à la Banque de France. Une nouvelle accueillie avec enthousiasme. Ce droit à l’oubli bancaire était, en effet, attendu depuis plusieurs années par de nombreuses associations venant en aide aux chefs d’entreprise en difficulté (60 000 Rebonds, Second Souffle, SOS Entrepreneur…).

L’effacement du fichier Banque de France, le code 040, depuis le 9 septembre 2013

La suppression de l’indicateur Fiben (fichier bancaire des entreprises) 040 de la Banque de France est la reconnaissance d’un « droit à la seconde chance ». Il  fichait les dirigeants ayant fait l’objet d’un jugement de liquidation judiciaire ces trois dernières années.  Plus de 144 000 dirigeants ont été concernés  concernés par cette nouvelle mesure.

Quelles sont les informations contenues dans ce fichier ?

Selon la CNIL, eElles peuvent concerner l’état civil et le domicile des dirigeants d’entreprise et des entrepreneurs individuels en activité, l’identité des conjoints, la dénomination, la date de création et l’activité des entreprises, le chiffre d’affaires, l’effectif, les associés indéfiniment et solidairement responsables, les documents comptables et financiers, les principales participations, les relations bancaires, les encours de crédit, les incidents de paiement et les jugements en matière commerciale.

La Banque de France attribue aux entreprises une « cotation » qui se compose d’une cote d’activité et d’une cote de crédit :

  1. la cote d’activité est déterminée en fonction du dernier chiffre d’affaires connu  (lettre de A à M ou N si le niveau d’activité n’est pas significatif et X si le chiffre d’affaire est inconnu ou trop ancien),
  2. la cote de crédit est établie sur l’analyse de la situation financière de l’entreprise et sa capacité à honorer ses engagements financiers à 3 ans  (chiffre de 1 à 8 ou 0 en l’absence d’informations disponibles ou de données significatives et P en cas de procédure collective en cours.

La Banque de France attribue également un « score BDF » (selon l’exposition de l’entreprise au risque de défaillance) ainsi qu’un indicateur dirigeant aux personnes physiques qui exercent une fonction de dirigeant de personnes morales ou qui ont la qualité d’entrepreneur individuel. L’indicateur dirigeant s’exprime par les séries de chiffres 000 et 060. L’indicateur 000 est neutre.

Dressez une liste de vos erreurs.

Il existe toute une liste de questions à se poser après un échec entrepreneurial afin de comprendre ses erreurs car l’essentiel reste d’en faire une expérience qui vous aura enrichi. En voici quelques-unes : ai-je respecté toutes les étapes de la création d’une entreprise ? Ai-je entrepris le bon projet ? Quel a été le déclencheur de mon échec ? Quelles ont été les raisons qui m’ont conduit à faire des erreurs ? étais-je vraiment motivé ? Est-ce que j’ai utilisé les bons outils ? Mes objectifs étaient-ils réalisables ? 

Quels sont différents types d’erreurs ?

On peut classer les erreurs entrepreneuriales de différentes façons : les erreurs stupides, les erreurs simples, les erreurs compliquées et les erreurs complexes. Elles répondent à un niveau de difficulté différent mais sont toutes solubles. Les deux premières n’apportent rien à l’entrepreneur contrairement aux deux secondes. Il vous faut vous attarder sur les erreurs qui peuvent vous faire progresser et vous aider à rebondir. La résilience et l’optimisme restent les clés au problème. 

Évitez de reproduire vos erreurs.

Vous avez échoué. à qui n’est-ce pas déjà arrivé ? L’essentiel reste de bien identifier ses erreurs et d’en tirer une leçon. Il faut évidemment éviter à tout prix de les reproduire. Posez-vous au calme et mettez par écrit ce qui n’a pas fonctionné. Analysez dans le détail et trouvez des solutions à ces problèmes. Il est nécessaire de bien comprendre ce qui n’a pas fonctionné pour avancer. Souvent, il s’agit de corriger des erreurs de « savoir-être », donc de comportement.

On ne naît pas entrepreneur, on le devient. Peut-être avez-vous fait preuve de trop d’optimisme ou n’avez-vous pas assez écouté vos collaborateurs ? Autant de pistes qui vous aideront à identifier vos erreurs et à bien situer l’origine du problème. N’oubliez pas que les soucis d’attitude sont les éléments les plus difficiles à corriger alors armez-vous de courage et de patience. Soyez optimiste ! Votre échec a peut-être fait naître un nouveau projet dans votre esprit. Impliquez-vous et croyez en vous !

Ne restez pas inactif.

Un échec entrepreneurial peut fragiliser une personne. Il lui faut alors envisager le salariat. Et encore, ce statut n’est pas accessible à tous ! Il vous faudra vous démener pour reprendre confiance. Dans le cas où vous ne vous êtes pas laissé abattre, vous serez alors admissible sur le marché du travail. Il est recommandé de suivre un programme de formation pour combler vos lacunes. Vous renforcerez ainsi vos connaissances dans votre secteur. Dans le cas où vous n’envisagez pas de vous relancer dans l’entrepreneuriat dans l’immédiat, c’est un bon tremplin ! Vous donnez alors une image favorable de vous à l’employeur. Et si vous voulez rester dans l’entrepreneuriat, n’hésitez pas à vite vous relancer !

Il faut battre le fer tant qu’il est encore chaud. Investissez-vous et lancez-vous dans un nouveau projet, quel qu’il soit. Surtout, pensez à sortir de chez vous et à vous rendre à des salons et des conférences, pour garder un pied dans le milieu professionnel. Soyez prêt à en parler avec votre famille et vos amis mais surtout, gardez l’esprit ouvert ! 

Faites preuve de vitalité.

Tout demeure dans le comportement. Adopter une attitude positive après un échec reste un des éléments clés à ne pas négliger. Sinon, vous ne réussirez jamais à redémarrer. L’objectif reste bien évidemment de recommencer l’expérience. Il ne faut pas se laisser abattre. Faites preuve de vitalité. Tout entrepreneur dispose de cette qualité. Seulement, après un échec entrepreneurial, elle sommeille en vous. Il reste impératif de rapidement reprendre les choses en main et de retrouver toute son énergie. Comment diriger une entreprise sans dynamisme ? Vous seriez un piètre manager. Pire. Vous risqueriez d’échouer une seconde fois. N’oubliez pas que vous êtes un entrepreneur et que vous disposez de cette facilité à rebondir. Remettez-vous rapidement de vos émotions, reprenez le dessus et dépassez les obstacles. 

Ne vous isolez pas.

S’il est important d’être bien entouré au moment de la création d’entreprise, un entrepreneur doit également être bien accompagné pour pouvoir rebondir. Le soutien de ses proches permet de se remettre plus facilement. On se sent plus fort. Alors, surtout, n’adoptez pas la mauvaise solution, et ne vous isolez pas. Rester seul est le meilleur moyen de broyer du noir. Vous ne retrouverez pas votre vitalité et ne serez pas en mesure de rebondir ! 

Les banques vous retirent leur confiance.

En France, les entrepreneurs ne bénéficient pas des mêmes avantages qu’aux états-Unis. Après un échec entrepreneurial, le créateur d’entreprise a bien souvent épuisé tous ses crédits financiers. Parfois, il croule même sous les dettes de son ancienne société. Il peut rencontrer de nombreuses difficultés monétaires. Ne comptez pas sur les banques pour vous aider. Après un échec, elles ne sont pas prêtes à vous faire à nouveau confiance, ce qui n’est pas le cas de nos amis américains où les banques demeurent bien moins frileuses. On parle d’expérience accumulée et non d’expérience ratée. On excusera plus facilement cette aventure malheureuse. L’entrepreneur américain devra quand même montrer patte blanche et démontrer qu’il a appris de ses erreurs, et ne les reproduira plus.

30 conseils pour développer votre business

L’entrepreneur ne doit jamais se lancer la tête baissée dans l’aventure entrepreneuriale. Pour réussir, il est judicieux de mettre tous les atouts de son côté. La curiosité serait sa principale qualité. Se dire, je sais… est une erreur. Je veux savoir, je vous écoute …une idée pertinente. De la cave au grenier de l’entreprise, un dirigeant est à tous les étages et sur tous les fronts. Management, financement, informatique, recrutement… Autant de domaines à connaître sur le bout des doigts. Mais parce que nous sommes avertis qu’il est impossible de tout savoir, nous avons listé pour vous ces 30 conseils pour développer votre business. A utiliser sans modération.

1. Apprenez à gérer votre temps. 

Vous devez avoir de l’organisation et de la méthode pour gérer les différentes facettes de la vie de chef d’entreprise et mettre du temps de côté pour votre vie privée. Au fait ? êtes-vous au courant qu’une journée se compose de 24h ? Partant de ce constat – que vous le vouliez ou non – inamovible, vous pouvez à présent vous donner les moyens d’organiser votre temps comme bon vous semble. Attention toutefois aux distractions les plus courantes et qui, sous des airs utiles, vous font perdre plus de temps que vous ne l’imaginez. Jetez-y un œil. Combien de fois par jour vérifiez-vous votre boîte e-mail ?

Rien de grave mais à y regarder de plus près, vous perdez en concentration. Et ce regard distrait sur votre smartphone à chaque fois qu’un push ou une notification des réseaux sociaux, sur lesquels vous êtes abonné, apparaît ? Chaque chose en son temps et au moment de travailler, restez concentré..

2. Soyez toujours prêt à pitcher votre business en 30 secondes chrono.

C’est l’idée du « pitch elevator ». Communiquer son projet à une personne importante rencontrée dans l’ascenseur, dans un délai pour le moins très bref et d’une manière impactante. Pour que votre présentation atteigne le top, faites de ces trois principes clés la base de votre discours : soyez clair, crédible et captivant. Vous pensez que l’idée de votre projet et de votre entreprise est bien plus complexe qu’une présentation en une demi-minute et qu’il vous faudrait le même temps puissance 10 pour l’expliquer ? C’est une erreur.

La simplicité est un art difficile. Et si vous n’arrivez pas à le faire, il faudrait penser à creuser du côté de la stratégie de votre entreprise pour l’améliorer et la rendre plus percutante. Votre voix et votre intonation doivent trahir votre enthousiasme. Le vocabulaire utilisé ne doit pas être hyperbolique. Restez fidèle à ce que vous avez pour l’instant réalisé sans vous vanter de qui vous n’êtes pas encore devenu. Ce pitch doit laisser une première impression de votre entreprise, service ou produit. Il doit également attiser la curiosité de ceux qui vous écoutent, qui conquis, vont souhaiter en savoir davantage. Cela ne s’improvise pas. Bachotez votre pitch à l’avance pour acquérir l’aisance et la confiance nécessaires, quel que soit le stress !

3. Pas de jargon ! Utilisez les mots que tout le monde comprend.

Un groupe de philosophes employant des termes kantiens tels qu’impératifs hypothétiques, impératifs catégoriques, épistémologie ou perspective transcendantale, cela vous laisse coi ? Par contre, les termes lead, backlinks, benchmaker, pipe, deal vous parlent davantage ? Eh bien, pensez que pour votre client comme pour votre maman, lorsque vous parlez le jargon entrepreneurial, vous énoncez du Kant. Ce n’est pas toujours évident de s’en rendre compte quand les mots à consonance anglophone sont devenus familiers à vos oreilles et révèlent un certain professionnalisme lors de vos discussions entre start-upers. Ce vocabulaire vous permet de vous inscrire dans une famille d’entrepreneurs et reste un facteur d’identité essentiel. Vous apparaissez intelligents et crédibles… Pas aux yeux de tous !  Adaptez vos messages à vos interlocuteurs et ne perdez pas leur attention. Lorsque vous utilisez des mots qui sonnent bien, posez-vous la question sur le sens qu’ils ont pour votre interlocuteur ?

4. Séparez-vous des clients qui ne (vous) respectent pas (votre travail).

Tous les clients ne sont pas bons pour votre société. Si certains sont plus difficiles que d’autres, votre expérience vous permet de reconnaître ceux pour qui rien ne sera jamais assez convenable à leurs yeux. Vous pouvez vous rendre fou, être aimable, gentil et poli avec eux sans jamais avoir le moindre signe de reconnaissance. Comprenez bien que certains clients veulent toujours trouver matière à se plaindre. Il vaut mieux choisir de les perdre plutôt que de passer trop de temps à vous inquiéter ou tenter de résoudre leurs problèmes (qui ne cessent jamais) et d’apaiser leur mal-être. Cela peut vous faire mal au cœur de laisser partir à la concurrence l’un de vos clients. Toutefois essayer de mettre à pied d’œuvre l’impossible pour l’un d’entre eux n’est pas sain. Vous allez y perdre du temps – que vous pourriez consacrer à ceux qui en valent vraiment la peine !

5. Prenez soin de la planète. cela fait du bien à votre portefeuille.

Savez-vous qu’une grande partie de la consommation d’énergie est engendrée lorsque les appareils électriques ne sont pas utilisés ? Si vous n’avez pas forcément la fibre écologique, ce simple fait devrait vous alerter sur les économies que vous pouvez réaliser à l’échelle de votre entreprise ! Il existe plusieurs méthodes pour réduire sa facture. La plus efficace consiste à adopter des gestes simples (ou de les faire adopter). Privilégiez la lumière naturelle – gratuite ! – à un éclairage artificiel et faites attention aux types d’éclairage que vous utilisez. Les ampoules basse consommation par exemple utilisent trois fois moins d’énergie que les ampoules traditionnelles. Vous pouvez également utiliser des multiprises avec interrupteur qui permettent de couper l’électricité de tous les appareils en un clic.

Le mode veille représente une perte d’énergie qui peut s’élever jusqu’à 15 % de votre facture d’électricité. Vous pouvez également travailler sur les économies de chauffage et de climatisation en veillant régulièrement à leur bon fonctionnement. Enfin, réaliser un diagnostic énergétique en entreprise peut être une démarche primordiale pour détecter les différents postes consommateurs d’énergie et faire émerger des solutions adaptées à l’entreprise. Son coût est assez important mais peut être amorti par des aides financières de l’Agence française de maîtrise de l’énergie (ADEME) à hauteur de 50 % et jusqu’à 70 % pour les TPE.

6. Engagez de meilleurs que vous.

En marge du recrutement, pensez investissement. Vous souhaitez le meilleur pour votre entreprise, n’est-ce pas ? Laissez donc votre ego de côté, qui consisterait à dire que le dirigeant ou le créateur doit être en tout point le plus compétent et drapez-vous d’humilité. Vous ne savez pas tout faire. S’il y a des points sur lesquels vous êtes très bon, d’autres laissent certainement à désirer. Choisissez, parmi les candidats qui se proposent à vous, les plus intelligents. Même si cela signifie, plus que vous.

Certains entrepreneurs sont effrayés à l’idée de recruter des personnes dotées de compétences plus élevées qu’eux. Pourtant ces nouveaux éléments sont capables de challenger votre boîte et de lui apporter amélioration et progrès. Toutefois, gare aux personnes très performantes qui ne sont pas imprégnées des mêmes valeurs que vous. Le recrutement est un choix difficile que vous devez mener judicieusement en réfléchissant également à la dynamique de votre équipe. Quitte à mettre sur la touche parfois des meilleurs éléments qui ne s’adapteraient pas à la culture d’entreprise.

7. Soignez votre photographie sur les réseaux sociaux. 

L’usage courant prétend qu’une photographie vaut mieux que mille mots. Et pour que votre photo de profil sur les réseaux sociaux (Twitter, LinkedIn, Facebook…) mène à la discussion, autant mettre toutes les chances de votre côté. Il est fort à parier que dans un monde d’hyper-connexion, clients, investisseurs ou futurs associés « googlisent » votre nom après une première entrevue ou après réception de dossiers vous concernant. Vous devez faire de votre portrait web votre allié et éviter que celui-ci ne vous discrédite professionnellement parlant. Pour que votre photographie inspire confiance, quelques conseils sont à prendre en compte. Misez tout d’abord sur la cohérence et la simplicité. Attirez l’attention grâce à un portrait resserré et évitez les arrière-plans décalés (une plage de sable fin fait rêver mais n’interpelle pas forcément vos futurs clients).

Bannissez également les selfies de groupe dans lesquelles vous seriez très peu reconnaissable. Votre visage parle pour vous. Donnez-lui de l’animation. Un sourire ou un éclat de rire, même figé, est communicatif et incite à la conversation. Ne cherchez pas non plus à vous la jouer « cool » en arborant des lunettes de soleil. Vous semblez davantage compétent et engageant lorsque vos yeux peuvent être captés dès le premier regard. Enfin, évitez le piège des vêtements. Vous proposez vos services de DJ ? Un costume n’est peut-être pas nécessaire. Par contre, en tant que chef d’entreprise dans la vente et le conseil, cela peut fort aider…

8. Ne donnez pas votre décision sans prendre le temps de réfléchir. 

Vous connaissez l’adage « Il y a un temps pour parler et un temps pour se taire » ? Lorsque vous faites face à de nouvelles opportunités, que ce soit de marché, de partenariat, de diversification de votre offre, et même si celles-ci paraissent alléchantes, réfléchissez-y à deux fois. Vous avez entendu que vous devez être ouvert aux défis pour votre start-up/entreprise et que vous devez sauter sur les occasions qui se présentent à vous.

C’est vrai !… Mais pas toujours. Préférez aussi la temporisation et la réflexion. Toutes les opportunités ne sont pas bonnes à saisir. Bien sûr, vous ne serez jamais certain à 100 % que votre décision est la meilleure mais prendre le temps de se poser une seconde plutôt qu’une demi-seconde avant de se lancer pourrait vous faire gagner du temps. Face à votre interlocuteur, sachez-vous taire pour laisser celui, en face de vous, parler et expliquer ce qu’il attend du projet qu’il vous propose. Puis donnez-vous quelques jours, semaines pour réfléchir à l’idée en la confrontant à votre équipe et à votre propre stratégie de croissance. Ensuite, si vous êtes convaincu, n’attendez plus, foncez !

9. Vous avez le droit de demander CONSEIL !

Bien s’entourer n’est pas seulement un conseil à donner aux entrepreneurs débutants. Le parcours entrepreneurial est dur et semé d’embûches. Et même si le voyage se fait parfois en solitaire, il ne faut ni avoir l’orgueil de penser tout connaître ni la crainte de passer pour un faible dès qu’on demande conseil. Le point de vue des autres peut faire une grande différence pour votre entreprise. Par contre, sachez que vos conseillers sont certainement très occupés.

Alors posez leur une question à la fois, la plus précise possible, surtout si le contact se fait par e-mail. Présentez la situation de manière objective en essayant de vous détacher du problème. Vous serez plus à même d’accueillir le conseil qui vous est donné. Acceptez-le tel qui vient, bien qu’il puisse peut-être vous étonner au premier abord. Si vous avez des difficultés à trouver un mentor, faites appel à vos cercles de contact, aux professionnels qui vous ont entouré jusque-là ou aux experts sur votre marché.
Vous pouvez aussi vous tourner vers des personnes plus spécialisées selon votre besoin comme des avocats.

10. Apprenez de vos erreurs. Mais ne refaites pas deux fois les mêmes. 

Vous avez fait des erreurs. De plus, vous faites des erreurs. Vous ferez des erreurs. Rien d’autre n’est plus banal dans la vie d’un entrepreneur. Et au dire de beaucoup, c’est même une nécessité ! Faire des choix conduit à prendre des risques, à essayer une voie plutôt que mille autres qui se présentent à vous. On vous souhaite de réussir. Gardez en tête la probabilité que vous allez échouer à un moment donné. Les belles et grandes choses prennent du temps.
Soyez-en certain, vous êtes en marche. Faites en sorte que vos erreurs deviennent le socle de votre motivation. Non le terreau de vos excuses. Décidez dès maintenant que chaque chose que vous ratez vous donne plus d’expérience et de sagesse, que les expériences négatives que vous avez vécues dans le passé ne prédisent en rien du futur de votre entreprise. Les échecs sont des virgules, des temps de respiration, de pause et de rebond. L’idée est de vous en servir pour mettre un point final au fatalisme qui vous dicte que vous ne réussirez pas. Ne retombez pas deux fois dans le même travers, juste pour être certain que vous ne deviez plus le refaire ! Une expérience de ce type suffit.
Rassurez-vous, il y a d’autres erreurs à tester…

11. N’OUBLIEZ PAS QUE Les clients ont vos meilleures idées. 

Allons ! Un peu de décence. Le client est une personne significative de votre processus de création. Il ne doit pas être cantonné à son poste d’arrière-garde, celui de simple récepteur du produit ou du service. Les temps ont changé et le client n’a aucune raison d’être laissé à la marge. Lorsque vous commencez à intéresser un client avec votre produit ou votre service, il devient un évangéliste de votre marque. Outre le fait qu’il va prospecter autour de lui pour vous (on parle d’influenceurs), il peut vous conduire à avoir des idées innovantes auxquelles vous n’auriez peut-être pas pensé.

De telles personnes peuvent également jouer le rôle de déclencheur, si vous n’osiez pas mettre sur pied une idée que vous avez eue et que vous jugiez trop décalée. Parce que le support que vous créez correspond aux besoins et aux attentes des clients que vous avez ciblés, ceux-ci vont en règle générale vous faire des retours positifs mais aussi critiques. Prenez-les comme elles viennent ! Consacrez-leur du temps. Ce sont autant d’idées en germe pour améliorer votre business car les clients attendent souvent toujours plus.
Autant de challenges que votre entreprise doit prendre en compte pour s’améliorer et grandir ! Et puis, vous pouvez toujours les devancer en leur demandant directement ce qu’ils pensent de vos produits ou quelles sont les améliorations à y apporter. Voyons ! Ne soyez pas aussi timide !

12. Faites un bilan personnel avant de vous lancer.

La recette entrepreneuriale à cuisiner des projets réussis peut sembler facile ou ardue suivant les personnalités mais vous saurez vraiment si vous en êtes capable lorsque vous regarderez dans le frigo pour voir les ingrédients dont vous disposez. En d’autres termes, faites un point de départ exhaustif de vos compétences en mettant l’accent sur qui vous êtes, vos talents et ce que vous pouvez/savez/voulez faire. Cette première étape est un bon moyen pour éviter d’aller droit dans le mur. Entre l’idée de création et la mise en pratique, il y a un gouffre. Soit vous le franchissez avec brio, porté par votre élan et vos ailes surnaturelles, soit vous vous crashez au sol. Autant être sûr avant de sauter de ce qui constitue votre motivation et votre énergie.
Posez-vous la question : « Avez-vous le profil pour créer ? » et commencez l’inventaire de vos connaissances qu’elles soient générales ou professionnelles. Récoltez les données sur votre situation actuelle, sur ce qui fait vos valeurs, vos motivations et même sur vos loisirs. Ayez une vision honnête de vous-même en mettant par écrit vos défauts, vos qualités, et votre vision pour l’avenir, les domaines dans lesquels vous vous sentez prêt à évoluer.
Demandez la même chose à vos proches et comparez les données récoltées.
Peut-être que certains points vous apparaîtront plus clairs. Et puis, pensez surtout qu’il n’y a pas qu’une seule recette pour entreprendre. Certains ingrédients de base sont nécessaires, c’est ce que le bilan personnel doit valider et mettre en lumière. Pour le reste, votre talent, le parcours entrepris et la participation d’autres personnes feront lever la pâte.

13. Ayez un reporting financier complet régulièrement.

Il ne suffit pas de savoir compter, encore faut-il le faire régulièrement.
Le reporting financier vous permet de posséder une gestion saine de vos entrées et sorties mais aussi d’élaborer des prévisionnels et de valider des budgets indispensables au bien-être de votre entreprise. Les indicateurs à privilégier sont, en général, le niveau de rentabilité du projet, le coût de la réalisation et les bénéfices attendus. Une bonne gestion de ces indicateurs dans le temps et de manière régulière vous donnera des éléments de comparaison pour vous situer. Le reporting sera d’autant plus utile et impactant.

Bien sûr, un des problèmes principaux pour de jeunes entrepreneurs (comme pour de plus âgés mais suivant la taille de l’entreprise, celui-ci peut toujours être délégué !) c’est que s’atteler à cette tâche n’est pas sexy ! Inutile cependant de recueillir trop d’éléments. Fixez votre attention sur les données essentielles. L’une des clefs est d’être réactif car le faire tous les ans ne sera pas suffisant. Le reporting financier est en général mensuel ou bimensuel et doit souligner des faits nouveaux, importants et exposés brièvement. Des solutions informatiques libres de droits peuvent être exploitées pour créer son outil personnalisé. Il peut aussi être fait sous Microsoft Excel.

14. Payez vos impôts. Gérez avec attention l’administratif.

« Retard de paiement » est une expression qui vous parle ? Pour vous éviter de crouler sous la paperasse administrative au dernier moment, vous feriez mieux de vous organiser et de planifier des missions – même si, en tant qu’homme de terrain, celles-ci ne vous bottent absolument pas ! Chaque jour, prenez du temps pour ouvrir vos correspondances, qu’elles soient e-mails ou courriers et classez-les selon l’importance et l’urgence qu’elles ont à être traitées. Dans la semaine, bloquez une tranche horaire pour gérer de manière régulière l’administratif. Imposez-vous un planning de travail et soyez discipliné pour faire le point sur la comptabilité grâce à des outils Internet ou matériels comme l’adoption d’un classeur-trieur avec 12 ou plus d’entrées qui vous permet de suivre chaque mois les dossiers importants à traiter.
Anticipez le calendrier des échéances liées à la taille de votre entreprise que vous pouvez trouver sur un site comme www.net-entreprises.fr et planifiez vos tâches en vous appuyant sur ce calendrier. Vous ne pensez pas avoir les capacités requises, rien de grave ! C’est pourquoi, vous pouvez demander une formation auprès de cabinets conseil ou d’établissements publics. Vous pouvez également faire appel à un prestataire extérieur. Il est d’ailleurs vivement conseillé de vous attitrer un expert-comptable.

15 . Licenciement : pensez au collectif d’abord.

Ouh ! Le gros mot. Licenciement. Comment se séparer d’un collaborateur qui ne fait pas l’affaire ? C’est aussi l’aveu implicite d’un échec de part et d’autre. Pour n’importe quelle entreprise, un « divorce professionnel » est difficile à gérer. Alors que dire pour une petite société dont les membres se comptent sur les doigts des mains ?

Surtout qu’un jeune entrepreneur n’a pas les moyens d’user des soins d’un RH et que virer , oups ! On veut dire renvoyer un collaborateur est certainement un dépucelage en la matière, une période critique du parcours d’entrepreneur. Que ce soit pour faute, pour incompétence ou à cause du contexte économique. Dans chacun des cas, vous devez penser au bien du collectif, à votre équipe et votre société. Combien d’entrepreneurs n’ont pas souhaité licencier de peur de blesser leurs collaborateurs et se sont retrouvés par la suite à mettre la clef sous la porte de leur société pour raison économique ? En termes de licenciement, vous devez, le moins possible, rentrer dans l’émotionnel.

16. Apprenez à dire non.

La réalité est que dans votre emploi du temps chargé, tout vous apparaît comme essentiel. À cela s’ajoutent les demandes d’aides de collaborateurs ou d’autres entrepreneurs, la pression des clients, la vie de famille ou de couple que vous avez tant de mal à concilier et les amis qui n’osent même plus vous appeler. Votre temps n’est cependant pas flexible à l’infini. L’une des conséquences, outre celle, bien connue, du burn-out, réside dans la fragmentation de votre identité.

En disant oui à tout, vous prenez le risque de vous épuiser, tout en omettant votre propre envie de faire les choses. Vous ne vous focalisez plus sur les points importants, vous prenez tout à égale mesure sans distinction. Hiérarchiser ses priorités, c’est aussi savoir dire oui et savoir dire non. Un exercice d’affirmation de soi mais surtout de recentrage sur vos buts et votre vision qui va vous permettre d’éviter les dispersions. Il n’y a rien d’égoïste à savoir dire non, c’est surtout la maturité qui parle.

17. Soyez honnête avec vous-même.

Lorsqu’un accident de la route survient sous l’effet de la drogue ou de l’alcool, c’est regrettable pour celui qui est en faute. ça l’est d’autant plus si des victimes extérieures sont à déplorer. Dans la vie, tout est question de responsabilité. Loin de nous, l’envie de vous plomber le moral, ni celle de prendre la place de la Sécurité Routière. Que vous soyez conducteur et/ou entrepreneur, il existe des garde-fous. Notamment celui de l’Alcootest : être cruellement honnête avec soi-même pour éviter d’aller droit dans le mur.
D’autant plus, si vous managez une équipe. En tant que pilote, vous vous devez de ne pas la conduire sur la mauvaise pente. Apprenez donc à vous connaître, à déterminer quelles sont vos faiblesses et la manière dont vous pouvez les pallier (engager de nouvelles recrues, tisser des partenariats, externaliser certains domaines…). C’est indispensable pour mener à bien votre management, votre relation-client, vos partenariats… Votre business ne pourra être honnête et inspirer confiance que si vous l’êtes avec vous-même.

18 . Gare à l’implication émotionnelle, sachez-vous détacher. 

Depuis la création et le lancement de votre boîte, vous ne cessez d’entendre que ce qui vous fera tenir et avoir du succès, c’est votre passion.
Loin de nous l’idée de vous faire entendre raison. Les personnes passionnées sont celles qui parlent le mieux de leur entreprise. Ce sont les entrepreneurs doués de passion qui ont assez de cran et de poigne pour croire en leur chance et qui font tout pour parvenir à leur fin. Le revers de la médaille, c’est qu’obnubilé par la passion, vous pourriez tendre à perdre votre esprit critique. Et ça se comprend. Des heures à choyer votre projet comme un nouveau-né. Qui aurait l’envie et même l’objectivité de dire qu’il n’est, au fond, pas si beau que ça ? C’est l’un des conseils les plus durs à donner et certainement l’un des plus difficiles à appliquer, parce qu’au fond, la passion ne se commande pas.

Toutefois, soyez alerté et cultivez votre habileté à aiguiser votre esprit critique par rapport à votre propre projet. Essayez aussi de vous détacher un tant soit peu de votre business. Il ne fait pas partie de vous. Si vous échouez, c’est votre projet qui a raté et non vous qui en êtes un. Vous saisissez la différence ? Placez votre identité dans ce que vous êtes et non dans ce que vous faites.

19. Négociez ! La vente est nécessaire.

C’est l’une des parties redoutée ou occultée par certains des entrepreneurs. La vente est l’un des métiers du quotidien, avec la prospection de la clientèle, où le mental, la technique et le comportement jouent sur tous les fronts. Si vous n’êtes pas à l’aise sur ce point, sachez qu’être un bon commercial, si tel est le rôle que vous devez endosser, n’est pas inné et s’apprend à force d’exercices et de travail. Ce sont des techniques d’accroche à acquérir, des silences à respecter, un rythme à manier. Vous devez être persuadé que ce n’est pas vous qui avez besoin du client mais le client qui a besoin de vous. Vous lui proposez un produit/un service dont il a l’utilité.
Vous devez faire main basse sur l’art de la négociation et être capable de sentir la dynamique des rapports de pouvoir entre vous et les autres participants de la négociation. Pour servir au mieux les intérêts des deux parties, vous devrez également être prêt à marchander, sans que cela ne tourne au marchand de tapis…

20. Apprenez de ceux qui ont raté avant vous.

Préférez-vous payer lorsqu’on vous offre quelque chose de gratuit ? Pas toujours, n’est-ce pas ? Lorsque vous faites vos propres erreurs, vous en payez le prix fort, même si vous apprenez à travers l’épreuve du feu. Une étape importante, le plus souvent nécessaire. Certaines leçons coûtent pourtant bien moins chères… Ce sont les erreurs que d’autres ont faites avant vous ! Dans votre entourage, vous connaissez certainement des entrepreneurs qui ont liquidé leur entreprise, qui se sont séparés de leur plus proche collaborateur, qui ont perdu des opportunités gigantesques ou sont passés à côté de leur rêve. Tous ont des choses à vous dire, si vous voulez bien les entendre !

Vous pensez que des conférences sur le thème de l’échec, les problèmes de gestion ou d’associés ne vous concernent pas (encore) ? 1re erreur Sherlock ! C’est en vous entourant de ceux qui ont peiné avant vous, que vous éviterez les plus pièges les grossiers et que vous serez davantage armé quand viendra l’heure de vos erreurs.

21. Ne négligez ni les subventions ni les concours.

Savez-vous que vous recevez 3 000 € de subvention pour créer/reprendre votre très petite entreprise dans la Nièvre ? Si entreprendre en Bourgogne serait pour vous un pis-aller, vous pouvez toujours trouver d’autres aides publiques auprès de l’état et des régions. Le site toutaide.com recense la base de données des dispositifs en place. Ne négligez pas non plus la participation à des concours à la création d’entreprise qui vous permettent de présenter votre projet, de vous faire des contacts mais aussi de gagner des prix et des aides.
Ces dotations vous sont utiles pour le développement de votre entreprise. Dans la plupart des cas, elles prennent la forme d’enveloppes financières. Ces prix engendrent un cercle vertueux puisqu’ils moussent l’intérêt des médias pour votre entreprise, vous apportent de la crédibilité et rassurent vos partenaires et vos clients.

22. A l’heure où vous avez du succès, faites attention à ne pas vous transformer en idiot. 

Certains naissent idiots. D’autres le deviennent. Avec l’âge, le temps, les regrets… ou l’argent ! Cela ne veut pas dire que certains ne sont pas déjà stupides avant de réussir (c’est l’idée du « MOI, JE suis entrepreneur) ou que le statut d’idiot s’acquiert en pack avec la réussite professionnelle.
Mentionnons simplement le fait que c’est un risque, qualifié de plausible. Pour éviter le melon ou les souliers trop étroits, restez simple et attaché à l’idée que vous n’avez pas réussi tout seul. Continuez sur la lancée et les valeurs qui vous ont conduit jusqu’à la réussite, réussite qui n’est pas la fin d’une aventure mais tout simplement une nouvelle étape. Ne faites pas de l’appât du gain, votre seule motivation de carrière et ayez toujours l’esprit frais, vif et ouvert en étant capable de vous renouveler sans cesse et de savoir cibler vos faiblesses. Gardez enfin auprès de vous les personnes qui savent vous conseiller et vous critiquer. L’un des premiers remèdes à l’idiotie, c’est la capacité de se remettre en question !

23. Remettez tout en cause, même ce qui marche encore.

Malgré les défis que vous gagnez et même si vous êtes premiers dans plusieurs domaines, l’entreprise demeure un écosystème fragile soumis à la concurrence et aux différentes mutations. Pour assurer à votre société des lendemains qui chantent, vous devez vous remettre sans cesse en cause et ne pas laisser à d’autres le soin de défaire ce que vous avez patiemment tissé. Démodez-vous vous-même ! Soyez visionnaire et critique en anticipant ce que personne ne peut encore penser. Si vous échouez, vous devez vous remettre en question et ne pas chercher d’arguments qui vous déresponsabilisent. Acceptez vos erreurs et le fait que d’autres vous aient devancés. En mettant à plat, votre expérience, vous serez à même de penser mieux et bien la stratégie de votre prochain projet, et de vous remettre en selle avec brio.

24. Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. Ayez plusieurs partenaires commerciaux. 

Lorsqu’une entreprise se développe, elle a besoin de s’appuyer sur un réseau de bons partenaires et sur des fournisseurs fiables pour ses approvisionnements. Les raisons peuvent être de nouvelles opportunités à l’étranger, un besoin de diversification, une demande accrue soudainement…
Quand vous abordez des marchés éloignés, vous devez être accompagné de partenaires locaux fiables qui importeront et distribueront vos produits à travers le pays. Jouez stratégique ! Même si la confiance doit être au centre de vos relations, ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier. En diversifiant le nombre de partenaires commerciaux, vous diminuez votre risque d’insolvabilité. Cela vous permet de mener une stratégie de diversification en développant une gamme plus large de produits et de prendre en compte l’ensemble des desideratas.

25. Stop au perfectionnisme !

Entre vos mains, votre produit. Vous le trouvez bien, pas excellent. De face, de dos, de profil… Il y a encore quelques détails à apporter, des finitions que vous seul voyez. Cela ne vous conforte pas dans l’idée de le lancer. Et pourtant, un produit fait vaut mieux qu’un produit parfait mais inexistant. Pour snober le perfectionnisme et la peur qui vous taraudent le ventre, pensez que l’objectif zéro défaut n’existe pas. En osant, vous allez certainement vous confronter aux avis de ceux qui auraient, de toute manière, fait mieux ou fait autrement.

Ne prenez pas leurs critiques personnellement mais nourrissez votre réflexion de ce qui vous semble le plus pertinent. Votre produit, votre service n’est certainement pas parfait mais il s’améliorera avec le temps. Affranchissez-vous de vos peurs, de ce qui vous bloque et vous fait croire qu’aucune erreur ne vous est permise. Libérez votre potentiel, faites des erreurs, grandissez et améliorez votre produit pas à pas.

26. Apprenez à développer votre charisme. 

Chez nos amis grecs, le charisme était une grâce particulière octroyée par les dieux à un être. Ils lui faisaient don d’un pouvoir spirituel hors-du-commun pour le bien-être de la communauté. Aujourd’hui, la signification du charisme est plus réductrice, c’est pour beaucoup d’entre nous un pouvoir de séduction et d’influence que les leaders ont naturellement mais dont manquent cruellement certains patrons.

Pas de panique ! Tout le monde ne naît pas leader et tout le monde ne va pas en devenir un mais avec un peu de pratique vous pouvez découvrir et développer le charisme qui est en vous. Le corps est notamment la première clé. Si vous avez à pitcher face à un public, vous devez soigner votre posture en crédibilisant votre présence aux yeux de vos interlocuteurs. Une autre clé est les émotions que vous véhiculez et qui se transmettent par votre attitude. En jouant sur les silences, le rythme de votre discours, la passion, vous impactez de manière plus significative vos interlocuteurs… qui ne pourront que s’intéresser à vous !

27. Souvenez-vous qu’une entreprise est avant tout un groupe de personnes.

La grande vérité d’une entreprise c’est qu’elle n’est ni un bâtiment, ni simplement un business. Une entreprise regroupe des personnes avant toute chose. Et ce sont ces hommes et ces femmes qui créent la valeur des services ou des produits. Les dirigeants doivent soigner la qualité de leur management et ne pas porter leur regard uniquement sur la rentabilité de la société, si important que cela soit ! Les relations au sein d’une équipe impliquent davantage de conséquences que certains dirigeants ne le croient. Doutes, questions, frustrations, jalousies, problèmes personnels mais aussi bonne humeur, entente, liens professionnels et amicaux jouent une part importante de votre entreprise.

Ces agrégats de personnalités et d’égo peuvent à la fois bâtir ou détruire votre société. Prenez donc soin des relations, tâchez de mettre en place des activités qui rassemblent et fédèrent vos équipes, même et surtout dans une entreprise de plus de 50 salariés. Jetez attentivement un regard au pourcentage de turnover et mettez en place un suivi pour comprendre ce qui peut être amélioré au sein de celle-ci.

28. Soyez une éponge !

Cherchez l’inspiration autour de vous sivous ne faites plus le plein d’idées. Une seule solution pour y remédier ! Sortir des sentiers battus et ne pas rester cloisonné dans l’unique vision du monde tel que l’offre votre domaine. Il y a tant de facettes à voir et à polir. L’inspiration de votre nouvelle idée ou de votre prochaine innovation est quelque part par là. Pour la trouver, ouvrez grand vos yeux et mettez le monde à vos pieds (symboliquement parlant !).

Faites-vous une liste de sites à visiter et de blogueurs à suivre le matin avant de commencer la journée. Cette revue du web doit absolument contenir des sites internationaux et nationaux portant sur les grandes lignes de l’actualité mais aussi des articles dans le domaine de l’high-tech et des nouvelles idées et technologies. Publicités, art, mode,… peuvent aussi vous inspirer et accrocher votre sensibilité. Parfois une phrase, un mot, un contexte ou une idée de l’autre bout du monde peuvent aiguiser votre esprit et faire émerger quelque chose de nouveau chez vous. Ne vous en privez pas !

29. Entourez-vous d’amis qui n’ont pas peur d’être honnêtes avec vous. 

Dans vos amis, vous comptez ceux qui vous ont présenté votre première copine, ceux qui vous l’ont volée, ceux qui répondent toujours présents la nuit, le jour. à chaque période de vie, son ami spécifique. Et pour l’aventure entrepreneuriale ? Vous devez vous entourer d’amis auxquels vous n’aurez pas peur de vous livrer.

Ceux qui sont prêts à entendre, le bon, le mauvais et le reste. Ces piliers ne vous font pas défaut quand viennent les doutes, les peurs et les challenges. Certains ne se rencontrent qu’une fois par an, d’autres vous suivent tout au long de votre parcours. Ils jouent un rôle décisif dans votre expérience parce qu’ils vous parlent vrai. Sans détours. Sans blabla. Ces amis-là ne vous disent pas seulement que votre idée est exceptionnelle. Ils vous livrent leurs conseils pour l’améliorer. Et quand votre projet est nul, ils ne font pas semblant. Ces relations sont à cultiver plus que d’ordinaire.

30. Apprenez à faire confiance à votre équipe. 

Vous devez comprendre une chose en tant que dirigeant d’entreprise. Quand vous apportez votre confiance à votre équipe plus que ce qu’elle pouvait espérer, ses membres vont intensifier leur travail pour vous montrer qu’ils sont dignes de votre confiance. Un entrepreneur excellent n’est pas un super-héros, c’est une personne qui est capable de s’entourer des meilleurs, de déléguer les tâches et d’accorder sa confiance. Testez les membres de votre équipe en déléguant par étape certaines tâches et voyez comment ils s’exposent à la prise de risque. Faire confiance augmente la faculté et l’envie d’innover, de créer et de proposer de nouvelles idées. Et ce, même si vous managez une équipe virtuelle et à distance. Communiquez ouvertement et honnêtement avec chacun des membres et donnez-leur la liberté d’en faire tout autant avec vous.

Allô maman bobo ! les dirigeants se relèvent sans pleurer !

Être entrepreneur, ils sont nombreux à en rêver et ils pensent plus aux avantages qu’aux difficultés. Mais voilà le gap avec la réalité est loin des séries qui ferait de l’entrepreneur un homme qui dépasserait les difficultés sans tomber. Dynamique qui accompagne les dirigeants vous livrent quelques réflexions par la biais d’analyses qui vont certainement vous présenter d’autres clignotants. Il faut le savoir les entrepreneurs ont plus d’un tour dans leur sac entrepreneurial !  

Le métier d’entrepreneur n’est pas tous les jours facile

Et cela encore moins dans cette période où tous les indicateurs ne sont plus les mêmes. Vous n’êtes pas le seul entrepreneur à éprouver des difficultés au sein d’une entreprise. Cela vous en avez la certitude, vous faites partie de la communauté des aventuriers …

La Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur a mandaté Opinion Way pour interroger 1.501 entrepreneurs par téléphone afin de réaliser son 5ème baromètre de la forme des dirigeants. Les chiffres sont révélateurs : 93 % des dirigeants se sentent utiles au travail. Par ailleurs, 9 chefs d’entreprise sur 10 sont heureux malgré une charge de travail importante (50 h par semaine en moyenne) et un stress quotidien pour 7 dirigeants sur 10. Ce stress est surtout dû à la surcharge de travail (57%) et au manque de trésorerie (53 %). Stressés, 3 dirigeants sur 10 manquent de sommeil.

Par conséquent, 4 dirigeants sur 10 avouent avoir du mal à concilier travail et vie de famille. Enfin, un tiers des dirigeants estiment être isolé. 

Malgré la fatigue, 8 dirigeants sur 10 pensent être en bonne santé physique, et 9/10 estiment être en bonne santé mentale. Malgré une bonne santé générale, ils éprouvent quelques maux physiques, principalement des douleurs au dos, et articulaires.

Pour rester en forme, les dirigeants doivent adopter une bonne hygiène de vie (85 %). Pour cela, ils font attention à leur alimentation (84 %). De plus, ils pratiquent des activités physiques (58 %) ou des activités mentales (40 %).

Toujours plus de stress

Dans la communauté des dirigeants, clamer ses prouesses professionnelles est devenu une espèce de sport national ! Tout comme on exhibe sa grosse voiture, on se doit d’annoncer fièrement aux autres le nombre d’heures qu’on enchaîne au travail, le peu de temps qu’on consacre à son sommeil sans en pâtir, le fait qu’on réussisse à ne jamais couper avec le travail, même en vacances…

Essayer de jouer ainsi au surhomme face aux autres cache une vérité moins glorieuse. Beaucoup de dirigeants sont complètement accros à leur travail et connaissent de véritables difficultés à lâcher du lest. Un état de fait lié également à la réalité de leur activité. Un seul jour de coupure avec les emails ou le téléphone et c’est un gros contrat qui peut leur passer sous le nez. Pas facile également de ne pas accumuler les heures de travail quand la trésorerie empêche le dirigeant d’embaucher de nouveaux collaborateurs qui pourraient l’épauler sur telle ou telle tâche. Beaucoup d’entrepreneurs se voient donc contraints d’assumer leur responsabilité de dirigeant. Ils se retrouvent bloqués dans le cercle vicieux du stress et du surmenage s’accroissant en même temps que l’entreprise se développe.

Le tabou du mal-être des dirigeants

Une étude du cabinet de prévention Technologia a révélé l’an dernier qu’au moins 10 % des patrons de PME montreraient des signes alarmants de pré burn-out ! 20 % des entrepreneurs avouent ainsi être soumis constamment à un travail excessif et compulsif. Si ces chiffres sont inquiétants pour le moral des dirigeants, il l’est également pour la santé économique des entreprises.

Difficile de rester serein quand on est épuisé

Un entrepreneur au bout du rouleau sera facilement irritable. Cela aura des conséquences directes sur sa capacité à manager aussi bien qu’à développer ses résultats commerciaux. En bref, un dirigeant qui va mal entraîne malgré lui son entreprise vers la décroissance, voire, à terme, la faillite. Beaucoup plus de chefs d’entreprise qu’on ne le croit vivent des situations de détresse extrême. Cette réalité est souvent masquée pour diverses raisons. Ainsi, le dirigeant ne devrait pas montrer sa faiblesse à son équipe et cela pourrait décrédibiliser son entreprise ou sa capacité à diriger efficacement face aux partenaires ou clients.

Enfin, last but not least, la réalité de l’entrepreneur en France est encore mal comprise. On a tendance chez nous à confondre petit entrepreneur qui se démène pour développer sa TPE à la sueur de son front et gros patron, dont l’objectif unique est de gonfler au maximum le parachute doré qu’il recevra à la fin de son mandat ! Pourquoi les dirigeants feraient-ils donc des burn-out, tomberaient en dépression ou, même, iraient jusqu’à se suicider ?

Et pourtant, la réalité est bien là. L’Observatoire de la santé des dirigeants de PME a ainsi publié récemment une information surprenante. Un à deux patrons de petites entreprises se suicident chaque jour en France ! Un chiffre qui a gonflé ces dernières années avec la survenue de la crise économique et le nombre de faillites d’entreprises qui a augmenté de façon affolante. Ces situations sont alors vécues par le chef d’entreprise comme un échec personnel, une remise en question de ses compétences, la fin de son rêve, la culpabilité ou le déshonneur.

Gérer une mauvaise passe dans sa vie perso

Pas facile de réussir à laisser ses soucis personnels à la porte du bureau… Devoir gérer les émotions liées à la perte ou la maladie d’un proche, à des conflits familiaux, à un problème de santé ou à des soucis financiers personnels empiète fatalement sur la vie professionnelle. Certains se désintéressent brutalement de leur fonction de dirigeant, quand d’autres se jettent à corps perdu dans le travail jusqu’à l’épuisement. Dans tous les cas, il est fondamental de se faire soutenir par quelqu’un, que ce soit un ami, un de ses associés ou un spécialiste de la santé tel qu’un psychologue.

N’oubliez jamais que la prévention des risques est élément clé de la performance

Le coaching, une nécessité dans la création d’entreprise ?

Conduire un projet à la réussite demande un investissement. Non pas seulement dans celle que tout le monde imagine, créer une entreprise qui sera la success-story de demain mais pour permettre, quelle que soit l’issue, de faire émerger le potentiel du créateur pour envisager son avenir sous l’étoile de la réussite. Le coach est le phare qui permet de ne pas tomber et de franchir les étapes escarpées de la création. Pourquoi et comment opter pour un coaching ?


Les conseils de la famille, des amis sont certes souvent pertinents mais ils leur manquent le recul nécessaire et la relation affective nuit à l’objectivité.

Dans ce contexte inédit, les créations d’entreprises depuis la sortie du confinement sont reparties dans un nouvel élan. Le coaching peut-il s’avérer être une valeur ajoutée ?

Les créations d’entreprises en 2023

Selon l’Insee, en février 2023, le nombre total de créations d’entreprises tous types d’entreprises confondus rebondit +2,0 %. Cette hausse est due au rebond des immatriculations de micro-entrepreneurs +3,4 %. Les créations d’entreprises classiques diminuent très légèrement.  En données brutes, le nombre total d’entreprises créées sur les douze derniers mois (mars 2022 à février 2023) augmente de 1,1 % par rapport à celui des mêmes mois un an plus tôt (mars 2021 à février 2022).

Hors micro-entrepreneurs, seules 5 % des entreprises sont employeuses au moment de leur création. Elles démarrent leur activité avec 2,9 salariés en moyenne. Les créateurs d’entreprises individuelles ont en moyenne 36 ans. Parmi eux, quatre sur dix sont des femmes.

Les défaillances d’entreprise en 2023

Selon la Banque de France, à  fin février, le nombre de défaillances d’entreprises est en progression mais demeure à un niveau toujours sensiblement inférieur à la période pré-COVID. Le nombre de défaillances poursuit la progression amorcée à l’automne 2021. En cumul sur les douze derniers mois (entre mars 2022 et février 2023), on dénombre ainsi 43 886 défaillances contre 29 124 un an plus tôt. Ce mouvement de remontée est commun à tous les secteurs de l’économie et plus prononcé pour les PME (hors micro entreprises et tailles indéterminées) et les plus grandes entreprises.

Le nombre de défaillances sur un an reste néanmoins à un niveau sensiblement inférieur au niveau moyen enregistré sur la période 2010-2019, avant la pandémie de COVID-19 (59 342 défaillances). Les défaillances ont en effet fortement reculé à compter du début de la crise sanitaire, à la suite de la modification temporaire des dates de caractérisation et de déclaration de l’état de cessation de paiements, puis aux mesures publiques de soutien en trésorerie permettant d’éviter cet état de cessation des paiements.

Quelles sont les missions du coach auprès du créateur ?

1. L’écouter
2. Le stimuler et le soutenir, le challenger puis exprimer sa vision et sa compréhension sur le projet
3. Dialoguer sans vouloir lui imposer des modèles ni sa propre expérience
4. Le questionner pour lui permettre de confronter ses propositions et positions afin qu’il ait une nouvelle vision et qu’il envisage de nouvelles actions
5. L’aider à dégager et à travailler les points essentiels et parfois névralgiques du projet
6. L’accompagner dans son cheminement jusqu’au bout de sa réflexion quelle qu’en soit l’issue : c’est-à-dire la découverte de sa potentialité
7. Analyser le travail effectué par le créateur à chaque rencontre
8. L’aider à prendre du recul pour mieux avancer
9. Fixer ensemble des objectifs (implication réciproque) et lui donner les moyens de les atteindre de façon concrète et pragmatique : être exigeant pour aboutir
10. Développer l’autonomie du créateur

Le coach et le créateur, le binôme de la réussite

Le coach s’il est exigeant à l’égard du créateur, doit l’être envers lui-même : il se doit d’honorer ses rendez-vous de manière ponctuelle et être disponible lors des entretiens et éteindre son portable par exemple. Un coach trop occupé aussi charismatique soit-il fera perdre du temps au créateur et le créateur doit décider de ne pas poursuivre son chemin avec lui.
Leurs relations doivent être sur la base d’une franchise absolue. le coaching insuffle énergie et bienveillance pour permettre au créateur de réussir mais il lui montre les faiblesses de son projet, les faiblesses de ses capacités et de son comportement. Et en retour le créateur accepte de dépasser ses limites. Il ne s’agit pas d’une relation parent-enfant mais d’une relation en quelque sorte maître et disciple.
Le coach accompagne le créateur en s’adaptant à son rythme avec la bienveillance et la confidentialité qu’impose la confiance, fondement de cette relation.
Il partage son ou ses expériences, le soutient pour lui permettre de dépasser certains paliers, lui apporte une certaine sérénité dans les choix qu’il devra faire à chaque pas, lui propose de pistes ou solutions pertinentes. Il lui ouvre aussi son réseau lui permettant de gagner un temps considérable.

Le coaching, une aide précieuse

Le coaching, loin d’être une mode se révèle dans la phase de création une nécessité car le partage d’expériences aide le créateur à concrétiser leurs projets et acquérir les réflexes qui lui permettront de développer une entreprise pérenne.

6 astuces pour ne pas faire fuir ses clients

Les clients sont devenus volatiles. Ils ne sont plus limités à des plaquettes commerciales. Les clients sont aujourd’hui au courant de tout. Quelques clics et l’information est à leur portée. Le client ne dépend plus seulement de son cercle familial ou de son environnement proche mais d’informations diffusées sur la toile et qui proviennent du monde entier. Il peut ainsi observer ce que proposent vos concurrents, se renseigner sur les réseaux sociaux sur votre crédibilité. Dans la logique entrepreneuriale, il ne suffit pas d’attirer des clients. Encore faut-il les garder ! Voici alors 6 astuces pour ne pas faire fuir ses clients.

Astuce 1 : Respectez vos engagements pour ne pas faire fuir les clients

Au départ, soyez conscient de vos limites et de votre aptitude à honorer vos engagements. Ne faites à vos clients que les promesses que vous pouvez tenir en termes de délais, de réductions, de services et d’efficacité. Annoncez quelque chose que vous n’êtes pas en mesure de respecter est le moyen le plus sûr pour faire fuir des clients même si votre collaboration dure depuis longtemps. N’oubliez jamais que la concurrence attend ce type de failles pour vous piquer votre clientèle.

Astuce 2 : Tissez une relation de confiance avec le client

Indissociable du respect de vos engagements, établir une relation de confiance avec le client est l’astuce clé pour le fidéliser. Pour cela, retenez son prénom et son profil. Lorsque vous vous adressez à lui, montrez-lui qu’il n’est pas un client parmi tant d’autres ou un nom d’entreprise. Le client doit ressentir, qu’au-delà du business, vous entretenez avec lui une véritable relation humaine. Satisfait, il ne pourra que vanter les mérites de vos services et vous attirer d’avantage de clients.

Astuce 3 : Offrez à votre client des services gratuits

Élaborez une stratégie marketing fondée sur quelques services gratuits. De cette manière, vous montrez à votre client que son intérêt est au cœur de vos préoccupations. Vous parviendrez presque à lui faire oublier que vous êtes là pour vendre et deviendrez vite, à ses yeux, un conseiller privilégié. Même si l’idée de découvrir les services proposés par vos concurrents lui effleure l’esprit, il sera vite dissuadé. Vous gagnerez ainsi son respect !

Astuce 4 : Proposez des réductions « surprises »

Pour ne pas voir votre client fuir, offrez-lui parfois des réductions auxquelles il ne s’attend pas et qu’il n’a pas réclamées. Attirez aussi son attention sur le fait qu’il est seul à bénéficier de ce type de traitement. Cela lui donne l’impression d’être privilégié et ne pourra jamais vous quitter pour une autre entreprise qui ne lui présentera pas le même traitement de faveur. Des petites réductions de 10 à 30% séduisent le client et l’incitent à faire des commandes supplémentaires. Vous en sortirez toujours gagnant.

Astuce 5 : Gardez la même qualité de produit et de service à long terme

Si cette personne est votre client, c’est qu’il est déjà conquis par votre produit et par vos services. Néanmoins, ne pensez pas qu’un client est acquis à vie. Pour ne pas le faire fuir, vos produits et services doivent rester au même niveau de qualité du début à la fin de votre collaboration. Ainsi, définissez clairement vos normes de qualités et essayez de vous y tenir. Vous êtes même tenu de les améliorer au fil du temps plutôt que l’inverse. Lorsque le client se sent trahi, il se précipite vite vers un concurrent. Si vous vendez du pain, sa qualité doit être maintenue matin, midi et soir et tout au long de l’année.

Astuce 6 : Soyez prêt à évoluer avec la réalité du marché

Quel que soit votre secteur d’activité, vous savez sûrement que le marché évolue constamment. Pour ne pas laisser vos clients s’échapper vous devez toujours étudier l’offre, la demande et leur modalité. Par exemple, si le prix de la matière première diminue, vous devez vous aussi baisser les prix. Ne laissez pas le client le découvrir tout seul !

La confidentialité en entreprise, une nécessité

Les réseaux sociaux et les informations qu’ils véhiculent ont mis parfois sur la place publique les informations confidentielles d’une entreprise. Si la confidentialité en entreprise est un principe applicable aux salariés ou ex-salariés, elle demande aux dirigeants un comportement adéquat. Qu’il s’agisse d’informations vitales ou relatives à la gestion courante de l’organisation, leur révélation peut mettre cette dernière en difficulté. Comment éviter les fuites de la part de collaborateurs ? Comme prêtez-vous attention pour conserver le secret sur certaines de vos décisions ?

Le Medef, des guides pour aider les entrepreneurs en toutes circonstances

Dans le cadre des informations sensibles

Selon le guide de Medef sur la protection des informations sensibles des entreprises, il faut en amont identifier et répertorier les informations nécessitant des mesures de protection. Il existe 4 types d’informations susceptibles d’être protégées :

  • Les informations techniques et technico-commerciales qui sont multiples et que demandent une interrogation permanente…. les informations commerciales.
  • Les fichiers clients, fichiers fournisseurs, plans marketing, canaux et méthodes de distribution, résultats d’enquêtes marketing et d’évaluation de produits.
  • Les informations économiques et financières, contenu des offres et propositions commerciales, prix d’achat et de vente, montage juridique et financier, conditions de contrat, assurances.
  • Les informations stratégiques et organisationnelles : projets de rapprochements, méthodes et organisations propres à l’entreprise ou au groupement, projets de recrutement, synthèses résultant de la veille stratégique et technologique.

Le devoir de confidentialité des salariés

Indépendamment du contrat, tous les collaborateurs sont tenus à une obligation de discrétion. Elle concerne les informations, de quelque nature qu’elles soient, qui pourraient être préjudiciables à l’entreprise si elles étaient dévoilées. Pour rappeler ce devoir aux salariés, l’employeur peut décider d’intégrer une clause spécifique dans le contrat de travail. Elle doit cependant respecter la législation afférente. Pour aller plus loin, il peut également prévoir que son application perdure dans le temps. Cela même une fois le collaborateur parti de l’entreprise. Enfin, le dirigeant peut également en faire une mention dans le règlement intérieur de l’organisation s’il en existe un. Il devra s’assurer dans ce cas que celle-ci soit reprise dans les contrats de travail des salariés.
En cas de non-respect de ce devoir de discrétion ou de la clause de confidentialité, différentes sanctions peuvent être prises, en interne ou auprès des tribunaux via les textes de jurisprudence. Au sein de l’entreprise, il s’agit par exemple de l’avertissement ou du licenciement pour faute selon la nature et l’importance de l’information divulguée.

La discrétion, une utopie

Si lorsque l’on évoque la confidentialité, on pense tout de suite aux informations qui pourraient être lâchées par des salariés, les patrons ne sont ni en reste ni à l’abri de fuites. Comme le démontrent plusieurs études, hommes et femmes sont incapables de garder un secret au-delà de 48 heures en moyenne. Certaines enquêtes parlent même de quelques heures seulement. Cela laisse planer de sérieux doutes quant au silence réservé aux secrets d’entreprise…
Les cancans relatifs à des informations de moindre importance circulent habituellement dans toutes les entreprises. Cependant, il arrive que certaines autres plus complexes, et pouvant être source de réactions virulentes, échappent à toute confidentialité. La situation se produit généralement dans les PME dont les processus, notamment décisionnels, et les champs d’intervention de chaque collaborateur sont moins verrouillés que dans les plus grosses structures.

La confidentialité commence par l’exemplarité du dirigeant

Aucun dirigeant n’est donc à l’abri d’erreurs qui peuvent lui être fort préjudiciables. L’essentiel consiste à bien en prendre la mesure de ses conséquences et des actions qui auraient pu être mises en œuvre. Un grand classique concerne la gestion des ressources humaines. Lorsqu’un salarié est sur le point de quitter la société du fait de l’employeur, ou encore lorsque des informations sur les prochaines augmentations de salaires fuitent par exemple. Ces situations pouvant avoir de lourdes répercussions, le dirigeant doit donc les prendre en compte. Il doit se prévaloir de certaines stratégies de protection
D’une part, il doit s’assurer que toute conversation sur ces sujets ait lieu à l’écart des salariés. En effet, bien que cela paraisse parfois incroyable, certaines entreprises n’ont pas les bureaux adaptés à un niveau de confidentialité suffisant. Pire, certains responsables ne prennent pas la peine de simplement fermer la porte de leur bureau. Ils ne s’isolent même pas pour discuter sur ces thèmes.
D’autre part, l’employeur doit s’assurer, lorsqu’il commence à divulguer une information confidentielle à un cercle restreint, que les éléments qui s’y rattachent, dont le discours à adopter, ont été définitivement actés. Cela permet notamment au dirigeant de ne pas voir sa décision remise en question. Ainsi, il pourra la justifier si elle amène des interrogations, le cas échéant.