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EntrepreneurL’installation de l'entrepriseLes qualités de l'entrepreneur

Leyton, une entreprise où il fait bon vivre

Nous arrivons à 9H30 le vendredi à Issy en région parisienne où se trouvent les locaux de Leyton, proches du RER. Nous sommes accueillis chaleureusement par Camille Adam, chargée de marketing. L’immeuble semble récent et moderne. La décoration est sobre, élégante mais relativement agréable. Nous apprenons que l’immeuble a été construit depuis peu et que nos hôtes ont été les premiers locataires lors de leur arrivée en septembre.

Une organisation principalement par métier.

Nous nous dirigeons vers des ascenseurs direction le 5ème étage. Nous commençons notre visite et les salariés nous saluent avec un sourire convivial à chaque fois que nous les croisons. Ambiance relativement détendue en perspective. A cet étage les salles de réunion sont nombreuses et possèdent des noms de dieux (Zeus, Gaia, Poséidon, Athéna pour ne citer qu’eux). Les services affectés à cet étage sont les « supports et la direction avec notamment les services RH, Paie, Comptabilité et IT ».

Nous poursuivons notre visite et descendons au 4ème étage où nous arrivons près d’une cafétaria en libre-service et où nous apprenons que tous les vendredis « le petit déjeuner est offert aux salariés ». Le principe à l’étage est le Open office avec quelques salles de réunion et de nombreux coins aménagés qui permettent de s’isoler. Celles-ci ont cette fois le nom de vents comme Borée, de Héros grecs tels qu’Achille ou encore d’œuvre comme Illiade & l’odyssée. La majorité des postes demeurent en open space et des casiers sont installés ainsi que des mini-salles permettant, par exemple, de faire des appels.

Au 4ème étage sont situés les services « assurances, innovation et conseil externalisation ». Parmi les bureaux situés à l’étage, celui du DG Alain Pascoal. Nous revenons à la cafétéria où notre hôte, nous propose de prendre un café en attendant notre rencontre avec Julien Pierrepont, Directeur de la BU Innovation Leyton France et Marie-Pierre Lorsignol, Directrice du développement de la BU énergie et environnement.

Un changement de taille côté locaux.

Comme nous le précise Julien Pierrepont, Leyton ne s’est pas toujours trouvé dans ce quartier de la banlieue de la ville lumière et a commencé à Sarcelles puis s’est déplacé à Saint Cloud dans des « locaux qui étaient au bord de l’autoroute, toujours en travaux. Nous étions en mode start-up et nous n’avions pas les mêmes moyens. Forcément nous n’allions pas aller dans le centre de Paris » ! Depuis les choses ont bien changé comme nous le constatons. Celui-ci nous précise ainsi « Désormais nous avons pu obtenir des locaux plus centraux tout en ayant davantage de place. Les belles salles de réunion sont venues avec notre installation dans ces nouveaux locaux.

Il y a toujours eu du bien-être mais il n’était pas matérialisé par des espaces de vie. Nous n’avions pas assez de place donc nous nous rencontrions à l’extérieur. L’ambiance était au rendez-vous et il y avait déjà une table de ping pong en 2016 mais il faut comprendre que nous manquions vraiment d’espaces à l’époque. Nous avons pu transformer tous nos bureaux en haute qualité environnementale (HQE), c’est un sujet qui nous tient à cœur. Nous voulions nous positionner dans une démarche vertueuse ».

Et l’évolution ne semble pas terminée comme nous l’indique Marie-Pierre Lorsignol « Nous allons créer un nouvel espace collaboratif qui sera au 5ème pour réfléchir à de nouveaux sujets mais surtout nous allons mettre en place l’innovation participative pour inciter les collaborateurs à faire part de leurs idées. »

Un respect du biorythme.

Si les salariés de l’entreprise sont satisfaits, c’est d’abord parce que l’entreprise désire « respecter le biorythme de chacun. Si certains veulent venir à 7H pour terminer tôt, chacun fait comme il veut. Il n’y a pas de remarques sur l’heure à laquelle chacun arrive ou repart. En l’absence de résultats nous en recherchons la cause. Même si nous ne sommes pas favorables au travail chez soi, nous ne sommes pas adeptes du présentéisme. »

Des initiatives pour les salariés.

Marie-Pierre Lorsignol, arrivée dans l’entreprise depuis quelques mois, nous précise « J’ai travaillé pour de nombreuses entreprises et je me méfie de celles qui en affichent trop. La différence c’est qu’il y a un vrai bien-être et que l’ambiance est très conviviale. Dans ma business unit, nous avons un panier de basket et il est vrai que l’entreprise offre des paniers de croissants et des corbeilles de fruits deux fois par semaine, des cours de gym gratuits pour les collaborateurs dans des salles où des partenariats existent, etc. Mais plus que tout cela c’est le droit à l’erreur et le fait que l’entreprise a une grande diversité de profils qui m’a incitée à les rejoindre. ».

Une ambiance qui semble au rendez-vous au vu de l’atmosphère qui se dégage des échanges des gens qui discutent autour de nous, mais qui est renforcée par des initiatives locales telles qu’un concours de pâtisserie. Pour, Julien Pierrepont, il ne faut pas non plus négliger les initiatives de groupe : « nous faisons tous les ans un séminaire global qui est fondamental. Après chaque division fait ses séminaires. Il y a aussi un séminaire d’entrée pour donner tous les outils avec un plan d’accompagnement pendant 6 semaines. Nous cherchons à éviter la dépendance au manager et ceux-ci sont notés anonymement afin que nous puissions voir avec eux comment améliorer le fonctionnement. Nous essayons que les salariés travaillent dans de bonnes conditions. »

Des collaborateurs qui réfléchissent aux problématiques.

L’entreprise prend en compte l’avis des salariés et les implique. Elle n’hésite pas à les intégrer dans un processus d’amélioration continue. « Nous avons une trentaine de sujets qui sont lancés par les collaborateurs et qui sont des sujets d’amélioration. L’objectif c’est que pendant 3 mois de juillet à septembre, l’ensemble de ses problématiques soit résolu.

Ce que nous mettons en exergue c’est la créativité mais dans un sens collaboratif. Bien évidemment il y a des salariés qui vont porter des sujets comme le RSE et qui s’impliquent énormément. Nous leur laissons la possibilité de le faire. Nous sollicitons tout le monde car nous considérons que la richesse des profils entraîne des solutions innovantes » nous confie Julien Pierrepont.

Une entreprise qui s’est formalisée.

Si tous les métiers sont là depuis la création de l’entreprise ont, l’entreprise a depuis 2 ans mis en relief ses différents métiers. « Les métiers existaient tous et nous les avons juste mis au bon endroit avec une stratégie. Nous avons dégagé des grands domaines comme l’énergie, l’innovation, les conseils et l’externalisation. Ce dernier est le pôle historique puisque nous avons commencé par tout ce qui est charges sociales, achats, production. Aujourd’hui, les autres métiers ont pris le pas même si cela reste la base du groupe. ». L’entreprise est organisée donc par pôle mais pas forcément par projet mêmes si certaines demandes des clients nécessitent de se réorganiser ainsi. « Personnellement j’ai des équipes par spécialité comme la chimie. Ils vont faire des points pour mutualiser avec l’ensemble les bonnes pratiques. Ma business unit fonctionne ainsi. Nous adaptons notre service en fonction des attentes de nos clients. Je pense que le bon terme pour nous définir est flexible. »

La RSE et l’écologie comme valeur.

L’entreprise se place clairement sur la protection de l’environnement en premier. Marie-Pierre Lorsignol nous indique ainsi : « Mon équipe est assez jeune donc ils sont assez sensibles à l’environnement. Après il faut faire ce que nous disons. Arthur le Vaillant, notre skippeur qui a porté nos couleurs sur la Route du Rhum, a été choisi pour les valeurs communes que nous partageons, le dépassement de soi, le respect de l’environnement, la recherche de solutions. », opinion partagée par Julien Pierrepont mais qui tempère le sujet de l’âge « Pour ma part, l’âge est un vrai sujet car nous voulons aussi favoriser l’intégration de profils seniors également. Je cherche à avoir des gens différents qui peuvent apporter une réflexion substantielle. Nous avons fait des recrutements de personnes de 58 – 60 ans. »

Les futurs développements de l’entreprise.

Si l’entreprise a déjà bien grandi et compte aujourd’hui 1 400 collaborateurs et est présente dans 11 pays, elle ne compte pas s’arrêter là et poursuivre en premier son développement international avec notamment l’ouverture ces trois dernières années de 3 pays (Espagne, Italie et États-Unis) et un lancement plus récent en Allemagne. Elle compte également se développer davantage sur ses trois pôles, une ambition de développement verticale et horizontale. « Un des objectifs est de devenir le leader européen de la transition énergétique par exemple » nous confirme Marie-Pierre Lorsignol.

Des défis d’internationalisation, de recrutements avec un panel assez large de métiers, de gains de parts de marchés « tout en gardant la satisfaction client » sont également présents. Enfin, l’entreprise possède des ambitions de développement sur de nouveaux marchés. « Enfin, l’entreprise a pour ambition d’accompagner les entreprises dans leurs grandes transformations, à travers le financement de l’innovation, de la transition environnementale et du capital humain. »

Une entreprise qui attire pour différentes raisons.

Si l’entreprise aujourd’hui arrive à attirer les talents c’est notamment pour son agilité. Marie-Pierre Lorsignol nous dévoile ainsi que « Ce qui m’a attiré personnellement c’est l’intrapreneuriat. Chez Leyton, si vous avez une idée ou un projet, on y va. Il n’y a pas un process de décision qui, comme dans les grandes entreprises, demande des mois et des mois pour qu’il se passe quelque chose. C’est la possibilité de faire en entreprise ce que pourrait faire en tant qu’entrepreneur. Nous avons une boite à idées.

Il y a énormément de projets qui sont nés grâce aux idées des collaborateurs qui deviennent parfois les dirigeants d’une ligne de produits par exemple ». L’histoire et l’aventure semblent également attirer : « Il y a un droit à l’erreur et dès lors qu’on lance quelque chose, il y a des chances que cela ne marche pas. Ce qui compte c’est d’apprendre de ses erreurs et de savoir rapidement se remettre en cause. ». La très grande liberté de parole avec des salariés qui ne sont pas bridés et peuvent s’exprimer librement auprès de leur manager.
Pour finir notre visite nous descendons dans le restaurant d’entreprise qui est à l’image de l’entreprise moderne et attrayant.

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