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 Les influenceurs sont-ils des entrepreneurs ?

Les influenceurs sont souvent vus plus comme des « people » que des entrepreneurs. Pourtant, certains créent leur entreprise et la dirigent d’une main de maître. Pourquoi les influenceurs ne sont pas vus comme des entrepreneurs ? Peuvent-ils l’être ? 

Les influenceurs ne sont pas forcément des entrepreneurs

Les influenceurs peuvent ne pas être considérés comme des entrepreneurs, d’abord, car certains ne le sont pas. Ils n’ont pas la responsabilité complète de leur entreprise. Ils travaillent avec une équipe de gestionnaires ou d’agents pour gérer leur carrière, leur image de marque et les partenariats avec les marques. Dans ce cas, ils n’ont pas la pleine responsabilité de leur entreprise. Ce fait peut les empêcher d’être considérés comme des entrepreneurs.

En termes de compétences, ils ne possèdent pas parfois une gamme complète de compétences entrepreneuriales. Les influenceurs s’avèrent être excellents pour créer du contenu et construire leur audience. Néanmoins ils ne savent pas du tout gérer une entreprise, n’ont aucune compétence en gestion financière, de projet, commerciale ou encore en leadership d’équipe.

A cela on peut ajouter que certains n’ont aucune vision à long terme pour leur entreprise. Ils se contentent de répondre à une tendance qui semble parfois très passagère. Les influenceurs se concentrent souvent davantage sur la production de contenu pour leur public plutôt que sur la croissance à long terme de leur entreprise. Il s’agit pour certains de faire de l’argent vite avant que le vent ne tourne. En conséquence, ils ne sont pas aussi stratégiques dans leur approche que les entrepreneurs. En effet, ces derniers se concentrent davantage sur la croissance à long terme de leur entreprise. 

Mais entrepreneurs et influenceurs peuvent être synonymes

Les influenceurs peuvent être a contrario considérés comme des entrepreneurs dans la mesure où ils créent et gèrent leur propre entreprise même s’ils n’ont pas forcément de salariés. Au final, on peut se dire que c’est parce qu’ils incarnent un peu trop leur marque. En réalité, ils ressemblent davantage à des « people » qu’à des entrepreneurs. On a donc tendance à ne pas les mettre dans le même panier. Ils prennent ainsi la casquette avec le même type de risque et le même type de décisions qu’un entrepreneur « classique ».

Leur image et leur contenu ?

Au final, leur image et leur contenu peut très bien être considéré comme leurs produits. Ceux-ci s’adressent à un public ciblé. Ils les monétisent ensuite en travaillant avec des marques, en vendant des produits ou en offrant des services. Ils trouvent ainsi plusieurs biais de rémunération. Cependant, tous n’adoptent pas la même stratégie, même s’il faut avouer que le business model reste quasiment le même pour tous avec des placements de produits ou de marques, la redirection vers un service/formation ainsi que grâce à l’audience via la publicité. 

Même si leur contenu fait souvent l’objet de critiques (on ne peut pas plaire à tout le monde), ils restent souvent dans une recherche d’amélioration continue de celui-ci et à proposer à leur cible celui qui correspond à leur besoin. 

Enfin, certains savent très bien gérer l’ensemble des missions de l’entrepreneur comme la gestion, le commercial, le marketing, le business model, les ressources humaines, définir une vision stratégique ou encore s’occuper de projets lourds. Notamment ceux liés à projets pour des contenus. D’ailleurs, de nombreux influenceurs ont des sociétés. D’ailleurs, ils gèrent des équipes de plusieurs dizaines de salariés même si le cas reste rare pour la majorité d’entre eux qui ne font que générer leur propre revenu.  

S’ils ne sont pas généralement pas forcément considérés comme des entrepreneurs c’est parce que l’innovation ne se trouve souvent généralement que dans leur contenu mais que leur business model varie peu et que la part de prise de risque prise s’avère relativement très faible. 

Les nouvelles expressions pour être à la page

Aujourd’hui, de nombreuses nouvelles expressions pour être à la page sont passées dans le langage courant. Pour ne pas prendre un coup de vieux, n’hésitez pas à consulter ce petit lexique qui vous permettra de ne pas passer pour un entrepreneur qui habite dans une grotte.

Big Data

Littéralement, elle signifie « grosses données ». Expression à connaître aujourd’hui, elle correspond à évoquer des méga-données ou données massives. Le Big Data désigne surtout un volume de données tellement important que les outils de gestion classique de données ne suffisent pas à le traiter. Dans un monde où l’information est produite de plus en plus vite sous de nombreuses formes (photos, vidéos, textes, signaux, musiques…), il représente un véritable enjeu notamment depuis l’apparition du web par lequel l’information transite. Certains prétendent même qu’il pourrait servir à prédire l’avenir dans le futur.

Chatbot

Il s’agit d’un personnage virtuel qui entre souvent en conversation avec les utilisateurs de plateforme pour répondre à vos questions ou vous fournir des renseignements. Il est très utilisé dans les services clients et lors de la prise en main d’un outil pour vous orienter. Prenant souvent l’aspect d’un humain, il répond aux questions que les internautes posent au travers d’une messagerie instantanée et l’intermédiaire de leur clavier. En résumé : un programme informatique capable de simuler une conversation avec vous.

Click and Collect

Cette expression s’entend sous plusieurs formes (« Check & Reserve », « Click & Pick Up » ou « Reserve & Collect »). Elle signifie de manière simple un service qui vous permet de commander en ligne pour le retirer par la suite en magasin. L’alimentation est souvent donnée comme exemple où vous commandez en ligne pour venir récupérer vos courses et gagner du temps.

Crowdfunding ou crowfunding

Le financement participatif est l’expression à la mode. Il est souvent opposé au financement bancaire. Il s’agit de faire financer un projet par un grand nombre de personnes. Celles-ci mettent chacun une somme d’argent petite pour permettre la réalisation du projet. Enfin, Il passe la plupart du temps par une plateforme web. On distingue souvent trois formes : le don, l’équity ou la contrepartie.

Crowdsourcing

Ce terme apparaît pour la première fois en 2006 dans le Wired magazine dans un article de Jeff Howe et Mark Robinson. Il désigne en général le fait que plusieurs personnes contribuent pour donner une information sur un sujet. Il se base sur le principe selon lequel chacun va contribuer à donner l’information sur un sujet. Wikipédia en est l’exemple type. De manière extensive ce terme peut être utilisé pour désigner toute technique. En effet, elle permet de faire appel à l’intelligence collective, créativité et savoir-faire d’un grand nombre de personnes pour réaliser une tâche. Il est souvent utilisé dans les domaines artistiques.

CTOB

« Consumer TO Business » (consommateur à l’entreprise). Contrairement aux autres expressions qui lui ressemblent, il n’est pas là pour désigner la cible de vente mais plutôt les actions de communications du consommateur vers l’entreprise. L’expression tend à être fort utilisée car la prise en compte de cette information est devenue de plus en plus essentielle pour les entreprises notamment dans le cadre de la personnalisation des offres.

Gamification ou gaming

Cette expression fait référence aux jeux. Elle désigne, en général, des applications qui reprennent le principe des jeux mais qui en fait n’en sont pas. Elles servent notamment à augmenter la proximité avec les clients ou encore à recruter les nouveaux talents des entreprises. Elle consiste surtout à renforcer la motivation en rajoutant du ludique.

Freemium

La technique existe depuis longtemps mais s’est popularisée avec internet. Elle consiste à proposer une offre gratuite qui s’accompagne en général d’une offre plus évoluée ou complète dite « premium ».  Les logiciels ou jeux-vidéos sont souvent concernés par cette technique qui permet d’en tester l’utilité ou la correspondance à votre besoin.

Grow hacking

Créé par Sean Ellis, le fondateur de growthhackers.com, cette expression désigne un ensemble de techniques de marketing qui permettent d’aller vers une croissance forte à faible coût. Elle reste souvent utilisée dans le cadre de start-up pour désigner le fait de faire appel à la fois au marketing et aux développeurs pour maximiser la croissance de l’entreprise.

Pure player

Il signifie la plupart du temps qu’un acteur de l’internet exerce seulement son activité commerciale sur Internet. Il sert la plupart du temps à distinguer les entreprises qui ne possèdent pas de magasins physiques de celles qui en ont. Ces dernières sont alors désignées sous le terme de click and mortar et de brick and mortar. Amazon représente un excellent exemple d’un pure player.

Search Engine Advertising (SEA)

Cette expression est souvent opposée au référencement naturel (SEO). Elle désigne en général le fait de positionner un site, une page web ou une application en haut de liste, dans les premiers résultats naturels lors d’une recherche. Elle consiste à faire appel à des techniques de référencement payantes et notamment aux liens commerciaux. On en parle tout particulièrement pour les moteurs de recherche notamment de Google ou les réseaux sociaux. Cet espace publicitaire est la plupart du temps vendu à la performance et notamment au clic.

Social Local Mobile (SoLoMo)

Cette expression a pour origine le capital risqueur américain John Doerr et a été notamment popularisé par Loïc Le Meur. Elle désigne les applications marketing (et parfois commerciales) qui sont liées aux applications sociales, locales et mobiles. Il s’agit de celles qui prennent en compte l’aspect local d’une offre et permettent de l’adapter. L’interaction est souvent prise en considération ainsi que la mobilité.

Ubérisation

Mot également à la mode, il se base sur le nom de l’entreprise Uber, pour désigner le l’utilisation de services en ligne pour permettre à des professionnels d’être mis en contact avec des clients au travers de leurs mobiles ou tablettes. De manière plus globale, il tend à être utilisé pour désigner un nouveau modèle économique du digital qui va bouleverser l’économie traditionnelle.

Web to store

Littéralement « internet au magasin ». Il désigne le fait de se servir d’internet pour augmenter le trafic en magasin. Il sert souvent à expliquer le phénomène selon lequel un internaute recherche une information sur internet avant de se rendre en magasin. L’expression inverse de « Store to Web » permet de désigner l’effet inverse.

Les métiers qui vont disparaître avec l’IA

Avec l’avancée de l’intelligence artificielle (IA), certains métiers sont susceptibles de disparaître ou d’être radicalement transformés. Quelques-uns pourraient être fortement impactés par l’IA dans un avenir proche. Voici quelques métiers qui vont disparaître avec l’IA.

Les caissiers et caissières : déjà actuelle

Avec le développement de la caisse automatique et de la reconnaissance automatique des produits, les caissiers et caissières pourraient être remplacés par des machines. L’IA peut faire disparaître les caissiers et caissières car elle permet la mise en place de caisses automatiques. Ces dernières sont des machines qui permettent aux clients de scanner eux-mêmes les produits qu’ils achètent, de payer électroniquement et de sortir du magasin sans avoir besoin d’interaction humaine. Elles permettent aux entreprises de réduire leurs coûts en supprimant les salaires et les avantages sociaux des employés.  

Cependant, il est important de noter que toutes les entreprises n’ont pas les ressources ou les infrastructures pour mettre en place des caisses automatiques. De plus, certains clients préfèrent l’interaction humaine avec les caissiers et caissières, et sont prêts à payer plus cher pour cela. Les magasins auront également toujours besoin de personnel pour superviser les caisses, aider les clients et effectuer d’autres tâches dans le magasin. 

Opérateurs de saisie : imminente

Avec la reconnaissance automatique des caractères et la numérisation des documents, les opérateurs de saisie pourraient disparaître. Les systèmes de reconnaissance automatique des caractères (OCR) sont des logiciels qui permettent de numériser des documents et de reconnaître le texte qui y est écrit. Ces logiciels peuvent être utilisés pour convertir des documents papier en format numérique, ce qui permet de faciliter leur stockage et leur recherche ultérieure.

Ils peuvent également être utilisés pour automatiser la saisie de données ou extraire les informations pertinentes. Cette automatisation permet de réduire le temps et les coûts associés à la saisie manuelle des données. Certains documents devraient résister pendant un temps comme les documents manuscrits, les documents mal imprimés, fragiles ou les documents contenant des symboles spéciaux qui peuvent être complexes à numériser et à reconnaître. Dans ces cas, la saisie manuelle des données peut encore être nécessaire.

Comptables et experts-comptables : en cours 

Il est peu probable que l’IA fasse complètement disparaître les comptables, mais elle va surtout changer la façon dont le travail des comptables est effectué. L’IA peut automatiser des tâches répétitives et à faible valeur ajoutée, comme la saisie de données, la classification des transactions, la tenue des registres, etc. Cela permettra aux comptables de se concentrer sur des tâches plus stratégiques et à forte valeur ajoutée, comme l’analyse financière, la planification fiscale, la gestion de trésorerie, etc.

De plus, l’IA peut aider les comptables à prendre des décisions plus éclairées et à prévoir les tendances financières futures. En utilisant l’apprentissage automatique et l’analyse de données, l’IA peut identifier des modèles et des anomalies dans les données financières qui seraient difficiles à détecter pour les humains. Les comptables peuvent ensuite utiliser ces informations pour aider les entreprises à prendre des décisions plus éclairées en matière de finance.

Chauffeurs de taxi et de camion : encore du temps devant eux

Si on peut compter sur les lobbies dans un sens comme dans un autre pour se faire une lutte acharnée, ce sont bien sur ces métiers qui induisent la sécurité. Le développement des véhicules autonomes, qui peuvent se déplacer sans intervention humaine, attire plus d’une entreprise. Ils utilisent des capteurs, des caméras, des radars et des logiciels d’IA pour détecter leur environnement et prendre des décisions en conséquence.

L’avantage des véhicules autonomes est qu’ils peuvent être plus sûrs que les véhicules conduits par des êtres humains, car ils sont moins sujets à l’erreur humaine et peuvent permettre d’optimiser leur trajet et leur consommation d’énergie. Cependant, il faudra des investissements importants en infrastructure, en technologie et en réglementation avant de les voir s’imposer. Elle devrait également dépasser des défis comme la conduite en milieu urbain ou la conduite en conditions météorologiques difficiles, peuvent être plus malaisés à automatiser que d’autres.

Agents de centres d’appel : disparition très partielle en cours ?

L’IA est actuellement utilisée pour répondre à des demandes de renseignements courantes, effectuer des tâches simples telles que la prise de rendez-vous ou l’annulation d’un abonnement, ou orienter les clients vers les agents les plus qualifiés pour résoudre leurs problèmes. Cela pourrait conduire à la réduction du nombre d’agents nécessaires pour gérer les demandes des clients, mais cela ne signifie pas que les agents de centre d’appel seront remplacés par l’IA. Les agents de centre d’appel jouent un rôle crucial dans la gestion des interactions avec les clients, la résolution des problèmes complexes, la création d’une relation de confiance avec les clients, et la fourniture d’une expérience client de qualité et ne devrait donc pas disparaître totalement, loin de là. 

Journalistes et rédacteurs : énorme menace en cours

L’IA menace fortement le métier de journaliste. Même si des compétences humaines telles que la recherche, la vérification des faits, l’analyse critique et l’écriture créative vont permettre de sauver une certaine partie de la profession, elle permet déjà d’automatiser certaines tâches de production de contenu, telles que la collecte et l’analyse de données, la rédaction de communiqués de presse, la génération de rapports sur les résultats financiers et l’analyse de tendances. D’autres tâches auront du mal à être automatisées comme l’analyse des informations, les interviews ou la vérification des faits. 

L’IA peut aider les journalistes en leur fournissant des informations supplémentaires, en les aidant à organiser les données et à les présenter de manière efficace, mais elle ne peut pas remplacer la créativité et le jugement humain nécessaires pour créer des reportages journalistiques de qualité. De plus, les journalistes sont également chargés d’interpréter et de contextualiser les événements, de donner une voix à ceux qui n’en ont pas, de dénoncer les abus et de défendre les intérêts publics. L’IA ne peut pas remplacer ces aspects essentiels du journalisme, qui exigent des compétences humaines telles que la sensibilité, l’empathie et l’intuition.

Les Agriculteurs :  faiblement menacé

Même si le métier d’agriculteur est loin de s’éteindre, l’IA peut être utilisée pour automatiser des tâches répétitives et à faible valeur ajoutée, telles que la surveillance des cultures, la collecte de données sur le sol et les plantes, la gestion de l’irrigation et l’application d’engrais. Cela peut aider les agriculteurs à optimiser les rendements, à réduire les coûts et à améliorer la qualité de leurs produits. De plus, l’IA peut être utilisée pour surveiller la santé des cultures, détecter les maladies et les parasites et aider les agriculteurs à prendre des mesures préventives pour protéger leurs cultures. L’utilisation de drones pourrait également être envisagée. 

La cosmétofood, un secteur porteur ?

Les publicités nous promettent un teint parfait, un bien-être incomparable et une foule de bienfaits avec un seul yaourt. L’image d’aliment-cosmétique serait-elle gagnante pour les marques ? La cosmétofood, nutricosmétique ou encore la dermonutrition permettraient de manger bon pour les papilles et la santé. Le concept fait rêver, mais est-il bon d’investir dans ce secteur très en vogue au Japon mais qui laisse encore des sceptiques en France ?

Cosmétofood, nutricosmétique et dermonutrition : des promesses séduisantes

« Il fait du bien à l’intérieur, et ça se voit à l’extérieur » affirme-t-on dans les publicités « Activia » de Danone. Une quantité de marques mettent en avant cette image d’aliment-cosmétique, mais ces produits ne touchent pas forcément les consommateurs de la façon escomptée. La nutricosmétique, aussi appelée cosmétofood, se situe entre la nourriture healthy, orientée vers les produits sains et naturels, et la nourriture médicale, aux vertus thérapeutiques réelles. La dermonutrition, quant à elle, désigne un mode d’alimentation aux effets bénéfiques pour la peau. 

Ces mouvances nouvelles suscitent la curiosité et même si le public français semble garder quelques réserves, de plus en plus de marques investissent dans cette combinaison nourriture/bien-être. 

Quelques exemples de marques

A titre d’exemple, la publicité de la firme Yoplait pour son yaourt « Perle de lait » montre une jeune femme s’appliquant du yaourt sur le visage à la manière d’une crème hydratante. La gamme « Activia » de Danone, dont le succès reste mitigé en France, base toute sa communication sur les bienfaits qui feraient rayonner les consommatrices de l’intérieur.

Le géant suisse Nestlé a également fait de la dermonutrition son cheval de bataille. En 2002, la firme s’associe avec L’Oréal, dont elle rachète la moitié des parts du laboratoire Galderma avec la ferme intention de devenir leader mondial en matière de santé de la peau, des cheveux et des ongles. Elle a pour cela mis au point une large gamme de produits innovants et scientifiquement prouvés, tentative qui s’est soldée par un échec. Ce domaine en pleine expansion peut sembler alléchant pour tout entrepreneur mais il faut, comme on vient de le voir, rester prudent.

Zoom sur les entreprises du secteur

La cosmétofood et la dermonutrition, de par leur aspect innovant, attirent beaucoup d’entrepreneurs, dont des géants de l’industrie agroalimentaire. Parmi les plus célèbres noms de la nutricosmétique et de la dermonutrition, Oenobiol, Biocyte, Imedeen ou Rejuvenal, proposent des compléments alimentaires et des cosmétiques naturels. Rachetée au laboratoire français Sanofi par le Hollandais Vemedia en 2016, Oenobiol conçoit des produits entièrement bios et générait l’année dernière 57,2 millions d’euros de chiffre d’affaires. Un résultat qui incite d’autres entreprises à se pencher sur ce secteur.

Après avoir acheté 50% des parts du laboratoire Galderma à son associé de longue date, L’Oréal, Nestlé a continué dans la nutricosmétique. La firme s’est agrandie avec une branche médicale en 2014 : la filiale Nestlé Skin Health, dédiée aux soins médicaux de la peau. L’entreprise française Biocyte, quant à elle, a généré 9,5 millions d’euros l’an passé. Des chiffres qui peuvent donner envie d’investir du temps et de l’argent, mais la cosmétofood est loin d’avoir convaincu tout le monde. Si les Japonais plébiscitent ce concept, les Français sont plus réservés et quelques échecs et mauvais échos laissent place à l’hésitation.

Les inconvénients et flops de la cosmétofood

En 2010, un article paru sur le site marketingprofessionel.fr prévoyait la mort imminente de la cosmétofood. Ce scénario radical ne s’est pas produit mais les marques ont commis plusieurs erreurs et certaines leur ont coûté cher. L’article insiste notamment sur la réserve des nutritionnistes sur la nutricosmétique et rappelle que ce type d’alimentation ne peut se substituer à un mode de vie sain. Ceci dit, une bonne partie de la population française a suivi le mouvement et s’est senti déboussolée quand des firmes ont commis certains écarts. 

En 2007, par exemple, Danone lance un nouveau yaourt, « Essensis », dont la campagne publicitaire vante les vertus détoxifiantes pour la peau. Non seulement la firme se trompe de cible, mais, en plus de cela, elle déçoit les consommatrices qui ne voient rien de plus qu’un yaourt trop gras et sucré. Autrement dit, en contradiction avec le concept même de cosmétofood. Si cet exemple demeure un cas d’école, il en existe bien d’autres, mais le prix très élevé a aussi beaucoup contribué à freiner les acheteurs potentiels : le litre de jus « Tropicana Essentials Antioxydants » frise les trois euros, 100 grammes de thé « Belle Peau » de Fauchon coûtent 22 euros…

De quoi refroidir les consommateurs. Au-delà du prix et des erreurs de jugement, l’exemple d’Innéov Nutricosmetics, fruit de l’association Nestlé-L’Oréal, pousse à la réflexion : le laboratoire a fermé au bout de dix ans d’activité à cause d’une législation trop restrictive qui l’empêchait de vendre certains produits en Europe.

La communication : l’élément clé du succès de la dermonutrition

Le recours à l’image de stars internationales comme Shakira pour « Activia » et le packaging léché de ces produits leur garantit un minimum d’attention de la part des consommateurs. Destinés à rendre la peau plus belle, les contenants se doivent d’être à la hauteur des contenus, épurés et naturels tout en restant étincelants. La marque de boissons Tao, elle, joue sur un design de feuilles pour évoquer la composition saine de ses produits. Les bouteilles d’eau minérale ou même les pots de yaourt Taillefine évoquent, de par leur forme, une silhouette mince et élancée, soutenues par des phrases d’accroche allant dans ce sens. La cosmétofood s’appuie sur une combinaison savante de packaging sophistiqué et sur un message simple de retour à la nature.

Malgré ces quelques erreurs, le secteur des nutricosmétiques et de la dermonutrition se porte très bien. La question qui reste éventuellement en suspens concerne le long terme, aux vues des échecs du laboratoire Galderma, et les réserves, voire rejets, des nutritionnistes.

Les réseaux sociaux : des incontournables

Selon le rapport annuel de We Are Social, 80,5 % des Français seraient présents sur les réseaux sociaux (soit 52,1 millions de personnes) et utiliseraient 5,7 plateformes sociales chaque mois. Une bonne raison d’y avoir recours ! Cependant, quelles sont les bonnes pratiques ?

Choisir son réseau social

Si on a tendance à vouloir être partout et sur tous les réseaux sociaux, la plupart du temps la réalité nous contraint à faire un choix car être présent sur un réseau social prend du temps et de l’énergie. Pour être efficace, concentrez-vous sur le réseau social qui vous paraît le plus pertinent, celui sur lequel votre client idéal est présent. La première question est donc : sur quel(s) réseau(x), votre cible est présente ?

Être actif

Si vouloir être omniprésent sur un maximum de réseaux sociaux peut être une intention louable, sachez qu’il faut avant tout être actif ce qui implique une certaine régularité de vos posts. Bien entendu, inutile de publier toutes les heures mais sachez que vous devrez le faire au moins une fois par semaine. A défaut, votre compte sera vite considéré comme inactif et sera mis au second rang.

Avoir du contenu de qualité

Il ne s’agit pas de publier n’importe quoi sur votre réseau social. Adaptez vos publications à votre client idéal. Certains ont tendance à publier pour eux-mêmes et oublient que l’intérêt réside dans le fait de pouvoir s’adresser à leurs clients ou prospects. Plus votre contenu sera intéressant et qualitatif, plus ils auront tendance à interagir et à consulter vos publications. Il s’agit donc de ne pas prendre votre réseau social pour un espace publicitaire ou pour satisfaire votre ego mais de chercher à créer un contenu adéquat pour votre cible, qu’elle aura envie de partager.

Avoir un calendrier éditorial

Il n’est certes pas forcément nécessaire d’avoir un calendrier éditorial dans l’absolu. Cependant, sa création vous permet d’assurer une certaine régularité et de vous imposer des objectifs. Avoir un calendrier éditorial vous incite surtout à avoir en tête votre prochaine publication ou à vous assurer que vous êtes suffisamment régulier. Il peut être également utile pour donner des rendez-vous à vos fans. Dans l’idéal, chaque publication doit contenir les informations majeures pour la création de vos contenus.

Chercher le bon moment

Tout comme la mise en place du calendrier éditorial, il faut vous pencher sur les habitudes de chaque réseau social. Les publications n’ont pas les mêmes impacts suivant les heures et les jours et vous renseigner sur les habitudes des réseaux sociaux est loin d’être un travail superflu. Bien entendu, il n’existe pas une heure unique où il faudrait être actif. Celle-ci dépend de votre communauté qui peut avoir des habitudes spécifiques et vous impose son rythme. La plupart des réseaux sociaux proposent des outils statistiques qui peuvent vous orienter.

Créer de l’interaction

Si les réseaux sociaux sont utiles, c’est également parce qu’ils vous permettent de créer du lien avec des personnes voire d’échanger avec elles. Même si cette tâche est fastidieuse et que parfois les ressources ou le temps sont insuffisants, il faut essayer dans la mesure du possible de créer des dialogues sur les réseaux sociaux. Bien entendu, cela n’est pas toujours possible mais vous pouvez, a minima, poser des questions à la fin de vos publications par exemple ou encore organiser des moments précis d’échanges voire faire du direct. Dans l’idéal, vous pouvez tenter de répondre avec empathie aux commentaires ainsi qu’aux messages privés, qu’ils soient positifs ou négatifs.

Définir une ligne éditoriale par réseau social

Dans la mesure du possible, il est bon de définir une ligne éditoriale qui s’adapte à chaque réseau social. Tout réseau social a sa caractéristique et comporte un contenu qui marque son originalité. Certains peuvent ainsi être dédiés à faire connaitre les coulisses de l’entreprise alors que d’autres peuvent vous servir davantage à informer vos clients potentiels. Ces informations peuvent être certes publiées sur plusieurs comptes mais dans l’idéal, il vous faut modifier le texte afin de l’adapter au mieux au réseau social utilisé. Attention ! Un internaute, de manière générale, est conscient des particularités de chaque réseau social et ne recherchera pas le même type de contenu sur un réseau social et sur un autre.

Programmer à l’avance vos publications

Si ce n’est pas pour la régularité que vous le faites, vous pouvez au moins l’effectuer pour vous. Programmer à l’avance vos publications vous permet de gagner énormément de temps et de ne pas devoir vous interrompre dans une tâche du quotidien pour réaliser celle-ci. De nombreuses applications comme Hootsuite vous permettent de vous y atteler sans perdre de temps alors pourquoi s’en priver ? Rien ne vous empêche de garder une certaine spontanéité au travers des story par exemple.

Soigner votre page ou profil

Le temps est révolu où les entreprises amoncelaient les photos et les informations sans discernement sur les réseaux sociaux pour être en fait omniprésentes. Aujourd’hui une entreprise doit publier de la qualité et celle-ci commence par une description précise de votre activité. Veillez à bien remplir tous les alinéas et donc être précis dans vos cordonnées et les actualiser. Nous sommes dans le monde de l’identité visuelle. En conséquence, la qualité des photos est essentielle et particulièrement celles du dirigeant et des managers. Oubliez que votre portable est performant et demandez à des professionnels de réaliser vos photos à insérer afin qu’elles n’apparaissent pas comme des photos amateurs. Un profil évolue comme l’entreprise, alors soyez attentif à le mettre à jour régulièrement.

Optimiser vos publications

Dans l’écriture web, il existe des spécificités incontournables qui permettent de capter l’attention de l’internaute et de le retenir. Parmi elles prêtez attention à la lisibilité, à la longueur de vos phrases, à la présence de visuels, le fait de l’interpeler avec un@, la présence de vidéo, le respect des dimensions pour les visuels et bien sur l’optimisation de l’horaire de publication. N’hésitez pas à la peaufiner en faisant des tests afin de voir les formats qui fonctionnent le mieux.

Tester vos publications et publicité

Tout n’est pas gratuit. Les services de communication le savent bien. C’est la raison pour laquelle ils sont toujours à la recherche de communications appropriées. Vouloir écarter à tout prix la publicité payante est une erreur dont il faut bien vous garder. Bien au contraire, réaliser des publications sponsorisées dont la qualité d’écriture, l’argumentaire et les visuels sont un atout pour convaincre les prospects. Il faut quitter l’idée reçue que les publications sponsorisées sont des budgets inatteignables mais en revanche il vous faudra bien déterminer votre cible et le média que vous sélectionnez pour en récolter les fruits. N’omettez pas d’observer les publications de vos concurrents et de les analyser pour faire mieux qu’eux.

Connaître votre audience

Avant de commencer à publier, il est vivement recommandé d’analyser votre audience avec des éléments comme : son âge, sa localisation géographique, son travail, son rythme de travail, ses réseaux sociaux préférés ses appareils privilégiés de connexion, (téléphone, tablette, ordinateur…), ses moments de disponibilité. Connaître son audience permet également de mieux communiquer avec elle. 

Le phénomène des fakes vidéos

Le phénomène des « fakes vidéos » ou vidéos truquées est une pratique de plus en plus courante qui consiste à créer des vidéos manipulées pour semer la confusion et la désinformation. Elles ont connu un retentissement récent avec les deepfakes. Les avancées technologiques en matière de deep learning et de l’intelligence artificielle rendent les fakes vidéos de plus en plus difficiles à détecter. 

Des conséquences graves 

Les conséquences peuvent être graves, car elles peuvent entraîner la diffusion de fausses informations et influencer les opinions publiques. Les gouvernements, les médias et les entreprises sont de plus en plus conscients de ce phénomène . Ils mettent en place des mesures pour détecter et lutter contre les vidéos truquées. Il est donc important de rester vigilant et de vérifier les sources des vidéos avant de les partager ou de les utiliser comme preuves.

Des trucages utilisés dans l’industrie cinématographie

Il existe plusieurs techniques pour truquer des vidéos, voici les principales. La modification de vidéos existantes avec des logiciels de montage vidéo existe depuis longtemps. Celle-ci consiste à modifier des vidéos existantes en ajoutant ou en supprimant des éléments ou en changeant le contexte ou le sens de la vidéo.  L’utilisation de la génération d’images par ordinateur (CGI) a complexifié parfois leur nature en créant une vidéo entièrement numérique à l’aide de logiciels de création d’effets spéciaux. Cette méthode sert souvent dans l’industrie cinématographique pour créer des scènes d’action ou des environnements impossibles à filmer dans la réalité. 

De nouvelles vidéos qui inquiètent

On pourra surtout citer des utilisations qui inquiètent. Notamment la vidéo en temps réel qui consiste à utiliser des logiciels de capture et de diffusion en direct pour diffuser une vidéo truquée en temps réel. Cette technique peut servir à créer des fausses nouvelles ou des événements qui n’ont jamais eu lieu. Le deepfake est encore plus mal vu. Cette utilisation utilise l’intelligence artificielle pour remplacer le visage d’une personne dans une vidéo existante par celui d’une autre personne. Cette technique est de plus en plus sophistiquée. Elle peut donner l’impression que la personne manipulée dit ou fait quelque chose qu’elle n’a jamais dite ou faite. Ce type de vidéo a d’ailleurs fait parler de lui et a servi dans le conflit en Ukraine. 

Le phénomène qui agace : les vidéos mises en scène

Les vidéos mises en scène pour faire le buzz sont devenues très courantes sur les réseaux sociaux et sur Internet. Ces vidéos ont souvent pour but d’attirer l’attention, de devenir virales et de générer des vues et des interactions. Elles peuvent prendre plusieurs formes, comme le « prank » ou canulars. Les personnes y jouent des tours à des inconnus ou à des amis, les « fails » ou des ratés, où des personnes tentent des actions dangereuses ou impressionnantes, qui finissent souvent mal.

Le problème avec ces vidéos mises en scène pour faire le buzz, à part que certains internautes y croient vraiment, est qu’elles peuvent encourager des comportements dangereux ou irresponsables. Elles peuvent également avoir des conséquences néfastes pour les personnes impliquées, telles que des blessures physiques ou des dommages à leur réputation.

Comment vérifier si une vidéo est un fake ? 

Il n’est pas toujours facile de détecter si une vidéo est un fake. Cependant, voici quelques conseils qui peuvent aider notamment en vérifiant la source de la vidéo ou les détails de la vidéo. Pour la source, vous pouvez vous demander si la source est douteuse ou inconnue. Celle-ci peut être un indicateur qu’elle est fausse. Ensuite, regardez attentivement les détails de la vidéo, tels que les éléments dans l’arrière-plan, les vêtements des personnes, les ombres, etc. Si quelque chose semble déformé ou incorrect, cela peut être un signe qu’il s’agit d’une vidéo truquée.  N’hésitez pas à rechercher des vidéos similaires si vous avez des doutes ou aller voir s’il n’y en aurait pas une autre version. 

Un peu de bon sens ne faisant jamais de mal, vous pouvez en identifier quelques-unes en vous demandant simplement qui filme la scène ou encore si cette situation est crédible. Ce n’est pas parce qu’une vidéo vous dit qu’il s’agit vraiment de la réalité que c’est le cas. Rien n’empêche qu’elle soit jouée par des acteurs alors que la prise de vue peut sembler naturelle. 

Il existe également plusieurs outils en ligne qui peuvent aider à vérifier si une vidéo est truquée ou non. Par exemple, Amnesty International a créé un outil appelé « The Citizen Evidence Lab » qui peut aider à détecter les vidéos truquées.

L’entreprise libérée : révolution ou simple mode ?

De plus en plus d’entreprises placent l’humain au centre de leur fonctionnement et se reposent sur le savoir-faire et l’esprit d’initiative de leurs salariés. En partant du principe que chacun sait ce qu’il doit faire, l’entreprise libérée met en place un nouveau système de management et d’organisation. Cette méthode constitue un bouleversement dans la tradition hiérarchique verticale en place depuis toujours. S’agit-il d’une simple tendance ou de la forme de l’entreprise de demain ?

La théorie de l’entreprise libérée

Théorisée en 2012 dans l’ouvrage d’Isaac Getz et Brian M. Carney intitulé « Liberté & Cie : Quand la liberté des salariés fait le succès des entreprises », l’entreprise libérée repose sur la reconnaissance et la confiance dans les compétences des employés. Au cours de leurs observations, les deux auteurs établissent les maîtres mots de ces firmes : autonomie, absence de hiérarchie, confiance et esprit d’initiative, qui constitue le moteur de l’activité des salariés. Ceux-ci savent ce qu’ils ont à faire et peuvent s’organiser comme bon leur semble. Ils disposent d’une totale autonomie pour aménager leurs horaires ainsi que leur mode de travail.

L’entreprise libérée abolit toutes traces de hiérarchie telles que les places de parking privées mais aussi les échelons internes. Dans la hiérarchie pyramidale traditionnelle, le directeur s’adresse à ses sous-chefs qui s’adressent eux-mêmes à des échelons intermédiaires et ainsi de suite jusqu’aux plus petits ouvriers. Cette manière de fonctionner se voit bousculée par cette vision de l’entreprise où tous les salariés sont placés au même niveau.

La confiance comme ciment de la société

La confiance accordée aux employés dans une firme libérée permet de les responsabiliser et les encourage à proposer et travailler davantage. Comme ils se sentent plus impliqués, ceux-ci développeraient naturellement une tendance à travailler de façon plus assidue. Ces sociétés présentent toutes un meilleur rendement ainsi qu’une forte cohésion de groupe. Les agents se tournent naturellement vers l’élaboration de projets collaboratifs, ce qui contribue à améliorer l’entente entre les membres d’une équipe qui se font entièrement confiance. Le concept de société libérée s’est étendu jusqu’en Inde, où Vineet Nayar, dirigeant du géant local des télécommunications HCL, a attribué à sa firme la devise « l’employé d’abord, le client après ». Responsabilisation, confiance et autonomie des salariés semblent donc la clé du succès mais plusieurs critiques concernant cette méthode de management et d’organisation libérés émergent.

Responsabiliser ses salariés pour un meilleur rendement

L’absence de contrôle et de supervision des tâches confèrerait une source de motivation supplémentaire au personnel, qui se sentirait écouté et pris au sérieux. Une centaine de sociétés ont déjà adopté ce mode de fonctionnement à travers le monde et toutes constatent une hausse de leur productivité et de leur chiffre d’affaires due à cette « libération ».

L’entreprise nantaise Chrono-Flex a sauté le pas de la « libération » de ses employés en 2008. Son chiffre d’affaires a décollé de 15% dès la première année de mise en place de ce système. Cette croissance à deux chiffres a perduré pendant deux ans et s’explique directement par le regain de motivation des salariés. Ceux-ci expriment désormais leurs revendications, notamment au sujet de leur salaire, à la direction sans étape hiérarchique à franchir. 

Une autonomie relative

Cette grande autonomie ne rime pas pour autant avec anarchie, des règles définies collectivement indiquent à chacun son degré de liberté. Ces lignes de conduites revêtent une importance particulière : en définissant les « irritants », elles mettent en valeur les attitudes et actions susceptibles de nuire au bien-être et la productivité des salariés.

Plusieurs freins à la libération des sociétés

Le modèle d’organisation verticale demeure très ancré dans les institutions françaises et occidentales en général. La culture constitue une barrière importante au développement de cette technique car dans certains environnements, les employés ne sont tout simplement pas prêts à voir s’effondrer la pyramide hiérarchique. Certaines personnes peuvent par ailleurs comprendre la responsabilisation induite par cette liberté comme une trop grosse pression sur leurs épaules et sombrer dans la dépression ou le burn-out. En fonction de leur besoin d’accompagnement ou de pouvoir, certains agents peuvent ne pas se sentir à l’aise avec ce concept voire le rejeter totalement. 

Libérer une entreprise suppose aussi que ses salariés disposent de la maturité nécessaire, ce qui s’avère parfois plus compliqué qu’il n’y paraît. Si quelques manipulateurs se glissent dans l’équipe, ceux-ci peuvent rapidement prendre le contrôle et rétablir un mode de direction pervers. L’abandon de toute organisation interne peut aussi conduire à la stigmatisation des cadres et intermédiaires. Ceux-ci sont susceptibles de mal interpréter leur perte de pouvoir ou d’être mis à l’écart par les autres. Il convient donc de s’assurer de la bonne foi des agents avant de leur donner carte blanche dans leur activité. Selon le profil des agents, mettre en place la libération de son entreprise peut se révéler évident ou plus complexe. Il existe deux façons de mettre ce changement en œuvre, une méthode radicale et une plus subtile et évolutive, dite « incrémentale ».

Conduire une firme à sa libération par étapes

Le changement incrémental s’avère le plus efficace. L’abandon brutal de toute organisation interne peut effrayer les uns et susciter l’incompréhension chez les autres. Quelques attitudes simples permettent d’inciter la prise d’initiatives et la responsabilisation des salariés. Tout dépend des profils concernés mais des principes de base comme l’encouragement à une prise de parole libre ou une circulation ouverte de l’information constituent de premières étapes. Instaurer un climat de bienveillance et de droit à l’erreur demeure également fondamental : si les agents se sentent acculés, s’ils ne peuvent commettre la moindre faute, ils ne se livreront pas. Développer le volontariat et encourager les employés à émettre des suggestions et à mener des projets représente le début du chemin vers la liberté. Plus on habitue les employés à prendre des initiatives et à s’exprimer, plus ils auront tendance à le faire spontanément !

Convaincre vos proches de vous soutenir dans votre aventure entrepreneuriale 

Que vous leur demandiez de l’argent, de l’aide ou simplement des conseils, convaincre vos proches de vous soutenir peut-être un défi dont la clé réside souvent dans une communication ouverte avec eux, dans laquelle vous les écoutez attentivement. Cela demande parfois de la patience et de la persévérance mais comment faire ? 

Osez demander de l’aide

Cela peut paraître une évidence mais on ne vous soutiendra pas si on ne sait pas que vous avez besoin d’aide. Il peut être difficile de demander à ses proches, surtout si vous avez l’impression de déranger ou de les importuner, mais le premier réflexe est de surmonter cette appréhension pour demander l’appui de vos proches. En réalité, Il s’agit souvent de choisir le moment opportun, celui où les  proches sont disponibles et disposés à vous écouter. Identifiez clairement ce dont vous avez besoin, soyez prêt à être honnête et précis sur les types d’aides que vous recherchez. 

Soyez clair sur vos objectifs

Avant de demander à vos proches de vous soutenir, assurez-vous d’être clair sur ce que vous voulez accomplir et pourquoi c’est important pour vous. Plus vous serez précis et cohérent dans votre demande, plus il sera facile pour eux de vous comprendre et de vous soutenir. Vous devez expliquer vos motivations en communiquant sur les raisons pour lesquelles vous voulez atteindre vos objectifs. Que ce soit pour votre bien-être personnel, pour votre avenir professionnel ou pour le bien-être de votre famille, il est important qu’ils connaissent les motifs qui vous poussent à aller de l’avant. Demandez alors explicitement leur concours. Soyez spécifique sur les types de soutien que vous aimeriez recevoir, que ce soit des encouragements, de l’argent, de l’aide pratique ou simplement de la compréhension.

Écoutez leurs préoccupations 

Il est possible que vos proches aient des préoccupations ou des réserves à propos de votre projet. Écoutez attentivement leurs points de vue et essayez de les cerner. Il est possible que leurs inquiétudes soient infondées, et que vous puissiez leur expliquer pour les rassurer. C’est ainsi que de nombreux entrepreneurs n’ont pas de soutien de la part de leur famille quand il se lance dans la création d’entreprise car les proches s’inquiètent souvent et ont parfois des interrogations. Vous pouvez parfois les faire changer d’avis ou encore tout simplement savoir s’ils peuvent faire de vous leur priorité dans leurs préoccupations.

Faites-leur un pitch comme à des investisseurs

Si vous souhaitez leur demander notamment de l’argent, vous devez leur faire un pitch comme vous le feriez à des investisseurs. Votre pitch devrait être clair, concis et convaincant. Préparez-le avec soin et n’hésitez pas à le répéter pour vous assurer que vous êtes à l’aise avec votre présentation. Soyez prêt à répondre aux questions et à fournir des informations supplémentaires sur votre entreprise. 

Vous devez mettre en avant votre proposition de valeur en expliquant clairement ce qui rend votre entreprise unique par rapport à la concurrence. Mettez en avant les avantages compétitifs et les éléments différenciant de votre offre. N’hésitez pas à parler de votre modèle économique, s’ils ne sont pas convaincus ou encore à décrivez le problème que vous résolvez pour vos futurs clients et comment votre entreprise apporte une solution unique à ce problème. Soyez clair sur le montant d’argent dont vous avez besoin et ce que vous allez en faire. 

N’oubliez pas d’être reconnaissant et de les remercier pour leur soutien quelle que soit sa forme ou au moins le temps accordé pour vous écouter. Faites-leur savoir que vous appréciez leur soutien et que vous serez reconnaissant de leur soutien tout au long de votre parcours même si parfois cela peut sembler logique qu’ils pensent que vous le pensez.

Comment profiter du web-to-store pour son business de proximité ?

Le web-to-store décrit l’attitude du consommateur qui commence par effectuer des recherches sur internet avant de passer à l’acte d’achat au magasin. Désormais, on se renseigne sur la toile, on évalue le produit et son utilité et on procède même à une commande avant de se diriger vers le « store » physique et n’avoir qu’à le récupérer. Créé à l’image des nouvelles pratiques de l’internaute, ce concept a généré des techniques fort profitables pour le commerce de proximité.

Permettre à vos clients de localiser les produits et non les points de vente

Le store Locator est un outil de recherche performant dans le sens où il permet à l’internaute de trouver des points de vente aux alentours. Le concept du Web-to-store est encore plus précis. En optant pour cette stratégie de géolocalisation, vous facilitez l’accès à vos « produits ». Le client potentiel est directement dirigé vers l’objet de sa requête. D’ailleurs, Alain Affelou met en œuvre cette technique de e-commerce pour le moins fructueuse.

Faciliter les prises de rendez-vous

Pour votre business de proximité, le web-to-store vous facilitera la prise de rendez-vous. Sachez alors que la fixation d’un rendez-vous est un élément clé du commerce de proximité. On parle notamment des coiffeurs, coiffeuses, techniciens, électriciens, plombiers, menuisiers, etc. Pour ce type de service, le client cherche avant tout la rapidité : une notion que les PME ne peuvent pas négliger. A l’image de Renault dont 80% des clients effectuent une recherche et une visite sur le Web avant de se rendre au magasin, les entreprises naissantes gagneront à utiliser les stratégies du web-to-store.

Proposer un service de retrait en point de vente

Proposez à vos clients de venir chercher leurs produits au magasin. La commande se fait sur internet mais cela vous évitera des frais de livraison parfois au-dessus de votre bourse actuelle. Mac Donald a bien su tirer profit de cette stratégie inhérente au concept Web-to-store. N’oubliez pas que ce qu’on appelle « le click and collect » nécessite d’autres dispositions comme des produits en stock et des caisses spécialement dédiées à cet usage. La Fnac met aussi en pratique cette technique pour commercialiser ses produits.

Solliciter la venue des clients grâces aux offres et aux promotions

Dans ce cas, le web-to-store vous permettra d’attirer les clients vers votre magasin. Dans la majorité des cas, ces prospects sont déjà des clients que vous pouvez contacter par newsletter. Les bons de réduction que vous pouvez leur envoyer fonctionnent comme une campagne marketing intéressante qui peut nettement améliorer vos ventes. Nous pouvons prendre l’exemple d’Ikea qui utilise cette méthode pour attirer davantage de ses clients vers ses nouveaux produits.

Amener le client à faire une demande de devis

Stratégie du web-to-store par excellence, la demande de devis en ligne est quasi indispensable pour le commerce de proximité. Il a été prouvé que la demande de devis via internet est plus facile pour le client qu’une demande dans la vraie vie. D’autant plus qu’elle vous permet d’identifier son profil d’acheteur. Cette requête constitue donc un premier contact avec la clientèle et peut déboucher sur un véritable achat. Recommandée pour les commerces de proximité proposant des services de rénovation, gardiennage, plomberie, tapisserie, etc.

A savoir : Sur le long terme, le content marketing est un outil de web-to-store qui permettra de développer votre commerce en créant votre image de marque et de consolider vos rapports avec votre clientèle ! N’hésitez pas à créer votre propre contenu si vous disposer du temps et des ressources nécessaires.

La sécurité de votre site web

La sécurité des sites web est devenue une priorité pour les entreprises. Si il y a encore peu de temps les attaques paraissaient anecdotiques , il n’en est plus de même aujourd’hui. Il est des actions simples comme celles de sensibiliser les salariés de l’entreprise, quelque que soit sa taille, à adopter un comportement adéquat, de mener une réflexion en amont sur le choix des mots de passe, d’éviter que les réseaux sociaux soient accessibles de la boite e-mail de l’entreprise. Focus sur quelques conseils qui vous permettront de déjouer les pièges

Sécuriser le site web en HTTPS

Le passage à la connexion sécurisée HTTPS est quasiment obligatoire si vous ne souhaitez pas perdre une bonne partie de votre trafic avant même que l’internaute n’ait pénétré sur votre site. La plupart des navigateurs vous alertent des connexions à des sites HTTP et vous les indiquent comme « non sécurisées ». Ce type de sécurité permet de donner des garanties à vos internautes sur la gestion de leurs données personnelles, ce qui est fortement apprécié par les moteurs de recherche. Ce type de connexion assure dans le cas où il vous transmet ses données bancaires qu’elles ne peuvent pas être divulguées ou interceptées par un tiers.

Plus de 1 900 vulnérabilités en cybersécurités en 2023

L’assureur Coalition considère que les CVE vont continuer à augmenter en 2023. Il y aurait ainsi 1 900 vulnérabilités et expositions communes (dites CVE) dont 270 failles de haute gravité et 155 mêmes critiques. Avec 13 % d’augmentation par rapport à 2022, ces prévisions montrent que les cyberattaques ne sont pas près de s’arrêter.

Pour obtenir ces chiffres, l’assureur s’est basé sur la combinaison, sur 10 ans, de données de souscription et des sinistres, des analyses sur le web, de son réseau mondial et de l’analyse de plus de 5,2 milliards d’adresses IP. Il a également observé 22 000 cyberattaques afin de mieux comprendre les techniques utilisées. A noter que 94 % des entreprises scannées l’année précédente « avaient au moins un service non chiffré exposé à lnternet ». La vulnérabilité provient principalement de vieux protocoles comme celui de bureau à distance (Remote Desktop Protocol dit RDP) ainsi que certaines bases de données qui possèdent un taux élevé de compromission. 

Mettre en place les obligations RGPD

Le RGDP propose une protection des internautes et pour parvenir à ce but, il impose aux entreprises des obligations. Parmi celles-ci, il impose d’informer vos clients de leurs droits d’accès, de rectification, d’opposition et de suppression des informations que vous avez collectées ou que vous allez collecter. Il oblige les entreprises également à veiller à la sécurité des systèmes d’information. Il vous faudra d’une part assurer la confidentialité des données et d’autre part indiquer une durée de conservation des données.
Aussi, vous êtes dans l’obligation de signaler l’utilisation des cookies ou autres traceurs sur les matériels utilisés par les internautes (ordinateur, tablette, smartphone, etc.). Vous accédez grâce à eux à des informations confidentielles (navigation, déplacements et habitudes de consultation ou de consommation). Suivant les cas, vous devez parfois d’informer l’internaute de son existence ou obtenir son consentement.