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Peut-on sanctionner un salarié contestataire ?

Certains salariés contestent presque tous les ordres et peuvent rapidement agacer leurs employeurs. A l’inverse, certains dirigeants donnent des ordres qui peuvent se révéler totalement illégaux voire porter atteinte aux droits du salarié. La frontière entre les deux n’est parfois pas aussi claire qu’on pourrait le penser. Quelle est la limite définie entre le droit de contestation des uns et le pouvoir de direction des autres ? Peut-on sanctionner un salarié contestataire ?

Des contestations qui peuvent être légitimes

Qu’on se le dise, un chef d’entreprise ne peut évidemment pas donner n’importe quel ordre à son subordonné. Ils ne doivent pas être illégaux ou abusifs ou contraire aux dispositions du contrat de contrat de travail voire aux droits fondamentaux du salarié tels que le droit à la liberté d’expression, le droit au respect de la vie privée, le droit à la non-discrimination, etc. Si l’ordre de l’employeur porte atteinte à l’un de ces droits, le salarié peut ainsi le contester. Le droit du travail permet donc aux salariés de contester les décisions de leur employeur. Notamment en matière de rémunération, de conditions de travail, de licenciement, etc.

L’article L. 1121-1 du Code du travail dispose ainsi que : « Nul ne peut apporter aux droits des personnes et aux libertés individuelles et collectives de restrictions qui ne seraient pas justifiées par la nature de la tâche à accomplir ni proportionnées au but recherché ».  Le pouvoir de direction de l’employeur est donc limité par les droits et libertés individuelles et collectives des salariés. Autrement dit, cette disposition montre que l’employeur ne peut pas donner d’ordre qui porterait atteinte aux droits et libertés des salariés de manière injustifiée ou disproportionnée.

Les autres bases légales à la contestation

Le Code du travail prévoit d’autres dispositions qui encadrent le pouvoir de direction de l’employeur. Celles-ci protègent les salariés contre les abus.

L’article L. 1222-1 du Code du travail précise également que : « Aucun salarié ne peut être sanctionné, licencié ou faire l’objet d’une mesure discriminatoire pour avoir exercé un droit résultant du présent code ou d’un accord collectif ou d’une décision de justice ». Ainsi, un salarié qui conteste un ordre illégal ou abusif de son employeur ne peut pas faire l’objet de sanction disciplinaire ou de licenciement pour ce motif.

Enfin, l’article L. 1321-2 du Code du travail prévoit que : « Le règlement intérieur ne peut contenir de clauses contraires aux lois et règlements en vigueur, ni porter atteinte aux droits des personnes ». Le règlement intérieur de l’entreprise doit donc respecter les dispositions légales en vigueur. Il ne peut pas porter atteinte aux droits fondamentaux des salariés. Notamment en matière de contestation d’un ordre donné par l’employeur.

Le respect de la bonne marche de l’entreprise

A contrario, ce même article L. 1121-1 du Code du travail, implique que les instructions doivent être justifiées par la nature de la tâche et proportionnées au but recherché. Cela signifie que l’employeur peut donner des instructions à ses salariés dans le cadre de l’organisation de l’entreprise et de la réalisation des tâches nécessaires à son fonctionnement. 

Il est important de noter que contester un ordre de manière abusive, par exemple en refusant systématiquement d’obéir aux instructions de son employeur, peut constituer une faute disciplinaire et entraîner des sanctions telles que le licenciement pour faute grave. Ainsi, les salariés ne peuvent pas contester un ordre simplement parce qu’ils ne sont pas d’accord avec lui ou qu’il leur paraît injuste.

L’exercice du droit de contestation trouve donc sa limite dans le fait qu’il ne doit pas porter atteinte à la bonne marche de l’entreprise. Si un salarié contestataire perturbe le fonctionnement de l’entreprise, nuit à la productivité ou à la sécurité, ou encore porte atteinte à l’image de l’entreprise, l’employeur peut prendre des mesures disciplinaires à son encontre, allant jusqu’au licenciement pour faute grave.

Un respect des procédures 

Pour le salarié, il reste conseillé de faire preuve de prudence et de respecter les procédures légales en cas de litige avec son employeur.

Pour l’employeur, les mesures disciplinaires prises par l’employeur doivent respecter les droits du salarié. Notamment celui à la défense et à un licenciement justifié. En cas de licenciement pour faute grave, l’employeur doit prouver que les faits reprochés sont suffisamment graves pour justifier une telle sanction, et que le salarié a été informé de la nature des faits qui lui sont reprochés et a eu la possibilité de s’expliquer. La forme prévalant parfois sur le fonds, une prudence toute particulière est à avoir en matière. 

Comment savoir si mon client va me payer ?

Aucun entrepreneur n’est assuré du paiement de ses prestations avant d’avoir trace d’encaissement sur son compte en banque, qu’il s’agisse de nouveaux clients ou de clients de longue date. Si tout entrepreneur doit faire preuve d’optimisme et d’une certaine confiance, il doit aussi prendre quelques garanties. Comment savoir si mon client va me payer ?

Se renseigner sur son client

Obtenir un nouveau client est toujours source de réjouissance, mais celle-ci peut aussi s’accompagner d’une certaine défiance. En effet, ne le connaissant pas, l’entrepreneur n’a aucune garantie de sa fiabilité. Pour ce faire, il peut se renseigner sur ce fameux client, mais également creuser sa demande.

Dans la majorité des cas, un simple entretien téléphonique permet de décanter la situation et de se faire une première opinion. Pour aller plus loin, il est aussi possible de chercher des informations sur le client. Si celui-ci est un particulier, faire une recherche internet sur ses noms et prénoms peut permettre d’obtenir des résultats. S’il s’agit d’un professionnel, outre les données résultant des moteurs de recherche pouvant laisser apparaître des commentaires sur des forums par exemple, se renseigner sur Infogreffe apporte quelques informations clés notamment concernant ses derniers bénéfices même si les données ne sont parfois pas accessibles.

Faire un devis à son client

La fourniture d’un devis au client est une seconde étape indispensable, étant par ailleurs fortement conseillé de le communiquer avec vos Conditions Générales de Vente (CGV). Ce document permet en effet de matérialiser par écrit les caractéristiques de votre prestation, dont son prix et vos délais de paiement.

Aussi, si le devis doit se traduire par l’engagement du client, celui-ci doit être exprimé par sa signature et sans aucune rature, annotation ou autre demande manuscrite de sa part ; il en va de même pour les CGV. En effet, dans un tel cas, il convient de refaire le devis en tenant compte des éventuelles remarques du client jusqu’à qu’il le valide. Concernant les clients réguliers pour lesquels l’entrepreneur n’est pas non plus à l’abri d’un défaut de paiement, il n’est pas toujours évident d’établir et d’obtenir à chaque fois un devis signé. Néanmoins, il est préconisé d’inviter celui-ci à faire sa demande par écrit, dans laquelle il stipule clairement sa commande. La réception de cet écrit doit de plus être une condition au démarrage de la prestation par vos soins. Enfin, la mise en place d’un contrat annuel est aussi une solution envisageable.

Demander un acompte à son client

Parmi les termes du devis, il est possible d’ajouter une clause imposant le paiement d’un acompte, qui conditionne, avec la signature, le démarrage de votre prestation. Il n’existe pas de montant spécifique d’acompte : celui-ci est généralement de 30% mais il peut aussi être de 50 voire de 100%. Toutefois, il convient d’être vigilent dans ce dernier cas. Si vous ne connaissez pas le client, il en est de même pour lui, si bien qu’une telle condition peut le faire fuir et vous faire perdre une vente, surtout s’il n’est pas sûr de la qualité de votre prestation. De plus, rien ne vous empêche de demander plusieurs acomptes à différentes périodes, notamment si la prestation réalisée est conséquente aussi bien en termes de durée que d’engagement financier.

Si malgré ces garanties, mon client ne me paie pas

Si un client ne vous paie pas le solde de votre prestation malgré la prudence dont vous avez fait preuve, autant dire que celui-ci s’inscrira sur votre liste noire. Aussi, rien n’est perdu, mais il faudra vous armez de patience et de persévérance pour recouvrir la somme due. 

En effet, la méthode la plus classique commence par transmettre les devis et factures en temps et en heure et à vérifier leur validité avec votre client. Vous pouvez ensuite relancer votre client par mail ou par téléphone car le défaut de paiement provient bien souvent d’un simple oubli. Bien souvent, celle-ci suffit pour récupérer votre argent. De plus, elle s’avère plus courtoise, notamment auprès des clients réguliers. Sans réponse malgré plusieurs sollicitations, la relance suivante peut se faire plus formelle, par courrier, avec si besoin l’application de pénalités de retard. Enfin, l’assignation en référé est le dernier recours pour obtenir le paiement de vos prestations.

Les secrets des entrepreneurs à succès

Vous vous imaginiez que vos journées en tant que dirigeant se résumeraient à donner des ordres à vos salariés et que votre produit percerait immédiatement le marché grâce à votre stratégie imparable. Malheureusement, les clients ne viennent pas aussi facilement et les salariés ne vous obéissent pas au doigt et à l’œil. Alors quels sont les secrets des entrepreneurs à succès ?

Utilisez vos qualités

Bernard Werber, dans son livre L’Empire des anges, donne le conseil suivant : Renforcer ses qualités pour combler ses points faibles. L’entrepreneur à succès doit avant tout bien se connaitre et à bien comprendre les rouages de son entreprise. Il doit utiliser ses qualités et prendre en compte ses défauts. Si un travail sur vos points faibles n’est pas à exclure, pensez d’abord à utiliser vos qualités au maximum. La tendance reste de faire ce que l’on sait bien faire. Par exemple, si vous êtes plus doué dans l’écrit, à envoyer des emails. Cependant, il vous faudra parfois combler certains défauts. Si par exemple, vous êtes doué à l’oral, il faudra parfois apprendre à vous exprimer, que ce soit en réunion ou en conférence.  A défaut, rien ne vous empêche de déléguer.

Sortez de votre zone de confort

Le premier défaut des dirigeants est de se concentrer uniquement sur le produit et pas sur les autres aspects de l’entreprise comme le commercial ou la communication. Contrairement à d’autres, qui n’oseront jamais aller plus loin que leur zone de confort, l’entrepreneur à succès ose et teste. Il comprend que même les erreurs ne sont que des apprentissages à partir du moment où il en tire des enseignements. N’hésitez pas à découvrir de nouveaux domaines et à essayer de nouvelles choses pour que votre business décolle. La plus grande cause d’échec est souvent la peur de l’échec elle-même. Mais n’oubliez pas que, par exemple, 100% des gagnants du loto sont ceux qui ont joué. Donc de la même manière dans votre entreprise, osez !

La positive attitude

Il est plus agréable de se trouver en compagnie d’une personne positive, plus motivant aussi. N’hésitez pas à prendre la positive attitude. Cela vous permettra de la transmettre d’abord à vos salariés qui auront moins tendance à vous fuir voire même à vouloir profiter de votre présence. Vous pouvez faire preuve d’optimisme dans tous les domaines et cela commence par un sourire. Vous aurez ainsi de grandes chances d’influer sur vos signatures de contrat, sur le développement de votre boite et d’avoir des collaborateurs qui respireront la joie.

Passer à l’action

Le fait de passer son temps à réfléchir à des stratégies ne fera pas avancer votre entreprise. L’entrepreneur à succès se lance dans l’action et s’intéresse également au côté pratique. Il saura mettre en avant ce qu’il a appris et continuera toujours à s’informer davantage, histoire de ne pas trop se reposer sur ses lauriers. Surtout, ne tombez pas dans la procrastination, la pire erreur reste de ne rien faire car tant que vous êtes dans l’action, c’est généralement que vous avancez même si l’objectif peut vous paraitre très loin, voire inatteignable.

Une vision de l’entreprise

Bien sûr, personne n’est doté du don de médium. Lorsque l’on interroge quelqu’un sur sa situation dans cinq ans ou dans dix ans, il lui est difficile de répondre avec certitude voire même de se projeter. Et pourtant, l’entrepreneur à succès possède une vision de son entreprise à court, moyen et long terme. Comment ? Il doit pouvoir se projeter dans l’avenir et établir un objectif sur ce que va devenir son entreprise et plus globalement la société car il devra anticiper les changements. Ensuite, il pourra établir un plan d’action afin de les atteindre et prioriser les actions en fonction des ressources dont il dispose.

L’actualité business à ne pas manquer

Entre les levées de fonds, les rachats, les procédures de sauvegarde, les cyberattaques, les liens avec la Russie qui s’avèrent complexes pour les entreprises qui y sont implantées, le monde du business est en train de vivre une période critique et les dirigeants doivent savoir bien maîtriser leur gouvernail. Zoom sur l’actualité business à ne pas manquer des entreprises de premier plan.

Le groupe UBS rachète Credit Suisse

Afin de « rétablir la confiance », Le groupe UBS, numéro un bancaire suisse a racheté, son rival en difficultés, le Credit Suisse comme l’a annoncé le président de la Confédération helvétique, Alain Berset. Il s’agit avant tout de rétablir la confiance et d’offrir une stabilité à l’ensemble du système financier mondial. Les autorités ont effectué ce rachat à hauteur de 2 milliards de dollars, selon le Financial Times. Ceci permet d’éviter un mouvement de panique mais le groupe aura quand même dû doubler la mise au dernier moment. Ils ont ainsi participé à une conférence de presse pour annoncer la fusion des deux géants de la banque qui font tous deux partie du club très sélect des 30 établissements bancaires jugés trop décisifs pour faire faillite. 

Stellantis annonce un bénéfice record de 16,8 milliards d’euros en 2022

Le groupe Stellantis annonce une deuxième année consécutive de profits records. Avec une augmentation de 26 % du bénéfice net sur un an, le groupe automobile né en 2021 de la fusion de PSA et de Fiat-Chrysler peut ainsi être serein face aux instabilités du marché automobile.

Sa marge opérationnelle a ainsi atteint 13 % du chiffre d’affaires, quasiment l’équivalent de ce que réalise Tesla ou Mercedes. Les salariés ne sont pas en reste puisque l’entreprise va reverser une partie de ses bénéfices sous forme de participation et d’intéressement. Les salariés français toucheront ainsi 4 300 euros bruts (soit 3 882 euros net) par salarié. Cependant, le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a déclaré que le groupe va continuer à optimiser ses coûts de production et ses frais de marketing. Malgré une baisse du nombre de ventes en Europe, le groupe a su compenser par une hausse de prix, la traque des coûts et grâce à un dollar fort. On notera tout de même qu’avec un carnet de commandes plein, l’entreprise peut voir l’avenir sereinement. 

Biométrie : Idemia, en vente pour 6 G€

L’ex-pôle sécurité de Safran, s’avère en vente. Né de l’ancienne division de Safran et d’Oberthur, le groupe né en 2016 et qui compte 15 000 collaborateurs, a ainsi annoncé la circulation d’info mémos pour la remise d’offres dont les premières sont attendues le 18 avril. Avec plus de 2,6 milliards de chiffre d’affaires en 2022 et une forte croissance (environ 20 %), la société spécialisée en biométrie et cryptographie est donc officiellement en vente. Le groupe tricolore, dans les petits papiers de Thales il y a un an, possède un carnet d’adresses incluant 600 gouvernements, des organisations étatiques et 2 300 entreprises dans le monde. 

La Florentaise entre en bourse

L’entreprise familiale, la Florentaise, annonce son introduction en bourse. Celle-ci vient de réaliser un chiffre d’affaires record de 57,5 millions d’euros en 2022 et compte doubler de taille d’ici 5 ans. Spécialisée dans l’élimination de la tourbe de ses terreaux, dits « terreaux bas carbone », la société réduit l’empreinte carbone générée et vend près d’un sac sur cinq au grand public. L’entreprise de 245 salariés qui a fait du « terreau sans tourbe » son fer de lance, rencontre notamment le succès grâce à ses solutions, à base de plaquettes et d’écorce de bois, qui auraient une empreinte carbone 20 à 50 fois moins élevée. Avec 130 brevets déposés et des machines qu’elle pourrait mettre à disposition pour d’autres producteurs, l’entreprise a profité du confinement pour conquérir de nombreux particuliers attirés par le jardinage dont ils ont fait une nouvelle habitude. 

Ferrari a subi une cyberattaque

Les données sensibles des clients de Ferrari ont été dérobées par des hackers qui ont entre autres pris des adresses e-mail et numéros de téléphone. Victime d’une demande rançon, le fabricant de voitures de luxe Ferrari a ainsi diffusé un communiqué en ce sens. Celui-ci précisait que les hackers ont eu accès à certaines données relatives à ses clients comme les noms, adresses, adresses e-mail et numéros de téléphone, mais pas aux données bancaires. Le constructeur n’a pas l’intention de payer la rançon comme il le précise : « Par principe, Ferrari n’acceptera pas » notamment « car le paiement de telles demandes financerait des activités criminelles et permettrait aux acteurs de la menace de perpétrer leurs attaques ». Il assure également avoir pris les mesures nécessaires dès la demande de rançon : « nous avons immédiatement lancé une enquête en coopération avec une société de cybersécurité internationale de premier plan »

Orpea sous procédure de « sauvegarde accélérée »

Le groupe d’Ehpad présent dans 22 pays et qui gère quelque 350 établissements, n’en finit plus avec les difficultés depuis les révélations du livre-enquête de Victor Castanet, « Les Fossoyeurs ». Celui-ci accuse des dettes s’élevant à environ 9,7 milliards d’euros et vient d’obtenir, ce vendredi 24 mars, de la justice une mise sous procédure de « sauvegarde accélérée ». Il peut désormais mettre en œuvre son plan de redressement. Le groupe privé de maisons de retraite et de cliniques devrait ainsi établir un plan de restructuration qui devrait aboutir à un changement d’actionnariat et à l’effacement d’une partie de sa dette (3,8 milliards d’euros) en passant sous le contrôle de la Caisse des Dépôts. Selon Laurent Guillot, directeur général d’Orpea, qui a pris la direction de l’entreprise après le scandale « Le plan se déroule comme prévu. Je suis extrêmement confiant pour la suite », a-t-il déclaré à l’AFP. 

MentorShow réalise une levée de fonds de 15 M€

MentorShow, start-up créée en 2020 et spécialisée dans les formations en ligne, vient d’annoncer une levée de fonds de 15 millions d’euros menée par le Crédit Mutuel Innovation et Educapital, fonds d’investissement spécialisé dans les Edtech. Cette plateforme compte aujourd’hui près de 50 mentors de renommée mondiale comme Karim Benzema, Boris Cyrulnik, Frédéric Mazzella, ou encore Marc Lévy ainsi que 500 000 utilisateurs. La plateforme qui selon Les Echos, devrait atteindre les 5 millions de chiffre d’affaires, veut ainsi consolider sa position de leader européen et vise les 40 millions d’euros de chiffre d’affaires dans 4 ans tout en recherchant une rentabilité à « moyen terme ». MentorShow en avait déjà réalisé une à hauteur de 3,8 millions d’euros, menée par Left Lane Capital en février 2021. 

Leroy Merlin se retire de la Russie ?

Adeo, holding de Leroy Merlin, vient d’annoncer son intention de « céder le contrôle » de sa filiale russe qui pourrait se faire au profit management local par Management Buy Out. Des négociations avec la commission spéciale de la Russie viennent d’être entamées, en termes de personnel et de chiffre d’affaires. Depuis le lancement de « l’opération militaire spéciale », la société était vivement sous pression. Avec 45 000 collaborateurs, la filiale du groupe qui compte 113 magasins pourrait voir ainsi la participation de la maison-mère descendre à moins de 50 % avec une équipe dirigeante à Moscou qui deviendrait majoritaire au capital. 

Comment optimiser son étude de marché ?

L’étude de marché représente une étape cruciale mais souvent négligée par certains entrepreneurs sans doute trop pressés. Ce processus, jugé souvent chronophage, sert notamment à déterminer si un concept est susceptible de rencontrer le succès mais aussi à mieux connaître sa cible. Pour ne pas sauter cette étape fondamentale, des moyens existent afin d’accélérer votre étude de marché sans perdre en qualité.

Plusieurs façons de mener son étude de marché

L’étude de marché se pose comme une première pierre de la construction d’un business plan mais, ne vous indiquera pas forcément immédiatement si votre concept est susceptible d’être rentable. Elle est en amont et vous devrez la mener jusqu’au bout afin de disposer des chiffres qui vous permettront de vérifier quand vous atteindrez le point mort par exemple.

Il existe trois manières classiques de conduire une étude de marché. La première, Do-it-yourself, consiste à effectuer seul les recherches nécessaires. Cette méthode ne demande pas nécessairement beaucoup de temps ni d’argent mais ses résultats ne sont pas toujours exhaustifs. La méthode Blitz, quant à elle, renvoie à utiliser des plateformes internet comme AdoctA, qui fournissent de précieuses aides pour mieux appréhender un marché. Enfin, une méthode traditionnelle réclame un budget plus ou moins conséquent, en fonction de si elle comprend des tests, mais propose des résultats extrêmement fiables. Ce mode d’analyse présente toutefois un inconvénient que bon nombre d’entrepreneurs redoutent : il nécessite beaucoup de temps.

Un procédé « chronométrable » et indispensable

Les entreprises « Fortune 2000 » (classement Forbes des 2000 sociétés par actions les plus importantes, ndlr) consacrent seulement 11% de leur temps à l’analyse de leurs clients, d’après une étude publiée dans la Harvard Business Review. Cette analyse permet pourtant d’en gagner au final, en définissant plus précisément les attentes d’une cible. Il convient donc de ne pas la bâcler, à moins de disposer des fonds nécessaires et risquer de tester directement son produit/service sur le marché.

Une idée peut s’avérer brillante mais la probabilité qu’elle se solde par un échec s’avère d’autant plus forte si elle constitue déjà la base du concept de dizaines d’entreprises. En ce sens, la phase d’information sur le secteur visé reste primordiale et ne peut être prise à la légère, sous peine de mal évaluer les risques ou les attentes du public. Plus une entreprise met de temps à démarrer, plus il lui sera difficile de décoller. Pour éviter de rater cette ascension, une approche « fait maison » Do-it-yourself ou Blitz permet d’effectuer ces recherches rapidement sans pour autant négliger des détails.

Recherche documentaire et questionnements phares

Les recherches induites par l’analyse des clients constituent la phase la plus chronophage de l’étude de marché et rebutent la majorité des entrepreneurs, qui préfèrent consacrer ce temps à d’autres tâches. La recherche documentaire demeure inévitable . Elle permet de savoir si une idée est déjà traitée par d’autres mais aussi de mieux comprendre le fonctionnement du public cible.

Même dans le cadre d’une approche Do-It-yourself, ces recherches peuvent être confiées à une personne ou à une équipe . Il s’avère possible, par exemple, de se référer aux bases de données professionnelles comme Xerfi, qui mène des études sur les secteurs économiques et les entreprises.

La presse spécialisée et les articles web concernant le domaine du projet constituent également de bons indicateurs et fournissent des indices indispensables. Afin de ne pas vous éparpiller, établissez quelques questions pratiques sur le marché, sa taille, son taux de croissance, sa clientèle, sa rentabilité. Allez voir du côté de la concurrence, cherchez des noms d’adversaires directs ou indirects, le montant de leur chiffre d’affaires, leurs différences, leurs points forts, leurs points faibles. Renseignez-vous également sur les modes de fourniture et de distribution dont vous disposez : quel prix ces services indispensables demandent-ils ? Autant de questions auxquelles il importe de connaître personnellement les réponses pour éviter tout impair, ces éléments devant rentrer en compte dans chaque prise de décision. De son côté, la méthode Blitz propose des outils informatiques qui répondent à vos questions suite à cette première analyse.

Mener son étude de marché avec Blitz

Cette approche consiste à faire appel à une plateforme type AdoctA, qui conçoit et envoie des questionnaires en ligne à des clients/prospects établis au préalable par l’entreprise. Les porteurs de projet restent totalement autonomes pour définir leur cible et l’adressent soit par un questionnaire d’étude, soit par une invitation à un focus group (on-line ou off-line). La plateforme s’occupe ensuite de recruter les cibles correspondantes et de collecter leurs réponses en un minimum de temps.

Cette méthode délivre des résultats concentrés sur une problématique particulière, non dans le cadre de grandes études de marché. Elle permet de répondre rapidement à des questions tout au long du process de création de l’entreprise. Cette technique ne propose ainsi pas d’étude générale, simplement des réponses ciblées et constitue un outil plus qu’une réelle méthode d’étude de marché en tant que tel. Ceci dit, ces plateformes permettent de gagner un temps considérable. Ainsi, tous les domaines de l’entreprise peuvent être abordés, depuis les fonctionnalités d’un produit proposé jusqu’au discours marketing à donner pour le présenter.

Les autres aides pour réaliser cette analyse

L’approche Blitz et les plateformes de questionnaires en ligne ne constituent pas le seul service mis à disposition pour vous aider à réaliser rapidement votre étude de marché. Des sociétés spécialisées dans ce domaine existent, bien que jugées souvent trop chères par de nombreux porteurs de projet. Les organismes consulaires proposent, eux aussi, des aides. Des études effectuées sur certains marchés précis sont menées par des Chambres de Commerce et de l’Industrie (CCI) ou par des Chambres des Métiers. Ces structures réalisent des analyses sur des sujets précis tout en restant généralistes. À titre d’exemple, la CCI Marseille Provence propose une étude basée sur les opportunités pour le secteur de la e-santé en région PACA.

Cette étude confère des chiffres clés mais ne cite pas précisément d’usage de médicaments. Un type d’analyse qui peut nécessiter des recherches complémentaires, notamment auprès d’Observatoires du Commerce et de la Consommation mis en places par certaines CCI. Les établissements de l’enseignement supérieur présentent également des associations d’étudiants disposées à réaliser des études de marché. Pour un coût compris entre 250 et 300 euros, les résultats produits peuvent se révéler excellents si les étudiants concernés se montrent suffisamment opérationnels.

Zoom sur l’échange de marchandise contre marchandise

Également appelé troc, celui-ci représente une méthode d’échange où les biens ou les services sont échangés directement sans l’utilisation d’argent. Dans un échange de marchandise contre marchandise, chaque partie a quelque chose que l’autre veut et elles conviennent d’un échange mutuel.

L’histoire du troc

Le troc a été utilisé pendant des milliers d’années avant l’invention de l’argent. Les historiens estiment que le troc a été pratiqué il y a plus de 10 000 ans, lorsque les premiers humains ont commencé à se regrouper en communautés et à échanger des biens et des services pour subvenir à leurs besoins. Dans les sociétés primitives, le troc était souvent utilisé pour obtenir des biens qui étaient rares ou difficiles à obtenir, comme des pierres précieuses, des métaux ou des aliments. 

Il est encore utilisé aujourd’hui en particulier dans les zones rurales ou dans les pays en développement où les systèmes économiques sont moins développés mais pas seulement. Au fil du temps, le troc est cependant devenu plus organisé et spécialisé. Des marchés ont été créés dans lesquels les gens peuvent échanger des biens et des services contre d’autres biens et services. Les marchands se sont spécialisés dans la production et l’échange de certains types de biens, comme les tissus, les métaux, les épices ou les produits agricoles.

La difficulté du troc 

Le troc a présenté parfois des limites, notamment le fait que les biens à échanger devaient avoir une valeur équivalente et que les transactions pouvaient être difficiles à organiser. C’est pourquoi l’invention de la monnaie a révolutionné les échanges commerciaux, permettant une plus grande facilité et une plus grande efficacité dans les transactions. La monnaie a également permis le développement de systèmes économiques modernes, où les biens et les services sont échangés contre de l’argent, qui peut ensuite être utilisé pour acheter d’autres biens et services. Aujourd’hui, la plupart des échanges commerciaux se font par le biais de transactions financières, où l’argent est utilisé comme moyen d’échange. Cela permet une plus grande facilité et une plus grande efficacité dans les transactions commerciales.

Troc et déclarations fiscales

Ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’échanges d’argent que vous ne devez rien faire. Dans de nombreux pays, les transactions de troc doivent être déclarées aux autorités fiscales et sont soumises à des réglementations fiscales comme les autres transactions commerciales. En France, les entreprises qui participent à des transactions de troc sont également soumises à des règles fiscales et doivent respecter des obligations de déclaration. 

Les règles fiscales pour les entreprises qui effectuent des échanges commerciaux par troc sont similaires à celles applicables aux transactions commerciales traditionnelles mais il faut noter que les entreprises doivent tenir des registres précis de toutes les transactions, y compris la valeur des biens ou des services échangés et les détails des services fournis. Les échanges doivent être évalués en termes de leur valeur monétaire et les entreprises peuvent être tenues de payer des impôts en fonction de la valeur des biens ou des services échangés. Les entreprises doivent également déclarer les transactions de troc dans leur déclaration fiscale annuelle. 

Attention à la déclaration européenne !

La déclaration européenne d’échange de biens (DEB) est un document obligatoire pour les entreprises qui effectuent des échanges commerciaux de biens entre les États membres de l’Union européenne (UE). Elle doit être remplie et envoyée aux autorités fiscales compétentes par les entreprises qui réalisent des transactions d’achat ou de vente de biens à l’intérieur de l’UE.

Elle permet aux autorités fiscales de surveiller les échanges de biens entre les États membres de l’UE, de collecter des informations statistiques et de s’assurer que les entreprises respectent les règles fiscales applicables aux transactions intra-communautaires. Les entreprises doivent remplir la DEB pour chaque transaction de vente ou d’achat de biens impliquant une société membre de l’UE. 

Les entreprises qui ne respectent pas l’obligation de déclaration de la DEB ou qui fournissent des informations inexactes peuvent être passibles de sanctions. Les sanctions peuvent inclure des amendes, des intérêts de retard et des pénalités. Les sanctions peuvent varier en fonction de la gravité de l’infraction et du montant des transactions non déclarées.

5 signes qui prouvent que vous avez besoin d’embaucher

Vous serez un jour ou l’autre confronté à la question de savoir s’il est nécessaire de procéder à l’embauche d’un ou plusieurs salariés. Toute la difficulté est de se rendre compte que vous avez besoin d’un renfort de personnel, au moment opportun. Trop tôt, c’est la santé financière de l’entreprise qui est en péril. Trop tard, vous risquez de perdre votre place sur le marché par manque de réactivité. Nous vous aidons à décrypter les cinq signes qui vous prouvent que vous avez besoin d’embaucher et qu’il serait profitable à votre entreprise de recruter un nouveau collaborateur.

Vos collaborateurs et vous ne parvenez plus à absorber l’activité de l’entreprise

Votre entreprise connaît régulièrement des pics d’activité, que vous ne parvenez pas à résorber avec la masse salariale actuelle. Il est donc temps de réfléchir à l’embauche. Bien sûr, l’arrivée de cette étape dépend de l’activité de votre entreprise, de votre trésorerie et de votre secteur d’activité. L’arrivée d’un nouveau collaborateur peut être signe d’une augmentation de l’activité de l’entreprise immédiate ou s’inscrire sur la durée. Ainsi, un restaurateur pourrait avoir besoin de recruter dès les premiers mois d’activité. S’ il ne peut plus servir ses clients, tandis qu’un bureau d’études pourrait mettre plusieurs années avant d’avoir à recruter un nouveau collaborateur. Le tout reste de vérifier que votre trésorerie tiendra le choc avant les encaissements et que l’arrivée sera vraiment rentable pour l’entreprise. Rien ne sert d’avoir une masse salariale supplémentaire si elle ne rapporte rien. Il vaut parfois même mieux refuser des commandes.

Vous êtes positionné sur un marché porteur, en forte progression

Les possibilités de développer votre activité semblent prometteuses. Votre chiffre d’affaires pourrait augmenter de façon significative dans les prochains mois ? Si les marges potentielles sont supérieures au coût représenté par l’embauche d’un salarié, alors il est temps de franchir le pas afin de vous concentrer sur les défis à forte valeur ajoutée. Votre temps pourrait être mieux investi ailleurs et rapporter davantage d’argent qu’en faisant des activités pour lesquelles n’importe qui pourrait vous remplacer. Il s’agit aussi de pré-devancer ce qui pourrait ralentir votre travail à l’avenir par exemple en automatisant les tâches répétitives et chronophage. Avoir un salarié supplémentaire signifie souvent la possibilité sur le court terme de vous dégager du temps.

Quand la pyramide de l’âge de vos salariés augmente

Il est important de considérer la moyenne d’âge de vos collaborateurs. Si des départs à la retraite se profilent et que vous deviez les remplacer, n’attendez pas le dernier moment, commencez dès à présent à réfléchir à des embauches. L’anticipation permettra la formation des nouveaux salariés, et la transition se fera en douceur. Cette première pouvant prendre du temps, il ne faut donc pas s’y prendre à la dernière minute. Surtout que parfois il peut y avoir des erreurs de recrutement.

Quand vous développez une nouvelle activité

Vous choisissez de développer une nouvelle activité, il est temps de penser à une campagne d’embauche. En effet, si la polyvalence a du bon, il est nécessaire de recruter de nouvelles compétences pour apporter une véritable valeur ajoutée à votre entreprise. Ce qui ne signifie pas que les collaborateurs déjà en place seront totalement exclus de cette nouvelle activité, au contraire ! Essayez de trouver meilleur que vous car même si vous êtes passionné par un domaine vous n’êtes pas la crème de la crème dans toutes les professions. En recrutant, vous pourrez vous concentrer sur les activités qui rapportent le plus à l’entreprise ou là où vous avez la plus forte valeur ajoutée.

S’il existe un déséquilibre entre les catégories de salariés

Vous avez une multitude de cadres et très peu d’ouvriers au sein de votre entreprise de production de biens ? A l’inverse, vous disposez de très peu d’agents d’encadrement au regard du nombre d’agents administratifs ? Dès que vous détectez ce type de déséquilibre, prenez des dispositions pour y remédier, il en va de l’équilibre social et économique de votre entreprise.

Vous êtes celui qui connait le mieux de votre entreprise. Soyez donc attentif !

Résumé de l’actualité économique en France

Que ce soit le secteur bancaire si stable habituellement, les grèves qui impactent l’économie, les inquiétudes de l’hôtellerie, les plans sociaux et le taux de chômage, les décisions du gouvernement, les rachats, les changements de comportements des collaborateurs, il est difficile de s’y retrouver dans cette jungle de nouvelles plus éclectiques les unes que les autres. Focus sur l’actualité économique en France.

Les banques centrales relèvent encore leurs taux

Les banques centrales cherchent à ce que l’inflation soit restreinte à 2 %, à travers le monde malgré une spirale inflationniste très élevée. Après la Réserve fédérale américaine (la Fed), les banques centrales en Suisse et en Norvège, la Banque centrale européenne (BCE) qui a remonté son taux de 0,50, la Banque d’Angleterre (BoE) vient de resserrer pour la onzième fois consécutive son taux de 0,25 point. Comme l’a montré le rachat du Crédit Suisse par le Groupe UBS, le secteur bancaire est dans la tourmente. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a reconnu et a aussi évoqué de « nouveaux risques » pour l’économie. Cependant, la BoE n’a pas revu à la baisse ses prévisions de croissance, envisage même des mesures budgétaires favorables et pourrait remonter son taux encore une fois. 

Plans sociaux : le Conseil d’État précise

La haute juridiction administrative vient de résorber les incertitudes du Code du travail sur la rupture conventionnelle collective (RCC) et les risques psychosociaux. Celle-ci vient de déclarer qu’une RCC ne peut être validée en cas de cessation d’activité par un établissement. Le Conseil d’État, qui a la charge des contentieux relatifs aux plans sociaux, vient ainsi de rendre trois décisions majeures.

En l’occurrence, il a estimé qu’une séquence de différentes propositions peut empêcher les salariés de décider de partir de leur plein gré, s’ils ne connaissent pas les conditions de leur licenciement, celui-ci étant inéluctable dès lors qu’ils refuseraient de profiter de la RCC. Il y aurait un manque d’informations qui irait à l’encontre de la liberté de choix. Les décisions ont également clarifié la question des risques psychosociaux dans le cadre des plans de sauvegarde de l’emploi (PSE) où l’employeur doit désormais évaluer les risques ainsi que prendre des mesures. Il faut donc désormais que l’administration vérifie que les élus ont bien été consultés et que le plan d’actions n’est pas bancal.

Le « conscious quitting » prend de l’ampleur

Si aujourd’hui on parle moins de grande démission et plus de rotation, il reste que les salariés dont la démission arrive faute de sens dans leur emploi, est un phénomène qui s’est largement accentué. Ainsi, selon une étude Odoxa réalisée pour Oracle, un salarié sur quatre serait « prêt à démissionner pour rejoindre un employeur correspondant davantage à leurs valeurs ». La recherche d’un emploi cohérent avec les valeurs et le sens dans le travail n’est pas anodine. Ainsi Paul Polman, ancien PDG d’Unilever, a réagi à la suite d’une étude réalisée auprès de 4 000 employés aux États-Unis et au Royaume-Uni, qui indique que « près de la moitié » des personnes interrogées pourraient démissionner si leur employeur ne partage pas leur valeur. 

Le taux de chômage au plus bas

L’Insee vient de publier un portrait du marché du travail en 2022. Selon ses statistiques, 68,1 % des personnes âgées de 15 à 64 ans ont un emploi, selon la définition du Bureau international du travail (BIT). Le taux d’emploi a augmenté de 0,9 point en moyenne sur l’année. Celui-ci atteint ainsi son plus haut niveau depuis 1975, date où l’Insee a commencé à le mesurer. Il s’agit ainsi de la septième année consécutive où le taux de chômage diminue. Il n’est plus qu’à 7,3 % sur 2022, soit 3 % de moins par rapport à 2015. Même si on pourrait se réjouir de ces chiffres, il faut noter que la part de personnes en emploi à durée limitée (CDD, intérim) augmente. Cependant une baisse du travail à temps partiel est à noter. 

L’hôtellerie-restauration inquiète des tensions sociales dues aux retraites

Le principal syndicat patronal de la filière des restaurateurs, indique que la situation sociale est « très dégradée » et qu’elle créerait des difficultés pour les professionnels. Alors que la réforme des retraites a créé de larges mouvements sociaux en France, les hôteliers et les restaurateurs seraient directement affectés par les tensions. Avec les poubelles qui se sont entassées, particulièrement à Paris et des tensions dans tout le pays, le président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), Thierry Marx, a déclaré dans un communiqué : « Nous dressons un état des lieux d’une situation sociale et économique très dégradée sur l’ensemble du territoire qui nous empêche d’exercer notre activité » et d’ajouter « Aujourd’hui, nous demandons à pouvoir travailler en accueillant dignement et en toute sécurité nos clients (…) Nos entreprises sont prises au piège d’une contestation sociale alors qu’elles sont dans une situation d’extrême fragilité économique »

Le gouvernement en passe de revaloriser le barème de l’indemnité kilométrique

Plus de deux millions de Français seraient concernés par une revalorisation de l’indemnité kilométrique, notamment pour ceux qui se servent de leur voiture à des fins professionnelles. Pour lutter contre l’inflation, le ministre délégué aux Comptes publics, Gabriel Attal, invité de « C à Vous » sur France 5, a, en effet, parlé d’une revalorisation qui serait de 5,4 %.

Si cette mesure fiscale aurait un caractère exceptionnel, selon Bercy via l’AFP, elle toucherait essentiellement la classe moyenne et « peut représenter plus de 100 euros pour un célibataire qui gagne 2.900 euros ». Elle pèserait 140 millions d’euros sur les finances de l’État et comme le précisait Gabriel Attal « Je pense que notre action doit être dirigée avant tout vers ces Français, cette classe moyenne qui travaille, qui a le sentiment qu’on lui en demande toujours plus, soit pour d’autres qui eux ne peuvent pas travailler, soit pour des services publics qui se dégradent alors que c’est financé par leurs impôts »

Vers un meilleur partage des richesses

François Perret, directeur général de Pacte PME, en charge de promouvoir un meilleur partage de la richesse avec les salariés, plaide pour l’intéressement et la participation. Initiée en 2019 et renouvelée depuis trois fois sa mission a été prolongée jusqu’à l’été 2024 et sert à mettre en avant les outils de partage de la valeur, mais aussi la prime de partage de la valeur (PPV). Celui-ci, dans une interview dans Les échos, pensent que le travail de sensibilisation n’est pas fini avec des actions nécessaires : « Je pense qu’il faut remettre de la cohérence entre les différents outils et guider davantage l’employeur, qui ne sait pas par où commencer et comment s’y prendre, surtout dans les PME (…). » 

Rachats d’actions : le patronat mitigé

L’annonce surprise, faite par Emmanuel Macron, d’une contribution exceptionnelle pour les grands groupes qui souhaiteraient racheter des actions, ne leur a pas fait plaisir. Il oblige dans ce cadre à augmenter l’intéressement, la participation ou l’émission de primes défiscalisées mais ceci ne concerne que 60 à 70 entreprises. Il faut dire que ce processus de rachats n’est pas anodin puisque pour les sociétés du SBF120, il représentait 27,2 milliards d’euros. Des difficultés techniques sont avancées pour justifier un agacement sur une mesure qui contribue au partage de la valeur. Il y a également des questionnements sur le seuil et le montant de rachats d’actions que ce dispositif va déclencher ainsi qu’une nécessité de faire un tri sur les raisons du rachat d’actions. 

Pourquoi utiliser une boite de domiciliation ?

La domiciliation vous offre l’opportunité d’obtenir une adresse commerciale pour le siège social de votre entreprise ou pour votre établissement secondaire. Elle ne fait pas seulement office de boîte aux lettres, même si tous les courriers de la société y sont réceptionnés puis conservés ou réexpédiés. Les entreprises de domiciliation proposent aussi de nombreuses prestations comme la rédaction de devis ou de factures, le standard téléphonique, la réexpédition du courrier, un service de fax et de photocopies, internet par le wifi.

Sur quel statut fonctionne la domiciliation ?

La domiciliation d’entreprises est une activité régie par l’article R123-168 du Code Du Commerce. La domiciliation commerciale est ouverte à toute personne morale quelle que soit sa forme (SARL, EURL, SA, SAS, SNC) et aux entreprises individuelles inscrites au registre du commerce et des sociétés depuis la Loi de Modernisation de l’économie. En revanche, la domiciliation est interdite aux personnes physiques.

Les raisons d’y faire appel

Une société est tenue d’avoir un siège social qui est en fait son domicile juridique. Parmi les solutions qui s’offrent à l’entrepreneur pour le siège social, la domiciliation commerciale présente le double avantage d’être économique et peu contraignant : en effet, elle évite de payer le loyer d’un local ou d’un bureau, de transférer son siège social à chaque déménagement, comme cela se révèle nécessaire lorsque l’on choisit de domicilier sa société à son domicile personnel.

L’adresse, une référence et une visibilité pour les clients.

Le lieu d’implantation pour une entreprise est stratégique dans le sens où c’est l’adresse qui figure sur tous les courriers de votre société. Elle est ainsi l’adresse de référence pour tous vos clients. Posséder une adresse dans une ville comme Paris, Nantes ou Lille… peut apporter la visibilité et la crédibilité d’un entrepreneur auprès de ses clients. C’est également un lieu où l’on peut recevoir ses clients.

Un transfert du courrier possible

Dans le cas des sociétés de domiciliation, la réception de courrier s’accompagne en règle générale d’une option de transfert de courrier. Le dirigeant a ainsi la possibilité de recevoir son courrier à l’adresse de son choix, sans être contraint de se déplacer jusqu’à son agence de domiciliation.

Quelles influences a la situation géographique ?

Il existe des aides « géographiques » de l’État et des collectivités locales qui visent à mieux répartir l’implantation des entreprises sur le territoire (dans les zones franches urbaines par exemple), qui consistent le plus souvent en des exonérations d’impôts.

Comment choisir le meilleur lieu d’implantation ?

Les aides financières ne sauraient être un facteur déterminant pour l’implantation de l’entreprise, car celles-ci sont souvent temporaires, et l’implantation dans une zone éligible à ces aides peut générer des coûts supplémentaires à long terme.

Le meilleur choix d’implantation est celui qui convient le mieux à l’image de l’entreprise. Choisir un siège social sur les Champs-Élysées n’a pas forcément le même intérêt pour une petite entreprise familiale que pour un entrepreneur qui souhaite se lancer dans le marché du luxe. La plupart des dirigeants d’entreprise qui choisissent de confier leur domiciliation à des sociétés spécialisées cherchent souvent à valoriser leur entreprise. Dans le cas de la génération des jeunes entrepreneurs, ils ne sont pas attachés à ce genre de prestige mais plutôt aux services rendus par l’entreprise de domiciliation.

Attention ! Ne pas confondre la boîte postale avec la domiciliation.

La boîte postale ne peut pas faire office de siège social. Il faut savoir que l’entreprise qui souhaite louer une boîte postale est limitée à l’agence postale de la zone de distribution à laquelle elle est rattachée. Ce qui n’est pas le cas d’une boîte de domiciliation. Une entreprise située à Bordeaux peut donc souscrire un contrat de domiciliation à Paris. Le service proposé par la boite postale se limite à la réception de courrier.

La boîte postale est située dans une agence postale. Cette boîte aux lettres permet aux entreprises d’externaliser son courrier dont l’adresse contient l’abréviation « BP ».

Le principe est simple : les lettres sont déposées et conservées dans une boîte aux lettres numérotée. L’entreprise abonnée au service en possède la clé et peut retirer son courrier à tout moment. Elle permet de différencier une adresse physique d’une adresse postale.

Comment fonctionne un crédit sans justificatif ?

Un crédit sans justificatif est un type de prêt qui ne nécessite pas de justifier l’utilisation des fonds empruntés. Contrairement à d’autres types de crédits comme les prêts étudiants, les prêts automobiles ou les prêts hypothécaires, vous n’avez, comme son nom l’indique, pas à justifier l’utilisation de l’argent à la banque ou à l’organisme de crédit. Mais quels sont ses avantages et comment le choisir ? 

Les avantages de ce type de crédit

Choisir un crédit sans justificatif possède plusieurs avantages dont le principal reste la liberté d’utilisation des fonds. Contrairement aux autres types de prêts, vous n’avez pas à fournir des justificatifs pour l’utilisation des fonds. Vous pouvez utiliser l’argent pour financer tout type de projet ou dépense, sans avoir à justifier leur utilisation auprès du prêteur. Il est généralement assorti d’une procédure plus simple et sont souvent plus faciles et rapides à obtenir que d’autres types de prêts. Il n’y a généralement pas de processus de vérification de l’utilisation des fonds. Les prêteurs peuvent donc traiter les demandes plus rapidement.

Ceux-ci ne nécessitent généralement pas de garanties, ce qui signifie que les emprunteurs ne doivent pas mettre en gage des biens ou des actifs en tant que sécurité pour le prêt ou d’avoir une personne qui se porte caution même si cela est parfois demandé. 

Les typologies de crédits sans justificatif

Il existe plusieurs types de crédits sans justificatif qui n’ont pas exactement les mêmes caractéristiques. Le plus populaire reste le prêt personnel : Il s’agit d’un type de crédit sans justificatif qui permet à l’emprunteur d’utiliser les fonds pour n’importe quel projet ou dépense. La carte de crédit reste l’autre manière la plus courante de faire même si beaucoup ne la mettent pas dans cette catégorie. Elle est cependant souvent assortie de frais et de taux d’intérêt élevés. 

De la même manière, le crédit renouvelable permet à l’emprunteur de retirer de l’argent à tout moment, jusqu’à concurrence d’une limite de crédit préapprouvée. Les intérêts ne sont généralement dus que sur le montant retiré, ce qui peut être avantageux pour les emprunteurs qui n’ont besoin que d’un montant limité mais avec également des taux d’intérêt élevés. Le microcrédit représente une autre typologie et sont destinés aux personnes qui ont du mal à accéder aux crédits traditionnels. Ils peuvent être utilisés pour financer des projets personnels ou professionnels et ont l’avantage d’être assortis de conditions de remboursement flexibles.

Comment choisir son crédit justificatif ?

Pour choisir le crédit sans justificatif qui convient le mieux à vos besoins et à votre situation financière, vous devez d’abord regarder le taux d’intérêt proposé par différents prêteurs pour vous assurer d’obtenir le meilleur taux possible. Ils peuvent varier considérablement d’un prêteur à l’autre. Prenez garde aux frais supplémentaires, tels que les frais de dossier, de gestion ou des pénalités de remboursement anticipé. 

Pour aller plus loin, vous pouvez regarder les conditions de remboursement notamment la durée du prêt et les modalités de remboursement. Il existe parfois des options de remboursement anticipé ou de report de paiement qui peuvent être utiles. Vous devez surtout prendre en compte vos besoins spécifiques pour choisir celui le plus adapté sachant que le montant maximum suivant la solution sélectionnée peut varier de quelques centaines d’euros voire quelques milliers jusqu’à 75 000 € pour le prêt personnel. 

Gardez à l’esprit qu’un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.