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Écouter pour mieux vendre : comment les retours clients transforment les produits

En 2025, les consommateurs ne se contentent plus d’acheter. Ils commentent, notent, challengent, publient des vidéos et partagent leurs expériences en temps réel. Pour les entreprises, c’est une mine d’or à condition de savoir l’exploiter.

Selon une étude Zendesk 2025, 81 % des clients déclarent que leur opinion influence leur fidélité à une marque, et près de 70 % sont plus susceptibles de rester fidèles si l’entreprise agit sur leurs suggestions. Les retours clients ne sont plus des simples compliments ou plaintes : ils sont le carburant de l’innovation.

1/ Les retours clients : une matière première pour l’innovation

Pour les équipes produits, chaque avis est une information précieuse.

  • Les notes et commentaires permettent de détecter des dysfonctionnements invisibles en interne.
  • Les messages directs révèlent des attentes implicites.
  • Les réseaux sociaux fournissent des tendances émergentes et des usages inattendus.

Selon une enquête Salesforce 2024, les entreprises qui collectent et analysent systématiquement les retours clients constatent une amélioration moyenne de 22 % de la satisfaction produit en moins d’un an.

Une marque de cosmétiques française, par exemple, a adapté la texture de sa crème après avoir reçu plusieurs retours sur l’absorption trop lente. Résultat : +15 % de ventes sur le segment existant en seulement 6 mois.

2/ Les avis clients comme guide pour la priorisation

Chaque entreprise reçoit plus de feedbacks qu’elle ne peut traiter. La clé : identifier ce qui impacte réellement l’expérience client.

  • Quantifier les retours : combiner notes, commentaires et demandes répétées.
  • Segmenter par importance : distinguer les points critiques des suggestions secondaires.
  • Tester les solutions rapidement : lancer de petits ajustements avant de généraliser.

D’après Harvard Business Review 2025, les sociétés qui utilisent cette approche voient leur taux de réachat augmenter de 18 à 25 % par rapport à celles qui traitent les retours de façon ponctuelle.

3/ Du feedback à l’amélioration continue

En 2025, la stratégie gagnante consiste à intégrer les retours clients dans le cycle produit.

  • Pour les produits physiques : améliorer le design, la facilité d’usage, le packaging ou les instructions.
  • Pour les services digitaux : corriger les bugs, simplifier l’interface, ajouter des fonctionnalités demandées.
  • Pour l’e-commerce : optimiser les fiches produits, clarifier les descriptions, ajuster les délais de livraison.

Les leaders du marché adoptent un système de “boucle de feedback”, où chaque commentaire alimente directement les équipes R&D, marketing et support.

4/ Quand les clients deviennent des partenaires

Les retours clients peuvent aller bien au-delà du simple ajustement. Certaines entreprises créent de véritables communautés de co-création :

  • Lancer des programmes bêta où les clients testent les nouveautés.
  • Organiser des sondages interactifs pour choisir des options ou variantes de produits.
  • Mettre en avant les clients qui proposent des idées dans la communication de la marque.

Exemple : une start-up française d’objets connectés a doublé l’adoption de son nouveau modèle en impliquant ses clients dans la sélection des fonctionnalités. Les utilisateurs ont été transformés en ambassadeurs enthousiastes.

5/ Les outils pour tirer parti du feedback

La collecte et l’analyse des retours clients passent aujourd’hui par des outils accessibles et efficaces :

  • Surveys et questionnaires : Typeform, Google Forms, Surveymonkey
  • Analyse de sentiments sur réseaux sociaux : Brandwatch, Hootsuite Insights
  • CRM intégrés : Salesforce, HubSpot, Zendesk

Ces outils permettent de traduire les opinions en données exploitables, de détecter rapidement les tendances et de prioriser les actions.

6/ Les résultats d’une écoute attentive

Les entreprises qui mettent le feedback au cœur de leur stratégie constatent :

  • Meilleure fidélisation : 82 % des clients se disent prêts à acheter de nouveau si leurs suggestions sont prises en compte (Zendesk, 2025).
  • Réduction du churn : 15 à 20 % de baisse des abandons.
  • Innovation accélérée : les idées clients alimentent jusqu’à 30 % des nouvelles fonctionnalités produits dans certaines PME tech.

Trésorerie : comment éviter le crash

En 2025, des milliers d’entrepreneurs français ont vécu la même scène : un tableau Excel qui vire lentement au rouge, des factures qui s’accumulent, un délai client qui s’allonge… puis l’impression de perdre le contrôle. La trésorerie, souvent perçue comme un “détail administratifs”, reste la première cause d’échec entrepreneurial en France. D’après la Banque de France, 1 cessation d’activité sur 4 en 2024 était directement liée à un manque de trésorerie.

À l’heure où l’inflation ralentit mais continue d’influencer les coûts, où les délais clients s’étirent, et où la concurrence mondiale pèse sur les marges, 2026 s’annonce comme une année décisive pour ceux qui veulent se relancer… sans revivre les mêmes erreurs.

Voici comment les entrepreneurs apprennent, parfois dans la douleur, à apprivoiser leur trésorerie.

1/ Dans les coulisses des faillites : ce que disent vraiment les chiffres

Selon Eurostat (2025), les défaillances d’entreprises en Europe ont augmenté de 12 % en deux ans, principalement à cause :

  • de la flambée des coûts logistiques (encore +8 % en moyenne en 2024),
  • de retards de paiement record (37 jours en moyenne, Fevad 2024),
  • et d’une mauvaise anticipation des charges.

En France, les TPE sont les plus vulnérables : 62 % d’entre elles connaissent au moins un épisode de tension de trésorerie par an (Bpifrance Le Lab, 2024).

Ce n’est pas un manque de compétences. C’est un manque d’anticipation, souvent faute de temps ou de stratégie.

2/ La règle d’or qui change tout : prévoir 6 mois de marge

Pendant longtemps, on conseillait 3 mois de trésorerie. Tous les experts s’accordent sur une nouvelle norme : 6 mois de matelas minimum.

Pourquoi ce chiffre ?

  • Les cycles de vente se rallongent.
  • Les délais clients sont imprévisibles.
  • Les plateformes de paiement appliquent parfois un gel temporaire des fonds.
  • Les coûts énergétiques peuvent varier de 20 à 40 % en quelques semaines.

Les entrepreneurs interrogés par le Hub Bpifrance en 2025 sont formels : Ceux disposant de 4 à 6 mois de trésorerie ont 30 % de risques en moins d’interrompre leur activité.

3. Centraliser la gestion : le réflexe qui sauve

2025 a vu l’explosion des outils de gestion automatisée. Selon France Num, 72 % des créateurs qui utilisent une solution de suivi financier améliorent leur vision de trésorerie dès les trois premiers mois.

Les plus cités :

  • Pennylane
  • Indy
  • Dougs
  • Axonaut

Ces plateformes synchronisent banque, factures, TVA, marges… et alertent en cas de dérive. Les entrepreneurs parlent d’un “radar anti-accident”.

4. Accélérer les encaissements : une stratégie plus puissante qu’on ne l’imagine

Un euro encaissé trop tard peut coûter dix euros de stress. Les entreprises qui surmontent la crise mettent en place trois leviers :

1. Le paiement avant livraison

De plus en plus de PME exigent un acompte de 30 à 50 %, une pratique devenue banale depuis 2023.

2. Les solutions de paiement instantané

Les vendeurs en ligne gagnent jusqu’à 11 jours de trésorerie en passant à Stripe, PayPal Pro ou Klarna (étude PayPlug 2024).

3. La facturation claire et immédiate

Facturer le soir même augmente de 27 % les chances d’être payé dans les délais.

5/ Le piège silencieux : les charges “invisibles”

Les entrepreneurs en parlent comme d’une “fuite d’eau impossible à localiser”. Les charges invisibles sont ces coûts qui n’existent pas… jusqu’au moment où ils arrivent. Parmi eux :

  • cotisations ignorées ou mal estimées,
  • assurances mal calibrées,
  • logiciels cumulés “pour tester”,
  • frais bancaires,
  • micro-dépenses répétées.

Le Bilan Bpifrance 2024 montre que les entreprises qui réalisent un audit de coûts une fois par trimestre économisent en moyenne 8 à 15 % de charges annuelles.

6/ Quand vendre ne suffit pas : apprendre à dire non

C’est un paradoxe cruel : des entreprises très demandées finissent parfois en difficulté… par excès de clients.

Pourquoi ?

  • Parce que produire ou livrer coûte plus cher que prévu.
  • Parce qu’un gros client monopolise la trésorerie avec des délais de paiement trop longs.
  • Parce que la croissance, si elle n’est pas financée, peut tuer une entreprise plus vite qu’un manque de commandes.

Selon une étude de l’Insee (2024), 21 % des faillites sont dues à une croissance mal maîtrisée.

Savoir dire “non” à un client est parfois… l’unique moyen de survivre.

7/ Les entrepreneurs qui s’en sortent le mieux ont un point commun : ils ne restent jamais seuls

Bpifrance, CCI, CMA, Initiative France, Réseau Entreprendre… Toutes confirment la même tendance : les entreprises accompagnées multiplient par 2 leurs chances de stabiliser leur trésorerie.

Pourquoi ?
Parce que le mentor, l’expert-comptable ou l’accompagnateur voient les signaux faibles avant qu’ils ne deviennent des problèmes.

En 2025, un entrepreneur sur deux reconnaît avoir détecté un risque majeur grâce à son expert-comptable bien avant que l’impact soit visible sur son compte bancaire.

8/ 2026 : l’année où la trésorerie devient stratégique (et plus seulement administrative)

Les analystes prévoient pour 2026 :

  • une baisse progressive des coûts logistiques,
  • un resserrement des conditions de financement bancaire,
  • des dispositifs publics renforcés pour les TPE,
  • et des premiers effets de l’automatisation dans les petites structures.

Autrement dit : gérer sa trésorerie ne suffira plus, il faudra l’anticiper.

Les entreprises les plus résilientes seront celles qui :

  • suivent leurs flux en temps réel,
  • pensent en cycles trimestriels,
  • diversifient leurs clients,
  • adoptent l’automatisation financière,
  • cultivent un réseau fiable.

Rebondir : comment l’échec entrepreneurial en 2025 devient le meilleur tremplin pour réussir en 2026

À la fin de 2025, beaucoup d’entrepreneurs français ont l’impression d’avoir couru un marathon dans une tempête. Inflation persistante, coûts logistiques imprévisibles, concurrence mondiale féroce, habitudes de consommation changeantes…
Résultat : nombre de projets lancés avec passion n’ont pas tenu la distance. Et pour ceux qui ont dû fermer leur structure, la sensation est souvent celle d’une chute brutale.

Pourtant, à écouter les experts, les investisseurs… et les entrepreneurs eux-mêmes, une vérité revient comme un mantra : l’échec n’est plus un point final. En 2026, il devient souvent… le véritable départ.

1/ Quand l’échec n’est pas une fin, mais un diagnostic

“Ce n’est pas la fermeture qui m’a arrêté, c’est ce qu’elle m’a appris.”
Cette phrase, on l’entend de plus en plus dans les incubateurs comme Station F ou La Ruche. Selon une étude Bpifrance publiée fin 2024, 62 % des entrepreneurs qui ont connu un échec relancent un projet dans les deux ans, souvent avec un taux de réussite nettement supérieur.

Pourquoi ? Parce qu’un échec, aussi dur soit-il, produit trois connaissances essentielles :

  1. Les erreurs qu’on ne refera plus.
  2. Les zones aveugles qu’on n’avait pas anticipées.
  3. Le vrai marché qu’on n’avait pas tout à fait compris.

Autrement dit : l’échec, c’est une expérience accélérée. Une formation intensive que l’on ne trouve dans aucun MBA.

2/ Comprendre ce qui s’est passé : le premier pas pour repartir

Fin 2025, de nombreux entrepreneurs racontent avoir relancé un projet uniquement après avoir pris le temps de “déposer les armes”. Car l’échec n’est jamais dû à un seul facteur.

Parmi les causes les plus fréquentes relevées par la Banque de France :

  • problèmes de trésorerie (24 % des cessations en 2024),
  • mauvaise compréhension du marché,
  • modèle économique fragile,
  • dépendance à un seul client ou canal,
  • épuisement personnel.

L’étape clé ?
Se poser. Écouter. Relire son histoire sans chercher un coupable.
Selon les coachs d’entrepreneurs, “les projets qui repartent le mieux sont ceux qui ont été vraiment autopsiés”.

3/ Le poids émotionnel : l’envers du décor que les chiffres n’expliquent pas

L’échec entrepreneurial n’est pas seulement économique. Il touche l’estime de soi, la fatigue accumulée, les sacrifices familiaux.
En 2025, près de 55 % des dirigeants disent avoir ressenti “un fort stress ou sentiment d’isolement” (Baromètre Malakoff Humanis).

C’est pour cela que les structures d’accompagnement insistent désormais sur un point :
on ne rebondit jamais seul.

Groupes de pairs, mentors, réseaux locaux, clubs business… Les entrepreneurs qui partagent leur parcours reprennent confiance plus vite, ajustent leurs idées plus tôt et relancent leur activité de manière plus solide.

4/ Ce que les entrepreneurs apprennent vraiment de leur chute

Quand on interroge ceux qui ont rebondi, trois apprentissages reviennent sans cesse :

1) Le produit n’est jamais l’essentiel : c’est le marché qui parle.

Fin 2025, beaucoup racontent avoir trop perfectionné leur solution avant d’avoir validé la demande.
En 2026, la règle est claire : tester vite, ajuster encore plus vite.

2) Trop vouloir porter seul mène au burn-out.

La tendance 2026 est à la structure légère, aux freelances experts, à l’automatisation des tâches répétitives.

3) La trésorerie est l’oxygène du projet.

Les entrepreneurs qui repartent en 2026 visent désormais 6 mois de trésorerie et une gestion financière ultra-rigoureuse dès les premières semaines.

5/ Pourquoi 2026 est une année idéale pour recommencer

Selon eMarketer et Eurostat, 2026 verra :

  • un rebond des investissements dans les PME innovantes,
  • une croissance soutenue des services digitaux,
  • des dispositifs publics renforcés pour l’export et la transition écologique,
  • et l’explosion des marchés sectoriels comme l’IA appliquée, la santé numérique, la logistique verte ou l’économie circulaire.

Autrement dit : 2026 sera une année de reconstruction et d’opportunités. Une fenêtre parfaite pour ceux prêts à repartir sur de nouvelles bases.

6/ Rebondir, c’est préparer différemment

Les entrepreneurs qui relancent un projet en 2026 suivent trois principes simples :

️ Construire en petit comité, avec une vision claire

Moins de complexité, plus d’impact.

️ Tester chaque idée sur un échantillon réel avant d’investir

Questionnaires, landing pages, préventes…
La validation marché devient le réflexe n°1.

️ Miser sur le réseau et l’humain

Mentors, partenaires, premiers clients… C’est souvent ce qui fait la différence entre une redite et une réussite.

7/ L’échec ne définit pas l’entrepreneur : sa manière de se relever, si

Les plus belles réussites de 2025 sont souvent celles qui ont connu un revers avant d’exploser. Ce n’est pas un cliché : c’est une constante.

Comme le disait un entrepreneur accompagné par BGE :
“J’ai fermé ma société en mars. En octobre, j’avais déjà relancé un projet qui me correspondait mieux. Si je n’avais pas échoué, je serais passé à côté.”

Ce que montrent ces histoires, c’est qu’un projet qui s’arrête n’est pas une défaite.
C’est une étape. Parfois une protection. Souvent une révélation.

8/ 2026 : une nouvelle page à écrire, avec plus d’expérience et moins d’illusions

Pour ceux qui ont connu un échec en 2025, l’année qui arrive n’est pas un simple “redémarrage”. C’est une opportunité de repartir plus lucide, plus structuré, plus aligné avec soi-même. Et si la vraie réussite, finalement, n’était pas de ne jamais tomber…
mais d’apprendre à se relever plus fort ?

Marketplaces internationales : quand les frontières deviennent des passerelles

Les marketplaces internationales ont complètement rebattu les cartes du commerce. En 2025, vendre ou acheter à l’étranger paraît simple grâce à Amazon, Alibaba, Shopee ou Mercado Libre. Mais derrière le clic facile, les entreprises doivent composer avec une concurrence intense, des normes différentes et une logistique parfois compliquée.

Ces plateformes rassemblent des millions d’acheteurs, mais aussi une multitude d’entrepreneurs, de petites marques et d’artisans qui rêvent d’atteindre un public mondial.

Selon Team France Export, près d’une entreprise sur trois pense désormais à se lancer à l’international. Rien d’étonnant quand on sait que le marché mondial des marketplaces dépasse 5 200 milliards de dollars et croît de 16 % par an depuis 2020 (Statista, 2025). Un terrain d’opportunités… pour ceux prêts à s’y aventurer.

1/ Le monde à portée de clic… mais pas sans préparation

Les marketplaces sont bien plus que des vitrines digitales. Elles apportent à des entreprises, parfois toutes petites, ce qu’elles n’auraient jamais pu se permettre seules :

  • de la visibilité internationale,
  • une logistique structurée,
  • des paiements sécurisés,
  • et des outils marketing accessibles.

Pour beaucoup, c’est une chance unique. Pour les consommateurs, c’est l’ouverture vers des produits qu’ils n’auraient jamais pu découvrir autrement.

Mais si l’accès est simple, la réussite, elle, demande un vrai travail d’adaptation. Chaque pays a ses habitudes, ses codes, ses manières de consommer. Les marques qui réussissent sont celles qui prennent le temps d’observer, de comprendre et de personnaliser leur présence.

2/ Les régions qui attirent et qui bougent

Certaines zones sont devenues des terrains privilégiés pour les vendeurs internationaux :

  • Asie du Sud-Est : Vietnam, Thaïlande, Indonésie… avec une population jeune, connectée et un e-commerce en croissance à deux chiffres. Shopee et Lazada y dominent largement.
  • Amérique latine : le Brésil et l’Argentine vivent une vraie explosion du commerce en ligne grâce à Mercado Libre.
  • Afrique : la montée des smartphones et des paiements digitaux propulse la croissance de Jumia.

Mais s’inscrire sur ces plateformes ne suffit pas : il faut une stratégie solide, des produits adaptés… et une logistique qui suit.

3/ Des opportunités réelles, même pour les petites entreprises

L’une des grandes forces des marketplaces, c’est leur accessibilité.
En France, 45 % des PME vendent déjà à l’international grâce à elles (Fevad, 2024). Certaines doublent même leur chiffre d’affaires simplement en adaptant leurs contenus aux attentes locales.

Comme cette petite marque française de cosmétiques entrée sur Tmall, en Chine.
Packaging repensé, descriptions en mandarin, communication sur Weibo et Xiaohongshu… En moins d’un an, les ventes ont explosé. Ce n’est pas une “success story éclair”, mais la preuve que la curiosité et l’adaptation payent.

4/ Le digital : une rampe de lancement, pas un raccourci

Les marketplaces permettent de tester des marchés étrangers sans coûts énormes.
Elles offrent des tableaux de bord, des analyses de comportement, des outils pour ajuster les prix ou les stocks en temps réel. Les paiements sécurisés : PayPal, Alipay, PayU… simplifient l’entrée dans des zones où la réglementation est complexe.

Mais il reste un élément que la technologie ne remplace pas : l’humain. Comprendre les attentes, répondre aux messages, gérer les retours, adapter son offre… Ce sont ces gestes simples qui, mis bout à bout, construisent la confiance.

5/ Les trois défis majeurs de l’international

Malgré les opportunités, trois obstacles reviennent systématiquement :

  1. La logistique : livrer vite, loin et à un coût raisonnable reste la partie la plus complexe.
  2. La réglementation : normes, douanes, taxes… une erreur peut tout bloquer.
  3. La concurrence : sur certaines plateformes, des centaines de vendeurs proposent la même catégorie de produits.

Pour avancer, beaucoup d’entreprises s’appuient sur Bpifrance Export ou Team France Export, qui accompagnent chaque année des milliers de porteurs de projet avec des conseils, financements et experts locaux.

6/ Au cœur de tout : la relation humaine

Face à la mondialisation numérique, ce sont souvent les gestes humains qui font la différence. Les artisans qui répondent personnellement à chaque message, les marques qui ajustent leurs produits en fonction des retours clients, les entrepreneurs qui prennent le temps d’apprendre la culture locale…

Ce sont eux qui transforment une simple vente en relation durable et qui fidélisent des clients à des milliers de kilomètres.

7/ Un futur encore plus ouvert

Les projections d’eMarketer (2025) sont claires : d’ici 2030, plus de 70 % des ventes e-commerce mondiales passeront par des marketplaces. L’IA, la réalité augmentée ou encore la blockchain viendront faciliter la personnalisation, la logistique et la transparence. Mais malgré toutes ces innovations, une vérité restera inchangée :
ceux qui réussiront à l’international seront ceux qui sauront écouter, s’adapter et créer du lien. Les marketplaces ouvrent les portes du monde. À chacun de décider jusqu’où il veut aller.

Créer sa boîte : ce que les chiffres ne disent pas… mais que le terrain confirme

Créer sa boîte fait toujours briller les yeux. Et ce n’est pas qu’une impression : en 2025, la France continue de battre des records. L’INSEE estime à plus d’un million les nouvelles immatriculations chaque année, un niveau jamais atteint auparavant. L’indépendance attire, la technologie facilite tout, et l’idée de “travailler pour soi” est devenue un véritable mouvement de société.

Mais l’autre face du décor est moins glamour : une jeune entreprise sur deux ne passe pas la barre des cinq ans. Avant de se lancer, mieux vaut donc connaître les réalités qui façonnent l’entrepreneuriat d’aujourd’hui.

1/ Une vague entrepreneuriale sans précédent

Les Français n’ont jamais été aussi nombreux à tenter l’aventure. Rien qu’en 2024, 1,08 million d’entreprises ont vu le jour (+4,2 % en un an).
Le salariat “à vie” séduit moins, et la recherche de sens, de liberté ou de flexibilité explique une grande partie de cet essor.

Mais si l’envie est forte, elle doit s’accompagner d’un minimum de méthode. En 2025, l’entrepreneuriat est plus accessible… mais aussi plus compétitif.

2/ Avant l’idée brillante : la preuve du besoin

Les experts sont unanimes : la première erreur en 2025, c’est de foncer sans tester.
Entre concurrence internationale, nouveaux usages numériques et clients exigeants, lancer un projet à l’aveugle revient à piloter sans radar.

Bonne nouvelle : interroger sa cible est devenu simple et peu coûteux.
Des outils comme Typeform, Google Surveys ou Make.org permettent d’obtenir rapidement des retours fiables.

L’objectif :
✔️ Comprendre un besoin réel
✔️ Identifier une frustration concrète
✔️ Vérifier que des gens seraient prêts à payer

Ce n’est pas un exercice pour chercher des encouragements… mais pour éviter de confondre concept séduisant et marché inexistant.

3/ Oui, le business plan reste un passage obligé

On entend souvent dire que le business plan est “has been”. La réalité ? Banques et investisseurs y tiennent plus que jamais.
Ils veulent comprendre la vision, mais aussi la capacité à anticiper.

En 2025, les financeurs regardent particulièrement :
• les modèles économiques hybrides,
• les revenus digitaux,
• les abonnements,
• et les engagements environnementaux concrets.

Selon le rapport Bpifrance 2024, les projets intégrant une dimension durable ou tech ont 35 % de chances supplémentaires d’être financés. Autrement dit : la solidité prime sur la spontanéité.

4/ Trésorerie, fiscalité : les zones de turbulence à prévoir

C’est souvent ce qui fait trébucher les débuts. En 2024, la Banque de France pointe que 24 % des cessations d’activité sont liées à des problèmes de trésorerie.

Les raisons sont classiques :

  • factures qui traînent,
  • charges sous-estimées,
  • mauvaise gestion fiscale,
  • tableau de bord absent…

Pour éviter la casse, les spécialistes recommandent :
• une trésorerie de sécurité de 6 mois,
• l’accompagnement d’un expert-comptable dès le départ,
• et l’usage d’outils comme Pennylane, Indy ou Dougs.

Le programme national France Créative 2025 insiste d’ailleurs sur la formation numérique des créateurs, preuve que l’État veut réduire le taux d’échec des premières années.

5/ Le réseau : l’arme secrète des entrepreneurs

Il n’a jamais été aussi facile de trouver de l’aide. La France compte désormais plus de 600 structures d’accompagnement, selon France Initiative.

Incubateurs, pépinières, clubs d’entrepreneurs, accélérateurs… l’écosystème s’est densifié partout :
• Station F (Paris)
• The Camp (Aix-en-Provence)
• Lyon Start Up
• réseaux Initiative, Réseau Entreprendre, BGE…

Accès à des mentors, financements, formations, visibilité…
Dans la plupart des success stories, le réseau joue un rôle déterminant.
Se lancer seul ? Mauvaise idée en 2025.

6) Le mythe du fondateur épuisé disparaît

Le fameux “travailler 100 heures par semaine” pour réussir n’est plus un modèle.
Les entrepreneurs eux-mêmes rejettent ce cliché.

Selon une étude Malakoff Humanis 2024, 62 % des dirigeants considèrent que leur équilibre perso est un facteur direct de performance.

Les nouvelles habitudes imposent une rupture :
• travail hybride,
• équipes petites mais expertes,
• freelances spécialisés,
• outils collaboratifs,
• culture du “mieux”, pas du “plus”.

L’entreprise de 2025 est plus souple, moins pyramidale… et souvent plus efficace.

7/ Lancer son entreprise, c’est préparer une expédition

L’entrepreneuriat n’a jamais été aussi ouvert, ni aussi exigeant.
Il offre une immense liberté, mais demande une vraie endurance.

Les projets qui tiennent ne sont pas forcément les plus audacieux, mais les mieux préparés :
✔️ Un marché validé
✔️ Une vision financière claire
✔️ Un réseau solide
✔️ Une stratégie réaliste
✔️ Une gestion disciplinée
✔️ Une bonne connaissance des risques

Créer sa boîte, c’est un parcours long, stimulant, parfois rude, toujours formateur.
En 2025, ceux qui réussissent sont ceux qui savent où ils mettent les pieds… avant de faire le grand saut.

L’international, un pari réfléchi pour tous

En 2025, s’ouvrir à l’international n’est plus réservé aux grandes entreprises ou aux experts du commerce extérieur : c’est devenu un choix stratégique pour tous ceux qui souhaitent développer leur activité ou simplement découvrir de nouveaux marchés. Selon Team France Export, près d’une entreprise sur trois envisage désormais de franchir les frontières. Mais derrière ce chiffre prometteur se cache une réalité plus complexe. Dans un monde secoué par les tensions géopolitiques et des règles en constante évolution, s’implanter à l’étranger demande préparation, lucidité et agilité.

Un monde en pleine mutation

Depuis la pandémie, le commerce mondial a été profondément transformé. Les chaînes de valeur se relocalisent, le protectionnisme progresse, et les normes environnementales imposent de nouvelles règles que tous les pays n’adoptent pas au même rythme. L’OCDE indique que les échanges mondiaux ont reculé de 2,4 % en 2024, et que les investissements étrangers se concentrent dans des zones jugées « sûres » : Europe, États-Unis, Asie du Sud-Est.

Dans ce contexte, chaque marché doit être choisi avec soin et réflexion.

Des destinations qui attirent

Certaines régions restent particulièrement attractives :

  • Afrique francophone : une population active en hausse et une classe moyenne en expansion créent de nouvelles opportunités de consommation.
  • Asie du Sud-Est : Vietnam, Malaisie… la stabilité politique relative et des coûts encore compétitifs séduisent les entrepreneurs.
  • Europe centrale : Pologne, République tchèque… la proximité, les infrastructures solides et l’intégration au marché unique rassurent ceux qui souhaitent se développer.

Mais attention : suivre la mode d’un marché prometteur ne suffit pas. La clé réside dans une analyse réaliste et approfondie.

Comprendre le terrain, un facteur décisif

Le digital facilite l’accès aux marchés, mais il ne remplace jamais l’expérience du terrain. Chaque pays a ses codes : négociation, relation client, hiérarchie locale… Ceux qui réussissent prennent le temps de les observer et de les respecter.

De nombreux dispositifs peuvent aider : Team France Export accompagne des milliers d’entreprises chaque année, Bpifrance Export finance des projets internationaux, et les Chambres de commerce françaises sont présentes dans plus de 90 pays. Une étude Bpifrance–Business France début 2025 montre que les entreprises bien préparées ont 60 % de chances supplémentaires de réussir.

Le digital, première porte d’entrée

Avant de s’installer physiquement, beaucoup testent le marché grâce au e-export. Marketplaces internationales, campagnes en ligne, réseaux sociaux… il est possible de prospecter à l’étranger sans quitter son bureau.

Près de la moitié des entreprises françaises vendent déjà en ligne à l’étranger, selon la Fevad. Mais même en ligne, les langues, normes locales, cybersécurité et habitudes des consommateurs restent des défis à relever.

Des obstacles à anticiper

S’implanter à l’international n’est jamais simple. Trois freins majeurs se détachent :

  1. Le financement, cité par près d’un dirigeant sur deux.
  2. La gestion des équipes, notamment pour recruter des personnes connaissant le marché cible.
  3. La complexité administrative et douanière, qui freine encore beaucoup de projets.

Pour aider, Bpifrance et la Banque Européenne d’Investissement ont créé un fonds de 500 millions d’euros, ciblant surtout le numérique, la santé et l’énergie. Le manque de profils bilingues ou spécialisés en droit international pousse aussi à former ses équipes ou à se faire accompagner par des experts.

Une aventure profondément humaine

Au-delà des chiffres et des stratégies, réussir à l’international reste une affaire de rencontres, d’écoute et d’observation. S’adapter, ajuster son approche et construire du lien humain fait souvent la différence entre un projet qui stagne et un projet qui réussit.

Partir avec méthode

S’implanter à l’étranger n’est plus un saut dans le vide. C’est repenser son activité, découvrir d’autres marchés et renforcer sa résilience. Dans un monde à la fois hyperconnecté et fragmenté, la réussite repose moins sur la vitesse que sur la préparation. L’international devient un véritable pari sur le long terme, accessible à tous ceux qui s’y préparent.

Entreprises familiales : ces piliers silencieux qui redessinent l’économie française en 2025

En 2025, alors que l’économie française navigue entre incertitudes géopolitiques, ajustements post-inflation et digitalisation accélérée, un acteur discret mais fondamental se démarque : l’entreprise familiale. Souvent perçues comme « traditionnelles » ou réticentes au changement, ces entreprises sont en réalité des moteurs de stabilité, de résilience et d’innovation. Elles ne se contentent pas de témoigner du passé : elles construisent activement l’avenir économique du pays.

Contrairement aux clichés qui les cantonnent à l’artisanat ou aux petits commerces, leur influence est massive. Selon l’Observatoire BPCE 2024, elles représentent plus de 83 % des entreprises françaises, génèrent 50 à 60 % du PIB national et emploient près de 6 millions de salariés. Mais derrière ces chiffres se cachent des histoires profondément humaines : des transmissions délicates, des choix stratégiques, des tensions parfois familiales, et toujours la volonté de durer, de s’adapter et de transmettre un savoir-faire… et une vision.

1/ Des repères dans un monde instable

Depuis 2020, les crises se sont succédées : inflation, ruptures d’approvisionnement, hausse des coûts énergétiques, pénurie de talents… Et pourtant, les entreprises familiales ont montré une résilience remarquable. Selon KPMG–EDHEC 2024, 72 % déclarent avoir traversé ces trois dernières années avec une stabilité supérieure aux attentes. Cette solidité repose sur :

  • une vision à long terme, moins centrée sur les résultats trimestriels ;
  • un ancrage territorial fort ;
  • un endettement inférieur de 18 % à celui des entreprises non familiales.

Cet attachement au territoire et cette prudence financière se retrouvent dans l’industrie, l’agroalimentaire, le commerce de proximité et les services, où le patrimoine économique se mêle au patrimoine culturel.

2/ Le grand tournant générationnel

La stabilité cache un enjeu majeur : le renouvellement des dirigeants. Entre 2023 et 2030, 30 % des dirigeants partiront à la retraite (Banque de France). Et les enfants reprennent moins systématiquement l’entreprise qu’avant : seulement 45 % souhaitent le faire, contre 62 % en 2010.
Les études PwC Family Business Survey 2024 révèlent que :

  • 68 % n’ont pas de plan de succession clair ;
  • 1 sur 2 rencontre des tensions internes à l’approche de la transmission ;
  • 37 % considèrent le passage de relais comme « la phase la plus critique ».

Ici, l’entreprise dépasse le simple cadre économique : elle devient un espace où loyauté, histoire et émotions s’entrelacent.

3/ Entre tradition et transformation

Contrairement à l’image du conservatisme, les entreprises familiales innovent. Selon EY 2024, 54 % ont accéléré leur digitalisation depuis 2023, notamment pour automatiser les processus, développer les ventes en ligne, renforcer la cybersécurité ou intégrer l’IA dans la gestion commerciale.
Mais la transformation est aussi culturelle : la nouvelle génération introduit transparence, gouvernance formalisée et pratiques managériales plus horizontales. Les décisions ne se prennent plus seulement « à l’instinct » : tableaux de bord, analyses et processus structurés deviennent la norme.

4/ La confiance comme levier

Si elles durent, c’est aussi grâce à la confiance. L’INSEE 2024 montre que l’engagement et la fidélité des salariés y sont supérieurs de 12 à 15 % à la moyenne nationale. Ce climat attire même les jeunes talents : 52 % des 18–30 ans (OpinionWay 2024) préfèrent travailler dans une entreprise familiale, citant « utilité » et « ambiance humaine ».

5/ Défis en 2025

Malgré leur solidité, les défis sont nombreux :

  • Concurrence internationale et coûts élevés des matières premières et de l’énergie ;
  • Difficultés de recrutement (>60 % selon Medef 2024) ;
  • Accès au financement pour des investissements lourds ;
  • Tensions familiales, principales causes d’échec des transmissions.

7/ Vers l’entreprise familiale 3.0

Une nouvelle génération émerge : plus structurée, technologique et ouverte. La gouvernance se professionnalise, la communication interne s’améliore, et les jeunes générations imposent durabilité, inclusion et impact local. La stratégie devient hybride : long terme + innovation rapide. Selon Deloitte 2025, les entreprises familiales modernisées affichent 30 % de croissance annuelle supplémentaire par rapport aux modèles traditionnels.

Comment utiliser Meta Business pour votre entreprise : guide complet en 2025

Imaginez 2025 : votre entreprise pourrait disparaître aux yeux de vos clients si elle n’est pas visible en ligne. Avec près de 5 milliards de personnes connectées sur les réseaux sociaux dans le monde, chaque publication, chaque interaction compte. C’est là que Meta entre en scène. Maison-mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, elle propose Meta Business Suite : un outil pensé pour centraliser et simplifier la gestion de toutes vos activités sociales et commerciales, afin de transformer votre présence digitale en véritable moteur de croissance. Mais comment réellement tirer profit de cette plateforme ?

1/ Comprendre Meta Business Suite

C’est une plateforme tout-en-un qui permet aux entreprises de gérer leurs pages Facebook et Instagram, leurs publicités, leurs messages, leurs rendez-vous, et même leurs statistiques, depuis un seul tableau de bord. Selon une étude de Statista (2025), 68 % des PME européennes utilisent au moins un outil de gestion de réseaux sociaux, et Meta Business Suite figure parmi les plus populaires grâce à sa simplicité et son intégration native aux plateformes Meta.

Pour une entreprise, cela signifie :

  • Gagner du temps en centralisant la gestion des publications et messages.
  • Suivre la performance des campagnes publicitaires et ajuster en temps réel.
  • Comprendre son audience grâce à des statistiques détaillées et faciles à interpréter.

2/ L’importance d’une stratégie claire

Mais posséder l’outil ne suffit pas. Les entreprises qui réussissent à tirer parti de Meta Business Suite sont celles qui ont défini une stratégie claire. Selon une enquête menée par HubSpot en 2024, 52 % des entreprises sans stratégie de réseaux sociaux déclarent un ROI inférieur à 3 %, contre 78 % de ROI positif pour celles ayant une stratégie définie.

La première étape consiste à identifier les objectifs :

  • Accroître la notoriété de la marque
  • Générer des leads ou ventes directes
  • Fidéliser les clients existants
  • Augmenter l’engagement communautaire

Une fois l’objectif défini, Meta Business Suite permet de planifier et d’automatiser les publications, segmenter les audiences pour des campagnes publicitaires ciblées et suivre en continu les performances.

3/ Créer du contenu engageant

Les algorithmes de Meta privilégient désormais les contenus interactifs et authentiques. Selon Meta Insights 2025, les publications comportant des vidéos courtes obtiennent 3 fois plus d’engagement que les images statiques, et les stories interactives augmentent le taux de clic de 40 % en moyenne.

Meta Business Suite offre des fonctionnalités pour :

  • Programmer des publications et stories
  • Tester différents formats (vidéo, carrousel, post texte)
  • Répondre rapidement aux commentaires et messages

Une approche humaine et narrative est clé : les clients veulent se sentir écoutés et compris, pas seulement exposés à des publicités. Les marques qui réussissent racontent des histoires, partagent des coulisses et créent des conversations.

4/ Publicités et ciblage : le pouvoir de Meta

Un des atouts majeurs de Meta Business Suite est la possibilité de cibler précisément son audience. Grâce aux données démographiques, comportements d’achat et centres d’intérêt, les entreprises peuvent atteindre exactement les personnes susceptibles d’être intéressées par leur produit ou service.

Par exemple, une PME dans le secteur de l’alimentation bio peut cibler des utilisateurs :

  • Âgés de 25 à 45 ans
  • Intéressés par l’alimentation saine et durable
  • Résidant dans un rayon de 20 km autour du magasin

Selon eMarketer 2025, les entreprises qui utilisent un ciblage précis voient une augmentation moyenne de 35 % du taux de conversion sur leurs publicités Facebook et Instagram.

5/ Analyser et ajuster les performances

L’une des forces de Meta Business Suite est sa dimension analytique. Les rapports incluent des indicateurs comme :

  • Portée et impressions
  • Taux d’engagement
  • Clics et conversions
  • Temps moyen passé sur les contenus

Ces données permettent de comprendre ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré. Une entreprise qui analyse régulièrement ses performances peut ajuster ses publications, tester de nouveaux formats et optimiser son budget publicitaire.

7/ Les erreurs à éviter

Même avec un outil performant, certaines erreurs courantes peuvent limiter les résultats :

  • Publier sans planification ni cohérence
  • Ignorer les interactions avec la communauté
  • Ne pas analyser les statistiques et ajuster les campagnes
  • Dépenser le budget publicitaire sans ciblage précis

Éviter ces pièges est crucial pour tirer le meilleur parti de Meta Business Suite et maximiser le retour sur investissement.

8/ L’avenir de la gestion sociale avec Meta

Avec l’arrivée des IA génératives et de la réalité augmentée, Meta Business Suite évolue rapidement. En 2025, la plateforme intègre déjà :

  • Des suggestions automatiques de contenu basées sur l’analyse de l’audience
  • Des outils pour créer des expériences immersives via la réalité augmentée
  • Une meilleure intégration avec WhatsApp Business pour la relation client

Ces innovations promettent de rendre la gestion des réseaux sociaux encore plus efficace et personnalisée, et offrent aux entreprises un avantage compétitif sur leurs marchés.

Comprendre la multi-franchise et la pluri-franchise : quand l’entrepreneuriat se multiplie

Dans le monde de la franchise, certaines histoires frappent immédiatement l’imagination : un entrepreneur qui possède trois boulangeries dans la même ville, une autre qui gère à la fois un salon de coiffure et un restaurant, ou encore un jeune investisseur qui a misé sur plusieurs boutiques de cosmétiques. Derrière ces succès apparents, se cachent les notions de multi-franchise et de pluri-franchise, deux concepts souvent confondus mais essentiels pour comprendre les nouvelles formes d’entrepreneuriat.

En 2025, ces modèles se développent à grande vitesse en France. Ils séduisent les entrepreneurs en quête de diversification, de sécurité et de performance. Mais derrière la réussite, il y a aussi des défis humains, financiers et organisationnels que peu d’articles expliquent vraiment.

1/ Multi-franchise vs pluri-franchise : quelle différence ?

Commençons par clarifier les termes :

  • La multi-franchise concerne un entrepreneur qui possède plusieurs points de vente de la même enseigne. Par exemple, un restaurateur qui ouvre trois cafés de la même chaîne dans différentes villes.
  • La pluri-franchise, elle, consiste à posséder plusieurs franchises de marques différentes. Un entrepreneur peut ainsi gérer un magasin de prêt-à-porter, un restaurant et une boutique de produits bio.

La distinction est importante. La multi-franchise permet de capitaliser sur une marque connue et de mutualiser certaines ressources. La pluri-franchise, elle, joue sur la diversification : si un secteur faiblit, les autres activités compensent.

2/ Une tendance qui séduit de plus en plus

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La Fédération Française de la Franchise (FFF) révèle qu’en 2024 :

  • 25 % des nouveaux franchisés ont choisi la multi-franchise, contre 18 % en 2019,
  • La pluri-franchise représente 15 % des créations, contre 9 % il y a cinq ans.

Les jeunes entrepreneurs comme les plus expérimentés voient dans ces modèles une manière de sécuriser leurs revenus tout en accélérant leur croissance.

3/ Les avantages : diversification, sécurité et croissance

Ces modèles présentent plusieurs avantages évidents :

  1. Sécuriser ses revenus : la pluri-franchise permet de compenser un secteur moins performant avec un autre, réduisant les risques.
  2. Optimiser la gestion : dans la multi-franchise, certains coûts peuvent être mutualisés, de la communication à la logistique.
  3. Accélérer le développement : un franchisé expérimenté peut se lancer plus vite dans une nouvelle boutique grâce à son savoir-faire.
  4. Gagner en crédibilité : les banques et partenaires font davantage confiance aux multi ou pluri-franchisés, car ils maîtrisent déjà la gestion d’un point de vente.

Pour les enseignes, ces entrepreneurs sont un atout : plus engagés, plus expérimentés et capables de renforcer la notoriété sur plusieurs points de vente.

4/ Les défis du multi et pluri-franchisé

Mais la réussite a un prix. Derrière le succès se cachent des challenges humains et organisationnels :

Gérer son temps et ses équipes

Avoir plusieurs points de vente ou enseignes demande une organisation sans faille. Les logiciels de gestion aident, mais rien ne remplace la présence sur le terrain.

Suivi financier complexe

Plusieurs franchises signifient plusieurs flux financiers, différents coûts et parfois des règles fiscales variées. Un suivi approximatif peut rapidement entraîner des difficultés.

La charge mentale

Travailler sur plusieurs projets en même temps peut être épuisant. Une étude de Bpifrance Le Lab en 2024 révèle que 42 % des multi-franchisés déclarent ressentir une pression psychologique supérieure à celle des franchisés classiques. Entre réunions, gestion des stocks, suivi des performances et relations avec la maison mère, le stress est permanent.

5/ Qui réussit dans ce modèle ?

Les profils qui réussissent partagent certains traits :

  • Une expérience préalable en gestion ou en franchise,
  • La capacité à déléguer et manager efficacement,
  • Une vision stratégique claire,
  • Un goût pour la prise de risque raisonnée.

On retrouve souvent des entrepreneurs dans la trentaine ou la quarantaine, déjà habitués aux responsabilités et au terrain, parfois issus du commerce, de la restauration ou des services.

6/ Financer plusieurs franchises

Le financement reste un enjeu clé. La bonne nouvelle : les banques sont souvent plus enclines à soutenir des multi ou pluri-franchisés expérimentés. Selon l’Observatoire de la Franchise, 70 % des banques considèrent un multi-franchisé comme un emprunteur plus fiable.

Des aides publiques existent également : prêts d’honneur, dispositifs de soutien à la création ou reprise, accompagnement par les chambres de commerce et d’industrie. Mais un business plan solide et un suivi rigoureux sont indispensables avant de se lancer dans l’expansion.

7/ Une tendance qui s’inscrit dans le temps

La multi et pluri-franchise n’est pas une mode. Elle répond à des besoins profonds : diversification, sécurité financière et optimisation des compétences. Selon la FFF, d’ici 2030, près d’un quart des franchisés pourraient gérer plusieurs points de vente ou enseignes, ce qui transforme profondément l’entrepreneuriat en France.

La franchise devient un art, où l’entrepreneur ne se contente plus de reproduire un concept, mais devient chef d’orchestre de plusieurs projets, parfois dans des univers très différents.

Hyperconnectés mais épuisés : la culture du travail à flux continu en 2025

Dans les bureaux, les open spaces et même depuis le canapé, le téléphone vibre. Les notifications s’accumulent sur les messageries professionnelles, les e-mails affluent à toute heure, et les réunions virtuelles se chevauchent. Bienvenue dans la France du travail hyperconnecté de 2025.

Pour beaucoup, cette immersion permanente dans le numérique n’est plus un simple outil de productivité : elle est devenue une culture, presque un mode de vie. Mais derrière l’efficacité affichée se cachent fatigue, stress et un sentiment croissant de perte de repères.

1/ Le numérique comme moteur… et comme piège

Le télétravail massif amorcé lors des crises sanitaires du début des années 2020 a durablement transformé le monde professionnel. Selon une étude de l’INSEE publiée en 2024, près de 45 % des actifs français travaillent encore à distance au moins une partie de la semaine, contre 12 % avant 2020. Les outils de communication : Slack, Teams, Zoom, Google Workspace… sont devenus les compagnons quotidiens de millions de salariés.

Pour les entreprises, la promesse était séduisante :

  • flexibilité,
  • gains de productivité,
  • réduction des trajets,
  • meilleure organisation.

Et pourtant, pour beaucoup de salariés, cette hyperconnexion rime avec disponibilité permanente, stress continu et effritement de la frontière vie privée/vie professionnelle.

2/ Des chiffres qui parlent d’eux-mêmes

L’Observatoire de la santé au travail a publié en 2024 des données préoccupantes. Parmi les télétravailleurs :

  • 68 % déclarent être connectés plus de 10 heures par jour,
  • 55 % estiment que leur charge mentale a augmenté depuis qu’ils travaillent à distance,
  • 42 % signalent des difficultés à déconnecter pendant les week-ends ou les vacances.

Les conséquences ne sont pas que psychologiques : troubles du sommeil, anxiété, épuisement professionnel et baisse de productivité. Les DRH s’inquiètent : ce que beaucoup considèrent comme un gage de performance pourrait devenir un facteur de burn-out.

3/ Une culture qui se nourrit de la compétitivité

La culture hyperconnectée n’est pas seulement technique, elle est sociale. Elle s’alimente de l’expectative implicite que tout le monde doit être disponible, réactif, multitâche. Dans certains secteurs — start-ups, finance, communication — répondre à un e-mail en moins de cinq minutes est devenu un signe d’efficacité, un marqueur de performance, presque un badge social.

Cette norme informelle crée une pression invisible mais omniprésente. Les jeunes entrants sur le marché du travail, notamment, se sentent souvent obligés de suivre le rythme pour « prouver » leur engagement.

4/ Les entreprises tentent de réguler

Face à ces dérives, certaines entreprises ont commencé à agir. Le phénomène de la « #Déconnexion », inspiré de la loi française sur le droit à la déconnexion de 2017, prend aujourd’hui des formes concrètes :

  • Blocage des e-mails professionnels après 19 heures,
  • Planification de réunions uniquement entre 9h et 18h,
  • Encouragement à ne pas répondre aux messages hors heures de travail,
  • Campagnes de sensibilisation sur les risques de l’hyperconnexion.

Des géants comme L’Oréal, Michelin ou BNP Paribas ont lancé des programmes de formation pour apprendre à mieux gérer son temps numérique. Certaines start-ups expérimentent même des semaines de « no-mail », où les échanges se font uniquement via des canaux non intrusifs.

Pourtant, selon un sondage Ifop de 2025, seulement 31 % des salariés estiment que leur entreprise respecte réellement leur temps personnel. Les initiatives existent, mais la culture du toujours-connecté est profondément ancrée.

5/ Un impact sur la santé mentale et physique

L’augmentation de la charge cognitive et de la sollicitation permanente a des conséquences mesurables. Une étude Inserm de 2024 montre que l’hyperconnexion prolongée augmente le risque :

  • de troubles du sommeil (+38 %),
  • d’anxiété (+27 %),
  • de burn-out (+22 %),
  • de fatigue chronique (+30 %).

6/ Vers une culture plus humaine ?

Malgré ces dérives, certains signes laissent entrevoir une évolution possible. La nouvelle génération de dirigeants, plus consciente des enjeux de bien-être au travail, milite pour une approche plus équilibrée. On parle aujourd’hui de « travail intelligent » plutôt que « travail incessant ».

Des initiatives émergent :

  • espaces de coworking avec zones « sans notification »,
  • outils numériques avec suivi du temps passé en ligne,
  • campagnes de sensibilisation sur la déconnexion volontaire,
  • adoption du « droit à l’oubli numérique » pour les e-mails et messages professionnels.

Selon une enquête OpinionWay de 2025, 57 % des jeunes salariés déclarent privilégier désormais les entreprises qui respectent leur équilibre numérique, même au détriment d’un salaire légèrement plus élevé. La culture hyperconnectée pourrait donc entrer en crise de légitimité si elle ne s’adapte pas aux attentes des nouvelles générations.