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Le travail a-t-il toujours du sens ?

Un Français sur cinq a le sentiment d’occuper un bullshit job. Pourtant dans l’univers de l’entrepreneuriat le sens du travail ou de la mission à accomplir est omniprésente et génère l’enthousiasme. A l’occasion de la fête du Travail, le 1er mai, le groupe Randstad a publié les résultats de son étude sur le sens au travail, menée auprès de 10 000 personnes.

L’étude est loin d’afficher une vision optimiste des salariés sur le sens du travail. En effet, près d’un Français sur cinq (18%) a le sentiment d’occuper un « bullshit job », terme choisi par l’anthropologue et économiste américain David Graeber, pour désigner un emploi inutile et dont on ne perçoit pas le sens.

Comment retrouver du sens ?

Les Français sont loin de proposer une solution unique. Ils suggèrent des pistes pour donner un nouvel élan au travail, preuves que ce phénomène représente une préoccupation majeure pour nombre d’entre eux. Ils proposent plusieurs directions mais qui convergent de manière générale vers la remise en question.

Pour 23%, trouver une nouvelle vision et un nouvel engouement passe par créer soi-même son emploi. Ils envisagent donc de sortir de leurs habitudes. Or, il y a un gap entre travailler pour les autres et créer sa propre société et en devenir le dirigeant. En quelques mots cela signifie qu’ils écartent la possibilité de trouver dans la société actuelle la solution. Ce résultat fait écho au succès de l’auto-entrepreneuriat et témoigne de l’appétence des Français pour l’entrepreneuriat. Plus de deux créations d’entreprises sur cinq sont ainsi le fait de micro-entrepreneurs en 2018.  Le salon de l’entrepreneur, les incubateurs, les accélérateurs… en sont le reflet comme d’ailleurs ce magazine qui depuis 10 ans. Ils ne cessent d’apporter aux entrepreneurs son soutien pour donner du sens à l’avenir et les sortir des sentiers qui les conduisent au burn out.

Mais aussi

20% d’entre eux pensent qu’il leur faudrait de changer radicalement de métier. A l’heure de la transformation digitale, des menaces de perdre son emploi, ce sentiment paraît découler de la sagesse et du bon sens. Il montre donc qu’ils ont totalement abandonné la vision de l’emploi à vie comme symbole de la réussite.  C’est pourquoi, ils plébiscitent avant tout la formation et la reconversion professionnelle (48%), même si cela implique une période de moindre rémunération. Ce qui signifie qu’ils pressentent ce que la formation et la reconversion peut leur apporter comme atout à long terme.

Selon François Béharel, Président du groupe Randstad en France « l’acquisition de nouvelles compétences apparaît essentielle. Ces résultats viennent à nouveau souligner l’importance de la réforme de la formation en cours. Celle-ci doit permettre de mieux aligner les besoins de compétences des entreprises et les aspirations des salariés »

Mais que garder les talents passe par le fait de donner du sens au travail « Le sens au travail est un déterminant essentiel dans l’emploi, et joue un rôle croissant pour attirer et surtout retenir les talents.  Devant cette quête de sens au travail, les Français ne restent pas passifs. Ils n’attendent plus de l’entreprise qu’elle leur apporte une solution. Ils préfèrent envisager de créer leur propre activité ou de changer radicalement de voie. » 

Mais pas à n’importe quel prix !

Ils ne sont ainsi que 28% à être prêts à renoncer à la sécurité de l’emploi et un quart à accepter des conditions de travail moins favorables. Ce sont les compensations financières et la protection sociale que les salariés français sont le moins enclins à accepter des sacrifices et sont cependant moins nombreux à être prêts à renoncer à un CDI (28%) ou à accepter un salaire moins élevé (20%). Ils ne sont que 22% à être prêt à accepter une couverture sociale (santé, chômage, retraite) plus faible. Il faut dire que le contexte économique les conduit à la prudence.

D’autres suggestions

13% estiment qu’une mobilité interne peut leur permettre de se sentir plus utile.

12% que leur quête de sens peut être satisfaite en conservant le même type de poste, mais dans un secteur différent.

10% estiment qu’il faut changer de type d’organisation (entreprise, ONG, secteur public, association…).

41% plébiscitent la mobilité géographique (41%), qui apparaît comme un moindre mal pour retrouver un emploi plus porteur de sens.

Méthodologie

L’étude Randstad sur le sens au travail a été réalisée à l’occasion de son étude annuelle Randstad Employer Brand Research sur l’attractivité des entreprises. Elle est réalisée par l’institut d’études Kantar TNS pour Randstad N.V. L’échantillon sondé comptait 9 893 personnes âgées de 18 à 65 ans. Il comprenait des étudiants, des salariés et des chômeurs, était représentatif de la population française (sexe, âge) avec une surreprésentation des 25-44 ans. Les interviews ont été réalisées entre le 30 novembre 2018 et le 28 janvier 2019. Les interviewés étaient sollicités par e-mail et invités à répondre à un questionnaire en ligne.

Le snacking, un marché de près de 3 milliards d’euros

Adapté aux contraintes du temps des consommateurs et lié aux nouvelles tendances alimentaires, le snacking connaît une ascension fulgurante. Pour rappel il s’agit de « fait de manger des plats tout prêts et standardisés, en dehors de repas ». Plus largement, cette dénomination s’applique aujourd’hui aussi sandwichs, hot-dogs ainsi que désormais des plats préparés. Focus sur ce nouveau mode de vie.

Afin de mieux analyser les nouvelles pratiques de consommation dites snacking, Nielsen a enquêté sur l’implantation et le développement des produits snacking avec son étude “Snack attack !”. Boissons, pizzas, sushis, salades, sandwiches… un univers dynamique qui correspond aux nouveaux besoins des Français : +10% en volume ! Près d’1 panier sur 5 contient au moins un produit de snacking.

La proximité, l’atout incontestable du snacking

Le snacking est devenu dans les zones où les bureaux se multiplient comme une opportunité pour déjeuner avec un budget modeste. De plus nombre d’entreprises ont une kitchenette équipée d’un micro-ondes pour réchauffer les plats. Cela plus particulièrement quand elles n’ont pas de restaurant d’entreprise. Pour payer les snackings, les tickets restaurant sont une précieuse aide car ils peuvent être utilisés auprès de 180 000 entreprises partenaires le plus souvent clairement affichés par un autocollant sur la vitrine à l’entrée du magasin incitant les consommateurs à les utiliser.

D’ailleurs l’enseigne Picard propose depuis peu des menus à un prix défiant la concurrence à réchauffer en trois minutes. Le snacking offre une pause déjeuner qui permet de consommer où bon leur semble et quand le beau temps est de mise, ils peuvent déjeuner dans un parc. Les magasins de proximité génèrent 17.8% des ventes de produits snacking… leur part de marché sur cet univers est deux fois plus importante que sur la moyenne des produits de grande consommation. 44% des ventes de snacking en proximité se font en Ile-de-France ; la région surperforme sur le snacking, aussi bien en proximité qu’en hypermarchés et supermarchés. La réalité c’est que le snacking rime le plus souvent avec travail au bureau.

Un marché qui s’envole

Le snacking représente 2.8 milliards d’euros en grandes et petites surfaces, soit 2.6% du chiffre d’affaires total des Produits de Grande Consommation. L’univers snacking connaît une forte croissance en volume (+10%). Il s’appuie notamment sur un fort développement du nombre de références (+4%) en magasin. En effet, les magasins ne cessent de proposer des produits attractifs et les rayons dédiés se trouvent à l’entrée des magasins pour mieux encore diriger les achats des consommateurs en leur proposant souvent des mets à la hauteur de la valeur de leur ticket restaurant.

Madrigale Darpas, consultante chez Nielsen, souligne “cette forte croissance s’inscrit dans un contexte de changement profond des habitudes alimentaires. De plus en plus les consommateurs adaptent leur alimentation à des contraintes de temps, un phénomène auquel s’ajoutent l’individualisation de la consommation et la recherche d’une alimentation saine.”

Quelle est la réalité du snacking ?

L’enquête Nielsen explique qu’en moyenne on compte désormais un acte d’achat snacking toutes les 3 semaines : 95% des foyers français ont acheté au moins une fois une référence snacking au cours de l’année écoulée ; un acheteur de snacking achète des produits snacking 20 fois dans l’année en moyenne ; 3.9 € dépensés par occasion et par foyer sur l’univers snacking. Les gros acheteurs de snacking sont plutôt aisés, moins de 35 ans ou 50-64 ans. Les foyers d’1 personne sont sur-représentés parmi ce cœur de clientèle snacking.18.3% des paniers d’achat contiennent au moins 1 produit snacking, soit près d’un panier sur cinq.

Manger sain, n’est-ce pas la nouvelle devise ?

Les chiffres sont éloquents puisque les salades en barquettes représentent 32.4% et les salades repas 15.8%, les sushis 26.9% et les jus qui accompagnent le repas 17.8% et sont davantage appréciés que les énergies drinks 13.9% et les colas 12.7%. Dans le détail des catégories, les salades (sous leurs différentes formes) et sushis portent l’essentiel de la croissance avec plus de 80 millions d’euros additionnels en 2018 par rapport à 2017.

Liora Bakis, consultante chez Nielsen, commente ces tendances : “Salades et sushis symbolisent la recherche de healthy snacking, que l’on voit également avec le développement des compotes, boissons au thé et infusions… Le snacking a un potentiel considérable, et les pistes sont nombreuses : au-delà du manger sain, citons pêle-mêle le développement du bio, une offre davantage pensée pour les seniors, plus de choix en drive…”

Le snacking a de beaux jours à vivre !

Pourquoi et comment créer son site internet ?

Certaines activités ne semblent pas nécessité de disposer d’un site internet. Pourtant, aujourd’hui posséder un site internet est devenu un incontournable pour toutes les entreprises et ceci quelle que soit votre activité ou vos canaux de distribution. Alors pourquoi se créer un site internet ?

Il existe de nombreuses raisons d’avoir un site internet et de dépenser un peu d’argent (voire beaucoup) pour créer votre site internet. Zoom sur les différentes raisons de créer votre site internet.

Il vous offre de la visibilité

Vos clients ou prospects sont nombreux à utiliser internet pour se renseigner sur votre entreprise. De multiples raisons peuvent les inciter à vouloir se rendre sur votre site : connaître vos produits ou l’emplacement de votre point de vente, vos coordonnées pour vous joindre pour acheter ou réserver, acheter directement en ligne ou tout simplement s’informer sur vos horaires d’ouverture. Alors ne manquez pas une vente parce que vous n’êtes tout simplement pas visible sur la toile.

Il est disponible 7j/7j, 24h/24

Inutile de vous répéter que contrairement à vous, il n’a pas besoin de dormir et donc qu’il est toujours disponible pour répondre aux questions des internautes. Votre site peut renseigner vos prospects ou clients notamment s’ils se sont en quête d’information et qu’ils ne sont pas très enclins à se déplacer pour l’obtenir. Il vous suffira d’anticiper ses questions  en sélectionnant les informations pertinentes à insérer dans votre site.

Il peut représenter un canal de vente supplémentaire

On ne vantera jamais assez la capacité des sites internet à développer le chiffre d’affaires. Si certains types d’activité n’utilisent pas internet comme canal de vente, il représente souvent un moyen pour développer votre croissance au-delà de votre zone géographique. A noter tout de même que si vous souhaitez réaliser un site marchand, un investissement en temps et en argent sera souvent nécessaire.

Il crédibilise votre activité

Si hier, un site internet représentait l’apanage de quelques entreprises, aujourd’hui il est devenu normal de posséder un site internet. Cela crédibilise notamment votre entreprise ainsi que votre savoir-faire. Aujourd’hui, en l’absence d’un site internet, les internautes peuvent se demander pourquoi vous n’en disposez pas et si votre activité est florissante. Le site internet rassure à minima et aujourd’hui, ne pas en avoir représente une source de dévalorisation.

Presque tout le monde utilise internet

Aujourd’hui, 85% des Français ont accès à Internet, autant vous dire que 85% de vos clients l’utilisent presque chaque jour et même 74% y accèdent tous les jours. Ce chiffre est encore plus élevé chez les jeunes de 18-24 ans. Vos clients y passent en moyenne 18 heures par semaine sur internet. Ces chiffres, qui sont en constante augmentation, montrent bien la place qu’a pris internet dans le monde moderne. A noter que l’immense majorité des entreprises ayant fait faillite ne sont pas présentes sur internet.

Il vous permet de vous présenter

Que ce soit au travers de photos, de vidéos ou tout simplement d’écrits, internet vous permet de mettre en exergue vos produits ou services de manière optimale. Vous demeurez le maître de ce qui y  est écrit et vous pouvez donc choisir avec précision les mots que vous employez pour présenter votre activité ou votre entreprise ainsi que vos avantages concurrentiels.

Les méthodes pour se créer un site internet

Pour commencer, il ne s’agit pas tout de suite, en général de créer un site internet marchand surtout si vous n’y connaissez rien. Créer un site internet vitrine représente d’ailleurs souvent une bonne solution pour démarrer car il est facile à mettre en place et vous permettra d’identifier vos besoins. Vous pourrez ainsi le faire évoluer au fur-et-à-mesure que vous cernerez de manière précise vos besoins. De nombreux éditeurs existent et fournissent aujourd’hui des sites internet complets. Ainsi, la plateforme de création de site internet Wix permet à des personnes même néophytes  de créer leur site. La plupart du temps, les éditeurs vous proposent des structures toutes faites que vous n’avez  qu’à remplir pour avoir en quelques heures votre site internet. Inutile d’être génie puisqu’il vous suffit de remplir les cases vides et de choisir la structure visuelle qui vous semble le mieux correspondre à votre activité.

Si par la suite, vous souhaitez réaliser un site marchand, il reste en général recommandé d’intégrer dans l’équipe un développeur car à long terme, cette ressource peut s’avérer très coûteuse et le développement du savoir-faire peut s’avérer crucial si vous souhaitez vous démarquer sur la toile.

Les ports francs, paradis du blanchiment et du détournement en Europe ?

Depuis la découverte du blanchiment de 230 milliards de dollars, majoritairement de l’argent russe, par un employé estonien de la Danske Bank l’an dernier, les scandales s’accumulent au sein de l’Union européenne. Dernièrement, l’affaire dite du « Caviargate » a également fait la une. On apprenait ainsi en avril 2018 qu’une douzaine de membres actuels ou anciens de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), une institution chargée de veiller au respect des droits de l’homme, de la démocratie et de la primauté de droit, auraient bénéficié de largesses des autorités azerbaïdjanaises en échange d’un lobbying musclé en faveur de ces dernières.

Ces eurodéputés auraient ainsi touché de nombreux avantages (quelque 50 000 dollars, des voitures, des prostituées, du caviar, des tapis et des nuits dans des hôtels de luxe de Bakou …) pour voter, en janvier 2013, contre un rapport dénonçant la situation des prisonniers politiques en Azerbaïdjan. Ils auraient également vanté la situation économique de cette ex-république soviétique à des investisseurs. La révélation de cette manigance a forcé l’ancien Président de l’APCE, l’espagnol Pedro Agramunt, à démissionner, tandis que plusieurs autres membres de l’APCE sont sur la sellette. « Les parlementaires impliqués sont invités à suspendre leur activité pendant qu’une commission examine leur situation au cas par cas » a sobrement indiqué le nouveau dirigeant de l’institution, Michele Nicoletti.

Les ports francs, au cœur de la fraude

Ces révélations ont donné le signal de départ à une vaste enquête réalisée par le think tank du Parlement européen, l’European Parliamentary Research Service, à la demande de la Commission européenne. Le document se penche notamment sur le rôle des ports francs dans la corruption des eurodéputés membres de l’APCE. Il tire à boulets rouges sur ces zones non soumises au service des douanes. L’institution les considère comme un outil majeur de facilitation de la fraude au sein de l’espace unique européen.

Le rapport pointe du doigt des entrepôts gigantesques, où s’entassent des œuvres d’art, des grands crus, des voitures de collection et autres produits de luxe. Ils seraient régulièrement utilisés par des sociétés écran pour réaliser des transactions sans réel contrôle ni aucune taxe. L’Administration de l’Enregistrement et des Domaines (l’administration fiscale luxembourgeoise) les a d’ailleurs reconnus comme des structures à « haut risque » pour le blanchiment d’argent, comme le rappelle le rapport.

A titre d’exemple, l’étude cite le port franc de Genève, qui à lui seul regroupe plus de 100 milliards de dollars d’œuvres d’art. Ce complexe était la propriété du marchand d’art suisse, jusqu’en 2017, année où il décide de revendre ses actions en réaction à un renforcement de la transparence sur ces structures, voté par le Parlement suisse. Le « roi des zones franches » est également détenteur d’autres ports francs au Luxembourg et à Singapour.

Un empire qui vacille

il fait partie des figures qui tiennent les plus gros ports francs européens. Le premier a été impliqué dans un scandale de corruption révélé par le journal EU Reporter en novembre dernier, et le second est accusé d’avoir volé des œuvres appartenant à la famille Picasso. Un francais ferait, quant à lui, l’objet d’un nombre croissant de plaintes par ses clients depuis 2015, où il est suspecté de fraudes pour une valeur estimée d’un milliard d’euros.

il aurait par ailleurs été arrêté en 2015, suspecté d’avoir pris part à un vaste système de blanchiment d’argent. Il a également dû verser 30 millions de dollars de caution la même année pour être libéré dans l’affaire Catherine Hutin-Blay – du nom de la belle-fille du peintre espagnol Picasso

Dauvergne dirige pour sa part Le Freeport, un port franc massif, actuellement dans le collimateur des autorités luxembourgeoises. L’ancien agent des douanes français, ex-adjoint au chef du bureau de lutte contre la fraude, compte en effet parmi ses proches l’homme d’affaires azéri à la réputation douteuse Khagani Bashirov, avec lequel il a collaboré au Luxembourg, à Chypre et au Royaume-Uni dans au moins 13 sociétés. La nature des liens entre le Français et ces entreprises impliquées dans le scandale de blanchiment qui touche l’Azerbaïdjan fait actuellement l’objet d’une enquête – même si Dauvergne assure collaborer avec les autorités fiscales et douanières luxembourgeoises pour contrôler ses clients.

Un manque de volonté politique

Si cette série de scandales a renforcé la volonté de contrôler les ports francs, certaines hautes figures de l’administration bruxelloise continuent à les défendre. C’est notamment le cas du Président de la Commission européenne, le luxembourgeois Jean-Claude Junker, et de Pierre Moscovici, Commissaire européen aux affaires économiques et monétaires, à la Fiscalité et à l’Union douanière. Si ce dernier reconnait que ces derniers ont pu servir de couverture pour des « activités indésirables », ils n’en demeurent pas moins des outils de commerce importants à ses yeux.

L’attitude de ces deux ténors a d’ailleurs été décrite comme « condescendante » et « dédaigneuse » par l’eurodéputé Wolf Klinz, de la Commission spéciale sur la criminalité financière, la fraude fiscale et l’évasion fiscale (TAX3). Il déplore leur manque de coopération dans son enquête. Mais la situation pourrait bien évoluer. En mars dernier, le plan proposé par la commission TAX3, visant à progressivement démanteler les ports francs, a été approuvé au Parlement européen par 505 votes pour, 63 contre. Cela souligne « une volonté sérieuse de faire la lumière sur les activités frauduleuses et les irrégularités » entourant les ports francs, a noté Klinz.

« Les mécanismes d’enquête sur la fraude fiscale en Europe sont nuls » estime sans ménagement L. Burke Files, président de l’institut américain de lutte contre la corruption, dans un commentaire à propos de ces affaires. « Les lois anticorruption actuelles ne fonctionnent pas » regrette-t-il. Le constat est sévère, mais ce dernier reconnait que la situation est à peine meilleure dans son propre pays. Burke appelle donc à créer « un environnement dans lequel le crime n’est pas toléré ». Dont acte ?

Les enceintes intelligentes, un nouveau moyen de communication avec les clients ?

Les enceintes intelligentes, très largement implantées de l’autre côté de l’Atlantique ont-elles l’intention de conquérir l’Europe et de s’y implanter. Quels sont leurs rôles et leur impact dans l’hexagone ?

Aux USA où Gartner, entreprise de conseil, prévoit que 75% des foyers seront équipés en 2020 d’enceintes intelligentes. L’ IFOP a réalisé une étude auprès de 1500 Français et plus de 400 possesseurs d’enceinte intelligente pour comprendre leur impact.

Les résultats de l’étude mettent en exergue que 2018 a ouvert le chemin sur le marché hexagonal avec l’arrivée d’Amazon Echo, puis de l’HomePod qui faisait suite au lancement de l’assistant Google Home en 2017.

Des enceintes tout sauf des gadgets

Les géants du numérique envahissent la toile et le marché en offrant des enceintes à prix cassés afin d’infiltrer les foyers des Français et donc en conséquence à terme avoir la main mise sur ce secteur.

Mais leur ambition ne s’arrête pas là. L’enjeu pour Amazon, leader aux Etats-Unis, est d’intégrer son assistant vocal Alexa dans des appareils d’autres marques. Le groupe revendiquait ainsi, fin 2018, l’intégration de son assistant vocal dans 100 millions d’appareils dans le monde. En France, la box Delta de Free embarque par exemple Alexa, tout comme le fait l’enceinte intelligente qu’Orange.

L’étude IFOP révèle que ces appareils ont dépassé le statut de gadget technologique. Pour les marques, l’arrivée de ces appareils et plus largement des interactions vocales avec le consommateur pose plusieurs défis dont celui de devenir omniprésent et indispensable et de s’y imposer.

Pour acquérir la visibilité, les enceintes incontournables

Soigner son référencement sur Google était une stratégie incontournable pour les marques jusqu’à présent. Mais aujourd’hui il apparaît crucial d’intégrer aux moteurs de réponses les différents Assistants vocaux. Lancer de la musique, écouter la radio et rechercher une information sur l’actualité sont des activités qui font partie des nouvelles habitudes des utilisateurs mais à partir de leurs enceintes.

Quels sont les risques à les négliger ?

Pour les radios, selon l’étude :

« Le fait de ne pas être intégré dans le référencement de ces appareils, c’est prendre le risque de perdre une partie de leur audience qui passe d’une écoute via la bande FM ou une application vers l’enceinte intelligente. Mais aussi et surtout c’est risquer de passer à côté d’un puissant relais de croissance. 36% des utilisateurs qui écoutent la radio via l’enceinte déclarent le faire plus depuis qu’ils possèdent cet appareil. »

Ce nouveau mode de consommation a modifié le comportement des utilisateurs : 20% des utilisateurs confirment avoir changé leurs habitudes de consommation en matière de média. Dans le store de l’enceinte, celle-ci leur proposait une nouvelle fréquence. Ils s’en sont aussi remis à la marque média utilisée par défaut par l’enceinte. Pour résumer, pour les marques, elles vont devoir imaginer des stratégies pour parer un tel phénomène et y trouver une place essentielle.

Changer de paradigme envers et contre tout

Il faut changer sa manière de faire de la publicité. Ainsi, Amazon n’en accepte pas dans les applications proposées sur son store. Surtout, il faut en être conscient la marque peut être invisible aux yeux et aux oreilles du consommateur. Ainsi, en moyenne 62% formulent leur requête sans citer le nom de la marque proposant ce service, ce taux variant fortement selon les types d’usages.

« Obligée d’attendre la sollicitation de son client, contrainte de lui apporter le service via quelques mots, il ne reste à la marque que la pertinence de sa réponse pour briller et renforcer son lien avec le consommateur. Sa propension à rester dans l’univers serviciel du consommateur dépendra de sa capacité à accompagner, conseiller et proposer des solutions pertinentes, au bon moment. Se rendre indispensable ou disparaître en somme. La compétence des marques dans la gestion des données collectées sera évidemment le prérequis de cette réussite. »

 La confiance mais pas aveugle

Mais cette étude révèle une relation pleine de contradiction face aux données personnelles. Les entretiens qualitatifs montrent qu’en face d’une valeur d’usage identifiée ou même d’une simple promotion, ces considérations sur la sécurité des données ne sont pas acquises. La fragilité de cette crainte tient à l’opacité qui entoure ces enjeux. Un risque existe, chacun en a la conviction mais il est difficile de la cerner.

En conséquence, les consommateurs donnent leur confiance aux acteurs présentant, selon leur compréhension, la plus grande compétence technologique, les meilleures garanties contre des fuites ou des failles de sécurité. Ainsi Google et Amazon sont les entreprises qui rassurent le plus les internautes français sur leur capacité à gérer leurs données personnelles. Il faudra convaincre les consommateurs de l’importance de leurs données personnelles. Mais aussi il sera nécessaire de leur apprendre à les protéger et à ne pas faire une confiance aveugle au risque de se retrouver otage de leurs enceintes.

Les start-up et les grands groupes : une relation complexe

Le baromètre 2019 de la relation entre les startups et les grands groupes révèle que les grands groupes et les start-up vivent une relation complexe et emplie de stress mais qu’ils arrivent à s’harmoniser pour finalement profiter les unes des autres.

Deux réalités de vie professionnelle qui ont tout intérêt à se soutenir mais dans les faits  même si 79% des startups et 86% des grands groupes estiment que leur culture d’entreprise est bien comprise par l’autre partie, des divergences restent encore très marquées en raison de leurs besoins et de leur manière de fonctionner. Parmi les vecteurs de création de valeur identifiés par les grands groupes, 73% d’entre eux citent l’expérience utilisateur, devant le gain en termes d’image (55%) et la réalisation d’un Proof Of Concept (55%).  Pour 74% des startups de plus de 6 mois, l’augmentation du chiffre d’affaires constitue le critère principal de la création de valeur et c’est tout simplement parce que sans paiement la start-up ne peut devenir pérenne.

Le Village by CA, écosystème unique où startups et grands groupes se rencontrent et coopèrent pour innover ensemble, a mesuré pour la troisième année consécutive et pour la première fois en partenariat avec Capgemini, l’évolution des relations entre startups et grands groupe. Le “Baromètre 2019 de la relation startup/grand groupe” ausculte ainsi l’évolution de cette relation à l’aune de quatre indicateurs principaux : la rapidité, la simplicité, la bienveillance et la création de valeur.

Des startups de plus en plus exigeantes

84% des startups souhaitent que

  • le délai entre la prise de contact et la prise de décisiondiminue et la demande est élevée puisqu’elle est 18% de plus qu’en 2018. A contrario les grands groupes ne sont que 60% à prendre en considération ce besoin, soit 10% de moins que l’année précédente.
  • les délais d’exécution, quant à eux sont estimés encore   lents ou trop lents et ce fait apparaît même en augmentation 77% des startups (vs. 75% en 2018).

Les délais de paiement, le frein au développement des start-up

Les délais de paiement qui sont estimés lents ou très lents par 80% des startups (vs. 64% en 2018) alors qu’ils ne sont que 45% dans les grands groupes à le ressentir (vs. 64% en 2018). L’écart entre les deux parties est très marqué cette année alors qu’en 2018 la perception était identique des deux côtés avec 64% des interrogés qui regrettaient ces délais.

Ainsi, Lisa Lévêque, Lead Business Developper chez Ferpection explique :

“Si la relation purement opérationnelle se passe toujours assez bien, il est toujours compliqué pour les grands groupes de comprendre nos enjeux et contraintes, notamment financières. Nous avons un nombre d’impayés ou de retard de paiement beaucoup trop important venant de groupes qui devraient être capables de payer dans les temps.” 

Les start-up, une prise de conscience de leur valeur

En 2019, les grands groupes se perçoivent plus performants dans les délais de paiement, et la rapidité en général, qu’ils ne le sont en réalité. A contrario, l’insatisfaction et l’exigence de rapidité des startups est en hausse.

Selon Seddik Jamai, en charge du Digital Financial Services & FinTech au sein de l’entité Services Financiers chez Capgemini Invent « Il semble que les startups aient pris conscience de leur valeur et soient devenues plus exigeantes dans leur relation avec les grands groupesSur le terrain, on se rend compte que les opérationnels au sein des grands groupes essaient de faire bouger les lignes pour que la collaboration avec les startups soit plus efficace. Cependant, côté fonctions supports (juridique, finance, achats…), il reste encore une belle de marge de progression ».

Compréhension mutuelle certes

En 2019, les deux parties s’accordent à dire que leur culture d’entreprise est bien comprise par l’autre. 79% des startups et 86% des grands groupes l’affirment, en forte hausse par rapport à 2018. En effet, seules 56% des startups et 64% des grands groupes le pensaient l’année dernière.  La hausse du sentiment de compréhension mutuelle est donc de 41% du côté des startups et 34% du côté des grands groupes.

… Mais l’équilibre de la relation n’est pas perçu

L’étude révèle que les deux parties déplorent des conditions contractuelles non adaptées : 47% des grands      groupes et 46% des startups sont alignés sur ce constat.

La création de valeur : une divergence notable

Pour les grands groupes, l’amélioration de l’expérience utilisateur constitue la clé de voûte de leur rapprochement avec les startups. En effet, ils citent ce critère à hauteur de 73% d’entre eux comme élément de satisfaction majeur, devant le gain en termes d’image (55%) et la réalisation d’un Proof Of Concept (55%).

Pour les start-up : le chiffre d’affaires avant tout

Pour elles, l’intérêt consiste avant tout à bénéficier de références et augmenter leur chiffre d’affaires. On peut même noter des divergences en fonction de la maturité des jeunes pousses.

Pour 74% des startups de plus de 6 mois, l’augmentation du chiffre d’affaires constitue le critère principal de la création de valeur attendue de la collaboration avec un grand groupe. L’obtention de références ainsi que l’augmentation de leur visibilité sont également deux critères plébiscités par plus de 60% d’entre elles.

Pourtant, les toutes jeunes pousses de moins de 6 mois valorisent en premier lieu l’augmentation de leur visibilité (78%), critère décisif pour leur futur développement.

Selon Fabrice Marsella, Directeur du Village by CA Paris. « Après une tendance forte d’amélioration de la relation entre startups et grands groupes en 2017 et 2018, les startups expriment une plus grande impatience à accélérer la concrétisation et l’industrialisation de leur projets. Mais ce que nous trouvons particulièrement remarquable c’est que l’envie est toujours là : startups et grands groupes restent convaincus de l’intérêt de la collaboration. Il reste à renforcer les conditions nécessaires et suffisantes à leur réussite, qui ne sont pas encore toutes atteintes ».

Méthodologie

En 2019, 159 personnes ont répondu à l’étude : 61 représentants de grands groupes et 98 représentants de startups. Le questionnaire a été administré à la fois auprès des startups et des grandes organisations des réseaux respectifs de Capgemini, du Village by CA, de Syntec Numérique et plus largement aux acteurs clés de l’écosystème français.

Ramette papier : Où en acheter en grande quantité ?

Vous utilisez beaucoup de ramettes de papier dans votre activité ? Découvrez notre astuce pour les acheter en très grande quantité !

Acheter des ramettes de papier en gros, notre solution !

Même à l’heure du numérique, le papier tient encore une place importante dans toute entreprise qui a de nombreux dossiers et documents à gérer. C’est votre cas et une ramette de papier ne dure pas longtemps chez vous ? Pensez à acheter en gros, voici notre solution !

Pourquoi acheter une ramette de papier en gros ?

Lorsque vous utilisez beaucoup de ramettes de papier, si vous les achetez à l’unité et au fur et à mesure de vos besoins, le prix peut vite monter. En choisissant d’acheter en gros, vous aurez moins souvent besoin de renouveler votre achat, ce qui vous fera gagner du temps mais aussi de l’agent !

En effet, cela vous permet de pouvoir négocier les tarifs auprès des fournisseurs. Si vous achetez en grande quantité, vous pouvez demander à bénéficier d’un tarif préférentiel pour avoir une ramette de papier moins chère que vendue à l’unité. Généralement, cela est possible à partir de l’achat de 5 ramettes, notamment si vous passez commande sur internet. L’économie sera alors petite mais plus vous en prendrez une grande quantité et plus vous la ressentirez. Vous avez ainsi du papier en quantité suffisante et vous payez moins cher !

Société Bernard pour répondre à tous vos besoins de papier

Pour avoir du papier qui soit de qualité et adapté à vos besoins, il vaut mieux vous tourner vers un spécialiste du domaine comme l’entreprise Bernard créée depuis près de 50 ans. En effet, il faut savoir qu’il existe des papiers de différentes tailles avec les formats A3, A4, A5 mais aussi divers grammages pouvant aller de 60 à 430 g en fonction de la ramette de papier. Selon l’utilisation que vous en faites, la blancheur est également importante.

Bernard propose à ses clients tous les types de papier, que vous recherchiez une qualité supérieure, idéale pour les impressions en couleur, un papier business qui est de qualité moyenne mais qui convient parfaitement pour être mis dans l’imprimante sans provoquer de bourrage. Il existe aussi le premier prix qui est adapté pour tous les travaux de bureau ou encore une ramette de papier recyclée qui est respectueuse de l’environnement. Quelle que soit votre utilisation, vous trouverez les feuilles de papier qui conviendront !

Tous les produits proposés par l’entreprise Bernard sont d’ailleurs écologiques ce qui leur permet de recevoir de nombreux labels comme PEFC et FSC, le label AB et la certification APUR.

Tous ces types de papier peuvent être commandés en gros pour satisfaire vos besoins. Pour cela, il vous suffit de passer commande sur le site en sélectionnant le type de papier que vous souhaitez, le format et la quantité que vous voulez avoir. Vous pourrez alors constater les tarifs promotionnels dont vous pourrez bénéficier en fonction de la quantité désirée.

Vous êtes hésitant ? L’entreprise Bernard offre la possibilité de faire des devis pour toutes les demandes spécifiques comme c’est le cas lorsque vous commandez en gros. Cela leur permet de répondre à toutes les demandes de façon précise pour la satisfaction de ses clients et cela peut être l’occasion pour vous de faire la demande d’une remise supplémentaire si la quantité est vraiment importante et que vous devenez un client régulier car vous commanderez souvent.

Enfin, si vous êtes pressé car vous n’avez bientôt plus de ramette de papier et que vous avez peur de tomber en rupture, vous pouvez opter pour une commande express qui vous sera livrée dans les plus brefs délais.

Si vous pensez utiliser trop de papier et souhaitez réduire votre consommation, ce site vous donne tous les gestes à adopter !

Foodtech, une nouvelle manière de vivre

Foodtech, la nouvelle manière de vivre touche de nombreux services : des services du restaurant, comme les outils de réservation en ligne, la restauration à domicile et la restauration innovante via les réseaux sociaux pour manger entre amis sans se soucier de faire la cuisine. Focus sur ces entreprises Foodtech.

NPD Group, l’un des leaders mondiaux des études de marché s’est penché sur la livraison de plats en France. Il souligne que le secteur est en plein développement puisqu’il a enregistré depuis un an une croissance de 20 % en restauration commerciale (chiffres à septembre 2018), notamment grâce à la restauration rapide.Véritable phénomène de société, la livraison pèse aujourd’hui 160 millions de visites en restauration commerciale (hors cantines), soit 3 % des visites.

Entre 2007 et 2018, le nombre d’établissements de restauration rapide a ainsi quasiment doublé. On en compte aujourd’hui 41 000 contre 24 000 en 2017. Quant au chiffre d’affaires, il se révèle exponentiel : 19 milliards d’euros l’an dernier contre 7,3 milliards dix ans plus tôt. Un marché dont l’offre ne cesse de grimper. Les enseignes se sont multipliées faisant une concurrence féroce aux deux leaders habituels du marché.

Quels sont donc les plats plébiscités ?

  • 28 % Pizza
  • 22 % Sushi
  • 15 % Burger
  • 4e et 5e position pour l’Indien et le Chinois
  • 8e position pour le Tacos.

Sources Just Eat des plats les plus livrés en France en 2018. 

Just-Eat, not cook !

Just-Eat (anciennement Allo Resto, ndlr) fait partie des sociétés lancées dans le secteur du Delivery. Depuis l’acquisition en 2012 de la start-up Allo Resto, fondée par Sébastien Forest, l’entreprise peut se vanter d’être le numéro un de la restauration livrée en France.

Sodexo a racheté Foodchéri. Sodexo souhaite s’’adresser à différents marchés : des restaurants en entreprise, en hôpitaux et des chèques restaurants mais souhaite s’adresser aux PME et les et l’acquisition de  Foodchéri lui permet de le faire . Le groupe a investi près de 13 millions d’euros dans Foodchéri pour développer les synergies. C’est dire qu’il pense que cette alliance sera porteuse de croissance.

 

Alantaya, améliorer sa santé avec la diététique connectée

Télé-conseils, bilans diététiques et application qui proposent des menus en fonction des besoins et contraintes santé de ses utilisateurs, tel est le concept d’Alantaya. Spécialisée dans la diététique connectée et fondée par Yannick Taes, la start-up a vu le jour en 2013. « Aujourd’hui, 81 % des Français pensent qu’une alimentation variée, saine et équilibrée est le critère le plus important pour préserver la santé », affirme le fondateur. Afin de proposer des repas complets conformes aux différentes pathologies et selon l’activité quotidienne de chaque individu, la technologie prend en compte divers paramètres tels que le niveau de cholestérol, le diabète, la tension artérielle, des maladies cardiovasculaires ou encore l’activité physique.

La livraison, un bouquet de concurrents

Très connues des consommateurs, les entreprises de la Foodtech s’implantent dans le secteur de la livraison à domicile. Les géants comme Ubereats ou encore Alloresto sont des modèles qui plaisent aux start-ups et génèrent un flot de création plus ingénieuses les unes que les autres.

Ubereats : ce géant de la Foodtech dérivé de Uber a su s’imposer au sein de l’Hexagone. Reconnu partout dans le monde, l’entreprise a su convaincre les consommateurs grâce à sa politique de coursier inspiré de sa première application Uber.

Les coursiers Deliveroo, Foodora, Allo Resto et autre Frichti sillonnent dans tout Paris. Depuis fin 2015, la livraison de repas à domicile explose en France, à commencer par la capitale. Selon le cabinet d’études spécialisées dans la restauration NPD Group, ces coursiers ont effectué 125 millions de livraisons à domicile, entre octobre 2016 et fin mars 2017, soit 35 % de plus en un an.

2016 a été la plus belle année du secteur depuis son lancement : 1,7 milliard d’euros de commandes ont été livrées. La progression s’annonce encore à deux chiffres en 2017.

Pour l’emporter, toutes les acteurs du secteur se livrent une concurrence impitoyable. Elle est d’autant plus féroce qu’Amazon et Uber sont bien décidés à se faire une place de choix.

Les jours fériés de mai, l’eldorado des français

Les jours fériés du mois de mai 2019 dans l’hexagone, ont de quoi faire pâlir d’envie nos voisins européens et de bien d’autres pays réputés pour avoir peu de vacances. Ils donnent lieu aux traditionnels ponts et sont parfois liés aux vacances dites de Pâques comme cette année pour une partie de la France. Un moment pour souffler ou pour paniquer pour les entreprises ? Focus sur le travail en mai.

Jours fériés de mai 2019, héritage de notre histoire et de notre tradition religieuse, s’égrènent pendant tout le mois de mai : fête du travail (le 1er mai), armistice 1945 (le 8 mai), ascension (le 30 mai). Lorsque ceux-ci tombent à proximité d’un week-end, ils donnent lieu à une tradition bien française, le pont. Pour les entrepreneurs, l’organisation du travail en est bousculée tant avec les salariés qu’avec les clients, fournisseurs et partenaires.

Une tradition, la manne de certains secteurs

Cette tradition chérie par les français ne manque pas de ranimer le débat entre partisans et opposants de ces jours chômés car elle oppose productivité et art de vivre à la française. L’entrepreneuriat est au cœur de ce paradoxe. Néanmoins, tous les entrepreneurs ne sont pas perdants, loin de là ! Le bonheur des uns fait le malheur des autres !

Les heureux : tourisme, loisirs et bricolage et bien d’autres encore comme les fleuristes et le muguet.

Les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie, des loisirs, de certaines formes de distribution, ne peuvent que se réjouir de cette avalanche de week-ends. Pour peu que le soleil soit au rendez-vous, les français ne manqueront pas de garnir les terrasses de cafés, les salles de restaurants, les chambres d’hôtels, d’arpenter les sites touristiques et de dévaliser les rayons des enseignes de bricolage. Pour ces secteurs, ce mois de mai est synonyme de chiffre d’affaires !

Un obstacle majeur pour d’autres secteurs

Gagner des marchés dans une économie mondialisée, et donc fortement concurrentielle, ne se fait pas sans compétitivité. Que l’on appartienne au CAC40, que l’on soit une PME ou une TPE, cette réalité économique s’impose à tous. Nombre d’entreprises, soucieuses de répondre de manière personnalisée à leurs clients, travaillent désormais en flux tendu. Dans ce contexte, honorer une commande, sans stock préalable, nécessite un maintien des cadences de production. Pour ces entrepreneurs, l’approche du mois de mai est vécue avec hantise. L’accumulation de jours chômés anéantit la productivité et brouille l’image de l’entreprise française à l’étranger. Celles qui luttent contre des concurrents pour qui le mois de mai n’est que le cinquième mois de l’année, sont les grands perdants de cette spécificité française.

Un problème réel à relativiser

Selon les calculs de l’INSEE, les jours fériés coûtent 0,1% de point de croissance à la France. L’impact en termes d’image est non quantifiable même s’il n’est pas négligeable. Il convient cependant de relativiser le problème lorsqu’on l’aborde à l’échelle annuelle.

Le record du nombre de jours fériés accordés aux salariés est détenu par Chypre, la Bulgarie et la Slovaquie avec un total de 15, la Croatie, l’Espagne, la Grèce et Malte (14 jours). La France se situe en réalité dans la moyenne de l’UE, à 11 jours. L’Italie, la Suède, la Finlande et la Hongrie se placent à la même position. Le Luxembourg vient de se doter d’un jour supplémentaire car le Parlement a voté l’adoption d’un jour férié supplémentaire, qui aura lieu le 9 mai pour marquer la fête de l’Europe. Les pays les moins bien lotis sont le Royaume-Uni et les Pays-Bas avec 8 jours fériés.

Et le Japon ?

Et le Japon, réputé comme un pays où les vacances n’existent pas a aussi ses ponts et au mois de mai, il a ce que l’on appelle « Golden Week ». Eh oui ces travailleurs infatigables en profitent pour visiter leur famille, apporter les incontournables cadeaux, utiliser les transports, visiter les sites touristiques…bref, ils font marcher l’économie comme les français et peut-être choisiront-ils la France pour dépenser toutes leurs économies !

Cette année, un nouveau jour férié s’ajoute : le 1er mai pour l’intronisation du Prince Naruhito qui succède à l’Empereur Akihito.

  • Samedi 28 avril au dimanche 6 matin
  • 29 avril : Shôwa no hi, le jour de commémoration à l’anniversaire de l’empereur Showa, fête nationale
  • 3 mai : kenpô kinenbi, le « jour de la constitution » (de 1947)
  • 4 mai : midori no hi, le « jour de la nature »
  • 5 mai : kodomo no hi, le « jour des enfants » (à vrai dire plutôt des garçons)

Parce qu’on ne refait ni l’histoire ni les traditions religieuses, gageons que le mois de mai en France restera encore longtemps celui du muguet avant d’être celui des records de production mais les nouvelles technologies imposent leurs lois et nombre de français se connecteront pendant leurs ponts et dérogeront à leurs habitudes pour permettre à leur entreprise de ne pas en subir le contrecoup et les entrepreneurs en profiteront certainement pour peaufiner leur stratégie.

Comment déterminer la franchise faite pour vous ?

Ca y est ! Votre décision est prise de vous lancer dans l’entrepreneuriat. Vous vous êtes informé sur la franchise et celle-ci vous paraît une bonne option pour de multiples raisons. Le souci ? Vous ne savez pas encore laquelle choisir même si vous en avez peut-être déjà repéré quelques-unes qui pourraient vous intéresser.

Avant de vous lancer dans la franchise

Comme pour la création d’entreprise classique, il reste nécessaire, avant de vous lancer de prendre en considération qu’il s’agit d’un vrai projet de vie. Il ne suffit pas d’aimer vos produits pour réussir dans la création d’entreprise ou non, que ce soit en franchise ou non. La création même en franchise implique que vous devrez mettre la main à la pâte et que votre carrière en tant que cadre supérieur prend fin. Même si votre équipe se développe rapidement, elle n’aura surement pas le même profil que celle que vous encadriez dans un grand groupe.

Pour commencer, posez-vous des questions sur vous-même : ai-je vraiment envie de créer mon entreprise ? Si oui, pourquoi ? Ma surface financière le permet-elle ? Est-ce que je suis prêt à être dans l’opérationnel ? Pourrais-je m’adapter à une liberté réduite d’action ? Est-ce que j’ai l’énergie suffisante pour réussir ?

Avant de vous engager avec la première qui vous sélectionnera, prenez en compte que vous misez votre avenir, que ce soit pour les capitaux investis ou en termes d’investissement personnel. Notez qu’une fois signé, vous ne pourrez pas revenir sur les bases contractuelles. Il vous faudra donc regarder attentivement l’ensemble des clauses afin de négocier les clauses comme la zone d’exclusivité, l’approvisionnement ou encore la capacité à communiquer par vous-même sur votre zone de chalandise. Si certaines clauses peuvent être difficiles à négocier, d’autres pourront plus facilement trouver un terrain d’entente.

Attention également à ne pas croire que la franchise exclut tout risque. Même si vous disposez du savoir-faire du franchiseur, vous n’êtes pas à l’abri de la faillite et ce sera votre manière d’agir qui déterminera le succès ou non de votre aventure.

Evaluer la rentabilité du point de vente

Si votre franchiseur connaît de toute évidence la rentabilité moyenne de ses magasins, il ne pourra vous affirmer avec exactitude le chiffre d’affaires que vous allez réaliser. Vous restez le chef d’entreprise et celui-ci sera dépendant de votre performance. Pour garantir votre succès, il vous faudra analyser votre marché sur votre zone de chalandise.

D’autres questions essentielles doivent trouver une réponse et notamment celle relatives :

  • Aux sources d’approvisionnement des marchandises. Vous devez vous informer sur ses sources d’approvisionnement ainsi que sa logistique. Il s’avère indispensable de savoir ce qui se passe en cas de rupture d’une source de livraison car vous devrez être livré tout au long de l’année ou revoir les services en temps réel. Demandez-vous s’il existe une plateforme logistique de répartition des produits.
  • A la réputation du franchiseur. Comme toute entreprise, elle possède déjà une réputation. Si vous n’êtes pas expert du domaine dans lequel vous souhaitez vous lancer, il peut se révéler très utile de vérifier que l’image de marque n’est pas déjà écornée auprès des consommateurs, surtout que vous aurez rarement le contrôle de la communication.
  • A l’expérience du franchiseur. Il ne suffit généralement pas d’avoir créé une franchise pour que toutes les autres fonctionnent. Si vous n’êtes pas tout à fait convaincu du succès de l’entreprise, intéressez-vous au « savoir-faire » que le franchiseur vous apporte et s’il pourra garder son avantage concurrentiel notamment en innovant et en évoluant. Il s’agit de comprendre que le succès d’un type de produit peut n’être que temporaire et qu’une évolution du marché est peut-être à venir.
  • Aux prestations offertes ainsi qu’au service qu’il vous apporte. En dehors de l’approvisionnement c’est tout un savoir-faire qu’il va vous apporter notamment en termes de formation et d’assistance. Il faudra donc vous intéresser au suivi des prestations et des services offerts par le franchiseur. Vous devez vérifier s’il est à même de vous apporter un véritable soutien notamment sur l’acquisition future de connaissance.
  • Aux coûts directs et indirects.Il s’agit de regarder dans les détails comment la franchise fonctionne afin de ne pas vous retrouver écrasé par un fonctionnement trop onéreux notamment dans le cas courant où vous devriez verser des royalties.
  • Aux clauses d’exclusivité. Certaines franchises induisent que le franchiseur peut continuer à vendre ses produits par d’autres réseaux ou opte, à l’inverse, pour une exclusivité de distribution sur un territoire

Comment trouvez votre franchise ?

Pour trouver les franchises qui fonctionnent, il existe en général deux grandes méthodes : utiliser un annuaire en ligne ou tout simplement vous rendre sur le salon de la franchise.

Le premier demeure le moyen le plus utilisé afin de vous renseigner sur les différentes franchises et sur les nombreux sites spécialisés dans la franchise. Vous pouvez ainsi comparer les différentes franchises et leur mode de fonctionnement.

Les salons représentent également un excellent moyen notamment car ils vous permettent de rencontrer physiquement votre franchiseur. Des salons comme franchise expo paris sont des références. Vous allez vous engager sur le temps donc autant le rencontrer car la franchise est avant tout une affaire de relation humaine.