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Auto-entrepreneur : quelle banque en ligne choisir ?

Le ou les partenaires des micro entrepreneurs demeurent les banques. Ils ont besoin que celles-ci soient de véritables alliées pour pouvoir affronter les péripéties de l’aventure entrepreneuriale. Les banques en ligne représentent une nouvelle opportunité pour ceux qui souhaitent monter leur entreprise. 

Les micro-entrepreneurs doivent ouvrir un compte bancaire dédié à leur activité professionnelle afin de réaliser les différentes opérations inhérentes à leurs activités. La loi leur permet soit de créer un compte professionnel soit d’utiliser leur compte personnel pour leur activité d’autoentrepreneur. Il reste pratique de pouvoir distinguer les activités. Ces derniers peuvent utiliser les banques en ligne dans le cadre de la législation mais certaines n’acceptent pas d’ouvrir un compte aux micro-entrepreneurs. 

Les banques en ligne, le nouvel atout des entrepreneurs.

Les entrepreneurs restent à la recherche de banques qui leur permettent de réaliser des opérations 24h sur 24 et qui s’adaptent à leur rythme. La banque en ligne, que l’entrepreneur soit en France, en Europe ou à l’autre bout du monde, permet de réaliser toutes les opérations courantes comme suivre sa trésorerie, voir les virements mais aussi retraits en temps réel. L’entrepreneur peut suivre les différents mouvements de son compte et peut intervenir où qu’il soit et à l’heure qui lui convient. La plupart des banques en ligne étant relié à des banques « traditionnelles », ils peuvent aisément déposer leurs chèques.  

Elles possèdent des avantages : finies les heures contraignantes d’ouverture d’agence puisqu’elles offrent des interlocuteurs sur des plages horaires qui correspondent à votre rythme. Ainsi, le décalage horaire peut être maîtrisé et retirer bien des inquiétudes. Le lieu où se trouve l’entrepreneur n’est plus un frein pour avoir une vision exacte de sa trésorerie.

Surtout, le droit d’entrée est minime pour de nombreuses facilités : carte bancaire, virements illimités sans frais… L’ouverture d’un compte n’est plus chronophage car il ne nécessite pas de perdre du temps pour prendre un rendez-vous avec un conseiller, souvent peu disponible.  En quelques clics le compte est créé et les procédures sont simplifiées au maximum pour que l’auto entrepreneur ne perdent pas une minute de son temps précieux. Mais quelles sont les banques pour auto-entrepreneur

Ces banques en lignes qui permettent d’ouvrir un compte

Voici quelques exemples de banques qui permettent d’ouvrir un compte en ligne adapté pour ceux qui montent leur entreprise. Elles possèdent chacune des caractéristiques propres à prendre en compte.

Qonto est une néobanque française qui s’adresse bien à l’auto-entrepreneur avec un abonnement à partir de 9 € par mois.  Quant à Boursorama Pro, elle développe une offre pro réservée aux micro-entrepreneurs et entrepreneurs individuels dont l’offre pro coûte 9 € TTC par mois et 80 € sont offerts à l’ouverture du compte. 

En ce qui concerne Anytime, elle propose un service classique de banque avec un compte pro permettant de payer dans 30 devises (200 pays), une carte Mastercard et la possibilité de réaliser des virements dont l’abonnement au compte pro Anytime est accessible à partir de 9,5 € par mois.

Pour N26 Business, néobanque allemande est une plateforme 100 % mobile qui permet d’ouvrir un compte courant depuis son smartphone dans 17 pays, dont la France. L’offre de base est gratuite. Une offre premium est accessible à partir de 9 € par mois. 8 minutes suffisent pour ouvrir un compte. Un record !

Shine est 100 % mobile et 100 % dédiée aux micro-entrepreneurs permet de s’immatriculer en tant qu’indépendant à partir de l’application en quelques minutes. L’offre comporte une carte Mastercard, les virements illimités ainsi que les paiements par CB est gratuite.

MonaBanq a développé une offre dédiée aux autoentrepreneurs. L’offre de base est à 7 € par mois à laquelle il faut ajouter 1 € / mois pour une Visa Classic ou 3 € / mois pour une Visa Premier. Pour les autoentrepreneurs, les banques en ligne sont une véritable aubaine car elles ne sont pas chronophages et proposent des services aussi performants qu’une banque traditionnelle. Pour plus d’informations, n’hésitez pas à trouver une banque pour auto-entrepreneur. 

Comment faire en sorte que vos salariés restent concentrés ?

Avec le développement d’internet et du télétravail, il est facile de se laisser tenter et de ne pas rester concentré sur son travail. Si vous ne pouvez contrôler ce que font vos salariés, quelques bonnes pratiques peuvent vous permettre d’éviter les dérapages et inciter vos collaborateurs à ne pas trop se disperser. Zoom sur quelques-unes d’entre elles.

Aujourd’hui, il est devenu fréquent que vos salariés utilisent internet et la frontière vie personnelle – vie professionnelle est parfois difficile à établir. Surfer sur la toile pour des raisons personnelles pendant les heures de boulot est devenu un geste naturel. De plus, les smartphones ont aussi renforcé cette connectivité et les sources de distraction sont légions comme le montrent les nombreux logiciels de jeux de casino. Si pendant une pause rien ne les empêche de faire une petite partie de leur jeu préféré, il ne s’agit pas que celle-ci empiète sur le travail pour la finir même si le temps de pause est terminé.

Le management par objectif

Si vous ne souhaitez pas être sur le dos de vos collaborateurs, le management par objectifs vous permet d’éviter d’être tenté de contrôler les moindres faits et gestes de vos salariés, ce qui par ailleurs ne peut guère vous être reproché. Pour cela, vous devez convenir avec eux d’objectifs qu’ils acceptent et qu’ils trouvent réalisables. Ils peuvent ainsi s’organiser de la manière dont ils le souhaitent et vous n’avez plus qu’à vérifier si les objectifs sont bien atteints voire dépassés pour évaluer la performance de vos collaborateurs. L’avantage de ce type de management est qu’il laisse une grande liberté au salarié d’un côté et vous évite de passer pour un surveillant aux aguets de leurs moindres faits et gestes.

Montrer l’importance de la mission

Englué dans le quotidien, la distraction guette tout un chacun. Avec un point régulier sur le sens et la valeur de la mission de chacun, vos équipes peuvent revenir au sens de leur action et vous pouvez ainsi leur faire comprendre qu’ils sont un maillon d’une importance capitale mais aussi que chaque personne de l’équipe contribue à la réussite et au développement de l’entreprise. Il vous faut définir ce sens afin qu’ils s’impliquent. 

La sensibilisation aux techniques de concentration

Si vous souhaitez aller plus loin, vous pouvez les aider à augmenter leur concentration en partageant par exemple vos bonnes pratiques. Ainsi, par exemple le fait que vous-même vous ouvrez votre boite emails à certains moments précis de la journée ou que vous mettez en veille votre téléphone notamment quand vous avez des activités ou réunions qui nécessitent une forte concentration. Vous pouvez aussi leur proposer de définir des heures précises pour regarder les informations ou les réseaux sociaux. La sensibilisation reste toujours un meilleur moyen que la répression. Vous pouvez rappeler également que le sommeil est essentiel ou encore favoriser l’exercice en prenant des abonnements sportifs voire en créant votre salle de gymnastique. 

La to-do-list

Pour éviter de se disperser, la to do list reste un outil utile que ce soit pour vous ou pour eux. Vous pouvez très bien leur fournir des logiciels qui leur permettent de l’établir. Basiquement, elle n’est pas très compliquée à mettre en œuvre puisqu’il suffit de lister les tâches et de préciser un temps d’exécution pour chacune d’entre elles. Prenez 5 minutes pour expliquer en quoi cela consiste à vos salariés. N’oubliez pas de leur demander d’inclure des pauses et des moments pour se distraire ainsi que d’envisager les imprévus. Ils peuvent définir des horaires pour certaines tâches pour éviter de trop se disperser. 

Leur rappeler qu’il est toujours mieux de laisser le travail au travail

Ce dernier conseil peut paraître anodin mais il leur permet d’être davantage concentré pendant leurs heures de travail car, à défaut, ils seront contraints de ramener du travail à la maison, ce qui n’est pas non plus une bonne solution pour leur équilibre vie professionnel et vie personnelle. Ils auront alors tendance à ne pas chercher à se distraire quand ils sont au sein de votre entreprise. 

Le palmarès du premier benchmark du commerce unifié en France

Modes de livraison, délais, coûts, modes de paiement : comment les plus grandes enseignes physiques françaises adaptent leurs services web pour mieux se distinguer et contrer les pure players ? Découvrez le palmarès du premier benchmark du commerce unifié en France, les 100 enseignes physiques les plus avancées dans cette stratégie de Commerce Unifié.

Proximis, le créateur du (e)commerce unifié et connecté pour les marques et enseignes du retail, a mandaté iloveretail.fr afin d’étudier 100 sites web d’enseignes physiques non-alimentaires et créer le premier benchmark du commerce unifié en France. 

iloveretail.fr a sélectionné avec Proximis 40 critères pondérés autour des pages d’accueil, produit, panier et paiement sur une sélection de 100 sites web d’enseignes physiques présentes sur le territoires Français afin de comprendre le ressenti des Français envers des informations affichées en ligne lors du processus d’achat. 

Certaines informations sont plébiscitées par les Français sur les sites d’e-commerce : informations portant sur le produit en lui-même (prix, description, photos) mais aussi des informations portant sur les conditions de livraison (prix, délais) et retours.

L’utilité et la visibilité pour favoriser une meilleure information du produit en ligne

Une image contenant capture d’écran

Description générée automatiquement

Le tableau ci-après résume parfaitement la perception des Français et peut donc suggérer d’excellentes idées pour parfaite son site web et attirer les clients.

Les modes de livraison, plusieurs choix préférentiels

Pour les modes de livraison : la e-réservation, la possibilité de click & collect (en 2 heures, dans la journée ou à J+1), la livraison e-commerce en point relais ou à domicile, la possibilité de mixer plusieurs modes de livraisons dans un seul et même panier ou encore les retours / échanges possibles en magasin ont été étudiés car ils sont un réel enjeu dans le développement de la clientèle.

La Grande Récré, suivie par Agatha et Norauto à égalité sont en tête du podium suivis par Les Galeries Lafayette, But, Darty, Decathlon, King Jouet, et Oxybul Eveil et Jeux mais des enseignes comme Autobacs, Euromaster, Habitat, La Foir’Fouille, Lapeyre, Patagonia, Swarovski et Weldom sont loin d’être plébiscitées.

Les délais de livraison jouent un rôle incontestable

Pour les délais de livraison : la visibilité de la date précise de livraison promise, le choix d’un créneau horaire de livraison, la livraison à domicile le jour même ou à J+1 remporte en franc succès à la Fnac, Le Bon Marché et Zara suivies Decathlon, Citadium, L’Occitane en Provence, Marionnaud, Nocibé et Le Printemps. A contrario, 57 enseignes sur 99 obtiennent la note de 0/20, un bien triste résultat et qui donne des chances de progression.

Les coûts de livraison à ne jamais négliger

Les coûts de livraison :  livraison gratuite (avec ou sans condition), l’abonnement de livraison, les choix de tarifs / modes de livraison différents ou les retours / échanges gratuits étaient l’objet du sondage. La Fnac tire toujours son épingle du jeu, suivie à égalité par des spécialistes comme Chausport, Dafy Moto, Damart, ou encore Darty et The Kooples.

A contrario dans le bas de la liste Casa, Euromaster, Habitat, La Foir’Fouille, lkea France et Weldom.

Le paiement, le moment crucial

Le paiement avec le choix de plusieurs modes possibles :  le paiement x fois sans frais, l’affichage d’une garantie de paiement sécurisé, la possibilité de commande sans création de compte ou de paiement différé après la réception du produit ont fait l’objet d’une étude approfondie. 3 enseignes sont en tête des classements : Fnac, Histoire d’Or et Micromania, suivies par Alinea, But, Cultura, Dafy Moto, Didier Guérin, Gamm Vert, Gifi, Kiabi, Leroy Merlin, Motoblouz et le Printemps.

A contrario 8 enseignes obtiennent la note peu reluisante de 0/20 : Go Sport, Jardiland, lkea, Marionnaud, Weldom, … A elles d’apporter une amélioration si elles veulent rester dans la course.

Un classement qui suggère quelques réflexions et étonnement

Certains secteurs sont à la traine et se doivent de s’impliquer : auto/moto, brico/jardin, la maison et le sport/lifestyle pour acquérir une visibilité.

Le podium Mode est remporté au grand étonnement par 3 enseignes à bas prix, La Halle, Promod et Kiabi, qui devancent nettement les références comme Zara, H&M ou Etam. En matière de mode, prix bas riment souvent avec meilleur service puisque le trio de tête est composé de La Halle, Promod et Kiabi.

  • Au classement général, c’est la Fnac qui l’emporte suivie par Histoire d’Or, Darty, les Galeries Lafayette et Nocibé.
  • Les championnes des modes de livraison : La Grande Récré, Agatha, Norauto et les Galeries Lafayette 
  • Les championnes des délais de livraison : Fnac, Le Bon Marché et Zara. 
  • Les championnes des coûts de livraison : toujours la Fnac suivie de près par Chausport, Dafy Moto, Damart, Darty et The Kooples.
  • Les championnes du paiement, le podium est composé de la Fnac, Histoire d’Or et Micromania.

A savoir !

  • Dans le secteur Beauté/Soins, c’est Nocibé qui devance Sephora, L’Occitane en Provence et Kiko qui sont en tête.
  • Dans le secteur du jouet, c’est La Grande Récré et Oxybul Eveil & Jeux qui dominent le jouet.
  • Dans le secteur de la maison, c’est But, Alinea et Blanc Cerise qui sont en tête.

 « Benchmark iloveretail.fr pour Proximis sur le commerce unifié en France

L’étude OpinionWay pour Proximis a été réalisée sur un échantillon de 1020 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon a été interrogé par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI. Enquête réalisée les 31 juillet et 1er août 2019.

Le capital humain : première ressource des entrepreneurs

Une entreprise c’est avant tout un capital humain, son bien le plus précieux. Le management ou la gestion des ressources humaines est la priorité et si ce n’est pas le cas à court ou moyen terme, vous vous trouverez dans une impasse. Et ce, quel que soit le nombre de personnes concernées. Comment manager pour le bien-être de tous ?

Quel entrepreneur êtes-vous ?

Vous êtes la clé et donc vous devez bien en premier lieu vous connaître. Vous pouvez passer des tests qui vous aideront à déterminer quel manager vous pouvez être en fonction de votre personnalité. Ils seront précieux. Cela dit, ils ne vous aideront pas à répondre à la question essentielle : quel manager voulez-vous être ?

Ainsi, il serait bon que vous preniez un peu de temps pour faire le point sur vos qualités et vos souhaits sans confondre les deux. Vous pouvez avoir les compétences et les qualités nécessaires au management sans en avoir l’envie. Si vous êtes jeune entrepreneur, vous n’aurez pas d’autre au choix au départ que de le faire vous-même, mais très vite ensuite, vous pouvez décider de déléguer cette tâche. Contrairement à une idée communément répandue, investir dans la gestion des ressources humaines vous fera gagner davantage d’argent à moyen et long-terme que de tout miser sur la publicité. Il est donc capital que vous preniez autant d’attention à votre management que votre business plan ou votre plan de communication.

Apprenez à communiquer

La première qualité du bon « communiquant » est sans doute l’observation. En effet, pour interagir efficacement avec quelqu’un, il faut le connaître. Il s’agit ensuite d’organiser vos actions d’après vos observations.

Pour apprendre à connaître vos collaborateurs, le premier réflexe et sans doute le plus sain est de leur poser des questions et de les écouter sans a priori. Pourtant, et sans jugement aucun, souvent les collaborateurs ne se connaissent pas bien eux-mêmes. C’est justement le fruit de vos observations qui vous permettra de mieux les comprendre. Dès lors, vous aurez la délicate et passionnante tâche de doser entre observations et questions. Et très vite, si vous prêtez une attention bienveillante, les personnes seront réceptives à vos paroles et vous les ferez progresser, c’est à dire que vous leur apprendrez à mieux se connaître. Se connaissant mieux, elles seront plus performantes. Voilà comment vous aurez bâti une relation gagnant-gagnant.

Une autre qualité essentielle d’une communication saine et performante est d’accepter que les informations circulent dans les deux sens. Plutôt qu’une communication verticale, envisagez-la communication avec vos collaborateurs comme horizontale.

La confiance : clé des relations saines au sein de l’entreprise

Si vous acceptez d’entrer dans la communication comme précédemment définie, cela implique de la confiance. Et cette confiance, c’est d’abord la confiance que vous avez en vous-même. En effet, vous avez choisi vos collaborateurs ou vos salariés, leur faire confiance dans les tâches qui leur sont attribuées, c’est valider vos choix.

Être en permanence dans le contrôle ou la défiance, c’est montrer sans le dire que vous n’êtes pas sûr de vous. Et il est toujours rassurant qu’un chef d’entreprise montre qu’il sait où il va. Cela dit, pas à tout prix. Et c’est là tout l’intérêt de bâtir des relations de confiance avec les gens que vous avez choisis. C’est peut-être vous qui avez le premier rôle dans le scénario, mais le film serait-il aussi réussi si l’auteur n’avait pas soigné tous les « seconds » rôles ? Certainement pas. Comme un film ou un organisme vivant, une entreprise existe par l’harmonie qui existe entre tous ses membres.

Ainsi, ne confondez pas pouvoir et puissance. Les personnes qui travaillent avec vous ont besoin de voir votre puissance, de croire en elle et de s’y appuyer en cas de besoin. Le pouvoir ne s’installe que lorsque la puissance est défaillante.

N’hésitez pas à écouter et mettre en œuvre toutes les bonnes idées d’où qu’elles viennent, même si elles vont à l’encontre de celles qui étaient les vôtres au départ, cela ne fera que renforcer les liens au sein de l’entreprise, donc l’entreprise elle-même.

Le shopping des touristes étrangers, la poule aux œufs d’or

Tout porte à croire que nos musées, nos prestigieux monuments et les promenades en ville sont la principale attraction pour les touristes.  Certes, ils en sont friands de ces activités mais ils semblent aussi addicts au shopping. Ils représentent une véritable opportunité, selon les enquêtes du Comité Régional du Tourisme. Focus sur cet enjeu et ses retombées économiques.

Il n’est pas rare de voir dans la capitale des touristes étrangers se promener avec des grands sacs de marques de luxe qui laissent envisager le fait qu’ils ont acheté des cadeaux pour ramener à leur famille ou à leurs proches. Ils se promènent dans les circuits balisés de la capitale, les incontournables grands magasins parisiens (Galeries Lafayette, Printemps Haussmann, Bon Marché, BHV Marais), les centres commerciaux de Paris intra-muros (Forum des Halles, Beaugrenelle Paris), les outlets de la région (One Nation dans les Yvelines, la Vallée Village à Val-d ‘Europe) mais également dans les quartiers commerçants dont la notoriété est mondiale, tels que les Champs-Elysées ou Montmartre.

De même, le shopping appelé expérientiel, « comme un Parisien », est fort tendance et fait le bonheur des commerçants des quartiers branchés (Marais, canal Saint-Martin, puces de Saint-Ouen, etc.). Les créateurs ont toujours le vent en poupe à travers le monde et donc ramener un cadeau qui a fait l’objet d’une création d’un artiste rencontre toujours un fort succès.

Selon les enquêtes du Comité Régional du Tourisme (Crocis) avec plus de 50 millions de visiteurs en 2018, dont 22 millions de touristes internationaux, à Paris Ile-de-France.

Une activité shopping, révélatrice de notre image

Paris, personne ne le nie, est la capitale internationale de la mode et de la création. Entre maisons de luxe, grands magasins, créateurs tendance, concept-store et outlets, Paris Ile-de-France est une destination shopping qui fait son attrait.

Le dimanche, une valeur ajoutée pour les commerçants 

Une étude de la Direction Générale des Entreprises (DGE) de novembre 2017 a mis en exergue que le nombre de commerces de détail ouverts le dimanche a augmenté de 62 % dans l’ensemble des ZTI*parisiennes entre septembre 2015 (date de leur création) et février 2017 ; ainsi, 28 % des commerces des ZTI de Paris étaient ouverts le dimanche en février 2017 contre 17 % lors de l’entrée en vigueur de la mesure. Par ailleurs, cette étude confirme que l’augmentation du taux d’ouverture dominicale est particulièrement fructueuse pour les commerces de produits de luxe.

2 milliards d’euros de retombées économiques en 2018 avec seulement la clientèle internationale, ce n’est pas rien !

Les clientèles internationales représentent environ deux milliards d’euros dont 265 et 246 millions d’euros dédiés au shopping. Les clientèles chinoise et américaine se révèlent être les plus captives. Les Espagnols représentent la première clientèle européenne (85 millions d’euros).

Les clientèles hors Europe consacrent par ailleurs des budgets shopping  plus élevés que les clientèles continentales. Ainsi, les clientèles chinoise (353 €), maghrébine (326 €), sud-coréenne (232 €) et japonaise (213 €) ont les paniers moyens les plus élevés. Les Russes dépensent 190 € en moyenne tandis que, parmi les clientèles de proximité, les Suisses figurent en première position (119 €), devant les Irlandais (90 €), les Belges (83 €), les Espagnols (76 €) et les Allemands (73 €).

Légère baisse cependant

Cependant, depuis 2014, les retombées économiques générées par les achats de biens durables ont diminué de 12%. Les clientèles internationales ont ainsi réduit ce poste budgétaire de 14%. Le tourisme de shopping à Paris Île-de-France perd ainsi du terrain face à des destinations concurrentes telles que Londres, Milan, New-York, Dubaï ou encore Tokyo.

L’attrait touristique demeure en excellent palace

Si les promenades en ville (41%) restent la première source de motivation poussant les clientèles française et étrangère à venir, le shopping (15%) figure en troisième place, derrière la visite de musées et monuments (39%) mais devant la visite de parcs et jardins (13%), la gastronomie française (10%) et les événements et manifestations culturelles (9%).

 Le shopping des internationaux est révélateur de notre notoriété et de notre savoir-faire !

*Zones touristiques internationales (ZTI) : créées par la loi pour favoriser la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques du 6 août 2015, les ZTI ont pour objectif de développer le potentiel économique touristique de la France, en adaptant les conditions d’ouverture des commerces le dimanche et en soirée à la fréquentation touristique, et, ainsi, de permettre à Paris et aux autres destinations touristiques françaises d’améliorer leur position par rapport aux grandes métropoles européennes. Ces zones sont définies par le gouvernement après concertation avec les maires des villes concernées et les organisations professionnelles et syndicales du commerce. A l’heure actuelle, il existe 12 ZTI en Ile-de-France, dont 10 à Paris (Beaugrenelle, Champs-Élysées / Montaigne, les Halles, Haussmann, le Marais, Montmartre, Palais des Congrès, Rennes Saint-Sulpice, Saint-Germain et Saint-Honoré / Vendôme), 1 à La Défense et 1 à Val-d ’Europe

Proposer des services, une démarche spécifique

Intervenir sur les marchés des services, quels qu’ils soient, engendre des spécificités et nécessite d’adapter certains processus. Ces secteurs bénéficient par ailleurs d’une demande croissante en B to B comme en B to C. Leur aspect peu délocalisable et relativement protège du dumping social constitue un autre atout.

Les collaborateurs, l’image de votre entreprise

Les ressources humaines sont le facteur de réussite, ou d’échec d’une entreprise de services. Les salariés doivent disposer de compétences développées à la fois en savoir-faire et en savoir être. Un comportement inadapté restera dans les mémoires et gâchera la meilleure réalisation technique. En effet, les mêmes personnes réalisent généralement la prestation et sont en contact avec la clientèle. Le client associe les compétences et le comportement du salarié au sérieux et aux valeurs de l’entreprise. Les processus de recrutement et de formation doivent donc bénéficier de votre plus grande attention.

Le marketing pour rassurer le client

Pour un client, recourir à un service comporte une certaine part d’aléas puisque la prestation est souvent reliée aux nouvelles technologies et seule sa réalisation ou mise en service permet de juger de son efficacité. Il convient donc de rassurer le client. Un moyen traditionnel mais performant est de donner des références de clients qui sont bien sûr prêt à collaborer. L’obtention de certifications telles que des normes qualités rassurent également les prospects. Dans une moindre mesure, c’est également le cas des parutions dans la presse d ‘articles parlant de votre activité associée à des témoignages qui correspondent à votre clientèle et qui deviennent en quelque sorte des garants.

Dans le cas où un service est partagé comme, par exemple, un réseau téléphonique qui relie des millions d’utilisateurs ayant souscrit au même forfait et pour lequel un intervenant de vos services se rend pour mettre en place le service au domicile des clients, il est primordial que celui-ci soit un ambassadeur. De plus, le client se sent une personne anonyme, sans réel intérêt pour la société qui lui offre un service et perdu dans la multitude des clients, il faut parvenir à les fidéliser les clients. Différentes techniques existent. L’une d’elles consiste à remettre quelque chose de palpable. Les coffrets remis par les opérateurs téléphoniques, et qui ne contiennent finalement qu’une puce de quelques millimètres carrés illustrent cela. Vous pouvez également personnaliser la prestation au maximum et rechercher ce qui retiendra leur attention.

Un contexte financier rigide mais confortable

Puisque les principaux fournisseurs des entreprises de service sont liés de manière intrinsèque au personnel qu’elles emploient au travers de contrats de travail, elles peuvent difficilement ajuster leurs dépenses qui sont dépendantes du nombre de demandes. En contrepartie, elles peuvent disposer d’un fonds de roulement confortable en demandant au client une avance sur la prestation et du fait que le versement des paies se situe à la fin du mois. Cet avantage varie en fonction des délais de paiement accordés aux clients.

Les prestations ont également droit à l’innovation

L’innovation est trop souvent cantonnée aux aspects technologiques. Ce processus peut et doit aussi s’appliquer aux services. Comme pour les produits, l’innovation peut prendre deux formes. On peut la retrouver au travers d’un nouveau service, qui n’existait pas jusque-là. Il s’agit alors d’identifier l’idée que le public attendait. L’innovation apparaît également dans l’amélioration de services existants. Pour ce faire, les méthodes les plus simples sont le partage d’expérience entre collègues et le transfert de méthodes en provenance d’un autre secteur des services. Aujourd’hui le secteur des services à la personne implose mais c’est la qualité innovatrice qui va en constituer la réputation.

La recherche de solvabilité pour mieux vendre !

La recherche d’informations sur un prospect, un client est indispensable. Nous abordons ici la recherche d’information pour gérer son risque client et réduire son risque d’impayé. Pour ce faire, il vous faudra connaître votre futur débiteur pour déterminer ses conditions de règlement. A savoir lui attribuer une limite de crédit ou lui imposer un règlement avant expédition.

Pour la quatrième année, Euler Hermes a interrogé les dirigeants et DAF des entreprises françaises (responsables comptables, de crédit managers, de responsables recouvrement, de trésoriers, etc.) pour connaître leurs pratiques en matière de gestion du risque clients ainsi que leur vision pour l’année à venir. Le baromètre du risque client est une enquête en ligne qui s’est déroulée du 7 au 31 janvier 2019 et qui a réuni 733 réponses. 

A savoir : 80% de ces décideurs appartiennent à des entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires supérieur à 5 millions d’euros. La clientèle B2B représente l’essentiel de leur activité, qui s’exerce majoritairement dans l’industrie (58%), le BTP et les transports (20%), les services tertiaires (14.7%) et les technologies de l’information (5,5%).

Optimisme ou incertitude en 2019 ?

Si l’optimisme est toujours de mise, un vent d’incertitude commence à gagner les entreprises françaises : 67% des répondants s’attendent à une croissance « moyenne ou forte » de leur chiffre d’affaires en 2019 alors qu’ils étaient 73% dans ce cas en 2018. 82% s’attendent à des délais de paiement stables pour 2019 – ils sont tout de même 12% à craindre un DSO moyen en hausse, soit 1 point de plus qu’en 2018.

Le risque d’impayés est toujours fort présent :

  • 58% des répondants ont fait face des impayés lors des 6 derniers mois (57% en 2018)
  • 88,6% considèrent que les impayés vont rester stables (75,1%) ou augmenter (13,5%) en 2019

Comment se protéger du risque client ?

Avant de vendre, bien se renseigner !

Sans assurance-crédit, une première recherche et une étude de bilan s’imposent.
Trois groupes apparaissent :

  • Les très bons prospects : pas de souci, on fonce pour vendre même si nous ne sommes jamais à l’abri d’une future liquidation judiciaire.
  • Les très mauvais : ceux qui ont un privilège ou qui sont en procédure collective (plan de sauvegarde et redressement judiciaire). Aucune hésitation, il faut réclamer un règlement
    avant expédition c’est à dire un virement ou un chèque encaissé.
  • Les autres soit environ 80% des sociétés : il faut définir une stratégie de vente de son entreprise et s’y tenir. Le bilan, les caractéristiques du prospect, les impressions du commercial qui s’est rendu sur place, la marge commerciale et le montant de la commande déterminent s’il est nécessaire de réclamer un acompte. Si c’est le cas, bien
    réfléchir à son pourcentage.

Prenez des garde-fous, ils sont souvent utiles 

L’assurance-crédit reste toujours la solution n°1 pour se prémunir des risques d’impayés. Pour les deux-tiers des répondants, l’assurance-crédit est la protection la plus utilisée contre le risque d’impayés (74,3%). Le renseignement commercial est cité en seconde position : 40,6%.

Dans ce contexte, les entreprises renforcent leur gestion du risque : ils ne sont plus que 13,9% à déclarer ne bénéficier d’aucune protection, alors qu’ils étaient 16% en 2018. Parmi ceux qui envisagent des solutions de protection contre les impayés des six mois à venir, 81,3% pensent à l’assurance-crédit. On constate une grande confiance et fidélité pour cette solution puisque 66,7% des utilisateurs de l’assurance-crédit y sont fidèles depuis plus de 10 ans.

L’assurance-crédit a le vent en poupe 

Près de 89% des décideurs utilisant l’assurance-crédit considèrent qu’ils peuvent ainsi optimiser la gestion de leur poste car elle leur permet entre autres d’avoir une source d’information de qualité sur les entreprises : 49% et un outil fiable d’aide à la décision : 45%

Et ensuite toujours être au courant de tout !

Vous connaissez maintenant votre client et travaillez régulièrement avec lui. Très bien. Mais une limite de crédit n’est jamais définitive. Sa situation peut évoluer positivement mais malheureusement aussi se dégrader. La démarche reste la même. L’étude de son bilan reste de mise mais vous devez également rester attentif. Les journaux, vos commerciaux sur place, votre réseau d’affaires, internet, vous aident à être au courant et à anticiper une éventuelle difficulté. L’historique de ses commandes et le suivi de ses factures restent des indicateurs à prendre en compte. Enfin vos échanges de courriers et vos contacts téléphoniques vous aident à mieux appréhender sa situation financière.

Savoir pour mieux décider !

De toute manière, pour mieux vendre, il faut connaitre son client. Autant vérifier son état financier immédiatement. La recherche de solvabilité n’est pas une science exacte et la vente comportera toujours un risque. Le but est de le minimiser. Imposer un règlement avant expédition peut faire annuler la commande. Inversement accorder des conditions de règlement plus souples à un client insolvable augmentera votre risque d’impayé. Le choix est difficile, surtout entre le service commercial et financier mais il a le mérite d’amener une discussion. Et c’est là que vous pourrez vous dire que votre entreprise a conscience de ce risque et vend à bon escient.

Nicolas Pastur

Les chrysanthèmes de la Toussaint, une manne pour les fleuristes

Chaque année, il se vend environ 23 millions de pots qui coûte entre 5 et 20 euros. Les cimetières prennent les couleurs automnales et se parent de chrysanthèmes jaunes, violets, mordorés. Pour les horticulteurs et les fleuristes c’est une manne. Focus sur ce marché qui ne tarit pas.

En ce qui concerne la Toussaint

Les horticulteurs préparent les chrysanthèmes dès février pour qu’ils viennent fleurir les tombes à la Toussaint. Cette tradition remonte à la première guerre mondiale, où s’est développée la tradition d’orner les tombes des défunts avec des fleurs. Lors du premier anniversaire de l’armistice de 1918, Clémenceau aurait appelé les Français à fleurir les tombes des soldats tombés au front. La Toussaint, jour dédié aux morts, est un jour férié et donne l’occasion de venir se recueillir sur les tombes des défunts pour exprimer nos sentiments et l’habitude est ancrée de fleurir les tombes avec des chrysanthèmes et d’effectuer le déplacement. Les familles en profitent souvent pour se retrouver.

Mais surtout le chrysanthème est une fleur de saison

Au mois de novembre, la fleur qui s’est révélée être en pleine floraison était le chrysanthème et donc elle est venue orner les monuments aux morts naturellement. Il est donc devenu de ce fait un synonyme incontournable de la Toussaint. Il est toujours plaisant de voir les cimetières se fleurir de multiples couleurs à l’entrée de l’hiver. De plus cette fleur a pour caractéristique d’être vivace et de conserver son aspect attrayant longtemps.

Quelques mots sur fleurs lors d’un enterrement

En France, il y a environ 600. 000 décès par an, ce qui représente pour les fleuristes un intérêt économique réel car la tradition d’offrir des fleurs que ce soit pour des inhumations ou des crémations perdurent. D’ailleurs les crémations ne dédaignent pas le fait d’offrir des fleurs et à la fin des crémations, il n’est pas rare d’offrir une fleur des compositions à chaque personne pour marquer ce moment solennel. Là les couleurs des fleurs varient selon les saisons, les coutumes et l’âge des défunts mais aussi sont liées aux goûts du défunt pour mieux leur exprimer nos sentiments. Certains défunts expriment avant leur décès le choix des fleurs qui viendront orner leur cercueil.

Quelques mots sur l’entretien des tombes et des caveaux 

La Toussaint est un rappel pour se pencher sur l’entretien des tombes. Or la vie professionnelle conduit nombre de personnes à quitter leur lieu de naissance et le lieu où se trouvent enterrées leurs familles. De ce fait, il n’est pas rare de demander à un fleuriste de venir fleurir la tombe pour suppléer son absence. Internet et ses multiples propositions permet de réaliser notre recueillement sans nous déplacer.

Mais cette tradition du chrysanthème est française

Attention, au Japon, le chrysanthème n’est pas synonyme de mort. Il représente le soleil et c’est une fleur qui a beaucoup de valeurs. Plaisir, bonheur et immortalité sont les significations apportées aux chrysanthèmes par les Japonais. Il est d’ailleurs présent toute l’année et il est la fleur des mariages, des fêtes…mais il rare qu’il soit offert en pot !

Pourquoi s’implanter à Singapour ?

Singapour, de part son emplacement géographique et grâce à sa situation économique exceptionnelle, propose de nombreux atouts pour attirer les entreprises étrangères. Cependant, s’implanter et se développer sur place n’est pas forcément aisée. Singapour a mis en place des règles bien précises pour favoriser ses propres entreprises. 

Développer son activité sans créer d’entité grâce au portage salarial

Le portage salarial permet aux entreprises étrangères de déployer des équipes à Singapour  sans avoir à créer de structure ou de filiale locale. L’entreprise peut ainsi se lancer rapidement sur de nouveaux marchés et poursuivre sa stratégie de développement. Cette solution limite les coûts et les risques et ce, tout en respectant les lois du pays.

En s’associant avec une agence de portage salarial, telle que New Horizons Global Partners par exemple, l’entreprise s’affranchit des problèmes administratives tout en s’appuyant sur un partenaire local qui connaît parfaitement les réglementations et subtilités du pays. L’agence fait l’intermédiaire entre l’entreprise étrangère et son salarié, il s’agit d’une relation contractuelle tripartite. La société de portage salarial représente légalement le personnel pendant la durée du contrat de travail et assume toutes les lourdeurs administratives en prenant en charge les démarches administratives et salariales. L’entreprise étrangère peut ainsi se concentrer sereinement sur le développement de ses activités à Singapour.

Généralement, la société de portage propose également une assistance personnalisée sur de nombreux services annexes, tel que le recrutement, problématique cruciale pour la réussite d’une entreprise à Singapour. Vous pouvez utiliser le réseau international de  New Horizons Global Partners pour recruter les meilleurs talents disponibles sur le marché. L’agence peut aussi mettre à disposition de votre équipe des bureaux ou un espace de coworking. Tous ces services supplémentaires vous permettent une implantation en douceur.

Pour conclure, le marché Singapourien est en pleine expansion depuis de nombreuses années et continue d’attirer les sociétés étrangères en quête de nouvelles opportunités d’investissement. Il ne faut cependant pas négliger les complexités juridiques lors de la création d’une entreprise à Singapour. La solution de faire appel aux services d’une société de portage salarial permet ainsi à une entreprise, qui a des projets d’expansion, d’être très rapidement opérationnel, d’éviter les lourdeurs et lenteurs inhérentes à la création de société et surtout de bénéficier de l’assistance d’experts dans de nombreux domaines. Il s’agit d’une solution très flexible et unique.

Quels sont les meilleures alternatives au GAFAM sur le web ?

Entre la récente volonté du gouvernement de faire pression sur certains sites comme Facebook pour demander aux utilisateurs de fournir une pièce d’identité à la création de leur compte, ou l’utilisation toujours plus intrusive des Big Datas par des entreprises pour cibler au mieux leur clientèle, force est de constater que l’omniprésence des GAFAM (Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft) a un impact négatif sur le droit à la vie privée. Heureusement, il existe des alternatives et il est tout à fait possible de s’émanciper presque entièrement de ces mastodontes du numérique. C’est justement ce que nous allons voir dans cet article.

Alternative à Google Search – DuckDuckGo : 

Vous en avez plus qu’assez  que Google collecte en permanence des données sur vous afin de les revendre à des entreprises privées désireuses de vous vendre toujours plus de biens et de services ? Avec DuckDuckGo vous bénéficiez d’un moteur de recherche proposant la même qualité de service que Google, mais qui ne collecte pas d’informations sur vous. Vous pouvez également opter pour Qwant qui propose un service similaire et sur lequel une grande partie de l’administration française à déjà migré. 

Alternative à Facebook – Diaspora* :

Diaspora* est un réseau social décentralisé, à but non-lucratif,  qui vous permet de retrouver l’essentiel des fonctionnalités d’un réseau social digne de ce nom (présence d’un mur, possibilité de s’abonner à des pages, une messagerie instantanée, etc.) tout en ayant la judicieuse idée de ne pas se financer via la revente de vos données personnelles et de ne pas proposer de contenu publicitaire. C’est une excellente alternative à tous ceux qui souhaitent garder le contact avec leurs proches sans avoir à céder une part toujours croissante de leur vie privée à des groupes privés.  

Alternative à YouTube  – PeerTube 

Si vous suivez un peu l’actualité de YouTube et son évolution au cours des dernières années, vous avez surement remarqué les changements dus à l’algorithme ContentID qui censure automatiquement certains contenus sur la base d’utilisation de matériel soumis au droit d’auteur. Cela est louable pour les éditeurs, mais ôte au plus grand nombre le droit à la citation et à la parodie qui ne peuvent être compris par une intelligence artificielle ignorante du contexte ou du propos d’une vidéo. De la même manière, il existe des vidéastes qui sont sous la pression constante de voir leurs contenus retirés de la plateforme pour avoir mis le doigt là où ça fait mal. On peut notamment penser aux Zététiciens francophones qui sont régulièrement strikés par les gourous et autres charlatans que ceux-ci tentent de débusquer. Cependant, il existe une alternative à YouTube qui a la bonne idée d’être décentralisée, et celle-ci s’appelle PeerTube. À la manière du site d’hébergement de vidéos que l’on connaît tous, celui-ci vous propose de consulter et de mettre en ligne du contenu, mais à la différence du géant de Google, PeerTube ne propose ni d’algorithme de référencement, ni un stockage centralisé des vidéos. En effet, comme son nom peut le laisser entendre, PeerTube propose un type d’hébergement en Peer-To-Peer afin de pouvoir proposer une qualité de service équivalente à YouTube sans avoir l’infrastructure nécessaire derrière, et est divisé en sous-sites spécialisés dans un domaine précis. Si vous voulez voir ce que cela  donne, n’hésitez pas à jeter un œil à Skeptikon, un site PeerTube spécialisé dans la pensée critique ou cette vidéo de Monsieur Bidouille qui explique en profondeur le fonctionnement de PeerTube. Il est cependant important de noter que PeerTube peut potentiellement rendre votre adresse IP accessible aux autres utilisateurs de la plateforme, pensez donc à utiliser un VPN comme ExpressVPN par exemple si vous tenez à maintenir cette information privée. 

Alternative à Google Chrome – TOR : 

On ne le présente plus, ce navigateur internet est célèbre pour rendre votre navigation pratiquement intraçable et anonyme. Très similaire à Firefox dans son design (normal puisque ce logiciel en est directement dérivé), la spécificité de Tor est que les informations auxquelles vous accédez passent d’abord par un réseau de « nœuds » qui rendent votre connexion très difficile à localiser. Lorsque vous quittez le navigateur votre historique et vos cookies sont automatiquement supprimés, tandis que le logiciel s’occupe également de bloquer tous les scripts présents sur les sites web qui s’exécuteraient sans votre consentement. 

Alternative à Windows et MacOS – Linux : 

Windows ou MacOS n’est pas forcément votre meilleur ami lorsqu’il s’agit de respecter vos informations personnelles et beaucoup de ces données sont directement renvoyées à Microsoft et Apple. Si vous souhaitez vous émanciper des GAFAM, pourquoi ne pas essayer un système d’exploitation alternatif, comme Linux ? Vous pouvez par exemple utiliser une distribution Linux sécurisée comme Tails, ZeusGuard ou Whoix. Si vous ne voyez pas d’inconvénient à passer sur Linux vous pourrez alors profiter de ces différents systèmes d’exploitation qui proposent de nombreuses options pour assurer votre anonymat sur internet. Pour plus de sécurité, vous pouvez même opter pour des versions bootables sur clé USB qui se réinitialiseront à chaque redémarrage. 

Alternative à WhatsApp, Messenger ou iMessage ? – Telegram :

Telegram est une application de messagerie chiffrée de bout à bout, cela signifie que vos communications seront très difficiles à intercepter, et surtout à déchiffrer. C’est d’ailleurs le système de messagerie utilisé par les membres du gouvernement afin de sécuriser leurs échanges. Cependant sécurité ne veut pas dire exempt de fun, et vous pourrez utiliser des fonctionnalités très proches de WhatsApp ou Messenger, comme les messages vocaux, l’envoi de GIFS ou les appels en VoIP. 

Bien évidemment cette liste n’est pas exhaustive, et vous trouverez certainement d’autres outils pour remplacer par exemple Microsoft Office, comme OpenOffice, ou des alternatives à Gmail plus respectueuses de votre vie privée, mais cet article est peut-être une occasion pour vous de vous essayer à ces solutions alternatives qui n’ont rien à envier aux services des GAFAM et qui ont au moins le mérite d’exister.