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C’est le moment de préparer les concours d’entrepreneur !

Confiné, vous ne pouvez pas dire que vous n’avez pas le temps ! C’est le moment de préparer les différents concours que ce soit votre oral ou votre écrit par l’intermédiaire du business plan que vous pouvez améliorer. Si les dates de certains concours d’entrepreneur devaient être modifiées dans les semaines à venir, vous serez prêt au moment de leurs diffusion.

Les concours sont reportés, rarement annulés

Que vous soyez gagnant ou perdant, vous gagnez toujours quelque chose à participer à un concours. Il en existe sur toute la France et en Europe. Si vous avez du temps, c’est le moment de les repérer et de voir ceux qui pourraient vous intéresser. Pour cela il faut commencer par vérifier les concours pour lesquels vous êtes éligibles. S’ils devaient être reportés, ils ne seraient pas en général tout bonnement annulé, ce qui vous donnera un temps supplémentaire pour bien les préparer. Ainsi, créer une liste vous permettra d’identifier rapidement ceux qui vous correspondent ou non, les critères d’accessibilité étant différents selon les concours ainsi que les documents à fournir qui devraient peu évoluer. C’est pourquoi, n’hésitez pas à vous inscrire aux newsletters afin de connaître les dates de report. 

Un entraînement profitable

Les concours de création d’entreprise permettent d’abord à l’entrepreneur de tester son discours ainsi que de vérifier la pertinence de la présentation écrite. En effet, réussir la première étape vous donne l’opportunité de vérifier que votre projet ne paraît pas farfelu. En effet, si vous ne faites pas partie de la sélection dès le premier tour c’est soit que vous n’étiez pas éligible, soit que vous n’avez pas bien rempli les documents à fournir, soit et de manière plus probable que votre présentation possède un défaut. Une fois la première étape passée, vous allez devoir généralement présenter un oral devant un jury pour la sélection des lauréats.

Participer à un concours de création représente une excellente opportunité pour peaufiner votre présentation devant des professionnels, experts, Business Angels expérimentés. Celle-ci vous permettra de connaître les points forts ou faibles de votre dossier. N’hésitez pas à noter leurs questions. En effet, elles traduisent souvent une partie insuffisamment complète dans votre présentation voire dans votre dossier.

La participation à un concours permet avant tout de cerner les faiblesses de votre projet et de pouvoir les transformer en forces. Le regard apporté par des professionnels est donc une des raisons de participer. Si l’entraînement en face à face peut s’avérer difficile, rien ne vous empêche de vous entraîner par vidéoconférences avec vos associés, équipes et bien sûr partenaires et experts que vous connaissez. 

Les autres raisons de participer à un concours

Les motivations les plus stimulantes pour les participants sont la dotation financière et la visibilité dans les médias promises aux lauréats. Cette visibilité pourra vous aider à vous faire connaître et éventuellement même à vous trouver des clients. Une coupure de presse qui met à l’honneur votre entreprise ou encore au mieux le fait que vous soyez lauréat ou grand gagnant d’un concours renforce votre crédibilité

Même en cas d’échec, on ne perd jamais son temps en participant à un concours. Comme nous l’avons dit plus tôt, vous peaufinez votre business plan et les dossiers de candidature ne sont en général que des parties de celui-ci. La constitution du dossier vous permet de vous poser en amont les questions pertinentes quant aux aspects commerciaux, marketing et financiers du projet. Votre réflexion sur votre projet devrait également s’approfondir pour vous amener aux bonnes questions. Ce travail sera utile tout au long de la vie de votre entreprise, et tout particulièrement pour les projets qui nécessiteront une levée de fonds.

Les conseils pour optimiser ses chances

  • Sélectionnez uniquement les concours qui vous correspondent et consacrez-y le temps nécessaire. Participer à un concours reste un investissement en temps. Celui-ci ne doit pas se faire au détriment de la recherche de clients.
  • Soyez réaliste sur les chiffres que vous avancez dans votre dossier de candidature : seuls les projets crédibles seront retenus. Le faire valider par un expert-comptable peut être une bonne chose. 
  • Soyez unique ! Être réaliste est une bonne chose mais si votre projet n’apporte aucun plus, il ne pourra convaincre de voter pour lui face à un autre projet qui aurait une vocation plus grande. Il doit se démarquer pour convaincre. 
  • Préparez votre oral. Un support sous forme de diaporama est indispensable pour apporter de la valeur à votre présentation. Les membres du jury comprendront plus facilement vos explications si elles s’appuient sur des visuels ou des graphiques. N’hésitez pas à faire appel à vos proches non experts. Ceux-ci devraient pouvoir comprendre votre projet à la première présentation et en voir l’utilité.
  • Osez : C’est la première qualité d’un entrepreneur. En cas de doute, le fameux slogan de la loterie nationale s’applique parfaitement au cas des concours d’entreprise : « 100 % des gagnants ont tenté leur chance ».

Pourquoi il faut se préparer un confinement plus long ?

Si certaines personnes pensent encore que le confinement ne devrait durer que 15 jours, il faut bien se l’avouer, il devrait en réalité durer au moins un mois et donc courir jusqu’au 15 avril minimum. Les récentes déclarations vont en ce sens. Mais pourquoi le délai de confinement est-il finalement prolongé ?

Comme l’a bien précisé hier matin, le président du Comité consultatif national d’éthique, Jean-François Delfraissy ou encore Santé Publique France au travers de Geneviève Chêne, sa directrice générale, sur France Info une prolongation du confinement sera « très vraisemblablement nécessaire ». Ceci est vrai pour plusieurs raisons qui s’expliquent facilement. 

Les rebelles qui ne suivent pas vraiment les consignes

Tout d’abord il faut constater qu’un certain nombre de personnes ne semblent pas comprendre le principe du confinement c’est-à-dire de sortir le moins possible voire pas du tout. Ils contaminent ainsi ce qu’ils croisent ou se font contaminer. Les nombreux départs de villes vers les provinces à l’annonce du confinement (et souvent critiqués) des gens vers la campagne ont de plus contribué à étendre la zone de propagation à des zones jusqu’alors peu touchées. Si on comprend que la surface des appartements dans les villes peut vite donner envie d’aller prendre l’air à la campagne où les espaces sont beaucoup plus étendus ou encore de ne pas respecter les consignes, surtout que certains (irresponsables ?) semblent ne rien changer à leurs habitudes de vacances, ce comportement entraîne que la propagation va continuer.

La durée de confinement devrait parallèlement augmenter d’autant plus afin que les hôpitaux ne soient pas débordés. Une attitude qui reste étonnante quand on sait que certains le sont déjà et qu’on ne pourra pas prendre forcément en charge tous les patients… A noter que les départs après le confinement renforcent encore cette propagation qui aurait dû être davantage limitée dès le mardi 17 à midi. Attitude identique pour ceux qui ne respectent pas les distances de sécurité dans les commerces par exemple et qui continuent de participer à la propagation du virus. 

La nécessité du travail

Pour traiter une épidémie, il y a besoin de matériel ou encore pour éviter la rupture d’approvisionnement des supermarchés et pharmacie. L’arrêt total engendrerait d’ailleurs des mouvements de panique bien pire que le mal. Or, toutes les entreprises sont en réalité inter-liées et pour que les hôpitaux ou les pharmacies fonctionnent, il y a besoin d’un grand nombre de fournitures.  Par exemple, une pharmacie a besoin de cartons pour recevoir les masques et donc il faut qu’un certain nombre d’entreprises (voire un grand nombre) continuent de tourner pour que les acheminements puissent se faire.

L’information aussi doit continuer et les déplacements sont donc inévitables. Or, les différents salariés des entreprises se croisent et se contaminent naturellement. Si chacun salue leur dévouement, il faut constater que cela prolonge la durée de confinement naturellement. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, à l’occasion d’une visioconférence avec le Premier ministre Edouard Philippe et plusieurs ministres, le président de la République a appelé à « la responsabilité ‘civique’ des entreprises pour poursuivre leur activité lorsque cela est possible ».

Car de toutes façons, il ne va pas disparaître par enchantement

On pourrait se dire que si presque tout le monde pratiquait strictement le confinement, la disparition serait tout simplement possible. C’est oublier qu’il s’agit d’un virus qui se propage extrêmement vite et facilement. La grippe fait également de nombreux morts chaque année et il est déjà presque impossible de l’arrêter. Il suffit de réaliser que le taux de transmission est beaucoup plus important pour comprendre que cela n’arrêterait pas le virus. En imaginant même que tout le monde se prête au jeu, ce qui pourrait sembler irréalisable car il faut bien faire des courses de première nécessité par exemple, cela implique que l’ensemble des pays pratiqueraient le confinement en même temps, ce qui est quasi irréalisable.

Les frontières n’étant jamais étanches autant dire que sa non propagation demeure quasi impossible. Il suffit de voir qu’il n’a même pas pu être arrêté d’un continent à un autre pour réaliser que c’est le cas. Autrement dit, quelle que soit la durée de confinement, il continuera de se propager. 

Parce que le but n’est pas d’arrêter la propagation

Si on pourrait croire qu’il s’agit d’arrêter la propagation, il s’agit en réalité de la freiner afin que les hôpitaux puissent continuer de fournir les soins intensifs pour ceux qui le nécessitent en disposant d’assez de lits notamment pour la réanimation. Il s’agit donc que tous les cas graves n’arrivent pas en même temps à l’hôpital comme on s’en doute, ce qui obligerait les professionnels de soins à choisir en fonction de la gravité estimée, ceux qui ont accès à des soins ou non. Certaines régions ont d’ailleurs subi une forte affluence leur obligeant à faire ce choix comme le témoigne un grand nombre de témoignages de médecins d’hôpitaux.

Finalement, une majorité de la population sera peut-être touchée mais sans conséquences sur la vie et cette transmission va développer d’une personne à une autre les résistances nécessaires. Il est nécessaire que les soins puisent être pratiqués à ceux qui sont soumis à une rude épreuve physique par le virus si d’autres peuvent le vivre sans plus de difficultés que les virus qui sévissent chaque année.

C’est pourquoi la durée estimée de l’épidémie est généralement estimée à 3 mois. La capacité à sauver des vies en adoptant le bon comportement reste donc une affaire de nombre de lits disponibles dans les hôpitaux (ainsi que de personnels) afin d’endiguer l’épidémie et limiter le nombre de morts dû à une incapacité de notre service de santé de les prendre en charge. De plus, arrêter l’économie totalement durant quelques mois auraient des conséquences économiques vues comme désastreuses alors que le but annoncé est de la faire repartir rapidement et d’éviter un maximum de licenciements. 

 Au final 

Au final entre les retards, les comportements qui ne respectent pas les consignes, le faible nombre de lits de réanimation et une propagation qui continue de se réaliser quoi qu’il arrive du fait de la viralité du coronavirus, il est clair que la période de 15 jours initialement donnée ne devrait pas suffire et qu’il faudra très probablement prolongée cette période. La durée de guérison joue également un rôle puisqu’il s’agit de faire sortir les premiers malades pour accueillir les suivants. Voici donc quelques raisons qui devraient entraîner que la période de confinement ne devrait pas s’arrêter à 15 jours même si on peut imaginer une diminution des contraintes en cas de disponibilité rapide des lits dans les hôpitaux (même si cela reste finalement peu probable) !

Comment avoir un mental d’acier ?

En cette période où chacun est souvent confiné chez soi, avoir un mental d’acier s’avère nécessaire. Habitudes perturbées, capacités à se concentrer et à rester positif demeurent indispensables notamment pour ceux en télétravail, surtout quand les enfants sont à la maison. Avec un futur prolongement de 15 jours de la période confinement, mieux vaut être préparé mentalement pour ce défi. 

Occupez-vous de vous !

Pour une fois, vous avez plus de temps pour vous alors pourquoi ne pas en profiter ? Vous ne perdez plus de temps pour vous rendre au travail et tout ce temps peut être utilisé pour prendre soin de vous. Passez du temps dans votre salle de bain et prenez le temps de vous entretenir. Vous devriez profiter de cette période souvent calme au niveau travail même si vous travaillez à distance. Vous pouvez vous faire une manucure ou encore de glaner dans un bon bain. Ce n’est pas toutes les années que vous en avez l’occasion alors autant en profiter.

Faites du sport 

Vous avez toujours rêvé de vous mettre à la musculation mais vous n’en avez jamais eu le temps. Pourtant de nombreux exercices sont possibles à la maison et les tutos pleuvent sur le web afin de pouvoir réaliser vos séances même sans matériel. Le gouvernement a autorisé le jogging donc pourquoi ne pas vous y mettre si vous désirez prendre l’air. Les rues sont désertes et la pollution est au plus bas donc autant en profiter pour allier l’utile à l’agréable. Vous libérerez les hormones du plaisir et du bien être alors autant vous y mettre. Avec une période d’un mois, cela pourrait même devenir une (bonne) habitude. 

Faire enfin de bons plats

Vous avez l’occasion de cuisiner et d’utiliser de bons ingrédients. Rien ne vous empêche de prendre le temps d’apprendre à cuisiner si vous ne le savez pas ou de préparer de bons petits plats que ce soit pour vous ou vos proches. N’hésitez à utiliser des aliments sains et à découvrir de nouvelles recettes. De nombreux aliments ont des vertus antistress ou encore sont riches en acide aminé comme tryptophane (présent dans les œufs par exemple) ou encore la tyrosine (avocats)… Une bonne manière d’avoir un esprit sain dans un corps sain notamment quand cette pratique est combinée avec le sport. 

Dormez ! 

Plus besoin de vous lever à l’aube pour aller à votre travail ou de perdre du temps dans les transports pour vous y rendre. Le sommeil joue un rôle extrêmement bon pour le moral. Vous avez l’occasion unique d’en profiter sans vous faire déranger par les bruits de la ville si vous y habitez. Vous pourriez même entendre les oiseaux chanter à nouveau. Plus vous dormiez et plus vous pourrez également récupérer autant de manière physique que mentale. Profitez de cette période avant la reprise pour rattraper les heures perdues. 

Faites le tri parmi vos amis toxiques

Être confiné chez soi à cet immense avantage que vous n’avez plus l’obligation de rencontrer certaines personnes qui sont toxiques. Vous pouvez en profiter pour faire le tri et recontacter des personnes positives et éjecter celles qui vous plombent le moral. En revenant de cette période, vous aurez l’occasion de changer vos habitudes certes mais également vos fréquentations. Tout le monde est un peu à égalité lors de cette période et personne n’a vraiment plus à se plaindre qu’une autre. Alors prenez le temps de regarder ceux qui continuent à se lamenter et ne prennent pas en compte que vous subissez la même situation. Entourez-vous de personnes positives ou renouez avec elles. 

Devenez adepte de la pensée positive

Vous renforcer mentalement passe peut-être simplement par le fait d’adopter une manière de penser positive. Faites-vous une liste de proverbes ou de citations positives que vous pourrez relire chaque matin. N’hésitez pas à vous dire dès le matin, ce que vous avez réussi à faire la veille ou à inscrire ce que vous faites chaque jour sur un papier pour vous prouver que vous faites énormément de choses dans une journée. N’hésitez pas à sourire ou à regarder des passages drôles qui pourront booster votre production d’endorphines. 

Apprenez la logique de l’entraînement

Vous pouvez commencer par l’appliquer dans le sport si vous vous y êtes remis de chez vous. Il s’agit avant de vous préparer mentalement à l’effort que vous allez faire. Cela peut être des objectifs dans votre travail également. Plus vous arriverez à développer cette capacité, plus elle deviendra automatique donc autant profiter de cette longue période pour en prendre l’habitude. Votre mental devrait se renforcer et vous devriez petit à petit la développer. 

Dites-vous que vous pouvez le faire

Vous pouvez réussir ! Il n’y a pas que les autres qui peuvent atteindre leurs objectifs. Vous le pouvez également ! Si d’autres y sont parvenus vous devriez également pouvoir le faire. Si atteindre un objectif peut s’avérer difficile dans un premier temps, cela devrait l’être sur le temps. N’hésitez pas à regarder vos performances chaque jour et à essayer d’atteindre le pallier suivant le lendemain. A force de persévérance, vous devriez y parvenir. Peu importe le domaine, dites vous que vous pouvez y arriver. 

Ne pas penser à ce qu’en penseront les autres

Au final, peu importe que vous arriviez à réaliser ce que vous voulez faire. Le ridicule ne tue pas et peut vous aider à progresser. Avant de savoir marcher, vous êtes tombé plusieurs fois mais si vous aviez abandonné dès le début en pendant à ce que les autres pensent de vous, vous seriez encore probablement à quatre pattes. Alors autant vous affranchir du regard des autres et vous concentrer sur votre objectif. Ne prenez pas en compte leur avis sauf s’ils sont constructifs. Vous devez éviter de tomber dans le doute ou d’être déstabilisé à la moindre réflexion. D’ailleurs raté quelque chose peut vous rendre plus sympathique du moment que vous en rigolez.

Prendre votre temps.

Avant de parvenir à vos objectifs, vous avez subir des échecs et c’est normal ! Paris ne s’est pas fait en un jour alors prenez votre temps pour réussir. On cherche trop souvent à atteindre immédiatement le but final alors qu’il faut se donner le temps. Rien ne presse et c’est en persévérant chaque jour qu’on arrive à faire de grande chose. Le temps nécessaire est différent pour chacun donc ne vous comparez pas aux autres. Arrêtez également d’anticiper l’échec car celui-ci n’est pas important et vous met dans une pensée négative. 

L’importance du référencement naturel

Référencement naturel, c’est un mot qui revient souvent dans les échanges entre entrepreneurs et d’autant plus lorsque l’on crée son entreprise. De nombreuses idées circulent mais certaines sont inappropriées et issues de l’amateurisme plutôt que de la maîtrise de l’utilisation du référencement naturel et finalement conduisent à obtenir l’effet contraire. Quelques conseils pertinents.

Sachez alors que le référencement naturel est l’ensemble des techniques qui permettent à un site internet d’être positionné sur les moteurs de recherche comme Google, Yahoo ou Bing dans les résultats dits « naturels », contrairement aux résultats dits « sponsorisés » tels que Google Adwords. On l’appelle également Search Engine Optimization ou SEO.

Son objectif

Le référencement naturel vise à améliorer le positionnement de votre site internet dans les pages de résultats des moteurs de recherche et augmenter votre visibilité. Avec un bon référencement, votre site internet apparaîtra dans les premières pages des moteurs de recherches. Le référencement naturel se différencie du référencement payant. Vous n’aurez pas à payer pour être positionné. Avec le référencement naturel, la progression de votre site ne tient qu’à vous. Mais vous devez connaître quelques principes de bases.

Comment référencer un site de manière manuelle ?

Le positionnement d’un site s’entretient, il n’est pas futile de le rappeler. Au niveau pratique, on ne vous demande pas grand-chose sauf de réaliser des titres éloquents et pertinents, des mots-clés clairs et simples et qui se rapportent bien au concept de votre titre.

Avant de définir vos mots-clés, pensez quand même aux internautes que l’on qualifie d’amateurs d’internet. Il plus astucieux de faire appel à des non spécialistes du secteur pour établir ces mots-clés.

Le contenu est également très important. 

Il ne doit surtout pas être négligé : de bonnes qualités si vous ne voulez pas être sanctionné. Et n’oubliez pas que chaque texte doit être unique donc évitez les redondances et les copier-coller ! Un conseil, il est préférable de privilégier la qualité à la quantité. Vous pouvez animer votre site internet par des vidéos, des photos… Pour cela, n’utilisez pas les photos trop lourdes pour faciliter les visites sur votre site. Publiez sur des blogs, animez les discussions, tout cela rendra votre site populaire et vous augmenterez votre trafic.

Au niveau technique, votre site internet doit générer des URL claires.

 Cela signifie que le titre de votre document sera repris dans l’adresse de la page. Utilisez également des balises méta « description », une méthode qui permettra aux moteurs de recherches d’afficher vos textes sous le titre de votre page dans les résultats de la recherche.

Ses limites

Même si vous suivez à la lettre les procédés énumérés précédemment, le référencement naturel ne peut pas garantir votre positionnement ni votre visibilité sur une page de recherche. Les spécialistes du référencement ne peuvent pas assurer que votre site se trouvera en première position dans les résultats des moteurs de recherche. N’oubliez pas que ces derniers évoluent dans le temps. Ils mettent en place des systèmes pour déjouer les techniques artificielles permettant de bien placer un site. Alors, actualisez votre site internet. Sa visibilité ne dépend que de vous !

Soft skills : un terme encore ignoré par les français

Alors que la planète management et RH est complètement chamboulée par cette notion, celles-ci semblent encore totalement méconnues des Français selon une étude d’OpinionWay pour Dropbox réalisée fin février 2020. 70% d’entre eux ignoreraient complètement ce concept. Pire la notion semble mal comprise avec des français qui les perçoivent comme une pression supplémentaire. Zoom sur les résultats de l’enquête sur les Soft skills.

Un terme encore peu connu

On pourrait croire que le terme de soft skills est aujourd’hui bien connu dans les entreprises. Seulement, il faut bien constater que selon les résultats de l’étude seulement 43% affirment savoir ce qu’ils sont parmi les CSP+. Un pourcentage qui descend à 18% pour les CSP-. Ils ne sont au total que 29% a affirmé connaître ce concept alors que 42 % des managers seulement ont conscience de cette notion. Le concept est donc loin d’être connu dans les entreprises où même les managers n’ont pas conscience de cette notion qui pourrait pourtant les aider autant dans leur recrutement que dans leurs évaluations. Dans l’avenir, la différence entre les critères d’évaluation de plus en plus basés sur les soft skills et l’attente des salariés sur les critères d’évaluation pourraient donc entraîner une rupture. 

D’autres critères désirés pour l’évaluation

Pour les salariés les soft skills ne sont pas au rang des priorités pour leur évaluation, ils sont ainsi 70% à privilégier l’implication dans le travail et 59% à préférer le savoir-faire et l’expertise technique comme critère d’évaluation. La première soft skill n’arrive qu’en troisième position avec 50% des votes. Il s’agit de l’esprit d’équipe. L’évaluation sur les soft skills, largement basée sur la personnalité, ne représente que 23% des votes, la créativité 22% et la flexibilité 21% alors que l’intelligence émotionnelle, pourtant une qualité très désirée chez les managers, ne représente un critère d’« évaluation prioritaire que pour 8 % des salariés ».

Il existe donc une très nette différence entre les attentes des encadrants et les encadrés. Mais pourquoi cette distorsion ? Tout d’abord car les salariés estiment que l’approche par soft skills demeure trop subjective pour 63% d’entre eux. Pire, elle représente une pression pour 62% d’entre eux. Cependant, 56 % d’entre eux comme bénéfique et pour 53 % comme motivante. 

Une méfiance vis-à-vis des softs skills comme critères

S’ils sont encore mal utilisés comme critère d’évaluation, c’est d’abord parce qu’ils pénaliseraient les employés introvertis. C’est d’ailleurs l’avis de 76 % des sondés. Ces derniers demeurent, en effet, moins enclins à « se mettre en avant, faire preuve d’aisance à l’oral, ou encore adopter une posture de leadership ». Ils génèreraient également une modification de la personnalité et inciteraient les salariés à se présenter sous « un faux jour afin de réussir individuellement pour 68 % des salariés ». Pire, il est pour 66% d’entre eux un frein à la promotion « d’employés compétents » et pourraient favoriser le copinage pour 61% d’entre eux. Les situations injustes qu’ils peuvent provoquer développe un désir certain de créer des garde-fous ainsi que la volonté d’éviter des situations injustes. 

Utile pour l’embauche 

Pourtant, les softs skills demeurent un des critères principaux à l’embauche. Pour 75% des sondés, ils permettent ainsi pour « un candidat de témoigner de son aptitude et de sa motivation » même s’ils restent des critères difficilement évaluables lors d’un entretien d’embauche pour 74% d’entre eux. Leur intérêt fait largement l’unanimité car pour 74% des sondés, ils permettent de cerner le potentiel et les qualités d’un candidat. A noter que ceux-ci peuvent biaiser l’embauche pour 67 % mais que seulement 47 % déclarent qu’ils ne devraient pas être pris en compte du tout. Les femmes restent davantage sensibles puisque 81 % d’entre elles voient leur utilité contre 70 % des hommes. 

Rappel sur les soft skills

Les softs skills s’opposent aux hard skills qui sont les compétences techniques. Elles représentent des compétences qui ne sont pas souvent prioritaires dans les écoles et sont des compétences avant tout comportementales. On les désigne souvent comme des compétences humaines. Il peut s’agir par exemple de capacités liées au leadership comme la capacité à écouter activement ou encore à convaincre et engager un groupe. 

Mais elle représente également des compétences d’adaptation avec notamment l’ouverture aux changements, prônées comme de plus en plus fondamental par les entreprises qui se doivent d’évoluer vite. Il s’agit de la capacité à faire évoluer ses habitudes de travail, son discours ou encore les méthodes. On comprend bien que dans un univers changeant, ce volet représente un atout non négligeable.

Les capacités créatives sont également à l’honneur dans les softs skills : créativité, capacité à prendre des initiatives ou encore à proposer des idées en font partie. L’innovation étant au centre de bon nombre d’entreprises, il s’agit donc de pouvoir faire des propositions d’amélioration ou encore d’être capables de dégager de nouvelles manières de faire. 

Elles sont également des compétences personnelles et notamment de gestion de soi. Il s’agit par exemple de la capacité à s’organiser, gérer son temps ou son stress. On peut considérer que l’on parle d’autonomie et de gain de temps. Elles collent tout particulièrement à des entreprises qui utilisent le télétravail ou prônent une obligation de résultat au-delà de la moyenne.

Enfin, il s’agit de compétences managériales comme le fait de savoir déléguer, motiver, entraîner les équipes ou encore repérer le savoir-faire et faire monter en compétences les collaborateurs.

Globalement, ce sont des compétences qui, en général, servent à bien fédérer l’esprit d’équipe et qui permettent de savoir gérer ses relations mais également son propre travail. 

Comment l’Ennéagramme peut être utile aux managers

C’est le moment d’apprendre et de découvrir toutes les méthodes qui nous permettront d’être performant ou de découvrir d’autres facettes de notre personnalité mais aussi celle des autres.

L’ennéagramme, du grec ennea  « neuf » et gramma  « signe », est un modèle de personnalité qui permet de comprendre le mode de fonctionnement d’un individu donné. Cet outil permet d’identifier précisément le profil d’un individu et ses caractéristiques de personnalité, en prenant en compte les différentes facettes de sa personnalité. Il est représenté sous la forme d’une figure géométrique composée d’un cercle et de 9 pointes et chaque pointe correspond à un profil de personnalité. Celui-ci met en exergue que chaque individu possède plusieurs facettes, dont une facette dominante qui est celle que l’individu a développé en premier durant son enfance et qui l’a conduit à adopter des automatismes qui peuvent lui porter tort.

 Il désigne un symbole géométrique qui dévoile 9 façons fondamentales d’agir, de ressentir et de penser, qui sont également 9 chemins d’épanouissement et de développement professionnel et personnel, ainsi que 9 voies de progrès. On les appelle les « ennéatypes ». 

Il s’agit donc d’un moyen concret et puissant qui permet d’étudier à la fois sa propre personnalité ainsi que celle des personnes qui vous entourent. Sur un plan professionnel, cet outil pourrait donc particulièrement servir aux managers dans l’exercice de leur activité ! 

De nombreux livres et cours dans les grandes universités du monde font aujourd’hui la part belle à cet outil, tant il constitue une méthode universelle et accessible à tous. Dans la mesure où la définition de ces 9 points représente un moyen efficace pour comprendre sa personnalité, on voit vite à quel point cela peut devenir un outil d’une grande utilité pour les managers. 

Anticiper ses propres réactions

Tout d’abord, suivre cette méthode vous permet de vous connaître vous même en tant que leader, ce qui est indispensable pour que vous adoptiez la bonne réaction face à telle ou telle situation, que vous puissiez analyser et prendre du recul sur votre manière de communiquer vos directives à vos équipes et enfin que vous soyez conscients à la fois de vos atouts, mais également de vos faiblesses. En ce sens, l’Ennéagramme est utile pour anticiper toutes les situations et les réactions, bonnes ou mauvaises, liées à votre activité quotidienne de manager au moment où vous menez vos équipes. Et évidemment, cela devrait pouvoir vous permettre d’anticiper vos façons d’agir et d’adopter la meilleure manière de communiquer, pour le bien du collectif. 

Comprendre son équipe et fédérer autour du projet

Comprendre ses collaborateurs demeure le second avantage lié à l’application de l’Ennéagramme. Bien évidemment, la compréhension des membres de son équipe entraîne systématiquement des bénéfices utiles à l’entreprise : relations et communication fluide entre collègues, valorisation des talents au sein de l’équipe, mise en valeur des richesses propre à chacun… La liste est longue. Mais le jeu en vaut la chandelle, puisqu’en vous efforçant de mieux comprendre vos collaborateurs, vous leur transmettrez une motivation et une énergie supplémentaire qu’ils mettront au service du projet d’entreprise. 

S’appuyer sur l’Ennéagramme pour évoluer 

En conséquence, tirer des enseignements de l’Ennéagramme permet au manager de corriger le tir si les choses se passent mal. Se connaître soi-même, au même titre que tous les membres de son équipe, induit un meilleur leadership, une façon efficace de déléguer et une remise en question permanente. Vous serez par exemple plus réceptif au feedback des collaborateurs sur la manière de conduire les projets liés à l’entreprise et vous pourrez vous adapter. L’Ennéagramme vous permet également d’anticiper les sources de stress au sein de votre entreprise et d’y apporter une solution en amont. 

S’inspirer de cette méthode permet donc de corriger les erreurs en matière de management ainsi que celles qui pourraient provenir de vos collaborateurs.
Cette vision incite le manager à s’ouvrir à chaque fois vers d’autres horizons de pensées. Pour le bien-être de l’ensemble des collaborateurs !

8 outils pour piloter avec brio son entreprise

Nous ne sommes plus à l’âge de pierre et les tableaux que l’on s’escrimait à réaliser se sont simplifiés et ne demandent plus que quelques clics pour vous offrir une kyrielle de services. Il suffit d’avoir les bons outils pour pouvoir gagner un temps précieux et surtout avoir des réponses explicites pour piloter votre entreprise basée sur des chiffres exacts. Dans cette période où tout doit être réinventé pour travailler comme cette période de confinement, ces outils vous permettront d’agir avec sagesse mais aussi d’avoir un ou des guides pour choisir la meilleure stratégie.

La visibilité sur l’état de votre business vous permet de prendre des décisions qui pourront s’avérer déterminantes dans le succès de votre business. 

Les dirigeants ont cette tendance naturelle à piloter leur entreprise à vue. A l’aide d’un (utile) logiciel Excel, c’est souvent toute l’entreprise qui est dirigée. Si celui-ci peut s’avérer pratique pour réaliser des projections de trésorerie ou encore des calculs simples, il ne peut rester l’unique outil du dirigeant. Ceci surtout quand l’entreprise se développe : la fonction du dirigeant évolue, les activités de pilotage prennent de plus en plus de temps et les données à fournir se complexifient. Certaines informations doivent devenir disponibles immédiatement pour permettre une meilleure réactivité et une meilleure prise de décision. Taille des encours par type, création rapide de factures, relances automatiques des impayés, comptabilité analytique, comptes de résultats comparés d’un mois sur l’autre, types de produits qui rapportent le plus, augmentation des dépenses par catégories, suivi des devis, information automatique des signatures par votre équipe… Autant d’éléments qu’il vous faudra suivre et dont l’automatisation ne représente pas un luxe. La bonne prise en main de ces éléments dès aujourd’hui vous permettra de gagner un temps précieux lors de votre développement, de ne plus dire « je ne sais pas » à vos actionnaires et surtout de disposer des données clés lors de votre prise de décision. Mais de quels choix parlons-nous ?  Levée de fonds, demande à la banque d’un crédit, développement d’une activité, embauche d’un salarié, abandon d’une activité ou d’un produit, réduction d’une charge, … Avant qu’il ne soit trop tard et que vous ne deviez réimputer des années de données dans ces futurs outils essentiels (vous vous demanderez peut-être alors pourquoi vous ne l’avez pas fait avant), prenez le bon réflexe dès aujourd’hui et profitez de l’été pour vous mettre à jour ! Et qui sait ? Vous arriverez peut-être enfin à sortir la tête de l’eau !

Evoliz 

L’idée de ce concept repose essentiellement sur le fait de mettre la thématique de la gestion d’entreprise à la portée de tout entrepreneur. Le principe de ce logiciel est bien entendu que cela soit rendu accessible à tous. Pour ce faire, il est question de centraliser l’ensemble des processus opérationnels d’une entreprise pour améliorer ses performances au quotidien. 

www.evoliz.com

Sage One  

Vous permet d’élaborer simplement et rapidement la gestion de l’ensemble de vos devis et factures. Où que vous soyez, suivez en direct votre activité commerciale, vos recettes, dépenses et trésorerie et échangez avec votre expert-comptable. Développez la collaboration entre votre cabinet et vos clients avec accès direct à leurs dossiers. 

www.sageone.fr

itool  

Itool s’appuie sur des fondamentaux liés à l’Internet professionnel. Premier éditeur français de logiciel en ligne depuis 2000, itool s’adresse aux créateurs, auto-entrepreneurs, artisans, et petites entreprises. Il propose un service en ligne permettant de gérer à distance la comptabilité et la facturation.

www.itool.com

Fisy

Facilite la démarche de vos premières réflexions financières d’entrepreneurs. Vous pouvez rapidement et simplement faire votre plan financier prévisionnel adapté à la préparation de votre Business Plan. Ce modèle Excel personnalisable permet de faire des prévisions liées à votre projet et de les partager simplement. Téléchargez gratuitement les modèles disponibles en ligne. 

www.fisy.fr

Salesforce  

Est une application des ventes qui a pour but d’optimiser la croissance de votre entreprise. Cette plateforme client unique, ouverte et exhaustive s’intègre parfaitement dans le processus nouvelle génération. Salesforce rend possible le développement des applications, réinvente la relation avec ses clients et collaborateurs et permet de faciliter vos liens avec vos objets connectés.

www.salesforce.com/fr

SBA Compta

Se veut le partenaire essentiel de votre expert-comptable grâce à un concentré de technologies innovantes et des mises à jour instantanées. S’adressant aux TPE, PME, ainsi qu’aux associations, la plateforme en mode Cloud permet de suivre en temps réel où vous en êtes dans le contrôle de gestion via des tableaux de bord, disponibles sur PC, Mac ou Smartphone. 

www.smallbusinessact.com

Incwo

Accompagne la progression des TPE/PME, des start-ups en croissance et des indépendants suivant un abonnement sans engagement de durée. C’est une solution complète et modulaire pour la gestion de la relation client, la gestion des stocks et les devis dans plus de 150 monnaies. La comptabilité se fait via un bureau virtuel qui peut être personnalisé. 

www.incwo.com

Sellsy

Est un logiciel de gestion commerciale en ligne pour suivre en temps réel les tableaux de bord, l’historique et les opportunités commerciales. Vous pouvez regrouper sur l’interface, les fiches clients détaillées et leur historique. L’ensemble des Google Apps peut être également intégré, que ce soit la boite mail, les contacts, les agendas ou les documents drive. 

www.sellsy.fr 

À quoi servent les labels

On entend souvent parler des labels comme un sésame vers la reconnaissance et donc la visibilité. Les labels ont pour caractéristique essentielle d’attirer l’attention des consommateurs comme un critère de fiabilité et de confiance. Certes, dans ce monde bouleversé par le coronavirus quelques entreprises renommées qui portaient haut certains labels se sont trouvées dans l’obligation de montrer qu’en fait elles ne fabriquaient pas en France et que la « fabrication française » se trouvait seulement dans l’étiquette. Ils ont montré leur réalité et devront changer leur manière de faire ou de communiquer. Savoir qu’un produit est fabriqué dans un autre pays, pourquoi pas mais il faut le dire haut et clair. La transparence, un principe !

Les labels sont un signe de distinction qui permettent d’avoir une reconnaissance aussi bien nationale qu’internationale. Il existe de nombreuses raisons de se doter de labels et l’opportunité des labels c’est qu’ils octroient aux produits et à l’entreprise une forte notoriété.  Pourquoi opter pour la labellisation ? Quels critères prendre en compte pour optimiser sa démarche ?

Un label pourquoi faire ?

Un élément d’identification

Un label est un élément d’identification. Celui-ci garantit certains aspects d’un produit ou d’un service, et qui se matérialise généralement par la présence d’un logo. En France, l’appellation « label » fait obligatoirement l’objet d’une reconnaissance officielle, c’est-à-dire d’une publication au Journal Officiel (JO). Particulièrement connus dans les domaines de l’alimentation (AB – Agriculture Biologique) et de l’environnement (Ecolabel), il en existe toutefois dans tous les secteurs : le patrimoine avec « Monument Historique », l’urbanisme avec « Bâtiment de Basse Consommation » (BBC), le travail avec « Meilleur Ouvrier de France » ou encore l’agriculture avec « Label rouge » et « Vin de Pays ». Dans un autre domaine le label French Tech est une opportunité pour les PME et TPE d’intégrer un réseau de ressources abritant, en son sein, des grands groupes susceptibles de favoriser leurs marchés. 

De même, le Label de l’Institut Français du Luxe est délivré à des artisans d’art, des professionnels du luxe, de l’hôtellerie et de la gastronomie haut de gamme. Il certifie leur expertise et leur excellence. En dehors d’un simple label de qualité, il atteste de l’attachement à une certaine idée du savoir vivre à la française.

Les labels, des avantages ?

Si les labels ont autant de succès auprès des entreprises, c’est qu’ils procurent différents avantages. Par rapport aux concurrents, ils sont source de différenciation. Vis-à-vis des clients, ils apportent des garanties en matière de qualité ou de provenance par exemple. Ils sont donc un gage de crédibilité et de confiance valorisant les produits, les services mais aussi les entreprises. De plus, l’intérêt en termes de promotion est double dès lors que certains organismes de labellisation communiquent aussi, particulièrement sur internet, sur les détenteurs de leur appellation. En interne aux organisations par ailleurs, ils favorisent l’amélioration des processus et témoignent d’une volonté d’engagement. Cette dernière peut être ressentie par les collaborateurs, et donc accroître leur sentiment d’appartenance.

Enfin, s’ils relèvent d’une démarche volontaire, les labels peuvent, dans certains secteurs d’activité, revêtir un caractère obligatoire pour les donneurs d’ordre afin d’accéder à certains marchés.

Comment bien sélectionner le label ?

Au regard du nombre impressionnant de labels envisageables, l’entreprise doit au préalable opérer certains choix pour éviter de s’engager dans une démarche qui engendrerait perte de temps et d’argent.

Tout d’abord, il convient de s’assurer que le label correspondra bien aux arguments de vente associés au produit ou au service, et qu’il sera en cohérence avec le secteur d’activité de l’entreprise et l’image qu’elle souhaite véhiculer. 

Ensuite, l’entreprise doit tenir compte de ses moyens disponibles, qu’ils soient financiers ou organisationnels par exemple. En effet, les effectifs sont un facteur important. Les salariés doivent être en nombre suffisant, compétents et ouverts à la démarche pour qu’elle puisse fonctionner. C’est pour cela qu’il existe des labels particulièrement adaptés selon la taille des structures.

Enfin, il convient d’apprécier l’importance de la notoriété du label et de son image auprès du public. Ainsi, une appellation comme « Saveur de l’année », qui n’est pas officielle, bénéficie toutefois d’une forte reconnaissance.

Quelques limites liées à la labellisation

Si l’entreprise peut avoir tout intérêt à demander une labellisation, celle-ci s’avère néanmoins coûteuse et représente un investissement à long terme. De plus, le dispositif peut rencontrer certaines limites. 

D’une part en termes de suivi, chaque label est régulièrement contrôlé, qu’il s’agisse de tests ou d’audits. L’entreprise doit donc scrupuleusement respecter ses engagements au jour le jour, au risque d’être exclue de la démarche? Cela aurait pour conséquence des répercussions graves notamment vis-à-vis de la clientèle.

D’autre part, le dispositif peut être mal vécu par les collaborateurs, au regard des lourdeurs qu’il impose parfois dans les processus organisationnels.

Enfin, la labellisation peut être un frein à certains développements produits, particulièrement au niveau des gammes, qui doivent s’attacher au principe de cohérence.

Jouer au David face à Goliath : défier les géants

 Aujourd’hui face aux coronavirus, la donne a changé. Les géants ont peut-être les pieds en argile ? Les consommateurs découvrent chaque jour que certains produits marqués Made in France étaient une supercherie et qu’ils étaient en fait fabriqués en Chine, Corée du Sud…. Ce n’est pas seulement les produits de luxe, les produits technologiques. De même, la pénurie de médicaments qui se profilent qui les obligent à se poser des questions. Certains entrepreneurs pourraient y voir une opportunité et à vouloir engager la bataille et défier les géants.

Se lancer dans l’aventure de la compétition face à un géant de votre secteur. Une folie ! Non mais un challenge qui vous conduit à entrer le champ de bataille avec des idées qui vont révolutionner le secteur. Devenez celle ou celui qui fera la une de l’entrepreneuriat !!!

Soyez audacieux et cassez les modèles conventionnels

Si vous souhaitez concurrencer un géant du marché, la première chose à faire est d’oublier tout ce que vous savez sur ce marché ! Pourquoi, jusqu’à l’arrivée sur le marché de Free, les forfaits de téléphonie mobile étaient limités en heures, chers, et fournissaient le portable avec l’abonnement ? Tout simplement parce que les géants SFR, Bouygues et Orange avaient dicté au marché que c’était la seule façon de vendre la téléphonie mobile. Il a fallu l’arrivée dans le secteur d’un audacieux Xavier Niel pour voler dans les plumes des conventions du marché et proposer un modèle commercial totalement nouveau pour les abonnements téléphoniques. Résultat : ce sont les géants qui ont dû s’aligner sur le nouveau modèle imposé par le challenger pour espérer perdurer !

Faites la révolution en apportant du bonheur aux consommateurs

Connaissez-vous le point faible des entreprises qui trustent historiquement un marché ? Elles ont un peu tendance à se reposer sur leur succès et à ne pas se remettre en question. Puisqu’elles connaissent le succès, pourquoi changer la recette ? C’est justement là que peuvent se positionner les start-ups désireuses de récupérer quelques parts de marché à leurs concurrents historiques. Le fondateur de l’épicerie Causses, Alexis Roux de Bézieux, par exemple, a réussi à redonner des couleurs à un concept et sur lequel les concurrents géants ne manquent pas : celui du magasin d’alimentation générale.

Son concept se démarque par l’attention apportée à la qualité des produits et par un design résolument tendance. La boutique propose également des plats à emporter et des cours de cuisine afin de faire de cette épicerie un vrai lieu de vie. Le concept plaît et tend à se développer à travers l’ouverture de plusieurs points de vente. Son idée de traiter en direct avec les fournisseurs et faire venir des produits directement depuis la Drôme, l’Anjou, ou encore la Bretagne correspond au Just timing de notre époque où le manger sain est devenu un leitmotiv.

… ou revenez au contraire aux fondamentaux

Industrialisation du procédé, manque de soin délivré au produit lié à l’augmentation de la production… Les géants ont tendance à délaisser leurs valeurs fondamentales en faveur du remplissage de leur carnet de commandes. Attirés par les sirènes du marketing, ils suivent des chemins qui leur font perdre leur authenticité. Les entrepreneurs challengers le savent bien. Ils se placent intelligemment sur la tendance du retour à des modes de production plus artisanaux. C’est le cas de la marque La Chambre aux confitures qui doit son succès à une fabrication non industrialisée des produits, dans la veine du « fait maison ». Son image d’authenticité plaît beaucoup aux consommateurs. Face à des mastodontes comme Bonne maman, La Chambre aux confitures se fait doucement une place. Créatrice de La Chambre aux confitures, Lise Bienaimé a quitté L’Oréal pour proposer de délicieuses confitures. En a peine six ans, elle a développé huit boutiques, dont trois parisiennes.

Croyez en votre potentiel, soyez même un peu fou !

Il faut être franc : se lancer sur un marché trusté par un acteur historiquement ultra présent relève de la folie ! N’a-t-il pas fallu une bonne dose de folie aux fondateurs du soda breton Breizh Cola pour s’attaquer à rien de moins que Coca Cola ? Pourtant, si l’idée pouvait faire sourire au départ, l’entreprise est aujourd’hui un beau succès. Elle a vendu 15 millions de bouteilles et a fait 10 millions d’euros de chiffre d’affaires. En Bretagne, la marque a réussi à grignoter 15 % de parts de marché au géant américain. Qui l’eut cru ? Sûrement seulement les fondateurs au départ…

Capitalisez sur le charisme et la vision du dirigeant

Petit quizz : qu’a de plus en général une petite entreprise par rapport à une grosse multinationale ? Réponse : un dirigeant fondateur qui porte et incarne le projet. C’est cette petite différence qui peut justement faire toute la différence ! Pensez à l’entreprise Venteprivee.com, devenue elle-même un géant. À son lancement, le site Internet devait faire face non seulement à l’important réseau de boutiques de déstockage, mais en plus aux géants de la vente par correspondance, comme La Redoute. Sans un entrepreneur charismatique et atypique à la tête de l’entreprise, pas sûr que Venteprivee.com aurait atteint aujourd’hui de tels niveaux de chiffres d’affaires !

Réinventez le monde !

On ne se lance pas dans le défi de grappiller des parts de marché à un géant sans y aller « cash » ! Une entreprise qui essaierait de concurrencer un géant en n’osant pas aller à fond dans un positionnement hors du commun a peu à espérer. Alors, un conseil : ne soyez pas frileux, osez expérimenter à fond votre concept. Inspirez-vous par exemple de l’entreprise Le slip français qui fait face à des géants de l’industrie du sous-vêtement comme Dim ou Athena. Le fondateur, Guillaume Gibeault, n’hésite pas à utiliser pleinement l’argument du made in France. Et réinvente avec audace la fabrication textile en France. « Du tricotage à la confection, du dessin du produit à la boîte qui l’enveloppe, des lieux de shootings photo aux étiquettes, toutes les étapes de fabrication du Slip Français sont Made in France ».

Le slip français surfe autant qu’il le peut sur une communication complètement décalée. On se rappelle notamment du spot « Le changement de slip c’est maintenant » qui avait fait le buzz sur le web à la veille de l’élection présidentielle. S’il avait opté pour une communication moins osée, la marque n’aurait jamais connu l’essor qui est le sien cette année. Même s’il lui est arrivé de rencontrer des vents contraires, il s’adapte pour redorer son image et pour bien montrer ses valeurs.

Les techniques de créativité pour trouver votre idée de business

C’est le moment ou jamais. Certes vous êtes confiné, nous sommes confinés mais la terre ne s’arrête pas de tourner. C’est le moment d’utiliser le temps qui aurait été dévolu aux déplacements, aux rencontres, aux salons… pour réfléchir et pourquoi pas réfléchir à des idées de business.

Dans cette période où le monde est bouleversé, les habitudes changent et de nouveaux besoins jaillissent et de nouveaux comportements s’imposent. Ainsi, à l’image de nos amis italiens qui se sont mis à chanter au balcon se donner espoir et courage et dont les vidéos sont devenues virales.

Ainsi, l’idée de création d’entreprise peut venir naturellement à l’esprit du futur entrepreneur, parce qu’il observe un besoin ou s’enthousiasme pour un modèle de business qu’il souhaite dupliquer. Mais que faire si elle ne vient pas toute seule ? Il faut alors s’armer de techniques efficaces permettant de construire un projet entrepreneurial qui correspond à son profil et à ses envies.

Petit tour d’horizon de quelques techniques de créativité pour trouver LA bonne idée.

Par exemple, tout futur entrepreneur est en mesure de faire preuve de créativité dans sa recherche d’idées s’il réussit à se libérer de son cadre de référence. Ce sont ainsi toutes ces normes établies à l’intérieur de nous et notre rationalité qui constituent les principaux freins au jaillissement de notre créativité. Les techniques suivantes aident à s’en libérer. Pour cela, la technique du brainstorming (ou remue-méninges) constitue une base qui peut être utilisée seule ou en support de toute autre technique de créativité.

Le brain storming

Grâce à Skype ou à d’autres outils performants dans ce moment de confinement, le brainstorming est une excellente technique à mettre en œuvre.

Quoi ? Pour qu’il soit plus efficace, il est conseillé d’effectuer de faire le brain storming à plusieurs. Un des participants étant désigné pour être l’animateur. Le principe du brain storming est simple. Les participants sont invités à exprimer le plus grand nombre d’idées ou de mots possibles autour d’un sujet donné. Quelques règles néanmoins ! Notamment, Il ne faut jamais se retenir de dire quelque chose, ne pas se soucier du réalisme des idées exprimées et ne jamais critiquer ou justifier une idée. La sélection et l’évaluation des idées ne se fait pas immédiatement. Les participants laissent venir les idées librement, cherchant la quantité plus que la qualité. Dans un second temps, les participants doivent trouver des associations entre les idées émises ou des améliorations.

Comment ? L’animateur écrit sur un tableau chaque idée qui jaillit.. Ainsi, les participants puissent lire toutes les idées qui ont été émises. Ainsi, après un petit échauffement, l’émulation s’installe vite et les idées fusent ! L’animateur doit toujours rester neutre et s’assurer d’avoir compris réellement chaque idée.

La défectuologie

Là encore les outils de vidéoconférences peuvent faire gagner un temps précieux. 

Quoi ? Le principe de cette technique est d’adopter un point de vue critique pour définir les insuffisances et insatisfactions à l’usage d’un produit ou service. En effet, cette technique permet de définir des améliorations ou perfectionnements en tous genre. Ceux-ci peuvent donner lieu à une création d’entreprise.

Comment ? Il faut d’abord commencer par effectuer un brainstorming des défauts ou faiblesses d’un produit/service, puis les classer selon des critères. Enfin, il ne reste plus qu’à rechercher des solutions d’amélioration du produit/service.

Il ne faudra pas oublier de désigner un rapporteur ;

Les mots inducteurs

Quoi ? Le système utilisé dans le cas de cette technique est la combinaison de termes. Des termes évoquant des produits ou services sont mis en relation par hasard. Cela peut générer de nouvelles idées auxquelles on n’aurait pas forcément pensé de prime abord.

Comment ? Le futur entrepreneur choisit trois mots inducteurs au hasard dans une liste qui aura préalablement été créée. Celui-ci analyse ensuite les combinaisons d’idées et les significations que cela peut inspirer. Les possibilités de mise en relation des sujets doivent être analysées au maximum avant de choisir trois nouveaux mots.

Le mind mapping sera un excellent support pour échanger, dialoguer.

Le meilleur moyen de…

Quoi ? Il existe souvent plusieurs moyens différents d’atteindre un objectif. Et le moyen utilisé généralement n’est pas toujours le meilleur ! Cette technique permet aux entrepreneurs de se libérer du poids des habitudes et de la peur de sortir des sentiers battus. La volonté de ne pas choquer les clients ou d’aller à contre-courant des coutumes limite souvent la créativité.

Comment ? La méthode est simple. Le futur entrepreneur doit se focaliser sur un produit ou service qui ne satisfait pas totalement les besoins des clients. Il se pose la question suivante : Quel serait le meilleur moyen pour …. ?
Puis, il faut rechercher toutes les solutions possibles dans l’absolu en s’appuyant sur la technique du brain storming. Une fois cette étape terminée, il est temps de d’évaluer ces solutions et de sélectionner en fonction de leur faisabilité. Un compte rendu s’impose….

Le concassage

Quoi ? Le futur entrepreneur utilise une liste de verbes d’action visant à libérer l’imagination relative au thème étudié.

Comment ? Une session de concassage débute par une description du produit ou service prenant compte de ses différents aspects (techniques, fonctionnels). La technique du brain storming est ensuite appliquée afin de faire jaillir des idées à partir de verbes d’action (ex. modifier, améliorer, augmenter, combiner, diminuer, inverser). La combinaison entre les produits/ services et les verbes stimule la créativité et libère les idées.

La matrice de découverte

Quoi ? Un tableau à double entrée permet de mettre en relation et de combiner des éléments d’un produit ou d’une activité qui ne sont traditionnellement pas associés. La mise en relation d’éléments peut faire naître des idées inédites.

Comment ? Pour tirer le meilleur de cette technique, il faut savoir être observateur dans sa vie quotidienne et dans sa vie professionnelle. Vous pouvez ainsi repérer les disfonctionnements et anomalies des produits et services courants. Le futur entrepreneur doit également effectuer une réflexion sur son projet de créateur afin de faire émerger ses objectifs personnels.

L’espace de consommation

Quoi ? Un tableau nommé « espace de consommation » peut être utilisé pour faire émerger des idées nouvelles de produits ou services. Ce tableau a pour vertu de définir un produit ou service existant en fonction de ses différents paramètres commerciaux.

Comment ? à l’intérieur de ce tableau, la modification d’un seul critère peut générer un produit ou un service nouveau ou une modification d’un produit ou service afin de l’adapter à un autre marché. Cette technique ne peut donc s’utiliser qu’en partant d’un produit ou d’un service existant déjà.

Vous l’avez compris, ne vous lamentez pas. Creusez votre cervelle et celles de vos équipes !!