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Les assureurs se mettent à financer les entrepreneurs !

Vous connaissiez l’assureur Aviva pour gérer la protection de votre entreprise ? Vous pouvez compter maintenant avec cet acteur pour financer vos projets entrepreneuriaux. Depuis plusieurs années, l’assureur français a mis en place une politique d’investissement de long terme au service de l’économie dans son ensemble dont notamment La Fabrique Aviva. Focus sur les assureurs, ces nouveaux moyens de financement.

La crise de 2008 a favorisé l’investissement des assureurs au service de l’économie.

Pourquoi un tel investissement ? Traditionnellement, aux états-Unis ou en Grande-Bretagne, les banques financent 25 % de l’activité économique et les grands institutionnels et marchés financiers en financent 75 %. En Europe, c’est plutôt l’inverse. Du moins cela l’était, jusqu’à ce que la crise économique de 2008 ait eu pour conséquence un désengagement important des banques, le relais ayant été progressivement pris par de grands investisseurs institutionnels, comme les assureurs, qui représentent aujourd’hui les plus grands collecteurs d’épargne en France. Les ETI, PME et TPE qui ont souffert de la raréfaction du crédit bancaire ont désormais la possibilité de trouver d’autres solutions de financement grâce aux grands investisseurs institutionnels.

Un engagement financier sur 4 volets distincts.

C’est partant de ce constat et de cette tendance générale qu’Aviva France s’engage financièrement de plus en plus au service des entreprises, des ETI aux start-up en passant par les secteurs clés comme l’économie sociale et solidaire. « Entre 80 et 85 % des 80 milliards d’euros que nous gérons sont investis sur ce que l’on appelle en finance des « obligations » », précise Philippe Taffin, directeur des investissements chez Aviva France. « Sur ces 85 % on peut considérer qu’un peu plus de la moitié de la somme est investi dans des fonds qui servent à financer des entreprises. » L’assureur agit ainsi financièrement sur 4 volets différents.

Volet n°1 : l’investissement « classique » dans les PME et ETI.

Le premier fonds constitue un investissement au service d’entreprises déjà matures, qui ont bien souvent déjà développé leur business à l’international. Les financements sont en partie effectués via des fonds dits « de place ». « Nous nous appuyons sur les fonds NOVA 1 et NOVA 2 depuis 2012 » explique Philippe Taffin. « En 2013, une deuxième série de fonds intitulée NOVO 1 & 2 a vu le jour dans le but d’aider à financer des ETI. Récemment, nous avons participé à la création d’un nouveau fonds, NOVI, dont le montant de l‘investissement se situe autour de 500 millions d’euros. L’idée n’est plus de se limiter simplement au financement, mais d’avoir une approche globale. » Concrètement, l’assureur se positionne comme un partenaire à long terme de l’entrepreneur, qui prend en compte ses projets, lui propose un financement ad hoc et l’accompagne dans l’optimisation de sa structure de financement. « Nous investissons également en propre grâce à notre partenariat avec l’Association Française d’Epargne et de Retraite (AFER). Nous avons d’ailleurs décidé d’allouer au financement des ETI et PME une enveloppe supplémentaire d’1 milliard d’euros sur les 12 à 18 prochains mois » se réjouit le directeur des investissements. goo.gl/Bv5bVb

Volet n°2 : financement de l’économie sociale et solidaire. 

Convaincues que le financement ne s’arrête pas aux entreprises classiques, Aviva a également souhaité financé ce qui représente aujourd’hui environ 10 % de l’économie française, c’est-à-dire l’entrepreneuriat social et solidaire. à travers son fonds intitulé « Aviva Impact Investing France », doté de vingt millions d’euros, l’assureur finance des PME et TPE à vocation sociale ou environnementale, qui interviennent dans le domaine de l’éducation, l’insertion des personnes handicapées, des chômeurs de longue durée, etc. « Il ne s’agit pas de financer des entrepreneurs qui démarrent » précise Philippe. « Nous investissons dans des entreprises sociales qui ont déjà prouvé que leur business model était viable et qui veulent augmenter leur capacité d’action, accélérer leur développement et changer d’échelle. ». Pour l’assureur, l’objectif se situe moins du côté de la rentabilité économique (environ 3 à 5 % en fonction des projets) que du retour social de leur investissement. « Nous voulons être capables de juger notre impact sur le nombre de créations d’emplois, sur l’environnement… En deux mots, nous désirons contribuer à une meilleure économie » précise le directeur des investissements. goo.gl/JvJJvX

Volet n°3 : financement de projets à fort potentiel d’innovation.

Le troisième volet concerne l’investissement dans certains business liés aux éléments d’innovation, aux nouveaux produits ou services dans le domaine de l’assurance ou aux nouveaux comportements des consommateurs. « Nous souhaitons pouvoir investir dans des start-ups avec pour objectif de prendre des participations dans des entreprises innovantes qui auront un impact sur notre propre business assuranciel » confirme Philippe Taffin. « C’est pourquoi nous nous intéressons aux entreprises qui évoluent dans le domaine des objets connectés ou de la Fintech par exemple. Nous entendons détecter les entreprises innovantes, qui changent la manière dont on perçoit notre métier. » goo.gl/OOrdcz & goo.gl/pIW4Ze

Volet n°4 : la « Fabrique Aviva » au service des entrepreneurs utiles et innovants.

Le volet n°4 est plus récent. Intitulé « La Fabrique Aviva », le projet permet aux jeunes créateurs et porteurs de projets de se répartir 1 million d’euros à la suite d’un concours. Il agit comme un étrier pour les jeunes pousses qui se lancent. Tout cela montre à quel point l’assureur soutient les entrepreneurs à tous les niveaux de leur existence. www.aviva.fr/LaFabrique

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