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Quelles règles de vie sont essentielles pour bien travailler ?

La réussite professionnelle est étroitement liée aux qualités individuelles d’une personne. Certains basiques doivent être respectés si vous ne souhaitez pas qu’une mauvaise ambiance s’installe dans votre entreprise. Quelles sont donc les règles de vie nécessaires pour bien vivre ensemble dans une entreprise ?

Des règles de vie qui renforcent les liens entre employés

Le savoir vivre

Ce qu’on appelle le « savoir-vivre » n’est pas uniquement réservé aux rapports personnels. Il est également essentiel dans la vie professionnelle, aussi bien entre employés qu’entre employeur et employés. En voici donc quelques règles relationnelles simples mais qui peuvent faire toute la différence :

  • Un petit « bonjour » décomplexé : Chaque matin, dès que vous franchissez la porte de votre entreprise, vous devez dire bonjour à toute personne que vous croisez. Sourire aux lèvres, la voix haute, instaurez des rapports respectueux grâce à ce mot magique qui fait toute la différence.
  • Vouvoyer ou tutoyer ? : Pour vos supérieurs, un vouvoiement s’impose. Pour les personnes plus âgées que vous aussi, et quelle que soit leur position au sein de l’entreprise. Mais avec vos collègues les plus proches, le tutoiement installe un rapport de proximité et d’amitié favorable à un climat de travail détendu.
  • La courtoisie à tout prix : Dire « merci » et « pardon » adoucit les rapports professionnels. Mine de rien, ces mots valorisent aussi bien le locuteur que son interlocuteur. Comme les altercations ne sont pas rares dans l’univers professionnels, n’oubliez pas de vous excuser sans retenue.
  • La politesse reste la règle de vie la plus indispensable dans un milieu de travail. Vous n’êtes pas obligé d’avoir des liens amicaux avec autrui, mais le respect s’impose pour un climat de travail propice à la productivité.

Les règles essentielles

  • La rigueur : une règle de vie essentielle au travail. Faire preuve de rigueur au travail est la règle de base pour réussir. Si une personne intègre un comportement sérieux dans son éthique professionnel, il ne peut que gagner l’estime de ses supérieurs et de ses collègues 
  • La ponctualité et l’assiduité : sont 2 comportements sans lesquels aucun employé (et même employeur) ne peut prétendre à une carrière prospère.
  • La capacité et surtout la volonté d’accomplir les tâches qui vous sont confiées à temps.
  • La nécessité d’accorder une importance accrue à votre tenue vestimentaire. Votre habit doit être soigné, propre et conforme au code professionnel imposé.

3 comportements à éviter au travail

Connaître les règles de vie et les comportements à adopter au travail est nécessaire. Mais qu’en est-il des comportements à éviter ?

  1. Agresser ses collègues : Ni physiquement ni verbalement. Faites preuve de courtoisie et contrôlez vos réactions. Si vous sentez la colère qui monte, sortez et respirez un bon coup. Mais il ne faut jamais céder à la tension.
  2. Refuser le travail collectif : Être autonome au travail est une qualité. Mais refuser le travail d’équipe est un défaut qui peut porter préjudice à votre carrière. Apprenez à tirer profit de l’expérience d’autrui.
  3. Ne pas prendre de risques : Prendre des risques est le moteur de la créativité. A condition que ces risques soient mesurés et bien réfléchis.

Les erreurs précédemment citées n’ont pas de conséquences immédiates sur votre vie professionnelle. Ce qui explique pourquoi elles sont difficilement qualifiées comme telles. Mais elles conduisent peu à peu vers un échec certain tant sur le plan professionnel que personnel.

Quelques astuces pour optimiser vos coûts

Que vos ventes soient au beau fixe ou non, vous pouvez chercher à optimiser vos coûts pour augmenter votre marge. Optimiser ne s’arrête pas forcément à négocier avec vos fournisseurs ou de diminuer certaines dépenses même si cela peut être la solution. Dans tous les cas, l’exercice peut se révéler très profitable pour connaître votre structure de coûts afin de mieux prendre vos décisions. 

Commencer par suivre les dépenses 

Même si cela peut paraître évident, il s’agit de LA stratégie la plus basique pour optimiser vos coûts. Elle vous permet de comprendre où l’argent est dépensé et d’identifier les domaines où des économies peuvent être réalisées. Pour commencer, vous devez catégoriser vos dépenses, par exemple en fournitures de bureau, en frais de transport, d’abonnement, etc. Vous pouvez vous aider de logiciels de suivi des dépenses qui peuvent vous permettre de les organiser par catégorie. Vient l’étape de l’analyse des données où il s’agit d’identifier les domaines où des économies peuvent être réalisées. Attention tout de même car ce n’est pas parce que les dépenses d’un poste sont élevées qu’elles sont forcément optimisables. 

Analyser les coûts, comment faire ?

Une fois vos coûts classés par catégorie vous pouvez commencer leur analyse. Cela peut inclure l’identification des coûts qui ont augmenté de manière significative mais aussi en les sous-catégorisant par ordre d’importance : les coûts inutiles, des coûts qui ont un impact sur la qualité du produit ou du service, les coûts indispensables que vous ne pourrez pas réduire. Ce travail fait, vous pouvez alors identifier les coûts qui vous paraissent faciles à optimiser que ce soit par la  coupure de la dépense, la  recherche de fournisseurs moins chers, la réduction des coûts de fonctionnement, l’amélioration de la productivité, la réduction des déchets, la renégociation des contrats, la mise en place de nouveaux processus de travail, la réduction de la consommation d’énergie, etc.

Négocier les prix 

Négocier les prix avec les fournisseurs peut être un moyen efficace de réduire les coûts. Les entreprises peuvent obtenir  des tarifs plus bas pour les achats en gros ou pour des contrats à long terme. Il s’agit donc parfois de regrouper toutes vos commandes auprès d’un fournisseur. Pour négocier, il s’agit souvent de connaître les différentes offres possibles et donc de demander des devis et d’évaluer les offres  en fonction, pas seulement du prix mais aussi de la qualité, de la fiabilité, de la disponibilité, etc. Rien ne sert d’optimiser un coût qui peut vous faire perdre des clients majeurs ou encore en engendrer d’autres. La négociation peut ne pas porter que sur le prix mais sur les quantités, les conditions de paiement, les conditions de livraison, etc.

Réduire les déchets 

Qui a dit qu’écologie ne rimait pas avec réduction des coûts. Réduire les déchets peut s’avérer un moyen performant pour réduire vos coûts. Cela peut se faire en utilisant des matériaux recyclables, en optimisant les processus de production ou en utilisant des machines plus efficaces. Dans le cas où le traitement des déchets vous incombe, vous pouvez notamment en réduire le coût par ce biais. Pour cela, commencez par évaluer vos déchets et identifier en la cause. Cela peut être la résultante de processus inefficaces, d’équipements obsolètes, de pratiques de travail inefficaces, d’emballages excessifs, une mauvaise gestion des stocks… 

Automatiser les processus 

Si automatiser les processus peut prendre du temps, l’action se révèle souvent rentable sur le temps car elle permet généralement de recentrer les ressources vers les actions qui ont le plus de valeur ajoutée. En automatisant les processus, les tâches répétitives et les opérations manuelles, une entreprise ou un ménage peut réduire les coûts de main-d’œuvre et améliorer l’efficacité opérationnelle. Il s’agit donc de déterminer ces tâches ou opérations manuelles qui sont susceptibles d’être automatisées. Vous pouvez ensuite identifier les solutions d’automatisation : logiciels, robots, machines, équipements de surveillance, etc. Automatiser les processus peut réduire les coûts en réduisant les erreurs humaines, notamment celles qui engendrent généralement des coûts supplémentaires. L’automatisation peut toucher de nombreux pans de l’entreprise : les entreprises peuvent automatiser les processus de production, de marketing et de gestion des stocks.

Encourager le télétravail 

Encourager le télétravail peut également vous permettre de réduire les coûts notamment ceux liés au bureau et à l’équipement, ainsi qu’aux déplacements des employés qui nuisent parfois à leur productivité ou à leur capacité à s’organiser. Le télétravail n’étant pas toujours possible, il vous faut en déterminer la faisabilité. Si c’est possible et que cela correspond à votre manière de manager, il vous faudra établir une politique de télétravail afin de définir les attentes et les responsabilités des employés en matière de télétravail. Cela peut inclure les exigences d’équipement, de communication, de sécurité, d’heures de travail, etc. Vous pourrez ensuite fournir les équipements nécessaires tels qu’un ordinateur portable, un accès Internet à haut débit, des logiciels de communication, etc.

Externaliser des tâches 

Externaliser des tâches et faire appel à un fournisseur ne représentent pas forcément un coût car cela peut vous permettre de réduire les coûts de main-d’œuvre, les coûts d’investissement et les coûts opérationnels. Certaines tâches peuvent être externalisées et faire gagner beaucoup de temps à vos équipes qui ne sont pas expertes dans tous les domaines. Il est parfois beaucoup plus rentable d’externaliser des tâches, tout simplement, car vous pouvez vous recentrer sur les tâches à plus fortes valeurs ajoutées et car vos fournisseurs peuvent bénéficier, par exemple, de prix de gros car vous n’êtes généralement pas leur seul client. Cependant, vous devez garder en tête qu’externaliser peut affecter la qualité notamment de service et nuire à votre possible réactivité car vous n’avez plus la main dessus. 

Optimiser ses coûts en optimisant ceux des fournisseurs

Il est possible d’optimiser ses coûts en optimisant ceux du fournisseur, car une relation gagnant-gagnant avec le fournisseur peut conduire à une amélioration de la qualité et de l’efficacité, ainsi qu’à des économies de coûts pour les deux parties. Pour cela, il est important d’établir une relation forte avec votre fournisseur et de regarder si vos objectifs peuvent être communs. La réduction des coûts peut intervenir tout simplement en regardant comment vous pouvez réduire les coûts de fonctionnement pour votre fournisseur.

Partager ses bureaux avec d’autres entrepreneurs : tous les avantages

Quand on crée son propre business, il est souvent difficile de dénicher un bureau adapté à ses exigences. D’autant qu’en louant un local, vous prenez également un risque avec la signature d’un bail commercial qui vous engage généralement pour 3 ans minimum. Pour ses raisons, nombreux sont les entrepreneurs qui se tournent vers le « Coworking » ou partager ses bureaux avec d’autres entrepreneurs. Mais quels sont les avantages de cette nouvelle formule à succès ?

Une possibilité de faire du networking 

Partager ses bureaux avec d’autres entrepreneurs permet de favoriser l’échange d’idées, d’expériences et d’informations entre les membres. Ce n’est pas parce qu’ils ne seront pas vos clients, qu’ils seront inutiles. Le partage joue un rôle primordial, mais bénéficier de l’expérience des autres est loin d’être inutile surtout quand vous cherchez des solutions notamment quand elles concernent votre rôle de chef d’entreprise. 

Cette formule est aussi profitable pour l’enrichissement de votre réseau professionnel, ce qui peut aboutir à la création de nouveaux projets ou à trouver des clients. De plus, via les discussions, vous pourrez demander des opinions objectives sur vos idées entrepreneuriales,  qui vous encouragera à aller vers une démarche innovante/créative mais également à confronter vos idées avec des personnes extérieures à l’entreprise. Le coworking permet d’éviter l’isolement du chef d’entreprise. La plupart du temps, les personnes travaillant dans des bureaux partagés finissent parfois par collaborer ensemble. L’association de personnes pluridisciplinaires aboutit le plus souvent à un succès fulgurant. Pensez-y !

Une productivité accrue 

Quand on travaille chez soi, l’on a tendance à être distrait par n’importe quoi : ménage, télévision, enfants… Il faut donc beaucoup d’autodiscipline pour se motiver. En revanche, en travaillant au sein d’un espace de coworking, l’on améliore sa concentration car on a tendance à se caller sur le comportement des autres locataires. Naturellement, vous aurez tendance à travailler plus et à améliorer votre rendement journalier et votre efficacité. Nombreux sont les entrepreneurs qui ont trouvé une amélioration significative de leur productivité en travaillant en espace de coworking, du simple fait de ne pas se retrouver isolé ou d’arriver à mieux faire la séparation entre vie professionnelle et privée. 

En travaillant à domicile, la liberté est certes au rendez-vous, que ce soit en matière de tenue vestimentaire ou d’horaires. Vous avez tendance à avoir des horaires professionnels plus équilibrés et vous vous imposez à vous-même une vie professionnelle au contact des autres, ainsi que certains horaires de travail, tout en conservant la liberté de choix et de rythme de vie. Cela a pour conséquence de vous fournir un équilibre professionnel plutôt sain.

Une ambiance positive 

C’est un fait : s’entourer de personnes dynamiques et ambitieuses qui encouragent et qui inspirent aide à décoller. Alors, pour faire avancer naturellement votre business, collaborez avec les personnes à succès. Profitez du coworking pour échanger avec les personnes autour de vous et vous tenir informé des dernières nouveautés. Dans ce réseau, il y a toujours des personnes qui partagent les mêmes valeurs que vous. Pour les jeunes pousses par exemple, avoir de bons contacts dès le début de l’aventure s’avère un bien précieux afin de réussir à décoller rapidement.

Si par malheur, vous vivez une mauvaise expérience commerciale avec un client, les coworkers peuvent vous apporter beaucoup de soutien, vu qu’ils sont susceptibles d’avoir vécus des situations similaires dans leur entreprise. Certains espaces de coworking proposent même des séances de brainstorming dans le but de s’entraider.

Flexibilité et économies

Le coworking est un concept économique, vu que les dépenses liées au budget immobilier sont significativement réduites et que vous pouvez parfois les couper à tout moment. Il n’y a pas besoin de signer un bail commercial, ce qui a pour conséquence de soulager la trésorerie des jeunes structures. En optant pour le partage de bureaux avec d’autres entrepreneurs, la location se fait par jour ou par mois (voire par heure, ndlr), selon les besoins de chaque participant. Dans un espace de bureaux partagés, les frais d’équipements et les services comme internet ou le téléphone se répartissent entre les membres.

Ateliers et formations au programme

La plupart du temps, les espaces de coworking offrent un calendrier d’évènements incluant des ateliers ou des formations. Y assister vous permettra d’élargir votre réseau et d’apprendre quotidiennement de nouvelles choses dans une ambiance conviviale.

TikTok, la plateforme à la mode de la vidéo

Tiktok est la plateforme de vidéo à la mode. Elle permet à ses utilisateurs de créer des vidéos très courtes (moins de 3 min). Avec 3 milliards de téléchargement en 3 ans, autant dire que celle-ci est très populaire !

Ce que vous pouvez publier

Vous pouvez publier toutes sortes de vidéos courtes qui soient créatives et basées sur le divertissement (challenges, danses, expression de talents)… Grâce à TikTok vous pouvez filmer, monter, ajouter des effets visuels et sonores. Comme pour les autres réseaux sociaux, les « j’aime », des commentaires et partages sont déterminants. Votre contenu doit avant tout être créatif ou humoristique, surfer sur les tendances, représenter un challenge. Il est essentiel d’y être actif et d’utiliser au maximum les filtres et autocollants. Vous pouvez également y faire découvrir les coulisses de votre activité pour humaniser votre entreprise. L’onglet « Découvrir » vous permet de suivre les dernières tendances et de vous en servir avec les hashtags et thématiques du moment.

Les bonnes pratiques sur TikTok :

Définissez vos objectifs 

Avant de vous lancer sur la plateforme, fixez-vous avant tout des objectifs. Ils peuvent être commerciaux, en termes de nombre de clients acquis ou encore de ventes, servir à la fidélisation client. Comme tous les réseaux sociaux, vous devez maîtriser les métriques.

Identifiez votre public cible 

La connaissance de votre audience vous permettra de définir votre cible et ainsi le contenu qui sera adapté. Vous pouvez le faire a posteriori également en analysant les informations démographiques (âge, le sexe, le niveau d’éducation et le lieu géographique) et comportementales des utilisateurs. Recherchez les mots-clés associés à votre entreprise pour mieux cerner votre cible.

Produisez du contenu de qualité 

Il faut vous construire un calendrier éditorial sachant que vous pouvez l’adapter aux temps forts de l’année ou à l’actualité. Il vous faudra être très réactif pour être dans la tendance du moment, ce qui implique d’avoir du matériel comme une caméra, un logiciel d’édition, un microphone ou encore d’avoir un bon éclairage et des fonds adaptés. Dans l’idéal, produisez un contenu qui soit divertissant et qui incite à l’engagement. La plateforme est utilisée dans cette dynamique et pour créer un lien fort avec votre marque.

Passez du temps sur le référencement

Comme pour Instagram et Twitter, les hashtags ont un rôle fondamental. Dans la mesure du possible, ils doivent être adéquats et populaires. Votre contenu sera ainsi davantage visible pour un grand nombre d’utilisateurs. Vos publications doivent être régulières pour bénéficier d’un référencement maximum.

Interagissez au maximum

L’interaction joue un rôle très fort sur TikTok et vous devez y consacrer particulièrement du temps si vous souhaitez avoir un résultat optimal. Aussi, les interactions sont particulièrement désirées par les sociétés qui cherchent dans ce réseau surtout à créer un lien avec leur clientèle souvent à la limite de l’affectif. Plus vous engagez votre audience, plus vous avez de chances de connaître du succès sur cette plateforme. 

Meilleurs moments pour publier TikTok en 2023 :

  • Le matin de 6 heures à 10 heures
  • Le soir de 19 heures à 23 heures
  • Tous les jours de la semaine. 

Tranche d’âge des utilisateurs de TikTok :

  • 34 % : 16-24 ans
  • 32 % : 25-34 ans
  • 25 % : 10-19 ans

Sur quoi peut-on assurer son entreprise ?

Une entreprise peut souscrire de multiples assurances pour couvrir différents risques. Certaines sont relativement connues, notamment toutes celles qui touchent à la responsabilité civile, professionnelle ou encore des biens. Mais sur quoi peut-on assurer son entreprise ? 

L’assurance responsabilité civile : la base 

Elle couvre les dommages matériels, corporels ou immatériels causés à des tiers dans le cadre de l’activité professionnelle de l’entreprise. Cela peut inclure des dommages causés par les employés de l’entreprise, des défauts de produits ou de services fournis par l’entreprise, des erreurs de conception ou des dommages causés aux biens d’autrui.

L’objectif de l’assurance responsabilité civile est de protéger l’entreprise contre les conséquences financières potentiellement désastreuses d’un litige ou d’un dommage causé à autrui. Elle peut également couvrir les frais de défense de l’entreprise en cas de poursuites judiciaires, les coûts de réparation ou de remplacement des biens endommagés, ainsi que les frais médicaux et d’hospitalisation liés aux dommages corporels causés à des tiers. Elle est souvent exigée par les clients ou les partenaires commerciaux avant de travailler avec une entreprise. 

L’assurance responsabilité professionnelle pour couvrir ses erreurs

Elle assure sur les réclamations faites par des tiers pour des erreurs, des omissions ou des négligences commises dans le cadre de l’exercice de l’activité professionnelle de l’entreprise. Cette assurance est souvent utilisée pour couvrir les coûts de défense, les frais juridiques et les éventuels dommages-intérêts associés à des poursuites pour faute professionnelle.

Elle peut être nécessaire pour les entreprises qui fournissent des conseils, des services professionnels ou des prestations intellectuelles, comme les cabinets d’avocats, les entreprises de conseil, les architectes, les comptables, les ingénieurs, les médecins, les consultants, les graphistes, les entreprises de technologie, entre autres. Elle permet de se protéger contre les erreurs de jugement, les conseils erronés, les fautes professionnelles, les manquements à des obligations contractuelles, ou encore les retards ou des omissions dans la fourniture de services professionnels.

L’assurance responsabilité professionnelle est utilisée pour se protéger contre les réclamations potentiellement coûteuses et préjudiciables pour sa réputation. Les limites de couverture et les primes d’assurance sont généralement déterminées en fonction du niveau de risque encouru par l’entreprise, de sa taille et de son secteur d’activité.

L’assurance de biens pour protéger vos biens.

Cette assurance peut couvrir une large gamme de risques, tels que les incendies, les inondations, les explosions, les vols, les actes de vandalisme, les dommages causés par des tempêtes, des tremblements de terre, etc. Il faut cependant attentivement regarder les conditions d’exclusions de garantie.  L’assurance des biens pour une entreprise couvre les dommages matériels subis par les biens de l’entreprise, tels que les bâtiments, les équipements, les stocks, les matières premières, les marchandises et autres biens corporels.  Elle peut être tous risques (sauf les risques spécifiquement exclus).

L’assurance perte d’exploitation 

Elle est une couverture d’assurance qui indemnise l’entreprise pour les pertes financières subies en cas d’interruption ou de ralentissement de son activité dus à un sinistre couvert par une assurance dommages aux biens. Elle peut couvrir les pertes de revenus, les frais fixes et les coûts supplémentaires encourus par l’entreprise pour maintenir son activité pendant la période d’interruption. Cette assurance peut être souscrite en complément d’une assurance dommages aux biens ou tous risques, ou peut être incluse dans une police d’assurance multirisque professionnelle.

Les événements couverts par l’assurance perte d’exploitation peuvent inclure des incendies, des inondations, des tempêtes, des catastrophes naturelles, des pannes de machines, des grèves, des épidémies, etc. Les pertes financières couvertes peuvent inclure les pertes de revenus, les pertes de bénéfices, les frais supplémentaires pour maintenir l’activité, tels que les frais de relocalisation, les salaires des employés et les frais de location de matériel supplémentaire.

Les autres assurances souvent méconnues

Bien entendu, il existe des assurances relativement connues comme l’assurance-crédit (qui couvre les pertes financières dues à des clients qui ne paient pas leurs factures), l’assurance cyber-risques (contre les pertes financières dues à des atteintes à la sécurité informatique de l’entreprise) ou encore l’assurance-transport (pour les pertes ou les dommages causés aux marchandises transportées par l’entreprise, que ce soit par voie terrestre, maritime ou aérienne) mais il existe d’autres assurances auxquelles vous pouvez souscrire : 

  • assurance protection juridique : pour les frais juridiques et les honoraires d’avocats en cas de litige avec des tiers ou avec les autorités.
  • assurance vie du dirigeant : pour le risque de décès ou d’invalidité d’un dirigeant et peut aider à garantir la continuité de l’entreprise.
  • assurance responsabilité environnementale : pour les dommages causés à l’environnement par l’entreprise et peut aider à protéger la réputation de l’entreprise.
  • assurance risques politiques : pour les risques politiques et économiques liés aux investissements de l’entreprise à l’étranger, tels que les expropriations, les nationalisations, les conflits armés, etc.

Assurance et catastrophes naturelles 

On se demande souvent si les assurances couvrent vraiment les catastrophes naturelles, telles que les tremblements de terre, les inondations, les ouragans, les tempêtes, les feux de forêt, etc., Les pertes financières résultant de ces événements peuvent être considérables et menacer la survie de l’entreprise. 

Les polices d’assurance contre les catastrophes naturelles peuvent couvrir différents types de pertes, tels que les dommages matériels aux biens de l’entreprise, les pertes d’exploitation, de revenus, les frais supplémentaires encourus pour la relocalisation des opérations, les coûts de nettoyage et de reconstruction, etc. 

Il est important pour les entreprises de bien comprendre les conditions de leur couverture d’assurance contre les catastrophes naturelles, car les exclusions et les limites de couverture peuvent varier selon les assureurs et les polices d’assurance. Il faut donc être très attentif aux limites de couverture et les primes d’assurance qui dépendent du niveau de risque encouru par l’entreprise, de sa localisation géographique et de ses activités. 

Travaillez votre image

Si vous souhaitez dégager une image positive ou que l’on vous retienne sur la durée, votre image et votre manière de vous exprimer jouera un rôle déterminant. Ce n’est pas parce que vous avez le meilleur produit que l’on vous l’achètera et un travail s’impose pour réussir à dégager une image positive. Zoom sur les essentiels en la matière.

Apprenez à parler de ce que vous faites en 30 secondes.

Comment pourrez-vous faire décoller votre boite ou votre produit/service si vous ne savez pas en parler ? Apprenez à pitcher ! C’est l’une des bases pour que votre business prenne son envol. Savoir communiquer sur son projet en 30 secondes reste essentiel car il vous faudra souvent capter l’attention de votre interlocuteur dans ce délai. Que ce soit en soirée networking, devant des investisseurs ou encore en face de votre prospect, vous devrez souvent savoir trouver les mots justes pour dire ce que vous faites. Et il n’y a pas de hasard : pour être efficace il vous faudra préparer votre discours afin d’être clair, crédible et captivant. Même l’idée la plus complexe peut être résumée en quelques mots. Si la simplicité reste un art difficile, elle est essentielle.

Ne négligez pas non plus votre voix ou votre intonation qui doivent dégager de l’enthousiasme. Utilisez des mots simples afin de bien vous faire comprendre de votre interlocuteur. Évitez donc les termes trop techniques tels que lead, backlinks, benchmark ou encore deal. Le pitch doit laisser une impression positive de votre entreprise, service ou produit sans toutefois en faire trop. N’oubliez pas qu’aiguiser la curiosité demeure une bonne méthode pour attirer l’attention.

Ne vous négligez pas.

La première image d’une entreprise, c’est vous ! Si rien ne vous empêche d’avoir une tenue décontractée, certains détails peuvent vous nuire : ongles mal coupés, cheveux non entretenus, racines qui repoussent après une couleur, pantalon de costume taillé trop court associé à des chaussettes de tennis blanches. Ce n’est pas parce que vous enchaînez les heures de travail que vous devez le montrer physiquement. Quoi qu’on en dise, votre apparence influence l’impression que l’on se fait de vous alors coupez vos ongles, cirez vos chaussures, brossez-vous les dents et ayez une haleine saine. N’hésitez pas à considérer ces éléments qui touchent à votre personne comme une de vos fonctions et que prendre soin de vous fait partie de vos tâches. Insérez dans votre emploi du temps des tranches horaires ! Faites du sport, prenez le temps de manger et de dormir ou encore laissez-vous quelques minutes pour passer au pressing.   

Développez votre charisme.

On imagine souvent que le charisme est une chose innée. Dans la Grèce antique, il était une grâce octroyée par les Dieux pour le bien-être de la communauté. Aujourd’hui, on le perçoit d’une manière différente et il est assimilé à un pouvoir de séduction et d’influence que les leaders posséderaient naturellement. En réalité, le charisme se développe en grande partie notamment par un travail sur votre corps : présence, gestes, regard, voix doivent être maîtrisés et véhiculer votre autorité. Quand vous vous adressez à un public, vous devez travailler votre posture afin de devenir plus crédible aux yeux de vos interlocuteurs. Arrêtez de vous avachir et surtout travaillez sur les émotions que vous transmettez. Jouez sur les silences, le rythme de votre discours, l’enthousiasme afin de gagner en intensité.

Restez souriant et courtois.

Cela pourrait paraître évident mais la fatigue et le stress à outrance étant souvent les meilleurs amis de l’entrepreneur, il reste facile de passer du côté obscur de la force entrepreneuriale. Faites donc attention en toutes circonstances à rester poli car les conséquences peuvent rapidement s’avérer fâcheuses notamment si votre attitude montre de l’irrespect envers vos collaborateurs. N’oubliez pas de dire bonjour et de ne pas laisser votre sourire à la maison. Si vous êtes dans une mauvaise passe, vous devrez apprendre à maîtriser vos émotions.

Écoutez les personnes qui ont besoin de vous parler et si vous n’avez pas le temps à ce moment, faites leur comprendre avec douceur et fermeté. N’hésitez pas à prendre des nouvelles de vos collaborateurs sur un plan personnel sans pour autant entrer dans des discussions de comptoirs, potins et ragots. Évitez de répondre à vos appels ou à des messages si vous êtes en train de parler avec quelqu’un, à moins que ce ne soit véritablement une urgence.

Comment faire pour devenir une meilleure personne ?

En tant que dirigeant, vous souhaitez peut-être devenir une meilleure personne pour vos employés et vous assurer de leur bonheur. Devenir une meilleure personne reste un processus continu qui nécessite de la réflexion, de la pratique et de l’engagement. Voici quelques idées pour devenir un dirigeant exemplaire pour vos employés.

Apprenez à écouter activement 

L’une des compétences essentielles pour être un bon dirigeant est d’être un bon auditeur. Écoutez activement vos employés, sans les interrompre, pour comprendre leurs préoccupations, leurs idées et leurs besoins. Montrez que vous êtes ouvert à leurs suggestions et à leurs commentaires, et assurez-vous qu’ils se sentent entendus et compris. Cela commence par être présent physiquement et mentalement lorsque vous écoutez quelqu’un. Évitez les distractions et concentrez-vous sur la personne qui parle.

Ensuite, évitez de juger la personne qui parle ou de sauter trop rapidement aux conclusions. Écoutez avec une attitude ouverte et bienveillante pour comprendre sa perspective et en lui posant des questions si nécessaire. N’hésitez pas à hocher la tête, sourire ou répéter certains mots peuvent encourager la personne à continuer à parler. Vous devez essayer de ne pas interrompre la personne qui parle, sauf si vous avez besoin de clarifications ou de précisions. 

Soyez transparent 

La transparence est essentielle pour établir la confiance entre vous et vos employés. Soyez honnête avec eux en communiquant clairement les décisions de l’entreprise et les raisons qui les motivent. Partagez également vos objectifs, vos défis et vos réussites. Pour être transparent vous devez communiquer clairement sur les décisions de l’entreprise et les raisons qui les motivent. Ne donnez pas des informations vagues ou incohérentes, car cela peut créer de la confusion et de la méfiance.

N’hésitez pas à admettre vos erreurs. Si vous faites une erreur ou prenez une décision qui a des conséquences négatives, admettez-la et expliquez ce qui s’est passé. Cela peut aider à supprimer la dissimulation et à renforcer la confiance de vos employés.

Devenir un modèle 

L’exemplarité n’est pas une mince affaire. Elle exige de donner l’exemple en étant des modèles de comportement pour leurs employés. Cela commence par être ponctuel, respectueux et engagé dans votre travail. Montrez l’exemple en suivant les politiques de l’entreprise, en faisant preuve de professionnalisme et en respectant les autres. Il s’agit également de devenir un pilier pour les autres en les encourageant, par exemple, à collaborer avec les autres employés pour stimuler la créativité et l’innovation. Pour aller plus loin, vous pouvez développer votre empathie en cherchant à comprendre les préoccupations et les défis auxquels sont confrontés vos employés. Votre passion joue également un rôle et vous pouvez la montrer au travers de l’enthousiasme et de la positivité.

Créez un environnement de travail sain 

Assurez-vous que votre entreprise est un lieu agréable où travailler en créant un environnement de travail sain et positif. Évitez les situations de conflit et de harcèlement et assurez-vous que vos employés ont accès à des ressources pour soutenir leur bien-être mental et physique. Cela commence évidemment par vérifier que la sécurité des employés est assurée au travers de l’équipement, de procédures (qui sont suivies) et de l’identification des risques. On pensera également aux pauses que vous pouvez encourager ou aux repas sains que vous pouvez fournir tels que des fruits frais, des légumes, des salades, des sandwichs et des soupes. Rien ne vous empêche également de penser à la santé au travers de l’exercice physique. Vous pouvez mettre en place des défis de remise en forme, des programmes de bien-être ou encore donner des accès à des salles de sport. Il existe même des applications qui peuvent encourager vos salariés en la matière. 

Donnez des commentaires constructifs 

Il est important de ne jamais vous énerver et de rester calme autant que possible. Piquer des crises de colère est un comportement totalement contreproductif et ne vous apportera rien. Plutôt que de vous énerver, fournissez des commentaires constructifs à vos employés pour les aider à s’améliorer et à se développer. Restez concentré sur les solutions plutôt que sur les problèmes. Identifiez les problèmes clés et travaillez avec les autres pour trouver des solutions pratiques et réalisables. Enfin n’oubliez pas de faire des commentaires positifs pour reconnaître leurs réussites et les encourager à continuer.

Bien entendu, il existe bien d’autres manières de devenir une meilleure personne en tant que dirigeant et vous pouvez vous pencher sur tout ce qui touche au bien-être de vos salariés. Cela peut prendre du temps mais vous y arriverez ! 

Optimiser sa prospection commerciale

Prospecter n’est pas simplement l’affaire d’un bon sens relationnel ni même une question de feeling. Selon une étude du Harvard Business Review, on perd 10 % de sa clientèle chaque année, soit 50 % au total au bout de 5 ans. C’est pourquoi la prospection est nécessaire tout au long de l’activité commerciale. Voici quelques clés pour la rendre plus efficace.

Se renseigner sur ses futurs prospects.

Avant de vous lancer, il convient de faire une petite recherche et étude sur vos clients potentiels : quel est leur chiffre d’affaires ? Quels sont leurs besoins ? Quels services pourraient les intéresser ? Ont-ils déjà signé avec un concurrent ? Si oui, que pourrez-vous leur apporter de plus que la concurrence ? 

Votre fichier de prospects devra être très régulièrement mis à jour. Il vous sera indispensable de vous renseigner directement auprès des sociétés ou des consommateurs que vous visez pour savoir s’il y a eu cessation ou changement d’activité, déménagement, ou tout simplement changement de coordonnées mail ou téléphoniques… Si vous œuvrez en B to B, le site www.societe.com peut être un lien utile quand vous ne connaissez pas le nom du dirigeant que vous souhaitez démarcher.

Se focaliser sur la préparation du discours commercial.

Lors de la phase de prospection commerciale, qu’elle soit réalisée au téléphone ou non, l’une des phases les plus importantes constitue la délivrance du discours. C’est ce dernier qui déterminera la réussite de votre prospection. L’objectif n’est généralement pas de faire une vente et donc de déballer votre discours commercial mais bien de prendre rendez-vous.

Vous devez accrocher vos potentiels clients dès les vingt premières secondes. Dites l’essentiel : une accroche « chiadée » et une présentation claire et simple de l’entreprise ainsi que du service ou du produit proposé. L’accroche doit véhiculer une promesse, qu’il s’agisse d’un bénéfice, d’une solution, d’une réponse ou d’une récompense. Lors de votre discours, vous captez l’intérêt et la curiosité de votre interlocuteur. Le discours quel qu’il soit devra être dynamique et optimiste. N’oubliez pas d’y inclure des questions ouvertes afin d’inviter le client très rapidement à la conversation et d’éviter le monologue qui suscitera le désintérêt. 

Adapter son discours à son prospect.

Lorsque vous êtes en rendez-vous, vous aurez plus de chance de capter l’attention de votre client ou de l’amener à payer pour votre produit ou service si votre discours s’adapte à sa personnalité et ses besoins. Vous devez donc d’abord les cerner si vous ne souhaitez pas que votre argumentaire soit inefficace. Tous vos clients ne recherchent pas la même chose. Commencez par vous adresser à lui par son nom, puis écoutez-le. Construisez votre argumentaire autour de ses centres d’intérêts. Les clients aiment se sentir unique. Un discours adapté sera considérablement plus percutant qu’un argumentaire d’ordre général.

Établir un fichier de suivi.

Votre fichier de prospection est essentiel pour assurer le suivi de vos relances. Il devra comporter toutes les informations liées à vos rendez-vous clients à savoir la date, l’heure et le contenu de la conversation (objections éventuellement évoquées, intérêt ou non du client pour votre offre, etc.). Ce fichier de prospection s’avérera très utile pour améliorer votre discours au fur et à mesure des rendez-vous et aller tout de suite à l’essentiel car vous connaîtrez en amont les arguments qui fonctionnent ou non sur ce client.

Quelques types de prospection commerciale

1/ La prospection téléphonique.

Le téléphone reste une valeur sûre, surtout en B to B. Cette technique permet d’instaurer une réelle relation avec l’interlocuteur, plus personnelle, basée sur l’interactivité (contrairement à l’e-mail ou au courrier) et la rapidité. Seul problème de cette technique, à moins d’être en B to C, il demeure difficile d’avoir la personne que vous ciblez du premier coup sans passer par un intermédiaire. Il faudra faire preuve de stratégie pour transformer cet inconvénient en avantage. Si vous œuvrez en B to B, vous pouvez profiter d’avoir un intermédiaire au téléphone pour l’interroger et lui demander des informations sur votre client, qui vous seront utiles au moment où vous l’aurez à l’autre bout du fil !

2/ La prospection par e-mail.

Autre solution et de loin la moins coûteuse : l’e-mailing. Cette technique de prospection vous permet de toucher un large panel en seulement quelques secondes. Vous pourrez également attirer l’attention de vos clients en rendant votre e-mail original, accrocheur et percutant. Mais encore faut-il qu’il ne passe pas à la trappe. Selon une étude réalisée par le cabinet Radicati en 2010, on recevrait en moyenne 72 e-mails dans la journée, ce qui correspond à un peu plus d’un e-mail toutes les 10 minutes…

3/ La prospection par courrier.

La traditionnelle « lettre » reste un moyen de prospecter plus ciblé, plus personnalisé et plus efficace puisque le taux de réception demeure de 100 % ! Opter pour cette méthode permet de se démarquer davantage que des commerciaux qui prospectent traditionnellement par e-mail. Vous pouvez joindre un cadeau publicitaire à votre lettre, ce qui améliorera l’attention de l’interlocuteur au moment de la réception. Cette méthode de prospection permet de toucher votre cible directement sans avoir à rencontrer de barrage. Néanmoins, cette solution semble avoir fait son temps, notamment à cause des tarifs qu’elle implique. L’envoi d’un courrier coûte entre 1 euro et 1 euro 50.

4/ La prospection sur les réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux peuvent être un moyen de prospecter, mais contrairement à ce que l’on pense, il ne s’agit pas du canal le plus simple à emprunter, bien au contraire. Sur les réseaux sociaux, la tendance de vouloir vendre à tout prix est forte, alors que les consommateurs présents sur ces réseaux apparaissent au contraire comme les clients les moins réceptifs à cette stratégie. Sur les réseaux sociaux, il semble plus intéressant de mettre en avant les bénéfices de votre produit ou service plutôt que de vous lancer dans une stratégie de conquête agressive. Il faudra faire preuve de patience et de finesse pour obtenir les retombées de votre communication.

5/ La prospection sur le mobile.

Selon l’Arcep (Autorité de régulation des consommations électroniques des postes), on compte 79,5 millions de cartes SIM en service en France, ce qui représente un large panel de prospects à toucher. La prospection mobile s’effectue de deux manières : soit par MMS -qui implique un plus large choix de contenu (vidéo, diaporama, texte…)-, soit par SMS. Il convient pour ces deux méthodes d’être concis et court dans le message que l’on diffuse. Il est conseillé de ne pas dépasser plus de 160 caractères si vous utilisez le SMS. Ne surchargez pas non plus vos MMS : n’utilisez pas plus de 3 ou 4 photos. N’utilisez pas d’abréviations dans vos messages, préférez la forme substantive suivie de l’infinitif (« Envie de partir… ? »), voire l’impératif (« Souscrivez dès maintenant… ! »).

Personnalisez davantage votre message par l’utilisation du « vous » ou de « tu » selon la cible choisie. Surveillez votre cadence, qui devra être limitée à un message par semaine. Au-delà, vous prenez le risque d’être perçu comme trop agressif, ce qui pourrait provoquer l’effet inverse de celui désiré. En prospectant sur le mobile, vous optez pour une méthode plus directe, sans intermédiaire, et le client peut être joint à n’importe quel moment (soir, week-end). Si vous prospectez de cette manière, il convient de demander en amont l’accord du client, car cette méthode peut être considérée comme intrusive.

Résumé de l’actualité éco dans le monde

Les suppressions d’emplois dans des entreprises qui sont au top, la Silicon Valley qui n’a plus le vent en poupe, les entreprises si renommées qui sont dans la tourmente, les entreprises qui explosent les records et celles qui n’ont pas su gérer leurs stocks, nous avons l’impression de surfer sur des vagues plus hautes les unes que les autres. Quelques exemples d’actualité éco dans le monde pour mieux comprendre que le monde est en train de changer.

Les marques de sport vont vider leurs stocks

La plupart des grands équipementiers que l’on parle de Nike, Adidas, Puma mais également de plusieurs autres acteurs majeurs vont devoir réduire les prix de nombreuses paires de chaussures pour tenter de vider leurs entrepôts. Commencée depuis quelques mois, cette opération vide-stocks à moindre prix est due au fait que les détaillants ont acheté massivement pour remplir leurs rayons et qu’ils sont confrontés à un ralentissement des achats, notamment parce que l’inflation est devenue un sujet majeur pour leurs clients. Les équipementiers avaient pour la fin du confinement augmenté leur capacité de production afin de surfer sur la reprise. Ils ont désormais des stocks bien supérieurs à la demande, en raison d’un détournement des Chinois des marques ou de collaborations majeures qui se sont parfois arrêtées et qui ont largement affecté certains stocks. Cette situation de surabondance devrait encore perdurer encore quelques mois. 

15 milliards de dollars pour prendre le contrôle de Toshiba

La direction du conglomérat japonais devrait prochainement confirmer le rachat complet par le fonds Japan Industrial Partners (JIP) dans une opération estimée à 2 000 milliards de yens (15,3 milliards de dollars). Celle-ci sera financée par le rachat de la totalité des titres de l’entreprise Toshiba et par des prêts de grandes banques commerciales du Japon. Des investissements ont aussi été promis par une vingtaine de sociétés nippones. En conséquence, la société va se retirer de la Bourse de Tokyo. Ce rachat devrait permettre de mettre fin à la crise de gouvernance qui a lourdement affecté le développement de l’entreprise depuis le milieu des années 2010. Le contrôle de la société était largement scruté par le gouvernement de Tokyo car le groupe détient toujours 40 % du fabricant de puces mémoires Kioxia. 

Saudi Aramco annonce un Bénéfice record en 2022

L’entreprise saoudienne a publié un bénéfice net annuel record à hauteur de 161,1 milliards de dollars (soit 151,3 milliards d’euros), en augmentation de 46 %. Celle-ci a ainsi déclaré un résultat de 19,5 milliards de dollars pour le quatrième trimestre, ce qui représente une augmentation de 4 % par rapport… aux trois mois précédents. Son flux de trésorerie disponible n’est pas en reste et a atteint son plus haut niveau à 148,5 milliards de dollars fin 2022 contre 107,5 un an plus tôt. L’entreprise profite de la forte fluctuation des cours de pétrole et des inquiétudes liées à la guerre en Ukraine, de l’augmentation des prix de l’énergie, des volumes vendus et de l’amélioration des marges pour les produits raffinés. Ce bénéfice est près de trois fois supérieur à celui de l’américain Exxon. 

Dangote Cement dans la tourmente ?

Avec une perte record de 111,5 milliards de nairas (249 millions de  dollars) sur son marché panafricain, en 2022, le groupe nigérian Dangote Cement met en évidence les difficultés d’expansion des grands groupes industriels de la région. Le groupe fondé par le milliardaire et l’homme le plus riche d’Afrique Aliko Dangote, son chiffre d’affaires sur la période a pourtant atteint un record à 414,8 milliards de nairas (environ 925 millions de dollars) et une progression continue moyenne de 12,7 % chaque année depuis 2017, selon les informations de l’Agence Ecofin, Cependant, cette progression a décéléré ces dernières années passant de 24,7 % en 2021 à 4,4 % en 2022. Un marché qui arriverait à saturation ? 

Accenture va perdre 2,5 % de sa masse salariale

Le cabinet de conseil Accenture s’apprête à licencier pas moins de 19 000 salariés à travers le monde comme le prévoit son plan de départ pour 2,5 % de la masse salariale dans les 18 prochains mois. Le géant américain, basé à Dublin, a rédigé un communiqué dans lequel la dirigeante de l’entreprise, Julie Sweet, a déclaré : « Nous prenons des mesures pour réduire nos coûts au cours de l’exercice 2024 et au-delà tout en continuant d’investir dans notre entreprise et nos collaborateurs ».

A noter que la majorité des emplois concernés feront partie des fonctions non facturables. Il faut dire que les contrats de missions ont largement augmenté avec une hausse de 13 %, atteignant le record de plus de 22 milliards de dollars pour l’ensemble du secteur alors que la société a affiché une hausse de 15 % en 2022 de sa marge opérationnelle, même si l’année 2023 s’annonce bien moins bonne. 

Amazon : 9 000 emplois visés par une suppression de postes

Aujourd’hui, c’est au tour d’Amazon d’annoncer la suppression de 9 000 postes supplémentaires, qui s’ajoutent donc aux 18 000 suppressions déjà annoncées en janvier. Andy Jassy, directeur général, dans une lettre publiée sur son site a ainsi partagé cette information. Les principaux postes supprimés seront dans l’activité d’informatique à distance (cloud) Amazon Web Services (AWS), le département PXT, dédié à la gestion des ressources humaines, les effectifs consacrés à la publicité, ainsi que la plateforme vidéo Twitch. Rappelons qu’Amazon comptait tout de même 1,54 million d’employés dans le monde fin 2022. Pour justifier cette nouvelle annonce, Andy Jassy a précisé « Compte tenu de l’incertitude économique et du manque de visibilité sur l’avenir proche, nous avons décidé de réduire nos coûts et nos effectifs ». La société a vécu au quatrième trimestre 2022 une chute de 98 % de son bénéfice net. 

Les Américains fan des boutiques zéro déchet

Une nouvelle tendance chez les américains : celle des boutiques zéro déchet. La vente en vrac connaît un essor et il n’est plus rare d’avoir des enseignes qui proposent aux clients de ramener leurs propres sacs ou contenants en plastique. La vente d’articles vendus sans emballage fait partie des grands changements de comportements espérés pour une plus grande économie des ressources de la planète. Tous types de produits sont concernés même si l’alimentaire demeure toujours un bon client : haricots, flocons d’avoine, huile, vinaigre, du pain, des légumes… Il faut noter que cette tendance s’inscrit contre une mauvaise habitude aux États-Unis, celle de générer énormément de déchets puisque qu’en moyenne, chaque Américain génère 130 kilos de déchets plastiques par an, contre 43 kilos pour les Français. 

Le capital-risque fuit la Silicon Valley !

Alors qu’il y a 10 ans, la Silicon Valley représentait 26 % des investissements du capital-risque, cette part de marché a depuis dégringolé à 22 %. La Silicon Valley, vivement critiquée par de nombreux entrepreneurs de prestige, notamment Elon Musk, a perdu 17 % de son capital risque. Il faut dire qu’une concurrence a fait rage entre les États qui n’ont pas eu la même réaction sur le régime fiscal pendant la pandémie, le Texas en proposant un meilleur par exemple. Mais qu’est-ce qui peut bien pousser à une pareille désertion ? Déjà, certaines villes se sont tournées vers la tech et certains acteurs majeurs comme Google ont choisi d’autres villes, phénomène qui a attiré d’autres représentants du GAFAM, en particulier Amazon, Apple et Meta. On peut noter de fortes progressions notamment dans les villes de Pittsburgh, Atlanta, Seattle, Chicago ou encore Miami. 

Faire croître son business doit-il forcément être une obsession ?

La croissance, les bons résultats, des chiffres qui partent à la hausse, une rentabilité la plus forte possible, tous les indicateurs au vert … Voilà ce que peut être le véritable fantasme de certains chefs d’entreprise pour la plupart des observateurs, qualifiés ou non, à qui l’on poserait la question. En toute évidence, cette pensée n’est pas nécessairement fausse : toute entreprise a besoin d’une phase de croissance prolongée ou non pour réussir à se développer sur le long terme.

C’est là une réalité économique qui se trouve être vieille comme le monde. Il en est, d’ailleurs, de même pour les pays du monde entier qui ne cherchent actuellement qu’à retrouver la croissance, peut-être à tort pour certains économistes et analystes avertis. Cependant, il est important de se dire que faire croître son business ne doit pas être une obsession. Un objectif oui, mais pas une obsession. Pourquoi la croissance ne doit pas être le seul objectif du chef d’entreprise d’aujourd’hui ? D’autres modèles sont-ils possibles et envisageables ? Eléments de réponse.

La croissance oui, mais une croissance raisonnée

Attention à ne pas tomber dans l’excès inverse : toutes les entreprises ont besoin de croissance certes, et peuvent rechercher à se développer au travers d’une augmentation de la création de leur propre richesse. Les moyens de production utilisés, l’embauche de nouveaux salariés, la mise en œuvre de nouveaux moyens techniques et technologiques, tout cela entre dans le cadre d’une recherche de croissance pour les entreprises.

Cependant, il est important de comprendre une chose : la croissance est un objectif qui doit rester dans le champ de mire de tous les entrepreneurs mais il faut aujourd’hui opter pour une croissance raisonnée au sein d’une économie qui tourne de plus en plus vite. Des entreprises ayant rencontré une croissance exponentielle et extrêmement rapide se sont vues être dans l’impossibilité la plus complète de répondre à toutes les sollicitations qui allaient en parallèle de cette phase de croissance. Des moyens de production qui s’avèrent insuffisants, des employés qui ne peuvent plus répondre à ce qu’on leur demande de faire… Tous ces écueils sont ceux d’entreprises ayant cherché à se développer trop vite.

La stagnation comme objectif

La croissance raisonnée passe donc par une recherche autre que celle de la croissance pure et simple : la recherche de la « stagnation ». En réalité le terme n’est pas forcément exact car on pourrait parler davantage de consolidation. De nombreux pans de l’entreprise quand elle est en forte croissance sont négligés afin de gagner du temps. Cette phase peut permettre de mieux rôder les process par exemple ou de vous assurer de la bonne formation de vos collaborateurs. Votre chiffre d’affaires immédiat n’augmente pas mais l’avenir n’en sera que plus radieux.

Une croissance continue, soutenable et accessible est aujourd’hui l’objectif numéro un d’un grand nombre d’entreprises, en particulier les start-ups qui ne cherchent rien d’autre que se développer sur le long terme et pérenniser leur modèle économique propre. En toute évidence, la stagnation apparaît aujourd’hui comme une alliée des entreprises. Non pas que la croissance se soit révélée être chose négative mais plutôt que notre économie actuelle nous pousse à nous tourner vers des modèles soutenables, durables, et non pas la création de bulles explosives comme ont pu l’être celles d’Internet ou encore de l’immobilier.

Des valeurs à prendre en compte

Il est donc du devoir et de la responsabilité des chefs d’entreprise actuels de tout mettre en œuvre pour atteindre une phase où il pourra travailler sur autre chose que l’augmentation du chiffre d’affaires, pour atteindre ce niveau de responsabilité qui permettra, dans les années à venir, à l’économie de pouvoir voir plus loin, de pouvoir s’engager vers des modèles différents de ceux que l’on peut être amené à prôner aujourd’hui. C’est la raison pour laquelle même les institutions financières prennent de plus en plus compte l’impact de l’entreprise sur la société.