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Conseils pour ne pas surcharger ses journées mentalement

Facile à dire, difficile à réaliser. Le stress augmente avec l’accumulation de la charge de travail, et il est bien souvent nécessaire de parvenir à diminuer cette pression du résultat. Quels sont les bons conseils pour ne pas se surcharger mentalement au quotidien ?

Le risque d’usure mentale, une réalité

Pour nombre de dirigeants, avec le télétravail et les différents challenges, il n’y a plus de séparation radicale entre le privé et le professionnel. Ce changement dans la manière de vivre et de travailler demande d’instaurer une nouvelle organisation sans faille. Pour tout entrepreneur, les journées sont longues et le risque d’usure mentale bien réel. 

Savoir organiser son activité

La fatigue mentale est la résultante d’une désorganisation qui nuit à la productivité. Pour garder tout au long de la journée sa fraîcheur mentale, il ne faut pas se laisser parasiter par l’extérieur et se concentrer sur l’essentiel. On conseillera pour cela d’apprendre à automatiser les tâches simples, à l’aide de logiciels notamment.

Il ne faut pas hésiter non plus à déléguer tant que cela est possible, pour se concentrer sur les tâches ayant une portée immédiate.

Éviter les pertes de temps

Les pertes de temps engendrent des retards dans les plannings. Celles-ci conduisent à des situations de stress. Ainsi, limiter sa présence aux réunions indispensables est parfois une bonne option, tout comme miser sur la mobilité en utilisant à bon escient smartphone et ordinateur portable. Il est bon de ne traiter qu’une seule chose à la fois, et de ne pas se laisser happer par un flot d’informations impossibles à gérer. On prendra donc pour habitude de mettre son téléphone sur répondeur. Mais aussi, on ne regardera sa boîte e-mail qu’à heures fixes, sans chercher à répondre au plus vite.

S’en tenir à ses priorités

En analysant vos activités quotidiennes, vous vous rendrez compte qu’environ 20% de votre travail effectif apporte 80% des résultats. Apprenez à vous concentrer sur les tâches qui permettent de réaliser les 80% de votre mission au sein de l’entreprise. Pensez également à établir une liste de choses à ne pas faire, chronophages ou sans effet majeur, pour ne pas les laisser interférer dans les activités prioritaires. Il s’agit d’une mesure nécessaire pour conserver sa fraîcheur mentale.

Optimiser son planning

Une chose importante à faire est de prévoir des plannings larges, laissant un champ pour l’imprévu et la réflexion personnelle.

Un agenda trop serré ne pourra que créer des retards et du stress. Il entraîne à la longue un épuisement mental aussi bien pour vous que pour vos collaborateurs. La durée de certaines tâches peut être réduite pour gagner en confort au quotidien. Des études ont montré qu’en réduisant jusqu’à 20% la durée d’un processus, la qualité du service ne diminuait que de 2% aux yeux des clients. Il peut s’agir là d’un compromis acceptable pour alléger ses journées.

Apprendre à dire non

Le perfectionnisme pousse à toujours vouloir en faire plus, et parfois à en faire trop. Comme le mieux est l’ennemi du bien, il faut savoir se fixer des limites et ne pas accepter toutes les tâches proposées. Il est crucial d’apprendre à définir ce qui est important de ce qui ne l’est pas. Par ailleurs, ce que vous seul pouvez faire dans l’immédiat et ce qui peut être repoussé ou confié à une autre personne. L’usure mentale guette entrepreneurs comme salariés. Dans les deux cas, il est vital de déterminer un cadre à son activité au quotidien et ne jamais se laisser déborder.

Les règles d’or pour constituer une équipe efficace

Vous rêvez d’avoir une efficace en 2023. L’année dernière, vous étiez si préoccupé par les différents défis qui se sont présentés que vous n’avez pas eu le temps d’y réfléchir et de mettre en place une stratégie. Pour en garantir l’efficacité, le manager ou le dirigeant doit bien cerner les fondamentaux. Il doit tenir compte de certaines recommandations et éviter les erreurs les plus fréquentes qui mettent en péril la réussite du projet et constituer une équipe efficace.

Vous devez mettre en œuvre un projet, et pour sa réalisation, vous devez constituer une équipe. Vous pouvez aussi bien faire appel à des freelances, des prestataires extérieurs qu’à des collaborateurs en interne selon le type de projet. Le succès du projet d’entreprise repose sur la fiabilité et l’efficacité de l’équipe à la charge de sa réalisation.

Une équipe projet, kesako ?

Une équipe projet est un groupe de personnes qui travaille pour réaliser un projet qui peut aussi bien durer une semaine, plusieurs semaines, voire quelques mois. Les participants peuvent parallèlement poursuivre les fonctions qu’ils assument habituellement selon le poids du projet.

Chacun des participants partage le même objectif et se considère comme partie intégrante du projet et agit sous la direction d’un manager ou du dirigeant pour permettre par exemple le développement de l’entreprise ou d’établir une meilleure organisation …. Pour que l’équipe projet soit performante, la cohésion de groupe fait partie du b.a.-ba.  Un projet offre l’opportunité de renforcer le sentiment d’appartenance à une même entité et de stimuler la créativité de chacun et est porteuse du sens de la mission.

Les fondamentaux pour constituer une équipe efficace

Déterminer exactement les compétences nécessaires

Le manager doit en amont déterminer ses besoins pour sélectionner ensuite les collaborateurs et chercher les compétences nécessaires à la réalisation du projet aussi bien en interne qu’en externe.

Établir une direction efficace

Le Manager doit faire en sorte que son équipe puisse comprendre l’importance de son rôle dans la réalisation du projet d’entreprise. La direction doit s’impliquer pour assurer la mise en place d’une organisation claire et bien définie au sein de l’équipe. Elle doit mettre l’accent sur le caractère primordial du travail d’équipe et procure à chaque membre l’opportunité de manifester leur savoir-faire tout en tenant en compte de l’objectif et de la structure mise en place par l’entreprise.

Le manager partage sa vision, fixe les objectifs et définit les rôles et missions de chacun. Chaque participant connaît exactement les tâches qui lui sont imparties et quelles sont ses responsabilités. Il connaît précisément sa mission, ses objectifs individuels, son rôle au sein de l’équipe. Il appréhende également les rôles et responsabilités des autres membres de l’équipe. 

Établir un soutien organisationnel

Les équipes les plus efficaces disposent généralement du soutien clair et précis de la part de leur Manager. L’entreprise met à leur disposition tous les moyens nécessaires leur permettant d’assurer leurs missions. C’est indispensable pour motiver chaque membre de l’équipe. pour que l’équipe soit efficace et productive, Vous pouvez utiliser des outils de gestion de projet comme Trello, Wrike, Planzone, Collabtive, Projeqtor… qui permettra à chaque membre de l’équipe de cerner ainsi les tâches à effectuer et les délais de livraison et au manager ou dirigeant de suivre l’avancée du projet au fur et à mesure.

Assurer l’autonomie de l’équipe

Une équipe doit disposer d’une autonomie. Cette autonomie doit se limiter à un certain niveau du projet pour éviter tout éventuel débordement. L’implication de la direction et du Manager s’impose. Les autorités hiérarchiques établissent le projet, procèdent à son suivi, à son évaluation et à son contrôle.

Réunir les individus visant les mêmes objectifs

Pour assurer l’harmonie au sein de l’équipe, le Manager doit faire le tri des individus qu’il va intégrer au sein d’une équipe. Il est difficile pour des individus qui ne visent pas les mêmes objectifs d’œuvrer ensemble pour assurer la mise en œuvre d’un même projet. Ils doivent manifester un intérêt commun dans la réalisation du projet.

Établir une évaluation individuelle et collective

Les critiques constructives demeurent indispensables pour assurer l’avancement en toute efficacité du projet d’entreprise. Le Manager procède à cette critique après l’évaluation des travaux réalisés par son équipe. La meilleure manière de réaliser des bilans critiques consiste à distinguer les critiques individuelles des critiques collectives.

Établir une Communication fluide

La communication est la base d’une équipe projet, communiquer doit se faire de manière horizontale et verticale : du manager vers ses collaborateurs et des collaborateurs vers leur manager. Le manager établit des feedbacks réguliers et motive ses collaborateurs surtout dans les moments délicats. C’est la raison pour laquelle les différents membres de l’équipe doivent pouvoir s’exprimer pleinement et librement, donner leurs idées, leurs avis, sentiments, solutions aux éventuels problèmes sans crainte d’être jugés. 

Les erreurs fréquentes à éviter

 L’effectif ne fait pas la force d’une équipe

Une équipe disposant d’un nombre élevé de membres n’est pas forcément la meilleure. Le Manager doit tenir compte de la compétence, de l’expérience et du savoir-faire de chaque individu qui va former son équipe. Moins il y a de membres dans une équipe, mieux elle fonctionne. Le Manager doit déterminer le nombre d’individus qui vont former l’équipe en fonction des tâches qui incombent à celle-ci.

Focaliser la force de l’équipe sur un individu déterminé

L’apport de chacun de ses membres constitue la force d’une équipe. Certes, certains d’entre eux peuvent être plus compétents et disposent d’une meilleure expérience que d’autres. Le Manager doit tenir compte du fait que la réalisation du projet d’entreprise se base sur un travail d’équipe. Même les plus incompétents peuvent disposer d’un savoir-faire particulier. C’est l’intérêt de réunir des personnes manifestant les mêmes intérêts et visant les mêmes objectifs au sein d’une même équipe.

Vous devez mettre en œuvre un projet, et pour sa réalisation, vous devez constituer une équipe.

Vous pouvez aussi bien faire appel à des freelances, des prestataires extérieurs qu’à des collaborateurs en interne selon le type de projet. Le succès du projet d’entreprise repose sur la fiabilité et l’efficacité de l’équipe à la charge de sa réalisation. Pour en garantir l’efficacité, le manager ou le dirigeant doit bien cerner les fondamentaux. Il doit tenir compte de certaines recommandations et éviter les erreurs les plus fréquentes qui mettent en péril la réussite du projet.

Cybersecurity Business School : une école qui veut démocratiser la cybersécurité

Interview de Patrice Chelim, directeur et co-fondateur de l’école la CSB.School, qui vient d’annoncer sa 1ère levée de fonds pour un montant de 4 millions d’euros.

Comment vous est venue l’idée de créer CSB.School ?

La genèse de CSB.School est issue des activités que mes associés et moi-même avons pu conduire dans notre passé professionnel. Avant de lancer cette idée de création d’école de formation en cybersécurité, nous étions RSSI du groupe industriel belge de chimie de spécialités, belge, Solvay. Dans le cadre de nos activités, nous étions confrontés à la difficulté de recruter des personnes formées à la cybersécurité et qui soient opérationnelles. De ce fait, nous avons appliqué deux méthodes.
La première, c’était de taper à la porte des usual suspects, que sont les cabinets de conseil en cybersécurité tels qu’Accenture, Orange Cyberdéfense, Thalès, ou PwC. Ils nous ont beaucoup aidés pour structurer nos idées, ainsi que pour structurer la feuille de route stratégique en termes d’amélioration de la posture de cybersécurité du groupe. En revanche, dès qu’il s’agissait d’exécuter ou de trouver les ressources pour faire, ils rencontraient exactement le même problème que nous, celui de la pénurie de ressources. D’ailleurs, nous le constatons de façon encore plus aiguë depuis que nous sommes passés de l’autre côté de la barrière et que nous formons maintenant dans ce domaine.
La deuxième que nous avons mise en place à l’époque, c’était de former en interne. Nous sommes allés chercher, avec mon équipe, des jeunes, éloignés de ces métiers techniques de l’informatique ou de la cybersécurité, pour les former. Nous les avons mis sur ces métiers et nous avons réalisé une réelle réussite notamment avec une personne, qui avait une formation de master en management international et qui travaillait au service facturation du groupe, et à laquelle nous avons proposé d’évoluer en cyber. Il n’était pas rebuté par la matière et avait une certaine appétence pour l’informatique. Il a accepté de relever ce défi et a pris en charge, à moins de 30 ans, la supervision des tests d’intrusion du groupe et la revue des exigences de sécurité qui dérivent des obligations de conformité dans les domaines du contrôle des exportations et de protection des données personnelles. Donc une réussite ! D’ailleurs, il soutient sa thèse de doctorat sur le sujet de la cybersécurité dans deux mois. Un beau parcours en quatre ans ! Nous avions déjà constaté au bout de deux ans que cela fonctionnait plutôt bien et nous nous sommes demandé : « comment pourrions-nous industrialiser ce processus ? »

L’idée de monter une école est-elle venue tout de suite ?

L’idée à la base n’était pas de fonder une école. Mais plutôt de créer un programme de formation, un master que nous aurions construit, sur lequel nous interviendrions en termes de contenus et de cours. Le but était finalement de créer un vivier de ressources dans lequel nous pourrions puiser pour les besoins de notre activité de l’époque. Pour des raisons administratives diverses et variées, cela n’a pas fonctionné.

Le projet est tout simplement resté dans les cartons.

L’année dernière, finalement, avec deux autres collègues et aujourd’hui associés, nous nous sommes dit : « Cette école, nous allons la créer nous-mêmes ». Cette idée s’est d’autant plus renforcée que lorsque je me rapprochais de pairs RSSI d’autres groupes, tout le monde corroborait le fait qu’il y avait une pénurie de ressources. Quand je posais la question : « Mais qu’est-ce qu’on fait à ce sujet ? ». Les réponses n’étaient guère satisfaisantes. La réponse était la plupart du temps : « Nous allons débaucher les ressources en offrant 20 % de salaire en plus que le concurrent d’à côté ». Certes, c’est là le jeu de la concurrence. Mais du coup, plutôt que de faire grossir le gâteau des ressources, nous nous passions les parts les uns aux autres, donc nous ne réglions pas le problème. Il est vrai que beaucoup de RSSI ont des postes confortables, c’est-à-dire des postes à responsabilités dans des groupes qui ont des moyens et des ressources sur ces sujets de cybersécurité mais dont la mission finalement restait de sécuriser les installations et pas forcément de former.
Il a fallu prendre notre bâton de pèlerin et nous dire : « nous nous lançons ! »… Un des éléments distinctifs de cette école est qu’elle est créée par des professionnels, en tout cas, des personnes qui ont été confrontées, qui ont travaillé dans le domaine. Nous nous sommes également entourés de professionnels de l’éducation, de la formation, de la pédagogie pour rendre cette matière intelligible avec une logique d’apprentissage intéressant des profils qui n’étaient pas forcément prédestinés ou qui se mettaient un certain nombre de barrières voire s’autocensuraient. L’un des problèmes de la filière cyber, reste son image. Aujourd’hui, elle manque encore d’attractivité, dans le sens où beaucoup s’en font une sorte d’image d’Épinal, de matière très technique, réservée à une certaine élite, ou à un hackeur à capuche qui code sur son ordinateur tard le soir dans sa cave ou son garage.

Quel est l’enjeu fondamental ?

Notre enjeu, au-delà de lancer cette école, c’est surtout de dynamiser, d’améliorer l’image et l’attractivité de la filière en démontrant qu’elle est ouverte à tous. Il ne s’agit pas que de créer une école de cybersécurité. En amont, il y a tout un travail à faire pour expliquer la raison d’être, démystifier, vulgariser, démocratiser le sujet et expliquer la variété des métiers qui se retrouvent derrière la cybersécurité. Nous parlons d’une trentaine de métiers qui ne sont pas tous cantonnés à la technique. Nous voulons susciter des vocations qui font qu’en conséquence nous augmenterons le nombre d’étudiants qui iront dans cette filière. La cybersécurité aujourd’hui est vraiment un domaine à part entière, ce n’est pas un sous domaine de l’informatique. C’est de la technique certes, mais pas que.

Vous êtes toujours en poste tous les trois et vous êtes tous dans la même société ?

Mes deux associés, Guillaume Collard, Thomas Guilloux et moi l’avons quittée. Guillaume Collard a une formation universitaire : licence, master, doctorat dans le domaine de la cybersécurité et est expert en cybersécurité informatique. Thomas Guilloux a débuté sa carrière en maintenance industrielle dans le secteur nucléaire, et a ensuite évolué vers la cybersécurité industrielle. Nous avons tous les trois quitté nos fonctions pour justement nous lancer dans cette aventure, qui est aussi une aventure entrepreneuriale, de création d’une école de zéro avec tout ce qui va autour.

Comment vous êtes- vous répartis les rôles, puisque vous aviez des fonctions tous les trois dans la cybersécurité ?

Aujourd’hui, Guillaume est notre COO, notre directeur en charge des opérations et du développement. C’est lui qui structure le projet de l’école et s’assure que ces différentes étapes se concrétisent. Thomas est notre CTO, notre directeur technique en charge des partenariats techniques et de notre plateforme de simulation qui sert de base à notre modèle pédagogique. Moi, je suis le CEO, en charge de la direction générale et de la supervision de notre équipe pédagogique.

Quelles ont été les grandes étapes jusqu’au lancement de la première promotion qui a eu lieu en septembre ?

Quand l’idée du projet a émergé, la première étape a été de constituer l’équipe afin d’embarquer les bonnes compétences. Je pense que, si nous y arrivons aujourd’hui, c’est parce que nous avons réussi à réunir autour de nous des compétences dans les domaines de la formation professionnelle, de l’ingénierie pédagogique, de l’informatique pour monter notre plateforme, dans la gestion de la scolarité, dans les fonctions supports que sont la finance et la communication. Cela a compté énormément pour fédérer l’équipe autour de cette idée un peu folle qui était de créer une école à partir de zéro. Ceux, qui étaient présents il y a quinze mois, ne sont évidemment pas tous restés dans l’aventure car certains se sont dit : « C’est peut-être un peu risqué » et ils ne voulaient pas tous nous rejoindre tout de suite. Or, nous voulions vraiment des gens impliqués qui croyaient à l’idée et qui étaient prêts à s’investir immédiatement.

Quelle a été l’étape suivante ?

Il a fallu sonder les entreprises. Nous souhaitions former ou créer un programme de formation qui réponde à leurs besoins en profils et compétences. Nous sommes donc allés frapper à la porte des personnes que nous connaissions, de notre réseau professionnel dans le cadre de nos anciennes activités et qui sont des partenaires aujourd’hui, notamment Schneider Electric, Airbus, Thalès avec lesquels nous avons eu l’occasion de travailler. Notre approche était assez appréciée parce qu’ils nous ont indiqué que c’était finalement, la première école de formation qui venait les voir pour leur demander quels étaient leurs besoins. Pour nous, c’était une démarche logique puisque nous étions avant à leur place. Ensuite, il a fallu évidemment trouver un lieu pour accueillir notre projet. Donc là, nous nous sommes faits aussi accompagner.

D’ailleurs, pourquoi avoir choisi Lyon ?

Lyon pour trois raisons principales. La première, c’est justement que nous souhaitions mettre l’accent sur la cybersécurité industrielle. Aujourd’hui, nous voyons un développement assez fort de l’industrie 4.0 avec des objets connectés, l’installation des IOT, des capteurs divers et variés au sein des processus industriels pour améliorer et optimiser la productivité et les services associés. Lyon offre aussi un tissu économique, un bassin industriel sans commune mesure par rapport aux autres régions françaises. Il s’agit de quelque chose que nous aurions implanté plus difficilement à Paris car les activités sont plutôt des activités de services dans la capitale.
La deuxième raison est que la cybersécurité est un axe fort du développement lié aux priorités de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Nous savions donc que nous étions dans une région où le sujet est inscrit au cœur de la stratégie territoriale.
La troisième raison, c’est pour l’attractivité. C’est-à-dire qu’aujourd’hui, les étudiants, notamment dans une période post-covid, même si je ne suis pas certain que nous en soyons complètement sortis, ont peu envie de vivre dans une chambre de bonne de 10m² au sixième étage avec les toilettes sur le palier. Ce n’est pas forcément la panacée et Lyon offre une certaine qualité de vie qui est attractive pour les jeunes qui rejoignent notre école.

Et la suite ?

Il a fallu évidemment trouver les fonds. Nous nous sommes fait accompagner pour lever les fonds auprès d’investisseurs privés qui partageaient avec nous ce même esprit entrepreneurial. Nous avons aussi associé à notre levée de fonds nos salariés, qui étaient avec nous au début et qui croyaient au projet. Nous avons levé des fonds à la fois d’un côté entrée capital, mais aussi d’un point de vue emprunt bancaire. Il est certain cependant que tout cela ne tient que si on n’est pas que sur la création de contenus pédagogiques. Parce que ce que nous souhaitons c’est d’être des producteurs de contenus de formation en cybersécurité : sur les 16 personnes de l’équipe, il y en a d’ailleurs 12 qui donnent des cours et qui sont intervenants au sein de l’école en disposant de cette expérience professionnelle préalable. Pour nous, cela comptait vraiment d’avoir des profils polyvalents qui à la fois se lancent dans l’aventure entrepreneuriale, qui montent une école, qui sachent créer des contenus pédagogiques, mais qui possèdent aussi une expertise technique qu’ils peuvent transmettre aux étudiants.
Au final, il fallait aussi recruter des étudiants et là aussi selon des critères nouveaux et différents de ce que nous pouvons voir aujourd’hui. Aujourd’hui, en cyber, le profil type est généralement le suivant : « je suis un homme, je suis fort en maths, je fais un bac S et une école d’ingénieur pour arriver en cyber » Nous, nous nous disons qu’en appliquant ces recettes, nous reproduisons des clones et nous ne contribuons pas à la diversité d’une filière qui ne représente pas la société qu’elle est censée protéger. Nous avons d’ailleurs appliqués cette recette à nous-mêmes, c’est-à- dire que les alternants, présents chez nous, répondent à ces critères. Ce sont souvent des collaborateurs en reconversion qui ont rejoint l’équipe.

Les étudiants que vous recrutez ont quels profils ?

Nous avons un tiers de nos étudiants qui sont des passionnés d’informatique ou de sécurité informatique, donc j’ai coutume de dire qu’ils sont tombés dedans quand ils étaient petits. Un deuxième tiers composé des jeunes diplômés Bac +2 à +5, qui ont fait des études de droit, d’histoire, de mathématiques et aussi d’informatique. Ces derniers cherchent à se démarquer sur le marché de l’emploi et se disent que finalement, les compétences qu’ils ont acquises dans le cadre de leur parcours académique, ne leur permettent pas de se distinguer sur le marché de l’emploi. Ils voient dans la cybersécurité un marché assez porteur. Il faut dire que nous parlons de 15 000 postes vacants aujourd’hui et de 30 000 postes vacants à horizon 2030. Le troisième tiers sont des profils qui ont 10, 15, 20 ans d’expérience, qui sont en reconversion professionnelle et qui viennent soit de la pétrochimie, de l’immobilier, de la vie associative et culturelle ou bien de la logistique.

Quand vous parlez des fonds, vous parlez aussi de la levée de fonds que vous avez faite à hauteur de 4 millions ?

La levée de fonds, elle nous a servi à financer l’aménagement du bâtiment dans lequel nous nous trouvons. Il représente un superbe outil de travail qui se trouve à dix minutes à pied de la gare Part-Dieu, bien situé donc en terme d’emplacement, et que nous avons entièrement rénové du sol au plafond. Nous avions cinq étages des plateaux nus que nous avons donc dû aménager. Ensuite, elle nous a servi à investir massivement dans notre plateforme technologique qui est un élément clé de notre modèle pédagogique. J’insiste vraiment sur ce point, car c’est un élément très différenciant par rapport à d’autres écoles. Nous ne retrouvons nulle part ailleurs des écoles qui investissent aussi massivement dans la techno parce que nous avons la conviction que la cybersécurité, c’est une matière qui ne se vit et ne s’apprend que par la pratique. Nous voulons vraiment les mettre en condition et nous comptons sur le soutien de nos partenaires qui nous fournissent du matériel technique, tels que Aribus et Schneider Electric par exemple. Nous avons l’ensemble des solutions de sécurité présentes sur le marché de façon à ce que les étudiants puissent les tester en conditions proches du réel et qu’ils apprennent non pas à sélectionner la meilleure solution technique sur le marché, mais la plus pertinente en fonction de leur contexte d’organisation. Parce que là aussi, c’est très important. La technique est fondamentale, elle est nécessaire, mais pas suffisante. L’image que j’emploie souvent, c’est qu’on ne sécurise pas de la même manière une usine d’armements qu’une usine de biscuits. Ce sont souvent les mêmes solutions techniques, mais pas la même façon de les aborder ou de les déployer. Notre école ne se veut pas comme un alignement de chaises, de tableaux blancs et de cours magistraux, mais vraiment comme un lieu où il est possible de s’entraîner sur du matériel professionnel et qui se veut comme le prolongement de l’entreprise. Il s’agit de combler ce décalage entre le monde académique et le monde de l’entreprise. C’est vraiment cela notre leitmotiv. Le contenu pédagogique est créé par nos experts, qui sont également ceux qui délivrent les cours et encadrent les travaux pratiques et dirigés.

La levée de fonds, elle nous a servi à financer l’aménagement du bâtiment dans lequel nous nous trouvons.

Quelles sont les perspectives futures ?

Nous allons d’abord compléter et pérenniser ce que nous avons construit. La cybersécurité est une matière qui évolue rapidement et qui requiert d’être constamment mise à jour. Nous avons l’ambition de monter au sein de l’école un incubateur qui permet d’accueillir des étudiants qui ont des velléités d’innovation sur ces sujets cybersécurité, qui peuvent bénéficier des infrastructures de l’école et de la plateforme technologique dans laquelle nous avons investi. Il y a aussi des externes qui veulent tester les solutions et créer leur start-up. Néanmoins, ce n’est pas notre vocation de créer des start-ups, c’est plutôt de les accompagner dans la fameuse vallée de la mort. En fait, la difficulté en cybersécurité c’est que même s’ils ont une bonne idée, ils n’ont généralement pas la possibilité de la tester pour savoir si elle est viable. Comme nous avons reproduit un bac à sable, ils peuvent tester sans risque de se tromper ou d’arrêter la production, puisque souvent, c’est cela le problème en cyber : quand nous voulons tester des solutions de cybersécurité, il n’y a pas beaucoup de candidats.
Et puis surtout, c’est aussi de compléter notre dispositif technologique pour se doter des dernières technologies de pointe. Tout notre enjeu, c’est de transformer ce matériel professionnel en matériel à visée pédagogique. Nous avons les compétences en interne, mais il faut aussi que nous allions chercher des compétences externes.

Que propose CSB.SCHOOL ? Quelle est son offre ?

Aujourd’hui, nous offrons deux formations, une formation de Bachelor qui amène un niveau bac+3 de spécialiste en cybersécurité. Une autre de master en deux ans qui amène à un niveau bac+5 de manager en cybersécurité avec quatre spécialités, une spécialité GRC gouvernance, gestion des risques et conformité, une autre en cybersécurité IT avec tous les sujets qui tournent autour de la blockchain, du cloud, de la gestion des identités. Une troisième spécialité SOC (Security Operation Center, ndlr), qui consiste à la gestion d’événements, d’alertes, d’incidents et de crises de cybersécurité. La dernière est celle de la cybersécurité industrielle qui couvre la sécurisation des installations industrielles et des objets connectés.

Quel a été le plus grand défi que vous avez rencontré et comment vous l’avez surmonté ?

Des défis nous en avons rencontré beaucoup, comme dans tout projet entrepreneurial. J’en vois cependant deux qui m’ont plus particulièrement marqué.
Le premier, c’était plutôt le défi administratif de convaincre les établissements bancaires de nous suivre dans l’aventure. Il a fallu faire preuve de persuasion, de conviction, ne serait-ce que pour monter la structure. Nous avons surmonté ce défi en nous entourant des bonnes compétences pour nous aider à lever les fonds, pour négocier avec les banques mais aussi pour trouver le bon emplacement. En fait, quand nous regardons aujourd’hui, nous sommes seize dans l’équipe, mais en fin de compte, c’est une centaine de personnes qui ont contribué de près ou de loin au projet depuis ses débuts.
Le deuxième défi a été de faire en sorte que nous changions de « logiciel. ». Aujourd’hui, nous entendons beaucoup parler de cybersécurité et partout nous le constatons : nous avons un manque cruel de ressources en cyber ! Pour autant, s’il y a une prise de conscience, ce n’est certainement pas en utilisant les mêmes recettes que nous allons résoudre ce problème de pénurie, il y a encore du chemin à faire. Il faut changer les critères de sélection et de recrutement ainsi que notre façon d’évaluer un profil susceptible d’évoluer dans ce domaine. C’est vrai que lorsque je reçois l’ensemble des candidats, je ne les vois pas avec ma casquette de directeur d’école mais davantage avec celle de professionnel en me demandant dans quel domaine, dans quel type de métiers ils seront plus à même de réussir.

Est-ce que ce sera en Conseil ? chez un Grand Compte ? En PME ?

Nous ne recrutons pas « au » cv mais vraiment sur les compétences comportementales et la motivation. Pour recruter différemment, en cyber comme dans d’autres domaines, il faut un alignement fort entre les RH, les managers opérationnels et les dirigeants. Les dirigeants qui poussent pour plus de diversité, les managers opérationnels qui ont un besoin immédiat en termes de performance et les RH qui reçoivent un grand volume de candidatures à traiter, avec des critères de sélection qui font qu’ils peuvent parfois passer à côté d’un bon profil. Nous les accompagnons en phase amont de préqualification en fonction de leurs besoins. Nous avons une responsabilité conjointe, entre l’entreprise et notre école, de former ses futurs talents, ce qui demande du temps. Il s’agit de faire évoluer les pratiques par rapport à la sélection, à la formation et au recrutement.

Est-ce qu’il y a un point que vous voulez aborder que je n’ai pas abordé ?

Juste rappeler quelques caractéristiques de l’école. C’est 100 % pratique, les étudiants s’entraînent sur du matériel professionnel de cybersécurité. C’est 100 % d’alternance et c’est nous qui connectons les étudiants aux entreprises dans lesquelles ils auront la possibilité de conduire une mission d’alternance. Et puis, c’est 0 € de frais de scolarité pour les étudiants car dans le cadre de l’alternance, ils sont pris en charge par nos entreprises partenaires. 

Notre enjeu, au-delà de lancer cette école, c’est surtout de dynamiser, d’améliorer l’image et l’attractivité de la filière en démontrant qu’elle est ouverte à tous. Il ne s’agit pas que de créer une école de cybersécurité.

Trop de propositions tuent la proposition

Certaines dirigeants ont concentré leur entreprise que quelques produits et pensent qu’il devrait proposer une offre plus étoffée pour plaire à tous les clients. Les entrepreneurs n’hésitent pas à présenter des gammes plus éclectiques en vue de cet objectif. Pourtant cette pratique, trop de propositions, n’est pas forcément la meilleure et peut rapidement nuire à l’entreprise. Zoom sur les raisons pour lesquelles vous ne devez pas trop étendre votre offre. 

Votre image peut s’en trouver ternie

Le consommateur perçoit souvent une trop vaste gamme comme synonyme de faible qualité. Ceci est d’autant plus vrai dans la restauration où chaque produit doit être sélectionné. Vous ne pouvez pas être le meilleur partout et proposer une gamme trop étendue peut vous desservir. Une proposition sur quelques produits en général suffit à montrer que vous êtes le spécialiste de ce domaine et que vous êtes performant. A l’inverse, trop de produits reflète en général que vous cherchez à séduire le client à tout prix sans discernement de ses attentes. Il vaut donc souvent mieux chercher à choisir les produits en fonction de votre clientèle cible plutôt que de chercher à vendre tout et n’importe quoi.

Vous n’optimisez pas vos coûts

Qui dit gamme étendue implique souvent que vous n’optimisez pas vos coûts. Déjà, l’achat en gros permet souvent une réduction du prix. Faire appel à plusieurs fournisseurs vous coûte plus cher, ne serait-ce que pour les coûts de transport et en termes de temps alloué à la gestion. Même auprès d’un fournisseur unique, il est plus facile de négocier le prix d’un produit que plusieurs, notamment si vous faites une commande plus importante. 

Votre stockage devient complexe

Le fait d’avoir une gamme étendue entraîne de posséder une capacité de stockage plus importante. La gestion des stocks devient ainsi plus difficile et vous consacrez davantage de temps à cette fonction. Il devient nécessaire de mieux vous organiser afin de retrouver rapidement les articles dont vous avez besoin. Il est également probable que vous ayez plus de déperdition et que vous deviez jeter certains de vos articles devenus obsolètes ou périmés. Enfin, il vous faudra alors prendre en compte cette perte pour fixer vos prix. 

Le client peut s’y perdre et perdre son temps à sélectionner

Pour vendre, il faut bien comprendre le besoin client puis lui proposer les bons articles qui lui correspondent. Si votre offre est trop étendue, le client peut s’y perdre et se décourager. Il n’y a qu’à se rendre sur un site généraliste pour s’apercevoir des conséquences d’une offre trop généraliste. Plus votre client est incité à cliquer sur de nombreux produits, plus il aura tendance à ne pas aller au bout de sa démarche car il ne discerne pas les différences en dehors de celles du prix. La largeur de gamme peut éventuellement lui susciter de nouvelles interrogations car il n’avait pas pensé à certains éléments qui vont le dissuader d’acheter. Cherchant à distinguer vos différents produits / services, il peut vite avoir besoin de se renseigner et avoir du mal à se décider. 

La définition du catalogue est plus difficile

Être exhaustif apparaît souvent comme une qualité mais il est préférable dans la majorité des cas faire des choix pertinents sur ce que vous souhaitez présenter. Il est probable que certains de vos produits ne suscitent pas l’intérêt des consommateurs. Il vous faudra donc faire des choix. Sur internet, vous pourrez tout insérer facilement mais il vous faudra par exemple trouver une méthode pour que vos clients trouvent rapidement le produit désiré et que leur recherche corresponde à leurs besoins (prix, qualité, caractéristiques…). Plus la largeur de gamme s’étend et plus le fait de trouver le produit désiré est difficile et vous devrez avoir un moteur de recherche particulièrement performant. 

Gardez une image cohérente

Sauf à vouloir être celui qui fait un peu de tout, une largeur de gamme trop importante implique que vous n’avez plus d’image précise. Vous faites un peu de tout et votre client vous assimile à ce type. N’étant plus spécialisé, il devient difficile de vous décrire et de parler de vous en tant que référence. La spécificité à cela de bon qu’elle permet de vous identifier. Si vous êtes par exemple un spécialiste des nouilles, il vaut peut-être mieux ne pas vendre des plats avec du riz. Vous aurez une meilleure image sur le produit sélectionné et vous pourrez communiquer plus aisément dessus.

Les compétences les plus recherchées par les entreprises

2023, c’est le moment de s’ouvrir aux multiples opportunités et surtout de trouver la candidate ou le candiidat idéal pour venir compléter vos équipes. Les entreprises qui recrutent recherchent aujourd’hui des compétences bien différentes de celles de la dernière décennie. LinkedIn et Monster ont mis en exergue les hard et soft skills les plus recherchés dans deux études. Les résultats traduisent le changement de notre société. 

Les hard skills ou compétences techniques. 

Pas de surprise à ce niveau là puisque ce sont bien tous les métiers liés à l’informatique qui se situent dans quasiment toutes les compétences recherchées. On trouve parmi elles Cloud computing, informatique scientifique ou encore Conception UX. On peut aussi intégrer le raisonnement analytique et Blockchain dans le panier. Des compétences liées à la communication y sont plébiscitées mais souvent reliées à l’informatique dans lesquelles on peut insérer Social media, Marketing d’affiliation ou encore Communication corporate.

La production vidéo entre naturellement dans ce cadre avec une utilisation qui s’est développée de manière exponentielle grâce aux réseaux sociaux. Le fait de vouloir se démarquer semble également au cœur des préoccupations des entreprises avec des « stratégies compétitives » qui ressortent également de cette étude. Il faut tout de même noter que si on parle des compétences les plus recherchées, il s’agit souvent de profils encore rares et dont les profils peuvent s’avérer difficiles à trouver et non de l’ensemble des profils recrutés. On peut cependant s’attendre à ce que des profils liés à la data apparaissent bientôt et s’imposent comme un critère. 

Les soft skills ou compétences comportementales 

C’est peut-être ici que la surprise est la plus grande puisque 5 compétences sont toujours d’actualité : esprit d’équipe, gestion du temps, persuasion, rédaction et créativité. Elles font partie des compétences qui sont celles que l’on attribue de manière classique au manager. 

Esprit d’équipe.

Les Hommes et les Femmes sont évidemment un des piliers dans les sociétés. Le travail en équipe s’est également intensifié notamment depuis que les nouvelles technologies ont pris la place d’honneur et il n’est plus rare de fonctionner en mode projet ou par cellule plutôt que chacun dans son coin. L’esprit d’équipe est un principe fondamental pour maintenir une bonne ambiance dans l’entreprise et éviter que des dissensions naissent et détruisent la cohésion. Les entreprises ont bien compris que l’entreprise doit être porteuse de sens et que l’esprit d’équipe fait avancer le groupe. 

Gestion du temps 

Quoi qu’on en dise, l’efficacité a tendance à baisser ces dernières années du fait d’une mauvaise gestion du temps. Les pertes de temps engendrées par les nouvelles technologies sont aussi impressionnantes que leur gain. Il est désormais indispensable d’avoir une certaine autodiscipline et une organisation rigoureuse pour éviter de se disperser dans des tâches chronophages et pas forcément indispensables. L’organisation doit donc être sans cesse remise en question et s’adapter aux nouvelles réalités afin d’éviter les pertes de temps également. Ce temps, qui est souvent lié à l’immédiateté, est devenu également le cœur des préoccupations dans un monde où tout va de plus en plus vite. 

Persuasion

Cette compétence a très certainement été citée pour les profils commerciaux mais également les managers. Avec l’arrivée des générations Y et Z sur le marché de l’emploi, il est clair que la fracture s’est belle et bien opérée dans les entreprises. La persuasion reste donc naturellement un des enjeux des attentes de l’entreprise car le manager ou porteur de projet doit emmener ses équipes pour atteindre les objectifs et le commercial doit lui savoir convaincre les clients de choisir ses produits ou services dans un monde fort concurrentiel.

Rédaction 

Cette compétence pourrait en faire rire plus d’un mais quasiment tous les métiers de la communication nécessitent cette compétence. La rapidité des échanges a entraîné un besoin en compétences rédactionnelles ainsi que le nombre de flux. Globalement les communications des entreprises se sont amplifiées à l’externe mais pas seulement.

Le ton employé est parfois inapproprié. En effet, les textos ont généré une vague de messages écrits spontanément et qui sont souvent à l’origine des difficultés relationnelles car transmis sans cohérence. Il est donc nécessaire que les entreprises instaurent des règles pour que la transmission ne ternisse pas sa notoriété. Les moyens de communication comme l’email s’utilisent de plus en plus et il faut dire que les fautes d’orthographe ne donnent pas une bonne image de l’entreprise. Ils décrédibilisent celui qui les fait et la génération sms a bien des soucis parfois à se faire quand on voit le nombre de lettres de motivation qui arrivent avec plusieurs fautes par ligne. 

Créativité 

La créativité occupe une place indéniable dans les entreprises car innover fait partie des enjeux majeurs. Il s’agit de se démarquer et les propositions audacieuses semblent aujourd’hui porter leur fruit. Rien d’étonnant au fait qu’elle soit au cœur des nouvelles entreprises qui n’hésitent plus à solliciter la créativité de leurs salariés pour avancer plus vite et améliorer de manière constante leur services / produits. Les entreprises cherchent aujourd’hui à se renouveler et c’est la raison pour laquelle la créativité joue un rôle essentiel à jouer dans les années à venir. 

Pourquoi se fixer des objectifs est essentiel !

1er janvier 2023, c’est le temps de se fixer des objectifs pour vivre une année qui ne sera pas ballotée par les circonstances. Quand on connaît sur le bout des doigts son travail et ce que l’on a à faire on peut se demander à quoi cela peut bien servir de se fixer des objectifs. Pourtant, de nombreuses raisons peuvent conduire à les mettre en place et dont celle de se remettre en question. En voici quelques-unes que vous pourrez compléter grâce à votre expérience.

Pour la motivation

Se fixer des objectifs, qu’ils soient journaliers, à la semaine ou dans le temps, permet de se motiver. Il n’est pas rare de se laisser aller à l’inertie et de se laisser tenter par la procrastination. Si vous vous êtes fixé des objectifs de temps pour la réalisation d’une tâche, vous aurez tendance à moins reporter son exécution car sinon vous retarderiez la suivante. Vous avez d’autres tâches à effectuer donc autant finir celle que vous êtes en train de faire. Au fur et à mesure que vous les remplissez, un sentiment de fierté peut également apparaître et augmenter par là-même votre motivation.

Dans l’idéal, il faut donc bien mesurer chaque objectif pour ne pas se décourager si vous êtes de plus en plus en retard dans une journée sur le travail que vous devez effectuer. Dans le cas où vous les avez bien évalués, le stress devrait diminuer au fur et à mesure que vous les accomplirez. Vers la fin de la tâche, vous pourriez aussi vous dire : « c’est presque terminé ». Un premier argument qui vaut son pesant d’or. 

Pour le suivi de son atteinte

Se fixer des objectifs, vous permet de voir que petit à petit vous les atteignez. Certains n’hésitent pas à mettre en place des tableurs de suivi avec pourcentage de réalisation de la tâche. Vous pouvez par exemple estimer qu’une tâche est accomplie à 25% à la fin du premier jour si elle dure 4 jours. Chaque jour, vous pourrez vous apercevoir que vous vous rapprochez de votre objectif final. Vous renforcez ainsi également votre motivation. Certaines entreprises partagent ainsi l’ensemble des objectifs de chaque cellule avec les autres membres. Ils peuvent ainsi suivre l’avancée de certaines tâches qui ont un impact sur leur propre travail et mieux organiser leur propre travail. 

Pour décortiquer les tâches

Le suivi de l’atteinte d’un objectif implique de définir les différentes tâches. Vous créez par là même un processus qui vous permettra de bien comprendre toutes les tâches que vous effectuez. Grâce à cette action, vous pouvez identifier celles qui peuvent être automatisées ou encore celles que vous souhaitez déléguer dans le futur. Vous prenez du recul sur le temps passé pour chaque opération, ce qui peut s’avérer utile pour connaître, par exemple, votre coût de revient. Certaines opérations peuvent ainsi être déléguées à des prestataires ou vous pourrez encore recruter des personnes qui ont une appétence ou une compétence supérieure ou complémentaire à la vôtre pour telle ou telle opération. La décortication et la mesure des tâches vous permet également de savoir le temps alloué à chaque opération. Vous pouvez également parfois mieux comprendre le métier de chacun en comprenant leurs objectifs. 

Pour évaluer la performance

Une fois le temps évalué pour chaque opération, vous pouvez suivre votre performance et éventuellement en tirer des conclusions. Vous pouvez voir ce qui vous a freiné et évaluer comment augmenter votre performance. Il peut s’agir de moyens à mettre en place ou tout simplement de vous évaluer vous-même ou vos collaborateurs. Dans le cas d’une évaluation des collaborateurs, vous pouvez ainsi discuter avec eux sur une base objective et trouver des solutions en cas de performance en berne. 

Pour fixer la direction

Se fixer des objectifs c’est avant tout clarifier sa vision. Vous savez où vous voulez aller et à quelle vitesse. Cela vous permet de vous donner un cap ainsi qu’aux autres. Cela vous fait prendre également conscience que vous faites partie d’un tout et que chacun influe sur l’avenir de l’entreprise. L’objectif majeur s’applique en général à toute l’équipe et chacun demeure un rouage de la réussite. Vous prenez ainsi conscience de la valeur du travail effectué par l’ensemble de vos collaborateurs et chacun comprend l’impact du travail de l’autre. Vous consolidez ainsi l’esprit de groupe. Avec un objectif explicite, vous motivez vos troupes. 

Pour trouver des solutions

Ceci est notamment vrai si votre objectif vous paraît difficile à tenir ou que vos collaborateurs vous font une remarque sur son côté irréaliste. Ils pourront ainsi vous souligner les tâches qu’ils ne pensent pas pouvoir exécuter dans les délais impartis car rappelons-le si nécessaire des bons objectifs sont SMART donc certes ambitieux mais surtout délimités dans le temps. Vous pouvez ainsi obtenir des retours que vous n’auriez pas en temps normal car ils vont vous expliquer ce qui les ralentit. Ne vous braquez donc pas si certains vous disent que la part de travail est irréalisable. Tâchez de savoir pourquoi. Des solutions simples permettent parfois de passer d’un objectif irréalisable à un objectif réalisable et les collaborateurs pourront parfois vous indiquer comment résoudre le problème rencontré comme celui notamment de l’automatisation de certaines tâches. 

2023, 100 citations inspirantes !

Pour bien commencer l’année, quoi de plus motivant et revigorant que de s’inspirer des citations d’entrepreneurs (hommes ou femmes), de philosophes, de grands penseurs voire parfois d’inconnus, pour trouver de l’inspiration. Que vous soyez en quête d’un surplus de motivation, de vous revigorer ou tout simplement d’une autre manière de penser, certaines citations inspirantes que Dynamique-mag a choisi pour vous devrait vous parler au plus profond de vous et faire écho à votre sensibilité.

Prenez soin de votre client et le business prendra soin de lui-même

Ray Kroc, pianiste puis vendeur devenu milliardaire en rachetant en 1961, la chaîne de restaurants de hamburgers McDonald’s.

L’entrepreneur est un « personnage inspiré qui se lance dans des aventures dont il ne mesure pas les conséquences.

Joseph A. Schumpeter, économiste autrichien

Le secret du changement, c’est de concentrer toute son énergie, non pas à lutter contre le passé mais à construire l’avenir.

Socrate, philosophe grec, père de la philosophie morale

Avant d’être un leader, votre succès ne repose que sur vous. Lorsque vous devenez un leader, votre succès ne repose que sur celui des autres.

Jack Welch, homme d’affaires américain, ancien président du groupe américain General Electric de 1981 à 2001.

Il faut toujours revenir aux fondamentaux parce qu’il faut toujours revenir aux valeurs, aux valeurs que nous voulons appliquer dans l’entreprise. Il faut se demander quel est l’impact que nous souhaitons avoir non seulement sur le monde de demain, mais aussi sur ses employés.

Eleonore Crespo, cofondatrice de Pigment.

La meilleure manière de démarrer est d’arrêter de parler et se mettre au travail.

Walt Disney, animateur, producteur de films et entrepreneur américain.

J’ai appris au fil du temps que quand nous sommes fermement résolus, notre peur diminue.

Rosa Parks, Militante pour les droits de la personne humaine.

Un bateau à quai est en sécurité. Mais ce n’est pas ce pour quoi les bateaux ont été « construits »

William Shedd, théologien presbytérien américain.

Vous devez avoir conscience qu’entreprendre, c’est avant tout contribuer à changer le monde.

Hapsatou SY, fondatrice de la marque de cosmétique HapsatouSY et animatrice et chroniqueuse de télévision française.

Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des minutes et des secondes qui contiennent tout un monde.

Jean d’Ormesson, écrivain, journaliste et philosophe français

Trouvez les personnes les plus intelligentes possibles et entourez-vous d’elles.

Marissa Meyer, Présidente de yahoo!

Sortir de sa zone de confort, c’est être acteur de sa vie. Y rester, c’est en être spectateur.

Akassimandou Akassimandou, Ceo de Simkoolswiss, Président de Ong-amor, Associé-gérant Kls-consulting

Dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre

Marie Curie, physicienne et chimiste polonaise, naturalisée française par son mariage avec le physicien Pierre Curie

Chaque arbre est le symbole vivant de la paix et de l’espoir.

Wangari Muta Maathai, prix Nobel de la paix, fondatrice du mouvement de la ceinture verte.

Il y a toujours ces deux enjeux qui sont un cheval de bataille pour les grosses organisations : c’est le droit à l’erreur, de prendre des risques, de pouvoir se tromper et de recommencer. Ce n’est jamais acquis.

Muriel Garcia, Présidente INNOVA’CTEUR, ancienne présidente d’Entreprise et convivialité, responsable Innovation au groupe La Poste.

Quand vous n’avez plus d’espoir, créez-le vous-même. Quand le monde qui vous entoure s’assombrit, soyez le soleil qui illumine tout.

Daïsaku Ikeda, président de la Soka Gakkai, mouvement humaniste pour la paix

Ne laisse jamais quelqu’un te dire : tu n’y arriveras pas. 

Vedika Goel, Fondatrice de With You.

Il faut 20 ans pour construire une réputation et cinq minutes pour la détruire.

Warren Buffet, homme d’affaires, investisseur et milliardaire américain.

La réussite ne se mesure pas à l’argent que vous gagnez mais à votre capacité à changer les vie des gens. 

Michelle Obama, avocate et essayiste américaine.

La grandeur d’un métier est peut-être avant tout d’unir les hommes ; il n’est qu’un luxe véritable et c’est celui d’unir les hommes.

Antoine de Saint-Exupéry, aviateur et écrivain français

Les déceptions ne tuent pas et les espérances font vivre.

George Sand, romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française.

Vous pouvez avoir un excellent produit mais si la communication échoue, c’est comme regarder un comédien faire un sketch dans une langue complètement différente.

Steve jobs, entrepreneur et informaticien américain, cofondateur d’Apple.

L’entrepreneuriat c’est un escalier, pas un ascenseur : s’il y a 75 étages, le créateur les aura tous montés à pied un à un. La réussite, c’est tout sauf de la chance. On ne naît pas entrepreneur, on le devient, on apprend. Même si on a des dispositions, c’est comme un marathon, il faut s’entraîner et travailler. 

Fréderic Mazzella, fondateur de Blablacar et cofondateur de Captain Cause

L’intelligence, c’est la faculté de s’adapter au changement.

Stephen Hawking, physicien théoricien et cosmologiste britannique.

Ayez confiance ! Souvent les femmes entrepreneures sont elles-mêmes leur propre challenge. 

Tory Burch, fondatrice et propriétaire de la marque de mode Tory Burch LLC.

Un lion ne cherche pas de compagnon. Sinon il perd sa place en tant que roi des animaux.

Josei Toda, fondateur de la Soka Gakkai, mouvement humaniste  pour la paix

Le travail individuel permet de gagner un match mais c’est l’esprit d’équipe et l’intelligence collective qui permet de gagner la coupe du monde.

Aimé Jacquet, sélectionneur et entraîneur de l’équipe de France de Football

Il faut toujours être prêt à négocier mais ne jamais négocier sans être prêt.

Richard Nixon, homme d’État américain.

Je ne crois pas en l’échec. Il n’y a pas d’échec si l’on prend du plaisir à vivre l’aventure. 

Oprah Winfrey, animatrice et productrice de télévision et de cinéma, actrice, critique littéraire et éditrice de magazines américaine.

Le succès est la capacité d’aller d’échec en échec sans perdre son enthousiasme.

Winston Churchill, homme d’État et écrivain britannique.

Créez votre propre définition du succès, agissez selon vos propres règles, et construisez la vie dont vous êtes fière. 

Anne Sweeney, co-PDG de Disney Media Networks et présidente du Disney-ABC Television Group.

L’attitude détermine les actions. Les actions déterminent les résultats. Les résultats déterminent les modes de vie.

Jim Rohn, entrepreneur américain, écrivain et coach en développement personnel et en motivation dans le monde des affaires.

La raison pour laquelle les gens renoncent à leur pouvoir est qu’ils croient qu’ils n’en ont aucun. 

Alice Walker, écrivaine et une militante féministe luttant pour les droits des Noirs et antisioniste américaine.

Nos clients les plus mécontents sont notre plus grande source de progrès.

Bill Gates, informaticien, cofondateur de Microsoft.

Une femme qui donne de la voix est par définition une femme forte. Mais arriver à libérer sa parole peut être remarquablement difficile. 

Melinda Gates, femme d’affaires et philanthrope américaine.

La vie consiste à déployer des efforts constants pour se perfectionner soi-même.

Yehudi Menuhin, violoniste et chef d’orchestre britannique

C’est dans l’effort que l’on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire.

Gandhi, dirigeant politique, guide spirituel de l’Inde, du monde et du mouvement pour l’indépendance de ce pays.

Chaque fois que vous voyez une entreprise qui réussit, dites-vous que c’est parce qu’un jour quelqu’un a pris une décision courageuse.

Peter DRUCKER, professeur, consultant américain en management d’entreprise, auteur et théoricien.

Le plus grand échec, est de ne pas avoir le courage d’oser. 

Abbé Pierre, fondateur d’Emmaüs

Si vous avez confiance en vous-même, vous inspirerez confiance aux autres.

Johann Wolfgang von GOETHE, un romancier

Entourez-vous d’une équipe de confiance et loyale. Cela fait toute la différence.

Alison Pincus, co-fondatrice de One Kings Lane, directrice générale et chasseuse en chef du nouveau marché peer-to-peer de la société, Hunters Alley.

Patience, persévérance et transpiration forment une combinaison imbattable pour le succès. 

Napoleon Hill, auteur américain sur le développement personnel.

Je me réveille chaque matin et je me dis : « Jusqu’où puis-je faire avancer l’entreprise dans les prochaines 24 heures ? »

Leah Busque, fondatrice de TaskRabbit, est une entrepreneuse américaine.

Notre plus grande faiblesse c’est de renoncer. Le plus sûr moyen de réussir, c’est toujours d’essayer encore une fois.

Thomas Edison, fondateur de la General Electric.

L’entrepreneuriat est le dernier refuge de l’individu fauteur de troubles.

Natalie Clifford Barney, femme de lettres américaine du XXᵉ siècle connue pour ses poésies, mémoires et épigrammes et une des dernières salonnières parisiennes.

Quand vous aidez une seule personne, par exemple, un enfant, vous en aidez dix. Parce que dans le cercle  de cette personne, il y en dix autres qu’elle va ensuite éduquer.

Betty Williams, prix Nobel de la paix , militante pacifiste nord-irlandaise pour les droits de l’enfant et les droits des femmes.  

Le succès consiste à créer de la valeur.

Candice Carpenter, présidente et fondatrice de Infinity Ivy Consulting et Co-PDG de The Boston Congress of Public Health.

Dans les pires moments, noud devons continuer à aller de l’avant. Grâce au pouvoir de l’espoir, nous sommes toujours en mesure de construire un monde meilleur.

Adolfo Perez Esquivel, artiste argentin, prix Nobel de la paix.                                         

La chose que les femmes n’ont pas encore apprise, c’est que personne ne vous donne le pouvoir. Vous venez de le prendre.

Roseanne Barr, actrice, humoriste, productrice, scénariste et réalisatrice américaine.

 On n’est jamais trop vieux pour se fixer un nouveau but ou pour faire de son rêve une réalité. 
Clive Staples Lewis, écrivain britannique

 Mes erreurs d’hier ont fait mon succès d’aujourd’hui.

Sébastien Forest , fondateur de Allo Resto, Just Eat

Ne vous découragez pas, c’est souvent la dernière clef du trousseau qui ouvre la porte. 

Zig Ziglar, écrivain et conférencier américain.

Je ne pense pas que vous puissiez créer quelque chose d’intéressant à partir d’une zone de confort. Vous devez travailler à partir d’une zone de peur et d’échec.

Charlize Theron, actrice, productrice et mannequin sud-africano-américaine.

L’échec est seulement l’opportunité de recommencer d’une façon plus intelligente. 

Henry Ford, industriel américain de la première moitié du XXᵉ siècle et le fondateur du constructeur automobile Ford.

Quoi que vous pensiez vouloir faire, et quoi que ce soit que vous pensez être entre vous et cela, arrêtez de trouver des excuses.

Katia Beauchamp, entrepreneure américaine, milliardaire et co-fondatrice de Birchbox.

Au milieu de toute difficulté se trouve cachée une opportunité.

Albert Einstein, physicien théoricien.

Vous ne pouvez pas voler, alors courez. Si vous ne pouvez pas courir, alors marchez. Si vous ne pouvez pas marcher, alors rampez, mais quoi que vous fassiez, il faudra avancer. 

Martin Luther King, pasteur, baptiste et militant non-violent afro-américain pour le mouvement américain des droits civiques, fervent militant pour la paix et contre la pauvreté.

Seuls ceux qui dorment ne commettent pas d’erreurs.

Ingvar Kamprad, entrepreneur suédois qui a fait fortune en créant la chaîne de magasins Ikea.

Quoi que vous fassiez, soyez différent – c’est le conseil que ma mère m’a donné, et je ne peux pas penser à de meilleurs conseils pour un entrepreneur. Si vous êtes différent, vous vous démarquerez. 

Anita Roddick, fondatrice de The Body Shop, femme d’affaires britannique, militante des droits de l’Homme et de la protection de l’environnement.

Aidez les jeunes. Aidez les petits. Parce que les petits vont devenir grands. Les jeunes auront les graines que vous aurez déposés dans leur esprit, et quand ils grandissent, ils changeront le monde. 

Jack Ma, homme d’affaires chinois et créateur créé d’Alibaba.com.

Si vous vous engagez à créer de la valeur et si vous n’avez pas peur des moments difficiles; les obstacles deviennent totalement sans importance. Une nuisance peut-être; mais sans réel pouvoir. Le monde respecte la création; les gens ne vous gêneront pas. 

Candice Carpenter, présidente et fondatrice de Infinity Ivy Consulting et Co-PDG de The Boston Congress of Public Health.

Quand on ne peut pas revenir en arrière, on ne doit se préoccuper que de la meilleure façon d’aller de l’avant.

Paulo Coelho, romancier, journaliste et un interprète brésilien.

Nos doutes sont des traîtres. Et nous privent de ce que nous pourrions souvent gagner parce que nous avons peur d’essayer.

William Shakespeare, l’un des plus grands poètes et dramaturges de langue anglaise.

Savoir pour prévoir, afin de pouvoir.

Auguste Comte, philosophe et sociologue français, fondateur du positivisme.

Le voyage de Kamakura à Kyōto dure douze jours. Si vous voyagez pendant onze jours mais que vous vous arrêtez alors qu’il reste encore un jour à parcourir, comment pourrez-vous admirer la lune au-dessus de la capitale ?

Nichiren Daishonin, moine bouddhiste japonais du XIIIème siècle.

Le leadership et l’apprentissage sont indissociables. 

John Fitzgerald Kennedy, homme d’État américain, 35ᵉ président des États-Unis du 20 janvier 1961 à sa mort en 1963.

Sortez des sentiers battus et saisissez les opportunités qui se présentent, où qu’elles se trouvent.

Lakshmi Mittal, président-directeur général d’ArcelorMittal.

La question n’est pas « qui va me donner l’autorisation de faire ça ? » mais plutôt « qui pourra m’arrêter ? »

Ayn Rand, philosophe, scénariste et romancière américaine d’origine russe.

La répétition fait la réputation et la réputation fait les clients. 

Elizabeth Arden, fondatrice d’Elizabeth Arden Inc.

Savoir écouter, c’est posséder, outre le sien, le cerveau des autres. 

Léonard de Vinci, peintre italien. 

En vérité, le chemin importe peu, la volonté d’arriver suffit à tout.

Albert Camus, écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français.

Ne jugez pas chaque jour que ce que vous récoltez mais sur les graines que vous semez. 

Robert Louis Stevenson, écrivain écossais et un grand voyageur.

Avec les enfants, ils ne font pas ce que vous voulez qu’ils fassent quand vous voulez qu’ils le fassent. Les organisations non plus nécessairement. Vous devez écouter. Vous devez apprendre à influencer. 

Ellen J. Kullman, femme d’affaires américaine.

Mon travail n’est pas d’être gentil avec les gens. Mon travail consiste à les rendre meilleurs.

Jeff Bezos, fondateur, principal actionnaire et président-directeur général (PDG) d’Amazon.

Le vrai leadership découle de l’individualité qui est exprimée de manière honnête et parfois imparfaite… Les dirigeants devraient viser l’authenticité plutôt que la perfection.

Sheryl Sandberg, femme d’affaires et une militante féministe américaine.

Avant d’être un leader, votre succès ne repose que sur vous. Lorsque vous devenez un leader, votre succès ne repose que sur celui des autres.

Jack Welch, homme d’affaires américain, ancien président du groupe américain General Electric de 1981 à 2001.

Vous ne pouvez choisir ni comment mourir, ni quand. Mais vous pouvez décider de comment vous allez vivre. Maintenant. » 

Joan Baez, auteure-compositrice-interprète américaine de musique folk.

Le meilleur dirigeant est celui qui dispose d’assez de bon sens pour recruter les meilleurs pour accomplir ce qu’il souhaite voir accompli, et qui s’abstient de toute ingérence dans leur travail lorsqu’ils le font. 

Theodore Roosevelt, homme d’État américain.

J’ai plus peur d’une armée de 100 moutons menée par un lion qu’une armée de 100 lions menée par un mouton.

Charles Maurice, critique théâtral, écrivain et auteur dramatique français.

Il n’y a qu’un patron : le client. Et il peut licencier tout le personnel, depuis le directeur jusqu’à l’employé, tout simplement en allant dépenser son argent ailleurs.

Sam Walton, entrepreneur et le fondateur de la chaîne de centres commerciaux Walmart.

J’ai appris à toujours accepter des choses que je n’avais jamais faites auparavant. La croissance et le confort ne coexistent pas. 

Virginia Rometty, cheffe d’entreprise américaine, présidente-directrice générale du groupe IBM du 1ᵉʳ janvier 2012 au 6 avril 2020.

La clé du succès consiste à juger des attentes de vos clients, puis pas seulement d’y répondre mais de vous efforcer de les dépasser.

Richard Branson, entrepreneur et fondateur du groupe Virgin.

Ne soyez pas intimidé par ce que vous ne savez pas. Cela peut être votre plus grande force et vous assurer que vous faites les choses différemment des autres. 

Sara Blakely, fondatrice de Spanx

Définissez le succès avec vos propres termes, atteignez-les avec vos propres règles, et construisez une vie que vous êtes fier de vivre.

Anne Sweeney, co-PDG de Disney Media Networks et présidente du Disney-ABC Television Group.

Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse. Si vous pouvez le rêver, vous pouvez le faire.

Nelson Mandela, homme d’État sud-africain.

Trouvez les personnes les plus intelligentes possibles et entourez-vous d’elles.

Marissa Meyer, romancière et nouvelliste américaine.

Je n’ai pas échoué. J’ai juste trouvé 10 000 moyens qui ne fonctionnent pas.

Thomas Edison, fondateur de la General Electric.

Faites jaillir le courage. Plutôt que de penser aux échecs d’aujourd’hui, il vaut mieux penser aux succès de demain… Lorsqu’une porte de bonheur se ferme, une nouvelle porte s’ouvre. Mais nous restons trop longtemps les yeux fixés sur la porte fermée et nous ne regardons pas la nouvelle porte ouverte devant nous.

Helen Keller, autrice, conférencière et militante politique américaine.

Sachez ce que vous apportez. Sachez ce que vous n’apportez pas. Et construisez une équipe qui couvre tout ce dont vous avez besoin. 

Angie Hicks, cofondatrice éponyme d’Angie’s List.

Ne vous limitez pas. Beaucoup de gens se limitent à ce qu’ils pensent pouvoir faire. Vous pouvez aller aussi loin que votre esprit vous le permet. Ce que vous croyez, rappelez-vous, vous pouvez le réaliser. 

Mary Kay Ash, dirigeante d’entreprise américaine et fondatrice de la société Mary Kay Cosmetics, Inc.

Je ne crains pas celui qui a pratiqué 10 000 coups de pieds, mais je crains celui qui a pratiqué un coup de pied 10 000 fois.

Bruce Lee, artiste martial, acteur, réalisateur, producteur et scénariste sino-américain.

Commencez maintenant, pas demain. Demain, c’est une excuse de perdant.

Andrew Fashion, Entrepreneur, App Developer.

Ne laisse pas de squelettes dans les placards. Ouvre-les et traite les problèmes. Sinon ils deviennent beaucoup plus gros.

Catherine Barba, experte du commerce électronique et de la transformation numérique, entrepreneure et business angel française.

Celui qui déplace une montagne commence par déplacer de petites pierres.

Confucius, philosophe chinois.

Il n’y a rien de tel qu’un plan de vie concret pour vous alourdir. Parce que si vous avez toujours un œil sur un objectif futur, vous arrêtez de prêter attention au travail à accomplir, vous ratez les opportunités qui pourraient se présenter et vous restez fermement sur une voie, même lorsqu’un cours meilleur et plus récent aurait pu s’ouvrir.

Indra K. Nooyi, femme d’affaires indienne et américaine.

Toujours garder à l’esprit que votre propre résolution pour réussir est plus importante que toute chose.

Abraham Lincoln, homme d’État américain.

Ne recrutez pas vos salariés que sur leurs compétences car elles s’acquièrent. Recrutez-les sur leur comportement et leur état d’esprit car ça ça ne change pas.

Céline Lazorthes, créatrice de Leetchi

Je ne laisse pas la peur de perdre être supérieure à l’excitation de gagner.

Robert Toru Kiyosaki, entrepreneur, homme d’affaires et auteur américain et fondateur de Rich Global LLC et de la Rich Dad Company.

Pour moi, savoir construire son réseau, le maintenir et l’enrichir est une des clés pour réussir. Il faut y dédier du temps.

Agathe Wautier, CEO et co-fondatrice de The Galion Project.

On peut échouer même dans quelque chose que l’on n’aime pas, donc autant faire ce qui nous plaît !

James Carrey, acteur, humoriste, scénariste et producteur de cinéma canado-américain.

Comment récupérer après une soirée trop arrosée ?

Vous avez décidé de motiver vos équipes en les invitant à un moment festif, vous allez participer à une soirée un peu trop arrosée avec un très bon client ou vous vous êtes tout simplement décidé à vous détendre avec des amis. La fin de l’année ne signifie pas la fin des relations avec la clientèle. Malheureusement vous avez placé un rendez-vous ou une réunion capitale à laquelle vous ne pouvez pas vous défiler le lendemain. Quelques secrets pour éviter les lendemains difficiles.

Une évidence : ne pas prendre le volant.

Cela peut paraître évident mais si vous voulez pouvoir assurer votre réunion de demain, mieux vaut que vous ne soyez pas parti dans le fossé et que vous fassiez une visite en garde à vue, à l’hôpital ou pire encore. Si vous avez décidé de boire, prenez vos dispositions pour ne pas avoir à conduire. Se faire héberger, utiliser le covoiturage, prendre un taxi ou un VTC, voire utiliser les transports en commun, … vous avez l’embarras du choix pour éviter le pire.

Un conseil de base mais toujours utile : buvez de l’eau en grande quantité !

L’alcool et l’hydratation ne font pas bon ménage. L’alcool entraîne rapidement une déshydratation rapide. Pour éliminer l’alcool vos reins sont mis à rude épreuve. Ils ont besoin d’eau pour faire leur travail pour éliminer les produits toxiques. Tous les 4 verres, vous perdez l’équivalent d’un litre d’eau, autant dire que vous vous déshydratez à allure grand V.

Pour vous éviter la gueule de bois du siècle et notamment l’une de ses conséquences, les maux de tête, il est conseillé de boire de l’eau tout au long de la soirée. N’oubliez pas de disposer une bouteille d’eau à proximité de votre lit pour en consommer avant de dormir et à votre réveil. Attention, contrairement à ce que l’on pense, le café et le thé ne sont pas à conseiller si vous subissez encore les effets de l’alcool. En effet, ils empêchent l’élimination et au lieu d’éliminer l’alcool, il le stocke.

L’autre conseil de base : mangez avant et pendant !

Lorsque votre estomac est plein, l’alcool se mélange avec la nourriture, ce qui a pour effet de ralentir son passage dans le sang. Alors qu’il faut environ 1H pour que l’alcool atteigne son paroxysme si vous avez mangé, il faut moins de 30 minutes pour être dans le même temps avec l’estomac vide. Il est conseillé de manger avant la consommation d’alcool des aliments riches en glucides comme les produits laitiers et les aliments riches en graisse. En effet, ils tapissent l’intérieur de l’estomac. Pâtes, hamburger, pizza, … Bref tout ce qui est fait pour mincir !

Si vous n’y avez pas pensé la veille avant ou lors de votre petite beuverie, n’oubliez pas de manger le matin même si cela peut se révéler une tâche difficile. Faites-le de manière légère afin de ne pas trop solliciter votre estomac. Comme le dit la publicité : évitez les aliments trop acides, gras et trop salés. Si vous ne savez pas quoi faire, préparez des œufs brouillés.

Bougez votre corps.

Il est sûr que ceci sera difficile le soir même, voire pas recommandable dans certains cas. Pour récupérer rien de mieux que de faire un peu d’exercice même si la fatigue occasionnée par l’alcool vous donne une très forte envie de dormir. N’hésitez pas à sortir votre vélo si votre taux d’alcoolémie le permet ou mieux à vous rendre à pied sur votre lieu de travail. Descendez quelques arrêts de bus avant, prenez le courage de faire une station à pied, … Si vous pouvez faire de l’exercice n’hésitez pas en pensant bien entendu à bien vous hydrater. N’oubliez pas que le temps reste votre meilleur allié et que même si vous ne faites pas de sport, un peu de marche à pied sera salutaire.

Attention alcool et médicaments font mauvais ménage.

Quasiment tous les médicaments sont contre-indiqués en cas de prise d’alcool. L’un des premiers réflexes afin de soulager les maux de tête reste souvent de prendre de l’aspirine ou du paracétamol. Or, ils vont passer également par le foie tout comme l’alcool. Cela peut engendrer des effets secondaires comme des brûlures d’estomac ou des reflux acides.

Évitez ce qui ne marche pas

Vous faire vomir ne sert à rien si vous ne le faites pas immédiatement après avoir ingurgité l’alcool. Il est déjà dans votre sang et vous risquez juste de vous déshydrater un peu plus. La fameuse douche froide est également à proscrire. Même si elle vous réveille, elle peut mettre votre corps en état de choc.

Essayez d’annuler votre rendez-vous pour éviter de ne pas être capable d’argumenter !

La révolution du digital dans les entreprises

La révolution du digital qui paraissait utopique est devenue réelle. Or, elle entraîne dans son sillage toutes les activités des entreprises et de l’administration. Elle s’est imposée à tous les citoyens comme par exemple le fait de communiquer avec les impôts par le biais d’internet et d’être capables d’y réaliser des opérations de paiement entre autres. Le digital a profondément transformé, en un éclair de temps, le fonctionnement de notre société. Si internet a été conçu comme un moyen d’accéder à l’information sans limites de frontières, un nombre exponentiel de personnes se connecte aujourd’hui pour bien d’autres raisons et actions que celles imaginées lors de son avènement. Les entreprises ont vite intégré l’opportunité de cette transformation digitale aussi bien dans leurs rapports extérieurs (clients, prospects, fournisseurs, communautés de fans…) qu’en interne (les salariés). 

L’affectation de l’ensemble des pans de l’entreprise

La grande majorité des entreprises se trouvent aujourd’hui bouleversées dans leur organisation par la transformation digitale. Qu’on parle de prospection, de vente, de gestion administrative ou des stocks, de relation avec les fournisseurs, d’outil de fidélisation, de communication externe ou interne… Chaque pan de l’entreprise a été touché par la baguette magique de la transformation digitale. L’email est ainsi devenu l’outil de communication par excellence se substituant au téléphone et ceci à l’échelle mondiale.

S’il y a encore peu de temps, la présence d’un site internet suffisait pour communiquer des informations sur l’entreprise, la digitalisation des entreprises s’est renforcée à pas de géants. Elle a même créé l’engouement auprès des commerçants locaux. Ceux-ci ont investi dans les outils numériques afin de pouvoir répondre de manière optimale à leurs fournisseurs et clients. Il ne s’agit plus seulement pour la plupart des entreprises de disposer d’un site vitrine pour se rendre visible ou vendre mais véritablement de repenser l’ensemble de leur fonctionnement. Bon nombre de sociétés ont d’ailleurs déjà revu leurs processus pour intégrer une stratégie digitale. L’immense majorité des salariés sont aujourd’hui connectés à travers leur boîte emails ou tout simplement disposent d’une connexion permanente à internet.

L’intérêt de la digitalisation

Les entreprises ont dû s’adapter à ces évolutions parce que la digitalisation offre des avantages non négligeables. La prospection commerciale à l’ère du numérique s’en trouve facilitée, que ce soit pour mieux gérer sa base de données, ses tâches journalières ou encore exploiter ses données à tout moment et de n’importe quel endroit. La génération de devis ou factures ou tout simplement transmettre rapidement une information est possible en quelques clics. L’échange de données notamment pour celles qui touchent à la gestion est peu à peu devenu la règle en entreprise. Elle permet un gain de temps considérable même si, a contrario, elles envahissent les tâches journalières et peuvent paraître chronophages.

L’optimisation de la rentabilité au travers notamment d’une meilleure gestion des stocks ou des relations avec les fournisseurs en temps réel a créé une nouvelle dynamique et les échanges entre les différents services de l’entreprise s’appuient sur le digital. Mais si internet a convaincu de nombreuses entreprises de l’adopter, c’est d’abord grâce à sa capacité de représenter un canal de ventes et d’information. Une nouvelle ère d’échanges voit le jour avec les réseaux sociaux et la constitution de bases de données, de plus en plus pointues. Conséquences : les entreprises vont devoir y consacrer une énergie décuplée car la demande va devenir de plus en plus exigeante.

L’apparition de nouvelles contraintes

La digitalisation n’a pas eu que des effets bénéfiques d’un monde où l’information était parfois difficile à obtenir, nous sommes passés sans transition à un univers de surinformation. Les salariés se retrouvent submergés d’informations qui ne présentent aucun intérêt pour leur travail et nuisent à leur productivité. Selon une étude réalisée par la société Adobe auprès de 1 600 cadres en Europe, les concernés estiment passer près de 5.4h par jour à consulter leurs emails. Internet a pris une telle importance dans le quotidien qu’une autre étude d’Olfeo, indiquait que les employés passeraient en moyenne 2h 10 par jour à surfer sur Internet sur leur lieu de travail et plus d’1h 15 minutes pour des raisons personnelles.

Si les entreprises ont tenté de limiter les effets néfastes sur les salariés de cette surinformation en mettant en place des barrières comme les anti-spams ou en limitant la possibilité de naviguer sur internet pour éviter une perte de productivité, la mobilité a remis en cause bon nombre des manières de fonctionner. D’autre part, il est couramment admis qu’il est possible aujourd’hui de naviguer sur la toile pour des raisons personnelles pendant les heures de travail. La connexion permanente a eu un autre effet à l’apparence trompeuse sur les entreprises : une demande de réponse instantanée des prospects et des clients. Les entreprises ont ainsi dû s’adapter à ce nouveau mode de fonctionnement. Celui-ci engendre un stress constant en raison de la concurrence accrue et de la rentabilité qui devient souveraine.

Vers de nouveaux challenges

Aujourd’hui, l’entreprise va devoir répondre à ces nouveaux challenges. Si les processus ont été largement repensés pour gagner du temps et de l’efficacité, c’est la capacité à prendre en compte un flux de données toujours plus important, à personnaliser la réponse et à y répondre à toute heure qui va être l’un des grands défis de demain pour les entreprises. Pour qu’elles ne se retrouvent pas submergées, de nombreuses solutions se développent utilisant notamment les bases de données et les intelligences artificielles afin de minimiser l’impact sur l’ensemble des collaborateurs au vu des demandes sans cesse en croissance. Les données demeurent aujourd’hui largement sous-exploitées par rapport aux attentes des consommateurs qui souhaitent économiser toujours plus de temps.

De nouveaux business models

De nombreux business models ne prennent en compte que le digital et certaines sociétés n’évoluent aujourd’hui plus que sur internet et ne disposent pas de relais physiques. Ces « pure players » parmi lesquels les fameuses entreprises comme Venteprivée, Amazon ou encore Leboncoin ont permis dans de nombreux cas de voir les prix chuter et d’obtenir de nombreux produits à plus bas coût.

… Ou un retour en arrière ?

Phénomène parallèle à la dématérialisation et dans un univers où paradoxalement la digitalisation s’est installée, une demande croissante de retour aux relations humaines est sollicitée par de plus en plus d’individus. Cela souligne peut-être la limite au modèle du tout digital. Bon nombre de pure players ont ainsi décidé de re-matérialiser certains de leurs points de vente et de proposer des réunions « physiques » pour contrer cette insatisfaction.

Comment motiver vos salariés après le retour des vacances ?

Les fêtes de fin d’année sont là et avec, elles, des jours de congé et de vacances pour la plupart des membres de l’entreprise. C’est un moyen pour tous de se consacrer à sa vie privée, de prendre du recul à propos de la firme et de recharger les batteries après un moment intense, mais épuisant de travail. En tant que chef d’entreprise, vous avez les moyens de redonner de la motivation à vos salariés. Voici quelques conseils pratiques.

Mais la rentrée n’est pas évidente et pour beaucoup, le retour des vacances ou des fêtes se voit accompagner d’une réelle chute de motivation. C’est tout à fait normal et on appelle ce syndrome, le « Back to work Blues ». Avec à la clé pour chacun et chacune, un manque de concentration, une mauvaise humeur, une tristesse apparente. Pour retrouver un quotidien et une routine professionnelle équilibrée, cela s’annonce difficile.

Quelques chiffres

Il est bien difficile pour les salariés après leurs vacances, de retrouver leur rythme de travail et une once de motivation. C’est ce qu’avait souligné une enquête du cabinet de recrutement américain Robert Half. Deux tiers des salariés mettraient ainsi entre un et quatre jours pour être de nouveau opérationnels dans leur travail tandis que 6 % ne le seraient qu’au bout d’une semaine. Seulement 24 % reprennent une routine professionnelle dès leur retour. D’après une étude de Tripadvisor, site de réservation, de notation et d’avis touristique, 75 % des travailleurs français seraient atteint du blues d’après-vacances, appelé également « Back To Work Blues ». Ce phénomène serait même plus fort en hiver, s’accompagnant d’une dépression saisonnière. Pour remédier à cette mélancolie ambiante et ce manque de motivation dans l’entreprise, l’entrepreneur a plusieurs cartes en main.

Mettre en place un petit déj’ ou un déjeuner d’équipe

Rien de mieux pour recommencer le travail, que d’organiser un petit déj’ ou un déjeuner d’équipe. Se retrouver ensemble autour d’un café ou d’un thé accompagné de quelques viennoiseries ou papiers de fruits peut s’avérer grandement utile. Ces moments cruciaux de la journée permettent à chacun et chacune de se retrouver et de partager leurs émotions, impressions et leurs sentiments sur leur travail et sur l’entreprise. Les salariés pourront dans une ambiance positive, prendre du plaisir à être ensemble et ressentir de la joie tout en construisant un vrai esprit d’équipe. Avec à la clé, des collaborateurs de bonne humeur, motivés et stimulés par le travail ainsi qu’une entreprise qui marche efficacement et qui peut se développer rapidement. Il est important de répéter ce procédé au moins une fois par semaine, pour en voir les effets à long terme.

Soutenir et valoriser les salariés

Les salariés au retour des vacances se sentent souvent démotivés et certains ne se sentent plus à la hauteur de leur tâche. Ils réclament alors de l’écoute et du soutien de la part des membres de l’entreprise. Au lieu de faire des remontrances à quelqu’un sur son manque de productivité ou sa baisse de régime, le dirigeant doit lui montrer qu’il est important pour la société et que sa contribution est essentielle pour son succès, en lui rappelant positivement ses bonnes performances de l’année.

Commencer une conversation en comparant les bons résultats valorise le salarié. Celui-ci se sentira plus rassuré, ce qui impactera favorablement sa productivité et sa motivation. Il reprendra ainsi goût au travail. En cas de problèmes persistants comme un manque de considération, des conflits au sein de l’entreprise qui se renforcent, l’entrepreneur doit directement trouver les solutions avec les principaux intéressés en mettant les choses à plat. Aller voir les salariés, échanger avec eux reste primordial afin d’instaurer un climat de confiance tout en leur montrant qu’ils sont importants pour le développement et le succès de l’entreprise. C’est aussi l’occasion de fixer des objectifs pour l’avenir.

Organiser des sorties et des activités

Pour remotiver les salariés après un retour de vacances, l’organisation d’une sortie ou d’une activité d’équipe apparaît utile. Cela permet de resserrer les liens dans l’entreprise tout en mettant à nouveau tout le monde dans un quotidien professionnel et un système de travail d’équipe. Une sortie au restaurant, une visite culturelle ou un événement sportif, autant de moments pour que chaque membre s’amuse avec les autres. Des activités de type team building comme des « escape game », des ateliers sportifs ou créatifs sont également de bons moyens de dire au revoir à la morosité ambiante et de favoriser le décuplement de la motivation.

Booster la motivation peut s’avérer vraiment primordial pour la productivité en entreprise, mais aussi pour découvrir qui sont les leaders de chaque groupe et ceux qui sont porteurs d’idées nouvelles. De simples activités ludiques au bureau comme la présence d’un baby-foot ou d’une console de jeux rendront leur journée de travail agréable.

Si les salariés doivent être remotivés après leur retour de vacances, le dirigeant ou l’entrepreneur n’est pas en reste. Même pour lui, la rentrée au travail peut s’avérer compliquée. Trouver la motivation peut vite devenir une épreuve. Se lever tôt, gérer plusieurs problèmes qui n’ont pas pu être résolus pendant la période des fêtes, s’occuper d’une tonne de dossiers qui n’ont pas encore été traités, autant de facteurs de stress et d’anxiété qui démotivent et qui reviennent subitement sur les épaules du chef d’entreprise. Pour retrouver sa motivation, il existe quelques techniques. Réussir à se lever le matin représente la première épreuve lors de la reprise puisque les horaires de sommeil n’ont pas été les mêmes durant la période des vacances d’hiver ou d’été. Il faut alors se réhabituer à se lever tôt de façon progressive pour éviter que l’organisme prenne un choc.