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Démarrer son business sans s’endetter

Créer une société implique des investissements, et qui dit « investissements » dit « dettes » : ce constat suffit à lui seul à freiner bien des créateurs désirant lancer leur projet surtout dans cette période où tout nous incite à nous replier au moment où nous devrions bondir. Pour autant, en actionnant les bons leviers, il est possible de mettre au point un plan de financement maîtrisé, susceptible de subvenir aux besoins de l’entreprise sans générer de dettes. Différentes méthodes vous permettent ainsi de créer votre business avec un capital de départ réduit et sans s’endetter.  En fait il existe plus de 3000 aides en France, pour soutenir les entrepreneurs : aides sociales, aides financières, aides à l’innovation, crowfunding…

Les apports financiers externes.

Le moyen le plus sûr pour débuter une activité est de pouvoir compter sur des ressources financières extérieures ne provenant pas d’un organisme bancaire, afin d’éviter tout endettement au démarrage de l’entreprise. Cela suppose néanmoins un solide business plan et un projet innovant qui saura convaincre les organismes ou les mécènes contactés. Vous pouvez solliciter des investisseurs sur la seule présentation de votre projet d’entreprise, ces nouveaux associés ou actionnaires étant à même par la suite d’apporter les fonds de financement. On pense ici aux réseaux de Business Angels, comme France Angels, en mesure d’assurer le lancement de start-up aux projets prometteurs. Cette solution a tout du viatique pour beaucoup, mais il faut garder en tête qu’elle diminuera votre poids en matière de prise de décision. De plus, peu de projets sont sélectionnés au final.

Les subventions à la création constituent un autre moyen pertinent de démarrer un business sans s’endetter. Il ne s’agit pas d’une solution viable en tant que source de financement unique, mais cela constitue néanmoins un coup de pouce appréciable pour débuter. Il est aussi possible de postuler à des aides tant régionales que gouvernementales, comme l’Aide à la reprise ou à la création d’entreprise (ARCE), le prêt pour l’innovation, les subventions apportées par le Conseil régional, le crédit d’impôt recherche (CIR) ou encore les concours de créations d’entreprises. 

Organismes et plateformes de financement. 

En se basant là encore sur un soutien extérieur, d’autres moyens peuvent être mis en œuvre pour accompagner la création de votre entreprise. Différents organismes proposent notamment des prêts d’honneur à taux zéro pour les entrepreneurs, comme France Active ou Initiative France. Des dispositifs de financement spécifiques sont également accessibles via la Banque Publique d’Investissement (Bpifrance), dont le rôle est de soutenir la création et le développement des PME, des TPE et des start-up. Monter les dossiers pour bénéficier de ces aides publiques prend du temps, mais ces dispositifs sont loin d’être négligeables.

Ces dernières années, les plateformes de financement participatif ont également permis à de nombreux projets entrepreneuriaux de voir le jour Le crowfunding ou financement participatif a aujourd’hui pignon sur rue. Il existe des dizaines de plateformes de crowfunding. D’après une étude menée par KPMG et l’Association Financement Participatif France, 336 millions d’euros ont été levés en 2017 grâce au crowfunding. Vous pourrez recevoir des dons ou des capitaux de la part des investisseurs de la société civile. Les trois plateformes les plus connues en 2020 sont KisskissbankbankUlule et Wiseed.

Être économe

Bien qu’intéressantes, ces perspectives de financement demeurent aléatoires : si votre dossier n’est pas retenu, comment faire ? Créer son entreprise sans apport financer important reste possible, à condition de faire preuve de rigueur dans votre gestion. Contrairement à une idée reçue, toutes les entreprises ne possèdent pas un capital de départ élevé : 50 % des sociétés créées (en exceptant le statut particulier d’auto-entrepreneur) le sont avec moins de 7 000 euros de trésorerie. Vous aurez l’obligation de mettre en œuvre un mode de fonctionnement limitant au maximum les dépenses. Le choix du secteur est essentiel, certains se révélant plus facilement accessibles avec un capital limité, comme les activités dans le domaine des services.

Prévoir dans votre business plan un besoin en fonds de roulement négatif est également pertinent : ce décalage de trésorerie permet à l’entreprise de se financer à long terme uniquement avec les commandes des clients. Vous pouvez miser en outre sur une activité en parallèle n’induisant aucun frais, comme le consulting ou la formation, qui servira de phase de prospection pour votre activité commerciale. Il peut aussi être judicieux de s’appuyer sur des infrastructures déjà en place, à la fois pour une start-up numérique (utilisation de services tiers) ou pour une société physique (sous-traitance).  

Un développement qui nécessite du temps

Si vous ne souhaitez pas vous endetter en développant votre entreprise, sa croissance sera peut-être lente. Ce choix réclame un projet fort, sur lequel vous devrez vous appuyer avec persévérance avant d’engranger des bénéfices. Avec ce modèle, les dépenses ne peuvent excéder le montant cumulé des ventes. Se dégager de la sorte un seul salaire régulier peut prendre plusieurs mois. Les entrepreneurs optant pour cette solution y trouvent cependant des avantages.

Le fait de ne pouvoir dépenser que ce que vous aurez gagné vous amènera à réfléchir à l’évolution de votre entreprise, et aux moyens concrets de réaliser des bénéfices sans investissements majeurs. Pour soutenir ce développement prudent mais raisonné, un prévisionnel de trésorerie sur un an, comparé chaque mois au chiffre d’affaires réalisé, permet d’ajuster sa stratégie. Il s’agit d’une méthode difficile car exigeante, mais si vous croyez en votre projet d’entreprise, nul doute que le jeu en vaudra la chandelle.

Pourquoi ne pas s’entretenir est une mauvaise idée

Alors que vous êtes en confinement et qu’il risque encore de durer 3 voire encore 4 semaines, vous êtes nombreux à ne plus vous entretenir. D’ailleurs pourquoi s’entretenir alors que vous êtes seul chez vous et que personne ne vous voit ? C’est bien le moment de profiter et de se laisser-aller me direz-vous. Et pourtant, il peut s’agir d’une mauvaise idée.

Attention à l’inertie 

Le plus grand défaut d’être laxiste sur les choses basiques comme le fait de bien s’habiller ou de prendre soin de soi reste qu’en général le lâcher-prise contamine très rapidement les autres secteurs de la vie. Ainsi, il est courant qu’après le fait de ne plus vous entretenir, c’est votre maison qui risque d’en faire les frais puis tous le reste. C’est bien pour cette raison que la plupart des télétravailleurs essaient de garder des habitudes de travail et cela ne diffère pas en confinement. Ne pas s’entretenir représente ainsi souvent une mauvaise idée car il risque de contaminer les autres secteurs de votre vie notamment si vous êtes seul. Il peut à la fin toucher à votre rythme de travail si vous devenez trop permissif vis-à-vis de vous-même. 

Pensez à votre conjoint.

Il est drôle de penser que de nombreuses personnes soutiennent qu’ils se font toujours pour eux-mêmes ou pour leur conjoint alors que dans cette période, ils sont nombreux à se laisser-aller alors justement qu’il n’y a que la moitié de présente. Si vous ne vous entretenez pas pour vous, vous pourriez faire un petit effort pour l’élu de votre cœur. Il ou elle est enfermé avec vous et n’a pas forcément besoin d’avoir un remake de « seul au monde » à la maison. Continuez à vous entretenir pour votre moitié si ce n’est pas pour vous. Au moins, il/elle pourra considérer que vos efforts lui sont vraiment dédiés. 

Avoir une bonne image de soi

Si beaucoup prétendent qu’ils s’entretiennent pour eux, la plupart des gens le font en réalité par rapport au regard des autres. On oublie souvent que s’entretenir c’est avant tout se valoriser soi-même par rapport à … soi. Si les compliments et les regards non déplacés peuvent toujours faire plaisir, s’entretenir c’est avant tout pour avoir une bonne image de vous et qui dégagent de la confiance. D’ailleurs, vous devez être prêt en toutes circonstances car si on vous demande de faire une visioconférence vous risquez fort d’être mal à l’aise et de ne pas avoir votre habituel aplomb ou confiance en vous. S’entretenir s’est avant tout vous respecter vous.

Vous allez devoir tout rattraper

Vous le savez, le confinement ne sera pas éternel et tôt ou tard, vous allez en sortir. Ainsi, vous allez prochainement dans les 3 ou 4 semaines vous retrouver avec vos collaborateurs qui ne manqueront pas de remarquer si vous avez pris quelques kilos en trop même s’ils ont la délicatesse de ne pas vous le dire. Vous devez donc faire très attention à vous pour ne pas vous retrouver la dernière semaine pour ne pas avoir à mettre les bouchées doubles ou triples pour enlever tout ce laisser-aller. La fin de la période approche alors il va falloir vous y mettre bientôt. Il vous faut anticiper votre sortie de confinement afin de ne pas devoir tout faire d’un seul coup. 

C’est le bon moment pour faire l’inverse

Aujourd’hui, vous avez le temps de vous entretenir. Il s’agit donc du bon moment pour vous entretenir et revenir plus beau et soigné qu’auparavant. Vous avez 3 semaines pour poser de nouvelles bases qui peuvent commencer par vous entretenir. Un peu comme le nouvel an la sortie du confinement va vous permettre de poser les bases d’un renouveau et qui peut commencer par vous.

Prenez des bonnes résolutions tant qu’il est encore temps et commencer dès aujourd’hui si vous voulez rayonner à la rentrée. Ils vont être nombreux à s’être laissé aller pendant cette période et votre changement positif pourrait bien en surprendre plus d’un. Vous ne ferez croire à personne que vous n’aviez pas le temps cette fois-ci et vous ne pourrez vous mentir à vous-même. Bien sûr, vous trouverez peut-être l’excuse de la difficulté à rester confiné et isolé mais soyons sérieux, il s’agit bien d’un manque de motivation. 

L’été approche à grand pas.

On l’oublie souvent mais la période d’avril représente d’habitude l’époque de l’année pendant laquelle les bonnes résolutions pour l’été se prennent. Déjà parce qu’il fait plus beau et que faire un footing est moins désagréable que dans un froid hivernal glacial, ensuite parce que vous allez comme tout le monde bientôt partir gambader sur la plage et qu’on préfère toujours se sentir en forme que d’être un peu grassouillet. Tant qu’à faire autant ne pas vous débiner et continuer à vous entretenir pour ne pas réaliser à la mi-mai qu’il est un peu tard pour prendre de bonnes résolutions même si cette année les vacances devraient se passer dans l’hexagone, les politiciens réfléchissant fortement à une fermeture de l’espace Schengen. 

Ne pas s’entretenir à des conséquences

C’est peut-être la meilleure de vous entretenir : être en surpoids par exemple peut rapidement devenir nuisible pour votre santé et vous pouvez rapidement votre énergie vitale si importante et précieuse. Continuer à faire du sport, vous permettra donc de garder de votre dynamisme et éventuellement de ne pas avoir de problèmes de santé à l’avenir car vous avez pris de mauvaises habitudes qui peuvent rester même après le confinement. Prenez soin de votre santé et donc entretenez-vous au moins sportivement si ce n’est au niveau des attributs de beauté. 

Tops et flops des campagnes marketing

Ils sont nombreux à avoir préparé pendant des mois leur campagne marketing pour ce début d’année. Pourtant, ils ont vu leur travail réduit à néant en raison des annulations consécutives des salons, des conférences, des journées exceptionnelles. Cette crise unique rappelle aux communicants entre autres que les circonstances peuvent tout changer. Que ce soit un concurrent, un nouveau produit…ou une épidémie… et que cela n’arrive pas qu’aux autres. Quelles sont les campagnes marketing qui ont cartonné ces dernières années ? à l’inverse, comment identifier celles qui ont été une véritable catastrophe ? La rédaction vous livre son classement.

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L’application utile des Galeries Lafayette

La tendance du moment étant la digitalisation à outrance, les Galeries Lafayette ont cherché à surfer efficacement sur ce phénomène. Forte d’une clientèle internationale, l’entreprise s’est donnée pour objectif d’améliorer la relation client et l’accueil des visiteurs sur leurs deux points de vente principaux, dont la superficie dépasse les 70 000 m² répartis sur plus d’une dizaine d’étages. Pour y parvenir, l’agence Isobar a mis au point une application de géolocalisation qui permet aux clients de se repérer à l’intérieur du magasin. Gratuite et disponible dans 14 langues différentes, elle a été téléchargée plus de 10 000 fois sur iOS et 5 000 fois sur Android avec une note moyenne de 4 sur 5. Une introduction réussie des Galeries Lafayette dans le monde des applications !

Le PMU se rajeunit !

Face au renouvellement assez pauvre de ses parieurs, l’entreprise PMU a décidé de s’attaquer à un autre cœur de cible : la nouvelle génération. Pour cela, la société a fait appel à l’agence Publicis qui a organisé deux évènements : le « Before Dating », en partenariat avec Meetic, dont l’objectif est de privilégier les rencontres et le « Before Clubbing », une soirée musicale avec, en guest star, le DJ Wax Taylor, le tout organisé sur l’hippodrome de Vincennes. Le but était d’attirer cette potentielle clientèle vers les paris hippiques.

Et le « pari » semble d’ailleurs réussi, puisque 19 000 personnes se sont inscrites sur la plateforme beforepmu.fr. L’événement a regroupé plus de 5 000 participants pour la plupart ayant moins de 35 ans (90 %). Pendant la soirée, l’entreprise a vu son chiffre d’affaires augmenter de 20 % sur la prise des paris et cerise sur le cadeau, 24 % des participants ont continué à parier après la soirée.

WWF se spécialise dans le street marketing

Le Fonds mondial pour la nature orchestre depuis maintenant quelques années une vaste campagne de communication afin de prévenir des dangers toujours plus nombreux qu’encourt la planète. La dernière campagne en date consiste en un arbre en pleine rue, composée de plus de 100 parapluies verts. La WWF invitait les passants à se reposer à l’ombre de cet arbre étrange et en profitait pour rappeler les effets de la déforestation sur le réchauffement climatique. Les intéressés pouvaient acheter un parapluie et ainsi faire un don pour la reforestation de la planète.

Ce n’est pas la première fois que l’organisation lance de telles opérations, elle avait déjà lancé par le passé une campagne de prévention en installant des distributeurs de papiers un peu spéciaux dans les toilettes du Danemark. Sur le distributeur, un continent était représenté. Plus l’utilisateur use de papiers verts, plus le continent se vide, montrant encore une fois de façon visuelle les effets progressifs de la déforestation. Efficace !

Nicolas Hulot s’associe aux stars de YouTube en faveur de la COP21 

Cassant son image de personnage sérieux, l’expert des enjeux environnementaux s’est associé aux comiques de YouTube pour réaliser une vidéo délirante intitulée « break the internet ». Le but ? Sensibiliser les jeunes aux questions écologiques et environnementales en rappelant la tenue de la COP21 (conférence de décembre dernier) et en les invitant à signer une pétition contenant 12 propositions concrètes à l’égard des politiques. L’occasion aussi de présenter son nouvel ouvrage « Osons, plaidoyer d’un homme libre » qui appelle à l’action des pouvoirs publics pour mobiliser sur la question environnementale. Résultat : 500 000 vues sur YouTube en moins de 24 heures et 1 850 000 visionnages à ce jour. Comme quoi, humour et environnement ne paraissent pas incompatibles.

Evian et les bébés 

Depuis plusieurs années maintenant, Evian a fait des bébés une véritable marque de fabrique, notamment avec les « bébés nageurs » en 1998. Pratiquement chaque année, l’entreprise lance une nouvelle campagne mettant en scène les nourrissons. La dernière en date, nommée « Little Big Baby », se décline ainsi : deux affiches côte à côte. Sur la première, on peut apercevoir les jambes d’un adulte avec une bouteille d’Evian et sur la deuxième, le haut du corps et la tête d’un bébé comme s’il était un prolongement de la première image. Le tout est chapeauté par un slogan évocateur : « Au fond peu importe l’âge, ne sommes-nous pas tous de grands bébés ? ». Depuis toutes ces années, Evian cumule la réussite en matière de buzz. Sa campagne de publicité en 2013, matérialisée par une vidéo où des bébés font du roller, a cumulé plus de 40 millions de vues en moins de 10 jours. 

FLOP

La liste de mots interdits de Nutella

Surfant sur le succès des campagnes marketing visant à personnaliser des produits (comme par exemple, la bouteille de coca-cola personnalisable avec des prénoms ou les M&M’s à l’effigie des consommateurs) le groupe Ferrero a décidé de lancer l’opération « Dites-le avec Nutella » en février 2015. Le concept ? Inviter les internautes à personnaliser un pot de Nutella virtuel et ensuite le partager sur les différents réseaux sociaux. Mais là où le bât blesse, c’est que les internautes se sont vite rendu compte de l’existence d’une liste de mots interdits qu’ils ne pouvaient utiliser. Parmi ces mots, on pouvait retrouver « diabète », « palme », « musulman » et « obésité ». Tollé général sur la toile où la liste fut allègrement diffusée. À trop vouloir contrôler la communication, Ferrero s’est fait déborder. 

Danone rate complètement le lancement de son nouveau produit

En février 2007, Danone lance son nouveau yaourt « Essensis » avec une campagne de 10 millions d’euros. Ce produit avait pour ambition de « nourrir la peau de l’intérieur » du consommateur. Mais voilà que Danone décide d’arrêter la production d’Essensis en 2009. La raison ? De nombreuses erreurs marketing. Les vertus censées être apportées par la dégustation du produit sont contestées par les associations de consommateurs et le packaging très « girly », de couleur rose fushia, a tendance à attirer les adolescentes au lieu des femmes de 50-60 ans, cœur de cible de Danone. Pour couronner le tout, la saveur du yaourt était douteuse, puisque confectionné avec de l’huile de bourrache. 

Cuisinella et sa vidéo virale qui choque

Le fabricant de cuisines a mis en place une caméra cachée (vidéo intitulée « ça sent le sapin ») dans laquelle le spectateur voit un faux tireur d’élite visant une personne et la touchant au torse. La plupart des badauds se croient touchés et s’effondrent à terre, avant de se rendre compte qu’ils ont simplement sur leur chemise une tâche d’encre rouge de paintball. Néanmoins, avant que la personne ait le temps de réagir, des ambulanciers l’embarquent avant de le laisser pour mort aux pompes funèbres où des hommes l’enferment dans un cercueil. La vidéo prend fin lorsque la pauvre victime finit par ouvrir le cercueil et qu’elle se retrouve au beau milieu d’un magasin Cuisinella où trône une énorme affiche : « N’attendez pas qu’il soit trop tard avant d’en profiter ». Comme vous pouvez l’imaginer, la vidéo est loin de faire l’unanimité sur le web… 

Le mariage raté entre la banque LCL et l’humoriste Gad Elmaleh

Dans le spot publicitaire de LCL pour 2014, on assiste à un vrai-faux sketch de Gad Elmaleh où ce dernier dit rêver d’une banque qui soit faite spécialement pour lui, le tout sous les rires forcés d’un faux public. La réclame se conclut avec le slogan « Mais cette banque n’est pas un rêve, c’est une réalité ». Très vite, les critiques pleuvent sur les réseaux sociaux et les plateformes de partage de vidéos voient fleurir bon nombre de parodies. Preuve que le plan communication n’a pas fonctionné : le site créé à l’occasion de cette campagne, Jerevedunebanque.fr, n’héberge plus les vidéos et renvoie aujourd’hui directement vers la page d’accueil LCL. 

Apple partenaire du groupe U2 : une désastreuse association

Le 9 septembre 2014, Apple annonçait son partenariat avec le groupe de rock U2 et offrait le téléchargement gratuit du nouvel album du groupe sur tous les appareils de la marque. Coût de l’opération : 100 millions de dollars. Mais voilà, les quelques 500 millions d’utilisateurs d’Apple n’ont pas du tout apprécié de voir U2 imposé dans leur bibliothèque iTunes et encore moins le fait de ne pas pouvoir le supprimer. Les plaintes et critiques se sont faites légions sur les réseaux sociaux et les réclamations auprès d’Apple ont grimpé en flèche. Très vite, pour calmer la vindicte populaire, la marque à la pomme a permis la suppression de l’album de la bibliothèque.

Entreprise : Comment choisir une mutuelle santé pour vos salariés ?

Le coronavirus nous rappelle à quel point la santé demeure fondamentale pour chacun. Depuis la loi ANI, applicable au 1er janvier 2016, les entreprises ont l’obligation de proposer une mutuelle santé pour leurs salariés. La perception du risque actuel incite les entreprises à revoir leurs contrats afin de prendre en compte l’anxiété des salariés et de proposer des niveaux de remboursement plus importants que dans le passé et adaptés à leurs besoins réels. 

Une mutuelle santé : comment cela marche ?

On croit souvent que la mutuelle santé est surtout utile pour des soins comme le dentiste ou encore les lunettes. Il faut d’abord bien comprendre que le fonctionnement d’une mutuelle entreprise est plus large puisqu’il inclut notamment l’hôpital. Les périodes d’hospitalisation liées au coronavirus, souvent proches de 3 semaines, nous rappellent qu’avoir une mutuelle peut-être fortement utile pour les collaborateurs car le reste à charge est souvent onéreux. La mutuelle santé agissant en complément des garanties de base de l’Assurance maladie de la sécurité sociale, elle peut être fortement appréciée en cette période et constitue ainsi une sécurité pour vos salariés. 

Si l’on regarde souvent le niveau de remboursement pour déterminer la mutuelle à choisir, il n’est pas le seul critère à prendre en compte puisqu’il faut également se pencher sur les services associés comme le tiers payant qui permet au salarié de ne pas avancer les frais en pharmacie par exemple. D’autres services proposés par les mutuelles comme l’analyse tarifaire, des simulations de prise en charge ou encore des conseils sont fort appréciés par les salariés. Dans tous les cas, il faudra surement vous pencher, cette année à nouveau sur votre mutuelle d’entreprise car vos salariés risquent cette fois-ci d’y être beaucoup plus attentifs car ils auront eu à s’y intéresser de près puisqu’eux-mêmes ou leurs proches ont été confrontés à la maladie et à ses conséquences pour payer les soins. 

Un équilibre à trouver entre remboursements et prestations

Pour trouver la bonne mutuelle d’entreprise, le plus simple reste de prendre l’avis de vos salariés qui pourront vous donner une bonne indication sur le tarif maximum souhaité et sur les postes qu’ils souhaitent particulièrement voir couverts par la mutuelle santé. Ils ont dans leur entourage des personnes qui évoqueront leur chance d’avoir une mutuelle performante et vous donneront leurs critères d’appréciation. Il faut comprendre que chaque mutuelle santé couvre des actes et soins différents. Très logiquement, plus le niveau de garanties est élevé et plus logiquement la cotisation mensuelle sera élevée. Elle doit être le plus adaptée possible à chaque cas et il reste possible de permettre de souscrire à des surcomplémentaires individuelles mais il vous faudra déterminer celle que vous proposez de base. Prenez également en compte votre budget car n’oublions pas que la moitié de la cotisation reste à votre charge. Attention tout de même car vous devez avoir la même couverture pour une catégorie de personnel. Il ne s’agit pas de créer des iniquités. Si vous ne savez pas trop comment choisir de base, sachez que votre branche professionnelle a peut-être prévu de la labelliser certains contrats. 

De nombreux facteurs font varier le prix global comme le nombre de salariés que vous avez, votre activité ou encore l’âge moyen dans votre entreprise, il n’est donc pas seulement dépendant des prestations que vous allez prendre. 

Le principal : vérifier l’offre

Le premier bon réflexe quand vous choisissez la mutuelle d’entreprise reste de ne pas vous fier qu’à son coût. Vous l’aurez bien compris, moins elle est chère, moins elle couvre. A l’heure actuelle regarder le niveau des remboursements de soins hospitaliers demeure une priorité, ne serait-ce que pour rassurer les salariés. Autre frais à particulièrement regarder ceux liés à l’ophtalmologie et au dentaire qui restent toujours parmi les plus invoqués par les salariés surtout si votre entreprise se trouve dans une zone reculée où le premier spécialiste risque fortement de dépasser les honoraires normaux.  D’autres éléments sont à regarder comme les services associés comme entre autres les frais de kinésithérapie, ostéopathie mais pas seulement, les délais de remboursement restent également à prendre en compte car ils mettent souvent en difficultés les patients qui hésitent à aller se faire soigner en raison de leur trésorerie. Si les salariés ont des enfants, ils seront particulièrement attentifs aux maladies et accidents liés à leur âge et qui nécessitent souvent des visites chez les spécialistes (oto-rhino-laryngologiste, pédiatres…) qui se révèlent être souvent en dépassements honoraires.

La portabilité de la mutuelle d’entreprise 

Celle-ci reste souvent négligée par les chefs d’entreprise car elle permet aux salariés de continuer à bénéficier de la mutuelle d’entreprise à la fin du contrat de travail sous certains critères comme le fait de ne pas avoir été licencié pour faute la faute lourde, de pouvoir bénéficier de l’assurance chômage ou d’avoir été salarié depuis au moins un mois. Reste que les salariés eux y sont attentifs notamment si vous proposez un contrat à durée déterminée ou si vous faites appel à des saisonniers, intérimaires, travails en contrat précaire ou à des contrats d’apprentissage ou de professionnalisation. Elle s’applique également aux personnes ayant démissionné pour un motif “légitime”. Mais aussi, vos salariés peuvent continuer à en bénéficier et donc profiter du contrat avantageux de l’entreprise après leur départ à la retraite. Ils devront bien sûr prendre en charge la cotisation patronale. La portabilité d’une mutuelle entreprise s’effectue de manière automatique pour le salarié mais l’employeur se doit d’informer l’assureur de la rupture du contrat de travail et de préciser le maintien des garanties dans le certificat de travail. Comme elle couvre également les ayants droit, les salariés y prêtent parfois une attention particulière. A noter que la reprise d’une activité salariée met fin aux droits et que la portabilité est limitée à 12 mois.

Une entreprise à la pointe de la technologie

Créée par Gérard Tremblay et Yves Boulot en 2005, l’entreprise OSMOZIS rencontre un vif succès. Après quelques années avec une croissance à deux chiffres, l’entreprise compte aujourd’hui 80 collaborateurs. Elle réalise 8,7 millions de chiffre d’affaires.

Rien ne semblait prédestiner Gérard Tremblay à sa vie d’entrepreneur. Fils d’agriculteur, il décide de faire des études d’ingénieur alors qu’« A l’époque, on me disait qu’il était temps que je travaille. J’allais en quelque sorte, en faisant des études, à l’encontre du système qui prônait le fait de travailler comme une valeur. Ce n’est pourtant pas exclusif car la valeur travail est devenue aujourd’hui centrale dans l’entreprise.  ». Aujourd’hui, il n’en est plus à son coup d’essai en tant qu’entrepreneur. En effet, il a déjà créé une entreprise dans la téléconférence / webconférence dans laquelle il a fait ses armes en tant que dirigeant et revendu avec succès cette première affaire à un groupe américain.

Une société basée sur la technologie

Il part d’une appétence technologique et s’intéresse au wifi maillé, une technologie d’origine militaire à la base et se demande comment utiliser celle-ci. En effet, il s’agit d’une « technologie solide qui permet de communiquer sur de grands espaces ». Un peu par opportunisme même si ce n’était pas son idée première, il a l’idée de l’utiliser pour les campings dont il connaît un dirigeant. Il suscite l’intérêt de ce dernier et l’entrepreneur signe ainsi son premier contrat, une réelle opportunité pour mettre en œuvre son idée. Il décide d’utiliser cette technologie pour connecter l’ensemble des appareils mobiles des vacanciers, ainsi que tous les objets connectés sur une seule et unique infrastructure intégrée. Autrement dit, l’entreprise permet aux équipements sans fil (ordinateurs, smartphones, tablettes…) de se connecter avec le meilleur débit disponible.

Une société qui s’est imposée petit à petit

De 2005 à 2010, il conforte alors le business model auprès des centres de vacances et s’adresse aux opérateurs de service des accès Internet pour les vacanciers. Plus globalement la technologie lui permet d’atteindre tous les services connectés comme la télésurveillance. De 2010 à 2015, il renforce son offre de services connectés et lance, par exemple, OsmoAlert qui permet de pouvoir évacuer un site en diffusant un message sur l’ensemble du lieu de vacances, une obligation exigée par certaines préfectures. En 2015, il se lance dans la conquête de l’international et commence par l’Espagne. L’Italie suit un an plus tard puis l’Allemagne et la Hollande. La croissance organique se fait alors principalement dans les deux premiers pays.

La décision de faire une IPO et une levée

Afin de passer à une étape plus importante et faire en sorte que la notoriété soit plus importante, l’entrepreneur décide de faire une entrée en bourse (IPO) au début de l’année 2017 sur Alternext paris. La décision de réaliser une IPO a pour but de, certes, poursuivre la croissance organique mais également de réaliser de la croissance externe. En début 2018, l’entreprise fait une première acquisition d’une société basée à Perpignan, LOGMIS, un éditeur spécialisé dans les logiciels de gestion de centres de vacances. Ils intègrent le produit avec les leurs et le renomment Osmo Gestion. Ils font par la suite l’acquisition d’un concurrent direct basé à Saint-Jean d’Angely près de Saintes (Charente-Maritime) qui réalise 2 millions de chiffre d’affaires en 2019, EWI-Mediawifi. Celle-ci représente d’ailleurs pour l’entrepreneur « l’une des plus grandes réussites ».

L’entreprise consolide ainsi sa base clients et accélère son développement. Plus récemment, l’entreprise vient de réaliser une levée de fonds de 4 millions d’euros afin de concrétiser davantage de croissance externe et se lance le défi de retrouver une croissance à deux chiffres en combinant autant la croissance externe qu’organique.

Les plus grandes difficultés rencontrées

Si aujourd’hui l’entreprise rencontre le succès, le dirigeant a pourtant dû faire face à des difficultés comme le fait d’avoir pensé que la croissance à l’export pouvait se faire extrêmement vite. Il s’est ainsi aperçu que « chaque pays est différent et possède ses propres règles et ses propres lois. Il n’est pas possible d’exporter un modèle tel quel, même en Europe. Aussi, il reste plus simple d’acquérir une société déjà en place qui les maîtrise ». La seconde difficulté a résidé dans le besoin en fonds de roulement (BFR) puisque l’entreprise a une activité saisonnière qui demande de trouver des financements pendant les périodes creuses.

Les facteurs clés de succès

Pour Gérard Tremblay, pas de doute, le premier facteur clé de succès est lié au fait qu’il soit « deux dirigeants qui s’entendent très bien. Je connais mon associé depuis 25 ans et nous construisons chaque jour ensemble. Il est essentiel qu’on ait envie de se parler et d’échanger pour avancer ». Autre clé du succès ? S’être fait accompagner dès le départ par Rémi Soulage, aujourd’hui directeur technique, qui a permis de développer la technologie et d’avoir placé au centre le client de leurs préoccupations. Pour cela, ils ont même créé « un comité d’experts qui sont des professionnels du camping et qui ont une connaissance des besoins dans ce domaine ».

La responsabilité sociétale

Gérard Tremblay pense que mettre les salariés au centre du dispositif représente également une des clés du succès avec la mise en place de la norme iso 26 000 qui donne les lignes directrices aux entreprises et aux organisations pour opérer de manière socialement responsable. L’entrepreneur, nous souligne d’ailleurs que « l’ouverture d’esprit est essentielle. Il est hors de question qu’un salarié soit discriminé, par exemple en fonction de leur préférence sexuelle. Nous avons des salariés qui sont revenus pour cette raison car nous respectons tout le monde. » 

La grande valeur de l’entreprise

L’instant présent : toutes les actions, que chacun réalise dans l’entreprise aujourd’hui, nous feront gagner davantage parce qu’elles sont positives, sans même vouloir gagner davantage. En faisant bien son travail chaque jour, la récompense découle automatiquement comme par exemple une promotion.

Comment faire pour encourager ?

Souvent on désire encourager les gens notamment quand ils traversent une épreuve difficile ou quand ils ont un challenge à remporter. On ne sait jamais trop comment faire et parfois il arrive de s’y prendre mal et de les vexer, de rajouter à leur peine sans le vouloir ou encore de les décourager, bref exactement l’effet inverse de ce que nous désirons. Les encouragements représentent un exercice compliqué que doit savoir maîtriser chaque chef d’entreprise.

Bien entendu, tous les cas ne sont pas identiques et lorsque vous souhaitez encourager quelqu’un, vous ne devrez pas agir exactement de la même manière s’il traverse une période difficile ou s’il souhaite remporter un challenge. 

Dans tous les cas, contacter la personne

Rien de pire que de faire le mort pendant une période difficile même si vous souhaitez laisser la personne tranquille. Il s’agit de faire comprendre à la personne que vous êtes là pour elle en cas de besoin. Que ce soit pour vous donner des nouvelles de son avancée ou tout simplement se confier. La distance est à gérer dans tous les cas car vous devez être présent sans trop l’être. La personne que vous souhaitez encourager peut avoir besoin de moments à elle ou de concentration et il faut apprendre à vous retirer quand votre présence gêne par exemple à la mise en action ou qu’elle ne souhaite pas partager avec vous ce qu’elle ressent. Montrez tout simplement que vous êtes là en cas de besoin. 

Être dans l’écoute

Rien de pire que les gens présents qui ne semblent rien comprendre dans ce genre de situation et qui agissent toujours à l’inverse de ce qu’ils devraient. Si vous avez décidé d’encourager une personne autant bien le faire et écouter ce qu’elle a à vous dire. Ce n’est pas tellement votre opinion qui compte que votre capacité à l’écouter. Ne donnez pas systématiquement votre point de vue car vous ne devez le faire que s’il vous est demandé. La plupart des personnes ne cherchent pas tellement à avoir des suggestions qu’à parler ou à exprimer leurs émotions.

Votre avis n’est pas forcément objectif en plus car vous n’avez pas forcément toutes les données et, de plus, vous n’êtes pas à la place de la personne quand bien même vous auriez vécu une situation similaire. N’hésitez pas à poser des questions si vous sentez que la personne a envie de vous en parler. Le pire dans ce genre de situation reste pour la personne de considérer que vous ne faites que semblant de l’écouter.

Proposer votre aide

Si vous n’êtes pas obligé de faire quelque chose pour la personne, vous pouvez parfois l’aider en faisant des actes relativement simples. Dans l’idéal, l’encouragement peut s’accompagner d’une proposition d’aide même si l’écoute reste déjà une aide en soi. Si la personne n’accepte pas forcément, le fait de savoir qu’il peut compter sur vous peut largement contribuer à lui remonter le moral ou à être davantage motivé à réussir son challenge. Vous pouvez proposer des aides opérationnelles simples comme le fait de le délester de quelque chose qui l’empêche de se lancer dans son challenge ou de faire une corvée s’il traverse une difficulté. Dans tous les cas, attendez qu’il vous confirme qu’il souhaite celle-ci. 

Eviter de trop vous impliquer

Proposer son aide ne signifie pas forcément devenir une trop grande béquille. Il faut bien comprendre que si vous en faites trop sur le long terme, les habitudes ont la vie dure et vous risquez d’avoir du mal à vous dégager de la situation. Pire, il se peut que la personne ne reprenne pas les forces nécessaires pour aller de l’avant. Si vous pouvez être présent sur une courte durée et fortement, vous devez assez rapidement faire en sorte que la personne que vous encouragez entre elle-même dans l’action. Elle ne doit pas forcément tout faire d’un coup mais simplement se mettre en mouvement. 

Parler du basique

Dans une période difficile, la difficulté reste souvent de faire les choses basiques et quand on se lance un challenge, on a souvent tendance à y aller à reculons et à ne rien faire. Une des méthodes que ce soit pour reprendre le dessus ou se mettre dans l’action, consiste à réaliser des choses basiques. Plutôt que de mettre l’accent sur le challenge en lui-même s’il ne désire pas en parler ou sur le fait de sortir d’une passe difficile, vous pouvez parler des petites choses simples comme le fait de s’habiller ou de faire un peu de ménage.

Le but reste de faire passer (discrètement) la personne dans l’action car on le sait une action en entraine une autre. L’inertie reste un des pires ennemis que l’on soit en dépression ou en train de relever un challenge. En général, il s’agit d’éviter de parler de manière frontale du sujet principal par exemple de « se relever de la période difficile » ou encore de « remporter le challenge ». Il vaut mieux parler de chaque petite réussite notamment si l’objectif est long à atteindre. 

Célébrer les réussites / réjouissez-vous.

La plus petite des victoires quand on relève un challenge demeure une réussite qu’il faut savoir célébrer. S’il ne faut pas non plus faire en sorte de trop en faire, chaque réussite représente un pas en avant vers l’atteinte de l’objectif dans le cas d’un défi et représente un pas vers la « guérison » dans les moments difficiles. Il ne faut pas hésiter à montrer que vous percevez les efforts dans le cas où la personne réussit à avancer même de manière infime. Attention tout de même à ne pas trop insister car la personne pourrait y voir une forme de manipulation même si vous ne souhaitez que son bien. Le but est de montrer à la personne que vous êtes de tout cœur avec elle et que sa réussite vous importe. 

Les Français en mode confinement

S’il est courant de parler de l’après confinement, il peut être intéressant d’étudier ce que les Français confinés font à la maison alors qu’ils sont privés de sortie. Si vous vivons tous d’une manière différente cette période, il peut être drôle de voir ce que les français font alors que certains ont vidé les rayons des supermarchés et ce qu’ils font réellement de l’ensemble de leurs achats et de leur journée. Une étude de Nielsen nous éclaire sur le sujet.

Premier constat

L’hygiène et la beauté délaissées.

Comme nous l’avons vu dans un précédent article, les coiffeurs, esthéticiens et tout ce qui touche à la beauté devraient avoir un fort succès à la rentrée. Et pour cause, les français pendant cette période se délaissent notamment pour ceux qui sont tout seuls chez eux. Beaucoup se pose la question d’ailleurs de savoir « pourquoi prendre soin de son apparence si vous êtes tout seul chez vous ?. 

L’hygiène et la beauté ?

L’étude Nielsen nous confirme notre pressentiment : l’une des catégories les plus fortement en recul depuis six semaines, montre la catégorie Hygiène-Beauté. D’ailleurs, si vous avez eu l’occasion de vous rendre en supermarché, vous avez pu constater que si les rayons conserves sont vides, celui-ci ne manque pas de produits. Ils sont nombreux à penser qu’il n’est pas nécessaire de se raser ou de s’épiler pour une téléconférence. Ceci est d’autant plus vrai si vous n’avez pas besoin d’utiliser la caméra. Votre coupe de cheveux ou votre maquillage ne devraient alors pas avoir de conséquences. 

Ainsi, après un pic à +87% la semaine allant du 9 au 15 mars, notamment sur des « catégories comme les savons ou évidemment les premiers soins, tout particulièrement les gels hydroalcooliques », il faut constater que le rayon hygiène n’est plus à la mode depuis les semaines post-17 mars, le maquillage perd ainsi 32% et les produits coiffants 23%. Rassurons-nous en nous disant que les déodorants ne perdent pas autant avec 11%, les produits de beauté 6% et les produits de rasage ne perdent que 1%. 

Une analyse qui peut être pondéré en se disant que pour le moment chacun vit sur son stock. Ainsi les dentifrices, shampoings et gels douche sont à la hausse avec respectivement 11%, 9% et 7% d’augmentation. Dans tous les cas, nous aurons en avril la fameuse réponse au débat : est-ce bien pour les autres que vous vous faites beau/belle ? Vous en aurez en tout cas la réponse à titre personnel suivant le fait que vous êtes resté personnellement soigné ou non durant cette période.

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Deuxième constat 

Les Français font-ils la fête ?

Avec la multiplication des apéros Skype, on pourrait se demander si la tendance est à faire plus ou moins la fête depuis le confinement et la réponse peut paraître étonnante. 

En effet, les produits de fête et notamment le rayon alcool a été délaissé notamment si on prend les catégories comme les champagnes ou les autres vins pétillants voire les apéritifs sans alcool par rapport à 2019 ainsi que les autres catégories attenantes : « foies gras (-23%), la décoration festive (-34%) ou encore les nougats (-31%) » 

https://lh6.googleusercontent.com/7EuVxlR9t74FpM9O-J3gwdceqoqTU2U_KeZ7ynMoraimuh32AMcP-LBsnxx_-CFq39ZGpfQ_Kj4-N0NxziNJq6il_d7cTQQwIwI9Pk5m5w231nfSAYeKccnfq7XCu3AsDkZ7xqkN

Quelques enseignements à noter

Si les jours à venir devraient nous éclairer sur ces tendances, il faut noter que les périodes de crise sont particulièrement sources d’enseignements quant aux futures tendances de demain comme nous le précise Emmanuel Fournet, Directeur Analytique chez Nielsen dans le communiqué : « ces périodes de crise sont des catalyseurs et exacerbent les tendances négatives de catégories qui souffraient déjà auparavant. En l’occurrence, parmi les quinze familles de produits qui reculent le plus lors de la séquence COVID-19, quatorze étaient déjà en baisse en 2019. Et inversement, parmi les quinze catégories les plus dynamiques sur cette même période, deux tiers étaient déjà en croissance l’an passé ».

Ainsi on peut s’attendre à ce que comme nous l’avons précisé dans notre article l’e-commerce ou encore les « produits à promesse alternative » (bio, écolo, local, végétal…) se développent à la sortie du confinement. 

Notre rédaction reste cependant divisée sur les résultats. Elle pense qu’ils demeurent à prendre avec des pincettes. En réalité, les interdictions en vigueur peuvent les fausser. Par ailleurs, elles ne devraient pas se poursuivre éternellement. De plus, les catégories de l’étude touchent énormément à une utilisation festive en groupe, réuni dans un même lieu. Ainsi le fait de ne pas utiliser de produits de table à jeter peut sembler évident si vous n’êtes que tout seul chez vous ou la consommation de champagne se fait naturellement moins seul que d’autres produits. Nous attendons dons les résultats qui devraient être plus significatifs : ceux à la sortie du confinement. 

A noter un résultat que nous avons trouvé surprenant : le sucré, qui fait pourtant partie des tendances notamment alors que le moral des français semble baisser depuis quelques semaines, est à la baisse. Le signe d’une consommation devenue plus saine ? A vous de juger.

Comment utiliser la communication non verbale ?

Vous pensez que dans une vidéo la communication verbale n’est guère essentielle. Pourtant, vous le constatez les présentateurs, les intervenants à la télévision émettent des messages par leur attitude. Actuellement en raison de l’utilisation constante des vidéos conférences, nous nous retrouvons dans la même situation qu’un présentateur. Il nous faut donc bien étudier notre attitude pour communiquer avec les collaborateurs, les clients, les partenaires…

Nous vivons dans un monde de communication et de partages d’informations. Dans ce cadre, la communication non verbale constitue un élément fondamental permettant de faire passer les messages et garantissant l’épanouissement personnel d’un individu. Encore faut-il savoir l’utiliser.

La posture : le reflet de l’état d’esprit

La position corporelle d’un individu en dit long sur sa psychologie. Elle exprime son état psychologique : son niveau d’assurance, sa concentration, sa confiance en lui…
En adoptant une bonne posture, vous renvoyez une image positive que votre ou vos interlocuteurs qui les influencent. Une bonne posture vous permet de respirer correctement et de projeter votre voix efficacement. Elle permet de rester en alerte tout en étant détendu. 

Les gestes : le reflet des émotions

En principe, les gestes constituent le mouvement du corps qui manifeste une idée, exprime une pensée ou une émotion. Certains manifestent leurs gestes par la tête, d’autres ont l’habitude d’en faire avec les jambes, le bras ou la main. Pour garantir la fiabilité de votre communication verbale, vous devez savoir maîtriser vos gestes. Certains gestes vous : la tête baissée, les bras et jambes croisées, les poings dans les poches… Tout cela exprime votre peur, votre nervosité, et surtout votre manque de confiance. Vous pouvez utiliser vos mains qui sont très expressives en essayant de créer des mouvements et de l’amplitude pour faire passer facilement le message. 

Les mouvements : savoir les maîtriser 

Si vous arrivez à maîtriser les mouvements de votre corps entier, il peut être sûr que vous retiendrez l’attention de l’auditoire du début jusqu’à la fin de votre présentation. En réalisant quelques mouvements du corps, il peut mettre en valeur votre  personnalité tout en atténuant les tensions nerveuses et musculaires. Un mouvement mal exécuté peut nuire à la présentation. C’est la raison pour laquelle vous ne devez en effectuer qu’en cas de besoin. Un geste mal approprié comme celui de Laurent Fabius lui valut des flots de critiques.

Le visage : le sourire, la clef

Les expressions faciales constituent le moyen le plus explicite pour renvoyer des messages à l’auditoire. Elles doivent correspondre à la situation, ce qui facilite la tâche à l’orateur. Car en maîtrisant vos expressions faciales, vous n’aurez plus besoin de faire un dessin pour expliquer vos arguments. Le public arrive à comprendre votre message sans que vous ayez besoin de fournir d’autres informations. 

Le regard : votre faire-valoir

C’est un outil de communication incontournable qui en dit beaucoup : le regard crée un lien entre vous et votre public que ce soit vos collaborateurs ou clients. Le regard circulaire vous permet d’apporter à chacun de l’importance. Vous arriverez facilement à les convaincre si vous parlez avec vos yeux. Que le public constitue un large public ou un petit groupe, vous devez acquérir la maîtrise de votre regard. Regarder le public dans les yeux apporte un autre avantage d’une importance fondamentale : la lutte contre la nervosité. La peur de l’inconnu provoque la nervosité qui peut complètement nuire à une présentation orale. Regarder l’auditoire dans les yeux dissipe cette peur et cette nervosité, et optimise la création des liens entre vous et votre auditoire.

Les autres méthodes de financement

Si nous avons vu dans ce dossier une grande partie des méthodes de financement utilisée par les entreprises, elles utilisent d’autres techniques également. Parmi elles, l’affacturage et les subventions qui requièrent des conditions particulières à bien cerner.

L’affacturage : une solution déterminée par vos créances.

Il s’agit d’une opération qui dépend de vos factures. En l’occurrence, un établissement de crédit dit affactureur ou factor se charge du recouvrement de vos créances. Vous établissez un contrat qui peut donner lieu à deux grandes prestations distinctes. La première prestation consiste dans le financement de la trésorerie. L’affactureur vous avance le montant mais vous restez celui qui doit récupérer le paiement. Vous vous chargez donc des relances et il n’y a donc pas de cession de créance. On pourrait comparer cette technique à un prêt à très court terme. Si vous ne récupérez pas le paiement de la facture à temps, il vous faudra tout de même rembourser l’affactureur. En échange de cette avance, vous payez des frais de gestion qui sont en général calculés sur un % du montant de la facture.

La deuxième technique inclut le recouvrement des créances clients. Vous cédez votre créance et l’affactureur se charge de tout. La difficulté réside souvent dans la sensibilité des clients à ne plus avoir affaire à vous mais à un tiers. Les grands groupes sont généralement habitués à ce type de procédé et les processus sont relativement bien établis, leur permettant de ne pas nuire à leur image par des réclamations. En effet, l’affactureur dispose d’un service contentieux en cas de non-paiement. En ce qui concerne cette prestation, il existe deux possibilités : l’affactureur peut prendre en charge la facture en cas de non-paiement ou vous pouvez l’assumer s’il n’arrive pas à la récupérer. A noter que chaque société d’affacturage a ses propres règles. Certaines vous réclament un montant annuel à affacturer alors que d’autres un montant minimum par facture (en général 5 000 €). Dans les deux cas, sachez que l’affactureur devra vérifier que votre créance est réelle en s’adressant à votre client puisqu’il ne suffit pas de créer une facture pour que la dette existe réellement.

Les subventions : un océan à visiter.

Des subventions il en existe dans tous les sens et il vous faudra trouver des subventions qui vous correspond. Les subventions sont d’origine publique et touchent des projets de toutes natures. Elles peuvent aussi bien concerner le matériel que l’immatériel. Elles existent pour favoriser les politiques publiques et demeurent souvent thématiques (énergie, environnement, agroalimentaire, innovation, implantation…). Il existe de nombreux acteurs comme l’Ademe, Bpifrance et ses agences régionales, le Conseil Régional mais aussi à l’échelle européenne. Des sites comme les-aides.fr peuvent vous permettre de les identifier. L’enjeu reste de savoir si vous êtes vraiment éligible et de réaliser votre démarche généralement en amont. Il reste fortement recommandé de consulter les sites des différents acteurs et de prendre contact avec eux si vous allez en faire la demande car les mises à jour demeurent parfois décalées.

Ces aides ne prennent généralement en charge qu’une partie de votre projet et peuvent vous être refusées. C’est à vous de convaincre de la pertinence de votre projet. Il vous faudra bien prendre en compte que rechercher et demander ces aides prend du temps. Des sociétés se sont spécialisées dans ce domaine et recherchent pour vous celles qui vous correspondent, ce qui est notamment vrai pour le Crédit d’Impôt Recherche. Même dans ce cas, vous devrez y consacrer du temps. 

Budget mini mais créativité maxi !

L’adage « quand on n’a pas d’électricité, on s’éclaire à la bougie » prend tout son sens lorsque la trésorerie ne permet pas encore d’utiliser les talents d’un créateur. Alors s’éclairer à la bougie prend tout son sens. Vous allez devoir dépasser vos limites. D’abord la plainte qui est néfaste à la créativité. En période de restriction, l’humain a des milliers de solutions. Il peut solliciter son cerveau pour faire jaillir la lumière.

Ce n’est pas parce que votre trésorerie est encore à l’état embryonnaire que vous ne pourrez pas communiquer efficacement. Une bonne dose de créativité et un soupçon d’audace vous ouvriront les portes de la popularité.

Pas si simple de faire parler de son entreprise quand son budget com est à peu près égal à zéro euro… Mais cet état de fait n’est pas non plus une raison pour se lamenter ! D’accord, votre start-up fera difficilement le poids face à un groupe tel que L’Oréal et son budget de communication qui se compte en milliards de dollars. Mais mettez-vous le bien en tête : tous les grands groupes ont démarré tout petit. Leurs budgets com pouvaient alors sûrement tenir dans un porte-monnaie !

Pas d’argent : un problème ?

Autre argument en votre faveur, vous avez pour vous une chose que les grandes multinationales n’ont pas forcément ! De la créativité, de l’audace, de la réactivité et pas grand-chose à perdre. Alors changez de point de vue. Cessez de voir ce manque d’argent pour vous faire connaître comme une faiblesse. Abordez-le plutôt comme votre point fort, celui qui va justement vous permettre de devenir la start-up dont tout le monde parle ! Inspirez-vous par exemple de Fany Péchiodat, la fondatrice de My Little Paris. L’entrepreneure parle du manque de budget dont elle disposait au départ comme la force qui l’a poussé avec ses équipes à se creuser la tête pour produire la meilleure offre possible, capable de susciter le bouche à oreille. Volonté de perfection de votre produit ou service et créativité seront alors vos meilleures armes. Côté créativité, allez-y, lâchez-vous !

Tout est possible ou presque. Les concepts les plus fous peuvent s’avérer faire exploser le taux de notoriété de votre entreprise. Prenez par exemple le cas de la start-up canadienne Crush qui a eu l’idée complètement folle de retransmettre le quotidien de l’entreprise filmé par un collaborateur un peu spécial… le chien du fondateur ! Et l’idée cartonne ! Les images, retransmises en live, attirent chaque semaine au moins 1 000 spectateurs et créent le buzz sur les réseaux sociaux. Pas de limites à la créativité on vous dit !

Le plan de communication : l’étape obligatoire

Ne vous lancez pas dans des actions de communication les yeux fermés. Si vous diffusez des messages divers à des cibles non clairement identifiées, il est fort probable que vous communiquiez un peu dans le vent ! Avant même de vous hasarder à communiquer sur votre entreprise, commencez toujours par bien définir votre plan de communication. Quelques questions basiques vous permettront de mieux définir comment communiquer et à qui. Ainsi, Quelle est précisément la cible que vous souhaitez toucher par votre communication ? Il y a-t-il plusieurs cibles et donc plusieurs messages à transmettre ? A quels endroits, sur quels sites, réseaux ou support, votre cible pourra-t-elle facilement être en contact avec votre message ? Quel ton adopter pour toucher au mieux votre cible ?

Et surtout : Pourquoi souhaitez-vous communiquer ? Est-ce pour gagner des clients, pour faire augmenter le taux de notoriété de votre start-up, pour faire en sorte que votre nom arrive jusqu’aux oreilles d’investisseurs… ? Ensuite, vous pouvez vous lancer enfin dans une séance de brainstorming où toutes les idées, même les plus saugrenues ou irréalisables, seront lancées librement. Ce n’est qu’une fois cette étape réalisée que vous pourrez étudier la faisabilité des différentes idées imaginées.

Travaillez votre image de marque

La clé pour se faire remarquer face à une multitude d’acteurs présents sur votre marché ? Être différent ! Réussir une communication efficace est un processus qui se débute très tôt… Au moment même où vous décidez de créer votre entreprise. Autant vous le dire tout de suite, il ne sera pas facile (mais, rassurez-vous, pas impossible) de vous faire connaître si vous faites exactement le même produit, et de la même façon, que tous ceux qu’on trouve sur le marché. Ce simple positionnement atypique par rapport à l’offre traditionnelle sur le marché vous permettra de faire parler de vous dans les médias et d’attirer l’œil des clients.

L’entreprise Pastas Party par exemple a réussi à petit à petit se faire connaître grâce à son positionnement en décalage avec celui du leader des sites de rencontres, Meetic. En optant pour une approche de la rencontre offline, autour d’un plat de « pastas », le site a facilement attiré l’œil des journalistes et s’est vite fait un nom. Vous avez un produit ou un service qui ressemble à ceux de vos concurrents et craignez de passer inaperçu dans la jungle médiatique ? Essayez de trouver tout ce qui pourrait faire la différence et donc faire parler de vous : packaging atypique, mode de distribution innovant, style étonnant…

Pensez au storytelling

Savez-vous comment susciter l’attention des journalistes, blogueurs et des leaders d’influence ? Il suffit de leur raconter une belle histoire ! Une astuce simple et qui fonctionne ! Prenez l’exemple des fondateurs de la bière Gallia, qui ont su habilement communiquer sur l’histoire passionnante de la marque qu’ils ont relancé. C’est en communiquant sur le passé d’une marque de bière parisienne tombée en désuétude et remise au goût du jour que les deux fondateurs ont réussi à étendre la notoriété de leur marque. Autre exemple, c’est en inscrivant leur toute nouvelle marque dans une histoire inventée que les fondateurs des cahiers Moleskine ont communiqué efficacement sur leurs produits.

La grande force de ces entrepreneurs réside dans leur communication suffisamment floue pour faire croire à tout le monde que la marque était centenaire et que des écrivains aussi mythiques qu’Hemingway les utilisaient. L’information n’est pas complètement fausse : Hemingway utilisait bien des cahiers en moleskine pour écrire ses romans. Oui, mais pas ceux de la marque Moleskine, créée que récemment ! Résultat : les produits de la marque ont fait rêver les consommateurs, croyant peut-être bénéficier du même génie créatif qu’Hemingway en achetant ces cahiers… et la marque a cartonné !

Zéro Budget, vraiment ?

Pas besoin d’avoir beaucoup d’argent pour réaliser une opération de communication à gros budget ! Le secret ? Il faut ruser ! Peut-être n’avez-vous pas d’argent mais, rassurez-vous, les grandes entreprises en ont pour vous ! Pensez à réaliser des partenariats avec des entreprises plus importantes que la vôtre. Vous bénéficierez en échange de la puissance de communication de votre partenaire. Cette astuce, les fondateurs de Fotolia l’ont brillamment utilisée. Proposant des illustrations low-cost, pour les sites Internet notamment, les entrepreneurs ont eu l’idée simple mais terriblement efficace de créer des partenariats avec des hébergeurs Internet.

A chaque nouvelle demande d’hébergement de site par une TPE/PME, l’hébergeur proposait au client une offre spéciale sur des photos de Fotolia afin d’illustrer leur nouveau site. Une façon toute simple de se faire connaître tout de suite par leur cœur de cible. C’est grâce à cette stratégie de communication que Fotolia a vite réussi à étendre sa notoriété et à gagner de nombreux clients.

Transformer vos salariés en ambassadeurs de l’entreprise

Voici une méthode gratuite pour communiquer sur votre entreprise : motivez votre équipe et même vos amis et tout votre réseau à devenir des ambassadeurs de votre start-up. On l’oublie trop souvent mais le moyen de communication le plus efficace reste les conseils issus de personnes de confiance. Si un ami vous recommande un produit, vous aurez davantage tendance à l’acheter que si vous aviez vu même la meilleure des publicités au budget pharaonique.

La clé ? Osez oser !

Réussir à créer le buzz autour de sa jeune entreprise est moins affaire de budget que d’audace. Osez faire preuve d’un peu d’opportunisme et de débrouillardise, vous y gagnerez beaucoup. Attention, il ne s’agit pas de faire n’importe quoi juste pour faire remarquer votre entreprise. L’audace se manie avec pertinence et subtilité. Vos actions opportunistes et culottées seront alors perçues très positivement par votre cible. Inspirez-vous de l’opération de communication plutôt très osée, réalisée par les fondateurs de la marque Michel et Augustin pour leur lancement. Les deux trublions s’étaient aperçus que, au moment même où ils sortaient leurs Vaches à boire sur le marché, l’empire Danone lançait sa nouvelle marque de yaourts nommée Les 2 vaches.

Au lieu de s’en lamenter, les deux entrepreneurs ont saisi à pleine main cette opportunité pour mener une action de communication choc : le jour de la conférence de presse de Danone, ils se sont mis à l’entrée du lieu et ont distribué des Vaches à boire aux journalistes ! Ces derniers, surpris positivement par cette initiative, ont relayé massivement l’annonce du lancement de la marque joyeusement impertinente Michel et Augustin. Une belle leçon de communication audacieuse qui montre que, pour faire connaître sa boîte, l’entrepreneur peut vraiment faire feu de tout bois.

Les deux armes de communication massive !

Comment sortir du lot ?

En cette époque où chaque consommateur fait face tous les jours à des centaines de messages de communication, pas facile de sortir du lot et d’étendre rapidement sa notoriété. Pourtant, il existe deux façons de propulser son entreprise sur le devant de la scène : pour cela, il faut utiliser soit l’humour, soit la provocation. Attention, encore une fois ces deux « armes » se manient avec pertinence et subtilité. Mal utilisées, elles peuvent faire beaucoup de mal à votre boîte… Avec peu de budget et, surtout, avec bon goût, l’humour peut faire cartonner votre communication. Prenez l’exemple de la jeune entreprise Le Slip Français qui a créé le buzz et s’est vite fait connaître avec ses détournements d’affiches des candidats à la présidentielle en mai 2012, qui se sont très bien partagés sur les réseaux sociaux.

Un exemple parlant

On peut citer également l’agence de publicité digitale Grenade & Sparks qui a fait parler d’elle cette année grâce à une petite webserie réalisée en interne. La série « Digital Désespérément » met en scène une agence de communication complètement dépassée par les nouvelles technos du digital. Un employé propose son idée géniale : un QR code à flasher qui sera diffusé… à la radio quand l’une de ses collègues s’inquiète de devoir poster 10 000 lettres pour répondre à la commande de campagne emailing d’un client ! Sur un registre complètement différent, l’usage de la provocation peut, lui aussi, rapidement créer le buzz. Ames sensibles, passez au paragraphe suivant ! L’association prônant le droit des animaux Animal Equity a frappé un grand coup en installant sur une place à Barcelone des barquettes de viande humaine !

Des bénévoles de l’association ont pris place le temps d’une journée dans des barquettes géantes de même type que celles qui accueillent nos côtes de bœuf et autres échines de porc. Aucun détail n’a été omis : la cellophane pour fermer la barquette, l’étiquette et bien sûr le sang, à profusion. Résultat, les passants ont été interpellés fortement par la cause de l’association… et sûrement un peu dégoutés par le steak qui les attendait le soir dans leur assiette !

Réussir son lancement

On pourrait comparer une start-up à un avion : le décollage est un des moments les plus risqués. Il en va de même pour une jeune entreprise. Si elle réussit à bien faire parler d’elle lors de son lancement, elle est quasi assurée de faire « bon vol » ! Le site e-commerce Lemon Curve est un bon exemple de ce « décollage » réussi : lors du lancement du site, sa fondatrice a eu l’idée de proposer une initiative étonnante à ses clientes, un abonnement de petite culotte ! Chaque mois la cliente recevait une nouvelle petite culotte par la Poste. La fondatrice a communiqué sur ce service auprès des journalistes et relais d’opinion. Cette information insolite a été reprise en masse par la presse touchant la cible du site et les journalistes suivent désormais de près le développement de l’entreprise.

Une initiative atypique

Autre initiative atypique et qui a permis à un entrepreneur de tout de suite faire parler de sa start-up, Publicate, dans les médias : le fondateur a lancé une webserie qui suit étapes après étapes le lancement de son entreprise. L’idée est un peu folle : l’entrepreneur a décidé de se faire filmer 24/24h lors du lancement de son entreprise. Les vidéos étaient diffusées en live sur Facebook et Twitter et, toutes les deux semaines, un « best-of » était disponible sur le blog dédié à l’opération, ainsi que sur des grands médias spécialisés sur le web. Il fallait y penser !

Revenir aux fondamentaux

Les consommateurs en ont assez d’être envahis par des messages publicitaires agressifs et déshumanisés. Pour réussir à faire connaître son entreprise aujourd’hui, la clé est de prendre le contre-pied de cette tendance et de revenir à la base de la communication, dans son sens le plus primaire, c’est-à-dire l’échange entre deux êtres humains. Les entreprises qui réussissent à créer un lien humain, qui reproduisent de la proximité entre les personnes dans leur communication, ont tout à y gagner.

Il n’y a qu’à voir le succès remporté par exemple par la nouvelle campagne de communication d’une entreprise plus très jeune, Coca-Cola. En plaçant sur les bouteilles de soda des prénoms, la marque crée un lien fictif, mais qui est vécu très fortement, avec le consommateur. Si Coca a décidé d’organiser cette campagne en France, ce n’est pas pour rien. En effet, l’opération avait déjà été menée en Australie en 2011 et avait permis de doper les ventes de 4%.

Autre exemple, avec une entreprise un tout petit peu plus petite cette fois-ci : le fondateur du site de vente Archiduchesse avait bien réussi à faire connaître son entreprise grâce au blog de la marque, qu’il animait lui-même. Sur ce blog, il y racontait le quotidien de sa start-up et y livrait des réflexions parfois très intimes sur son quotidien d’entrepreneur. Cette proximité de ton du blog a fortement contribué à faire parler du site Archiduchesse.

Pas de secret !

Vous pourriez appliquer tous les conseils présentés dans ce dossier, si la qualité de votre offre n’est pas au rendez-vous, cela fera tout de même un flop ! La meilleure stratégie de communication reste de concentrer tous ses efforts sur la qualité de vos produits et services. Les efforts de communications ne devraient servir qu’à booster le processus d’augmentation de la notoriété par le bouche-à-oreille qui entoure votre entreprise. Des start-ups comme App Gratis par exemple n’ont, au début, pas eu besoin de faire des efforts de communication pour se faire connaître. Dans ce cas précis, c’est la qualité du rédactionnel des newsletters qui étaient alors envoyées aux abonnés ainsi que le côté « bon plan » du service qui ont réussi à faire connaître rapidement l’entreprise.