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Quand la marque Le Slip Français subit son premier bad buzz

L’année 2020 aura plutôt mal commencé pour l’un des ambassadeurs emblématiques du Made in France. Entreprise française spécialisée dans la confection et la vente de sous-vêtements et arrivée sur le devant de la scène hexagonale en 2011, Le Slip français avait jusqu’ici réussi son pari de s’imposer sur ce marché et était une référence en matière de stratégie digitale. Mais la diffusion virale sur les réseaux sociaux de vidéos montrant des salariés de la société en pleine soirée « Blackface » a plongé la marque dans les méandres de son premier bad buzz. Retour sur cette polémique qui a rythmé le mois de janvier 2020.

Acte 1 : Une vidéo qui déclenche la polémique

Tout commence le 1er janvier 2020, lorsqu’une jeune femme poste une « Story » vidéo depuis son compte Instagram privé. Celle-ci, à l’occasion d’une soirée à thème, est vêtue d’un boubou bleu, l’un des vêtements traditionnels africains caractérisés par une longue tunique ample et aborde sur son visage, un « blackface » (fait de se maquiller en noir pour ressembler à une personne de couleur, ndlr). Ensuite apparaissent à ses côtés, deux de ses amis, eux aussi déguisés, l’une abordant un manteau de fourrure et l’autre, un costume de singe. En fond sonore, la célèbre chanson de Yannick Noah, « Saga Africa ». Ce moment privé des plus controversés ne le restera pas longtemps puisque les comptes Instagram
@Maisnoncestpasraciste ainsi que @decolonisonsnous relaient la vidéo et réussissent sous l’effet de la propagation virale, à identifier deux des trois participants comme des salariés de la marque Le Slip Français. En dévoilant également les comptes Instagram et profils LinkedIn des intéressés, ces vidéos font alors basculer la jeune pousse française dans l’engrenage de son premier bad buzz.

Acte 2 : L’appel au boycott des internautes

Les vidéos se propagent à une vitesse folle : le 2 janvier, elles sont ainsi partagées plus de 930 000 fois notamment sur Twitter. Puis l’indignation et l’appel au boycott se fait entendre à partir du 3 janvier : selon Visibrain, une plateforme de veille des réseaux sociaux spécialisée dans la protection de réputation des marques, plus de 86 146 tweets sont publiés par 41 730 internautes, particulièrement au travers du hashtag « #BoycottSlipFrancais », soit 717 fois plus de tweets publiés par jour, comparée à l’activité habituelle de la marque sur les réseaux sociaux. Entretemps, une pétition intitulée « Le BlackFace du 31 décembre 2019 » est créée sur la plateforme Change.org et adressée au Ministère de la Justice et à la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, comptabilisant aujourd’hui plus de 8 200 signatures. De nombreux internautes se mettent également à interpeller l’emblématique marque de sous-vêtements en l’appelant à licencier ses collaborateurs.

Acte 3 : Le Slip Français réagit

48 heures après le début de l’affaire, l’entreprise réagit via un premier communiqué diffusé sur les réseaux sociaux précisant que « Si l’entreprise n’est pas légalement responsable des agissements de ses salariés en dehors du contexte professionnel, nous considérons que nous avons cependant une responsabilité morale face à ses comportements racistes et discriminatoires qui sont aux antipodes de nos valeurs. C’est pourquoi nous avons décidé de sanctionner fermement les deux salariés. ».

Le créateur du Slip Français Guillaume Gibault clarifie ensuite la situation à l’AFP en précisant qu’ils ont été « convoqués et mis à pied à titre conservatoire ». Face à la contestation qui dure dans le temps, deux autres communiqués seront publiés : l’un précisant que la société a l’intention de « sensibiliser l’ensemble des équipes à être des acteurs de la prévention et du changement dans la lutte contre les préjugés et les discriminations » et l’autre réaffirmant les valeurs de l’entreprise, celui d’un « Made in France qui n’est pas pour nous qu’une appellation géographique.

Pour nous, le Made in France, c’est avant tout l’esprit d’innovation, d’audace, de tolérance et d’ouverture. » Le fondateur précise également le 15 janvier que ces « actes inacceptables » provoquent déjà des « conséquences économiques » pour sa marque. Quant aux salariés incriminés, s’ils peuvent échapper aux sanctions au sein de l’entreprise, ils encourent néanmoins des poursuites pour provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciale, avec des peines allant de 1 500 euros d’amende, à un an de prison en passant par 45 000 euros d’amende si la nature de leur cas est jugée publique.

Une affaire qui pose l’épineuse question de la gestion de l’e-réputation.

Même si selon le dernier baromètre d’Allianz publié en janvier 2020, l’atteinte à la réputation n’est que neuvième (10 %) parmi les risques les plus craints par les entreprises françaises, sa protection et sa gestion deviennent de plus en plus décisives pour celles-ci, tellement les complications peuvent avoir des conséquences désastreuses. D’après l’étude annuelle sur les crises numériques réalisée par l’agence spécialisée en veille numérique, Saper Vedere, le secteur du textile, avec 24 cas identifiés, est d’ailleurs celui qui a été le plus touché par les « bad buzz » en 2019 tandis que 81 % de ces tempêtes numériques se sont propagées par le biais de photos ou vidéos. Cette affaire pose l’épineuse question de la gestion de l’e-réputation pour une entreprise, notamment sur des faits reprochés commis par des salariés sur les réseaux sociaux dans un cadre strictement privé.

En principe, rien dans la loi ne permet à l’entreprise d’agir contre des salariés sur le plan disciplinaire dans ce cas précis : les agissements personnels dans la sphère privée d’un collaborateur ne peut pas constituer une faute dans la relation de travail et donc impossible de sanctionner, voire de mettre en œuvre une rupture de contrat de travail. La seule exception reste le cas « de trouble objectif causé à l’entreprise » : la société peut ainsi licencier le salarié si elle démontre en quoi son comportement est prompt à avoir une répercussion flagrante notamment sur l’organisation ou la réputation de l’entreprise.

D’autres entreprises entachées par des bad buzz jugés racistes

Reste que le Slip Français n’est pas la seule entreprise du monde de la mode qui a traversé de grandes turbulences à cause de propos, d’actes ou de campagnes marketing jugées racistes. En juillet 2019, la marque de sport allemande Adidas a subi les foudres des internautes à cause de son système automatique, qui n’a pas été programmé pour filtrer les contenus offensants. En effet, la marque a lancé une campagne sur les réseaux baptisée #DareToCreate qui permettait aux internautes d’encourager à partager un tweet mettant en lumière le nouveau maillot de l’équipe de football d’Arsenal, avec leur pseudo au dos. Sauf que des individus mal intentionnés se sont empressés de faire en sorte que le compte twitter d’Adidas publie des insultes choquantes et racistes comme « DieAllNiggers » et « GasAllJewss » (« Tuer tous les noirs » et « Gazer tous les juifs » en français, ndlr).

En janvier 2018, c’est la célèbre chaîne de prêt-à-porter H&M qui avait fait polémique avec l’une de ces campagnes publicitaires pour promouvoir sa nouvelle collection pour jeunes garçons. Présentant un enfant noir qui porte un sweat-shirt à l’inscription « Coolest monkey in the jungle » (« Le singe le plus cool de la jungle » en français, ndlr) aux côtés d’un enfant blanc avec un autre sweat-shirt surplombé du message « Survival Expert » (« expert en survie » en français, ndlr) la connotation raciste de cette image a eu des effets désastreux sur la marque.

L’indignation des internautes sur la toile n’a pas tardé à se faire ressentir notamment sur Twitter avec plusieurs millions de tweets à ce sujet, ce qui a propulsé le bad buzz au niveau mondial. Malgré des excuses publiques de la marque, cette affaire a impacté ses ventes et plusieurs magasins à Johannesburg, au Cap et à Pretoria en Afrique du Sud ont été saccagés en représailles.

Que faire quand vous avez une panne d’inspiration ?

Il arrive parfois que vous deviez faire appel à votre créativité pour trouver par exemple un sujet d’article, une source d’amélioration pour l’entreprise ou encore des solutions à une problématique que l’on vous a posée. Mais voilà parfois, rien ne vient. C’est à ce moment-là que vous réalisez que le symptôme de la fameuse page blanche existe. Pour trouver l’inspiration, il suffit parfois de peu de choses pour que votre cerveau se mette à bouillonner d’idées. Zoom sur quelques bonnes pratiques. 

1/ Faire quelque chose que vous devez.

Vous êtes en panne d’inspiration et vous ne trouvez rien. C’est l’occasion idéale pour ne pas perdre votre temps car à force de vouloir la faire jaillir cette idée qui ne vient pas, vous risquez de vous bloquer. Le meilleur moyen pour trouver une idée à ce moment reste de réaliser d’autres tâches. A défaut, vous risquez de vous stresser et de devenir encore moins créatif car pressé par le temps et l’inquiétude. N’hésitez pas à inverser votre to do list et à faire des petites tâches. Au pire, si vous êtes notamment confiné chez vous, une tâche ménagère fera très bien l’affaire. Vous devez en premier lieu sortir de l’obsession de trouver l’idée afin de laisser votre esprit se libérer. Si l’idée ne venait pas, au pire des cas, vous n’auriez pas pris de retard sur d’autres obligations donc tant qu’à faire, autant temporiser votre recherche d’idées.

2/ Mettre des mots sur tout ce que vous voyez.

L’inspiration vient parfois de l’extérieur. Chaque objet ou chaque son représente pour vous une idée. Si on prend par exemple une table, elle peut signifier pour vous espace pour manger ou encore espace de travail… Bref tous les objets ou tout ce qui se passe autour de vous peut vous inspirer des mots ou des phrases que vous pouvez noter. Une fois un maximum d’éléments notés, vous pouvez tout simplement chercher comment l’associer avec votre problématique et essayer d’en extraire une idée créatrice. Plus votre esprit foisonnera d’une idée à une autre, plus il sera créatif. Alors n’hésitez pas à passer d’une idée à une autre. 

3/ Le brainstorming sert toujours

Quand on n’a pas d’idées, pourquoi ne pas s’adresser aux autres. Si vous rencontrez la panne sèche, rien ne vous empêche, par exemple, de demander à vos amis, votre famille ou vos collaborateurs à quoi leur faire penser un sujet ou comment il résoudrait une problématique. Le brainstorming fonctionne à condition que vous n’interrompiez pas les gens à chaque idée qu’ils vous donnent. Partagez le moins possible votre avis et notez leurs idées sans intervenir. Si toutes les idées ne sont pas exploitables certaines le seront peut-être. Ils trouveront très probablement des idées auxquelles vous n’auriez jamais pensé alors profitez-en ! 

4/ L’approche par transposition

Elle est notamment valable lorsque vous cherchez une idée qui pourrait plaire à un client ou à un lecteur (par exemple). Il s’agit alors de se demander ce qu’il aimerait (lire, utiliser) et ce qui pourrait lui être utile et attirer son intérêt. L’exercice est assez difficile si par exemple vous n’êtes pas du tout le consommateur de ce type de produit ou lecteur de ce type de presse car il vous faut véritablement vous mettre à la place de la personne et vous demander ce qu’elle en penserait. Il s’agit d’utiliser au maximum votre empathie pour comprendre les rouages et la manière de penser d’une personne utilisatrice ou lectrice. 

5/ L’inspiration d’ailleurs

Si vous n’avez pas d’idées du tout, rien ne vous empêche d’aller voir ce qui se fait ailleurs. Bien sûr vous pouvez aller voir par exemple ce que fait votre concurrence mais vous pouvez aller plus loin en observant par exemple ce qui se passe à l’étranger ou dans d’autres secteurs d’activité et vous demander si les pratiques seraient par exemple transposables dans le vôtre. De nombreuses idées de création ou des améliorations naissent ainsi. Il ne faut pas oublier que les idées pullulent et que si elles ne sont pas parfois directement transposables, elles peuvent le devenir avec quelques ajustements. De nombreux entrepreneurs disent souvent ainsi qu’il faut garder son ouverture d’esprit tout le temps et un peu partout. N’hésitez donc pas à être curieux

6/ L’art en premier

L’art inspire de l’émotion et l’émotion génère des idées. Ce n’est pas pour rien que les grands artistes avaient souvent besoin d’une muse. Chaque émotion que vous procure une œuvre d’art ou une musique par exemple demeure la source d’une créativité potentielle. Les créations artistiques vous créent des émotions qui suscitent un cheminement original. Si vous êtes en panne d’idées, rien ne vous empêche d’aller par exemple voir une exposition (même virtuelle) ou encore d’écouter des musiques qui vous mettront dans un état d’esprit différent de celui habituel. Vous pourrez ainsi booster votre créativité. 

7/ Vous confronter à d’autres manières de pensées

Il est courant d’être enfermé dans son carcan de pensée et la confrontation d’idées avec un public non averti ou ne faisant pas partie de votre entourage, demeure une bonne pratique pour booster votre créativité. Il est à prendre en compte que notre cerveau évolue dans des règles établies qui freinent notre capacité à imaginer de nouvelles choses. Moins une personne est experte, plus elle aura tendance à se demander pourquoi on fait quelque chose d’une manière ou d’une autre (les enfants avec leur pourquoi nous obligent à chercher la raison des choses). Pour sortir de votre schéma de pensée vous pouvez donc faire appel à des novices. Autre méthode : faire appel à des personnes étrangères qui ont une toute autre manière de réfléchir et qui s’avèrent très efficaces dans les entreprises multiculturelles. Vous pourrez ainsi aborder la question sous un angle très différent de celui habituel. 

Quelles sont les attentes des coachés à l’égard des coachs ?

Des annonces de coaching les plus diverses se trouvent sur la toile. Le coaching n’est pas un phénomène de mode mais la réponse à un réel besoin. Un entrepreneur n’est pas omniscient et pour mener à bien sa réflexion et son action il a besoin d’un regard extérieur qui possède les compétences pour le conduire à trouver la meilleure solution ou la meilleure attitude pour fédérer ses équipes ou de conseils pertinents pour aborder ses clients…Les facettes du coaching sont multiples.

Une compilation des articles web permet de constater que peu d’articles donnent la parole aux coachés. A contrario, Les interviews et les conseils des coachs abondent de manière pléthorique. Or les entrepreneurs coachés sont les premiers intéressés et les derniers interrogés. 

Réussir une entreprise n’est guère chose facile et sur ce chemin semé d’embûches un créateur sollicite les services d’un coach. En fait ils ont besoin d’un regard extérieur empli d’objectivité, de bienveillance mais qui les conduira à la réussite.

Au travers d’une étude réalisée auprès d’une centaine d’entrepreneurs, qui avaient eu l’opportunité d’être coachés, Dynamique présente les attentes des coachés envers leur coach.

Quelles sont les attentes des coachés ?

1. Une écoute attentive
2. Une remise en question personnelle car les coachés veulent dépasser leurs limites parce qu’ils veulent ne pas perdre de temps
3. Des réorientations dans les actions à effectuer si nécessaire (pas de langue de bois)
4. Des critiques pertinentes sur les faiblesses du projet et du business plan par exemple
5. Une remise en question du projet pour soulever les failles
6. Des questionnements sur les motivations
7. Un soutien performant pour présenter leur projet à des financiers
8. L’évaluation potentielle du projet en matière de création de valeurs
9. La capacité de proposer des hypothèses sur le futur développement de l’entreprise
10. La transmission de connaissances techniques (finance, juridique, commercial, etc.)
11. L’ouverture du réseau du coach
12. La stimulation quand la force d’inertie vous gagne
13. L’échange (l’expérience d’un coach est indispensable sans vouloir lui imposer des modèles ni sa propre expérience)
14. La confrontation devant le coach avec d’autres entrepreneurs afin qu’il ait une nouvelle vision et qu’il envisage de nouvelles actions
15. L’expertise du coach qui l’incite à dégager et à travailler les points essentiels et parfois névralgiques du projet
16. L’accompagnement dans son cheminement jusqu’au bout de sa réflexion quelle qu’en soit l’issue : c’est-à-dire la découverte de sa potentialité
17. L’analyse de l’organisation du coaché avec certes bienveillance mais sans aucune concession effectuée par le coach à chaque rencontre
18. L’aide à prendre du recul pour mieux avancer
19. Le soutien pour réaliser les objectifs (implication réciproque) et lui donner les moyens de les atteindre de façon concrète et pragmatique : être exigeant pour aboutir
20. Le développement de l’autonomie du créateur

Le coach insuffle de l’énergie

Sur la base d’une franchise absolue le coach insuffle énergie et bienveillance pour permettre au créateur de réussir.
Le coach et le coaché, un seul objectif : la découverte du potentiel et son utilisation à bon escient.

En fait, un coach en création d’entreprise, selon les critères habituels, apparaît comme un conseiller qui sait vous écouter sans parti pris, sans préjugés et qui n’a pour objectif que de vous conduire à la réussite. Son rôle est de vous permettre d’éviter les impasses et de vous empêcher de prendre des risques qui vous feraient non seulement perdre votre temps mais qui vous feraient aussi perdre de l’argent. Le coach propose une méthode de travail, vous transmet son savoir et des conseils sur la base de sa propre expérience. Le coach vous fait gagner du temps.

Comment devenir un meilleur patron ?

Pendant votre confinement, vous avez eu le temps de la réflexion et vous désirez peut-être prendre cette rentrée avec de bonnes résolutions, celle de changer les choses à commencer par changer votre attitude vis-à-vis de vos collaborateurs. Dans certaines entreprises, des salariés ont continué à se rendre sur leur lieu de travail et vous sentez que la meilleure des récompenses serait peut-être d’améliorer certains points de votre caractère qui demanderont de votre part des efforts mais qui contribueront à leur bien-être par l’ambiance de sérénité. 

La bienveillance, partout, tout le temps

Il s’agit d’une pensée à avoir sans cesse à l’esprit. Alors, certes, il y aura des ratés, au début, comme pour quasiment tous les traits de caractère que nous allons décrire dans cet article. La bienveillance reste l’attitude de base à avoir et l’idéal est de se demander sans arrêt comment vous pourriez l’être vis-à-vis de chaque personne.

Pour cela, il faut commencer par vous dire que chaque personne est essentielle et qu’elle mérite que vous soyez dans la bienveillance. Vous devez pour cela rechercher finalement à faire en sorte que la personne soit heureuse et essayer de faire du mieux que vous pouvez pour contribuer à son bonheur. S’il ne s’agit pas de donner tout ce qu’elle désire, il faut vous efforcer de lui offrir par exemple les meilleures conditions de travail ou que vous cherchiez à améliorer à chaque moment sa condition ne serait-ce par des gestes simples comme un sourire ou un encouragement.

L’écoute, vraiment active

Corollaire de la bienveillance, l’écoute reste primordiale surtout pendant cette période particulièrement délicate. Vous devez pour cela apprendre à écouter et surtout à ne pas couper la parole et vous enquérir réellement de la santé de chacun et vous évertuez de poser des questions ou laisser des blancs afin de permettre à la personne de s’exprimer. Si vous avez l’habitude du « comment allez-vous ? », il ne s’agit pas simplement de poser la question mais d’écouter la réponse ainsi que le ton utilisé.

Se soucier de la santé physique et morale et capter les informations essentielles comme celles qui font qu’ils ont envie de venir au travail ou encore ce qu’ils voudraient devenir. Vous pourrez ainsi prendre des mesures appropriées comme des formations ou encore orienté votre échange vers ce qui leur parle vraiment. Rien ne sert de leur parler de la montée en puissance de votre chiffre d’affaires si ce qui leur importe c’est l’impact écologique de votre entreprise.

Renforcer votre détermination

Cela peut paraitre évident mais même face à l’adversité et même si vous devez vous dresser seul, votre rôle de chef d’entreprise reste de montrer la voie. C’est par vos efforts et votre détermination que vous arriverez à convaincre le plus grand nombre de vous suivre. Ceci est d’autant plus vrai dans cette période de grands bouleversements où les différentes personnalités apparaissent. Vous avez pour fonction de tenir la barque et vous rencontrerez peut-être des obstacles ou des comportements inattendus qui pourraient vous contrarier ou vous déplaire. Agissez dans tous les cas avec la détermination et la conviction que vous allez réussir et que la victoire n’est pas loin. Emmener vos équipes grâce à cette force intérieure que vous entretiendrez chaque jour et si nécessaire vous redéterminer chaque matin à réussir ce que vous avez entrepris, tel est votre défi. 

L’égalité au maximum

Chacun a ses mérites dans l’entreprise et seul vous ne pourriez aller bien loin. Certains dirigeants ont tendance à s’attribuer tous les mérites et notamment les dirigeants cooptés et qui ont gravi les échelons sans difficultés. Si vous en êtes arrivé là, c’est que des personnes ont contribué à votre réussite. Essayez de répartir au maximum « la récompense » y compris les gains de la société. Il reste souvent peu aisé de mettre tout le monde à égalité dans une entreprise mais vous pouvez éviter les trop grands écarts et essayer de récompenser chacun à hauteur de son mérite. Certains avantages peuvent être mis en place même ceux qui ne sont pas forcément des gains en termes d’argent comme la flexibilité par exemple que l’on parle d’horaires ou de lieu d’exécution du travail.

Travailler sur votre colère

Tous les chefs d’entreprise ressentent du stress à un moment ou à un autre de l’aventure. Si certains connaissent la réussite rapidement, l’immense majorité va rencontrer des hauts et des bas et il va vous falloir absorber les bonnes et les mauvaises nouvelles. Votre capacité à gérer votre stress et, surtout, à faire en sorte qu’il ne se répercute pas sur vos équipes ou sur vos associés est essentiel. Déjà parce que la colère peut détruire rapidement une ambiance que vous avez mis du temps à construire. Il vous faut garder en tête que les erreurs ne sont pas graves et que vous aussi vous n’êtes pas parfait.

Ce n’est pas toujours facile surtout quand la moutarde monte au nez et que le comportement du concerné peut se révéler plus qu’agaçant. Nous n’avons pas tous les mêmes réactions fassent à l’échec et beaucoup ne l’assument pas, tout comme les erreurs. Vous devez apprendre à vous canaliser et à utiliser votre bienveillance et empathie comme des boucliers fassent à votre colère. 

Puiser dans vos valeurs

Pour devenir un meilleur dirigeant, vos valeurs sont votre meilleur atout ainsi que celles que défend votre entreprise. La mission de l’entreprise va bien au-delà de notre personne et il ne faut jamais oublier que ce sont vos valeurs ainsi que l’importance de cette mission qui entraine les équipes vers l’avant. Il suffit donc parfois de bien se rappeler le sens de son action pour devenir un meilleur patron. Ne perdez jamais à l’esprit le sens de ce que vous accomplissez car c’est bien le but et le reste n’est que des moyens. Les mettre en exergue représente donc une bonne pratique et certains n’hésitent pas à les afficher partout. Un moyen de se rappeler pourquoi nous avons monté notre entreprise et pas seulement pour de l’argent… 

Être exemplaire le plus possible

Si vous voulez vraiment devenir un meilleur patron, il existe une solution, celle de vous demander comment vous pouvez représenter le meilleur exemple possible. Tout le monde a tendance à toujours se considérer par rapport aux autres alors qu’en réalité c’est par rapport à soi-même que réside le véritable défi. Il vous faut donc commencer par vous demander si vous avez à chaque la meilleure attitude possible et la rectifier si ce n’est pas le cas. Pour cela, Il s’agit de faire un travail d’objectivité par rapport à vos actions, inactions, comportements et réactions.

Il y a aura bien des fois où vous ne serez pas parfait car personne ne l’est mais vous pouvez tendre à rectifier vos mauvaises manies si vous en détecter comme la tendance à procrastiner ou encore à vous mettre en colère. Donnez le maximum de vous-même et il vous faudra combattre souvent vos tendances négatives si vous souhaitez devenir véritablement exemplaire. Un travail de taille qui n’est jamais facile à faire.

Les fautes à ne pas commettre sur son site internet

Il est facile d’être critique sur le site des concurrents mais avoir un site performant n’est pas si aisé. Il faut donc bien en amont mener une véritable introspection. Dans un premier temps, il est intéressant d’observer les sites qui sont liés à votre domaine d’activité et d’en faire une analyse critique pour en dégager les qualités et les défauts. Un bon site web peut donner une très bonne image de votre entreprise et une réputation de qualité. Mais à l’inverse, quelques erreurs sur un site Internet peuvent décrédibiliser totalement une société. La rigueur est de mise sur la toile. Voici quelques exemples de fautes à ne pas commettre sur son site internet.

Un design trop agressif, surchargé ou au contraire pauvre

Le design, c’est la première chose qui vous saute aux yeux quand vous ouvrez une page internet. C’est la « première impression » de l’internaute. Si votre design est trop pauvre, avec des images peu ou pas travaillées, cela vous rendra moins crédible et vous serez catalogué d’amateur… La multiplicité des couleurs et des effets sur les textes gène la lisibilité des informations. Les nombreux effets rajoutés agressent le regard. Le site internet transmet l’inverse de ce qu’il devrait : il ne donne pas confiance et incite le visiteur à quitter la page rapidement. 

Sur le même principe des sites trop chargés, avec trop de contenus empêchent la bonne lecture des informations. Préférez donc un site aéré, claire et lisible et pas trop d’informations par page. Certains veulent mettre tous leurs contenus sur la page d’accueil. Erreur ! Évitez l’accumulation d´éléments et limitez-vous à deux couleurs prédominantes. 

Sous-estimer son nom de domaine 

Le nom de domaine c’est le mot de code que vous allez divulguer pour communiquer. C’est important que vos visiteurs puissent s’en souvenir facilement et surtout sans faire de faute d’orthographe. Cette adresse doit être courte, vous différencier aussitôt et avoir une orthographe simple à mémoriser. Bannissez les accents qui sont soumis à de nombreuses restrictions.

Une police d’écriture illisible ou trop variées

Ayez un seul objectif en tête : votre site doit être accessible et lisible facilement. Testez-le sous différent système d’exploitation et avec différents navigateurs…. Ne choisissez pas une police trop originale ou trop sophistiquée. Les polices ne s’affichent pas forcément partout. Il faut savoir que pour que votre police s’affiche sur le navigateur de vos visiteurs, il faut que celle-ci soit déjà installée sur leur ordinateur. Oubliez les éléments farfelus et donnez plus de clarté à votre site. Préférez un net contraste entre l’arrière-plan et le texte pour favoriser le confort de lecture. Dans tous les cas, privilégier la lisibilité plutôt que l’originalité. 

Le manque de repère dans la navigation

Mettez-vous à la place de vos visiteurs et organisez votre site de façon à ce que les informations soient faciles à trouver. Ludique ! Avant de vous lancez, réfléchissez à l’objectif de votre site et à votre cible. Notez les informations essentielles et classez-les. Votre menu doit être clair et bien structuré. Pensez à vos visiteurs et faites tester votre site en version bêta. Pensez à hiérarchiser vos contenus. Généralement pour chaque page, on devrait retrouver la même construction…

Un temps de chargement long et des pubs incessantes

Ne dit-on pas : « La patience n’est pas une vertu, c’est une perte de temps » ? Si le temps de chargement est trop long, le visiteur se lasse et s’en va ! C’est un point essentiel à prendre en compte. En plus de perdre des visiteurs, votre référencement aussi en pâtira. Le poids de la page est un élément à prendre en compte pour le référencement d’un site web. Plus le site est léger, plus il s’envolera dans les hauts rangs de Google ! Pareil, oubliez les pages trop longues. Le visiteur n’ira pas jusqu’au bout de la page. Question publicité… L’utilisation de pop-ups ou de liens inattendus peut être très gênante pour les visiteurs. Cela vient bouleverser sa visite. Si vous pouvez éviter ce genre de publicité, faîtes-le car à terme, vous perdrez forcément des visiteurs 

N’ignorez pas la version mobile

Aujourd’hui, la plupart des sites internet proposent une version mobile. Il ne faut pas négliger cet aspect. Améliorer l’image de votre site web sur mobile ou tablette est essentiel. Selon une étude, 46% des utilisateurs sur mobile ont des difficultés à afficher correctement les sites qu’ils consultent. Il est évident qu’en améliorant cette partie, les entreprises y trouveront forcément leur compte.

Ne pas mettre de formulaire de contact

Soyez disponible ! Un visiteur doit pouvoir vous contacter via un formulaire de contact, ou grâce à vos coordonnées que vous aurez mises sur le site. Vous devez être accessible, joignable par e-mail ou par téléphone pour gagner la confiance de vos visiteurs. Sans ça, vous risquez de passer à côté de prospects !

Évitez le plagiat

Réaliser un site internet ne vous donne pas le droit de copier les autres. Vous ne pouvez pas non plus, utiliser des photos qui ne vous appartiennent pas ! Pour des raisons de copyright, n’insérez sur votre site que des photos libres de droit ou celles dont vous être propriétaire. Ne copier/coller par non plus les textes d’autrui. Appropriez-vous votre propre texte… Vous devez aussi apporter un contenu unique vis à vis de vos concurrents. Vos visiteurs doivent trouver une valeur importante à votre site web.

Le crowdfunding ou financement participatif

Le crowdfunding a connu un bel essor ces dernières années notamment grâce à Internet et au développement des réseaux sociaux. Zoom sur une pratique qui représente une alternative aux financements traditionnels.

La pratique se fait aujourd’hui essentiellement par Internet même s’il est possible de réaliser ce type de financement en physique. Elle consiste à ce que des particuliers ou des entreprises prêtent ou donnent de l’argent à un projet ou une entreprise.

Les différents types de crowdfunding.

Si aujourd’hui, on regroupe tout le crowdfunding sous un même terme car il s’agit de méthodes pour lever des fonds dans le but de réaliser un projet, il recouvre des réalités parfois totalement différentes pour celui qui y fait appel. Il peut s’agir tout d’abord de dons. Les personnes peuvent alors contribuer de manière désintéressée et sans contrepartie. On l’appelle souvent lorsqu’il y a un contrepartie récompense. Il s’agit souvent de récompenser à hauteur du don par divers moyens à l’aide de cadeaux, d’objets promotionnels ou encore par de la publicité ou du temps accordé. Parfois, la pratique consiste à donner de l’argent pour qu’un produit existe et que l’on vous offrira lorsqu’il sera lancé. Le prêt ou crowdlending demeure une pratique qui se réalise en peu de temps. Une plateforme propose en général de financer une entreprise par le biais d’un prêt dans des temps définis.

Il y a souvent des intérêts ou des frais pour l’emprunteur même si ce n’est parfois pas le cas. C’est souvent une forme utilisée pour ce que ne finance pas la banque. La plus connue de toute demeure l’investissement en capital ou equity. Elle est en fait alors une forme d’actionnariat puisque les donataires deviennent actionnaires. Cette acquisition donne généralement accès à un droit de vote.

3 plateformes de crowdlending

October (anciennement connu sous le nom de Lendix) est une plateforme de Crowdlending. Elle permet de prêter de l’argent à des entreprises à partir de 20 euros seulement (et le dépôt est de 50 euros minimum). October a déjà permis le financement de plus de 640 projets. Elle compte plus de 17 000 prêteurs actifs et propose des taux d’intérêts allant jusqu’à 9,9 %. Il fait partie d’un des sites de financements fort populaires.

Unilend est une plateforme de Crowdlending sur laquelle on peut prêter de l’argent à des entreprises à partir de 20 euros seulement. Le taux d’intérêt moyen annuel est de 7,8 % actuellement. Unilend est un site de financement participatif très connu en France. Les projets sont donc financés extrêmement vite (souvent en une seule seconde !), il peut donc être judicieux d’utiliser l’outil d’investissement automatique proposé par Unilend pour passer en priorité.
Credit.fr est une plateforme de crowdlending ayant permis le financement de plus de 560 projets depuis sa mise en ligne en 2016. Actuellement, Credit.fr compte plus de 23 000 prêteurs inscrits. Il est l’un des sites de crowdlending faisant partie des plus connus en France. Il propose des taux d’intérêt jusqu’à 8,5 %. Les prêts sont sur une durée moyenne de 41 mois.

Ce que finance le crowdfunding

A l’origine cette forme de financement était dédiée aux projets culturels ou associatifs. Aujourd’hui, elle est utilisée par nombre d’entreprises pour financer des projets autant que pour se faire prêter de l’argent notamment lorsque la banque refuserait. Elle sert particulièrement pour lancer de nouveaux produits. Elle a parfois pour avantage de fédérer une véritable communauté avant même la mise en vente ainsi que de favoriser la communication autour du projet. Ce type de financement peut représenter une véritable étude de marché puisqu’il s’agit de convaincre des personnes de prêter ou donner de l’argent. A noter que la plupart des plateformes se sont spécialisées soit dans une ou plusieurs typologies de crowdfunding, soit dans des typologies d’investissements. Attention tout de même car ces plateformes ont un coût : elles prélèvent généralement des commissions allant de 4 à 12 % de la somme demandée.

Une réglementation existante

Le crowdfunding reste soumis à la réglementation bancaire et financière. La plupart des organismes doivent donc être agréés. Il faut comprendre que chaque projet nécessite l’ouverture d’un compte spécifique et cela pour chaque projet. Les plateformes de dons doivent être agréées auprès l’ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) sous réserve qu’elles ne soient pas uniquement présentes pour une mise en relation. Autrement dit, qu’elles n’encaissent pas de fonds. Les prêts sont différemment réglementés suivant qu’ils font l’objet d’une rémunération ou non. S’ils le sont et que la plateforme fait appel à des particuliers prêteurs, elle devra figurer sur les registres de l’ORIAS (Organisme pour le Registre des Intermédiaires en Assurance). Le plafond fixé est alors au maximum 1 M d’euros au total et de 2 000 € par prêteur. Dans le cadre des prêts sans intérêt, ce montant s’élève à 5 000 €.

Dans le cadre où ce sont des des minibons ou des obligations, la plateforme devient Conseiller en Investissement Participatif (CIP) auprès de l’AMF (sous réserve d’acceptation) et peut monter jusqu’à 2,5 M € sans limite d’investissements pour les prêteurs. La forme equity possède également des obligations qui diffèrent et doit obtenir d’autres agréments. Les montants restant encadrés.

5 plateformes de crowdfunding

Ulule, le financement participatif européen


Le taux de succès affiché par Ulule.com est de 65 % pour les projets créés sur la plateforme. Les différentes devises européennes sont gérées (€, £, couronnes danoises, francs suisses, etc.). Mais les dollars américains et australiens sont également acceptés pour les transactions sur le site Web. Cette ouverture à des modes de paiement divers permet alors une ouverture internationale des projets. Pour les mettre en valeur auprès d’un autre public, une boutique est ouverte à Paris pour découvrir une sélection de produits issus de projets qui ont vu le jour grâce à Ulule. Le site abrite des idées de toutes les sortes, et il est particulièrement plébiscité par les créatifs et jeunes entrepreneurs

Wiseed, pour devenir un investisseur


Investir dans une entreprise est une façon de gagner des revenus en participant à son activité. Grâce à une somme d’argent donnée à la société, on en devient alors un des dirigeants ce qui permet de toucher une part des bénéfices. Wiseed propose alors de rendre accessible l’investissement dans le capital d’une entreprise grâce à son site Internet. Il est possible d’investir dès 100 € ! L’équipe de la plateforme accompagne également les sociétés qui recherchent des financements pour présenter leur projet afin d’en assurer le succès.

KissKissBankBank pour les créatifs audacieux


Voici une plateforme francophone qui permet d’accéder à toutes les sortes de projets et de les financer sous la forme de dons. En juin 2018, le portail annonce avoir collecté plus de 85 millions d’€. Plus de 100 000 projets ont été créés sur la plateforme. C’est une véritable effervescence entrepreneuriale !

Kickstarteur, une valeur sûre


S’il fallait une référence internationale, Kickstarteur est certainement un emblème dans le domaine des projets financés grâce au crowdfunding. Un projet qui réussit sur cette plateforme lui sert presque de label pour promouvoir son idée et la faire prospérer. Le site crée également des appels à projets afin d’encourager l’émergence d’entreprises personnelles, professionnelles, et / ou créatives. Plus de 14 millions de contributeurs ont participé aux différentes initiatives présentées sur le site depuis sa création !

MyMajorCompany pour financer les musiciens


Plateforme de référence pour les musiciens produits par MyMajorCompany, le site est la première solution de financement participatif en France. Elle permet à chaque internaute de participer directement à la production musicale pour les musiciens ou chanteurs, qui les ont séduits. En quelques clics, on peut alors devenir un véritable acteur de l’industrie du disque. Des artistes comme Tibz ou Joyce Jonathan sont produits par MyMajorCompany.

Comment éviter d’aller jusqu’au conflit ?

Il arrive parfois que certains comportements vous déplaisent et que vous souhaitiez y mettre fin sans pour autant passer par la case « dispute ». Pour gérer ce type de différends, mieux vaut agir avec finesse et ne pas commettre d’impair. La situation peut vite dégénérer au moindre faux pas. Il vaut mieux bien peser vos mots et avoir une attitude réfléchie afin de ne pas vous retrouver dans un conflit dont il vous sera difficile de vous extraire, surtout s’il s’agit de comportements, qui au final et avec le recul, ne valent pas la peine de dépenser une once d’énergie.

Commencez par vous calmer

Si vous êtes en colère, oubliez tout de suite d’aller en parler à la personne. Déjà, parce que votre l’expression de votre visage risque de ne pas coller avec vos mots même si vous avez l’impression de montrer un visage impassible. Ensuite, lors que l’on est sous le joug de la colère, l’impulsivité revient au galop et vous risquez très rapidement de monter dans les tons si votre interlocuteur ne vous dit pas exactement ce que vous avez envie d’entendre, ce qui dans la réalité n’arrive jamais quand celle-ci vous sent tendu.

Soufflez un bon coup et relativisez l’importance de la situation. Dans la majorité des cas, la personne n’a pas forcément cherché intentionnellement à vous nuire et si elle l’a fait c’est qu’elle a souvent une autre difficulté qui a généré son comportement. Une fois repris le contrôle de votre émotion, vous pouvez commencer par entamer le dialogue avec la personne mais avant voici quelques préalables à avoir en tête.

Les préalables à garder en mémoire

Le tout premier préalable quand vous abordez une situation conflictuelle c’est que nous avons tous notre propre vision de la réalité et la manière dont nous vivons une situation n’est pas la même le plus souvent que l’autre car nous trainons chacun notre lot de situations désagréables qui ont laissé des marques dans notre esprit. Un manque de respect flagrant par exemple pour vous n’est pas forcément perçu de la façon identique et peut simplement être dû à une conception du respect différente.

Il faut concevoir que pour résoudre un conflit vous devez vous mettre à la place de l’autre, déjà pour bien cerner ses intentions et émotions et ensuite pouvoir discerner pourquoi elle a agi de la sorte. La deuxième est que vous ne devez pas vous focaliser sur le mal que vous avez ressenti mais plus sur une vision la plus objective de la réalité. Tant que vous êtes dans l’émotionnel vous aurez énormément de mal à résoudre le conflit qui risque de dégénérer. Dernier et grand préalable : crier ou hausser la voix amplifie les conflits donc autant adopter un ton calme dès le début. Plus vous gardez votre calme, plus la personne aura tendance à faire de même. Celui qui hurle le plus fort est souvent celui qui passe pour celui qui a tort donc autant être le plus calme possible et garder votre sang froid. 

Mettez-vous dans l’écoute active

Le premier conseil que l’on peut vous donner lorsqu’il y a un conflit c’est de chercher véritablement à clarifier la situation. Plutôt que d’entrer tout de suite dans l’accusation vous pouvez tout simplement présenter les faits de manière objective sans jugement de valeur. Vous pouvez ensuite écouter ce que la personne a à vous dire et demander des explications sans pour autant entrer dans l’invective.

Mettez-vous en position empathique et essayez d’obtenir le maximum d’informations. N’interrompez pas la personne si ce n’est pour lui demander des précisions et sans vous énerver. Ce ne sera pas une tâche facile mais il faut vous mettre à sa place et cerner les tenants et les aboutissants de l’histoire. Il y a peut-être des éléments que vous n’appréhendez pas et vous n’avez pas forcément une vision juste de la situation. Sans avoir recueilli tous les faits, vous ne pouvez pas saisir la situation avec objectivité ni comprendre les sentiments de la personne en face de vous, alors prenez votre temps pour l’écouter. 

Ne cherchez pas à avoir raison

Votre priorité ici n’est pas d’avoir raison ou tort. Ce qui compte c’est que le conflit se résolve et que la situation ne se reproduise plus. Il ne s’agit pas de démontrer à la personne que son comportement était inacceptable (sauf dans certains cas très particuliers) ou de lui en vouloir parce qu’elle a mis en pièces votre tranquillité.

Il s’agit avant tout de mettre votre rancœur de côté et de trouver un terrain d’entente avec la personne pour qu’il n’y ait pas de répétition. Qui dit ne pas avoir de rancœur implique aussi de savoir se mettre à la portée de l’autre. Il faut donc essayer que vous passiez à autre chose en vous disant que cela n’était pas aussi grave que cela. Si vous ne vous sentez pas capable d’empathie pour l’instant, autant remettre la résolution du conflit à plus tard car vous risquez fort de ne pouvoir le contrôler et d’envenimer la situation. 

Parlez de vos sentiments

Si vous parlez avec la personne, évitez les accusions du type « tu as fait » ou tous les jugements du type « tu es … ». Pour communiquer avec une personne, vous devez parler de votre ressenti. On ne peut pas contester ce que sont vos émotions car elles vous sont propres. Elles peuvent être injustifiées mais elles ne peuvent être remises en cause car personne ne sait mieux que vous ce que vous avez ressenti. Ainsi il vaut mieux formuler votre phrase par un « je me suis senti blessé » qu’un « tu m’as blessé » « je ne comprends pas ». Vous l’aurez compris, il faut parler de vous et non de l’autre puis essayer de lui expliquer, dans un second temps et pas avant, les agissements qui ont pu causer ce sentiment chez vous. 

Demandez à votre interlocuteur les solutions

Pour ouvrir le débat vers l’avenir et plutôt que d’interdire certains comportements, mieux vaut laisser votre interlocuteur proposer les solutions pour ne pas que la situation se reproduise en lui demandant par exemple : « que proposes-tu pour que cela n’arrive plus ? ». Il pourra ainsi vous suggérer différentes options dont une pourrait d’ailleurs vous satisfaire en prenant du recul. Il est courant d’avoir déjà des solutions et de vouloir rejeter, sans même y avoir réfléchi, les propositions qui ne vous correspondraient pas. Pourtant, elles peuvent être tout aussi efficaces que les vôtres donc prêtez-y une grande attention. Il s’agit de trouver un terrain d’entente donc si les solutions ne vous conviennent pas, vous pouvez alors proposer les vôtres en lui demandant si l’une d’entre elles lui conviendrait. 

A défaut de terrain d’entente, ce qui peut arriver dans certains cas, vous pouvez toujours dire à la personne que vous ne souhaitez plus qu’elle parle de vous et que vous ferez de même pour éviter tout conflit ou essayez de trouver un intermédiaire qui s’occupera de faire cette transaction pour vous.

La prospection : un petit effort pour de grands résultats !

Prospectez, mais vous vous moquez, dans cette période de confinement où il est interdit de mettre le nez dehors. Oui mais c’est le moment de réfléchir à votre manière de prospecter et de poser les premiers jalons au téléphone et pourquoi pas de tisser des liens et avoir de nouvelles commandes !

Quelques conseils pour vous donner envie de prospecter… et de le faire bien !

Aussi étrange que cela puisse paraître, dans beaucoup trop d’entreprises la prospection est loin d’être une priorité. Effets de la crise sûrement, ces entreprises semblent aujourd’hui se réveiller. 

De nombreuses entreprises délaissent la prospection pour une raison qu’elles ont totalement identifiée : leurs commerciaux consacrent tout leur temps à la gestion des appels entrants, à la réalisation de propositions, et aux actions de fidélisation. Tout cela est très bien. Mais, sans prospection, il n’y a guère de réel développement possible. Face à l’injonction de prospecter, de nombreux commerciaux rétorquent qu’ils n’ont pas été embauchés pour ça, qu’ils n’ont d’ailleurs jamais prospecté « dans le dur », qu’ils n’en n’ont pas le temps, et qu’ils sont sûrs que cette technique ne génère aucun résultat. Evidemment ceux qui avancent ce genre d’arguments se plaignent en général en même temps d’un cruel manque de chiffre d’affaires dans l’entreprise. Alors, comment réagir ? Voici 3 pistes de réflexion qui permettent d’arranger tout cela….

Prospecter : c’est d’abord un état d’esprit

Certes la fidélisation est prioritaire et prends moins de temps que la prospection pure. Fidéliser c’est bien, mais fidéliser et prospecter c’est mieux ! Beaucoup d’entreprises fonctionnent à l’envers : elles confient les tâches de fidélisation aux commerciaux avertis et lâchent les débutants dans l’arène de la prospection pour « qu’ils se fassent le dents » ! Cette configuration est étonnante et surtout illogique. Imaginez un service de chirurgie dans lequel les séniors s’occuperaient des appendicites, quand les nouveaux docteurs s’attaqueraient aux opérations du cœur ! L’expérience acquise par les commerciaux doit être mise au service du développement commercial de l’entreprise.

D’autres entreprises expliquent que leur produit est très particulier et que la prospection dans le dur n’est pas appropriée dans leur cas. Mais quelle entreprise n’a pas démarré ses ventes en prospectant un minimum ? Les premiers clients ne sont tout de même pas venus tous seuls… Ce raisonnement ne tient plus de l’évitement que de la logique ! Les bonnes raisons de ne pas prospecter sont nombreuses. Mais le contexte économique oblige à revoir ses convictions et à envisager l’urgence de la prospection.

Prospecter : c’est aussi une organisation

Bien organiser sa prospection est loin d’être un détail. Pour mettre en place une gestion efficace de sa prospection, il faut prendre soin de maîtriser son temps, de bien cibler les prospects et d’être lucide !

Gestion du temps : apprendre à mieux gérer son temps permettra au commercial de ne pas penser qu’il n’a pas le temps de prospecter. Or, celui qui s’organise pour avoir le temps d’être au bon endroit au bon moment a de bien plus grandes chances d’attirer de nouveaux clients que celui qui ne prospecte pas.

Bon ciblage : Avant même d’envisager de décrocher le téléphone pour prospecter, demandez-vous bien quelle cible viser. Pour cela, posez-vous deux questions. Quel est le potentiel envisageable ? (L’attrait) : Déterminez les 4 ou 5 critères objectifs qui peuvent indiquer un fort potentiel de volume d’affaires. Quelle est l’accessibilité ? (Quels sont mes atouts pour convaincre) : C’est parfait si votre prospect présente un important volume d’affaires, mais encore faut-il avoir de vraies chances de l’atteindre. Cherchez des indices qui vous laisseront penser que vos chances de le convaincre ne sont pas négligeables.

Essayez ensuite de situer les derniers prospects que vous avez contacté dans cette équation atouts/attraits. Vous présentiez pour tous ces prospects de forts atouts tandis que ceux-ci avaient un vrai potentiel ? Bravo ! Votre temps investi dans la prospection l’a donc été de la meilleure façon possible.

Lucidité : Comme détaillé ci-dessus, le ciblage des prospects doit donc être fait de manière lucide. Mais le commercial doit également être lucide dans la poursuite de ses affaires. Beaucoup d’affaires demandent de grands efforts pour finalement se conclure par un décevant « sans suite ». Le commercial doit bien veiller à utiliser au mieux son temps. Si une affaire s’avère très complexe et risquée, ne vaut-il pas mieux opter pour un changement de cible ? Vous doutez ? Alors rappelez-vous du guépard : il met toute son énergie pour attraper sa proie. Mais, s’il sent que sa proie lui demande des efforts qui deviennent trop importants, il préfère l’abandonner. S’il n’agissait pas ainsi, il pourrait vite s’épuiser et se mettre donc en danger.

Prospecter : c’est également de la méthode

La prospection est, par nature, une action difficile où le commercial doit convaincre des prospects qui ne l’attendent pas les bras ouverts ! Ceux-ci peuvent être attachés à leurs vieilles habitudes et ne pas accepter du renouveau. Ils peuvent également ne même pas être satisfaits de leur besoin. A chacune de ces situations il convient d’appliquer à chaque étape une méthode pour convaincre les prospects les plus réticents. Deux compétences clés méritent tout particulièrement d’être maîtrisées par les commerciaux. L’objectif : gagner en efficacité !

La prise de rendez-vous par téléphone : C’est l’exercice que redoutent nombre de commerciaux…. Peur de l’échec, peur du barrage de la secrétaire : les commerciaux préfèrent s’appuyer sur des méthodes complémentaires que de s’y attaquer. Et pourtant, elle est indispensable. Il est indispensable pour un commercial de décrocher son téléphone pour essayer de joindre le décideur avec lequel il souhaite avoir un rendez-vous. 

Le premier rendez-vous : Il faut réussir à convaincre une entreprise qui a priori s’était très bien passée de vous avant ce rendez-vous. Pas facile… Le premier rendez-vous est crucial. Pour qu’il ait une chance d’aboutir, oubliez tout ce qu’on vous a appris. Non, il n’est pas toujours nécessaire débuter par une « découverte des besoins du client ».

Jusqu’où aller dans votre décision ?

Lorsqu’on prend une décision et qu’on est dans l’effort, on fait souvent œuvre de persévérance en essayant d’aller jusqu’au bout. On se demande parfois s’il ne serait pas plus raisonnable de s’arrêter au vu de la quantité d’efforts fournis pour le nombre de peu de résultats. La frontière n’est pas toujours aussi claire que l’on pourrait penser notamment en entrepreneuriat où les notions de persévérance et de raisonnable se conjuguent. Comment décider de poursuivre ou non ? 

Dans la mesure du possible : jusqu’au bout ! 

Jusqu’à preuve du contraire et si vous n’avez pas d’indicateurs qui vous indiquent que vous faites fausse route, il s’agit en général de persévérer et les raisons sont nombreuses. Déjà parce que vous si arrivez jusqu’au bout de votre action, vous aurez le sentiment du devoir accompli qui peut se mêler à une certaine satisfaction de l’atteinte de l’objectif. Surtout, en allant jusqu’au bout, vous aurez la certitude que ce que vous faites est utile ou non et vous ne nourrirez pas de regrets. Il s’agit souvent de persévérer surtout quand la procrastination nous guette ou que l’envie s’étiole. Vous ne devez pas abandonner sous de faux prétextes et vous devez réaliser le maximum pour que ce que vous avez décidé se réalise. Cela ne sera pas toujours facile et vous demandera parfois des sacrifices et des efforts mais abandonner à la première excuse venue ne demeure pas une solution. 

Déjouer les difficultés 

Il est clair qu’il ne faut pas s’arrêter à la première difficulté venue. Souvent quand on prend une décision, il est courant de rencontrer des obstacles qui viennent s’interposer à notre décision. On remarquera que d’ailleurs souvent, plus on s’approche du but, plus elles ont tendance à venir nous titiller. En dehors d’arriver à ce qu’elles nous glissent dessus et à ne pas être émotionnellement perturbé, il faut alors essayer de chercher des solutions. Parfois, celles-ci ne sont pas évidentes et les difficultés doivent être contournées pour être résolues. Certains problèmes n’ont de solution que si vous ne les affrontez pas de manière frontale. Tous ceux qui ont voulu voler ont dû se résoudre à trouver d’autres solutions. 

La limite où s’arrêter

Il ne faut pas confondre détermination et obstination.

Quand tous les indicateurs sont au rouge et que vous ne voyez qu’aucune donnée ne bouge après quelques temps, c’est peut-être le signe que vous êtes sur la mauvaise voie. Ce phénomène demeure assez courant notamment dans la volonté d’atteindre la masse critique. Après un léger décollage, les chiffres stagnent et n’augmentent plus. L’entrepreneur redouble alors d’efforts et rien ne semble être un signe d’un mouvement quelconque. Dans ce genre de cas, assez délicat où il faut savoir se décider entre continuer des efforts surhumains ou s’arrêter, il faut se poser quelques questions. 

La première est relativement simple : suis-je objectif ?

Vous devez vous réfléchir deux minutes pour vous poser la question par exemple de l’atteinte de la masse critique ou regarder dans les faits si la stratégie mise en place fonctionne. Il vous faut alors étudier des éléments comme par exemple le nombre de passages qui ne sont pas transformés en client. Si vous constatez que personne ne vient, il est peut-être temps de changer de stratégie ou de décision. 

Ensuite, la deuxième se base sur votre ressenti 

Vous devez prendre en compte votre santé et votre capacité à maintenir le cap. N’oubliez pas que l’entrepreneuriat est avant tout une course sur la durée et que vous devrez tenir. Si vous êtes proche de votre limite, il est peut-être venu le temps d’interrompre avant de subir les conséquences d’un comportement qui pourrait ne pas être adéquat.

Le troisième se base sur les effets négatifs de votre décision. Déjà il ne faut pas que votre décision entraine trop de conséquences négatives comme par exemple le fait de dépenser toute votre énergie alors que vous pourriez l’investir ailleurs. La seconde est sur votre capacité à rebondir : si vous voyez qu’en persévérant ainsi vous allez dans la mauvaise direction et que vous ne pourrez plus faire machine arrière, vous devez fortement considérer le risque que vous prenez. Il ne s’agit pas d’aller dans le mur jusqu’au bout mais bien de vous laisser une porte de sortie. 

La quatrième dépend simplement de ce que vous avez mis en place dès le début : les indicateurs. Il vous faudra souvent arbitrer dans ce genre de cas car dans de nombreux cas, tous vos indicateurs ne seront pas au vert. Il vous faut déterminer les plus pertinents et non pas vous baser sur ceux qui vous arrangent et qui ne remettent pas en cause votre décision. En ce sens, vous revenez au premier point c’est-à-dire l’objectivité.

Envisager d’autres choix

Quand vous vous apercevez qu’une décision en marche pas, il vous analyser en premier les raisons pour lesquelles elle ne semble pas marcher afin d’en tirer des enseignements. Vous devez savoir les facteurs qui ont bloqué la réussite pour ne pas reproduire éternellement la même erreur. Une fois ces constats fait, vous pouvez passer à la suite de votre démarche. Ce qui compte finalement ce n’est pas de faire des erreurs dans vos choix car vous en ferez beaucoup mais bien de savoir rectifier la voie quand vos indicateurs vous indiquent que vous allez dans la mauvaise voie et d’apprendre de ne pas reproduire ces mêmes décisions. 

Déjà, vous pouvez vérifier par rapport à l’éventail de ce que vous avez mis en place, les solutions qui semble marcher naturellement et facilement. Il s’agit en général d’un bon indicateur car vous fournissez un minimum d’efforts et obtenez déjà un maximum de résultats. Parmi ces éléments, il faut vous demander quels sont vos moyens de démultiplier ce qui se fait actuellement. Vous avez alors deux constats qui peuvent se faire : soit vous avez la capacité de faire quelque chose pour augmenter la volumétrie soit vous ne pouvez rien faire. 

Etudes marketing : prendre le meilleur cap stratégique

L’intuition est souvent prônée dans la réussite des business. Pourtant, à défaut d’en avoir une ou pour ne pas faire un mauvais choix et prendre la mauvaise direction une étude de marché se justifie toujours. Au début, tous les entrepreneurs créateurs de leur société réalisent pratiquement toujours « l’indispensable étude de marché » pour valider et optimiser leur projet de lancement et bâtir un Business Plan sérieux. Mais après, ces mêmes dirigeants oublient souvent la pertinence de l’outil. Rappelons ici quelques fondamentaux.

Les études dites « marketing ad’hoc » destinées à maintenir le meilleur cap stratégique possible tout au long du cycle de vie des marques et des entreprises sont encore insuffisamment exploitées au sein des sociétés.
Le principe de ces études semble même parfois être oublié et carrément écarté de la panoplie des outils auxquels l’entreprise doit faire appel, notamment dans les PME.

Les raisons de l’oubli

Les dirigeants, par crainte d’un investissement trop important et de résultats jugés aléatoires, se passent d’études éclairantes au service d’une bonne décision, pour ne s’en remettre qu’à leur expérience ou à leur intuition du moment. Cette intuition fait certes partie du « génie » de nombre d’entrepreneurs mais une étude adaptée, non seulement réduit le risque mais vient aussi très souvent enrichir l’idée originelle.

Les études répondants à ces besoins

Aujourd’hui des Instituts d’études sérieux et reconnus proposent des études marketing variées à forte valeur ajoutée stratégique répondant à la majorité des problématiques commerciales rencontrées par les dirigeants d’entreprise. 

Les études de marché prospectives

Les méthodologies sont toujours qualitatives (groupes ou entretiens en profondeur de clients, prospects ou consommateurs) et parfois quantitatives (études d’usage et attitude, mesure des attentes actuelles et futures sur des échantillons représentatifs de clients B to B ou B to C).
L’objectif final étant de faire émerger les tendances, les opportunités futures pour mieux positionner l’offre produit ou service de l’entreprise sur ses marchés (historiques ou nouveaux). La fréquence idéale est de réaliser ces études prospectives tous les 2 ou 3 ans.

Les enquêtes de satisfaction clients

Le principe est d’interroger un échantillon représentatif de clients fidèles et occasionnels pour évaluer en comparatif avec les principaux fournisseurs concurrents, le niveau de prestation de l’entreprise sous l’angle innovation, logistique, service clients et relationnel
commercial. Ces enquêtes de satisfaction permettent également d’enregistrer de nouvelles attentes produit ou service.
Les résultats après analyse permettront de mettre en place un plan, global ou spécifique gros client, d’actions correctives internes pour que la société atteigne le niveau d’excellence en tant que fournisseur et développe le meilleur courant d’affaires possible avec ses clients.

Les études marketing de mesure et de validation

Elles mettent en œuvre principalement des méthodologies quantitatives : étude par téléphone, en face à face ou via Access Panel (sur des panels d’internautes dédiés) vers des échantillons représentatifs de clients B to B ou B to C. Ces études permettent en phase de lancement de valider la pertinence et le potentiel d’un nouveau projet stratégique pour l’entreprise (une nouvelle gamme de produits ou de services, une nouvelle marque, une nouvelle campagne de communication…) pour en final optimiser le projet et le lancer en se donnant toutes les chances de réussite sur les marchés.

Les modes de sélection

On recense en France aujourd’hui plus de 200 Instituts. Le choix pour un dirigeant d’entreprise n’est pas toujours évident.

Voici quelques conseils basiques sur le mode de sélection du partenaire Institut qui saura vous accompagner au mieux sur ce type d’études.

1er conseil :

Sélectionner des Instituts généralistes experts en méthodologies quantitatives et qualitatives.

2ème conseil :

Mettre en concurrence, en phase intermédiaire, trois Instituts connaissant votre marché et ayant des références récentes sur vos domaines d’activité.

3ème conseil :

Rédiger un brief écrit décrivant parfaitement votre problématique commerciale et les résultats attendus de la prestation du partenaire.

4ème conseil :

Sélectionner en final l’Institut le plus réactif et le plus pertinent à vos yeux dans sa réponse méthodologique, son planning d’intervention et bien entendu son devis prévisionnel.

5ème conseil :

Engagez-vous au-delà de la taille, de la proximité ou de la renommée de l’Institut, avec une équipe fiable et de confiance dont vous sentez qu’elle se mettra authentiquement au service de votre société ; le binôme Directeur de clientèle et Chargé d’études délégué sur votre problématique étant en général un montage relationnel pertinent.

Vous êtes certainement en train de définir vos plans d’actions pour la sortie du confinement. C’est assurément le bon moment d’avoir une réflexion amont en profondeur. Tout dirigeant soucieux de réduire son risque, intégrera un process d’études marketing adapté afin d’aborder cette nouvelle année avec une plus large visibilité stratégique, sur des projets validés, s’offrant ainsi toutes les chances d’une réussite commerciale. Rien ne vaut la force de l’intuition marketing et commerciale du dirigeant, validée par une étude solide.