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Comment sécuriser ses données numériques ?

La facilité d’avoir toujours le même mot de passe et celui d’utiliser un mot de passe lié à notre environnement sont les deux pires ennemis de la sécurité des données numériques. Si difficile de repérer votre date anniversaire mêlée à celle de votre conjoint ou de vos enfants ou petits-enfants, Facebook entre autres et vos épanchements seront la proie même d’un hacker débutant. Donc oui, il faut un mot de passe qui soit inintelligible… Alors comment sécuriser ces données ?

Comment choisir des mots de passe efficaces ?

Le choix d’un bon mot de passe peut sembler évident. Trop de personnes ne le considèrent pourtant pas à sa juste valeur. Certes, vos mots de passe doivent être facilement mémorisables afin d’éviter les oublis (bien que, généralement, un système de récupération de mot de passe via votre boite mail soit proposé). Les mots de passe choisis doivent s’avérer relativement complexes, du moins pour tous les autres utilisateurs afin qu’ils ne le devinent pas et que vous ne vous fassiez pas pirater votre compte. Sachez que plus vous optez pour des mots de passe longs et complexes, plus il sera difficile pour ce que l’on appelle un hacker (personne cherchant à s’introduire frauduleusement dans un système ou un réseau informatique en contournant les protections d’un logiciel) de le deviner. Privilégiez les caractères spéciaux (majuscules et minuscules, chiffres, etc.).

En changer régulièrement ?

Changez régulièrement de mots de passe et évitez de les noter. La méthode la plus fiable reste d’user de moyens mnémotechniques. Evitez également de cocher la case « se souvenir de mon mot de passe), notamment en cas d’utilisation partagée d’un ordinateur. Cela permettrait à la personne utilisant l’ordinateur après vous de se connecter directement à votre compte et d’avoir ainsi accès à l’ensemble de vos informations présentes sur le compte ou la session.

Jamais le même mot de passe !

En cas d’utilisation de plusieurs comptes, ne choisissez pas des mots de passe identiques. Si quelqu’un parvenait à trouver votre mot de passe, cela voudrait dire qu’il aurait accès à l’ensemble de vos comptes. Si vous possédez plusieurs adresses e-mail, privilégiez l’utilisation de différentes adresses. En cas de « mot de passe oublié » pour un compte donné, si une personne connaît le mot de passe relié à votre boite mails, elle pourra facilement obtenir le mot de passe du ou des comptes associés à l’adresse e-mail.

Par exemple, une connexion en deux étapes est permise par Google et Facebook. Ainsi, à chaque fois que vous vous connectez, vous devez entrer votre nom d’utilisateur, votre mot de passe mais également un code spécial envoyer par sms ou message vocal par le service en question. 

Vous l’aurez compris, bien choisir ses mots de passe est essentiel, mais pas seulement. Il faut également savoir utiliser correctement ses adresses e-mails et surtout, bien définir les mots de passe associés à ces boites mails. Il est d’ailleurs préférable d’user d’un logiciel client (plus sécurisé) plutôt que d’un service de web mail. Des logiciels de chiffrement existent également. Ils permettent de crypter les données contenues dans les e-mails.

Et les spams ?

Méfiez-vous des spams qui peuvent contenir des virus. Afin d’éviter de vous faire piéger, ne cliquez dessus que si vous connaissez la source. Autrement, évitez de les ouvrir, voire supprimez-les. 

N’hésitez pas à utiliser un logiciel anti-virus afin de barrer la route des logiciels espions.

Pour ce qui est du mot de passe de votre ordinateur ou encore de votre mot de passe de téléphone portable (code pin), un pirate peut aisément passer outre. En cela, il est intéressant de chiffrer vos données et d’éviter de surfer sur votre smartphone.

Sécuriser ses données numériques incontournable

Les informations que vous choisissez volontairement de diffuser en ligne doivent être restreintes. Gardez à l’esprit que même si vous supprimez par la suite une information diffusée sur Internet, ce dernier garde tout de même sa trace bien que vous ne la voyiez plus apparaître ! C’est notamment le cas avec les réseaux sociaux comme Facebook par exemple. La plupart des réseaux sociaux collectent les données de leurs utilisateurs. Vous avez néanmoins la possibilité de paramétrer la confidentialité de votre profil dans le but de limiter la visibilité de vos informations personnelles.

Un pirate informatique ayant accès à de nombreuses informations vous concernant (date de naissance, prénoms de membres de votre famille et autres) est plus à même de deviner vos mots de passe car ces informations sont susceptibles de l’aider. D’où l’importance de bien choisir ses mots de passe.

Clés en main pour sécuriser vos données, fermez l’accès de vos informations que vous jugez confidentielles, il ne faudrait en aucun cas qu’elles parviennent à la concurrence !

L’équipe au centre de la réussite

Olivier Reynaud, cofondateur et CEO d’Aive, société d’intelligence artificielle dans la vidéo, a décidé de se lancer en compagnie de son ancien associé et d’en convaincre deux nouveaux pour une nouvelle aventure entrepreneuriale.

Comment vous est venue l’idée d‘AIVE ?

Je suis acteur et observateur du monde de la vidéo et du digital depuis plus de 10 ans. Au fil du temps j’ai établi un constat : les entreprises ont une appétence grandissante pour la vidéo, elles les adaptent au digital pour communiquer, faire passer une émotion ou une expérience. Mais le point noir c’est la post-production qui fait perdre parfois un temps fou aux créatifs. Il n’existe, par exemple, pas de technologie qualitative, capable d’adapter un fichier vidéo à différents formats TV, tablette, téléphone etc. C’est là que j’ai commencé à imaginer une intelligence artificielle créative capable de résoudre ces problèmes à grande échelle. C’est comme cela que le concept d’Aive est né, après différents échanges avec mon co-fondateur Rudy Lellouche.

Je suis créatif depuis toujours, mon co-fondateur lui est ingénieur, nous formons le binôme parfait pour cette nouvelle aventure ! Mais nous ne sommes pas restés seuls. Nous ont rejoints un CTO Arnaud Briche, et notre Chief Creative Officer Marielle Postec qui a plus de 15 ans d’expérience dans les grandes agences de création comme Havas Paris, TBWA… À partir de là, nous avions trouvé notre équipe de choc. C’était le départ.

Quand a été créée l’entreprise ?

Dans notre tête à Rudy et moi depuis 2017, puis la société a été créée en 2019, le temps pour nous de nous libérer de nos obligations professionnelles par ailleurs, de constituer une équipe d’excellence et de co-construire le produit avec des marques. C’est alors que nous nous sommes lancés dans notre road show à la recherche des capitaux nécessaires. Nous avons eu la chance de nous entourer essentiellement de Business Angels (BA) de renom comme Guillaume Lestrade (Meero), Pauline Duval (Groupe Duval), Renaud Visage (Eventbrite), Aurélie Jean (PhD In Silico Veritas) ou encore Hervé Labeille (TETU / HLA Partenariat TV) pour ne citer qu’eux. La Bpifrance nous a ensuite suivis et fait confiance. C’est ainsi que nous avons rassemblé 3,2 millions d’euros. Ce premier tour de financement a été clôturé l’été dernier. La fusée était lancée !

Comment s’est passé le lancement ?

Le lancement d’Aive a été annoncé en juin 2019, d’abord localement, car nos équipes Tech sont toutes à Montpellier, tout comme l’était Teads, ce qui avait été un facteur de succès. Je suis pour ma part basé à Paris avec mon équipe de direction et l’équipe commerciale. Incroyable mais vrai, depuis le lancement nous recevons une candidature par jour, déjà 150 candidatures potentielles ! Un avantage pour recruter des talents. Nous avons très rapidement pu recruter une équipe d’experts en tech. Le noyau est extrêmement solide. En septembre nous avions déjà une petite dizaine de développeurs avec nous pour le lancement. Chaque mois, une personne arrive et nous sommes aujourd’hui 15. D’ici deux ans, nous devrions facilement doubler l’équipe. Nous sommes en plein développement de notre technologie dont la sortie est prévue courant deuxième semestre 2020. Le projet est plus qu’enthousiasmant.

Quel est le défi d’AIVE ?

Il faut comprendre que quand une marque crée un film, elle doit l’adapter dans plusieurs formats (tablette, téléphone…) et plusieurs durées (30’, 1’30…). Cela demande d’analyser le contenu afin de privilégier certaines scènes par exemple. Notre IA sera autonome et capable de faire seule ces ajustements. Ainsi des centaines, voire des milliers de vidéos, pourront être traitées chaque jour, puis chaque heure. Une solution pour les marques qui perdent aujourd’hui énormément de temps et d’argent à réaliser ces manipulations… soit plusieurs dizaines de milliers d’euros voire des centaines par jour. Cela leur coûte jusqu’à un tiers du budget de production ! Les marques sont obligées de limiter leur créativité en fonction de leur capacité et de leur budget. Notre but est de libérer les créatifs de cette partie post-production qui n’est pas celle où ils s’amusent. Mais ce n’est pas tout, nous avons d’autres projets pour les années à venir.

Comment vous voyez-vous fin 2020 ?

Nous développons actuellement une technologie qui permet d’adapter la vidéo dans tous les formats et toutes les durées possibles. Une technologie qui automatise aussi la distribution de vidéo. La vidéo ne touche pas que la publicité, notre technologie pourra s’adapter à de multiples besoins et marques. Personnellement, je suis un vrai fan de la vidéo. J’évolue dans ce domaine depuis des années, c’était déjà le fondement de ma précédente société Teads en 2010 (ndlr. la société a été rachetée 285 millions d’euros par Altice). Au début, il n’y avait que du texte, aujourd’hui tout est image et vidéo. Une étude montre qu’en 2022, 82 % du trafic monde va être lié à de la vidéo. Nous voulons donc équiper tous les acteurs.

Quels ont été les plus grands défis depuis le début ?

Il nous a fallu d’abord rassembler une première équipe, celle des fondateurs et cela nous a pris du temps. Ensuite, il a fallu créer le produit idéal, celui qui répondait à un besoin et une problématique. Nous avons pris le temps de discuter avec des marques. C’est ainsi que le produit a mûri avec le temps. Le dernier défi a été le financement car pour aller loin, il nous a fallu convaincre alors que le projet n’existait encore que sur papier ! Un sacré challenge et il n’est pas fini. Nous aimerions demain devenir une Licorne !

4 Conseils d’ Olivier Reynaud 

  • Trouver la meilleure équipe. Quand je dis équipe, il y a certes les associés mais également les talents qu’on recrute. Il existe plusieurs écoles dans l’entrepreneuriat dont celles qui privilégient le mono-entrepreneuriat avec un seul entrepreneur mais personnellement je trouve que la réflexion s’enrichit quand on est plusieurs.
  • Créer le meilleur produit. Il faut trouver un problème puis sa solution. Et non l’inverse. On se trompe si on crée une technologie et qu’on se demande ensuite comment la vendre.
  • Être proche des clients dès le début. Échanger avec ses futurs clients dès le premier jour permet de construire le produit et de trouver le bon concept.
  • Aller vite. Il faut prendre le marché de court et créer un produit avec une barrière forte. C’est la clé pour ne pas être copié. Soyez en avance, personne ne pourra vous rattraper. C’est très souvent les premiers qui gagnent le match. N’attendez pas le projet parfait, lancez-vous et votre projet évoluera dans le temps.

Ces arguments qui touchent vos clients : la méthode SONCAS

La méthode SONCAS représente une méthode commerciale qui a fait ses preuves et qui est fortement utilisé dans les entreprises pour répondre non seulement objections du client, mais aussi pour finaliser l’achat. Elle constitue une excellente base pour réaliser un argumentaire commercial performant et met en en avant les points essentiels pour le client de votre offre. 

Le principe en lui-même

Il s’agit en réalité d’un acronyme. SONCAS signifie en réalité : Sécurité, Orgueil, Nouveauté, Confort, Argent et Sympathie. Chaque client à sa zone de sensibilité et votre offre peut lui apporter ces 6 éléments. Ils ne sont pas tous sensibles à l’ensemble de ces éléments et il vous faudra déterminer les leviers pertinents sur chaque client même si votre plaquette commerciale peut en comporter un maximum. Mais que signifie chaque terme ?

La sécurité

La Sécurité ramène à un besoin primaire de l’être humain. Votre produit peut lui apporter de la sécurité, certes, mais également l’être en lui-même que ce soit par ses propriétés ou par le fait qu’en faisant appel à lui, il est sûr de ne pas avoir de problème par la suite. En termes de produit, il s’agit souvent d’une qualité mise en avant pour les jouets pour bébé mais on peut également penser à des fonctionnalités de sauvegarde automatique par exemple dans les domaines de l’informatique. Il touche particulièrement les clients qui ne souhaitent pas prendre de risque et ce type de client prend en général du temps à se décider car il ne souhaite pas faire d’erreur. Il s’agit souvent d’un client qui a besoin d’être rassuré et vous devez privilégier un champ lexical rassurant comme : qualité, durabilité, solidité, sureté, certifié … 

L’orgueil

L’Orgueil. Il s’agit de toucher un client qui ne veut pas en général être monsieur tout le monde. Celui-ci cherche à se distinguer et à être au-dessus de la masse ou différent. Il s’agit de sortir du lot et les marques de luxe agissent souvent sur cet élément. Vous devez toucher son amour-propre et il doit se sentir valorisé par votre offre mais vous devrez également l’être dans votre approche commerciale. Il ne s’agit pas de prendre le client de haut car vous pouvez vite entrer dans la bataille d’égo. Pour réussir votre vente vous devrez donc le valoriser (et le flatter si vous préférez le terme). Le champ lexical est donc celui du luxe : unique, haut de gamme ou encore sélectif… 

La nouveauté

La Nouveauté fait penser souvent aux early-adopters, ceux qui aiment être les premiers à découvrir une offre. Apple joue beaucoup sur ce vecteur pour communiquer et il s’agit d’apporter quelque chose de nouveau et de différent dans le quotidien des gens. Parfois la nouveauté et l’orgueil font bon ménage car certains aiment montrer qu’ils ont été les premiers à avoir découvert votre offre. Ils constituent souvent une très bonne base pour le bouche à oreille et on compte souvent dans cette catégorie les influenceurs. Il s’agit avant tout de surprendre ce client par les nouvelles fonctionnalités apportés et d’utiliser le champ lexical de l’innovation : innovation, originalité ou encore dernier-cri représentent des mots qui peuvent toucher cette cible par exemple.

Le confort

Le Confort s’adresse au bon vivant. Il est notamment utilisé pour des produits comme la domotique. Celui-ci peut se passer à plusieurs niveaux car si on pense immédiatement à la facilité d’utilisation et au manque d’effort, cela peut également concerner les qualités intrinsèques du produit comme sa douceur ou sa chaleur. Il est souvent associé avec la sécurité et ce type de clientèle voudra avant tout être tranquille. Elle recherche le bien être et ne souhaite pas en général s’embêter avec des manuels compliqués et fastidieux à lire. Il s’agit de lui simplifier la vie et de la laisser se mettre dans son cocon. Pour communication avec elle vous devez donc utiliser un champ lexical du type : facile, aisé, chaud, tranquillité …

L’argent

L’Argent ne fait pas le bonheur mais constitue encore et toujours un facteur décisif pour bon nombre de prospects. Presque présent partout, il s’agit souvent d’un point de blocage pour les vendeurs qui doivent assimiler que le prix n’est pas un problème mais qu’il faut mettre en avant ce que le produit apporte par rapport à la somme demandée. Il ne s’agit pas forcément de faire des remises même si le client y sera sensible mais de faire comprendre que le produit peut lui apporter un gain d’argent ou que la relation prix/produit est avantageuse. Il faut qu’ils comprennent que son « investissement » est rentable et il sera particulièrement sensible au champ lexical financier tel que : réduction, qualité/prix, promotion, rentabilité… 

La sympathie

La Sympathie représente la dernière lettre du SONCAS et peut s’appliquer en réalité dans toutes les ventes. On évoque généralement la sympathie du commercial et son rapport avec le prospect. Il s’agit avant tout que ce dernier donne envie au client d’acheter et il s’agit souvent du critère final qui permet de différencier deux vendeurs à offre identique. Pour cela votre commercial doit créer un lien avec le client en s’adaptant bien notamment à ce que désire le client et notamment aux autres lettres du client. 

De nouvelles lettres en apparition

Si ces facteurs étaient clés autrefois d’autres lettres semble apparaître depuis quelques années et par exemple le V de Valeurs. Il s’agit par exemple de montrer en quoi votre société a un impact positif sur la société. On l’assimile souvent également à l’Humain et l’impact reste de plus en plus fort et prend de plus en plus de place dans les argumentaires commerciaux. Si on en a vu les prémices avec les normes ISO 14000 aujourd’hui on parle de plus en plus de « responsabilité sociale des entreprises » (RSE) et elle semble devenir un facteur de plus en plus déterminant dans la vente. La crise actuelle pourrait d’ailleurs bien faire entrer cette dernière comme un élément clé de la vente dans les années à venir. Elle va souvent de pair avec la notion de nouveauté et le champ lexical utilisé est souvent relatif à des termes comme : impact, responsabilité, respect…

Vous pouvez désormais revoir votre argumentaire commercial efficace et vérifier qu’il touche largement l’ensemble de ces points. Votre produit n’a peut-être pas toutes ses qualités et il faut garder à l’esprit que votre client n’a pas toujours le même positionnement suivant ce qu’il achète. Il peut rechercher la sécurité pour certains produits alors que dans d’autres cas il préfèrera la nouveauté. A noter que s’il s’agit de levier pour finaliser l’acte d’achat, l’écoute représente la première clé, celle qui vous aidera à utiliser le bon levier.

Richard Branson l’autodidacte devenu un géant

Toujours avec des idées nouvelles, Richard Branson a lancé des croisières a un moment qui semble peu opportun, au cœur de l’épidémie de coronavirus. A la tête d’un conglomérat de plus de 300 filiales, le fondateur du groupe Virgin fait partie des autodidactes de l’entrepreneuriat les plus doués de sa génération. Focus sur un businessman aussi ingénieux qu’iconoclaste.

Pourquoi le nom Virgin ?

« Nous sommes tous vierges en business ! » voilà ce qu’aurait dit l’une des collaboratrices de Richard Branson lors du lancement de Virgin Records en 1970. L’idée de « pureté » et de « nouveauté » plaît tout de suite au jeune entrepreneur déjà attentif à l’importance de bâtir une image de marque.

Une marque omniprésente partout dans le monde et des secteurs très divers

Si l’activité historique de Virgin reste la création d’un label de musique en 1970 – Virgin records sera rachetée en 1992 par la EMI records – l’entreprise devient très rapidement un groupe multinational opérant dans des secteurs très variés. Notamment, Virgin Music (musique), Virgin Mégastores (grande distribution de produits culturels), Virgin Atlantic (compagnie aérienne), Virgin Mobile (téléphonie), Virgin Money (finances), Virgin Train (transport ferroviaire), Virgin media (télévision câblée), Virgin Galactic (tourisme spatial), Virgin Radio (média audio),Virgin Drinks (sodas), Virgin Holidays (agence de voyage), etc. Il faut ajouter à cette liste de nombreuses filiales et ou sociétés rachetées par le groupe mais non siglées « Virgin ». À l’inverse, certaines sociétés portant le nom de la marque n’appartiennent plus à 100 % à Richard Branson. Mais étant donné qu’elles utilisent le nom de la marque, l’entrepreneur conserve un droit de regard sur son utilisation.

Des débuts prometteurs d’un ado’ dyslexique et sans diplômes

Après avoir quitté l’école à 16 ans en raison de sa dyslexie, Richard Branson fait parler de lui en créant en 1968 le magazine Students avec la complicité de son ami Jonathan Holland-Gems. Ensemble, ils feront de ce canard le porte-voix de toute une génération de hippies anglais opposée à la guerre du Vietnam et engagée dans la lutte pour le droit à l’avortement. À 20 ans, Richard Branson vend des disques par correspondance. Trois ans plus tard, en 1970, il produit avec la « Tubullar bells » de Mike Oldfield sélectionné d’ailleurs pour la bande originale du film l’Exorciste. Ce gigantesque succès attire les meilleurs artistes du moment chez Virgin Records comme les Sex Pistols, Culture Club ou encore Phil Collins.

Branson et son art des fusions bien pensées

Ayant horreur du principe de « monopole » et se définissant comme un entrepreneur « intuitif », Richard Branson a tout de suite réfléchi à diversifier les activités de son groupe. Quarante-six ans après ses débuts, Virgin est devenu ce qu’on appelle un conglomérat regroupant près de 350 filiales à travers le monde. Selon bon nombre d’observateurs, Richard Branson excellerait dans la mise en place de partenariats et de fusions bien pensés, notamment avec Virgin mobile qui utilise le réseau SFR pour former aujourd’hui une des plus solides alliances sur le marché national de la téléphonie mobile.

Un entrepreneur célèbre grâce à une personnalité iconoclaste

S’il y avait un mot pour caractériser sa personnalité, « anticonformiste » serait le plus adéquat. Certaines anecdotes le prouvent. Lorsqu’il était propriétaire de l’écurie de F1 Virgin, Richard Branson a fait un pari avec Tony Fernandes, propriétaire d’AirAsia et PDG de l’écurie de F1 Lotus : le propriétaire de l’écurie la moins bien placée au classement devait jouer les hôtesses de l’air dans la compagnie concurrente.

M. Branson a perdu et a honoré son pari quelques temps après. En 2012, Richard Branson traverse la manche en kite-surf. C’est le sportif le plus âgé à avoir réussi ce périple et cela figure désormais dans le Guiness Book des records. Enfin, pour le lancement de Virgin Cola en 1993, Richard Branson loue un tank et bloque la place Time Square à Londres en écrasant sur son passage des milliers de canettes de ses concurrents, Coca-Cola et Pepsi. Ensuite, il se déguise en canette de Virgin Cola et pose nu avec un pack en face de son sexe.

Et toujours des aventures nouvelles

Alors que le secteur est secoué par l’épidémie de coronavirus et que les magnifiques paquebots ne font plus autant rêver, l’inauguration du premier paquebot, le Scarlet Lady, avec des croisières interdites aux moins de 18 ans a eu lieu au mois de février et son départ au début avril au départ de Miami. Le deuxième paquebot, Valiant Lady, prendra lui la mer en mai 2021 et offrira des croisières en Méditerranée. Les deux autres seront livrés en 2022 et en 2023. Le navire justifie d’une technologie qui utilise la chaleur dégagée par les moteurs diesel pour créer de l’électricité afin de diminuer les besoins en carburant.  Le navire est également équipé d’un système d’épuration pour éliminer les déchets de dioxyde de soufre et d’un convertisseur catalytique qui réduit les oxydes d’azote. 

Leyton, une entreprise où il fait bon vivre

Nous arrivons à 9H30 le vendredi à Issy en région parisienne où se trouvent les locaux de Leyton, proches du RER. Nous sommes accueillis chaleureusement par Camille Adam, chargée de marketing. L’immeuble semble récent et moderne. La décoration est sobre, élégante mais relativement agréable. Nous apprenons que l’immeuble a été construit depuis peu et que nos hôtes ont été les premiers locataires lors de leur arrivée en septembre.

Une organisation principalement par métier.

Nous nous dirigeons vers des ascenseurs direction le 5ème étage. Nous commençons notre visite et les salariés nous saluent avec un sourire convivial à chaque fois que nous les croisons. Ambiance relativement détendue en perspective. A cet étage les salles de réunion sont nombreuses et possèdent des noms de dieux (Zeus, Gaia, Poséidon, Athéna pour ne citer qu’eux). Les services affectés à cet étage sont les « supports et la direction avec notamment les services RH, Paie, Comptabilité et IT ».

Nous poursuivons notre visite et descendons au 4ème étage où nous arrivons près d’une cafétaria en libre-service et où nous apprenons que tous les vendredis « le petit déjeuner est offert aux salariés ». Le principe à l’étage est le Open office avec quelques salles de réunion et de nombreux coins aménagés qui permettent de s’isoler. Celles-ci ont cette fois le nom de vents comme Borée, de Héros grecs tels qu’Achille ou encore d’œuvre comme Illiade & l’odyssée. La majorité des postes demeurent en open space et des casiers sont installés ainsi que des mini-salles permettant, par exemple, de faire des appels.

Au 4ème étage sont situés les services « assurances, innovation et conseil externalisation ». Parmi les bureaux situés à l’étage, celui du DG Alain Pascoal. Nous revenons à la cafétéria où notre hôte, nous propose de prendre un café en attendant notre rencontre avec Julien Pierrepont, Directeur de la BU Innovation Leyton France et Marie-Pierre Lorsignol, Directrice du développement de la BU énergie et environnement.

Un changement de taille côté locaux.

Comme nous le précise Julien Pierrepont, Leyton ne s’est pas toujours trouvé dans ce quartier de la banlieue de la ville lumière et a commencé à Sarcelles puis s’est déplacé à Saint Cloud dans des « locaux qui étaient au bord de l’autoroute, toujours en travaux. Nous étions en mode start-up et nous n’avions pas les mêmes moyens. Forcément nous n’allions pas aller dans le centre de Paris » ! Depuis les choses ont bien changé comme nous le constatons. Celui-ci nous précise ainsi « Désormais nous avons pu obtenir des locaux plus centraux tout en ayant davantage de place. Les belles salles de réunion sont venues avec notre installation dans ces nouveaux locaux.

Il y a toujours eu du bien-être mais il n’était pas matérialisé par des espaces de vie. Nous n’avions pas assez de place donc nous nous rencontrions à l’extérieur. L’ambiance était au rendez-vous et il y avait déjà une table de ping pong en 2016 mais il faut comprendre que nous manquions vraiment d’espaces à l’époque. Nous avons pu transformer tous nos bureaux en haute qualité environnementale (HQE), c’est un sujet qui nous tient à cœur. Nous voulions nous positionner dans une démarche vertueuse ».

Et l’évolution ne semble pas terminée comme nous l’indique Marie-Pierre Lorsignol « Nous allons créer un nouvel espace collaboratif qui sera au 5ème pour réfléchir à de nouveaux sujets mais surtout nous allons mettre en place l’innovation participative pour inciter les collaborateurs à faire part de leurs idées. »

Un respect du biorythme.

Si les salariés de l’entreprise sont satisfaits, c’est d’abord parce que l’entreprise désire « respecter le biorythme de chacun. Si certains veulent venir à 7H pour terminer tôt, chacun fait comme il veut. Il n’y a pas de remarques sur l’heure à laquelle chacun arrive ou repart. En l’absence de résultats nous en recherchons la cause. Même si nous ne sommes pas favorables au travail chez soi, nous ne sommes pas adeptes du présentéisme. »

Des initiatives pour les salariés.

Marie-Pierre Lorsignol, arrivée dans l’entreprise depuis quelques mois, nous précise « J’ai travaillé pour de nombreuses entreprises et je me méfie de celles qui en affichent trop. La différence c’est qu’il y a un vrai bien-être et que l’ambiance est très conviviale. Dans ma business unit, nous avons un panier de basket et il est vrai que l’entreprise offre des paniers de croissants et des corbeilles de fruits deux fois par semaine, des cours de gym gratuits pour les collaborateurs dans des salles où des partenariats existent, etc. Mais plus que tout cela c’est le droit à l’erreur et le fait que l’entreprise a une grande diversité de profils qui m’a incitée à les rejoindre. ».

Une ambiance qui semble au rendez-vous au vu de l’atmosphère qui se dégage des échanges des gens qui discutent autour de nous, mais qui est renforcée par des initiatives locales telles qu’un concours de pâtisserie. Pour, Julien Pierrepont, il ne faut pas non plus négliger les initiatives de groupe : « nous faisons tous les ans un séminaire global qui est fondamental. Après chaque division fait ses séminaires. Il y a aussi un séminaire d’entrée pour donner tous les outils avec un plan d’accompagnement pendant 6 semaines. Nous cherchons à éviter la dépendance au manager et ceux-ci sont notés anonymement afin que nous puissions voir avec eux comment améliorer le fonctionnement. Nous essayons que les salariés travaillent dans de bonnes conditions. »

Des collaborateurs qui réfléchissent aux problématiques.

L’entreprise prend en compte l’avis des salariés et les implique. Elle n’hésite pas à les intégrer dans un processus d’amélioration continue. « Nous avons une trentaine de sujets qui sont lancés par les collaborateurs et qui sont des sujets d’amélioration. L’objectif c’est que pendant 3 mois de juillet à septembre, l’ensemble de ses problématiques soit résolu.

Ce que nous mettons en exergue c’est la créativité mais dans un sens collaboratif. Bien évidemment il y a des salariés qui vont porter des sujets comme le RSE et qui s’impliquent énormément. Nous leur laissons la possibilité de le faire. Nous sollicitons tout le monde car nous considérons que la richesse des profils entraîne des solutions innovantes » nous confie Julien Pierrepont.

Une entreprise qui s’est formalisée.

Si tous les métiers sont là depuis la création de l’entreprise ont, l’entreprise a depuis 2 ans mis en relief ses différents métiers. « Les métiers existaient tous et nous les avons juste mis au bon endroit avec une stratégie. Nous avons dégagé des grands domaines comme l’énergie, l’innovation, les conseils et l’externalisation. Ce dernier est le pôle historique puisque nous avons commencé par tout ce qui est charges sociales, achats, production. Aujourd’hui, les autres métiers ont pris le pas même si cela reste la base du groupe. ». L’entreprise est organisée donc par pôle mais pas forcément par projet mêmes si certaines demandes des clients nécessitent de se réorganiser ainsi. « Personnellement j’ai des équipes par spécialité comme la chimie. Ils vont faire des points pour mutualiser avec l’ensemble les bonnes pratiques. Ma business unit fonctionne ainsi. Nous adaptons notre service en fonction des attentes de nos clients. Je pense que le bon terme pour nous définir est flexible. »

La RSE et l’écologie comme valeur.

L’entreprise se place clairement sur la protection de l’environnement en premier. Marie-Pierre Lorsignol nous indique ainsi : « Mon équipe est assez jeune donc ils sont assez sensibles à l’environnement. Après il faut faire ce que nous disons. Arthur le Vaillant, notre skippeur qui a porté nos couleurs sur la Route du Rhum, a été choisi pour les valeurs communes que nous partageons, le dépassement de soi, le respect de l’environnement, la recherche de solutions. », opinion partagée par Julien Pierrepont mais qui tempère le sujet de l’âge « Pour ma part, l’âge est un vrai sujet car nous voulons aussi favoriser l’intégration de profils seniors également. Je cherche à avoir des gens différents qui peuvent apporter une réflexion substantielle. Nous avons fait des recrutements de personnes de 58 – 60 ans. »

Les futurs développements de l’entreprise.

Si l’entreprise a déjà bien grandi et compte aujourd’hui 1 400 collaborateurs et est présente dans 11 pays, elle ne compte pas s’arrêter là et poursuivre en premier son développement international avec notamment l’ouverture ces trois dernières années de 3 pays (Espagne, Italie et États-Unis) et un lancement plus récent en Allemagne. Elle compte également se développer davantage sur ses trois pôles, une ambition de développement verticale et horizontale. « Un des objectifs est de devenir le leader européen de la transition énergétique par exemple » nous confirme Marie-Pierre Lorsignol.

Des défis d’internationalisation, de recrutements avec un panel assez large de métiers, de gains de parts de marchés « tout en gardant la satisfaction client » sont également présents. Enfin, l’entreprise possède des ambitions de développement sur de nouveaux marchés. « Enfin, l’entreprise a pour ambition d’accompagner les entreprises dans leurs grandes transformations, à travers le financement de l’innovation, de la transition environnementale et du capital humain. »

Une entreprise qui attire pour différentes raisons.

Si l’entreprise aujourd’hui arrive à attirer les talents c’est notamment pour son agilité. Marie-Pierre Lorsignol nous dévoile ainsi que « Ce qui m’a attiré personnellement c’est l’intrapreneuriat. Chez Leyton, si vous avez une idée ou un projet, on y va. Il n’y a pas un process de décision qui, comme dans les grandes entreprises, demande des mois et des mois pour qu’il se passe quelque chose. C’est la possibilité de faire en entreprise ce que pourrait faire en tant qu’entrepreneur. Nous avons une boite à idées.

Il y a énormément de projets qui sont nés grâce aux idées des collaborateurs qui deviennent parfois les dirigeants d’une ligne de produits par exemple ». L’histoire et l’aventure semblent également attirer : « Il y a un droit à l’erreur et dès lors qu’on lance quelque chose, il y a des chances que cela ne marche pas. Ce qui compte c’est d’apprendre de ses erreurs et de savoir rapidement se remettre en cause. ». La très grande liberté de parole avec des salariés qui ne sont pas bridés et peuvent s’exprimer librement auprès de leur manager.
Pour finir notre visite nous descendons dans le restaurant d’entreprise qui est à l’image de l’entreprise moderne et attrayant.

Changez d’état d’esprit : devenez positif !

Si la période de confinement nous a bien appris une chose c’est qu’il existe deux grands types de personnes, ceux qui voient le verre à moitié vide et ceux qui le voient à moitié plein. Ainsi il y a ceux qui ont vu la période de confinement comme un véritable calvaire et d’autres qui l’ont pourtant très bien vécue alors qu’ils l’ont subie dans les mêmes conditions. S’il faut prendre aussi en compte certaines difficultés particulières, il faut constater que les réactions n’ont pas été les mêmes et que certains ont gardé le moral pendant cette période. Devenez positif ! Mais quel est le secret ?

Voir dans les difficultés des opportunités

Le premier réflexe si vous voulez devenir un adepte de la pensée positive c’est de ne pas voir les difficultés comme un coup du sort mais de chercher en quoi elles peuvent représenter une opportunité pour vous. La plupart des gens ont tendance à subir les mauvaises nouvelles alors qu’en réalité vous pouvez les concevoir comme des opportunités de faire différemment. Si votre société est ainsi mise à mal à cause de cette période, c’est peut-être le moment de trouver un business model anticrise ou qui soit davantage porteur de valeurs pour l’avenir. La plupart des mastodontes d’aujourd’hui sont nés dans les crises et elles représentent toujours une opportunité. D’ailleurs la caractère chinois crise signifie aussi opportunité alors autant transformer votre manière de voir. Il s’agissait également de l’opportunité de faire d’autres choses et de découvrir d’autres occupations que celles habituelles plutôt que de rester cantonné à ne rien faire. 

Relativiser l’ensemble

Lorsque vous avez affaire à une difficulté, vous devez absolument relativiser et le plus rapidement possible. Si parfois, on a l’impression que le monde nous tombe sur la tête et que nos épaules supportent un poids incommensurable, c’est souvent parce qu’on ne relativise pas assez nos problèmes et qu’on leur donne trop d’importance.

Savez-vous que nous passons plus de 80% à penser à des choses négatives qui ne représentent pas plus de 3% des choses qui nous arrivent ? Il n’y a qu’à voir quand un conflit arrive le nombre d’heures que nous pouvons passer à nous torturer l’esprit pour parfois des broutilles que nous aurons oubliées dans quelques jours, quelques semaines voire quelques années. Des situations que l’on pensait dramatique ne font même plus partie de nos souvenirs et il faut parfois que quelqu’un nous les rappelle pour qu’on se le remémore. Relativisez donc dès à présent tout ce qui vous arrive ou vous arrivera.

Arrêtez de consommer du négatif

Ce n’est pas en consommant sans arrêt du négatif que vous allez devenir positif ! Et il faut le dire on pourrait qualifier les informations de « bad news » quasiment ! Il n’y a qu’à voir que 95% des articles d’ « information » ne vous donnent en fait que des mauvaises nouvelles. A croire qu’il ne se passe rien de positif dans le monde. Abonnez-vous à des chaines positives ou des groupes du même genre qui chassent la négativité et un bon conseil arrêtez de regarder en boucle les informations. De la même manière, si vous avez des gens trop négatifs autour de vous, il faut savoir parfois s’en séparer pour que leur négativité ne vous contamine pas. Il est temps de dire stop car vous n’avez pas à assumer ceux qui vous entraînent parfois vers le bas. Vous avez également le droit à ce que l’on vous tire vers le haut ! 

Devenez positif de l’intérieur

On pense souvent que la négativité vient seulement de l’extérieur mais il faut bien prendre conscience que s’il y a un travail à faire pour devenir positif, en dehors de se nourrir d’un extérieur plus positif, c’est de soi-même devenir plus positif. Oui mais comment me direz-vous ? D’abord vous devez prendre conscience de votre propre négativité c’est-à-dire à constater quand vous êtes vous-même dans un mauvais état d’esprit et accepter le fait que vous venez d’avoir une pensée négative.

Une fois celle-ci cernée, vous devez essayer de la transformer en positif. Prenons un exemple simple : il se met à pleuvoir alors que vous êtes chez vous. Vous pouvez vous dire : « il fait vraiment mauvais temps » et arrêtez là votre réflexion ou vous pouvez vous dire « il fait vraiment mauvais temps, heureusement que j’ai la chance d’être au chaud à la maison » ou « tant mieux les légumes vont être arrosés sans que j’aie besoin de le faire ». Toute pensée négative a son contraire positif donc si vous voulez le devenir, il vous faut apprendre à faire cet exercice de constat et de transformation. 

Cherchez du positif dans ce qui vous entoure

Tout au long de la journée, vous allez croiser de petites choses qui pourraient vous faire plaisir et auxquelles vous ne prêtez d’habitude strictement aucune attention. Tout simplement parce qu’on a tendance à se concentrer davantage sur le négatif que sur le positif. Repérez toutes les choses positives qui vous arrivent comme une rencontre avec un ami, un bon plat que vous avez mangé, un film qui vient de sortir et que vous attendiez… Devenir plus positif implique de faire attention à ce qui l’est. Autre point essentiel : il vous faut davantage vous concentrer sur ce que vous avez et non sur ce que vous n’avez pas.

Une image courante est la personne qui est à pied et qui regarde quelqu’un sur un vélo et qui se dit : « oh la chance, il peut aller plus vite avec son vélo ». Cette même personne regarde la personne à moto et se dit « oh la chance, il n’a pas besoin d’effort pour aller jusqu’à sa destination » alors la personne à moto se dira pour la personne dans la voiture « oh la chance, il est protégé de la pluie ». Bref à trop regarder ce que l’on n’a pas, on ne valorise pas assez ce que l’on a. Devenir positif c’est déjà avoir la chance d’être en vie et d’autant plus si vous avez la santé. C’est déjà énorme car nombre de personnes l’envie. 

Enfin, vous faire des listes de pensées positives. Pour devenir positif, rien de mieux que de lire régulièrement du positif alors n’hésitez pas à vous entourer de citations positives afin de les avoir sous les yeux lorsque vous vous levez et lorsque vous vous couchez ! 

7 conseils pour trouver son nom d’entreprise

Les noms d’entreprise, il en existe autant que d’entreprises et quand on sait qu’en 2019, il y a eu environ 1 million de création d’entreprises, cela signifie qu’il y a donc eu 1 million de nouveaux noms d’entreprises. Trouver le nom de son entreprise devient donc un véritable challenge. Il faudra éviter certains écueils pour ne pas vous retrouver un nom qui est déjà pris ou un nom qui n’est pas évocateur pour votre clientèle ou un nom qui serait difficile à retenir ou un nom qui devient rapidement ringard….

Trouver un nom pour son entreprise relève parfois du véritable casse-tête. Comment faire pour trouver un nom à la fois innovant, intéressant et significatif ? Voici sept conseils pour vous aider à trouver un nom d’entreprise en harmonie avec vos valeurs.

1. Construire une réflexion 

Trouver un nom demande une certaine réflexion, ce n’est pas une décision à prendre à la légère. Ce nom représentera votre entreprise et ses valeurs, les clients devront l’utiliser, il sera présent sur vos documents… Autant d’éléments qui rendent la réflexion compliquée mais il ne faut, toutefois, pas hésiter à être créatif. Pour ce faire, la patience est nécessaire. Se précipiter pourrait engendrer des erreurs difficiles à réparer… Pour commencer, une définition de votre entreprise incluant ses valeurs, son univers, son concept, ses produits ou services ainsi que votre type de clientèle, devrait vous donner des pistes. À titre d’exemple, on évitera les jeux de mots amusants pour une entreprise recherchant du standing.

2. Chercher de l’inspiration 

Pour le nom de son entreprise, cherchez de l’inspiration dans ce que vous aimez et jugez pertinents. Il ne s’agit pas de calquer des noms pour les intégrer dans votre secteur mais de s’inspirer d’une signification, d’une sonorité ou bien, tout simplement, d’une image. La culture contemporaine peut, en guise d’exemple, être une source d’inspiration, tout comme la culture antique. Beaucoup de noms sont associés à des icônes de notre temps ou à des figures mythologiques. Ces éléments peuvent débuter sur des idées innovantes pour se démarquer de ses concurrents.

3. Choisir le format adéquat

Une fois le concept largement défini, l’étape de la composition du nom intervient. Il est important de faire très court, en général, pas plus de quatre syllabes. Le nom doit être agréable à lire ou prononcer et facile à comprendre. Plus un nom se montre percutant et plus il sera retenu par vos collaborateurs ainsi que vos clients. Un des points importants à ne pas négliger reste également celle de la signification du nom en anglais. La traduction est d’autant plus importante que l’entreprise peut être amenée à se développer à l’international. Une connotation étrange pourrait entraîner une perte de crédibilité. Pour la création du nom, mieux vaut d’ailleurs ne pas s’arrêter sur des clichés ou des termes tendances, qui pourront paraître démodés dans dix ans. Pour la phase finale, demander à son entourage (proches, collaborateurs, clients…) s’avère utile. Ces personnes pourront vous faire des retours constructifs, en rapport avec la stratégie de votre entreprise et son concept.

4. Le bon nom pour se différencier 

Le nom d’une entreprise donne une image de celle-ci : c’est le premier élément que l’on découvre en tant que client ou prospect. Pour être efficace, le nom doit pouvoir se différencier de vos concurrents. Des syllabes similaires, des mots se ressemblant peuvent induire en erreur et mener à une confusion au sein du marché. Avec un nom similaire, vous transmettrez également l’idée d’une pratique identique à celle de vos concurrents. Choisir un nom nécessite ainsi de bien analyser ceux de ces derniers afin de savoir quel petit plus ajouter pour se démarquer.

5. L’importance du logo

Les logos priment énormément sur le marché comme avec Nike, Adidas ou Apple, où les logos sont plus mis en avant que le nom de la marque. La recherche d’un logo n’est donc pas une étape à négliger. Il peut s’agir de l’initiale du nom de l’entreprise ou d’une forme en rapport avec votre concept. Quoi qu’il en soit, le nom et le logo représentent un univers. Il faut pouvoir y penser lors de l’instant créatif. Le logo reste, tout aussi, important que le nom car ceux-ci sont toujours associés sur les documents, le site de l’entreprise, les produits ou services. Ainsi, pensez à baser votre réflexion en prenant en compte ces deux éléments.

6. Un nom légalement utilisable avec son nom de domaine

Une autre étape indispensable lors de la création d’un nom d’entreprise reste de vérifier si celui-ci est légalement utilisable. Pour ce faire, le service de l’INPI (Institut National de la Propriété Intellectuelle, ndlr) peut vous renseigner sur la disponibilité de votre nom. Cette étape, obligatoire, permet de connaître les noms déjà utilisés afin d’éviter le plagiat. Le nom d’entreprise doit être déposé auprès du même service pour assurer sa protection juridique et éviter son utilisation par d’autres entreprises. Avant de déposer le nom auprès de l’INPI, la vérification des noms de domaines (l’équivalent de votre adresse postale sur internet, ndlr) disponibles demeure tout aussi importante. De nos jours, un site internet relève de la visibilité d’une marque. Le nom de domaine associé au nom d’entreprise se doit donc d’être disponible. Cette vérification s’effectue, quant à elle, auprès de l’AFNIC (Association Française pour le Nommage Internet en Coopération, ndlr).

7. Pensez à l’avenir !

Un nom d’entreprise est très compliqué à changer et le remplacer, malgré tout, vous donnerez peu de crédibilité notamment auprès de vos concurrents. Lors de sa création, penser à l’avenir devient essentiel (une entreprise se construit sur le long terme !). Les noms associés à une région, une tendance, un produit ou service en particulier restent ainsi à proscrire. Notez aussi qu’il est possible que vous déménagiez, que vous agrandissiez votre palette de produits/services ou que vous changiez légèrement de concept. Et dans tous les cas, votre nom se devra de continuer à refléter votre entreprise comme ses valeurs.

Ces challenges à se donner

Alors que nous entamons la 4ème   semaine de confinement qui devrait durer encore quelques semaines, les entrepreneurs se demandent comment s’organiser pour la sortie de confinement. S’ils sont quelques-uns à continuer à se déplacer sur leur lieu de travail du fait de l’impossibilité de mettre en place le télétravail alors qu’ils ont du travail, la plupart reste à la maison, impatient de pouvoir redémarrer une vie « normale ». Cette période reste un excellent moment pour se lancer des challenges. 

Les challenges de boîte

Quand on est bloqué chez soi, cela n’empêche pas de se donner des challenges concernant l’entreprise. Il existe de nombreuses choses que vous pouvez faire pendant cette période de confinement même si vous paraissez bloqué à commencer par traiter les dossiers que vous avez soigneusement mis de côté, votre comptabilité ou encore tout simplement prendre de l’avance sur tout ce que pouvez. 

Surtout, vous pouvez profiter de cette période pour tout ce qui est lié au commercial et à la communication. De manière générale, ces deux pans de l’entreprise ne sont pas immobilisés déjà parce que vous pouvez préparer tous les listings de prospection commerciale ou mettre à jour les fichiers clients mais également parce que vous pouvez préparer toutes vos campagnes de communication pour une reprise en beauté.

Il ne s’agira pas de vous réveiller le jour de la sortie de confinement car à ce moment-là tout devrait aller très vite et c’est le but du gouvernement qui n’hésitera pas à booster toutes les entreprises quitte à injecter quelques milliards supplémentaires afin qu’elles investissent et que le tissu économique ne s’effondre pas. Préparer toutes ses actions commerciales et de communication et vider l’ensemble des tâches restantes se révèlent donc la bonne pratique pour être fin prêt à une rentrée qui devrait être « bizarre », unique.

Il est d’ailleurs fort probable que les vacances d’été soient remplacées par un certain confinement qui nous obligera à changer nos rituels pour nombre d’entre nous. A noter qu’il est d’ailleurs très probable que les français ne puissent pas se déplacer en dehors de l’hexagone cette année et que les touristes ne puissent pas venir. Un bouleversement qui devrait profondément créer des opportunités et qui devraient remettre en cause les habitudes. 

Les challenges personnels

Nous le répétons volontairement dans de nombreux articles mais s’il y a bien un moment pour changer c’est maintenant. La reprise est une date symbolique surtout dans ce contexte particulier où le renouveau est attendu. Or, le premier représentant de votre entreprise c’est vous et vous fixer des challenges personnels, que ce soit au niveau du bien être chez vous, de votre apparence et santé, de votre travail ou encore de votre comportement et de la correction de vos défauts, représente une excellente stratégie. 

Vous avez le temps de mettre en place tout ce qu’il faut et de commencer votre changement et de prendre de bonnes habitudes. Il vous suffit de prendre 3-4 grandes décisions qu’il vous faudra tenir après la sortie de confinement. Vous avez ainsi la possibilité de débuter une mise en place qui se prolongera après votre retour. Vous devriez d’ailleurs déjà voir les prémices du changement pendant la période où vous êtes chez vous alors autant en profiter et vous mettre sur une bonne lancée. Il sera plus facile de garder le cap qu’une fois la reprise en cours. 

Pour commencer ce type de challenge, rien de plus simple. Il vous suffit de noter ce que vous voudriez atteindre et comme pour tous les objectifs que vous avez dans votre société de le décliner en plan d’actions. Il existe tout de même une petite différence, c’est qu’il s’agit souvent d’un travail de tous les jours et qu’il faudra combattre vos tendances négatives afin de les transformer petit à petit en actions performantes.

Les challenges de valeurs

Les habitudes, au panier ?

S’il y a bien une chose à se dire en cette période, c’est que nos manières de faire vont changer à la rentrée. Les comportements vont changer c’est une certitude et même si nous resteront dans des milieux familiers, tout risque de profondément être différent. C’est donc le moment de se recentrer sur ce qui est important c’est-à-dire vos valeurs et l’humain. 

L’humain va prendre une place fortement centrale dans les mois à venir et n’est donc vraiment pas à négliger. Il y a d’ailleurs fort à parier que les entreprises qui ne s’adaptent pas ne survivront pas dans les prochains mois ou années à la crise. Si des tendances comme le fait de devenir « une place où il fait bon vivre » était tendance avant la crise, ce phénomène va très probablement fortement s’accélérer dans les mois à venir. Rater le coche pourrait être fatal à votre entreprise. Cette nouvelle manière de penser qui remet en cause l’organisation de l’entreprise et son management prend du temps à mettre en place et il vous faut donc anticiper dès maintenant ce profond changement. 

Quels sont les autres changements ?

Autre changement, que vous ne pouvez négliger, celui de la place de vos valeurs et de la responsabilité sociale de votre entreprise. Il est clair et net qu’après qu’un pangolin nous ait fait prendre conscience de l’impact à l’échelle mondiale de nos travers, il ne faut pas s’attendre à ce que les consommateurs ne soient pas particulièrement vigilants aux actions de votre entreprise. Vos valeurs vont prendre une place centrale ainsi que votre impact. Il va devenir nécessaire d’œuvrer dans le bon sens et l’après crise fait l’objet de nombreux débats. Si d’ordinaire on peut se dire qu’il s’agira d’un effet de mode et que tout devrait retourner à la « normale », il faut bien constater que le choc émotionnel, on parle de dizaine de millions de personnes qui auraient besoin de soutien après la crise, ne va pas laisser la population sans séquelles. 

Les buzz qui font du bien à la société

Les buzz ont cette capacité d’amener le sourire et de détendre l’atmosphère …Certes, cette année nous avons manqué les buzz du métro et de bien d’autres du 1er avril. Nous vous en rappelons quelques-uns qui vous serviront peut-être d’indice pour vos prochains buzz.

Doritos s’engage en faveur de la communauté LGBT

Doritos, vous connaissez ? Il s’agit d’une marque de chips type « tortillas » mexicaines, assaisonnées à divers épices. En septembre 2015, l’enseigne a décidé de supporter la communauté Lesbienne, Gay, Bisexuelle et Transgenre (LGBT), en dévoilant un nouveau produit. Celui des chips « Rainbow » aux couleurs de l’arc-en-ciel. Cerise sur le gâteau : les chips n’ont pas été mises en vente. Elles ont été offertes à tous ceux qui faisaient un don équivalent à plus de 10 $ sur un site dédié à l’opération, hébergé par l’association « It Gets Better ». Cette dernière vise à valoriser la communauté.

Au-delà de simples donations, les consommateurs étaient encouragés à poster des messages de soutien et d’espoir à la communauté, en utilisant le hashtag #BoldandBetter. Et la marque n’a pas hésité à rappeler sur ses paquets « There is nothing bolder than being yourself » (Il n’y a rien de plus audacieux qu’être soi-même, ndlr). Voilà un buzz qui fait du bien !

Think Pink Burger : le hamburger qui soutient le cancer du sein

 Cette opération de communication a vu le jour fin septembre 2015. La campagne de lutte contre le cancer du sein, cancer le plus fréquemment observé chez les femmes en France, dans l’Union européenne et aux États-Unis, allait débuter. Concrètement, les enseignes ACE Bakery et Hero Certified Burgers ont profité d’Octobre Rose (c’est ainsi que l’on nomme le mois dédié à la lutte contre le cancer du sein) pour signer un partenariat afin de lancer de concert, au Canada, le burger intitulé « Think Pink Burger » qui possède la particularité d’être rose !

Et le tout, sans utilisation de colorants ou de produits chimiques non naturels. Comment ? C’est simple ! Le hamburger contient du chou rose et le pain est plongé dans du jus de betterave naturelle, ce qui le rend rosé. Sur chacune des ventes effectuées par la boîte, la Canadian Breast Cancer Foundation d’Ontario recevait 1 dollar. Le produit était disponible dans tous les restaurants de la chaîne jusqu’au 25 octobre 2015. 

La blague à 1 franc de Carambar 

La marque de confiseries Carambar a fait revivre vos anciens francs l’espace d’un moment en avril 2015. En théorie, les francs ne sont plus échangeables contre des euros depuis 2012, mais Carambar a décidé de passer outre. Avec la célèbre agence de publicité Fred&Farid, la marque a lancé une opération intitulée « la blague à 1 franc ». Celle-ci s’est étalée du 31 mars au 2 mai de l’année dernière. Les Français qui possédaient encore des francs ont été invités à venir les échanger dans des boutiques et boulangeries partenaires de l’opération ou auprès du camion itinérant qui parcourait les rues du pays. En échange de votre pièce de un franc, vous aviez le droit d’obtenir un Carambar.

Mais ce n’est pas tout. La marque a mis ces dons à profit pour les transformer en dons à l’attention de l’association Le Rire Médecin, dont le but est d’envoyer des clowns au sein d’hôpitaux pour apporter de la joie aux enfants malades. Et si vous ne possédiez plus aucun franc, vous aviez également la possibilité d’envoyer une blague directement à Carambar sur Twitter en les interpellant grâce au hashtag #blagueaunfranc. Chaque blague twittée a donné lieu à un don à l’association.

Michel & Augustin multiplient les buzz

La célèbre marque de trublions du goût profite toujours pour surfer sur une bonne vague !

Le moment où l’entreprise cherchait à recruter. Au lieu de publier une annonce classique pour l’ensemble des postes à pourvoir sur les sites spécialisés, Les trublions ont posté sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle on voit Anne-Claire, DRH de l’entreprise, recruter… dans le métro parisien ! Concrètement, la jeune femme propose des emplois « à la criée ». Au total, six postes étaient à pourvoir, du graphiste au community manager en passant par les commerciaux. Seule condition ? Avoir le « power » et le sourire. Une initiative originale qui a permis à la marque de se rapprocher de ses consommateurs. L’histoire ne dit pas si la jeune DRH a trouvé son bonheur ! 

Même entreprise, pour un buzz encore plus grand. Les trublions du goût ont eu un coup de chance, lorsqu’ils ont su convertir pour créer un buzz retentissant. Deux employés de la marque partent à Seattle pour y rencontrer Howard Schultz, PDG de la célèbre marque américaine Starbucks. Ce qui a motivé ce voyage ? Un appel reçu au bureau New-Yorkais de Michel & Augustin. Au bout du fil ! L’assistante d’Howard Schultz elle-même, qui désirait recevoir des recettes pour faire des gâteaux en vue de la tenue du comité de direction le lundi suivant. A défaut d’envoyer un colis, trop cher, les dirigeants décident d’envoyer deux employés sur place.

Charlotte et Hassan, les heureux élus, improvisent leur voyage. Ils en profitent pour relayer leur aventure au travers de vidéos au contenu drôle et décalé. Les vidéos, associées du hashtag #AllezHowardUnCafé, font le tour du web . De plus, des internautes soutiennent les deux trublions dans leur périple ! Arrivés sur place, les deux compères parviennent à s’entretenir avec Howard Schultz et aujourd’hui, les biscuits de la marque française se trouvent dans 414 magasins Starbucks sur le marché américain.

Quelles bonnes attitudes à garder post confinement ?

Tout au long du confinement, vous avez pris certaines habitudes et vous avez surement pensé au futur de la société. Si la plupart du temps, les bonnes attitudes et les bonnes résolutions ne font pas long feu certaines peuvent être à garder pour l’avenir et vous servir. Zoom sur quelques-unes d’entre elles que nous trouvons particulièrement pertinentes.

Prévoir des stocks de rechange

Ceci est particulièrement vrai pour les personnes habitant en métropole et habituées à faire leurs courses à la dernière minute. Si vous avez pris l’habitude de stocker pendant cette période, vous avez pu remarquer à quel point il est agréable de ne manquer de rien. Continuer les habitudes de stockage vous permettra de gagner du temps surtout si vous arrivez à bien gérer le fait de ne rien laisser périmer. Surtout cela vous enlèvera le stress d’arriver à la fin de votre dernier papier toilette (certains n’en manqueront pas me direz-vous).

Si vous êtes allé plus loin, vous avez peut-être soit commencer à établir des zones de stockage, soit des listes que vous mettrez à jour ou tout simplement laisser une note à chaque fois que vous touchez à la réserve. Cette habitude permet de ne pas avoir à penser au renouvellement des stocks à titre privé mais peut également s’appliquer au stock de nature professionnelle comme par exemple à chaque fois que votre imprimante s’est retrouvée sans encre et que vous avez dû passer une commande en urgence qui aurait pu vous coûter moins cher en anticipant.

Prévoir à l’avance permet d’économiser fortement sur les coûts car vous pouvez en général profiter des offres promotionnelles ou encore regrouper vos commandes pour bénéficier du tarif de gros ou encore de la livraison gratuite. Une bonne habitude à ne pas perdre donc.

Le télétravail pour protéger la planète

Vous avez commencé à mettre vos équipes en télétravail et c’est surement une bonne habitude à conserver après la crise sanitaire. Déjà parce que vous sauvegarder la planète en évitant des déplacements inutiles à vos collaborateurs. Ensuite, parce que bien avoir rôdé le télétravail vous permet d’anticiper d’autres situations comme des grèves de transport, un déménagement ou encore si votre lieu de travail ne devient plus opérationnel (Incendie, dégâts de eaux…).

Enfin, certains de vos collaborateurs apprécient peut-être de travailler de chez eux ou certains recrutements pourraient désormais ne plus exiger d’être forcément présents sur place chaque jour. Vous pourrez également mieux gérer certains travailleurs qui n’ont pas les horaires habituels de travail et qui ne peuvent que fonctionner à distance à certaines heures. Vous l’aurez bien compris, dans de nombreux cas le télétravail est possible et possède bien des avantages même si parfois se réunir n’est pas une perte de temps notamment pour la motivation et l’esprit d’équipe et pour dialoguer qui est la chance que possède l’être humain.

Amplifier la solidarité

C’est très bien si vous avez applaudi les soignants à vos fenêtres tous les soirs. C’est encore mieux si vous en avez tiré plus que le simple fait de faire connaissance (enfin) avec vos voisins. Ce n’est pas que dans les moments difficiles où il faut être solidaires mais bien tout le temps. Il est peut-être temps de reconsidérer globalement la solidarité au sein de votre entreprise, avec les autres entreprises ou même dans la mission que vous vous donnez. Autant profiter de cette période pour remettre à plat votre manière de considérer vos salariés et de voir comment établir une relation qui ne soit pas seulement les objectifs à réaliser. 

Anticiper pour l’avenir

Inutile de ressasser que cette expérience peut se reproduire car le risque est bien présent d’une seconde voire d’une troisième vague comme pour la grippe espagnole et que les probabilités pour que nous soyons confinés de nouveau ne sont pas nulles. Alors anticipez ! Si vous pouvez le faire bien entendu pour ce virus, ce n’est pas le seul domaine dans lequel vous pouvez l’appliquer. Il est peut-être temps de remettre vos process à plat pour gérer d’autres évènements qui pourraient survenir au sein de votre entreprise et la mettre en péril. N’hésitez pas à demander à chacun les risques liés à son poste de travail et à prendre en compte l’ensemble des risques qui pèsent sur votre entreprise et à anticiper les solutions.

Le fait de renouer avec soi

Vous avez plus que le temps de prendre du temps pour vous et du recul. Vous aurez peut-être remarqué des effets bénéfiques. Rien ne vous empêche de garder cette nouvelle manière de vivre pour la suite et de consacrer du temps … à vous. Si vous n’êtes pas obligé de reproduire ce temps cloitré chez vous car vous pouvez mêler l’utile à l’agréable en prenant par exemple des week-ends à la campagne, vous avez pu remarquer que l’inactivité est source de créativité. N’hésitez donc pas à créer des temps qui vous sortent de l’urgence et vous permettent de prendre du recul. Cette année, pourquoi ne partiriez-vous pas en week-end pour repenser la stratégie ? Vous pourriez même les réaliser avec vos associés hors du cadre habituel de vos locaux et entre deux réunions ? Pourquoi ne pas faire de même avec vos collaborateurs et apprendre à mieux les connaître ?

Renouveler sa détermination et ses objectifs

Certains ont profité de la période de confinement pour prendre de nouvelles décisions et se fixer de nouveaux objectifs qui leur ont permis de ne pas trop subir les effets du confinement. Si c’est votre cas, vous aurez compris oh combien il est décisif de pouvoir renouveler votre détermination (même chaque jour) et de pouvoir repenser vos objectifs. Pour ceux qui se sont ennuyés, ils ont eu le temps d’emmagasiner de l’envie et certains sont dans les starting-blocks pour cette rentrée et prêts à soulever des montagnes. 

Construire un nouveau monde plus juste

Chaque crise qui met en péril la pérennité des entreprises entre autres nous permet de nous remettre en cause. Cette fois-ci le système est globalement sur la sellette. Une bonne occasion de repenser le monde sur comment il devrait fonctionner et comment votre entreprise peut contribuer à changer celui-ci.

S’il y a bien un premier constat que nous pouvons tirer de cette crise c’est qu’il ne faut pas agir n’importe comment avec la planète quine peut absorber toutes nos folies. Il aura suffi peut-être d’un pangolin de trop pour mettre à mal tout le système. Autre prise de conscience, l’humain reste fondamental et il est lié aux autres humains comme à son environnement de manière inéluctable. Il faut parfois des piqures de rappels difficiles pour comprendre que le plus important n’est pas forcément ce à quoi nous donnons le plus d’importance toute l’année et changer notre manière d’appréhender notre travail et nos valeurs.