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Slack : A quoi cela sert finalement ?

L’une des applications adoptées par de nombreuses entreprises est Slack. Celle-ci a conquis en peu de temps des millions d’utilisateurs, parmi lesquels des entreprises. Mais finalement comment est-ce que fonctionne-t-elle et est ce qu’elle est son utilité ? Zoom sur cette application avec ses avantages et ses défauts.

Une plateforme de communication collaborative

Tout d’abord, Slack est avant tout une plateforme qui sert pour collaborer via un ordinateur ou un Smartphone. Vous pouvez ainsi créer un groupe privé avec votre entreprise et y inviter une partie ou l’ensemble de vos équipes pour qu’elles puissent tout simplement communiquer entre elles. 

Slack est en mode Saas, autrement dit tout se passe sur internet. Pour vous inscrire, il ne faut donc que quelques minutes en allant sur https://slack.com/intl/fr-fr/

Il suffit pour cela d’entrer votre email après avoir décidé de créer votre groupe et entrer le code de confirmation que vous recevez par email. Ensuite, vous pouvez alors inviter vos collaborateurs. Vous créez alors un groupe de travail avec une adresse du type « groupedetravail.slack.com » et vous envoyez les différentes invitations par email.

Des fonctionnalités de base gratuite

Les petites entreprises peuvent utiliser Slack de manière Gratuite. Si vous souhaitez des options plus avancées, il vous faudra payer 6 à 8€ par collaborateur et le prix peut aller jusqu’à 12€ environ pour les services les plus avancés. 

De base, la présentation est simple : à gauche, trois grands points dans une colonne avec : « Canaux », « Messages directs » et « Applications ».

La première fonction est de communiquer par trois biais possibles : 

  • Canaux sert avant tout à mettre des conversations thématiques avec vos collaborateurs. Vous pouvez ainsi lancer un sujet comme innovation ou Projet X qui sont désignés par un hastag du type #test-de-slack. Ainsi les conversations sont ciblées. Vous pouvez également créer un forum général. 
  • Certains canaux peuvent être privés pour éviter que l’ensemble des collaborateurs ne voient la conversation par exemple si vous avez un sujet à traiter entre managers. Il s’agira alors d’inviter seulement les personnes concernées. 
  • Enfin vous pouvez envoyer des messages directs. 

Ensuite, Slack peut vous servir à partager tous les contenus dans les différents groupes ou en direct que ce soit des documents textes, images, photos, gif, vidéos, pdf, snippets… 

Une autre possibilité est celle de liker comme sur les réseaux sociaux, le  « @ » pour interpeller une personne qui aura alors une notification ou bien encore de commenter. 

Les avantages de son utilisation

En dehors d’être un outil qui permet d’échanger facilement des documents ou de communiquer et qui réunit aussi les fonctions de réseaux sociaux, Slack archive les conversations et les documents. Les documents peuvent ainsi être facilement retrouvés un peu comme dans un boite email. 

Aussi, le logiciel vous permet d’intégrer d’autres outils que vous utilisez peut être déjà comme Dropbox, Trello, Twitter, Google Drive,… Autrement dit Slack peut vous servir à regrouper l’ensemble de vos outils. 

A noter que son principal atout consiste à pouvoir centraliser et suivre sur une plateforme unique les tâches, projets, les discussions … 

Comment utiliser Slack à bon escient ?

Avec tous ces avantages, on peut se demander s’il existerait une raison de ne pas l’utiliser.

D’abord la multiplicité des channels peut faire en sorte que vous perdiez le fil. Il faut considérer que chacun peut parler sur chaque channel ce qu’il multiplie les fenêtres contrairement au fait qu’il n’y ait un seul groupe unique. Vous pouvez donc rapidement vous y perdre et il faut souvent suivre l’ensemble des discussions pour ne pas perdre le fil, un peu comme dans tous les tchats. 

Aussi, si votre sujet date d’il y a quelques jours et que le tchat est passé à d’autres sujets entretemps, Il peut s’avérer difficile de revenir sur un sujet plus ancien.

Certains critiquent le fait que Slack pourrait devenir contreproductif du fait du nombre important de notifications qui peuvent en naître et qui peuvent déconcentrer vos équipes. 

Notre avis : pour nous Slack peut être utile certes à mettre de l’ambiance et à communiquer mais il faut bien encadrer l’utilisation des Channels afin qu’ils restent orientés vers des objectifs d’échanges dans le cadre du travail et éviter la multiplication de ceux-ci pour éviter qu’ils ne deviennent trop une source de distraction. 

Twitter : Saisir une opportunité… en 280 caractères !

En quelques années, Twitter a su s’imposer aux cotés de Facebook comme l’un des leaders sur le marché des réseaux sociaux grand public pour devenir aujourd’hui le 9e site le plus visité sur la toile.

Outre-Atlantique, le phénomène est tel que 73% des entreprises issues de la fameuse liste Fortune 500 disposent d’un compte sur ce réseau social alors qu’elles ne sont que 66% à disposer d’une Page Facebook.

Lancé par @jack le 21 mars 2006 (premier tweet, le réseau social dénombre aujourd’hui 330 millions d’utilisateurs mensuels). En octobre 2019, les 5 pays qui utilisent le plus Twitter sont les Etats-Unis : 48,35 millions d’utilisateurs actifs, le Japon : 35,65 millions d’utilisateurs actifs, la Russie : 13,9 millions d’utilisateurs actifs, le Royaume-Uni : 13,7 millions d’utilisateurs actifs, l’Arabie Saoudite : 10,09 millions d’utilisateurs actifs.

Le nombre de tweets envoyés par jour est d’environ 500 millions environ et par an d’environ 200 milliards.

Il faut à Tweeter moins de 48h pour qu’un milliard de tweets soient publiés sur sa plateforme.

Si les entreprises américaines ont passé le cap et adoptent majoritairement ce réseau social pas comme les autres, c’est qu’il est clairement devenu un lieu incontournable pour développer, fidéliser et se connecter avec sa communauté.

Twitter en retard en France

Pourtant, la France reste encore sous-représentée sur ce réseau. Selon les derniers chiffres Médiamétrie (septembre 2019), Twitter pointe à la 32e place du top 50 des sites les plus visités en France, avec 16,8 millions d’utilisateurs mensuels (MAU) et 4,26 millions d’utilisateurs par jour (DAU). 

Pour les entreprises françaises, ouvrir un compte présente plusieurs intérêts.

Un réseau pour les personnes que l’on souhaite connaître.

Tout d’abord, si l’on devait définir la principale différence entre les différents réseaux sociaux grand public, elle se ferait en ces termes :

Facebook, c’est pour les personnes que vous avez connu. LinkedIn, Viadeo, c’est pour les personnes que vous connaissez. Twitter, c’est pour les personnes que vous souhaitez connaitre.

En tant qu’entreprise, que ce soit en termes de prospection, de recherche de partenariats ou bien pour rentrer en contact avec certains media, celui-ci est un terrain de jeu particulièrement efficace.

Twitter est le réseau de l’instantanéité par excellence. Rentrer en contact avec une personne ne nécessite pas de longue procédure de mise en relation. Il vous suffit de connaitre l’identifiant de la personne que vous souhaitez contacter pour avoir la possibilité de la mentionner en public et lui envoyer un message qu’elle sera vraisemblablement susceptible de lire… et aussi y répondre.

Avec sa limite des 280 caractères, il force ses utilisateurs à être brefs et pertinents. Cette limite est aussi clairement un avantage : car lire et envoyer un tweet de 280 caractères ne représente pas un effort considérable. Rien de comparable au fait de lire un email de 15 pages et devoir ensuite y répondre avec, potentiellement, autant de détails.

Bref, il est clairement un facilitateur de mise en relation, et c’est certainement le premier intérêt qu’il y a, pour une entreprise, à être présent sur ce réseau social.

Après la Génération Y, la Génération C.

Twitter a été initialement le réseau des technophiles, des influenceurs et des médias. Plus média social que réseau social, cette tendance s’expliquait par la possibilité d’acquérir « rapidement » une audience et de diffuser auprès de celle-ci ses contenus et les perles piochées çà et là.

Néanmoins, les pratiques évoluent. Les derniers chiffre montrent que les adolescents et les jeunes adultes sont en train d’affluer massivement sur ce réseau social qui était jusqu’alors jugé comme « trop adulte ».

Twitter est aujourd’hui le réseau de prédilection pour pouvoir entrer en relation avec cette nouvelle Génération , et c’est le deuxième intérêt pour une entreprise de développer sa présence sur ce réseau.

Il est encore temps ! Si on a quelque chose à dire.

Finalement, s’il a clairement gagné ses lettres de noblesse aux Etats-Unis et a été adopté majoritairement pas les entreprises, le terrain reste encore relativement peu concurrentiel en France en dehors des thématiques liées à la technologie, au web et aux médias.
Votre entreprise sur Twitter ? Oui, il est encore temps de vous lancer et d’y dire ce que vous avez à dire… mais il faut vous y préparer.

Twitter, comme tous les réseaux sociaux, n’est pas le lieu idéal pour n’y parler que « promotion » et tenter d’y vendre vos produits ou services. Par contre, c’est un endroit parfait pour y partager vos contenus, relayer votre actualité, votre blog et y apporter de la valeur à votre communauté.

Alors de quoi parle-t-on sur ce réseau social ? Et bien on y parle de loisirs, de famille, d’art, de technologie, d’éducation, de musique, d’entrepreneuriat, de sport, de science, de marketing, de mode, d’amour et de la vie.

Un panel aussi large que les publics qui s’y trouvent, aussi bien du côté B2C que du côté B2B.

Pour développer une présence efficace, vous devez réfléchir en gardant à l’esprit deux fondamentaux : apporter de la valeur, et communiquer ouvertement et régulièrement.

Apporter de la valeur, c’est diffuser vos meilleurs contenus, les partager, pourquoi pas diffuser une veille sur votre secteur d’activité ou bien sur un sujet qui intéressera plus particulièrement vos followers (personnes qui vous suivent sur Twitter). Une bonne pratique est de ne pas se limiter à parler uniquement de soi, mais aussi pouvoir avoir une parole plus large sur son environnement dans sa ligne éditoriale.

Un article vous intéresse ?

Tweetez le. Vous venez de lire une étude particulièrement novatrice ? Tweetez là ! Et bien sûr… régulièrement, n’hésitez pas à partager aussi vos actions commerciales. Après tout, vous êtes là aussi pour cela.
Communiquer ouvertement et régulièrement, c’est rester en veille active en ne se contentant pas de regarder une fois par mois les messages que l’on a pu recevoir ou les mentions de votre société. Si vous avez un Smartphone, il est tout à fait possible que celui-ci intègre Twitter à ses fonctionnalités et vous permette d’être averti en temps réel des mentions et messages qui seront vous seront attribués. Bref, restez en veille.

Quand un utilisateur vous parle, répondez-lui rapidement. Si on mentionne positivement vos contenus ou votre société, remerciez. Quand on parle de vous de manière peu engageante, montrez que vous êtes là, disponible pour échanger et pour apporter des précisions ou des solutions aux problèmes que peuvent rencontrer vos prospects ou clients (préférablement en faisant sortir la discussion du réseau social : mail ou téléphone). Bref, traitez les utilisateurs avec bienveillance et sympathie, comme vous le feriez pour des clients… (ce qu’ils sont peut-être d’ailleurs).

Lieu d’échange, de contact, de relations et de diffusion de contenus ou d’actualité, Twitter présente de véritables opportunités pour votre entreprise et peut devenir un véritable moyen de communication à part entière avec votre tribu d’aujourd’hui et de demain, ainsi qu’un véritable levier de trafic pour vos autres présences sur le web.

Prenez le temps de découvrir ce réseau. Ces opportunités, il ne vous reste qu’à les saisir… en 280 caractères !

Top 10 des comportements qui énervent

Certains comportements des collaborateurs peuvent agacer les chefs d’entreprise au plus haut point. Si l’inverse est vrai également et mériterait bien un article (si ce n’est déjà fait), il faut dire que certains ont l’art et la manière de nous mettre de mauvaise humeur. Zoom sur ces comportements qui horripilent plus d’un chef d’entreprise et dont nous aimerions ne jamais voir dans nos entreprises. 

Le retardataire aux milles excuses

Il existe toujours une personne qui demeure très très souvent en retard. Chaque jour, il ne peut s’empêcher d’arriver en retard que ce soit aux réunions ou encore le matin ou après la pause déjeuner. Si aujourd’hui, les horaires libres sont devenus monnaie courante, c’est avant tout un avantage pour les dirigeants car cela évite de s’agacer. Désormais, il suffit de regarder l’atteinte de ses objectifs car évidemment avec des horaires toujours raccourcis, il n’y a pas beaucoup à polémiquer sur les résultats du multi-retardataire. Cela évite également de perdre son temps à constater que cette personne n’arrive jamais à l’heure.

Surtout, vous n’entendez plus les excuses qui sont naturellement la plupart du temps infondées et de se supporter les mensonges émis effrontément. Mettre en place un management par objectif, démarrer les réunions sans la personne concernée ou encore si nécessaire faire appel à votre pouvoir d’avertissement reste malheureusement parfois une solution.

Celui qui ne semble rien faire

Le semblant est souvent le synonyme de ne fait vraiment pas mais bon… passons cette considération. Certains collaborateurs donnent l’impression de passer leur vie en pause et il semble d’ailleurs souvent que ce soit eux qui se plaignent du manque de temps ou de moyens à leur disposition. Non seulement, vous avez la malheureuse impression qu’ils distraient ceux qui travaillent mais en plus ils vous les démotivent à se mettre à la tâche. Difficile en effet de donner le meilleur de soi-même quand on voit sans arrêt un collègue se balader dans les couloirs. Il est normal alors de demander où en est un dossier et bon nombre de chef d’entreprise avoue le faire régulièrement avec ce type de personnalité. Le rappel des objectifs reste souvent la manière la plus utilisée dans ce cas.

Celui qui parle toujours de ses droits

Il existe des salariés qui n’arrêtent pas d’évoquer leurs droits. Si parfois la discussion peut être constructive, certains oublient parfois qu’ils ont des obligations. Un peu comme le retardataire qui se prévaut de ses pauses mais qui n’a pourtant pas encore exécuté son temps de travail avant celles-ci. Il faut avouer qu’il s’agit d’un comportement très horripilant, à la limite de l’agaçant. Il est vrai que parfois le salarié est dans son bon droit et qu’il réclame très justement l’application de certains droits qui ne sont peut-être pas encore mis en place au sein de votre entreprise mais en contrepartie il se doit de tenir ses engagements. Or, Il s’agit souvent de leur remémorer que certains droits s’accompagnent d’obligations et de leur montrer que vous êtes attentif à leurs demandes et que vous ne cherchez pas à vous soustraire à vos obligations.

Les mauvaises langues

On ne sait pas pourquoi mais certaines personnes éprouvent le besoin de toujours dire du mal des autres. Parfois même, ils viennent vous voir, vous, le dirigeant pour régler des conflits personnels avec un salarié qui n’a rien à voir avec le cadre du travail. Pour tout ou pour rien, ils se plaisent à répandre des rumeurs sur chacun mais ne réalisent pas les conséquences délétères à critiquer. La plupart du temps, ces personnes n’iront pas voire directement la personne pour le leur dire et de plus se prévaudront d’être des gens qui ne cachent rien, au cas où le bruit de couloir parviendrait jusqu’à la personne concernée.

Bref un des collaborateurs qu’on souhaiterait ne jamais avoir et qui détruit l’ambiance que vous peinez tant à construire. Mieux vaut rapidement mettre les limites avec ce type de personnalité et signalez subtilement que ce type de comportement ne vous plait guère en tant que dirigeant et qu’il ne fait pas partie de vos valeurs. 

La personne qui aurait toujours mieux fait

Il existe des personnes qui critiquent sans arrêt le travail des autres et qui, si on les écoutait, auraient toujours mieux fait que tout le monde. Il s’agit en général de personnes qui ne font pas grand-chose à part critiquer, on ne sait pas trop pourquoi. En général, ce trait de caractère se poursuit dans la vie privée et ils n’hésitent pas à donner leur avis sur tout et sur rien en étant en général pas le spécialiste de grand-chose. Le véritable problème c’est qu’ils ont tendance à minimiser les réussites des autres (et ils en parlent rarement d’ailleurs) pour évoquer des points négatifs, ce qui a tendance à plomber l’ambiance, sans qu’ils s’en rendent compte. L’empathie reste souvent une qualité qui leur fait défaut et mieux vaut éviter de rentrer dans un débat avec eux car ils veulent la plupart du temps toujours avoir raison. 

Le râleur ou celui qui se plaint tout le temps

C’est peut-être le pire avec le tire-au-flanc que nous n’avons pas évoqué ici. Déjà, il plombe fortement l’ambiance au sein de vos équipes. Le râleur professionnel pousse parfois des soupirs toute la journée et il semblerait que rien n’arrive de beau dans sa vie. Il s’agit d’un des pires styles qui existent dans une entreprise et vous le reconnaîtrez aisément puisque ce sont les collaborateurs qui risquent de venir vous voir pour vous dire qu’il les importune. Le pire reste qu’ils sont parfois convaincus d’être de bons éléments sans s’apercevoir de la négativité qu’ils apportent dans l’entreprise.

Il s’agit souvent ici d’essayer de mettre un objectif dans leur vie afin qu’ils perçoivent la vie différemment. Malheureusement vous serez souvent contraint de vous séparer d’eux car ils arrivent rarement à être objectifs sur eux-mêmes et sur le fait qu’ils ne sont pas de bons éléments et nuisent à la productivité de l’ensemble des équipes. 

Le planning dynamique de communication comme arme stratégique

Les plannings de communication ont été chamboulés par la pandémie : à mettre au panier tous les flyers, les affiches, les invitations, les brochures, les communiqués de presse préparés soigneusement pendant des mois pour les divers salons, festivals…qui ont été annulés alors que vous vous apprêtiez à y intervenir. Vous aviez réalisé un travail colossal, obtenu les intervenants si difficiles à obtenir, calés les dates et avoir l’impression d’un grand gâchis.

Pourtant si vous voulez rebondir, il vous faut préparer un nouveau planning de votre communication et créer un nouveau tableau de bord indispensable pour obtenir des résultats, maîtriser votre budget et remplir l’objectif de toute politique de communication : un catalyseur dynamique.

Votre planning de communication était prêt depuis décembre, car il est le pendant de votre prévisionnel commercial, mais il va falloir le repenser et trouver multiples idées innovantes et qui s’adaptent à l’évolution des circonstances exceptionnelles.

Comment construire un planning dynamique de communication ?

1. Une vision globale et synthétique

Le planning de communication est un tableau de bord, sur le même principe que votre suivi de votre prévisionnel ou de trésorerie, il doit donc synthétiser, sur une page, l’ensemble des actions prévues, mois par mois.

Sur un tableur, vous créez donc douze colonnes pour les mois à venir.

Ligne après ligne vous listez les grands axes de votre plan de communication : relations presse, marketing de fidélisation, marketing digital (site internet, référencement, news letter, e-mailing…etc), événementiel, communication interne…etc.

A l’intersection, vous indiquer les actions à faire. Pour exemple, la diffusion d’un communiqué prévue en février, nécessite la mise à jour du dossier de presse et de la liste de diffusion, en janvier, de même que la mise à jour de l’information sur votre site internet.

2. Une vision dynamique

L’exercice est vertueux, il va vous permettre :

  1. d’anticiper chaque action, comme la préparation d’un salon professionnel, et d’éviter ainsi de préparer dans l’urgence messages, flyers et relances de vos prospects. 
  2. de dépenser utilement : dans l’urgence, toute fabrication et impression coûtent plus cher.
  3. de mettre en lumière les interactions entre les différentes actions de communication. Pour obtenir les bonnes retombées d’un communiqué de presse, votre dossier de presse comme votre site, devra être à jour sur l’information diffusée, vos collaborateurs comme vos clients, informés.

3. Une communication démultipliée

Deux lignes sont indispensables dans votre planning : les évènements de votre secteur et les évènements de votre entreprise

En effet, c’est en calant votre communication sur l’actualité de votre secteur, que vous bénéficierez d’une dynamique créée par les médias. Même si vous ne participez pas à un salon professionnel, c’est aux mêmes dates que vous communiquerez plus efficacement sur votre expertise.

La ligne réservée à l’actualité de votre entreprise : lancement d’une nouvelle offre, séminaire interne, lancement d’un nouveau site…etc, est essentielle.

C’est sur ces évènements que vous créerez une dynamique pour démultiplier les résultats attendus. La construction du tableur va vous permettre de vérifier la cohérence de votre stratégie de communication ou de lever, il en est encore temps, certaines incohérences.

De même, vous n’oublierez pas de faire apparaître les vacances scolaires et grands évènements nationaux, qui selon votre activité, seront une vague sur laquelle surfer, ou, à l’inverse, une période contre-productive pour votre communication. Certes vous allez devoir faire des hypothèses et imaginer plusieurs stratégies selon la durée du confinement.

Le planning va vous permettre de communiquer au meilleur moment, celui où vos cibles seront les plus réceptives à vos messages. Tout le monde aura en vue de reprendre et de surmonter la vague 

Un planning dynamique comme une arme de votre stratégie d’entreprise

Ce planning de communication peut constituer plus qu’un outil d’anticipation et d’économies budgétaires. Il peut devenir une véritable arme de votre stratégie.

Il suffit pour cela, de lister en ligne, les objectifs que vous visez : développement notoriété, fidélisation clientèle, motivation interne…etc. En vous concentrant sur la question : à qui je dois parler pour atteindre mes objectifs de croissance ? Ainsi vous sortirez d’une « logique outils », pour orchestrer votre communication comme support de votre stratégie de développement.

Anticiper, gérer les imprévus comme celui que nous vivons actuellement, concentrer les messages, dépenser utilement, remplir vos objectifs, le planning de communication est l’outil crucial de votre développement.

Les prêts d’honneur, une solution pas limitée à un effet de levier

Les prêts d’honneur font fureur parmi les dispositifs de financement à la création ou à la reprise d’entreprise. Il faut dire qu’ils ont pour but de renforcer les apports personnels du créateur / repreneur d’entreprise. Seule contrainte réelle et pas la moindre : ils vont de pair avec un financement bancaire.

Un produit qui a pour but un effet de levier

Il s’agit avant tout d’un prêt personnel accordé au créateur ou repreneur d’entreprise en tant que personne physique pour un montant allant de 2 000 € à 90 000 € en fonction de l’établissement prêteur. Comme il est personnel, c’est à vous de rembourser le prêt car les fonds vous sont prêtés à vous. Il est ensuite apporté au compte courant de la société. Celle-ci rembourse en général les fondateurs au même rythme que les échéances. On parle d’effet de levier car le fait d’augmenter votre apport augmente la capacité d’emprunt de l’entreprise. Il est généralement estimé que pour 1 euro en prêt d’honneur, le banquier en accorde 7.

Le prêt d’honneur, à quoi ça sert ?

Si le créateur n’a pas emprunté avant sa création d’entreprise de l’argent à la banque, il disposait peut-être de la capacité à s’endetter notamment s’il était salarié. On peut donc se demander à quoi il sert en dehors de son effet de levier. Déjà, il s’agit d’un prêt accordé à taux zéro et sans garantie ni caution. Bien que vous n’ayez pas de caution et que le nom de « prêt d’honneur » peut prêter à confusion, vous restez tenu de le rembourser, même si le projet prend fin. Sauf en cas d’erreur de gestion, ce n’est pas le cas pour le crédit bancaire et vous pouvez protéger vos biens personnels en cas de faillite si vous avez opté pour une forme juridique qui sépare les deux patrimoines.

Autre avantage par rapport au prêt bancaire qui l’accompagne, il n’est pas dédié à l’achat de matériel par exemple. Il peut donc être utilisé pour la trésorerie de l’entreprise et participe au financement global du projet. Il peut notamment servir à financer le fameux besoin en fonds de roulement (BFR).

Comment l’obtenir ?

C’est un prêt qui est accordé sur dossier. Il n’est donc pas automatiquement donné. Votre demande est examinée par un comité constitué d’experts comptables, de banquiers, de chefs d’entreprises. À la suite de celui-ci, la décision peut vous octroyer entre 2 000 € et 50 000 € et jusqu’à 90 000 € pour les entreprises innovantes. Tous les organismes qui le proposent ne donnent pas les mêmes montants. Ils sont ainsi plus faibles chez France Initiative (9 200 € en moyenne) que chez Réseau Entreprendre (30 000 €). D’autres organismes peuvent intervenir et ils sont considérés comme une aide publique indirecte puisque les associations qui les octroient sont en général alimentées par les structures étatiques tels que la Caisse des Dépôts, Conseils Régionaux, Conseil départementaux, etc.). Prenez en compte que les instructions sont généralement longues et peuvent durer plusieurs mois. Il vous faudra donc vous armer de patience.

ATTENTION À bien utiliser l’accompagnement et le prêt bancaire.
Lorsque vous acceptez un prêt d’honneur, vous vous engagez aussi à avoir un suivi personnalisé qui implique une rencontre tous les 3 mois avec votre tuteur dans l’organisme qui s’avère être également un dispositif d’accompagnement. Enfin faites attention à bien utiliser votre prêt bancaire car les fonds pourraient être retirés par l’organisme s’il s’apercevait que vous n’utilisez pas ce premier.

Ces petits plaisirs quand on est entrepreneur

Quand on dirige une boîte, certains petits détails peuvent faire plaisir et qui sont pourtant insignifiants. S’ils n’apparaissent pas essentiels dans la vie de l’entrepreneur, ils remettent du baume au cœur et permettent souvent d’avancer. Zoom sur ces petits plaisirs qui font que l’entrepreneur peut avoir le sourire et garder le moral malgré les difficultés. 

Des projets qui avancent bien 

Les dirigeants sont souvent sur tous les fronts et doivent à la fois contrôler la bonne avancée de leur tâche mais aussi celles des autres, tout comme le font d’ailleurs bon nombre de managers. Lorsque le dirigeant prend des nouvelles de chaque projet, il lui reste toujours plaisant de constater que tout avance bien et qu’il n’y a pas d’accrocs qui obligent à intervenir. Le respect des délais sans aucun imprévu est ainsi un des petits plaisirs quand on est dirigeant. Le fait de voir que vous n’êtes pas le seul à avancer se révèle être toujours une source de satisfaction non négligeable, surtout quand vous voyez que votre équipe est impliquée.

Des salariés qui vous soutiennent

Cela peut paraître futile, et même si le dirigeant n’est pas toujours expressif à ce sujet, le soutien des salariés envers leur direction reste souvent l’un des petits plaisirs de la vie d’entrepreneur. Lorsqu’il voit que chacun fait des efforts dans le but de l’avancée de la société ou tout simplement qu’il est soutenu dans son action, cela peut grandement contribuer à renforcer son moral. L’effet de solitude devient ainsi limité et il n’a pas ainsi l’impression d’être le seul à « ramer ». Autre plaisir de la même nature, celui de constater que les salariés vous considèrent avant tout comme un pair et non comme le méchant patron qui ne fait que peur. Le fait qu’il s’enquiert de votre santé et qu’ils sont enthousiastes à vos propositions par exemple font partie entre autres des actions qui peuvent remonter le moral. 

Atteindre un objectif même minime

Qu’on parle de signature d’un contrat ou d’avoir terminé une tâche qui vous rebute, tout est source de satisfaction. Ce qu’il faut apprendre c’est à savoir fêter chaque victoire même la plus petite. Chaque fois que vous remplissez un objectif, vous devez garder en tête que vous vous rapprochez de votre objectif final. Le conditionnement est avant tout mental et plus vous apprendrez à savourer les petites choses, plus vous en savourerez les grandes. Alors atteignez des objectifs quitte à les décomposer en mille petits bouts et après à vous dire « bravo ! Cela est déjà fait ! ». 

Des soutiens moraux 

Nous ne savons pas pourquoi mais certaines personnes sont toujours présentes quand nous avons besoin d’elles et vous soutiennent moralement. Si nous ne sommes pas toujours suffisamment reconnaissants voire même parfois un peu ronchons, pensez à ses personnes qui sont là vous fera du bien. Vous pourrez vous apercevoir que vous n’êtes finalement pas si seul. Que ce soit vos proches ou même un salarié qui fasse un effort supplémentaire pour vous décharger, cela fait toujours plaisir et il est clair que vous devriez vous entourer de personnes qui savent être là pour vous au moment où vous en avez besoin. De la même manière, vous devez être là pour eux et savoir les récompenser dans la limite du possible de leurs efforts. 

Vous dépassez vous-même

Bon certes ce n’est pas un petit plaisir mais un GRAND plaisir. Lorsque vous vous décidez à vous dépasser et que par exemple vous combattez votre force d’inertie pour dépasser vos limites et arriver à un résultat que vous n’avez jamais atteint, c’est toujours un bonheur inexprimable. Déjà parce que vous sentez la fierté vous habitez. Il faut comprendre que la plupart des limites que nous nous fixons sont des limites que nous avons dans la tête et  ce que vous pouvez réaliser ou non dépend bien plus de vous que vous ne le pensez. Pour faire sauter ces petites barrières naturelles comme par exemple le fait que vous pensiez être totalement nul à l’oral, il faudra souvent utiliser beaucoup d’énergie. Dans tous les cas, vous pouvez le faire et plus vous vous le direz, plus vous le pourrez.

Une rentrée d’argent

Bon certes, être vénal n’est pas la meilleure des choses mais il faut avouer que quand les rentrées d’argent arrivent, déjà cela supprime l’angoisse   de ne pas pouvoir payer les factures et cela rassure d’avoir l’argent à disposition au besoin. De plus, cela peut vous permettre parfois d’envisager des investissements, voire de tester de nouveaux projets. A l’inverse, quand un versement manque, il s’agit souvent d’une situation anxiogène. Bien entendu, ce n’est pas l’argent en lui-même qui vous apporte du plaisir mais bien ce que vous pouvez faire avec ou l’angoisse qu’il vous enlève. Avoir une quantité énorme d’argent sur son compte n’a jamais rendu les gens heureux sur le long terme mais pouvoir honorer ses factures est toujours une source de satisfaction. 

Réaliser que vous pouvez et que vous avez

Certaines actions anodines peuvent parfois faire plaisir juste parce que vous en avez la possibilité. Rien que de savoir que vous pouvez rester au lit si vous le voulez où venir plus tard au travail peut vous donner le sourire aux lèvres. Ce n’est certes pas toujours la bonne habitude mais vous avez le choix et c’est déjà pas mal. Admettre que vous avez des possibilités que les autres n’ont pas peut être une source de bonheur.

Prenons un exemple simple : si demain vous décidez de travailler de chez vous et bien ce sera votre décision. Les salariés n’ont pas tous cette opportunité en temps normal. Parfois, le fait de prendre conscience de la chance que l’on a par rapport aux autres permet de goûter l’instant présent. On a souvent tendance à regarder ce que l’on n’a pas alors qu’il faudrait apprécier ce l’on a pour ne pas gaspiller son énergie à vouloir ce que l’autre a. La liberté par exemple est une des choses précieuse que possède l’entrepreneur, il ne faut pas l’oublier. 

Un cadeau sincère

Si certains sont particulièrement sensibles à des cadeaux de valeur, la plupart d’entre nous sommes contents lorsque l’on pense à nous. Même le plus petit cadeau à commencer par le fait de ne pas oublier votre date d’anniversaire et vous le souhaiter représente un plaisir. Quand ils viennent des collaborateurs ou des clients, rien ne fait plus plaisir. Si le doute subsiste toujours avec les fournisseurs, s’ils sont faits avec sincérité, rien n’empêche d’éprouver du plaisir à cette petite attention. 

Convaincre un investisseur

Les investisseurs sont nombreux et contrairement aux caricatures ne se ressemblent pas. Ils ont réussi leur parcours d’entrepreneur et il arrive de plus en plus souvent qu’ils souhaitent apporter leur pierre à l’humanité . Ils sont séduits par des projets hors de leurs sphères habituelles. Imaginer qu’ils ne vont pas être enclins à financer un projet culturel, un projet qui n’est pas dans leur domaine de prédilection est un a priori que démontre bien Xavier Niel dans ses investissements tous azimuts.

Chaque entrepreneur a un jour ou l’autre été confronté à des problèmes de financement. Or, la solution est souvent de recourir à un investisseur. Lever des fonds peut devenir très complexe dans la mesure où il existe autant de motivations pour investir que d’investisseurs ! S’il est vrai que les investisseurs accordent de l’importance à la rentabilité future d’un projet, ce critère de sélection est loin d’être le seul…

Les clefs pour réussir à mieux comprendre les motivations d’un investisseur 

Tout comme les entrepreneurs, les investisseurs ont des doutes sur la rentabilité future des entreprises, le niveau de risques qu’ils prennent, et le rôle qu’ils pourront jouer. Il est important pour l’entrepreneur qui souhaite être convaincant, de mieux connaitre son investisseur et de mettre en avant le « bénéfice investisseur » de son projet. Tout comme on parle de « bénéfice client », il est important que vous puissiez présenter le rôle que jouera l’investisseur dans l’histoire qui est en train de se créer. 

En plus, de l’estimation de retour sur investissement, chacun aura des critères propres. Ce peut-être le secteur (facilement identifiable), l’envie de transmettre une expérience pour un entrepreneur, de le faire bénéficier de ses compétences, une complémentarité entre deux activités, bénéfice de son carnet d’adresse, envie de s’impliquer dans la gestion d’une jeune entreprise, participer à une aventure formidable, contribuer au lancement de l’idée du siècle, permettre un effet de levier à un jeune entrepreneur génial…Autant de motivations qu’il est important de saisir. 

Une des meilleures façons d’en savoir plus, est sans nul doute de participer aux nombreux évènements qui permettent aux investisseurs et aux entrepreneurs de se rencontrer. 

Cibler son « investisseur idéal »

Une autre option peut-être de sortir des sentiers battus des investisseurs traditionnels. Une fois le portrait de votre investisseur idéal dessiné (implication, rôle à jouer, complémentarité…), vous pouvez construire le « bénéfice investisseur », et le discours auquel celui-ci sera réceptif. Cela demande plus de préparation mais peut se révéler gagnant s’ils sont moins sollicités que les réseaux traditionnels.

Néanmoins tous les investisseurs s’accorderont sur l’importance de la personnalité de l’entrepreneur et sa capacité à s’entourer d’une équipe compétente. Les investisseurs apprécieront également le degré de préparation de l’entrepreneur et son aptitude à défendre une offre pertinente et claire. 

Enfin les investisseurs fonctionnent aussi à l’intuition. C’est donc à vous de provoquer le coup de cœur en mettant en avant le caractère exceptionnel de votre projet. En un mot, faites-les rêver !

Quelques activités pendant les temps morts

Lorsque nous sommes au bureau, nous avons tout un tas d’habitudes qui nous servent à gérer les temps morts qui sont finalement des temps de relaxation et qui permettent à notre cerveau de se ressourcer entre deux tâches. Ceci est particulièrement vrai lorsque ces tâches vous sollicitent beaucoup intellectuellement. La discussion autour d’un café avec un collaborateur ou le fait de ranger son bureau représentent des activités typiques de ce type de moments. Mais qu’en est-il à la maison ?

Faire un peu de ménage.

S’il ne faut pas vous embarquer dans le grand lessivage, une bonne manière de vous vider la tête et utile en même temps quand nous restons chez nous reste de faire des petites tâches ménagères. Par exemple, vous pouvez décider de faire une partie de la vaisselle ou bien de faire la poussière sur un meuble. Vous pouvez créer des listes entières de petites tâches que vous pouvez faire dans ces temps morts et les réaliser dès que votre cerveau sature. Pendant ce temps, vous ne penserez pas à grand-chose mais l’effet à longueur de journées et sur le temps est garanti. A la fin, vous ne saurez même plus quoi faire tellement votre maison risque de devenir propre ! 

Mettre à jour sa to do list

Quand nous saturons, autant faire quelque chose qui ne prenne pas du tout de votre cerveau, mettre à jour votre to do list en fait souvent partie puisqu’il s’agit souvent de supprimer les tâches exécutées ou écrire les nouvelles qui sont arrivées entre temps. Cette petite mise à jour d’une part fait souvent plaisir parce que l’on avance, d’autre part nous permet de voir si nous sommes bien dans les temps et de prendre quelques mesures correctives si nécessaire. Vous pouvez ainsi reporter une tâche que vous n’aurez finalement pas le temps de réaliser aujourd’hui et d’informer la personne si nécessaire. 

Faire une obligation administrative

Les obligations administratives ne sont souvent pas très complexes en elle-même et ce ne sont généralement que des mini-actions telles que des documents à réunir. Chaque document prend rarement du temps à obtenir mais l’ensemble peut s’avérer ultra-chronophage et surtout dissuade plus d’une personne de s’y lancer. Résultat, la tendance et à tout mettre de côté et de dire qu’un jour vous le ferez. Lorsque l’on travaille à son domicile, vous avez l’avantage de pouvoir revenir cette tâche plusieurs fois dans la journée et plutôt que la considérer en seul bloc, vous pouvez la diviser en petites tâches.

Ainsi vous pouvez vous dire que vous allez d’abord réunir tel ou tel papier, préparer l’enveloppe, … Au fur et à mesure de la journée vous avancerez dans votre tâche jusqu’à sa pleine réalisation. Ceci est également vrai pour certaines actions concernant le travail et qui peuvent vous rebuter et que vous pouvez traiter ainsi. 

S’informer mais attention

Entre deux tâches essentielles, vous pouvez vous informer sur des achats personnels ou des informations utiles pour votre vie familiale et donc profiter de vos temps morts pour aller vous informer ou commander par exemple. Attention tout de même car il se peut bien qu’une simple prise d’information, se transforme en véritable recherche et qu’une information en génère une autre. Si vous pouvez parfois gagner du temps à procéder ainsi, vous pouvez également vous retrouver englué dans une spirale plus chronophage que vous ne pensiez au départ.

Dupliquer des habitudes du bureau

Certaines arrivent bien à faire un apéro en visioconférence alors le petit café que vous preniez avec collaborateur peut subir le même sort. Rien ne vous empêche pendant vos pauses de proposer un petit café avec Votre collègue, Marc, avec qui vous avez l’habitude de prendre le café. Vous pourrez ainsi retrouver un repère qui vous fait peut-être défaut de chez vous. D’autres habitudes comme le fait de s’aérer l’esprit (sans sortir de chez vous évidemment) en regardant par la fenêtre ne sont guère anodines et peuvent susciter votre imaginaire. Dans ce cas, essayez de visualiser un élément naturel de préférence comme un arbre. La nature repose l’esprit.

Passer un coup de fil tout simplement

Un des avantages à travailler de chez soi qui est loin d’être négligeable, c’est que vous n’êtes pas forcément obligé de vous isoler pour passer un petit coup de fil à un proche. D’ailleurs, vous perdez moins de temps car vous n’avez pas à trouver un lieu où personne ne peut vous entendre et vous sentir coupable de le passer. Si votre cerveau sature, rien ne vous empêche d’appeler vos proches pendant ce moment libre. Attention tout de même à ne pas partir dans des discussions qui pourraient trop s’éterniser, vous avez encore du boulot à faire tout de même. 

Préparer une surprise pour votre conjoint / vos enfants

Ce n’est pas parce que vous travaillez chez vous qu’il en est de même pour votre conjoint. Il se peut qu’il/elle doive rester plus longtemps sur son lieu de travail. Mettre la table, ne prend par exemple pas beaucoup de temps surtout si vous pouvez le faire lors de vos pauses. De la même manière rien ne vous empêche de prévoir une activité pour vos enfants comme imprimer des découpages ou des coloriages et lorsque vous ressortez de votre univers de travail de leur tendre la surprise. Ce sont souvent les petits gestes qui font vraiment plaisir et le fait d’y avoir pensé alors si votre cerveau est en surcharge, autant utiliser votre temps à bon escient. 

A ne surtout pas faire

Sauf si vous êtes un maître dans l’art du contrôle de vous-même, il reste fortement déconseillé de vous approcher de la télévision, des réseaux sociaux ou encore de tout ce qui touche de près ou de loin au streaming. Même si vous pensez parfaitement la maîtriser la tentation risque d’être forte, trop forte. Évitez tant que possible d’intercaler ce type d’activité avec vos activités professionnelles. Nombreux sont ceux à s’être perdus dans la fameuse expression : allez encore dix minutes qui vont s’éterniser lorsque vous regardez un épisode de votre série préféré (allez encore un dernier).

Le Business Plan une arme de choix

L’utilité du Business Plan est parfois contestée notamment en raison de la difficulté des fondateurs à réaliser des projections fiables sur le temps. Il reste tout de même un moyen privilégié par les investisseurs, les banques et les institutions et possède ses utilités.

Les différentes parties du Business Plan

Le Business Plan ou Plan d’Affaires est à peu près structuré toujours de la même manière pour les créateurs d’entreprises. Il commence en général par un résumé (executive summary) sur trois pages qui permet à toute personne ne disposant pas du temps nécessaire pour lire l’intégralité du business plan de se faire une idée de votre projet ou de votre entreprise. Cette première partie sert surtout aux investisseurs à faire le tri entre les différents dossiers suivant leurs appétences. S’ils sont séduits, ils réaliseront alors une lecture plus approfondie de votre dossier. Vous devez donc soigner tout particulièrement les mots utilisés et bien sélectionner les données les plus pertinentes dans cette partie. Suit en général l’étude de marché, l’explication du concept, les fondateurs / l’équipe, la stratégie pour pénétrer le marché et une partie financière avec des projections sur 3 à 5 ans.

L’utilité de l’étude de marché

L’étude de marché présente de nombreuses utilités. La première est de comprendre la taille de votre marché. Si vous êtes trop dans un marché de niche, vous pourriez bien ne pas avoir assez de clients potentiels pour devenir rentable ou avoir une croissance intéressante pour les investisseurs. Sa seconde grande utilité est de comprendre le contexte dans lequel votre entreprise évolue : s’agit-il d’un nouveau marché ? D’une nouvelle tendance ? De nouveaux comportements ? … Il s’agit de décrire finalement le cadre dans lequel vous arrivez sur le marché et l’opportunité que vous avez su détecter sans toutefois forcément présenter de suite votre offre.

Vous pouvez ainsi tirer des conclusions des différentes données que vous avez analysées au préalable. Au-delà de cette démonstration, l’étude de marché sert surtout à étudier votre concurrence directe et indirecte c’est-à-dire les produits pouvant se substituer à votre solution. Ce travail est particulièrement utile afin de connaître si vous avez un concurrent qui propose un produit ou un service identique au vôtre ou que vous ne pourriez jamais déloger. Il ne suffit pas de proposer quelque chose de différent pour que votre entreprise ait le vent en poupe mais apporter une véritable plus-value pour le client. Vous devez justifier le fait qu’il existe un besoin réel et précis.

L’explication du concept

Le concept sert tout d’abord à corroborer vos réponses aux besoins identifiés dans la première partie. Vous ne devez pas vous contenter de dire que vous êtes différent mais bien faire comprendre en quoi et donner les solutions que vous apportez aux problèmes que vous avez identifiés. Cette partie ne sert pas uniquement à expliquer votre concept mais également à mettre en exergue votre positionnement face à la concurrence.

Il est très rare de ne pas avoir une concurrence indirecte ou directe donc si vous n’en trouvez pas, n’hésitez pas à poser la question à votre entourage qui pourra peut-être vous suggérer quelques pistes. Bien analyser la concurrence demeure essentiel, surtout si vous vous retrouvez confronté par la suite au client qui pourrait vous demander vos facteurs de différenciation avec une autre marque concurrente qui se révèle être déjà son fournisseur. Bien cerner vos forces et vos faiblesses même avec un outil classique comme la méthode SWOT est fort judicieux.

La présentation de l’équipe

Une fois les deux premières parties établies, il est conseillé de parler de votre équipe, de présenter les fondateurs mais aussi les éventuels salariés qui vous ont rejoints. Cette partie n’est pas anodine contrairement à ce que l’on pourrait penser puisque cela représente souvent un critère de choix pour certains investisseurs. Il existe des partisans d’un dirigeant unique comme des partisans de l’association de plusieurs fondateurs. Chaque typologie possède ses avantages et ses inconvénients.

L’association de plusieurs entrepreneurs permet par exemple de prendre du recul, de multiplier la puissance de travail ou encore de pouvoir pallier le fait de ne pouvoir recruter immédiatement certaines compétences chères et qui peuvent être présentes chez les fondateurs. A l’inverse, un conflit entre les fondateurs peut rapidement mener à une impasse et l’écroulement de l’entreprise. Il se peut ainsi que chacun ne veuille pas aller dans la même direction, ce qui peut en cas d’égalité se révéler un facteur de blocage. Cette partie est aussi présente pour expliquer que vous avez réuni les forces pour mener à bien votre stratégie.

La partie stratégique : l’essentiel

S’il est connu et courant de dire que deux concepts identiques naissent à deux endroits de la planète, ce qui distingue avant tout les deux entrepreneurs c’est la manière de mettre en œuvre leur plan stratégique c’est-à-dire mettre en exergue que vous avez les moyens de conquérir le marché et que vous avez une véritable stratégie. Votre produit fut-ce t’il le meilleur au monde ne va pas se vendre tout seul. Il vous sera peut-être par exemple nécessaire de vous faire connaître.

Vous devez expliquer avec rigueur que vous utilisez des canaux bien précis et pourquoi ceux-là. Vous n’êtes pas non plus obligé de tout détailler. Si vous décidez de communiquer dans des magazines, vous n’êtes pas obligé de donner exactement lesquels et à quel prix mais seulement que vous ciblez telle clientèle et donc que vous allez communiquer via tel support ou autres par exemple. Les éléments stratégiques qui peuvent entrer en jeu et changer la donne sont nombreux. Vous pouvez commencer par la stratégie globale à savoir si vous souhaitez faire de la spécialisation (une seule activité), la diversification (plusieurs activités liées ou non liées), l’intégration (faire tout vous-même) ou encore l’externalisation (faire par quelqu’un d’autres).

Les projections financières sur plusieurs années

Le business plan se fait dans la majorité des cas sur 3 ans. On peut d’ailleurs considérer qu’il est un peu farfelu d’en faire sur 5 ans car la visibilité sur la première durée est déjà difficile à appréhender alors on imagine que sur une durée plus longue que les données seront encore plus approximatives. Il s’agit en fait de présenter les perspectives de sortie des actionnaires avec une plus-value ce qui explique le délai choisi.

Cette partie n’a pas que pour but d’offrir un joli compte de résultat. Elle est là pour démontrer que votre activité est avant tout rentable et que vous avez bien pris en compte l’ensemble des coûts et que vos estimations de progression sont réalistes et basées sur des chiffres solides (même s’il reste rare de respecter le business plan, chaque business s’avère différent selon l’activité). Il peut être utile de souligner que vous connaissez votre marge et que vous savez par exemple, ce que vous rapporte chaque produit en incluant les coûts indirects.
On le voit le business plan n’a pas que pour but de trouver des financements mais permet avant tout de consolider son savoir, de mettre en place une stratégie, de mieux connaître sa concurrence ou encore de vérifier la solidité financière de l’entreprise. 

Comment ne pas être trop angoissé par la rentrée ?

Avec toutes les mauvaises nouvelles qui circulent sans cesse sur les réseaux sociaux et l’incertitude actuelle, il est clair qu’il y a de quoi s’angoisser. D’ailleurs rien n’est fait pour vous mettre du baume au cœur si ce n’est quelques initiatives et les applaudissements du soir pour notre personnel hospitalier. Si vous ne voulez pas être angoissé au-delà de la raison pour la rentrée, il est peut-être temps de prendre quelques mesures importantes. 

1/ Vous déconnectez des informations et réseaux sociaux

Certes, il y a toujours cette petite vidéo drôle que l’on aime bien ainsi que ces informations originales qui nous redonnent le sourire dans les médias et les réseaux sociaux. Vous passez surement votre vie à scroller pour les trouver d’ailleurs. Entretemps, vous avez le droit à un concentré de nouvelles pires les unes que les autres et si vous écoutez BFMTV en boucle, vous risquez de vous plomber le moral d’une manière incroyable.

Il est temps de mettre fin à ce cercle vicieux et de vous décider à ne plus les consulter à la longueur de journée dans l’attente d’une bonne nouvelle qui devrait mettre du temps à venir. Pour sortir de celui-ci, il vous suffit de regarder les informations une fois par jour, de préférence le soir au moment des résumés qui souvent sont plus objectifs et moins anxiogènes. Vous aurez déjà votre dose de mauvaises nouvelles donc arrêtez d’y passer plus de temps que cela. 

2/ Prévoyez les différents cas et vos réactions : créer votre plan d’action

Le plus simple pour éviter d’être angoissé reste de prévoir différentes hypothèses et les manières d’y réagir. Vous pouvez par exemple envisager plusieurs périodes de déconfinement et créer différents calendriers d’actions suivant la date. A défaut d’avoir des certitudes, vous pouvez ainsi déjà mettre en place certaines mesures si tout ne va pas pour le meilleur. Le fait d’anticiper vous permet de gérer et réduire votre angoisse car vous possédez des solutions et ne vous concentrez pas que sur le problème. Plus vous aurez de plans B, plus vous serez rassuré sur l’avenir donc autant bien planifier votre rentrée afin de savoir exactement ce que vous allez faire. 

3/ Mettez-vous dans l’action

Rien de pire que de ruminer ses mauvaises pensées alors lancez-vous dans l’action, peu importe dans quoi : lancez-vous ! Commencez par créer tous les documents qui vous seront utiles à l’avenir comme vos plans de communication, vos maquettes ou encore à réaliser tout ce que vous n’avez pas fait et ce que vous aviez à réaliser. Le meilleur moyen d’éviter l’angoisse reste de s’occuper l’esprit alors allez-y à fond et remplissez à fond votre emploi du temps. Quasiment tout votre travail s’effectue au bureau normalement et à votre domicile que pourriez-vous faire ? Un restaurateur peut très bien penser à sa nouvelle déco, des plats innovants, s’informer sur les bouteilles de vin ou encore sur le matériel. Vous avez un milliard de détails et de prises d’informations possibles même à distance alors cherchez-les. A défaut, formez-vous sur un pan que vous maitrisez mal. 

4/ Divertissez-vous ! 

A défaut de travailler, il existe un énorme ennemi de l’angoisse, le rire ! Si vous vous sentez angoissé il est peut-être temps d’aller trouver de quoi vous faire rire. Ce n’est pas les films drôles ni les séries comiques qui manquent sur la toile alors prenez un abonnement s’il le faut (certains sont très raisonnables) et allez-vous prendre une bonne tranche de rire. Effet Garanti !

Si vous n’êtes pas dans ce type d’humeur, un autre ennemi de l’angoisse c’est la passion ! Tout ce qui peut vous passionner vous permettra de vous désangoisser alors si vous n’avez pas de passion c’est peut-être le moment de la découvrir. Cette guitare ou ce piano qui dort depuis des années dans votre placard ? Il est peut- être temps de l’extraire et de nombreux sites en ligne vous proposent des tutoriels voire des cours en ligne. Vous avez du temps alors profitez-en pour découvrir votre passion de demain et enfin dépasser le stade de je fais deux cours et je m’arrête ! Allez-y à fond et surpassez-vous pour une fois. Allez au-delà de ce que vous avez toujours réalisé et vous verrez que vous vous réaliserez vous-même.

5/ Relativisez à fond ! 

Vous êtes en train de paniquer et l’angoisse vous prend sans que vous puissiez la contourner. Rien de plus simple pour l’écarter. Le premier conseil contrôlez votre respiration et expiration. Concentrez-vous quelques minutes sur votre respiration et faites le vide intérieur. Une fois le calme doucement retrouvé, il vous faut relativiser. Qu’arrivera-t-il dans le pire des cas ? Imaginons le cas où la crise serait fatale à votre entreprise. Et bien, vous n’aurez qu’à retrouver un emploi ou remonter une autre société. Vous vous en êtes toujours sorti jusqu’à présent et l’une des plus grandes qualités des entrepreneurs c’est la résilience. Vous pourrez donc parfaitement rebondir et faire encore mieux grâce aux connaissances acquises. L’optimisme est la qualité intrinsèque du dirigeant.

6/ Cherchez des alternatives et des nouveaux axes de développement

L’avenir vous fait peur et toutes les hypothèses vous conduisent à penser au pire. Rien ne vous empêche de tout remettre à plat pour mieux reconstruire en prenant en compte les nouveaux éléments à votre disposition. Votre business model ne tiendra et les perspectives semblent mauvaises ? Les crises sont des opportunités de faire différemment et mieux. Vous avez la chance de vous mettre encore plus en adéquation avec vos valeurs et de tout remettre sur le tapis. Même si on se sent souvent enfermé dans certaines situations, elles se débloquent plus souvent qu’on ne le croit. Alors si rien ne peut marcher dans l’ancien modèle, tentez le nouveau. De nombreux entrepreneurs ont échoué avant de connaître la réussite alors pourquoi pas vous ?