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Comment fonctionne un crédit sans justificatif ?

Un crédit sans justificatif est un type de prêt qui ne nécessite pas de justifier l’utilisation des fonds empruntés. Contrairement à d’autres types de crédits comme les prêts étudiants, les prêts automobiles ou les prêts hypothécaires, vous n’avez, comme son nom l’indique, pas à justifier l’utilisation de l’argent à la banque ou à l’organisme de crédit. Mais quels sont ses avantages et comment le choisir ? 

Les avantages de ce type de crédit

Choisir un crédit sans justificatif possède plusieurs avantages dont le principal reste la liberté d’utilisation des fonds. Contrairement aux autres types de prêts, vous n’avez pas à fournir des justificatifs pour l’utilisation des fonds. Vous pouvez utiliser l’argent pour financer tout type de projet ou dépense, sans avoir à justifier leur utilisation auprès du prêteur. Il est généralement assorti d’une procédure plus simple et sont souvent plus faciles et rapides à obtenir que d’autres types de prêts. Il n’y a généralement pas de processus de vérification de l’utilisation des fonds. Les prêteurs peuvent donc traiter les demandes plus rapidement.

Ceux-ci ne nécessitent généralement pas de garanties, ce qui signifie que les emprunteurs ne doivent pas mettre en gage des biens ou des actifs en tant que sécurité pour le prêt ou d’avoir une personne qui se porte caution même si cela est parfois demandé. 

Les typologies de crédits sans justificatif

Il existe plusieurs types de crédits sans justificatif qui n’ont pas exactement les mêmes caractéristiques. Le plus populaire reste le prêt personnel : Il s’agit d’un type de crédit sans justificatif qui permet à l’emprunteur d’utiliser les fonds pour n’importe quel projet ou dépense. La carte de crédit reste l’autre manière la plus courante de faire même si beaucoup ne la mettent pas dans cette catégorie. Elle est cependant souvent assortie de frais et de taux d’intérêt élevés. 

De la même manière, le crédit renouvelable permet à l’emprunteur de retirer de l’argent à tout moment, jusqu’à concurrence d’une limite de crédit préapprouvée. Les intérêts ne sont généralement dus que sur le montant retiré, ce qui peut être avantageux pour les emprunteurs qui n’ont besoin que d’un montant limité mais avec également des taux d’intérêt élevés. Le microcrédit représente une autre typologie et sont destinés aux personnes qui ont du mal à accéder aux crédits traditionnels. Ils peuvent être utilisés pour financer des projets personnels ou professionnels et ont l’avantage d’être assortis de conditions de remboursement flexibles.

Comment choisir son crédit justificatif ?

Pour choisir le crédit sans justificatif qui convient le mieux à vos besoins et à votre situation financière, vous devez d’abord regarder le taux d’intérêt proposé par différents prêteurs pour vous assurer d’obtenir le meilleur taux possible. Ils peuvent varier considérablement d’un prêteur à l’autre. Prenez garde aux frais supplémentaires, tels que les frais de dossier, de gestion ou des pénalités de remboursement anticipé. 

Pour aller plus loin, vous pouvez regarder les conditions de remboursement notamment la durée du prêt et les modalités de remboursement. Il existe parfois des options de remboursement anticipé ou de report de paiement qui peuvent être utiles. Vous devez surtout prendre en compte vos besoins spécifiques pour choisir celui le plus adapté sachant que le montant maximum suivant la solution sélectionnée peut varier de quelques centaines d’euros voire quelques milliers jusqu’à 75 000 € pour le prêt personnel. 

Gardez à l’esprit qu’un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager. 

Les métiers qui cartonnent

Si on pense souvent aux métiers de l’informatique comme les développeurs, ingénieurs en informatique, experts en sécurité informatique, quand on parle de métiers qui fonctionnent, il ne faut pas oublier que les métiers traditionnels gardent la côte. Certes, des difficultés peuvent se faire ressentir pour trouver du personnel dans plusieurs secteurs. Zoom sur ces métiers où vous devrez jouer des coudes. 

Les métiers techniques 

L’industrie : soudeurs, chaudronniers, mécaniciens, électriciens, etc. Les entreprises industrielles ont besoin de ces professionnels pour maintenir et réparer les équipements et les machines.

Le BTP : maçons, charpentiers, plombiers, électriciens, etc. En effet, le secteur de la construction est en constante évolution et a besoin de professionnels qualifiés pour répondre à la demande croissante de construction de nouveaux bâtiments.

L’énergie : électriciens, techniciens de maintenance, ingénieurs en énergie, etc. Dans la réalité, avec la transition énergétique, les entreprises ont besoin de professionnels qualifiés pour concevoir, installer et maintenir des équipements d’énergie renouvelable.

La mécanique : mécaniciens auto, avionique, bateaux, etc. En outre, avec la croissance de l’industrie automobile et aéronautique, la demande pour les professionnels de la mécanique est en constante augmentation.

Le commerce et la vente : commerciaux, vendeurs, conseillers commerciaux, etc. Les entreprises ont besoin de professionnels de la vente pour développer leur activité et accroître leur chiffre d’affaires.

Les métiers jugés difficiles 

L’hôtellerie et de la restauration : chefs cuisiniers, serveurs, barmans, réceptionnistes, etc. Le secteur de l’hôtellerie et de la restauration est confronté à une pénurie de professionnels qualifiés en raison de la saisonnalité de l’activité et des conditions de travail difficiles.

Le transport et de la logistique : chauffeurs de poids lourds, préparateurs de commande, gestionnaires de stocks, etc. Avec la croissance du commerce électronique, la demande pour les professionnels de la logistique est en constante augmentation.

L’agriculture : agriculteurs, éleveurs, viticulteurs, etc. Le secteur agricole est confronté à une pénurie de professionnels qualifiés en raison de la difficulté à trouver des travailleurs pour les tâches physiquement exigeantes et la nécessité d’avoir des compétences techniques pour gérer les exploitations agricoles.

La santé : médecins, infirmiers, aides-soignants, kinésithérapeutes, orthophonistes, psychologues, etc. La pénurie de professionnels de la santé est un problème majeur en France, en particulier dans les zones rurales

Les métiers en essor du fait des technologie

Il y a plusieurs métiers qui cartonnent et qui sont susceptibles de se développer dans les années à venir en raison de l’évolution de la technologie, et de la transformation numérique de l’économie. 

Développeur de logiciels

Ainsi, avec la croissance rapide de l’industrie des technologies de l’information, la demande de développeurs de logiciels est en constante augmentation. Les développeurs de logiciels sont responsables de la création, de la maintenance et de l’amélioration des logiciels utilisés dans les entreprises.

Analyste de données : les analystes de données travaillent avec des données massives pour les transformer en informations exploitables. En ce sens, les entreprises ont besoin de ces professionnels pour aider à prendre des décisions éclairées basées sur les données.

Spécialiste en cybersécurité : avec l’augmentation des menaces de sécurité informatique, les entreprises sont à la recherche de professionnels en cybersécurité pour protéger leurs données et leurs systèmes contre les cyberattaques.

Ingénieur en intelligence artificielle

En effet, avec la montée en puissance de l’intelligence artificielle, les entreprises ont besoin d’ingénieurs en IA pour concevoir et développer des systèmes d’IA efficaces.

Expert en expérience utilisateur : Les entreprises cherchent à offrir des expériences utilisateur de qualité à leurs clients pour se différencier de la concurrence. Dans la réalité, les experts en expérience utilisateur sont responsables de la conception et de l’amélioration de l’expérience utilisateur pour les produits et services de l’entreprise.

Expert en marketing numérique : avec la croissance du marketing numérique, les entreprises ont besoin d’experts pour les aider à développer et à exécuter des campagnes de marketing efficaces en ligne.

Développeur de jeux vidéo : l’industrie du jeu vidéo est en croissance constante et les développeurs de jeux vidéo sont nécessaires pour concevoir, développer et tester des jeux vidéo pour diverses plateformes.

Expert en apprentissage automatique : avec la montée en puissance de l’apprentissage automatique, les entreprises ont besoin d’experts pour développer des modèles d’apprentissage automatique qui peuvent être utilisés pour prendre des décisions éclairées basées sur les données

Les métiers liés à la transition écologique

Certains autres métiers liés aux changements sociétaux devraient également connaître un essor fulgurant. 

Consultant en développement durable : les entreprises cherchent de plus en plus à devenir plus durables et respectueuses de l’environnement. Les consultants en développement durable aident les entreprises à adopter des pratiques plus respectueuses de l’environnement et à réduire leur empreinte carbone.

Spécialiste de la santé numérique : la santé numérique est un secteur en croissance rapide. De surcroît, les spécialistes de la santé numérique travaillent à la convergence de la technologie et de la santé pour améliorer les soins de santé et les résultats pour les patients.

Quelques conseils pour mieux équilibrer vie professionnelle et vie personnelle

La barrière séparant la vie professionnelle et la vie personnelle s’effrite. Le confinement a largement contribué à l’essor du télétravail. Même si le travail hybride lui est aujourd’hui préféré, il est clair que la frontière entre les deux vies s’est largement effacée. Comment l’équilibrer au mieux ?

Quelques chiffres

Selon un sondage réalisé par Tripadvisor, près de la moitié des français lisent leurs mails professionnels en vacances. Ils sont 62% à le faire une fois par jour et 32% plusieurs fois par jour. 13% y répondent même. La principale raison qu’ils évoquent est d’alléger leur charge de travail au retour. Ces chiffres témoignent d’un phénomène croissant et prouve que la barrière séparant la vie professionnelle et la vie personnelle s’effrite. La démocratisation des smartphones permettant de lire ses messages, répondre au téléphone, transférer des documents où que l’on se trouve n’y est pas étrangère. Il y a encore vingt-cinq ans, un entrepreneur qui partait en vacances ne pouvait pas être dérangé impunément. Aujourd’hui, 34 % des personnes interrogées ont une vie professionnelle qui empiète sur la vie personnelle.

Quelques conseils pour mieux gérer la relation entre vie privée et vie professionnelle

Un responsable d’entreprise est investi vis à vis de ses employés d’une mission primordiale. C’est lui qui assure leur travail et veille à leur bien-être professionnel. Difficile dans ce cas de ne pas se sentir coupable de relâchement lorsqu’il veut prendre enfin un peu de bon temps en famille ou entre amis. Pourtant, un chef d’entreprise doit dédier du temps à son entourage. Cela lui est nécessaire pour trouver une forme d’équilibre moral et social. Voici quelques pistes d’actions pour favoriser cet équilibre.

1. Poser des bornes

Ce n’est pas tant pour ses employés ou pour ses collaborateurs que c’est indispensable, mais pour que l’entrepreneur que vous êtes s’astreigne à des ruptures. Il n’est pas possible d’être au top de sa forme toute l’année. Ces limites que vous fixerez permettent de vous laisser du temps pour accorder une pause à votre organisme et lui permettre de se régénérer et d’être plus efficace. Décidez d’une heure à partir de laquelle vous ne répondez plus aux sollicitations téléphoniques ou électroniques et coupez les appareils qui vous relient à votre travail.

2. S’y tenir

Si les limites que vous vous êtes fixés sont à ranger au même niveau que les résolutions de la nouvelle année, aucun changement ne pourra survenir. Si vous n’êtes pas en mesure de les tenir, demandez clairement à une personne de votre entourage de vous faire des remarques à chaque écart !

3. Ne pas se croire indispensable à tout

De nombreux responsables possèdent cette impression -pas toujours fondée- d’être nécessaire à toute décision. Or il est impossible de pouvoir tout superviser, tout ordonner. De plus, vos employés ont besoin de se sentir responsabilisés. Ne vous investissez que dans les tâches où votre avis est primordial. N’exigez pas un reporting complet sur tout. Plus vous serez omniprésent, plus vous aurez d’informations à traiter et donc de temps en moins pour gérer l’essentiel.

4. Adapter son rythme durant l’année

Il existe peu de secteurs où l’activité reste constante. En règle général, il y a au cours d’une année des périodes de sous-charge (ou de moindre charge) et des périodes de surcharge de travail. Pourquoi ne pas adapter son rythme de travail à ces conditions, en s’investissant davantage en période tendue et en s’imposant de rentrer plus tôt en période creuse ?

5. Des vacances choisies, non subies

Les vacances constituent le seul moment véritable où vous pouvez être à 100 % disponible pour vos proches. Ne les choisissez pas en fonction de vos dossiers, au risque de les voir se réduire à quelques jours mal placés. Imposez votre départ en vacances à vos interlocuteurs ou clients, qui ne se privent d’ailleurs pas pour en faire autant !

Comment se démarquer dans une soirée réseau

Lors des soirées réseaux, il n’est pas rare d’avoir l’impression de rencontrer beaucoup de monde et ne mémoriser presque personne. Si vous souhaitez sortir du lot et qu’on se rappelle de vous, vous devez donc vous démarquer. A défaut, vous pourriez très bien passer aux oubliettes même en ayant une démarche professionnelle. Zoom sur quelques pratiques pour vous démarquer lors d’une soirée réseau. 

Un pitch au top ! 

Préparez une introduction accrocheuse. Lors d’une soirée réseau votre introduction doit être rapide et percutante, captivant l’attention de votre public et les incitant à en savoir plus sur vous et ce que vous avez à offrir. Vous devez vous démarquer des autres donc n’hésitez pas à faire un peu dans l’originalité au moment de l’accroche. Décrivez votre activité en termes simples et clairs et surtout évitez les termes techniques. Vous devez mettre en avant vos avantages compétitifs : décrivez en quoi votre idée se démarque de la concurrence et pourquoi cela rend votre proposition plus intéressante. N’hésitez pas à utiliser des exemples concrets ou des histoires pour aider à rendre votre proposition plus tangible et facilement compréhensible. Terminez par un appel à l’action en n’hésitant pas à parler de vos besoins autant en termes de clients que de fournisseurs. 

Habillez-vous de manière professionnelle ou … originale. 

La plupart des sites vous recommanderont de choisir une tenue professionnelle qui correspond au contexte et selon les attentes de l’événement. Il est vrai que vous ne pouvez pas vous habiller n’importe comment. Certes, il reste nécessaire de faire au minimum propre sur soi et de respecter le code vestimentaire s’il est spécifié pour l’événement. Si c’est le cas, suivez les directives données pour vous assurer de ne pas vous être déplacé pour rien.  Ce n’est pas parce que vous avez une tenue originale, qu’elle ne prend pas en compte votre professionnalisme.

Surtout, elle doit respecter dans tous les cas votre image de marque : vous représentez votre entreprise alors vous devez rester en cohérence avec celle-ci. Oui mais comment faire ? Si vous ne voulez pas faire dans l’originalité la plus complète, rien ne vous empêche de trouver un équilibre entre originalité et professionnalisme en jouant sur les textures, les matières ou les touches d’imprimés subtils ou en étant créatif avec les couleurs. Pensez également aux accessoires qui peuvent vraiment faire la différence dans une tenue. Optez pour des bijoux originaux, une pochette intéressante ou une paire de chaussures avec une touche de couleur pour ajouter une note de créativité à votre tenue.

Se démarquer avec ses cartes de visites

Les cartes de visite sont un outil important lors des soirées réseaux. En dehors du fait qu’elles révèlent un certain professionnalisme, elles permettent de communiquer efficacement des informations et de présenter son image de marque. Pour marquer les esprits, vous pouvez être créatif que ce soit dans la forme, les couleurs ou les textures. Vous pouvez également penser aux cartes de visites modernes qui se transmettent via contact NFC par exemple. 

Surtout et même si la tendance est plutôt au Löw cost, n’hésitez pas à utiliser des matériaux de qualité pour donner une impression de professionnalisme et de durabilité. Comme pour votre tenue, vous devez rester en cohérence avec votre image de marque en utilisant les couleurs et les éléments graphiques qui sont cohérents. Vous pouvez y ajouter une touche personnelle : une carte de visite peut être un excellent moyen de refléter votre personnalité, alors n’hésitez pas à ajouter une touche personnelle comme une citation qui vous représente.

Soyez à l’écoute et intéressé par votre interlocuteur

Il n’est pas rare de voir des personnes qui ne sont à l’affût que de leur propre besoin lors d’une soirée réseau. Ils peuvent rapidement passer pour des requins qui traquent la moindre proie potentielle. Vous ne jouez pas un rôle même si vous représentez votre entreprise. Vous devez donc demeurer authentique et honnête dans vos interactions. Les gens apprécient les personnes sincères et honnêtes, et cela peut vous aider à vous démarquer des autres participants.

Votre capacité d’écoute va donc être mise à rude épreuve. Vous devez donc vous concentrer sur chaque personne que vous rencontrez et évitez les distractions comme votre téléphone ou votre montre. Vous devez agir avec chaque personne comme si elle était le centre de vos préoccupations en posant des questions ou en l’ écoutant activement. Rien ne vous empêche de prendre des notes. Surtout, faites attention à ne pas monopoliser la conversation et à respecter le temps de parole de chacun. 

Bien entendu, si vous rencontrez des personnes intéressantes, suivez-les sur les réseaux sociaux ou envoyez-leur un e-mail de suivi après l’événement pour maintenir le contact.

Prendre des stagiaires : bonne ou mauvaise idée ?

Prendre des stagiaires comporte des avantages et des inconvénients. Parmi les avantages, il y a l’aspect financier. La rémunération d’un stagiaire est modeste et ne pénalise donc pas son employeur. Il faut tout de même ne pas sous-estimer son coût puisqu’il aura automatiquement accès aux avantages tels que les titres restaurants ou moitié de ses déplacements et qu’il vous faudra lui procurer un poste de travail. Par ailleurs, le stagiaire amène une force de travail supplémentaire particulièrement malléable puisqu’il est à l’écoute des collaborateurs de l’entreprise d’accueil et qu’il a envie de montrer ce dont il est capable de faire.

Pourtant, la motivation d’un stagiaire a son revers de la médaille car si ce dernier est motivé à son arrivée dans une entreprise, sa détermination peut vite décroître s’il sent qu’on ne lui fait pas confiance. Autre aspect à considérer : le temps que requiert la formation d’un stagiaire. A lui de démontrer qu’il peut rapidement être opérationnel et capable de s’intégrer dans une équipe de travail. Quels sont les avantages et les inconvénients de l’accueil de stagiaires dans une entreprise ?

Prendre des stagiaires, une main d’œuvre bon marché

Prendre des stagiaires ne coûte pas très cher à l’entreprise d’accueil. Cela peut même s’avérer entièrement gratuit dans le cas d’un stage non rémunéré. Il est possible qu’un stage ne soit pas rémunéré lorsque le stagiaire a besoin de valider ce stage pendant sa scolarité ou sa formation. Prenons l’exemple d’un étudiant en BTS. Pour valider sa formation, il doit effectuer un total de 12 semaines de stages réparties sur ses deux années d’étude. Ces stages ne sont pas rémunérés. Ainsi, l’entrepreneur qui prendra en stage cet étudiant n’aura rien à débourser.

En ce qui concerne les stages rémunérés, ils sont bien encadrés. L’employeur du stagiaire doit s’acquitter d’une contribution financière appelée « gratification horaire (minimale) de stage ». Cette contribution, qui n’est pas un salaire, est d’un montant de 4,05 euros par heure. De plus, en prenant un stagiaire, le dirigeant d’entreprise peut être totalement exonéré de cotisations sociales. On constate alors que, d’un point de vue purement comptable, le dirigeant qui accueille un stagiaire dans son entreprise ne prend pas un grand risque.

Le stagiaire apporte sa force de travail et ses compétences

Pour l’employeur, accueillir un stagiaire dans son entreprise, c’est amener une valeur ajoutée à ses effectifs. Le stagiaire arrive dans l’entreprise avec ses acquis et son envie de bien faire. De plus, le statut de ce dernier le rend particulièrement malléable. Le dirigeant peut alors le modeler pour le rendre apte au travail et aux consignes données. Les stagiaires viennent de tous horizons. De manière générale, ils ont des cursus solides. Ce sont souvent des étudiants qui ont besoin de se confronter au monde du travail. Ces jeunes gens constatent ainsi tout le chemin qui leur reste à parcourir pour combler l’écart entre leurs acquis théoriques et l’exigence de la réalité du monde du travail. Pour l’employeur qui les accueille, l’avantage est de récupérer des personnes qui ont des compétences et qui, très souvent, sont particulièrement à l’écoute des conseils qu’on leur donne.

La motivation d’un stagiaire est parfois aléatoire

Premier écueil, la motivation d’un stagiaire n’est pas toujours optimale. L’argent n’est pas la motivation prépondérante pour une personne qui choisit de s’investir dans un stage. Comme on l’a vu plus haut avec la gratification horaire de stage, les rémunérations des stagiaires sont modestes. Le principal intérêt d’effectuer un stage réside dans l’envie d’acquérir de l’expérience dans le milieu du travail et idéalement dans le secteur d’activité où l’on voudrait évoluer plus tard en tant que professionnel.

Mais si on ne confie au stagiaire que des tâches répétitives et/ou dénuées de tout intérêt, alors, celui-ci va vite se démotiver et même, peut-être, se mettre en échec. Il est donc nécessaire qu’un rapport de confiance s’installe entre l’employeur et le stagiaire pour que ce dernier reste motivé. Le dirigeant d’entreprise peut, par exemple, donner des consignes de plus en plus élaborées à son stagiaire, sans aller trop vite, évidement. Si le stagiaire donne satisfaction alors une confiance réciproque avec son employeur s’installera et cela créera une dynamique positive où les deux parties trouveront leurs intérêts.

Former des stagiaires prend du temps

Par définition, un stagiaire ne peut pas être immédiatement opérationnel dans l’entreprise qui l’accueille. Il faut donc tenir compte d’un temps d’adaptation. Pour être opérationnel au plus vite, le stagiaire doit être formé. Or, former quelqu’un, aussi doué et motivé soit-il, prend du temps. Le dirigeant d’entreprise ne peut pas toujours être auprès du stagiaire pour le guider ou l’orienter dans ses tâches. L’entrepreneur a lui-même beaucoup de travail et d’obligations à honorer. Ainsi, l’employeur du stagiaire va déléguer une partie du temps de formation de ce dernier à ses collaborateurs. Le stagiaire aura dont tout intérêt à être à l’écoute des conseils qui peuvent venir de salariés situés aux différents échelons hiérarchiques de l’entreprise et qui ne sont pas forcément des cadres de celle-ci.

4 travers naturels à éviter quand on dirige

Certains défauts ou travers naturels peuvent vite vous conduire dans le mur si vous souhaitez lancer votre entreprise ou en diriger une. Il serait alors judicieux de les contrôler avant qu’ils ne nuisent à votre entreprise. Voici quelques-uns des travers naturels à éviter quand on dirige. 

La procrastination et l’anti-exemplarité

Il est clair qu’un dirigeant doit éviter au maximum de reporter les tâches qui peuvent entraîner des retards dans les projets, ce qui peut générer une perte de temps et d’argent. Votre rôle consiste principalement à les coordonner et à vous assurer de la bonne exécution de chacun. Vous devez en la matière être exemplaire car il ne sert à rien de demander à vos salariés de faire, ce que vous ne faites pas vous-même. 

Cela implique une autodiscipline à toute épreuve ainsi que de la persévérance pour réussir. Si vous manquez de discipline, vous pourriez avoir du mal à respecter les échéances ou à maintenir un niveau de productivité élevé. Pire, vous ne pourrez pas avoir une posture de leader car vous devez inspirer les autres et notamment les employés et les inciter par votre seul comportement à être motivés, à prendre des risques et à se dépasser. Vous devez également pour la même raison avoir une image positive : on imagine mal que vous forciez le respect en remettant toujours au lendemain ce que vous avez à faire mais en imposant une discipline de fer à vos collaborateurs. 

La prise de risque et confiance en soi

La peur de l’échec n’a que peu de place en entrepreneuriat. Si vous restez humain malgré tout, il faut tenir compte du fait que vous allez prendre des risques pour réussir même si parallèlement vous allez chercher à la minimiser. Si vous avez peur de l’échec, vous pourriez hésiter à prendre des décisions importantes ou à essayer des innovations qui pourraient pourtant être bénéfiques pour votre entreprise. 

Il vous faudra cependant en prendre car si vous ne testez rien, vous ne « risquez » pas d’avoir des résultats. La prise de risques est tellement récurrente qu’on considère souvent qu’il vaut mieux l’appeler « expérience » ou « apprentissage ». Parallèlement et pour les mêmes raisons, le manque de confiance en soi peut poser problème : Il est important de croire en soi et en ses capacités pour réussir en tant qu’entrepreneur. 

L’incapacité à déléguer ou devenir Big Brother

L’incapacité à déléguer est un défaut commun chez les entrepreneurs notamment ceux qui ont pour mantra : « rien n’est jamais mieux fait que par soi-même ». Or, vous ne pouvez pas tout faire seul ou vous ne ferez jamais autant que si vous déléguez. Déjà car déléguer augmente la productivité et peut largement avoir un impact sur la rentabilité de votre entreprise. En déléguant certaines tâches, vous pouvez vous concentrer sur les aspects les plus importants de son entreprise et à plus forte valeur ajoutée. 

Vous pouvez ainsi contribuer au développement de compétences de vos collaborateurs, ce qui peut être un désir pour une partie d’entre eux qui se sentiront responsabilisés, ce qui au passage vous permettra de mieux gérer votre temps et pourrait vous apporter un bonus : ils peuvent faire mieux que vous. Ce n’est pas parce que vous êtes bon dans un domaine que vous êtes le meilleur partout et savoir recruter meilleur que soi n’est pas signe que vous êtes mauvais. Cela implique de faire confiance mais peut vite vous permettre d’accélérer la croissance de l’entreprise. A noter : faire confiance vous évite de passer votre temps à tout contrôler même si cela n’empêche pas la supervision.

Savoir contrôler vos émotions

Sans même parler des conflits que vous pouvez créer lorsque vos émotions prennent le dessus, leur contrôle est un aspect fondamental du rôle de manager, rôle que vous avez en tant que dirigeant d’entreprise. Celles-ci peuvent avoir un impact sur les relations avec les employés, la prise de décision et la productivité de l’équipe. 

Établir des relations positives reste un indispensable et on ne vous pardonnera pas tout le temps vos sautes d’humeur. Vous devez établir des relations positives avec vos employés et encourager la confiance. Un dirigeant qui contrôle mal ses émotions peut être perçu comme étant peu fiable et moins digne de confiance. Aussi, vous ne devez pas céder à leur diktat pour une raison pratique : vous devez prendre des décisions rationnelles et si elles devenaient incontrôlables, elles pourraient vous diriger dans la mauvaise direction. 

Poisson d’avril entreprise 2023 : Burger King s’en prend à nouveau à McDonald’s

Les poissons d’avril sont, pour les entreprises, une occasion en or pour celles qui veulent prendre le risque de faire des blagues pour fédérer leur communauté. Elles sont nombreuses à publier des annonces ou des communiqués de presse humoristiques pour amuser leurs clients ou leurs employés mais Burger King Burger King s’en prend à nouveau à McDonald’s en excelle en la matière. 

Burger King s’en prend cette année à McDonald’s

Burger King n’en finit plus de titiller McDonald’s. Cette année, les communicants ont décidé de frapper à nouveau par le biais d’une blague qui pourrait sembler anodine. La veille, le 31 mars vers 22H, la marque annonçait sur Twitter la sortie le lendemain de leurs frites de légumes. Cette annonce aurait pu paraître normale, surtout que nous n’étions pas encore le 1er avril. Sauf que cette information a été démentie le lendemain avec le tweet suivant « Poisson d’avril. Imaginez que quelqu’un fait vraiment ça. LOL ». Sauf qu’il y a bien quelqu’un qui vient de récemment commercialiser les fameuses frites de légumes en remplacement de ses potatoes. Vous l’aurez deviné : il s’agit de McDonald’s. Chaque année, Burger King demeure l’entreprise à suivre en termes de poissons d’avril. 

Burger King n’en est pas à son coup d’essai. L’année dernière, ils avaient ainsi présenté le Flexiwhopper, un burger pour les flexitarien à base de deux steaks : un de viande et un végétal. Une annonce intelligente pour préparer les clients pour la sortie quelques jours plus tard de sandwichs végétariens. Une blague qui pourrait donc annoncer une sortie d’un nouveau produit dans les prochains jours ou semaines. 

Burger king poisson avril 2022 flexiwhopper

McDonald’s décide de ne pas répondre

McDonald’s n’a pas répondu mais a tout de même fait un trait d’humour avec une image destinée à un public plus large avec deux hommes dont l’un avait collé dans le dos un sandwich (à l’image des poissons collés dans le dos), accompagné par « un texte : le juridique m’a demandé…Comment ça a commencé ? Comment ça s’est passé ? » avec la mention J’adore rire #FiletOFishDAvril. Si on compare les 157 000 like de BK au 378 j’aime de McDonald’s, on ne peut donner que de cette manche à la première des deux entreprises. 

Une guerre de longue date

La guerre de communication entre McDonald’s et Burger King est une bataille de longue date sur le marché de la restauration rapide. Les deux marques ont des stratégies de marketing agressives et cherchent constamment à gagner des parts de marché. Les publicités des deux marques visent souvent à se moquer l’une de l’autre ou à prouver que leur propre produit est supérieur. Par exemple, Burger King a lancé une campagne publicitaire appelée « Whopper Detour » en 2018, qui offrait aux clients un Whopper pour seulement 1 centime s’ils se rendaient d’abord dans un McDonald’s voisin. Cette campagne a été conçue pour attirer les clients de McDonald’s vers Burger King.

En réponse, McDonald’s a également lancé plusieurs campagnes publicitaires se moquant de Burger King. L’une de ces campagnes, intitulée « McWhopper », proposait une collaboration entre les deux marques pour créer un sandwich hybride McWhopper, mais Burger King a refusé la proposition. La guerre de communication entre McDonald’s et Burger King montre que la publicité peut être une arme puissante dans la bataille pour les parts de marché. 

Cependant, cela peut constituer un risque, car des publicités agressives peuvent également offenser les clients et nuire à la réputation de la marque. 

Des publicités qui critiquent la préparation

On peut également citer ma publicité « Burger King grille McDonald’s » où Burger King a publié une publicité qui montrait un panneau publicitaire Burger King en flammes avec la phrase « Flame grilled since 1954 » (Grillé au feu depuis 1954), suggérant que les burgers de Burger King étaient meilleurs que ceux de McDonald’s car ils étaient cuits sur une plaque chauffante.

De la même manière celle de « Burger King : les Whopper préparés à la main » qui montre un employé de Burger King préparant un Whopper à la main, tandis qu’une voix off critique McDonald’s pour ses hamburgers préparés en usine ou encore celle intitulée « McDonald’s : les vrais ingrédients » où un employé de McDonald’s explique comment les hamburgers sont préparés avec de vrais ingrédients frais et de qualité supérieure. La publicité se termine par le slogan « C’est ça le vrai McDonald’s », suggérant que les hamburgers de McDonald’s étaient meilleurs que ceux de Burger King.

D’autres qui se basent sur la comparaison

Autre publicité « McDonald’s vs Burger King » qui montre un restaurant McDonald’s et un restaurant Burger King l’un à côté de l’autre. Un client entre dans le McDonald’s et commande un hamburger, mais se décourage rapidement par le manque de choix. Il se rend alors au Burger King et commande un Whooper personnalisé avec plusieurs garnitures. Celle de « Burger King vs McDonald’s : le Whopper écrase le Big Mac » met en scène un Whopper de Burger King écrasant un Big Mac de McDonald’s pour la taille des sandwich ou celle « Whopper contre Big Mac » où un groupe de personnes aveugles testant des Whoppers de Burger King et des Big Macs de McDonald’s. La plupart des personnes préfèrent le goût du Whopper, suggérant que les hamburgers de Burger King étaient meilleurs que ceux de McDonald’s.

La publicité « Disguise » de Burger King

Enfin, la publicité « Disguise » de Burger King, lancée en 2019. Dans cette publicité, un petit garçon entre dans un restaurant McDonald’s et commande un Happy Meal. Il prend son sac Happy Meal et se dirige vers une table, où il en sort un Whopper de Burger King qu’il avait caché dans son sac. La publicité montre que les enfants préfèrent les hamburgers de Burger King, même s’ils souhaitent les cadeaux et les jouets proposés dans les menus Happy Meal de McDonald’s. 

L’une des préférées de notre rédaction reste celle « The Whopper Jr. Detour » de Burger King, qui a été diffusée en 2019. Dans cette publicité, un petit garçon est vu en train de manger un Whopper Jr. de Burger King dans une aire de restauration rapide. Un autre enfant s’approche et lui prend son Whopper Jr. et s’enfuit. Le petit garçon se lève et court après l’autre enfant, qui finit par tomber et laisser tomber le Whopper Jr. Le petit garçon récupère alors son hamburger et s’assoit pour le manger. La publicité se termine par le message « Never trust a clown » (Ne jamais faire confiance à un clown), faisant référence au personnage emblématique de McDonald’s, Ronald McDonald.

Et ce ne sont que quelques exemples ! 

Les Millennials, une nouvelle conception du travail ?

La nouvelle génération des Millennials nous déconcerte souvent mais on doit le reconnaître, elle est porteuse d’un souffle nouveau qui va dépoussiérer les habitudes obsolètes. Celles-ci se sont d’ailleurs largement transformées depuis quelques années dans les entreprises. Comment travailler avec elle en harmonie ?

Les Millennials : qui sont-ils ? 

Nés entre 1980 et 2000, il est indispensable pour les dirigeants d’entreprise de cerner leurs attentes afin d’avoir une vision claire de leur implication dans leur entreprise. Le millénial apparaît comme un jeune addict aux technologies, adepte d’économie collaborative et concerné par les enjeux environnementaux. Appréhender leurs intérêts certes d’aujourd’hui mais aussi pour l’avenir est primordial pour les entreprises. Or, les milléniaux, en quelques clics, se renseignent sur une entreprise, et décortiquent ses valeurs mais aussi ses faiblesses et souhaitent que l’entreprise corresponde à ses souhaits. 

Attirer les Millennials exige de tenir compte de l’environnement de travail, du management, de l’esprit d’équipe et des pratiques de l’entreprise car ils les étudient avant de s’engager. Les réseaux sociaux les ont habitués à rechercher l’information mais aussi à développer un esprit critique et à se méfier des apparences. Or, embaucher des milléniaux reste un atout majeur pour une entreprise car il leur permettra d’envisager les ressources humaines nécessaires à sa pérennité.

Les détails en étude 

DOMPLUS et BVA ont interrogé un échantillon représentatif de 1002 Français âgés de 18 à 34 ans afin de faire le point sur leurs préoccupations professionnelles (opinions, optimisme, attentes, équilibre avec la vie personnelle). Il en découle que l’emploi est un sujet qui préoccupe fortement les moins de 35 ans…qui se montrent assez peu optimistes sur leur avenir professionnel. Pour 82% des moins de 35 ans, réussir sa vie professionnelle est loin d’être un chemin paisible.

Cependant 73% des moins de 35 ans se disent optimistes concernant leur avenir sur le plan personnel, ils ne sont que 58% d’optimistes quant à leur avenir professionnel. Leurs ressources financières et leur carrière professionnelle sont les principales préoccupations quotidiennes des moins de 35 ans : 86% se disent préoccupés au quotidien par leurs ressources financières et 80% par leur carrière professionnelle.

Le contexte actuel les oblige à être lucides mais aussi les informations véhiculées par la presse souvent pessimistes les portent à avoir une vision réelle de l’économie, mais aussi les licenciements qui concernent leurs proches les conduisent aussi à avoir une posture fort différente de leurs aînés. Leurs choix semblent par ailleurs plutôt élaborés selon des critères de confort matériel ou social : 71% déclarent que leur salaire est l’élément qui compte le plus dans leurs choix professionnels devant l’ambiance de travail (62%) alors que le contenu, la nature des tâches effectuées (45%) se situe en retrait.

Les Millennials, peur de la routine

Pour les booster à devenir salariés de votre entreprise ou bien à les faire rester, il s’agit de leur proposer des opportunités d’évolution car la routine les fait fuir mais aussi ils ont appris que plus on a de compétences plus on a de chances de pouvoir trouver un travail et que plus on est flexible plus on a de chances de s’adapter quand le poste que l’on occupe en raison des évolutions technologiques devient obsolète. Multiplier et diversifier leurs missions les convaincra de faire partie ou de rester dans votre entreprise. Ils souhaitent travailler en étant portés par l’envie et la passion et non par nécessité financière. Ils apprécient de faire face à des défis qui leur permettent de dépasser leurs limites.

Les valeurs diffusées par l’entreprise

Pour attirer la génération Y, l’entreprise doit être en adéquation avec leurs valeurs. Les millennials sont concernés par les grandes causes et particulièrement celles liées à l’environnement. Une entreprise qui se préoccupe des impacts environnementaux génère une réelle attractivité auprès de cette génération. Se fonder sur une politique RSE (Responsabilité sociale ou sociétale des entreprises) convaincra les candidats sur les valeurs de l’entreprise. Un sondage de 2016 évoque que 46% des millennials considéraient la responsabilité sociale et environnementale comme un facteur déterminant dans le choix d’un employeur. Pour les attirer, les impliquer et les garder, l’entreprise ne peut faire fi de leurs aspirations car ils envisagent le travail comme une continuité de leur vie personnelle et donc de leur personnalité.

Génération concernée par son avenir et l’avenir de la planète est loin d’être égoïste : elle appréhende les enjeux et a pour conviction que l’être humain est au centre des défis de l’entreprise mais aussi des siens.

D’après la 7ème édition du sondage Millénial Survey, les générations Y et Z pensent majoritairement que l’Industrie 4.0 aura un impact favorable sur leur environnement de travail. Ils sont également convaincus que les nouvelles technologies amélioreront leur quotidien : plus de valeur ajoutée, plus de créativité au quotidien et moins de tâches rébarbatives. Ces jeunes générations comptent cependant sur les entreprises pour les aider à réussir dans cette nouvelle ère.

Pourquoi et comment fidéliser sa clientèle ?

La fidélisation des clients, c’est une des solutions cruciales aujourd’hui pour permettre aux entreprises de garder le niveau de leur chiffre d’affaires. Avec la crise qui persiste, les guerres entre les concurrents sont de plus en plus agressives. Il faut donc trouver les meilleures stratégies pour pouvoir survivre sur le marché qui est de plus en plus concurrentiel.

Pourquoi fidéliser ses clients ?

La fidélisation des clients est surtout utile pour augmenter le chiffre d’affaires de l’entreprise, cela semble assez logique, cependant, ces exemples vous permettront d’en être encore plus persuadé. Selon une étude de Bain & Cie, si la rétention des meilleurs clients de l’entreprise augmente de 5%, cela engendrera une augmentation de 25 à 55 % des résultats effectués par l’entreprise, ce qui est un résultat très significatif pour l’entreprise. Il faut en profiter, car les dépenses pour les garder seront 7 fois plus importantes.

Faites attention à ne jamais mécontenter un client. Suivant les études de P. Fisk de Customer Genius, 98 % des clients mécontents ne le font pas savoir à l’entreprise. Ils préfèrent seulement ne plus utiliser leur produit. Mais le pire, c’est que certains publient cela sur les réseaux sociaux ou sur les forums. Cela représente une réelle menace, car pour trouver une information, les usagers utilisent toujours internet. En faisant des recherches sur vos produits, ces usagers peuvent tomber sur des détails pas très plaisants vous concernant. Les propos publiés sur votre entreprise dans ces canaux pourront donc influencer la décision d’achat de votre futur client. Pour éviter cela, veillez à ce que les clients soient satisfaits de vos services ou trouvez des solutions à leurs problèmes.

Offrir un produit de qualité ne suffit plus pour satisfaire un client. 75 % des clients abandonnent un fournisseur non pas à cause de la qualité des produits, mais à cause des expériences négatives qu’ils ont vécues : personnel, accueil ou service après-vente. Sachez qu’un client satisfait est la meilleure publicité pour votre entreprise.

Commencez par connaître vos clients

Vous devez parvenir à une fidélisation naturelle, il faut éviter que votre client ne croie qu’il vous doive quelque chose. Pour ce faire, élaborez les fondamentaux de la fidélisation. La connaissance du client est la clé de la réussite. Vous avez le choix entre deux méthodes.

  • La première méthode consiste à classer les clients en fonction de leur caractéristique : l’âge, la situation matrimoniale, leur passion ou leurs cultures. Ces informations vous permettront de connaître leur situation, leurs préférences et ce qui les motive.
  • La seconde méthode qui est plus rationnelle consiste à analyser les statistiques dans les bases de données clientes. Effectuez une étude de ce marché en enquêtant sur la satisfaction de vos clients : quels sont les produits ou services qu’ils apprécient, quelles sont leurs attentes et quels sont les services de l’entreprise qu’ils n’apprécient pas. Une fois que vous aurez en main toutes les informations les concernant, il vous sera plus facile d’élaborer les stratégies de fidélisation.

Les autres méthodes de fidélisation des clients

La fidélisation des clients peut également passer par un excellent service client. Assurez-vous que vos clients sont satisfaits de votre service client. Répondez rapidement à leurs demandes et traitez-les avec respect et courtoisie. N’hésitez pas à personnaliser au maximum vos réponses. Vous pouvez penser à offrir des promotions et des remises, personnaliser l’expérience client en vous servant de leurs préférences et en leur proposant des produits ou des services qui correspondent à leurs besoins. Dans vos contacts, soyez honnête et transparent avec vos clients en leur donnant des informations claires et précises sur vos produits ou services. Évitez de leur cacher des informations importantes qui pourraient les affecter. Enfin, vous devez offrir une expérience d’achat agréable : Faites en sorte que l’expérience d’achat de vos clients soit agréable en leur proposant des magasins bien organisés, un site internet facile à naviguer et une expérience d’achat fluide.

N’hésitez pas à garder le contact avec les clients. Il vous faudra rester en contact avec vos clients en leur envoyant des newsletters, des e-mails ou des SMS pour les informer des dernières offres et des nouveaux produits ou services.

 Les influenceurs sont-ils des entrepreneurs ?

Les influenceurs sont souvent vus plus comme des « people » que des entrepreneurs. Pourtant, certains créent leur entreprise et la dirigent d’une main de maître. Pourquoi les influenceurs ne sont pas vus comme des entrepreneurs ? Peuvent-ils l’être ? 

Les influenceurs ne sont pas forcément des entrepreneurs

Les influenceurs peuvent ne pas être considérés comme des entrepreneurs, d’abord, car certains ne le sont pas. Ils n’ont pas la responsabilité complète de leur entreprise. Ils travaillent avec une équipe de gestionnaires ou d’agents pour gérer leur carrière, leur image de marque et les partenariats avec les marques. Dans ce cas, ils n’ont pas la pleine responsabilité de leur entreprise. Ce fait peut les empêcher d’être considérés comme des entrepreneurs.

En termes de compétences, ils ne possèdent pas parfois une gamme complète de compétences entrepreneuriales. Les influenceurs s’avèrent être excellents pour créer du contenu et construire leur audience. Néanmoins ils ne savent pas du tout gérer une entreprise, n’ont aucune compétence en gestion financière, de projet, commerciale ou encore en leadership d’équipe.

A cela on peut ajouter que certains n’ont aucune vision à long terme pour leur entreprise. Ils se contentent de répondre à une tendance qui semble parfois très passagère. Les influenceurs se concentrent souvent davantage sur la production de contenu pour leur public plutôt que sur la croissance à long terme de leur entreprise. Il s’agit pour certains de faire de l’argent vite avant que le vent ne tourne. En conséquence, ils ne sont pas aussi stratégiques dans leur approche que les entrepreneurs. En effet, ces derniers se concentrent davantage sur la croissance à long terme de leur entreprise. 

Mais entrepreneurs et influenceurs peuvent être synonymes

Les influenceurs peuvent être a contrario considérés comme des entrepreneurs dans la mesure où ils créent et gèrent leur propre entreprise même s’ils n’ont pas forcément de salariés. Au final, on peut se dire que c’est parce qu’ils incarnent un peu trop leur marque. En réalité, ils ressemblent davantage à des « people » qu’à des entrepreneurs. On a donc tendance à ne pas les mettre dans le même panier. Ils prennent ainsi la casquette avec le même type de risque et le même type de décisions qu’un entrepreneur « classique ».

Leur image et leur contenu ?

Au final, leur image et leur contenu peut très bien être considéré comme leurs produits. Ceux-ci s’adressent à un public ciblé. Ils les monétisent ensuite en travaillant avec des marques, en vendant des produits ou en offrant des services. Ils trouvent ainsi plusieurs biais de rémunération. Cependant, tous n’adoptent pas la même stratégie, même s’il faut avouer que le business model reste quasiment le même pour tous avec des placements de produits ou de marques, la redirection vers un service/formation ainsi que grâce à l’audience via la publicité. 

Même si leur contenu fait souvent l’objet de critiques (on ne peut pas plaire à tout le monde), ils restent souvent dans une recherche d’amélioration continue de celui-ci et à proposer à leur cible celui qui correspond à leur besoin. 

Enfin, certains savent très bien gérer l’ensemble des missions de l’entrepreneur comme la gestion, le commercial, le marketing, le business model, les ressources humaines, définir une vision stratégique ou encore s’occuper de projets lourds. Notamment ceux liés à projets pour des contenus. D’ailleurs, de nombreux influenceurs ont des sociétés. D’ailleurs, ils gèrent des équipes de plusieurs dizaines de salariés même si le cas reste rare pour la majorité d’entre eux qui ne font que générer leur propre revenu.  

S’ils ne sont pas généralement pas forcément considérés comme des entrepreneurs c’est parce que l’innovation ne se trouve souvent généralement que dans leur contenu mais que leur business model varie peu et que la part de prise de risque prise s’avère relativement très faible.