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La maison Faubourg Saint-Sulpice : l’entreprise qui vous donne envie d’avoir un costume sur-mesure !

L’entreprise qui vend des costumes, chemises et accessoires sur-mesure a su faire sa place depuis 10 ans dans ce marché du masculin et connaît une belle croissance qui ne devrait pas s’arrêter. Zoom sur une entreprise qui fait de l’excellence son crédo.

L’aventure commence à la fin des études de Géraud Lamazere, passionné de mode et de vêtements, où il fait un constat : « Nous nous sommes aperçus qu’il n’existait pas des marques de costumes mais surtout des marques d’uniforme. A l’époque, j’en ai discuté avec celui qui est devenu mon associé et nous avons constaté qu’il n’y avait pas vraiment de marque qui vous permettait d’exprimer votre singularité, votre différence sans pour autant sortir des codes habituels de l’entreprise. L’offre était et reste toujours très pauvre ». Après quelques discussions dans un Starbuck avec un ami, le concept s’affine et ils décident de créer ensemble l’entreprise.

Ils intègrent un incubateur en 2009 jusqu’en 2011 où ils présentent leur projet et remportent un prix qui leur permet d’obtenir une subvention pour créer le premier prototype. Pendant plus d’un an et demi, ils visitent des centaines d’ateliers où ils acquièrent des savoir-faire et se rendent à la rencontre des experts. Pour le gérant, pas de doute sur l’avantage de ne pas avoir hérité du métier : « le plus beau des héritages est de ne pas en avoir eu car j’ai choisi ce métier. Je ne l’ai pas eu en héritage donc personne ne m’a obligé à le faire et j’ai eu la chance de le découvrir. » C’est ainsi qu’est née la maison Faubourg Saint Sulpice.

Ils ouvrent leur première boutique à Paris dans le 7ème arrondissement en 2011 qui connaît rapidement le succès leur permettant de se développer dans les deux boutiques voisines qu’ils acquièrent en 2012 puis 2014. Pour le gérant, le succès de la maison vient du fait qu’ils apportent une offre qui marque votre singularité : « notre clientèle sont des personnes qui portent majoritairement le costume au quotidien même si parfois certains en achètent pour des évènements particuliers comme le mariage. Ils ont une certaine maturité et cherchent à avoir des conseils sur l’ensemble de leur silhouette. Ils viennent chercher une approche globale car ils en ont assez d’avoir un uniforme ou un bleu de travail pour col blanc. Ils ne veulent plus du costume de jeune premier et cherchent à se différencier. Ils veulent maîtriser leur image et exprimer leur singularité. Ils n’éprouvent pas le besoin de se fondre dans la masse. C’est pourquoi à Faubourg Saint Sulpice nous proposons le service sur-mesure adapté. Nous proposons aux clients de créer eux même leur propre costume sur-mesure sous les conseils de nos créateurs. »

Mais ce n’est pas tout car les équipes semblent jouer un rôle fondamental : « il faut se développer avec la confiance en ses équipes. Il faut leur donner de l’autonomie, déléguer, co-créer, être transparent par rapport à la formation. Il faut les laisser devenir responsables et j’aime voir l’énergie de tout dévorer dans mes équipes. Cela montre que tout est possible ! » ainsi que par l’aspect qualitatif pour le même prix que dans le prêt-à-porter haut de gamme : « Lorsque les clients viennent chez nous, ils s’aperçoivent qu’ils paient le même prix pour un produit beaucoup plus qualitatif et un service infiniment plus qualitatif. Nous ne vendons pas des choses préétablies, et nous répondons à une demande simple puisque nous leur fournissons les vêtements qui correspondent à ce qu’ils sont et aspirent à être. Quand vous avez budget de 800-900€, vous pensez que cela n’a aucun sens d’aller dans le prêt-à-porter ! Nous tester c’est nous adopter ! ».

Alors que le chiffre d’affaires continue de croître, le cofondateur décide de partir en février 2016 par « choix de vie ». Géraud Lamazere poursuit son extension au-delà de Paris par l’intermédiaire de trois autres points de ventes en corner à Montpellier (2016) puis Lyon et enfin Bordeaux en 2019 grâce à un nouveau partenaire.

Si l’entreprise s’est toujours bien développée, le dirigeant nous confirme que l’entrepreneuriat n’est pas un long fleuve tranquille mais qu’il faut peut-être s’en réjouir. « Les difficultés ? Nous en avons rencontré un million ! Je pense qu’il faut aimer les difficultés et les prendre comme un cadeau car la vie est courte. Elles nous enrichissent et nous permettent de grandir. Rien n’est insurmontable ou très peu de choses, seulement les choses qui sont graves comme la maladie ou la mort. Alors si ce n’est pas insurmontable, vous le surmonterez si vous en avez la certitude, c’est cela qui vous fait grandir et vous rend plus riche que la veille car vous multipliez vos connaissances et vous vous développez humainement ».

Géraud Lamazere et son équipe de créateurs de costume sur-mesure proposent chaque année une nouvelle collection. Il s’agit de costumes d’inspiration destinés à guider les clients dans leurs choix. Cette collection comporte une ligne de costume de marié ainsi qu’une autre ligne de costumes davantage axée business. La création de la collection découle des tendances du moment. Les vêtements du marié sont réfléchis aussi bien en fonction de la robe de la mariée Ainsi chaque ligne raconte une histoire qui se dessine photo après photo dévoilant chaque costume mis en situation.

Le gérant ne compte pas en rester ici puisque Nantes et Strasbourg sont en projet et l’acquisition d’une nouvelle boutique à Paris dans le 8ème arrondissement devrait voir le jour du fait de la très forte demande sur la cible business. C’est tout ce que nous lui souhaitons !

Faubourg Saint Sulpice en quelques chiffres :

  • 10 salariés
  • Moyenne d’âge : 24 ans
  • Date de création : 2009
  • 3 magasins en propre

Cabinet de conseil en management, le partenaire de votre réussite

Découvrez pourquoi il peut être judicieux de recourir à un cabinet de conseil en management et organisation pour optimiser ses performances.

Pourquoi faire appel à un cabinet de conseil en management et organisation?

Dans un contexte de mutation continue des différents pans de l’économie, les entreprises n’hésitent plus à se repenser et opérer des changements majeurs dans leur organisation. Les objectifs poursuivis visent autant à optimiser leurs coûts, gagner en compétitivité et renforcer leur agilité.

Soucieuses de mener à bien leurs projets, elles sont de plus en plus nombreuses à recourir aux services d’un cabinet de conseil en management. Dans quel cadre ces cabinets interviennent-ils? Comment s’organisent leurs missions? Focus sur une activité très prisée dans le monde entrepreneurial.

Qu’est-ce que le conseil en management?

Selon la définition de l’OPIIEC, Observatoire des métiers du Numérique, de l’Ingénierie, des Études et du Conseil et de l’Événement, «le Consultant en Management participe à des missions de conseil en organisation et management. Il intervient chez le client selon un cadre de mission prédéfini, sous la responsabilité du responsable de la mission. Il met en œuvre des outils et méthodes relevant de sa spécialité et/ou de son secteur d’intervention.»

Autrement dit, un cabinet de conseil en management, selon qu’il est généraliste ou spécialisé, conseille et accompagne les entreprises à concrétiser leurs projets ou résoudre un problème dans différents domaines : production, ressources humaines, marketing, finance, informatique, comptabilité, qualité…

Quelle est la valeur ajoutée d’un cabinet de conseil en management?

Sur certaines problématiques, les entreprises savent bien identifier les freins dans leur fonctionnement quotidien. Mais, la plupart du temps, elles peinent à trouver les origines des dysfonctionnements, mais surtout à choisir les bons outils et les bonnes méthodes pour les résoudre. Si cela constitue un handicap pour n’importe quelle entité, cela est encore plus pénalisant pour une TPE/PME, dont le dirigeant n’a pas le recul nécessaire pour prendre la bonne décision au bon moment. Ainsi, il est de moins en moins rare de faire appel à un cabinet de conseil en management dont l’expérience rassure.

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Quelles qualités sont recherchées auprès d’un cabinet de conseil en management?

En sollicitant le soutien d’un cabinet de conseil en management, un dirigeant souhaite des conseils et un accompagnement sur-mesure qui puise son inspiration dans cinq valeurs fortes.

1. Fiabilité

La signature reconnue d’un cabinet atteste de sa fiabilité et participe au capital confiance dont il dispose. Il est ainsi crédible auprès du chef d’entreprise qui le consulte afin de l’accompagner dans ses prises de décision.

2. Expertise

L’expertise d’un cabinet de conseil en management dans un ou plusieurs domaines particuliers assure le dirigeant d’une parfaite maîtrise des défis qu’il est amené à relever, et ce, tout au long de la mission de consulting. Conseillé, bénéficiant d’approches innovantes sur ses métiers-clés, il traite ainsi efficacement les problèmes critiques qui empêchent son entité de grandir.

3. Objectivité

Avec son regard extérieur, sans parti pris, un cabinet de conseil exerce sa mission indépendamment de tout intérêt personnel. Son objectivité appuie la force de ses diagnostics et préconisations délivrés au chef d’entreprise et à ses collaborateurs.

4. Réactivité et disponibilité

Lorsqu’une mission est contractualisée, la durée et le nombre de consultants affecté sont déterminés. Chaque consultant met tout en œuvre pour offrir un service sur-mesure et agile : diagnostic rapide et préconisations optimales sont ainsi effectués dans les meilleurs délais.

5. Confidentialité

L’une des plus grandes valeurs de ce métier est la confidentialité. Elle est indispensable pour assurer le plus grand secret des missions effectuées pour une entreprise, notamment auprès de ses concurrents et des employés de ces derniers.

Pour conclure, un cabinet de conseil en management propose un service d’accompagnement optimal aux entreprises désireuses d’être accompagnées sur diverses problématiques, comme la conduite de changement, l’optimisation de process, etc. L’expertise des consultants leur permet de gagner un temps précieux dans la conduite de projets et de capitaliser sur des approches innovantes pour optimiser leur organisation.

Les défis des commerciaux en 2019

Des commerciaux qualifiés, avec comme qualités essentielles leadership et persuasion mais qui utilisent les réseaux sociaux pour être davantage performants tel est le portrait et les défis des commerciaux 2019. Qu’en est-il de l’impact réel des réseaux sociaux sur leurs stratégies ?

Le rapport annuel « Tendances des ventes BtoB en France » de LinkedIn  réalisé auprès de 505 commerciaux et 500 acheteurs résidant en France met en exergue leurs attentes, les techniques et technologies qu’ils emploient, et leur regard sur leurs pratiques.

L’étude s’est appuyée sur les caractéristiques des meilleurs commerciaux afin de mieux cerner l’efficacité de différentes stratégies commerciales.

Selon l’analyse de LinkedIn dans la région EMEA (acronyme pour désigner la zone économique qui comprend L’Europe, Middle East, Afrique), le leadership commercial s’impose dans le top 10 suivi par la persuasion.

Le numérique, la révolution

Le numérique transforme le processus de vente et les attentes des acheteurs envers les vendeurs. Il leur est demandé d’avoir l’expertise et les compétences traditionnelles des commerciaux mais avec l’appui de la technologie. Celle-ci leur permet de répondre aux nouvelles exigences des clients, et de l’autre. Quant aux millennials, ils souhaitent une approche davantage personnalisée de la venteIls gagnent en influence dans la population active, puisqu’ils représenteront 46% des professionnels d’ici 2020.

Les réseaux sociaux, une stratégie incontournable

Les réseaux sociaux constituent l’un des premiers endroits où les acheteurs réalisent leurs investigations (26% s’informent de cette façon). Ils sont ainsi, avec les revues spécialisées, la source d’informations la plus utilisée au début du parcours d’achat, devant le bouche à oreille, les comparateurs et les livres blancs.

Les professionnels de la vente reconnaissent le rôle crucial des réseaux sociaux dans le processus de décision de leurs prospects, et le temps passé sur les sites de networking social s’en ressent. 76% des commerciaux se décrivent comme “actifs” ou “très actifs” sur LinkedIn à des fins professionnelles, juste derrière Facebook (avec 82%) mais l’on peut constater que les autres réseaux sociaux ne déméritent pas.

 

Les technologies, un appui essentiel

Les commerciaux ont besoin pour la majorité d’entre eux de la technologie pour optimiser le temps qui leur reste en dehors des tâches administratives, des réunions internes, la maintenance de bases de données et la formation. Elle leur permet en effet d’améliorer l’alignement avec le marketing via le CRM, d’optimiser la prospection, de gagner du temps et de remporter plus de contrats. Environ 80% des commerciaux utilisent déjà des outils d’aide à la vente une fois par semaine, et 34% d’entre eux s’en servent au quotidien.  La moitié affirme utiliser la technologie deux fois plus que l’année dernière. Ils envisagent d’ailleurs de les utiliser davantage dans l’avenir.

La confiance, La fiabilité et la transparence

Pour remporter un contrat, la confiance prend le pas sur le prix. En effet, 33% des commerciaux en France considèrent la confiance comme le facteur essentiel pour remporter un contrat. Elle est d’ailleurs citée presque deux fois plus souvent que le prix (17%), confirmant ainsi leur rôle crucial des relations avec les clients. Mais les acheteurs eux aussi sont en quête de cette confiance à travers le lien humain. Il est à noter que 32% des acheteurs ont mentionné la fiabilité et 31% ont opté pour la transparence, classant ainsi ces deux qualités dans le top 5.

Les données fiables, un critère d’excellence

Les meilleurs commerciaux qui font partie du top (ceux qui ont dépassé leurs objectifs d’au moins 25%), souhaitent obtenir des connaissances fiables et les appliquer aux entreprises de leurs prospects. Pour eux, la capacité à démontrer l’intérêt d’un produit ou service ou le ROI qu’il peut générer est le facteur clef dans la signature des contrats. Le niveau de conseil stratégique (analyse des tendances du secteur et réponse appropriée) qu’ils peuvent offrir arrive en deuxième position. La confiance se classe à la troisième place. Elle est citée par 21% des meilleurs commerciaux et 37% de ceux un peu moins performants.

Les commerciaux les plus efficaces ne comptent pas seulement sur leur charisme pour gagner la confiance de leurs clients, ils effectuent des recherches et font preuve de réactivité.

Un tandem avec le marketing

Le lien avec l’équipe marketing offre un énorme avantage concurrentiel d’après les commerciaux du Top.Il leur donne l’opportunité d’avoir un soutien et possède une influence notable dans le parcours d’achat des clients. Les meilleurs commerciaux de l’étude étaient presque deux fois plus susceptibles de dire qu’ils travaillaient “en étroite collaboration” avec les marketeurs (59%, contre 31% pour l’ensemble des commerciaux), et ils étaient presque trois fois plus susceptibles de décrire la qualité des prospects obtenus via les initiatives marketing comme “excellente” (60%, contre 22%).

Cette étude met en exergue que les réseaux sociaux et les liens humains constituent la base de la réussite dans la vente.

 

Très actifs

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Comment réussir à l’international ?

Vouloir s’implanter ou faire des affaires à l’international demandent d’avoir acquis les bases fondamentales afin de contourner les écueils des différences linguistiques, culturelles, juridiques.

Or, posséder une connaissance approfondie de la langue, de la culture, des coutumes demande un investissement considérable. Cela ne peut se faire en un jour et seulement après avoir lu quelques articles. Les affaires à l’international demandent de développer modestie et persévérance.

Les statistiques sont significatives car elles montrent que sur 100 entreprises, 50 échouent. La plupart des entrepreneurs se lancent dans l’aventure de l’implantation avec une totale méconnaissance du pays et avec de nombreux a priori.

En effet, même si la technologie, le produit que vous proposez est devenu un produit phare dans l’hexagone, pour qu’il devienne une référence dans d’autres pays, il faudra vous armer de persévérance et de compétences.

Les Etats-Unis par exemple donnent l’image d’un pays facile d’accès pour les entreprises françaises en raison de la maîtrise de l’anglais par de nombreux entrepreneurs. Cependant, au-delà il est incontournable de comprendre leur mentalité, leur façon de percevoir les affaires et surtout de connaître de manière approfondie les coutumes, le système hiérarchique.

Ne jamais croire que l’on nous attend

Ainsi en Chine, Il est préférable d’avoir recours à un expatrié qui connaît parfaitement la Chine, soit d’une personne directement sur place. Ce partenaire aura pour mission d’apporter à l’entreprise une parfaite compréhension de l’organisation du système local. Il doit être expert du fonctionnement du pays pour détecter tous les pièges tendus par les chinois ou leur administration. Ce fait demeure également valable pour les autres pays. En Chine plus particulièrement, l’organisation de chaque province est différente et les modalités d’obtention d’un terrain ou d’énergies peuvent beaucoup varier car il n’y a pas d’uniformisation des législations comme en France. Il faut savoir choisir judicieusement sa région et son emplacement car, même si tout dépend du produit et de ce que l’on souhaite réaliser, il faut pouvoir disposer d’un minimum de moyens logistiques et organisationnels au niveau territorial.

Enfin, les chinois n’attendent pas les français pour entreprendre et pour créer des produits adaptés à leur marché. Il faut donc se donner toutes les chances de sa crédibilité vis-à-vis des chinois en leur montrant la mise en place des moyens conséquents en amont. Les chinois ne feront pas de commerce avec vous s’ils ne voient pas les moyens que vous êtes prêt à investir.La difficulté réside au niveau de la structure hiérarchique, dans le sens où celle-ci est affiliée au système. Au niveau de l’administration tout prend énormément de temps et l’on n’a jamais affaire au décideur lui-même. Il existe une réelle opacité au niveau de la structure décisionnelle des sociétés et notamment dans son comportement vis-à-vis de la société étrangère. Ainsi, au sein de la direction générale de chaque entreprise on trouve un homme du parti que l’on ne connaît pas forcément d’ailleurs.

Aux Etats-Unis

Quant aux Etats-Unis, il s’agit d’un environnement où l’aspect juridique reste omniprésent. On ne peut pas travailler sans l’assistance d’un avocat. Dans ce pays, les règles comptables sont, elles aussi, très complexes et nécessitent l’assistance d’un cabinet spécialisé. Dans le cas d’une implantation aux Etats-Unis, il faut bien garder en tête que vous abordez un grand pays. De plus, le choix de la zone d’implantation se révèle stratégique (NB : la Californie est la 5e puissance économique du monde).

La prudence, une qualité essentielle

On entend souvent parler de la solution qui consiste à engager des partenaires sur place. Il peut s’agir d’une méthode efficace mais dont il faut bien peser les avantages et les inconvénients. Cela permet notamment de faire fabriquer ou d’être distribué avec plus de facilité mais il faut rester très vigilant. L’enseignement que l’on peut tirer des implantations organisées de la sorte est que, si l’on ne protège pas très rapidement le produit, il peut être facilement copié. Le partenaire peut imiter le produit tout en s’assurant le transfert de technologie. On a pu voir ainsi des entreprises ayant fait la malheureuse expérience d’un partenaire qui construit une industrie produisant la même technologie, à une trentaine de kilomètres et à prix inférieur.

De nombreuses entreprises françaises ont également fait le choix de rentrer en partnership avec des sociétés américaines ou chinoises par exemple mais n’ont réussi que celles qui ont su se protéger avec des patentes.

Quelques conseils

Avant de signer quoi que ce soit avec un partenaire, rapprochez-vous d’un cabinet juridique local maîtrisant parfaitement l’environnement légal du pays. Trop d’entreprises échouent par méconnaissance des règles juridiques. La bonne connaissance de la culture du pays est également un facteur à ne pas négliger pour faire réussir son projet.

La culture a une influence sur le choix du partenaire local ou l’installation de l’entreprise mais également sur l’embauche, et cela passe automatiquement par un effort d’adaptation aux coutumes locales. Il ne faut pas tenter d’imposer sa propre culture, tendance très française. On n’embauche pas de la même manière en France qu’aux Etats-Unis.

Enfin, il faut vraiment comprendre que la conception juridique française n’est pas la seule existante et que le : « on pourra toujours s’arranger » n’est pas toujours valable ! Dans les autres pays, le business c’est le business et le professionnalisme, on le retrouve aussi bien aux Etats-Unis que dans les pays asiatiques ! Il faut donc être avant tout professionnel, pragmatique et prudent.

Loi PACTE : enfin deux mesures pour les micro-entrepreneurs

L’Assemblée Nationale a voté mercredi 10 avril, la loi PACTE. Celle-ci comporte deux avancées pour les micro-entrepreneurs : la fin d’un compte bancaire dédié lorsque le chiffre d’affaires annuel est inférieur à 5 000 euros mais aussi la suppression du stage préalable à l’installation.  Quelques explications.

Définitivement adoptée par l’Assemblée Nationale, la loi PACTE comporte deux mesures qui intéressent les micro-entrepreneurs. Tout d’abord, la fin de l’obligation d’ouvrir un compte bancaire dédié à leur activité professionnelle lorsqu’ils réalisent un chiffre d’affaires annuel inférieur à 5 000 €/an. La mesure qui va concerner un auto-entrepreneur sur deux, allégera les coûts administratifs et financiers qui pèsent sur l’exercice des plus modestes. Selon Jérôme TARTING, PDG d’Evo’Portail. “ 51% des micro-entreprises réalisent actuellement un chiffre d’affaires annuel inférieur à 1000 € et on estime le coût moyen annuel d’un compte professionnel à 240 euros

Afin que le seuil de 5 000 € hors taxes ne constitue pas un frein au développement de l’activité, le législateur a prévu une tolérance. Un micro-entrepreneur devra dépasser ce chiffre d’affaires deux années consécutives pour se voir imposer l’obligation d’ouverture d’un compte bancaire dédié.

Le SPI devient facultatif

Autre mesure pour les micro-entreprises du secteur artisanal : la fin du stage de préparation à l’installation (SPI). Jugé inadapté et coûteux, le législateur vient de le rendre facultatif. En effet, “le SPI génère jusqu’à 30 jours en moyenne de retard pour un micro-entrepreneur qui souhaitait débuter son activité” précise Jérôme TARTING, PDG d’Evo’Portail. En plus de ce manque à gagner, son coût en moyenne de 400 euros, a longtemps été considéré comme une charge trop importante au lancement d’une micro-entreprise. Désormais optionnel, le stage de préparation à l’installation, dont le coût a été fixé à 194 €, permettra de réduire les coûts et les délais de la création d’une micro-entreprise dans le secteur artisanal. “Le créateur pourra commencer son activité à sa convenance et choisir d’être accompagné au moment où il considère en avoir le plus besoin.” selon Jérôme TARTING.

Un baromètre de l’Insee, très explicite sur le record

L’INSEE a publié fin janvier 2019, le baromètre statistique de la création d’entreprises en France au titre de l’année 2018 qui atteignent un nouveau record avec 691 000 entreprises créées, soit 17 % de plus qu’en 2017. Les immatriculations de micro-entrepreneurs sont particulièrement dynamiques (+ 28 %) comme les créations d’entreprises individuelles classiques (+ 20 %). Les créations de sociétés augmentent beaucoup plus modérément (+ 2 %).

Quels secteurs ?

Le secteur des transports et de l’entreposage (+ 68 %) contribue le plus à la hausse globale. En particulier, les immatriculations dans les autres activités de poste et de courrier (qui incluent la livraison à domicile) s’envolent, essentiellement sous le régime du micro-entrepreneur.

Quelles sont les régions ?

La création d’auto-entreprises s’accroît fortement dans toutes les régions. L’Île de France tient le haut du palmarès, avec l’essor des services de transport de courriers et prestations postales privées où s’activent 8000 micro-entrepreneurs. C’est aussi la région où les créations sont les plus courantes sous le régime du micro-entrepreneur (53 % contre 41 % en province). Viennent ensuite la Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Normandie avec +19% d’augmentation en matière de créations d’auto-entreprises.

Quelles en sont les raisons ?

– les mesures fiscales incitatrices

Les analyses voient dans ces 66 500 immatriculations supplémentaires le motif des évolutions législatives favorables entrées en vigueur depuis le 1er janvier 2018, notamment le doublement des seuils de chiffre d’affaires permettant d’accéder au régime fiscal simplifié de la micro-entreprise.

Investissement dans la pierre, toujours le vent en poupe ?

Le Télétravail, les nouvelles méthodes de travail, la mobilité géographique vont-ils modifier l’investissement immobilier. Pour la 5e année consécutive, le réseau immobilier Optimhome, par le biais d’une étude menée avec l’Ifop, s’est penché sur le comportement des français concernant le marché de l’immobilier face aux enjeux socio-économiques.

L’enquête a été réalisée du 26 février au 4 mars 2019 par l’institut Ifop auprès d’un échantillon de 1 503 personnes représentatif de la population française âgée de 25 à 65 ans. Parmi elles : 330 Millenials (25-34 ans, nés entre 1984), 241 Xennials (35-41 ans, nés entre 1977 et 1983) et 424 Génération X (42-52 ans, nés entre 1966 et 1976)

Devenir propriétaire, toujours un engouement

Pour devenir propriétaire, l’endettement ne fait pas peur. En effet, Les Français sont prêts à s’endetter plus longtemps pour devenir propriétaires. Près de la moitié des personnes interrogées ont eu recours à un crédit de plus de 21 ans cette année (48%) contre seulement 32% en 2018. D’ailleurs, le recours à un crédit pour acquérir sa résidence principale est stable et toujours très élevé. 82% des personnes concernées y ont en effet eu recours c’est-à-dire un score identique à celui de 2018).

Quelle méthode pour trouver le bien immobilier ?

Les Français n’hésitent pas à utiliser tous les moyens qui sont mis à leur disposition : utiliser des portails d’annonces 73%, 67% le site PAP, 28% les applications pour smartphone ou tablette, et 22% les réseaux sociaux comme Facebook.

Cependant, l’importance des relations humaines est soulignée que ce soit des informations issues de professionnels de l’immobilier 71%. Mais l’impact des vitrines des agences immobilières est loin d’être négligeable 70%.

Pourquoi choisir un professionnel de l’immobilier ?

Les attentes à l’égard d’un conseiller immobilier sont plurielles : réactivité (25%) ; sa réputation (23%) ; la personnalisation de ses conseils (22%), et ses qualités d’écoute (22%). Toutefois, les services les plus attendus de la part d’un professionnel de l’immobilier sont avant tout financiers. Comme en 2018, 71% des Français attendent des professionnels de l’immobilier qu’ils fassent une estimation la plus fiable possible de la valeur du bien sur le marché (premier service cité parmi la liste proposée).

Le constat est que le recours aux professionnels de l’immobilier progresse fortement cette année, qu’il s’agisse d’un achat ou d’une vente : 68% y ont recours pour l’achat cette année et 74% pour la vente. Il est particulièrement significatif dans le cas de la vente de la résidence principale : il enregistre en effet une hausse remarquable sur trois ans (74% contre 62% en 2016).

Le digital, un appui pour trouver le bien immobilier

Dans la recherche de bien immobilier, le digital est apprécié pour ses services innovants et facilitateurs lors de la visite. Cependant, Il ne remplace pas la présence physique lors de l’étape clé de la signature.

La mobilité géographique, une incitation

Une forte proportion des Français envisagent la mobilité géographique est concrètement. 40% pourraient réaliser une mobilité géographique dans les cinq prochaines années. L’intention de mobilité n’est toutefois pas homogène selon les différentes catégories de population.

Les transports, un levier de mobilité

L’efficacité des moyens de transport (44%) constitue le principal levier permettant de déclencher une mobilité géographique, suivi par une plus grande facilité à être en télétravail (21%). Ce dernier constat démontre que, pour beaucoup de Français, la corrélation des conditions de travail plus confortables est étroitement corrélée à une perspective de mobilité géographique.

Bordeaux et Nantes toujours plébiscitées

Bordeaux et plus généralement l’Ouest de la France demeurent particulièrement attractifs pour investir dans l’immobilier. Elle arrive encore en tête (citée par 19%) devant Nantes (12%) qui précède cette année Paris (11%).

Le télétravail, un enjeu ?

Le lien entre enjeux immobiliers et télétravail est significatif. La pratique du travail à distance se trouve en effet chez 45% des acheteurs récents d’une résidence principale ; 55% de ceux d’un bien immobilier locatif, 54% des vendeurs d’une résidence principale et 58% de ceux d’un bien immobilier locatif. Or, près d’un tiers des Français actuellement en poste ont recours au télétravail (32%). La pratique du télétravail est différente selon les situations. Elle atteint 37% chez les Millenials, 62% chez les cadres et 41% chez les habitants de l’agglomération parisienne. Pour 72 % des 25-65 ans actifs occupés, le recours au télétravail incite à réaliser une mobilité géographique, dont 76% chez les femmes et 69% chez les hommes.

Le logement durable, un critère essentiel

La performance énergétique du logement s’impose de surcroît comme un enjeu dans l’immobilier. Ainsi, 85 % des Français estiment que la valeur d’un logement dépendra de sa performance énergétique dans l’avenir proche. Ils acccordent une attention particulière à l’espace environnant des habitations et aux politiques durables de la ville dans la décision d’achat des Français. Près de la totalité des 25-65 ans estime que la présence d’un espace vert à proximité est importante (91%). De même, plus de huit sur dix jugent « qu’une politique volontaire de la ville en faveur du développement durable, et notamment en matière de tri des déchets », est importante au moment d’acheter un bien immobilier (84%, +2 points).

Les mesures gouvernementales incitatrices :

La reconduction jusqu’en 2021 du prêt à taux zéro (PTZ) : 87% estiment que cela aura des conséquences plutôt positives ainsi que la suppression de la taxe d’habitation 82%.
La reconduction jusqu’en 2021 du dispositif de défiscalisation Pinel, qui permet à tout investisseur achetant un logement neuf dans le but de le louer, de bénéficier d’une réduction d’impôt (77%).

L’insertion professionnelle des jeunes cadres s’améliore

L’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement supérieur serait en bonne voie surtout pour les jeunes cadres après six mois d’obtention du diplôme, selon le dernier baromètre de l’association pour l’emploi des cadres (Apec) publié jeudi 11 avril. Focus sur ce baromètre empli d’enseignements.

Deux bonnes nouvelles

94% des jeunes diplômés de niveau bac +5 et plus de la promotion 2017 ont déjà eu une expérience professionnelle dans l’année qui a suivi l’obtention de leur diplôme. Le taux d’insertion demeure élevé par rapport à l’année précédente (94% pour la promotion 2016) et s’améliore par rapport à la promotion 2015 (92%).
De plus, les jeunes diplômés(es) 2017 (niveau Bac +5 et plus) se sont insérés(es) encore plus rapidement et dans de meilleures conditions que les promotions précédentes. La part des jeunes diplômés (es) en emploi 6 mois après leur diplôme progresse (76 %). Le taux d’emploi à 12 mois reste élevé (85 %). Les jeunes diplômés(es) en poste 12 mois après l’obtention de leur diplôme sont plus souvent cadres (62 %) et en CDI (68 %) que les promotions précédentes.

Des écarts en hausse entre filières et certains profils

Il est difficile on peut le constater malgré les évolutions des emplois de diminuer l’écart entre les filières. Le taux d’emploi à 12 mois reste plus élevé dans les filières scientifiques et économiques. De plus les écarts avec d’autres autres filières se creusent : par exemple, 88 % en droit, économie, gestion contre 81 % en sciences humaines et sociales. Les jeunes à la recherche d’un emploi ne partagent pas le sentiment général d’amélioration : leur optimisme sur leurs perspectives est en baisse (61 %).

Les jeunes diplômés(es)en recherche d’emploi moins optimistes

On leur demande souvent de faire des concessions qui ne doivent pas être sous-estimées tant sur la rémunération que sur lieu du travail. Pour garder des talents dans ces conditions, le recrutement sera moins aisé.

La situation des jeunes diplômés (es) de la promotion 2017 en recherche d’emploi 12 mois après la fin de leurs études apparaît moins favorable que pour les promotions précédentes. Le nombre d’entretiens obtenu ainsi que le nombre d’entreprises où des entretiens ont été passés sont tous deux en baisse. Parmi les 78 % de jeunes qui en ont passé, le nombre moyen est de 7 entretiens dans 6 entreprises différentes.

L’idée de devoir faire des concessions pour obtenir un emploi s’est généralisée. Le taux de jeunes qui n’en accepte aucune tombe cette année à zéro. C’est sur le fait de déménager et le montant de la rémunération que cette acceptation est la plus marquée, tandis que sur l’idée d’un contrat temporaire, elle baisse un peu mais demeure à un niveau très élevé (86 %). Par rapport à la précédente promotion, les jeunes diplômés(es) de la promotion 2017 en recherche s’affichent plus pessimistes (39 %), ce qui traduit très vraisemblablement l’accroissement des difficultés qu’ils rencontrent.

Méthode : cette vague du baromètre repose sur l’interrogation de 500 jeunes diplômés de niveau Bac +3/4 et Bac +5, et de 1.000 jeunes diplômés(es) de niveau Bac +5 ou plus, âgés de 20 à 30 ans au moment de l’enquête, ayant obtenu leur diplôme en 2017 et résidant en France métropolitaine. Le terrain téléphonique entre le 22 janvier et le 16 février 2019 par l’institut Praxidia, à partir de fichiers externes à l’Apec exclusivement.

Les automobilistes urbains prêts à renoncer à leur véhicule personnel ?

Symbole de position sociale, signe de richesse mais aussi de commodité et de liberté, la voiture individuelle semble ne plus être le moyen favori pour se déplacer en zones urbaines.

L’étude réalisée, par l’Ifop à la demande de la société de location Sixt, sur les mobilités partagées et la multimodalité menée auprès de 1 500 urbains adultes habitant dans des communes de plus de 20 000 habitants met en exergue que 60% des Français urbains estiment être dépendants de leur véhicule personnel, dont 28% très dépendants.

Les causes, on les connaît, et elles se trouvent dans l’offre des transports en commun qui ne répond pas aux besoins des habitants des grandes villes. L’utilisation des vélos et trottinettes, qui s’est imposée de manière spontanée, ne remplace pas les nombreux atouts de la voiture individuelle (enfants, transports de colis après achat…)  mais aussi parce que la voiture individuelle représente la liberté et un gain de temps. Pour 42% des personnes interrogées, le manque d’offres de transports alternatives justifie cette dépendance au véhicule personnel. Il est évident que les nombreux interdits et qui sont loin d’être anecdotiques comme par exemple dans les autobus de transporter des objets qui dépassent un certain format rendent difficile la suppression de la voiture.

Pourtant, tout porte à abandonner la voiture individuelle

95% des automobilistes urbains affirment rencontrer des freins à l’utilisation de leur voiture. Le coût à l’usage cité par 60% des automobilistes, le coût à l’acquisition (38%), les difficultés de stationnement (38%), les difficultés liées au trafic (32%) ou de la volonté d’être plus respectueux de l’environnement (21%).

Et les urbains n’hésitent pas diversifier leurs modes de déplacement, les adaptant à leurs besoins. Si les bouchons se multiplient, ils abandonnent leur voiture pour les transports en commun, si les parkings sont trop onéreux comme pour Paris, ils n’hésitent pas à laisser leur voiture aux portes de Paris…Ils adaptent avec subtilité et bon sens leurs modes de déplacement. Ainsi, ils sont 66% à effectuer régulièrement des trajets multimodaux et 1/4 d’entre eux le font plusieurs fois par semaine.

Voiture en location, en libre-service ou partagée, les solutions alternatives ?

Un utilisateur régulier de véhicules partagés sur deux (49%) considère qu’il aura un usage plus fréquent des véhicules en location dans les prochaines années. Plus d’un tiers des individus n’ayant jamais utilisé de véhicules partagés (28%) envisage de le faire sous peu. Ainsi, ils sont 64% à se projeter dans l’utilisation de véhicules en libre-service et 63% dans la location de voitures. Les mentalités changent doucement mais sûrement.

Quelles en sont les raisons ?

L’étude montre que 69% des Français urbains considèrent que les véhicules partagés permettent de réduire la congestion du trafic dans les villes, ainsi que le coût global des transports quotidiens. De même, ils sont 65% à considérer que c’est un bon moyen de lutter contre la pollution de l’air.

Quelles sont les idées innovantes ?

Selon l’étude 32% seraient prêtes à renoncer à leur véhicule personnel au profit des mobilités partagées. Cette proportion s’élève à 44% pour ceux qui ont déjà utilisé des véhicules partagés et à 77% pour ceux qui en utilisent de manière régulière.

« Les alternatives à l’utilisation du véhicule personnel offrent de nombreuses réponses au défi climatique comme à ceux de la révolution des mobilités ou du désenclavement des territoires… il sera nécessaire de développer les mobilités alternatives dans leur diversité : transports en communs, micro-mobilités, co-voiturage, autopartage, location de véhicules à des professionnels et des particuliers, véhicules en libre-service, etc. Plus l’offre sera large et diverse, plus les Français auront la possibilité d’adopter des solutions de mobilités alternatives correspondant réellement à leurs besoins. » comme le souligne Jean-Philippe Doyen, Président de Six France

Parmi les solutions qui pourraient les inciter à utiliser plus fréquemment des offres de mobilité partagée, les Français urbains citent en priorité « une densité accrue des offres de transports en commun » et « un coût des transports collectifs et de l’autopartage réduit » mais également « une offre plus importante de véhicules partagés » ou « des voies de circulation réservées aux transports partagés ».

Les Français urbains sont 90% à considérer qu’il est primordial (55%) ou important (35%) de renforcer la densité de l’offre de transport collectif, mais aussi 77% à soutenir le développement des services de mobilités partagées sur l’ensemble du territoire.

De l’importance d’organiser son lieu de travail

Légende : Un espace rangé, un travail plus efficace

Le diable se trouve dans les détails, et ces détails ont souvent une grande importance et peuvent finir par être ce qui fait la différence entre une compagnie qui survit et une compagnie qui réussit. Cette règle très générale est une vérité pour absolument tous les composants d’une entreprise et concerne donc également ce que l’on appelle couramment le plan de travail, à savoir l’espace dans lequel vos employés vont évoluer. Même s’il est difficile de donner des chiffres précis, il a été prouvé à de nombreuses reprises qu’un lieu de travail organisé de manière efficace et agréable augmente de manière sensiblement significative l’efficacité des personnes y travaillant.

Bien entendu, pour vous aider, nos amis américains, passés maîtres dans tout ce qui concerne la vie de l’entreprise et la gestion de celle-ci, ont développé une méthode assez simple pour savoir comment ranger et ordonner le lieu de travail. Ils ont appelé cela la méthode des 5S, pour Sort, Straighten, Shine, Standardize et Sustain. Une traduction française adéquate a toutefois été trouvée pour les moins anglophones d’entre vous, et qui se retrouve sous l’acronyme ORDRE, pour Ordonner, Ranger, Dépoussiérer, Rendre évident et Être rigoureux. Tel un joueur de poker en ligne, qui nous servira d’exemple tout au long de cet article, la plupart de votre temps sera passé assis devant un ordinateur, et de nombreux réflexes sont bons à prendre pour pouvoir rester à votre poste sans se fatiguer, comme un joueur de poker peut jouer des nuits entières sans perdre sa concentration.

Ordonner

Au fil des mois et des travaux différents, une entreprise a souvent tendance à accumuler de nombreux dossiers et objets aux alentours du lieu de travail, mais il est très important, de temps en temps, de réévaluer l’utilité de la présence de tel ou tel item sur le bureau. Ainsi, que ce soit sur votre bureau personnel ou les étagères communes de la compagnie, il va falloir regarder chaque objet et déterminer son degré d’importance. Est-ce que j’utilise ce stylo tous les jours ? Est-ce que j’accède à ce fichier de manière régulière ? Est-ce que ce classeur est daté et ne sert plus qu’occasionnellement ?

Tous les items qui s’utilisent tous les jours pourront garder leur place. Ceux qui ne servent qu’une ou deux fois à la semaine devraient être rangés plus loin mais dans un lieu facilement accessible. Et ceux qui ne servent presque jamais doivent être enlevés et remisés dans les archives. Cette méthode fonctionne aussi bien pour les objets réels sur votre bureau de travail que les fichiers fictifs sur le bureau de votre ordinateur. Un joueur de poker, qui sait qu’il ne peut que rarement quitter son siège, fera tout son possible pour avoir tout ce dont il a besoin à portée de main pour pouvoir jouer sans avoir à se lever toutes les 20 minutes.

 

Ranger

Une fois que vous avez estimé quels objets avaient encore leur place sur votre lieu de travail, il faut désormais les ranger de manière logique et efficace. Un des leitmotivs de toute compagnie insistant sur ce côté « rangement » est devenu fameux suite au film L’Auberge Espagnole : « Chaque chose à sa place, et une place pour chaque chose. ». Avec ces idées en tête, vous pourrez organiser votre bureau de manière à pouvoir accéder de manière immédiate à tous ces items nécessaires au quotidien. Une chose très importante est la labellisation des classeurs et des dossiers, mais aussi des tiroirs ou des poubelles par exemple, pour que chacun sache immédiatement où trouver ce qu’il cherche et où ranger ce qu’il n’utilise plus. En continuant sur l’exemple du joueur de poker en ligne, il saura à chaque nuit garder ses habitudes, avoir sa boisson et sa nourriture aux mêmes endroits pour être le plus efficace possible.

Dépoussiérer

Cette étape veut exactement dire ce qu’elle veut dire. Il s’agit de nettoyer régulièrement le plan de travail, de ne laisser aucun déchet traîner dans les environs, d’enlever la poussière des écrans d’ordi et des étagères et de recycler les papiers inutiles dès que possible. Outre le fait d’éviter des accumulations de détritus et de poussières qui sont visuellement désagréables et ne motivent pas le travailleur à faire des tâches pénibles, cela permet aussi un meilleur entretien du matériel qui s’abîmera plus lentement. Cela pourrait aussi avoir un impact sur la santé des utilisateurs du lieu de travail, et éviter ainsi des congés-maladies trop fréquents. Ces mesures sont importantes dans les bureaux, mais encore plus dans les usines où les saletés et les dangers sanitaires sont bien plus présents. Si on pourrait avoir le cliché d’un joueur de poker croulant sous les paquets de chips vides devant son écran, la vérité des professionnels du Texas Hold’em est toute autre avec un environnement propre et sain pour jouer tout en prenant du plaisir.

En Milieu De Travail, Imac, Bureau, Creative, Écran

Légende : Chaque chose à sa place, et une place pour chaque chose

Rendre évident

Les trois premières étapes sont les plus faciles et les plus évidentes, mais c’est cette quatrième étape qui sera peut-être la plus importante, puisqu’il s’agit de faire en sorte que cette amélioration du lieu de travail ne soit pas qu’un événement ponctuel et que tout ne retombe dans le désordre 1 mois plus tard. Il faut donc rendre évident le fonctionnement des trois premières étapes, le faire en groupe et l’expliquer de manière cohérente à chaque étape, prendre des photos du travail fini et rappeler que c’est ce à quoi doit ressembler un environnement de travail avec la méthode 5S, et enfin établir un planning mensuel où il faudra réévaluer la qualité du lieu de travail par rapport au 5S.

Être rigoureux

Cette étape va de pair avec celle d’avant, et a pour but d’inclure la culture du 5S dans l’ADN de la compagnie et des travailleurs, et dans votre propre routine. Le but sur le long terme est de systématiser l’utilisation de la méthode 5S jusqu’à devenir un réflexe, à pouvoir identifier immédiatement les choses à ordonner, les espaces à ranger, les ordinateurs à dépoussiérer de manière évidente et rigoureuse. Là-encore, le joueur de poker le plus en réussite sera celui qui saura organiser au mieux son plan de travail, mais surtout celui qui saura le maintenir dans cet état optimal. Si les joueurs de poker sont capables de passer des jours et des nuits devant leur ordi sans avoir mal au dos, souffrir des yeux ou perdre de l’énergie inutilement, les patrons de compagnie doivent s’inspirer d’eux pour importer la méthode 5S sur leur lieu de travail.

Robotisation et IA : une révolution dans l’expérience client

La robotisation et l’IA sont au cœur des préoccupations des entreprises, des collaborateurs et des consommateurs. Tous ces acteurs pressentent une révolution dont la priorité est de remettre l’humain au cœur de l’expérience client.

Le salon Stratégie Clients dévoile les résultats de l’étude réalisée par MARKESS by exægis en co-partenariat avec WEYOU  pour tenter de comprendre comment la robotisation et l’IA se mettent au service de l’humain, qu’il s’agisse des managers et des collaborateurs en relation avec les clients (agents dans les centres de contacts, conseillers ou chargés de clientèle, vendeurs en magasin, commerciaux…) et des clients eux-mêmes.

Cette étude repose sur les entretiens en ligne de 155 professionnels du marketing, des ventes, de la relation client et du digital conduits en février et mars 2019 et nous donne une approche explicite des enjeux de demain.

Chatbots, voicebots et assistants vocaux, les acteurs incontournables

 34% des professionnels interrogés ont déjà déployé ou testé des agents conversationnels (chatbots) et devraient être 66% d’ici 2021.

Les voicebots et d’assistants vocaux, bien qu’ils soient les derniers arrivés, intègrent la reconnaissance vocale selon 19% des professionnels début 2019 et par 37% d’ici 2021.

Grâce au machine learning (ML), les chatbots sont capables de répondre à des questions clients de plus en plus complexes et sont disponibles en 24/7. C’est une solution pertinente pour 33% des professionnels interrogés qui cherchent à étendre la disponibilité de leurs services dans la journée, compte tenu que les consommateurs peuvent interroger aux heures qui leur conviennent le mieux les entreprises par le biais de leur site.

Quels sont les objectifs prioritaires des projets de robotisation et d’IA ?

Pour 68% des professionnels, l’objectif prioritaire du déploiement de ces solutions est de supprimer les tâches manuelles répétitives, chronophages et sans valeur ajoutée exécutées par les collaborateurs.

Selon Emmanuelle Olivié-Paul, Directrice Associée de MARKESS by exægis :

« Par automatisation et robotisation, MARKESS by exægis entend la mise en place de systèmes ou de solutions technologiques permettant d’enchaîner plusieurs actions ou tâches successives sans intervention humaine. L‘intelligence artificielle regroupe, quant à elle, l’ensemble des méthodes et dispositifs permettant la résolution de problèmes complexes ou d’actions récurrentes via des algorithmes et/ou des cheminements logiques, le plus souvent auto-apprenants. » 

Enfin, se consacrer davantage à l’humain

61%des professionnels attendent de ces projets l’accélération de certains processus, pour répondre aux demandes des clients et leur apporter des réponses appropriées. L’automatisation de tâches à faible valeur ajoutée doit permettre aux collaborateurs de mieux se consacrer à l’aspect humain de la relation client. Les professionnels interrogés évoquent ainsi les notions de “relation ou conversation client augmentée” ou de “collaborateur augmenté”.

Les deux autres grandes missions de ces projets pour respectivement 57% et 50% des professionnels interviewés font partie de la volonté de développer le chiffre d’affaire grâce à l’amélioration de la connaissance client et la réduction des coûts liés à des tâches aisément robotisables.

Toujours simplifier le parcours client

Les données récoltées leur donnent l’opportunité   de mieux saisir les problématiques clients et de mieux y répondre. 78% des professionnels interrogés constatent que l’IA améliore notamment la satisfaction des collaborateurs et agents en contact avec les clients. 

Ces technologies sont également indispensables à l’analyse en temps réel de volumes conséquents de données et au ciblage client qui en découle via des processus de segmentation, profiling, tracking différencié, attribution…

Elles permettent de générer automatiquement des actions commerciales et marketing ciblées, comme des recommandations de produits ou services, et de les diffuser sur les canaux privilégiés des consommateurs.

D’ici 2021, 65% de ces professionnels envisagent aussi ces solutions comme moyen de simplifier le parcours client. Ils comptent sur de tels projets pour, par exemple, mieux identifier et lever les points irritants du parcours, ou encore pour délivrer rapidement des réponses à des requêtes clients via l’usage de chatbots et de voicebots.

Quels sont les freins majeurs à lever d’ici 2021 ? 

Des freins au déploiement de ces projets d’IA et de robotisation existent cependant : 56% des professionnels interrogés ont peur d’une expérience client déshumanisée, 47% évoquent le manque de compétences en interne pour mener à bien ces projets et 46% craignent l’inconfort des clients dans l’échange avec les machines.

C’est une certitude : début 2019, 78% des professionnels interrogés sont convaincus que l’usage de la robotisation et de l’IA dans leurs métiers peut aider l’humain (collaborateur/client) à faire vivre ou à vivre une meilleure expérience client. 

« Si l’utilisation de l’IA spécifiquement dans les processus de vente et de relation client des entreprises n’en est encore qu’à ses prémices, son potentiel laisse présager d’une véritable révolution dans l’expérience client tant du côté des consommateurs, avec des offres de plus en plus pointues et proactives, que du côté des collaborateurs comme assistant dans leurs missions. », selon Ghislaine de Chambine, Directrice du salon Stratégie Clients.

En conclusion, mettre l’humain au cœur de l’expérience client sera la révolution engendrée par la robotisation et l’IA.