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Comment redynamiser une entreprise en difficulté ?

Tout au long de votre vie entrepreneuriale, votre société peut rencontrer certaines difficultés et vous n’êtes pas à l’abri de vous retrouver en présence de circonstances compliquées. Des produits ou services présentant des défauts, des soucis de trésorerie, des dettes accumulées, un carnet de commandes vide, une absence de client, un chiffre d’affaires en baisse, autant d’éléments qui sont susceptibles d’entraîner votre firme au bord du gouffre. Dans ces moments de crises, un entrepreneur doit rapidement s’appuyer sur ses réflexes et obligatoirement se montrer réactif pour sauver son établissement. Pour vous aider à vous attaquer à cette situation difficile avec détermination, voici quelques astuces pour redynamiser une entreprise dans le but de la remettre sur les rails du succès.

Le mois de mars pourrait marquer un point de bascule des faillites d’entreprise en France. Alors que les défaillances ont considérablement reculé depuis le début de la pandémie en raison du soutien de l’État, les signaux de détresse se multiplient. Le cabinet Altares note une explosion de 155 % des faillites fin mars et un « taux jamais atteint depuis 20 ans » d’entreprises.

Selon Thierry Million directeur de Altare : « Alors que la tendance à la baisse des défaillances d’entreprises était forte depuis un an, les deux dernières semaines de mars marquent un point de bascule. Les défaillances ont explosé de 155 % comparés à mars 2020 et on remarque une hausse encore plus importante sur les deux premières semaines d’avril ».

Ainsi, huit entreprises sur dix qui se présentent devant les tribunaux sont tellement en difficulté qu’elles sont directement liquidées. « C’est un taux jamais atteint depuis 20 ans », constate Thierry Million. E

 Si vous êtes dans l’une de ces situations, découvrez quelques conseils pour dynamiser votre société.

Réduire les coûts inutiles

Plus vous saurez comment réduire les coûts de votre entreprise, plus vous aurez la possibilité d’assurer son développement et de la sauver des difficultés. Pour y arriver, il faut d’abord faire un état des lieux des dépenses et des recettes pour identifier les problèmes de frais. Il est alors important que vous les classiez dans plusieurs catégories comme « Salaires », « Achats fournisseurs », « prestataires » ou encore « Fracturation client » afin de ne pas se retrouver débordé. L’utilisation d’un logiciel de gestion peut s’avérer profitable. Une fois cette démarche effectuée, vous serez en mesure d’analyser les éléments superflus. Afin de réduire les dépenses, faites tout votre possible pour renégocier les contrats avec vos fournisseurs lorsqu’ils vous semblent trop élevés ou n’hésitez pas à en trouver d’autres.

Désengagez-vous des partenariats et des activités contre-productives qui vous soulageront des frais de gestions tout en vous recentrant sur des éléments rentables. En cas de factures onéreuses en énergie, partez en guerre contre le gaspillage en utilisant le moins possible les lumières, le chauffage et en privilégiant la voie électronique par rapport au papier. Procédez à des réorganisations au sein de votre société en affectant vos salariés à des postes en adéquation avec leurs compétences et en cas de nécessité majeure, réduisez vos effectifs.

Enclencher des dispositifs d’urgence

Si votre entreprise rencontre des difficultés économiques, financières ou juridiques, des solutions existantes de dernier recours vous permettent d’éviter le redressement judiciaire. Trois issues sont possibles, avec la procédure du Mandat Ad Hoc, de conciliation et de sauvegarde. La première a pour but de rétablir la situation de toute société avant qu’elle ne débouche sur une cessation de paiements. En faisant une demande au Tribunal du Commerce, elle attribue à l’entrepreneur un mandataire Ad Hoc dont le rôle est de l’aider à identifier et résoudre les problèmes en toute confidentialité, notamment en négociant un accord de rééchelonnement de dettes avec les créanciers.

La deuxième cherche à trouver une entente amiable entre l’entreprise et ses principaux créditeurs et partenaires lorsque celle-ci peut être en cessation de paiement, mais seulement depuis 45 jours. Un conciliateur est affecté pour proposer des propositions dans le but de préserver la société, son activité et les emplois. La dernière a pour objectif de mettre en place un plan de sauvegarde à l’aide d’un juge-commissaire, d’un administrateur et d’un mandataire judiciaire pour que l’entreprise puisse continuer à fonctionner en effectuant une réorganisation. Avec l’optique de maintenir les jobs et d’épurer les dettes.

Accéder à des aides et services

Votre société connaît toujours des difficultés malgré vos tentatives répétées pour trouver des solutions adéquates et vous vous demandez comment sortir de cette impasse. Des aides et des services existent pour vous soutenir. L’État et les collectivités territoriales peuvent sous certaines conditions intervenir via  diverses mesures comme des délais de paiement, des exonérations d’impôts et de taxe ou une prise de participation dans le capital de votre firme. Des comités d’aide aux entreprises sont également disponibles comme la CCSF (Commission des chefs des services financiers, ndlr), le CODEFI (Comité départemental d’examen des difficultés de financement des entreprises, ndlr) et le CIRI (Comité interministériel de restructuration industrielle, ndlr).

La première octroie des délais de paiement pour certaines dettes fiscales et sociales en cas de trésorerie temporairement en difficulté. Le deuxième recherche des solutions financières aux sociétés de moins de 400 salariés en proposant la mise en place d’un audit ou en accordant un prêt tout en servant de médiateur auprès des actionnaires, fournisseurs ou banquiers. La dernière propose les mêmes aides décrites précédemment pour garantir l’avenir ou la reconversion des entreprises de plus de 400 employés.

Ces diverses astuces vous seront fructueuses pour permettre à votre entreprise en difficulté de redresser la barre et de prendre un nouveau départ avec ambition et avec persévérance, pour donner une autre chance à votre projet. L’important est avant tout pour un entrepreneur de s’engager avec courage et inflexibilité dans la sauvegarde de son entreprise et d’impliquer l’ensemble de ses membres pour parvenir à ses fins.

Tout savoir sur le renouvellement d’un CDD

Le Contrat de travail à Durée Déterminée présente la particularité de délimiter le temps qu’un salarié passera dans une entreprise. Le Contrat CDD demeure toutefois soumis à plusieurs règles, s’appliquant à la période d’essai comme au nombre de renouvellements possibles dudit contrat. Mais alors combien de fois peut-il être reconduit au juste ? Pour quelle durée ? Et sous quelles conditions ?

Le CDD, un contrat pour dépanner ?

Un Contrat de travail à Durée Déterminée présente, comme son nom l’indique, une période définie durant laquelle un salarié occupe un poste dans une entreprise. Ce document doit tout de même préciser quelques informations indispensables, telles que son échéance. Il existe, dans cette mesure, deux types de CDD : celui à terme précis et celui sans terme précis. Dans le premier cas, la date de fin du contrat est connue d’avance et mentionnée dans le texte, contrairement au deuxième cas. Ce dernier évoque une époque approximative de fin du contrat et s’avère généralement employé dans le cadre d’un remplacement temporaire. Le CDD s’adresse aux firmes ayant besoin de pourvoir un poste de façon passagère, un employeur ne peut donc recourir à ce type de contrat que dans certaines circonstances. Ce contrat peut servir à remplacer une personne absente pour une durée limitée, en congé maladie ou maternité, ou à recruter des saisonniers, par exemple. Dans certaines situations, en revanche, proposer un CDD demeure interdit : si l’objectif consiste à « pourvoir un poste lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise, pour remplacer un ou plusieurs salariés en grève ou pour effectuer des travaux particulièrement dangereux et faisant l’objet d’une surveillance médicale spéciale, sauf dérogation exceptionnelle », d’après le site du service public.

Contrat à Durée Déterminée et période d’essai

Inclure une période d’essai dans un Contrat de travail à Durée Déterminée s’avère tout à fait possible. Cette mesure reste facultative mais peut rassurer l’employeur comme le salarié au sujet du poste. Ce dernier détermine si le travail lui convient pendant que son superviseur estime ses capacités et voir si le candidat répond aux attentes. Dans le cadre d’un CDD, la durée de la période d’essai dépend de celle prévue par le contrat : si celle-ci s’avère supérieure à six mois, la période d’essai sera d’un jour par semaine, jusqu’à un mois. Si le contrat doit durer six mois ou moins, celle-ci peut correspondre à un jour par semaine jusqu’à deux semaines. Dans le cadre d’un CDD sans terme précis, la période d’essai durera un jour par semaine en fonction de la durée minimale prévue. Cette mesure reste renouvelable sous conditions et peut être rompue à tout moment de façon anticipée.

Renouvellement d’un CDD : un acte limité et à justifier

Un CDD à terme précis ne peut être légalement renouvelé que deux fois. Une justification doit expliquer ce geste, par exemple, si l’activité de la société s’accroît et que le salarié n’a, pour cette raison, pas pu réaliser complètement la tâche qui lui incombait. Une clause dédiée à la reconduite du contrat doit être précisée dans le document. Si tel n’est pas le cas, un avenant comportant cette information soumis au salarié avant le terme de son contrat peut convenir. Dans le cas d’un renouvellement, le contrat se poursuit, inutile d’en signer un nouveau.
Beaucoup se demandent si le renouvellement du CDD dépend de sa durée, ce à quoi l’Etat répond que cette opération ne peut avoir lieu que si le contrat respectait, à l’origine, la durée maximale autorisée pour un CDD : « 18 mois dans la plupart des cas, 9 mois lorsque le contrat est conclu dans l’attente de l’arrivée d’un salarié recruté en CDI ou 24 mois si le contrat est exécuté à l’étranger, s’il est conclu dans le cadre du départ définitif d’un salarié avant la suppression de son poste ou en cas d’accroissement exceptionnel d’activité», précise le site du service public. La durée du renouvellement dépend, en réalité, du motif. S’il s’agit, par exemple, d’accroissement temporaire de l’activité de la firme, celle-ci peut s’étendre sur 12 mois.
Un CDD sans terme précis ne peut, quant à lui, être reconduit. Si l’entreprise a besoin du salarié, celle-ci doit alors requalifier le contrat en CDI.

Requalification vers un CDI

Cette situation se présente généralement dans deux cas de figure. Soit la société souhaite reconduire le contrat car elle a besoin du salarié pendant plus de temps que prévu, soit elle est proclamée par un juge en cas de CDD frauduleux ne respectant pas les périodes évoquées. La requalification vers un CDI relève d’une mesure exceptionnelle prévue pour protéger les salariés de tout abus de la part des dirigeants. Cette procédure accélérée permet aux salariés de reconnaître leurs droits rapidement. L’article L. 1245-2 du Code du travail prévoit également le versement d’une indemnité de requalification incombant à l’employeur. Son montant est également fixé par des juges, le salaire moyen touché par le salarié constituant sa base de calcul.

Créer son entreprise de service à la personne

Interview de Jean-Marc Bruguière, auteur avec Alfred Scardina de « Créer son entreprise de service à la personne »

Quelles sont les activités qui peuvent être qualifiées de services à la personne ?

Une liste de 22 activités qualifiées « services à la personne » a été publiée en 2005. Aujourd’hui cette liste en compte 24. Les services à la personne représentent de nombreux types d’activité, mais il n’y en a que 24 qui peuvent bénéficier des avantages fiscaux proposés par la Loi Borloo. Ces avantages fiscaux s’appliquent non seulement aux entreprises, mais également à leurs clients.

Pouvoir pratiquer des activités de services à la personne, il faut bénéficier d’agréments spéciaux ?

Si vous souhaitez entrer dans le cadre de cette loi Borloo, il faut en effet que l’entreprise obtienne des agréments des pouvoirs publics. Ces agréments diffèrent selon la nature des publics auxquels vous vous adressez. Il vous sera demandé un agrément « simple » ou « qualité », c’est-à-dire que l’agrément que vous allez demander aux pouvoirs publics va être plus ou moins exigeant en fonction de votre activité et du public auquel elle s’adresse.

Comment obtient-on ces agréments ?

Il faut déposer un dossier administratif à la direction départmentale du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP). L’agrément simple est relativement facile à obtenir. A l’inverse, dans le cas de l’agrément qualité les conditions sont beaucoup plus exigeantes. La procédure pour obtenir ces agréments est relativement rapide (de 2 à 3 mois).

Un agrément qualité requiert obligatoirement la mise en place des normes du cahier des charges élaboré par l’Agence Nationale des Services à la Personne. Vous pouvez par ailleurs décider de vous faire qualifier qualité par un organisme de type SGS-Qualicert ou Afaq-Afnor. Les agréments sont valables cinq ans, renouvelables si l’entreprise satisfait toujours aux critères demandés.

De quels avantages fiscaux bénéficient les entreprises agréées ?

Ces entreprises bénéficient d’un dégrèvement de charges patronales et d’une TVA à 5.5% au lieu de 19.6 %. Les clients aussi profitent d’avantages fiscaux grâce à une réduction d’impôt de 50 % sur les dépenses faites dans les entreprises agréées services à la personne, avec un plafonnement de 6 000 euros. Ceux qui ne payent pas d’impôt bénéficient d’un crédit d’impôt, c’est-à-dire une somme que le gouvernement leur rend. Un client peut payer les prestations d’une entreprise de SAP par tous moyens : chèque, espèces, cesu. Il utilisera sa facture pour bénéficier des avantages fiscaux. Le cesu ne reste qu’un moyen de paiement dédié qui peut être cofinancé.

Comment peut-on innover dans les services à la personne ?

On peut innover en matière de marketing, mais, en matière d’activité, si vous voulez rentrer dans le cadre de la Loi Borloo, il faut que l’activité puisse être reconnue. En dehors de cette loi, vous pouvez innover en termes d’activité, mais sans être pour cela aidé fiscalement.

Sous quel statut créer son entreprise de services à la personne ?

Le statut le plus répandu pour ce type d’entreprise est la SARL. Les créateurs de sociétés de services aux particuliers se tournent naturellement vers ce statut, sans réellement connaître les autres statuts possibles.

Peut-on créer une entreprise de services à la personne sous le statut d’auto-entrepreneur ?

Bien sûr, et je pense que cela devrait largement se développer avec les personnes qui veulent travailler seules, par exemple pour aider aux tâches ménagères.

Le nombre de créations d’entreprises de services à la personne a-t-elle augmenté depuis la Loi Borloo ?

Auparavant, beaucoup de services se faisaient au noir. C’est d’ailleurs en partie pour cela que la Loi Borloo a été créée, afin de réintégrer dans l’économie officielle ces personnes qui peuvent ainsi bénéficier d’une protection sociale. Depuis la Loi Borloo, plus de 4 500 entreprises privées de services à la personne ont été créées. Elles interviennent à coté des organismes publics et des associations caritatives opérant dans le cadre de la loi 1901. Tout ce qui est de l’ordre social est largement resté le propre des organismes publics et des associations, alors que les entreprises privées se sont tournées principalement vers les activités à but non social.

Est-ce qu’il y a des formations ou des accompagnements spécialisés dans la création de services à la personne ?

Oui, j’en connais au moins deux : l’école d’Advancia, qui relève de la CCIP, et l’institut Iserp, lié à la Fédération des Entreprises de Services à la Personne.

Un conseil aux entrepreneurs souhaitant créer leur entreprise dans le secteur des services à la personne ?

Ces créateurs d’entreprises doivent déjà bien comprendre le cadre légal qui entoure leur secteur. Ensuite, ils doivent avoir conscience que leur difficulté sera de trouver du personnel qualifié et responsable. Enfin, l’enjeu pour une entreprise de services à la personne est de réussir à se faire connaître dans son quartier. Pour cela, elle peut essayer de s’affilier à une grande enseigne qui lui servira d’accélérateur de développement.

C’est quoi l’avantage de la maison et comment ça fonctionne au casino ?

L’avantage de la maison désigne un avantage mathématique que les casinos ont naturellement sur les joueurs. Il n’est pas le fait particulier du casino, mais plutôt des jeux. C’est d’ailleurs ce qui fait qu’un casino n’a pas besoin de tricher pour s’enrichir, puisque les probabilités lui procurent déjà un avantage. Au casino en ligne, la technologie est utilisée pour implémenter cet avantage dans les jeux automatiques avec RNG. Voyons comment cela fonctionne.

Comment fonctionne l’avantage de la maison ?

Les casinos utilisent les mathématiques pour générer des profits. Ils calculent les probabilités de chaque jeu, puis fixent des gains inférieurs aux probabilités réelles. Cette différence constitue l’avantage de la maison.

Voici un exemple simple : lors d’un tirage au sort équitable, vous avez 50 % de chances de gagner. Si vous misez 1 € et gagnez, vous devriez obtenir 2 € (votre mise de 1 € plus un bénéfice de 1 €). Mais en réalité, le casino ne vous versera que 1,90 €. Les 0,10 € supplémentaires qu’il conserve constituent son avantage.

Technologie et casinos en ligne

Les casinos en ligne utilisent des générateurs de nombres aléatoires ou RNG pour gérer les jeux. Ces algorithmes sont testés par des laboratoires indépendants afin de garantir l’équité. Cependant, les calculs qui les sous-tendent favorisent toujours la maison. Plus précisément, le RNG génère des nombres de façon pseudo-aléatoire. Chaque nombre est utilisé pour déterminer le résultat d’une partie et l’avantage de la maison 

Les nouveaux casinos en ligne proposent une technologie appelée provably fair. Elle permet au joueur de vérifier par lui-même si le résultat d’un jeu est truqué. C’est grâce à la technologie blockchain qu’une telle vérification est possible. Cependant, le provably fair ne change pas l’avantage de la maison sur un jeu en particulier.

Dans le cas précis des machines à sous, lorsque vous appuyez sur le bouton « Spin », le RNG sélectionne un nombre au hasard, qu’il associe à un résultat. La machine connaît son taux de redistribution à l’avance.

Les plateformes en ligne suivent chaque tour, chaque carte et chaque mise. Certains jeux en ligne affichent même le taux de retour au joueur (RTP). Si une machine à sous affiche un RTP de 96 %, cela signifie qu’elle conserve 4 %, ce qui représente l’avantage de la maison.

Avantage de la maison par jeu

Voyons comment l’avantage de la maison affecte trois jeux populaires : les machines à sous, le poker et la roulette.

1. Machines à sous

Les machines à sous sont les jeux de casino les plus populaires, en partie pour les gros gains qu’elles offrent. Elles sont aussi les plus rentables pour les casinos. Pourquoi ? Parce qu’elles offrent un avantage de la maison élevé.

L’avantage de la maison sur les machines à sous varie généralement de 2 % à 15 %, selon la machine. Cela signifie que pour chaque mise de 100 €, vous perdez en moyenne entre 2 € et 15 €. Elles sont divertissantes et faciles à jouer, c’est ce qui attire les joueurs. Mais les probabilités ne sont décidément pas en leur faveur.

2. Poker

Le poker est différent, puisqu’ici, on joue contre d’autres joueurs et non contre la maison. Donc, techniquement, il n’y a pas d’avantage de la maison sur les cartes elles-mêmes.

Mais pour faire des profits, les casinos conservent quand même un pourcentage des mises, appelé rake, ou commission. Il est fixé sur chaque pot ou participation à un tournoi. Ce montant est souvent d’environ 5 %.

Ce rake représente l’avantage du casino au poker. Peu importe qui gagne ou qui perd, la maison encaisse toujours sa part. Au fil du temps, le rake s’accumule. Les joueurs talentueux peuvent battre les autres et empocher les gains. Mais le casino gagne toujours sa part.

3. Roulette

La roulette est un exemple classique de la manière dont fonctionne clairement l’avantage de la maison. À la roulette américaine, il y a 38 numéros : 1 à 36, 0 et 00. Si vous pariez sur un seul numéro, vos chances de gagner sont de 1 sur 38. Mais le gain n’est que de 35 contre 1. C’est inférieur aux probabilités réelles. C’est ce qui crée l’avantage de la maison.

Faisons le calcul :

  • Vous pariez 1 € sur un numéro.
  • Vous gagnez 35 €
  • Mais vos véritables chances sont de 37 défaites pour 1 victoire.

Cela crée un avantage de la maison d’environ 5,26 % à la roulette américaine. La roulette européenne n’a qu’un seul zéro, son avantage est donc plus faible puisqu’il est de 2,7 %.

Pourquoi la maison gagne toujours sur le temps ?

L’avantage de la maison ne garantit pas au casino de gagner à tous les coups. En réalité, les joueurs peuvent gagner, et gagnent effectivement. Mais sur plusieurs mises et avec plusieurs joueurs, l’avantage joue en faveur du casino.

Imaginons qu’un jeu ait un avantage de la maison de 5 %. Vous jouez 1 000 mains et misez 5 € à chaque fois. Cela représente un total de 5 000 €. La perte attendue est de 5 % de 5 000 €, soit 250 €.

Créer son propre outil de gestion quand le marché ne propose rien d’adapté

Lorsqu’aucune solution standard ne répond précisément aux besoins d’une entreprise, développer et créer son propre outil de gestion devient une alternative sérieuse. Ce choix n’est pas sans contraintes : il engage sur le long terme en termes de ressources, de maintenance et d’évolutivité. Pourtant, bien préparée, cette décision peut offrir un levier de performance considérable, en fournissant une solution parfaitement alignée sur les opérations et la stratégie de croissance.

Partir d’une analyse fonctionnelle rigoureuse

Avant d’engager la moindre ligne de code, il est indispensable d’établir une cartographie précise des besoins opérationnels. Chaque fonctionnalité envisagée doit correspondre à un problème réel et être priorisée selon son impact sur la fluidité des processus existants. Cette phase préparatoire limite les risques d’accumulation d’outils gadgets qui, au lieu d’améliorer la productivité, finiraient par la dégrader.

Un cahier des charges rigoureux permet aussi d’éviter l’effet « cathédrale », où l’outil devient progressivement surdimensionné par rapport aux besoins initiaux. En se concentrant sur des cas d’usage tangibles et quantifiables, il est possible de concevoir un produit minimal viable directement exploitable, sans superposition inutile de couches fonctionnelles.

Impliquer les utilisateurs dès la conception

La réussite d’un outil interne repose sur sa capacité à s’intégrer dans les gestes quotidiens des utilisateurs sans générer de frictions. Impliquer les équipes opérationnelles dès les premiers prototypes permet d’anticiper les blocages, de valider les parcours et d’assurer une adoption naturelle sans imposer de longues phases d’apprentissage. L’adhésion commence souvent dès la phase de test.

Organiser des ateliers de co-conception, des sessions de test rapide ou même des sondages fonctionnels au sein des équipes offre un double avantage : obtenir des retours concrets sur les besoins réels et générer un sentiment d’appropriation qui favorise l’engagement futur. Chaque itération de l’outil peut ainsi s’appuyer sur une validation pragmatique du terrain.

Choisir une architecture technique évolutive

Un outil interne doit pouvoir accompagner la croissance de l’entreprise sans nécessiter des refontes coûteuses à chaque changement d’échelle. Adopter une architecture modulaire et des API ouvertes permet de faire évoluer l’outil progressivement, en limitant les interruptions de service. Cette souplesse devient un véritable atout pour maintenir l’agilité de l’organisation.

Il est préférable d’éviter les développements monolithiques rigides, qui rendent chaque adaptation complexe et onéreuse. Les choix techniques doivent également intégrer les besoins futurs d’interopérabilité avec les systèmes déjà en place, afin d’assurer une intégration fluide dans l’écosystème numérique global.

Ne pas sous-estimer les coûts de maintenance

Créer son propre outil de gestion représente un engagement financier bien au-delà de la seule phase de développement. La maintenance corrective pour les incidents, la maintenance évolutive pour suivre les besoins et la maintenance préventive pour garantir la sécurité doivent être intégrées dès la planification. Un budget réaliste sur plusieurs années est indispensable pour assurer la viabilité du projet.

Ignorer cet aspect expose l’entreprise à des risques sérieux : obsolescence accélérée, failles de sécurité non corrigées, ou incompatibilités avec les évolutions technologiques. Anticiper un plan de maintenance structuré, avec des équipes dédiées ou des prestataires fiables, protège l’investissement initial et garantit la continuité opérationnelle.

Prioriser la simplicité opérationnelle

Un outil de gestion sur-mesure n’a pas vocation à rivaliser en fonctionnalités avec les mastodontes logiciels généralistes. Plus il est simple d’usage, plus il sera rapidement adopté par les équipes, indépendamment de leur niveau de familiarité avec les outils numériques. La recherche de simplicité devient une exigence de conception permanente.

Limiter les doubles saisies, automatiser les traitements standards et réduire au strict minimum le nombre d’écrans favorisent une prise en main intuitive. Chaque ajout fonctionnel doit être interrogé sur son apport réel au quotidien : gagner du temps, réduire l’erreur humaine ou renforcer la fluidité des process sans jamais alourdir inutilement les opérations.

Mettre en place une gouvernance claire sur l’outil

Dès la conception, il est déterminant de structurer la gouvernance autour de l’outil en désignant des référents métiers identifiés. Ces relais internes garantissent l’adéquation continue entre les évolutions techniques et les besoins opérationnels, en arbitrant les demandes avec discernement et rigueur.

Cette gouvernance limite les risques de dérives fonctionnelles, souvent causées par des ajouts opportunistes sans cohérence globale. Elle assure également une gestion maîtrisée des priorités, en protégeant la stabilité de l’outil et en conservant son alignement stratégique au fil du temps et de la croissance de l’entreprise.

Prévoir un plan de formation interne sur mesure

Même si l’outil a été conçu pour être intuitif, un plan de formation adapté reste une étape essentielle du déploiement. Ce programme doit tenir compte de l’hétérogénéité des profils utilisateurs, en combinant tutoriels vidéo, guides interactifs, ateliers pratiques et accompagnement individuel pour lever toutes les résistances éventuelles.

Mettre en place un réseau de « super utilisateurs » internes, formés de manière approfondie, permet d’assurer une assistance réactive de proximité. Cette approche réduit la charge sur l’équipe projet et facilite l’appropriation progressive des fonctionnalités dans l’ensemble des services concernés.

Anticiper les besoins d’intégration progressive

Créer un outil performant mais isolé est un pari risqué dans une entreprise où la circulation fluide des données devient un enjeu clé. Dès la conception, il est stratégique de prévoir des interfaces ouvertes avec les logiciels existants, qu’il s’agisse de CRM, d’ERP, de logiciels RH ou d’outils financiers.

Anticiper l’intégration future garantit que l’outil ne deviendra pas un silo inaccessible, incapable de dialoguer avec le reste de l’environnement numérique. Cette ouverture multiplie les possibilités d’analyse croisée, optimise la cohérence des informations et favorise une vision globale indispensable pour piloter efficacement la croissance.

Comment choisir la bonne crypto-monnaie pour les activités de votre entreprise ?

Dans un environnement dans lequel les technologies numériques ont la cote, les crypto-monnaies en tant que devises numériques s’imposent comme une force motrice. Le Bitcoin est l’une des premières à avoir donné le ton dans des secteurs aussi divers que la chaîne d’approvisionnement, les finances, la santé, etc. Aujourd’hui, les entreprises reconnaissent de plus en plus le potentiel des crypto-monnaies pour optimiser l’efficacité, la rapidité, la sécurité et la transparence des transactions. Choisir la bonne crypto-monnaie pour les activités de votre entreprise est un travail minutieux qui doit répondre aux besoins spécifiques de votre structure. Ce guide est là pour vous éclairer dans les subtilités de sélection d’un crypto-actif adapté à vos réalités.

La première chose à faire est d’essayer de comprendre vos besoins en terme commercial. En comprenant clairement les objectifs commerciaux de votre entreprise, vous prendrez des décisions plus éclairées. Inéluctablement, vous serez plus à même de choisir la solution crypto en phase avec vos objectifs stratégiques.

Pour ce faire, vous devez au préalable définir vos objectifs commerciaux. Quels sont vos objectifs à long terme ? Pensez à comment est-ce que vous voulez que crypto-monnaies s’intègrent à votre stratégie commerciale globale. Vous désirez améliorer l’engagement client, réduire vos coûts ou simplement innover ? Les réponses à ces questions vous aideront à trouver le type de crypto adapté à vos besoins.

Une fois que vous avez clairement défini vos objectifs, vous devez procéder à l’évaluation des différentes crypto-monnaies. Pour vous permettre de prendre des décisions avisées, vous pouvez suivre l’avis sur la crypto monnaie sur des plateformes fiables. Face à la multitude des réseaux crypto disponibles, vous devez suivre des avis d’experts dans le domaine. Par ailleurs, il est capital d’évaluer les différentes crypto-monnaies selon des critères précis qui correspondent à vos besoins. Mais d’un point de vue global, les critères pertinents sont la vitesse de transaction, des frais, de la sécurité et la familiarité avec l’utilisateur.

Vous devez mettre une emphase sur la vitesse de transaction, car certains réseaux cryptos subissent des retards lors des pics d’utilisation. C’est le cas des crypto-monnaies alimentées par les blockchains publiques comme Bitcoin et Ethereum. Dès lors, si vous recherchez des paiements plus rapides pour votre entreprise, vous devez privilégier des crypto-monnaies basées sur des blockchains privées, à l’instar de R3 Corda et Hyperledger Fabric.

De même, comprendre les considérations relatives aux frais est utile à la budgétisation. Sur ce point, les crypto-monnaies fondées sur les blockchains publiques ont souvent des frais variables en fonction de la congestion du réseau. En revanche, les cryptos de blockchains privées peuvent avoir des frais fixes.

Pour ce qui est de la sécurité, elle est incontournable dans le choix de la bonne crypto, surtout si des données sensibles sont impliquées. Pour évaluer la sécurité d’une crypto-monnaie, vous devez examiner ses mécanismes de consensus et ses solutions de cryptage des données. Enfin, veillez à sélectionner une crypto connue du public qu’il pourra facilement adopter.

Une autre question qui vous aidera à choisir la meilleure crypto pour votre entreprise est celle de savoir quels problèmes vous voulez résoudre. Désirez-vous simplifier le processus de paiement ? Améliorer la transparence des chaines d’approvisionnement ? Ou mieux sécuriser les données des clients ? Ces questions vous aideront à identifier les problèmes fondamentaux de votre entreprise et à recadrer vos recherches.

L’innovation non technologique : produits, modèles ou usages issus d’entreprises françaises

Innover sans introduire de rupture technologique est une démarche exigeante, qui repose sur l’observation fine des comportements, la compréhension profonde des attentes et la capacité à modifier un usage établi. Plusieurs entreprises françaises démontrent qu’il est possible de créer un véritable impact sans lancer de nouveauté industrielle, mais en agissant sur les modèles économiques, les parcours clients ou la relation à l’objet. L’innovation devient alors invisible pour l’utilisateur, mais transforme en profondeur les dynamiques de marché.

Réinventer un modèle de consommation responsable

La maison d’édition Ulule, pionnière du financement participatif en France, a repositionné la consommation comme un acte de soutien actif. À travers son modèle de précommande, l’utilisateur devient coproducteur du produit avant sa fabrication, inversant ainsi la logique d’offre classique. Cette approche permet également de limiter considérablement la production superflue, en alignant plus précisément l’offre sur la demande réelle.

Ce changement structure l’acte d’achat non plus autour d’une simple livraison immédiate, mais autour d’un engagement responsable et collaboratif. En soutenant des projets émergents, les consommateurs deviennent des acteurs engagés dans l’innovation économique, tout en réduisant l’empreinte écologique du cycle de production traditionnel.

Décloisonner l’expérience client-entreprise

Chez Jimmy Fairly, l’opticien français qui a réinventé l’accès aux lunettes, le concept de boutique a été transformé en véritable lieu de vie. Loin du parcours médicalisé classique, les clients sont invités à essayer librement les montures, rencontrer les designers et participer à des événements locaux. Les espaces sont conçus pour favoriser l’échange et encourager une relation durable avec la marque au-delà de l’acte d’achat.

En supprimant les barrières traditionnelles entre marque et consommateur, Jimmy Fairly a créé une expérience directe, émotionnelle et immersive. La communication directe entre les créateurs et les clients nourrit un lien de confiance solide, indispensable pour fidéliser dans un secteur historiquement normé et peu différencié.

Réinventer la valeur par le service ajouté

Armor Lux, marque historique de prêt-à-porter basée en Bretagne, a renforcé sa stratégie autour de la réparation et de la seconde main. En créant des ateliers d’upcycling dans ses boutiques et en lançant un service de reprise de vêtements usagés, la marque redonne une seconde vie à ses produits. L’entreprise s’inscrit ainsi dans une dynamique d’économie circulaire vertueuse, en cohérence avec son engagement de production locale et durable.

Loin de simplement vendre des marinières neuves, Armor Lux transforme la relation client en un cycle prolongé, où le vêtement devient évolutif. Cette politique renforce l’attachement émotionnel aux produits et incite les consommateurs à envisager leur garde-robe comme un patrimoine à entretenir plutôt qu’à renouveler compulsivement.

Faire de la simplicité un levier d’innovation

La maison française Faguo, spécialisée dans la mode éco-conçue, a bâti toute son identité sur une action simple : planter un arbre pour chaque produit vendu. Ce geste symbolique renforce immédiatement le lien émotionnel avec l’achat, sans ajouter de complexité technologique au produit lui-même. Faguo fait ainsi converger acte de consommation et acte de reforestation dans une équation de simplicité accessible à tous.

Loin de surenchérir en performances, Faguo montre qu’une innovation comportementale, portée par une promesse claire et authentique, peut suffire à installer durablement une marque dans un secteur saturé et concurrentiel. Ce modèle démontre qu’il est possible de susciter l’adhésion sans technologie disruptive, simplement en proposant un pacte de valeur tangible et émotionnel.

Innover dans la structuration du réseau de distribution

Le chocolatier Bonnat, installé à Voiron depuis 1884, privilégie une distribution sélective à travers des partenaires indépendants exigeants plutôt que les grandes surfaces. Chaque point de vente est choisi pour son adéquation aux valeurs de la maison : respect du produit, conseil client personnalisé, transmission du savoir-faire. Cette approche préserve également l’exclusivité du produit, en évitant sa banalisation au milieu d’une offre pléthorique.

Ce choix structure la croissance sur une logique de rareté qualitative, préservant l’excellence du produit sans dépendance aux plateformes globales ou aux circuits industriels. Bonnat inscrit ainsi son développement dans une stratégie de création de valeur patrimoniale, consolidant son image d’excellence artisanale en France comme à l’international.

Transformer l’usage d’un produit par la narration

Comptoir des Cotonniers, acteur du prêt-à-porter féminin français, a réinventé l’usage de ses pièces iconiques en construisant des histoires transgénérationnelles. Les campagnes « Mère et Fille », qui présentent les vêtements comme des ponts émotionnels entre générations, ont profondément renouvelé la perception de collections basiques. Ce positionnement narratif permet d’inscrire l’acte d’achat dans une dimension affective et durable, loin de la consommation rapide.

Plutôt que d’inonder le marché de nouveautés, Comptoir des Cotonniers a créé un attachement affectif durable à ses lignes intemporelles. Ce capital émotionnel, difficilement duplicable, contribue à protéger la marque contre la volatilité des tendances éphémères et favorise une fidélisation naturelle, génération après génération.

Redéfinir la relation entre artisans et consommateurs

Les Ateliers Tersi, spécialisés dans la fabrication de chaussures sur-mesure à Lyon, mettent en avant une approche radicalement personnalisée du commerce. Chaque client participe activement au choix des matériaux, des formes et des finitions, dans un processus de cocréation transparent. L’expérience est conçue comme une immersion dans l’artisanat français, valorisant la transmission des savoir-faire locaux.

En revalorisant l’artisanat et en invitant le client à co-construire son produit, Les Ateliers Tersi rompent avec la logique de consommation instantanée. Cette personnalisation extrême instaure une nouvelle temporalité d’achat, où la valeur se construit au fil d’un dialogue créatif entre client et artisan.

Externaliser pour mieux satisfaire : ces missions stratégiques qui façonnent la relation client

Externaliser, oui… mais pas à n’importe qui. En matière de relation client, chaque échange peut renforcer ou fragiliser la perception de votre marque. Animation commerciale, support, livraison, prospection sont autant de missions stratégiques qui méritent d’être confiées à des experts. À la clé : plus d’agilité, une qualité de service renforcée et des résultats concrets sur le terrain.

Lanimation commerciale, un incontournable du point de vente

Difficile d’imaginer une stratégie commerciale performante en point de vente sans présence active sur le terrain. 

Le rayon cristallise en effet une grande partie de la décision d’achat : l’animation commerciale permet d’intercepter le client au bon moment, de susciter l’intérêt par une démonstration produit, de lever les doutes en répondant aux objections et d’orienter la décision d’achat en mettant en avant des avantages concrets comme une promotion, une innovation ou une facilité d’usage.

Externaliser cette mission offre une vraie marge de manœuvre aux enseignes de la grande distribution qui peuvent déployer des opérations commerciales ponctuelles ou saisonnières en quelques jours, adapter leurs équipes en fonction des pics de fréquentation, voire même tester différentes approches selon les marques sans mobiliser lourdement les ressources internes.

Passer par des spécialistes de l’animation commerciale externalisée en grande surface permet aussi de mieux rentabiliser chaque opération. Des animateurs formés savent capter efficacement les clients et transformer l’intérêt en ventes immédiates, en plus de remonter des informations précieuses sur le comportement en magasin.

Quand la fonction support conditionne la qualité de la relation client

En 2025, offrir une assistance rapide, claire et personnalisée n’est plus un bonus, mais bel et bien un minimum attendu dans le cadre de l’expérience client. Sans une équipe dédiée et formée, difficile de garantir un tel standard.

À nouveau, externaliser la fonction support permet d’accéder à des ressources capables de gérer plusieurs canaux à la fois (téléphone, chat, email) avec des outils adaptés comme les CRM ou les plateformes omnicanales. 

C’est aussi garantir que chaque interaction suive un script conversationnel précis, conçu pour répondre efficacement aux besoins de la clientèle et renforcer la satisfaction.

Au-delà de la qualité de réponse, il s’agit aussi de continuité de service. En confiant cette mission à un prestataire spécialisé, les entreprises peuvent rester disponibles même en dehors des horaires classiques, absorber les pics d’activité sans dégrader l’expérience de marque et favoriser un lien de confiance avec leurs clients.

Livraison de biens volumineux : un défi logistique à ne pas sous-estimer

La livraison, souvent perçue comme une simple étape logistique, fait en réalité partie de ces missions stratégiques qu’une entreprise peut externaliser pour soigner sa relation client et garantir un parcours d’achat irréprochable, en particulier lorsqu’il s’agit de prestations haut de gamme.

Recevoir un meuble, une cuisine ou un électroménager en parfait état n’est pas un détail pour un client : c’est souvent l’aboutissement visible de son achat. Ponctualité de la livraison, intégrité des colis, qualité du montage… tout compte pour renforcer la satisfaction et éviter la moindre déception au moment de la réception.

La livraison fait partie intégrante de l’expérience client et peut, à elle seule, faire basculer la perception d’une marque. Les produits encombrants ou fragiles peuvent nécessiter un accès spécifique ou un montage complexe : chaque étape doit être maîtrisée pour que le client se sente accompagné et en confiance.

Confier cette mission à un spécialiste de la livraison premium comme Beeliv permet de sécuriser cette étape critique. Leur expertise sur les dimensions des produits, la gestion des délais serrés et la couverture logistique de zones parfois complexes permet d’éviter les mauvaises surprises et de valoriser la fiabilité et le professionnalisme de l’entreprise aux yeux de ses clients.

Prospection téléphonique : lart damorcer une relation client durable

La prospection représente l’une des étapes les plus stratégiques du cycle de vente. Pourtant, elle est souvent négligée, faute de temps ou de ressources. Démarcher efficacement nécessite plus qu’un simple appel : il faut réussir à capter l’attention, instaurer un lien de confiance et susciter l’intérêt dès les premières secondes.

En faisant le choix d’externaliser cette mission à une équipe spécialisée, l’entreprise dispose de profils formés aux meilleures techniques de prospection, capables de détecter rapidement des signaux d’intérêt et de qualifier efficacement des leads grâce à un bon ciblage et la construction d’argumentaires de vente sur-mesure.

Confier la prospection téléphonique à un tiers peut néanmoins susciter des réticences de la part des entreprises, qui craignent de perdre le contrôle sur leur relation client et de voir leur image altérée par une approche commerciale trop agressive.

En réalité, lorsqu’elle est bien encadrée, l’externalisation de cette mission peut apporter des bénéfices très concrets : un discours adapté à l’identité de marque, des échanges plus qualitatifs et une capacité à cibler précisément les prospects à fort potentiel. Résultat : un gain de temps considérable pour les équipes internes et des opportunités commerciales mieux repérées et plus faciles à convertir.

Comment certaines PME françaises contournent la dépendance aux grandes plateformes pour vendre

La domination d’Amazon, Cdiscount ou Zalando sur la vente en ligne impose aux PME françaises des marges faibles, des règles strictes et une perte de maîtrise sur la relation client. Pourtant, plusieurs entreprises refusent de s’enfermer dans cette dépendance aux grandes plateformes pour vendre en mettant en place des stratégies alternatives pour retrouver du contrôle sur leur distribution, leur image et leur rentabilité.

Investir dans des écosystèmes directs propriétaires

L’entreprise 1083, spécialisée dans les jeans fabriqués en France, a délibérément choisi de privilégier son propre site e-commerce dès ses débuts. Thomas Huriez, son fondateur, a investi dans un site ergonomique, enrichi d’histoires sur la fabrication locale et d’outils de personnalisation du produit. Ce canal direct, couplé à des newsletters très soignées et une communauté fidélisée, représente aujourd’hui plus de 80 % de son chiffre d’affaires.

En misant sur son propre écosystème numérique, 1083 évite la dilution de sa marque et conserve un accès direct aux données de ses clients. Cette indépendance lui permet également de contrôler son rythme promotionnel et de ne pas se soumettre aux périodes de soldes imposées par les marketplaces.

S’appuyer sur des circuits physiques spécialisés

La PME Bleu de Chauffe, qui fabrique des sacs en cuir haut de gamme dans l’Aveyron, contourne l’obligation de référencement sur les plateformes en nouant des partenariats sélectifs avec des concept stores indépendants et des boutiques spécialisées. Plutôt que de chercher la visibilité à tout prix, Bleu de Chauffe privilégie des distributeurs qui partagent ses valeurs d’artisanat et de durabilité.

Cette stratégie limite le volume mais renforce la valeur perçue de chaque produit. La rareté volontairement organisée permet de justifier un prix élevé et d’éviter l’érosion d’image souvent liée aux promotions massives pratiquées par les grandes plateformes.

Exploiter les places de marché alternatives françaises

Plutôt que d’alimenter les géants mondiaux, certaines PME choisissent de rejoindre des places de marché françaises à taille humaine. C’est le cas de marques comme Hopaal, fabricant de vêtements recyclés, qui s’est associé ponctuellement à la plateforme écoresponsable Dream Act pour des ventes événementielles.

En s’appuyant sur des marketplaces alignées avec leurs engagements, ces PME peuvent bénéficier d’une visibilité segmentée sans renier leur positionnement. Elles conservent également une relation plus qualitative avec les acheteurs, contrairement aux modèles ultra-industrialisés des géants de l’e-commerce.

Créer des ventes privées internes contrôlées

Le Coq Sportif, pour sa part, a internalisé une partie de ses ventes privées en créant un programme de fidélité propriétaire qui donne accès à des ventes exceptionnelles sans passer par des plateformes généralistes. Les offres sont réservées aux membres enregistrés sur leur propre site et présentées comme des privilèges communautaires.

Cette méthode permet de conserver une maîtrise totale sur les opérations commerciales et de ne pas dévaluer la marque par des braderies publiques non maîtrisées. Le modèle fidélise sans cannibaliser les canaux classiques et préserve la perception de qualité auprès du grand public.

Miser sur les préventes pour limiter les stocks

La marque Asphalte a fait du modèle de la précommande son principal levier de vente. Plutôt que de produire massivement pour alimenter des stocks et vendre ensuite par le biais des plateformes, Asphalte lance ses produits en prévente uniquement sur son propre site. Cette méthode élimine les invendus, réduit la pression financière et supprime le besoin de liquider sur Amazon ou autres.

En contrôlant ainsi toute la chaîne de valeur, Asphalte renforce sa rentabilité tout en créant une attente forte autour de chaque lancement. Ce modèle nécessite une capacité à maintenir l’attention du client dans la durée, mais il permet une indépendance quasi totale par rapport aux géants du web.

Développer des stratégies communautaires puissantes

Forlife, marque de vêtements durables fondée par les créateurs de Six & Sept, a bâti sa croissance sur la base d’une communauté fidèle sur Instagram et via une stratégie de contenu très active par email. En développant un lien direct, sans passer par les plateformes, Forlife construit une relation qui dépasse le simple acte d’achat.

Les membres de la communauté participent aux choix de produits, reçoivent des contenus éditoriaux réguliers, et sont les premiers informés des ventes. Cette stratégie de « community commerce » permet de générer du trafic qualifié vers leur propre site sans dépendre d’Amazon ni des grandes plateformes d’intermédiation.

Utiliser les boutiques éphémères pour activer la vente directe

Balzac Paris, marque de prêt-à-porter responsable, organise régulièrement des pop-up stores dans les grandes villes françaises, en complément de ses ventes en ligne. Ces événements temporaires permettent de créer un lien physique direct avec les clients, d’augmenter les ventes sans intermédiaire et de collecter des données précieuses pour nourrir leur CRM.

Les pop-up permettent également de renforcer la désirabilité de la marque, en créant des expériences exclusives qui seraient diluées dans une distribution de masse. Cette stratégie événementielle offre une alternative efficace aux marketplaces, tout en enrichissant l’expérience client.

Capitaliser sur le modèle de l’abonnement propriétaire

Certaines PME françaises choisissent d’aller encore plus loin en intégrant un modèle d’abonnement directement sur leur site e-commerce. C’est le cas de Bergamotte, acteur français de la livraison de plantes et de fleurs, qui propose à ses clients des abonnements de bouquets personnalisés livrés régulièrement sans passer par aucune plateforme tierce. Cette formule leur permet de lisser leur chiffre d’affaires, de mieux anticiper leur production et de renforcer leur relation directe avec leurs acheteurs.

En contrôlant tout le cycle d’achat, de la commande à la livraison, Bergamotte conserve précieusement ses données clients, son image de marque et sa capacité à personnaliser l’expérience. Cette stratégie d’abonnement leur assure une base de revenus récurrents tout en protégeant leur indépendance face aux géants de l’e-commerce, souvent axés sur la seule transaction ponctuelle sans fidélisation à long terme.

Pourquoi la fidélisation des utilisateurs est plus importante que la croissance en 2025 ?

Les entrepreneurs et opérateurs d’e-commerce savent à quel point il est difficile de fidéliser d’anciens clients, mais aussi combien il est coûteux d’en acquérir de nouveaux. L’acquisition de nouveaux clients entre souvent dans la stratégie de relance de croissance des entreprises, mais n’est malheureusement pas à portée de toutes les bourses. La bonne nouvelle est que vous n’avez pas forcément besoin d’une relance de croissance cette année. Découvrez pourquoi fidéliser les utilisateurs est plus important que la croissance en 2025.

Une évolution des besoins des consommateurs en 2025

Les consommateurs de 2025 ont des exigences en termes de personnalisation et de fluidité. Ils désirent que les marques comprennent leurs préférences et leur proposent des solutions pertinentes. Les clients modernes attendent aussi plus d’interaction avec les entreprises via diverses options de communication et de façon cohérente. Les marques contemporaines ont donc l’obligation de revoir leurs stratégies pour les adapter aux besoins des consommateurs afin de les fidéliser.

Dans le secteur du jeu en ligne, les plateformes ont compris que la fidélisation des clients est primordiale. En effet, dans un nouveau casino en ligne avec bonus sans dépôt par exemple, le joueur reçoit un bonus sans déposer de l’argent sur son compte. Avec ce bonus, il pourra s’amuser sur divers jeux sans risque.

En quoi consiste la fidélisation des utilisateurs ?

La fidélisation des clients est une technique en marketing qui consiste à maintenir les clients heureux et satisfaits. Elle vise à motiver l’engagement des clients pour qu’ils réalisent plus d’achats. Entretenir les clients déjà existants peut apporter davantage de succès à votre entreprise. Pour ce faire, il existe de nombreuses stratégies de marketing de fidélisation que vous pouvez appliquer. Parmi celles-ci, on peut citer les campagnes e-mails, les programmes de fidélité, l’assistance client, les modèles d’abonnement, etc. Le but de toutes ces méthodes est de stimuler des achats répétés afin de perdurer la valeur vie client.

Actuellement, les stratégies marketing habituelles se focalisent plus sur l’attraction de nouveaux clients, or la fidélisation vous rassure qu’ils reviendront. Il est question ici de construire avec les clients des relations durables sur la base de la qualité du produit que vous leur vendez. Selon Bonsai, 10 % des clients restent fidèles à cause du service client, 30 % pour les offres et les remises et environ 60 % pour la qualité de ses produits. De toute évidence, si vous voulez que votre entreprise croisse dans ce marché hyper concurrentiel, la fidélisation est la clé.

Pourquoi les entreprises doivent-elle privilégier la fidélisation des utilisateurs et non la croissance en 2025 ?

De nombreuses entreprises s’évertuent à trouver des voies et moyens pour relancer leur croissance en 2025 en ciblant de nouveaux prospects. Pourtant, les études démontrent que fidéliser les clients existants est de loin plus rentable pour les sociétés. En effet, acquérir un nouveau client coûte 7 fois plus cher que de fidéliser un utilisateur qui est déjà là.

En plus, les clients fidèles dépensent 67 % de plus que les nouveaux clients. Par ailleurs, une majoration de 5 % de la fidélisation client peut provoquer une hausse de 25 % à 95 % des bénéfices. Dès lors, il ne sert à rien de multiplier des efforts pour gagner de nouveaux clients, car ce sont les entreprises qui privilégient la fidélisation qui connaissent une croissance plus forte de leurs revenus sur le long terme. Nous allons essayer d’analyser ces différents éléments point par point.

Le coût élevé d’acquisition de nouveaux clients

D’emblée, la conquête de nouveaux clients doit être inscrit dans la politique commerciale de chaque entreprise. Il ne s’agit donc pas de vous décourager à ne pas rechercher de nouveaux prospects. Mais plutôt de vous pousser à prioriser la fidélisation, car elle est moins couteuse et plus rentable. Apple par exemple est un modèle de fidélisation de la clientèle et de croissance grâce à ses programmes de fidélité, d’intégration de l’écosystème, et d’innovation. L’entreprise offre des traitements préférentiels, des mises à jour exclusives, une migration facile et des opportunités d’échange avec chaque iPhone aux clients de leur réseau pour les motiver davantage. Et les résultats en termes de croissance d’Apple sont évidents pour tout le monde.

Les clients réguliers achètent plus

Quand un utilisateur achète un produit sur une plateforme en ligne et est satisfait, il est plus facile pour lui de revenir et de commander de nouveaux articles. De même, il sera plus enclin à tester les autres produits proposés par la maison et à débourser plus d’argent. 50 % des clients existants sont plus susceptibles de tester de nouveaux produits. Ce qui n’est pas le cas de nouveaux prospects qui hésitent encore à effectuer leur premier achat.

La fidélité entraine des recommandations de marques

Il n’y a pas de meilleure stratégie marketing que de compter sur des clients fidèles. Ils feront des recommandations de vos produits sans que vous le leur demandiez, tout simplement parce qu’ils sont satisfaits. Ainsi, au lieu de dépenser des montants énormes pour acquérir de nouveaux clients, vous feriez mieux d’entretenir ceux qui sont là, car par le bouche-à-oreille, ils parviendront à attirer de nouveaux utilisateurs sur votre plateforme. Seulement, vous devez mettre sur pied des programmes de fidélité ou de parrainage pour encourager plus d’avis positifs sur votre label. C’est ce qui stimulera rapidement la croissance de votre boite.

Créer des produits à obsolescence longue : les entreprises qui misent sur la durabilité extrême

Alors que beaucoup de secteurs sont dominés par des cycles de renouvellement accélérés, certaines entreprises françaises choisissent de miser sur la durabilité extrême et réelle de leurs produits. Plutôt que d’encourager un remplacement rapide, elles conçoivent des biens capables de traverser les années, avec des matériaux solides, des réparations facilitées et des garanties longues. Ce choix stratégique repose sur une lecture fine des attentes nouvelles des consommateurs, mais aussi sur la volonté de réaffirmer un savoir-faire industriel souvent mis à mal par la logique de volume.

Miser sur des matériaux conçus pour durer

Le fabricant français Opinel a toujours refusé de céder à la tentation des matériaux moins coûteux ou des processus d’assemblage accélérés. Le célèbre couteau savoyard utilise encore des lames en acier inoxydable Sandvik hautement résistant et des manches en bois de hêtre issus de forêts gérées durablement. Le système de virole tournante de sécurité, inventé en 1955, n’a jamais été remplacé par un mécanisme plus fragile ou plus économique.

Ce choix de simplicité robuste permet à Opinel de garantir une longévité exceptionnelle à ses couteaux. Certains modèles, transmis de génération en génération, fonctionnent toujours après plusieurs décennies d’usage quotidien. La durabilité n’est pas un argument marketing chez Opinel ; elle est le socle de son modèle économique et de sa fidélité client.

Organiser la réparabilité comme un service permanent

La marque française Camif, relancée par Emery Jacquillat, a structuré son offre d’ameublement autour d’une logique de durabilité vérifiable. Les meubles sont produits en France, majoritairement en circuit court, avec des pièces détachées disponibles pour une durée minimum de dix ans.

Camif intègre dans ses fiches produits une évaluation de la réparabilité, proposant un réseau de réparateurs partenaires pour accompagner les clients dans la prolongation de vie des biens achetés. La réparabilité devient ainsi un élément central du cycle de consommation, et non une option marginale. Cette stratégie positionne Camif non pas sur le volume de ventes, mais sur la qualité et la fidélisation long terme.

Renouer avec la tradition de l’objet réparable et modulable

La Manufacture de Digoin, entreprise centenaire spécialisée dans la céramique culinaire, a choisi de maintenir des standards de fabrication qui garantissent la durabilité extrême de ses pièces. Chaque pot, terrine ou plat est émaillé à haute température, renforçant leur résistance aux chocs thermiques et mécaniques.

La marque refuse les productions à rotation rapide au profit de petites séries intemporelles, dont les formes et les couleurs évoluent très peu dans le temps. Cette stabilité permet aux clients de compléter leur vaisselle sur plusieurs décennies, et non de la remplacer intégralement à chaque changement de mode. La fidélité au design original est pensée comme un engagement envers la durabilité d’usage.

Faire du cycle long un levier de désirabilité

Atelier Tuffery, fabricant de jeans à Florac depuis 1892, a réinvesti la notion de durabilité textile comme argument commercial central. Les jeans sont confectionnés à la main, à partir de toiles françaises ou européennes, avec une densité de tissage qui dépasse les standards de l’industrie de masse.

Chaque pièce est garantie réparable à vie dans leurs ateliers. Plutôt que de pousser à la consommation de nouveaux modèles, Atelier Tuffery organise régulièrement des campagnes de retouche gratuite et propose des services de customisation pour prolonger l’attachement au produit. Cette démarche transforme la longévité en atout d’élégance, à contre-courant de la fast fashion.

Valoriser l’entretien comme partie intégrante de l’expérience client

De Buyer, fabricant français d’ustensiles de cuisine professionnels depuis 1830, mise sur la longévité de ses poêles, casseroles et matériels de pâtisserie. La marque communique systématiquement sur l’entretien nécessaire de ses produits, notamment les poêles en acier carbone qui se patinent avec le temps et gagnent en performance à mesure qu’elles vieillissent.

Ce discours éducatif sur l’usage et l’entretien contribue à valoriser le rapport au produit, en opposition totale avec les ustensiles jetables des grandes surfaces. En inscrivant l’usure maîtrisée dans la valeur d’usage, De Buyer ancre ses produits dans un cycle long de fidélité et de compétence utilisateur.

Créer des garanties adaptées à la durée de vie réelle

La société française Delsey, spécialisée dans la bagagerie, a récemment repositionné sa haut de gamme en offrant des garanties de 10 ans sur plusieurs de ses modèles phares. Ce changement accompagne une conception renforcée : coques anti-rayures, systèmes de roues interchangeables, poignées renforcées.

En pariant sur des produits conçus pour durer une décennie, Delsey reconstruit une relation client basée sur la confiance et la qualité perçue, dans un marché du bagage encore largement dominé par des cycles de remplacement accélérés. L’extension de garantie devient ainsi un acte engageant, reflet de la solidité réelle du produit.

Utiliser l’économie circulaire pour prolonger l’usage

Veja, la marque de baskets éco-conçues, a lancé son propre atelier de réparation à Bordeaux. Baptisé « Darwin », cet espace permet aux clients de faire réparer semelles, coutures et renforts sur leurs modèles usés, pour un coût modique. L’initiative complète les engagements de production responsable de Veja et répond à une demande croissante de durabilité effective.

En ajoutant la réparabilité aux critères écologiques, Veja ne se contente pas de proposer des produits à faible impact initial : elle prolonge leur cycle de vie de manière concrète, en assumant la charge logistique et économique que cela représente.

Rendre la durabilité désirable sans compromis esthétique

Le fabricant de mobilier Fermob, célèbre pour ses chaises Luxembourg installées dans les parcs parisiens, conçoit ses produits pour résister à 10 à 15 ans d’exposition extérieure sans perte significative de couleur ou de solidité. Les finitions peinture, les traitements anticorrosion et la réparabilité des pièces d’assemblage sont pensés pour maximiser la durée de vie réelle.

Fermob démontre que la durabilité extrême peut être compatible avec un design séduisant et contemporain, sans imposer de compromis esthétique au consommateur. En misant sur des collections pérennes plutôt que sur des tendances éphémères.

Le retour des bureaux physiques comme avantage concurrentiel

La généralisation du télétravail a bouleversé l’organisation des entreprises françaises, mais certaines ont fait le choix de réinvestir massivement dans leurs espaces physiques. Non par attachement sentimental, mais parce que les bureaux offrent des avantages tangibles pour structurer la croissance, attirer des talents exigeants et favoriser l’innovation. Cette dynamique repose sur une réinvention des usages, loin du bureau traditionnel figé et impersonnel.

Repenser le bureau comme lieu d’alignement stratégique

Pour conserver leur vitesse de décision, certaines entreprises françaises n’ont pas hésité à organiser un retour coordonné au bureau. Chez Doctolib, plateforme de services médicaux numériques fondée en 2013, des journées communes de présence obligatoire ont été instaurées dès 2021 pour les équipes produit, tech et business sous l’impulsion de Jean-Charles Samuelian-Werve. L’objectif était clair : maintenir l’agilité malgré la croissance rapide.

Les bureaux parisiens de Doctolib ont été entièrement repensés : moins de postes fixes, plus d’espaces collaboratifs, des salles dédiées aux sprints stratégiques. Cette nouvelle organisation privilégie les synergies de courte durée, visant à éviter l’inertie bureaucratique et à favoriser l’intégration des nouveaux talents.

Consolider une culture d’entreprise en forte croissance

Chez Alan, spécialiste français de l’assurance santé digitale, la flexibilité est devenue une règle de base, sans renoncer à l’importance des rassemblements physiques. L’entreprise organise des séquences de co-présence par trimestre entre ses équipes de Paris, Barcelone et Madrid, permettant de rythmer la collaboration autour de projets transversaux.

Les bureaux d’Alan soutiennent cette stratégie hybride : zones de silence pour la concentration, espaces événementiels pour les « Alan All Hands », environnements ouverts pour favoriser la transversalité. Ce modèle entretient un fort engagement collectif, indispensable dans une organisation qui a doublé ses effectifs depuis 2020.

Offrir une expérience employé différenciante

Le groupe LVMH, à travers son programme « La Maison des Startups » implanté à Station F, a aussi choisi de renforcer la présence physique. Dès la sortie des confinements, les jeunes pousses hébergées par LVMH ont été encouragées à privilégier les mentorats en présentiel et les événements en direct plutôt que les formats 100% numériques.

LVMH a conçu son espace comme un écosystème vivant : services de conciergerie, événements réguliers, espaces végétalisés. Le bureau devient ici un levier d’attraction stratégique, visant à offrir aux start-up une expérience unique qui dépasse largement le cadre fonctionnel du lieu de travail traditionnel.

Piloter l’innovation par les rencontres informelles

Chez Contentsquare, entreprise française spécialisée dans l’analyse de l’expérience utilisateur numérique, les dirigeants ont très tôt identifié la puissance des interactions physiques pour générer l’innovation. Les nouveaux bureaux à Paris ont été aménagés avec des « creative spaces » ouverts, conçus pour stimuler les rencontres imprévues entre équipes techniques et commerciales.

Ces aménagements favorisent l’émergence d’idées transversales et accélèrent la co-construction de nouveaux produits. Contentsquare illustre comment l’investissement dans l’environnement physique peut directement soutenir la dynamique d’innovation continue indispensable dans la compétition technologique mondiale.

Stabiliser les équipes en phase d’hypercroissance

Ledger, leader mondial français de la sécurisation des crypto-actifs, a lui aussi choisi de privilégier la concentration physique de ses équipes. Ses sites de Paris et de Vierzon accueillent les talents techniques et produit recrutés à l’international, en particulier pendant leurs premiers mois d’intégration.

Le concept de « Ledgerplex », déployé en interne, mélange open spaces modulaires, studios de création de contenu et espaces de formation avancés. En réunissant ses talents sur site, Ledger accélère l’assimilation culturelle et technologique, un levier clé pour soutenir la croissance rapide dans l’univers très concurrentiel de la cybersécurité blockchain.

Offrir un accès privilégié aux décideurs

ManoMano, plateforme française dédiée au bricolage et au jardinage en ligne, a réorganisé son siège parisien en créant des pôles métiers interconnectés. Les équipes commerciales, marketing et produit sont directement liées aux fondateurs Christian Raisson et Philippe de Chanville, facilitant un accès rapide aux décisions stratégiques.

Le bureau devient ainsi un outil d’accélération organisationnelle. En réduisant la distance entre les opérationnels et les dirigeants, ManoMano parvient à garder une forte réactivité dans ses arbitrages, élément déterminant face aux géants mondiaux du e-commerce sur un marché devenu ultra-concurrentiel.

Recréer un rythme collectif propice à la performance

Back Market, champion français du reconditionnement électronique, a remis l’accent sur le travail collectif en rouvrant rapidement ses bureaux parisiens. Thibaud Hug de Larauze, cofondateur, a valorisé la reprise des rituels informels : quick stand-ups, hackathons internes, réunions debout pour rythmer les journées.

La configuration des espaces a été repensée pour soutenir un dynamisme collectif sans revenir à un présentiel rigide. Back Market démontre ainsi qu’une entreprise native du numérique peut, par une politique de présence intelligente, raviver l’énergie d’équipe essentielle pour affronter les enjeux de l’hypercroissance.

Ces outils méconnus que des dirigeants français utilisent au quotidien

La réussite opérationnelle ne tient pas uniquement à la vision stratégique ou à la capacité de lever des fonds. Derrière la performance de nombreuses entreprises françaises, on trouve aussi des outils parfois discrets, loin des standards du marché, choisis pour leur efficacité réelle plutôt que pour leur notoriété. Plusieurs dirigeants assument le recours à ces outils méconnus, qui leur permettent de conserver agilité et contrôle sur leurs opérations quotidiennes.

Prioriser les actions sans usine à gaz

Pour piloter ses équipes aussi bien chez Criteo, référence française du reciblage publicitaire, que chez Foxintelligence, société d’analyse de données e-commerce, Jean-Baptiste Rudelle mise sur une approche radicalement simple. Il privilégie Trello dans sa version allégée, enrichi d’automatisations via Zapier, au lieu des suites logicielles de gestion de projet complexes.

La simplicité devient pour lui un levier d’accélération des décisions, tout en évitant l’inflation du reporting et la rigidification des flux de travail. Là où de nombreuses entreprises investissent précocement dans des ERP lourds, Rudelle préfère maintenir une architecture d’outils souple, évolutive et maîtrisable, réduisant ainsi les risques de dette organisationnelle à moyen terme.

Coordonner la relation client avec des solutions artisanales

L’assurtech Alan, spécialisée dans l’assurance santé numérique et fondée par Jean-Charles Samuelian, a bâti ses premiers systèmes clients sur Airtable. Cette base de données accessible et flexible permettait de centraliser les remontées terrain, les incidents et les demandes de support, avant que l’entreprise ne développe des outils plus personnalisés.

L’usage initial d’Airtable a permis à Alan de tester des parcours clients et de modéliser des workflows sans dépendre d’une équipe informatique lourde. Cette approche pragmatique a favorisé une itération rapide et économique, tout en offrant une base solide pour bâtir un système CRM performant adapté à ses besoins spécifiques.

Sécuriser les échanges internes de manière décentralisée

Après la revente de PriceMinister, l’une des plateformes pionnières du e-commerce français, Pierre Kosciusko-Morizet a multiplié les investissements dans de jeunes start-up. Pour préserver la confidentialité des discussions sensibles au sein de Kernel Investissements, il privilégie l’utilisation de Rocket.Chat, solution française de messagerie open source hébergée sur des serveurs privés.

En s’appuyant sur une infrastructure décentralisée et hébergée en interne, ses équipes ont pu maintenir un contrôle absolu sur les échanges critiques. Ce choix pragmatique démontre qu’il est possible d’allier fluidité de communication et souveraineté numérique sans dépendre des grands acteurs américains du cloud.

Simplifier la prise de décision collaborative

Doctolib, la plateforme française de gestion de rendez-vous médicaux, a structuré sa documentation interne en adoptant dès ses débuts l’outil collaboratif Notion. Sous l’impulsion de son cofondateur Stanislas Niox-Chateau, l’entreprise a choisi de centraliser projets, décisions stratégiques et suivis de performance sur cette interface fluide.

En privilégiant un outil initialement destiné au grand public, Doctolib a instauré une culture interne d’alignement et de clarté. Ce choix technique permet d’éviter la prolifération des chaînes d’emails et des présentations, favorisant ainsi une réactivité adaptée aux enjeux de croissance rapide sur plusieurs marchés européens.

Structurer la veille stratégique sans externaliser

À la tête d’OVHcloud, l’un des principaux fournisseurs européens de services cloud, Octave Klaba reste personnellement impliqué dans l’organisation de la veille stratégique. Il utilise Feedly pour l’agrégation de contenus spécialisés et Sindup, plateforme française de veille, pour affiner ses analyses sectorielles et géopolitiques.

En refusant d’externaliser entièrement la veille, Octave Klaba conserve une lecture critique des dynamiques du marché technologique. Cette approche hybride lui permet de croiser les signaux faibles issus de sources multiples et d’anticiper les évolutions majeures sans dépendre d’interprétations biaisées par des intermédiaires.

Piloter la satisfaction client sans intermédiaire

Pour collecter les retours consommateurs dans ses différentes initiatives, Marc Ménasé, fondateur de Founders Future et ancien dirigeant du site Menlook, privilégie l’usage de Skeepers. Cette entreprise française permet d’analyser directement des retours vidéo de clients, évitant les biais des études anonymes traditionnelles.

En s’affranchissant des panels standardisés, il renforce la pertinence des ajustements produits en fonction d’observations concrètes. Cette méthode d’écoute client en temps réel permet des itérations rapides, essentielles pour affiner une offre sur des marchés concurrentiels en constante évolution.

Prototyper rapidement sans dépendre des équipes techniques

Chez Station F, plus grand campus de start-up au monde situé à Paris, Roxanne Varza a encouragé l’adoption d’outils no-code comme Glide ou Bubble pour tester rapidement de nouveaux services. Cette stratégie vise à explorer en interne de nouvelles idées sans alourdir les processus.

En mettant à disposition de ses équipes des solutions no-code, Station F favorise une dynamique d’innovation continue. Les projets peuvent être expérimentés, mesurés et adaptés sans engager de ressources techniques massives, ce qui accélère considérablement la capacité à renouveler l’offre et à anticiper les attentes des entrepreneurs hébergés.