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La place de la reconnaissance et de la communication

Si vous souhaitez que la motivation décolle dans votre entreprise, l’un des fondamentaux reste de témoigner de la reconnaissance à ceux qui s’impliquent. Notamment à ceux qui vous donnent des idées innovantes. Zoom sur ces petits plus qui changent tout.

Le rôle fondamental des RH

Les responsables des ressources humaines jouent un rôle primordial dans le succès dans la motivation. Leur rôle ne se limite pas à éditer des fiches de paie. Quels sont les fondamentaux de cette fonction délicate ?

Il faut d’abord marquer la reconnaissance de l’entreprise envers les contributeurs et les managers de proximité pour entretenir la motivation ainsi que sensibiliser ou former à leur rôle les managers de proximité et ce que leur fonction induit dans le soutien des équipes.

Pour cela, il faut mettre en place des critères d’évaluation. Ceux-ci devront prendre en considération la participation ou l’implication comme le fait, par exemple, de promouvoir l’innovation ou la contribution. De la même manière des critères comme le fait de prendre en compte l’engagement peuvent être des critères pour les promotions. Il s’agit de traduire une reconnaissance professionnelle des salariés à niveau, tout comme peut l’être l’accès à des formations. La former à la cohésion des équipes n’est également pas à négliger en termes de RH.

En ce qui concerne le recrutement, les soft skills liés à la créativité ou à la cohésion d’équipe peuvent être de véritables critères de recrutement. Dès l’embauche, l’implication doit être présentée aux nouveaux salariés afin qu’ils souhaitent être au cœur de la démarche.

La communication interne comme vecteur

La création d’une documentation sur l’implication au travers de démarche comme celle de l’innovation participative est fortement recommandée. Elle doit être intégrée dans la majorité des documents, notamment tous ceux qui présentent l’organisation. Il faut penser à l’insérer par exemple dans le rapport annuel ou encore la plaquette de présentation. Pour bien la mettre en avant, il est possible de créer des rubriques spécifiques afin de la valoriser notamment en termes de résultats. Elle peut ainsi être présente sur l’Intranet ou encore les journaux internes. Mais aussi créer des remises de trophées ou de récompenses pour les meilleures innovations et profiter de toutes les occasions pour la citer.

… Et par la communication externe

Transmettez vos meilleurs exemples d’implication à l’externe afin de mettre en valeur les talents de votre entreprise et pour tout simplement le fait que vous êtes désormais devenu une entreprise innovante. Le bien-être de vos salariés ou l’intrapreneuriat peut être un vecteur de communication pour votre entreprise. Il n’est donc pas à négliger, surtout si vous souhaitez devenir plus attractif. Vous pouvez mettre en avant cette ouverture d’esprit pour attirer de nouveaux talents ou comme un avantage concurrentiel.

Les seniors : un marché de plus en plus ciblé

Le marché des seniors, marché déjà fort plébiscité depuis une décennie, est de plus ciblé par les entreprises. Les principaux secteurs dans lesquels se lancent les concepts sont souvent la santé, l’immobilier, le loisir ainsi que le service à la personne. Mais comment se structure ce marché et comment va-t-il évoluer ?

Le marché des seniors : un marché grandissant

Le marché des seniors en France n’est pas un marché de niche puisqu’il concernera plus de 20 millions de personnes en 2030 et plus de 2 milliards de personnes dans le monde en 2050. Il représentait déjà 130 milliards d’euros en 2020 en France, chiffre qui ne devrait pas connaître une baisse, bien au contraire. Si ce marché attire autant d’entreprises, c’est d’abord parce que la population française vit de plus en plus longtemps et que l’espérance de vie n’arrête pas de se prolonger et c’est donc un marché qui croît lentement mais sûrement. On parle souvent de la « Silver économie » qui est particulièrement active dans certains secteurs comme la santé, l’habitat, le loisir ou encore le service à la personne. 

Ce marché est souvent divisé en trois tranches de personnes  qui ont des attentes différentes suivant l’âge : les 55-65 ans, 65-75 et les plus de 75 ans. De nombreuses études démontrent qu’ils ne recherchent pas les mêmes choses et c’est assez logique. La première tranche est souvent généralement composée d’actifs qui sont généralement plus aisés que la moyenne. Ils sont particulièrement sensibles à la santé et aux produits de qualité. Les 65-75 ans sont quant à eux généralement de nouveaux retraités dont les attentes tournent souvent autour des loisirs alors que les plus de 75 ans ont des dépenses orientées plutôt vers le confort, la santé et le service d’aide à la personne. 

Les secteurs actifs de la silver économie

Les seniors sont en pleine forme de plus en plus longtemps et ils souhaitent en profiter et avoir une vie épanouie après la retraite. Parallèlement, ils n’hésitent pas à avoir des activités sportives et à se rendre dans les salles de sport, à faire du tourisme ou encore à se tourner vers de nouveaux loisirs pour optimiser au maximum leur temps libre. 

De plus, les jeunes seniors sont devenus des adeptes des outils de communication qui n’ont presque plus de secrets pour eux : téléphones mobiles, tablettes, Internet… qui leur offrent l’opportunité de communiquer avec leurs proches, envoyer des photos mais aussi faire des jeux en ligne. Nombre d’entre eux se mettent à apprendre une langue en ligne pour pouvoir  voyager dans les meilleures conditions.

Certaines contraintes sont cependant à prendre en compte pour adapter les technologies à leur santé parfois chancelante. Cette dernière affecte et contribue au développement de certains secteurs car ils répondent à des besoins comme celui, par exemple, de la sécurité et de l’autonomie : les seniors achètent ainsi des objets connectés pour leur fournir une aide qui leur permet de rester autonomes avec la téléassistance, les détecteurs, la médecine à distance… Avec la possibilité de rester au domicile plutôt qu’à l’hôpital, il est nécessaire de leur fournir du matériel adapté, ce qui crée de nombreuses opportunités.

Surtout, ils sont particulièrement friands des services à la personne, aide-ménagère, prévoyance…, sans oublier les transports qui doivent s’adapter pour leur permettre de se déplacer et se rendre à l’hôpital.

L’exemple du CBD : un produit particulièrement utilisé par les seniors

Phénomène actuel, les seniors utilisent de plus en plus le CBD pour se détendre. Souvent confondu avec le cannabis, le cannabidiol n’est pas la même substance et est légal sous réserve d’une concentration inférieure à 0.3 % de THC, sous réserve d’être conditionné sous forme liquide. C’est la raison pour laquelle on retrouve la plupart de temps ce produit sous forme d’huile CBD et d’e-liquides pour cigarette électronique. Il est à noter que, dans les faits, les consommateurs des deux substances ne sont pas les mêmes puisque les seniors demeurent beaucoup moins preneurs pour la version illégale souvent pour éviter l’addiction d’une drogue ou encore l’effet plus ample pouvant leur faire perdre le contrôle. S’il est aussi prisé par les seniors, c’est grâce à ses propriétés anxiolytiques, anti-inflammatoires, neuroprotectrices et antalgiques. Il faut le reconnaître plus on avance en âge, plus les douleurs s’installent et elles sont multiples : rhumatismes, aigreurs d’estomac et des maux les plus divers qui rendent le quotidien difficile et qui conduisent les seniors à rechercher des palliatifs pour mieux vivre qui sont respectueux des normes médicales  . Autrement dit, il réduit le stress, détend, diminue la douleur et aide à mieux dormir mais peut avoir des effets psychoactifs, de sédation et de somnolence. Plus d’informations sur ce site de cbd.

Et si moral ne rimait pas (que) avec mental

Les salles de sport se développent à vitesse grand V, tous azimuts. Si elles se remplissent c’est notamment parce que, dans la vie trépidante que nous menons, le besoin de s’en extraire est capital. Rien ne vaut en la matière le sport : il impose certes ses contraintes mais oblige à se concentrer sur l’effort. L’impact du sport, quel qu’il soit, sur le moral est évident. Avoir une bonne santé représente également un élément attractif pour en pratiquer et établir en soi un mental à toute épreuve, un plus non négligeable. 

Savoir couper avec son entreprise

Vous aurez beau essayer d’appliquer à la lettre tous les beaux conseils menant à la positive attitude, vous devez parfois prendre le temps de couper totalement avec votre entreprise. Sans cela, il vous sera difficile de garder votre enthousiasme. Osez laisser totalement tomber votre entreprise pour un temps et aérez-vous l’esprit. 

Catherine Barba, une des pionnières du Web français, avouait dans les colonnes de Dynamique Entrepreneuriale conserver sa passion pour son entreprise intacte grâce aux escapades régulières qu’elle fait sur la belle terre de Corse. Là-bas l’entrepreneure coupe au maximum pour se ressourcer en « énergie positive ». 

Olivier Alonso, le fondateur de la chaîne d’agences immobilières Solvimo nous avouait, pour sa part, réussir à couper avec ses soucis d’entrepreneur en s’évadant dans l’art, et notamment dans la pratique de la sculpture. L’entrepreneur a également fait le choix de déplacer le siège social de son entreprise dans le sud de la France afin de pouvoir naviguer le week-end sur la Méditerranée à bord de son voilier.

Le sport, la clé du moral au top ?

La pratique du sport est la botte secrète de la plupart des entrepreneurs pour évacuer leur stress et stimuler leur combativité. Le sport constitue, il est vrai, une activité parfaite pour aider les entrepreneurs à ne pas flancher face aux difficultés. 

Seul souci, on connaît tous la subite montée de flemme qui nous envahit lorsque vient le moment de se rendre dans la salle de sport ou aller courir à l’extérieur ! Toutes les excuses sont bonnes pour sécher sa session haltères ou zumba ! Et l’entrepreneur n’est pas à plaindre quand il s’agit de trouver des excuses et notamment des choses urgentes à faire … qui vont l’empêcher malgré lui (le pauvre !) de ne pas pouvoir faire son sport hebdomadaire… 

Une rigueur de fer s’impose alors. Les entrepreneurs ayant réussi à se tenir à cette ligne de conduite ne le regrettent pas. Anne-Laure Constanza, la fondatrice du site Envie de fraises, ne raterait pour rien au monde ses sessions de jogging et a même tenté le mythique marathon de New York ! Autre exemple, Bertile Burel et son époux James Blouzard, les fondateurs de WonderBox, sont des entrepreneurs à succès… et des ceintures noires de karaté !

Faire attention à sa santé

« Le travail c’est la santé » chantait Henri Salvador (avant d’ajouter : « ne rien faire c’est la conserver ! »). Qui veut aller loin ménage sa monture, dit l’expression populaire. N’oubliez pas que votre corps est votre principal outil de travail car, sans une bonne santé, vous ne pouvez pas ambitionner de porter votre entreprise au top. 

Et, c’est bien connu, la santé joue grandement sur le moral. Un esprit sain dans un corps sain dit-on avec justesse. Alors, avant même de réfléchir à mettre en place des méthodes mentales destinées à vous redonner le sourire, commencez par mettre en place quelques règles d’hygiène de vie simples : bien manger et bien dormir. 

Simple, mais pas si faciles à appliquer quand on dirige une entreprise et qu’on est sans cesse pris dans des impératifs qui forcent à zapper un repas pour le remplacer par un paquet de chips à 14h ou à oublier d’aller se coucher le soir. Allez, un petit effort, votre corps et votre esprit vous diront merci ! Et puis le sport permet de nouer des amitiés qui nous ouvrent des portes de dialogues qu’il est parfois difficile de faire au sein de son entreprise et de prendre du recul.

Garder à l’esprit que le sport peut être considéré comme une tâche comme une autre et que votre productivité peut rapidement décroitre si vous en faites trop. 

Comment ne pas péter les plombs au travail ?

En tant qu’entrepreneur, vous êtes constamment sous pression. De lourdes responsabilités pèsent sur vos épaules et l’accumulation du travail ainsi de la fatigue vous amènent parfois à perdre votre sang-froid. Les mauvaises nouvelles peuvent s’accumuler et il s’avère parfois difficile de canaliser votre stress. Ces quelques conseils devraient vous aider à ne pas péter les plombs au travail.

Connaître vos propres limites

En tant que dirigeant, vous supportez, sans conteste, une grande pression sur vos épaules. Pour éviter de péter les plombs au bureau, l’une des solutions reste d’apprendre à vous connaître vous et vos limites. Vous pourrez ainsi être plus efficace en anticipant vos propres réactions. Vous maîtriserez également mieux vos nerfs ainsi que vos émotions. Lorsque vous sentez le point de rupture arriver, il faut parfois savoir s’arrêter. Déceler ce point de rupture demande de bien se connaître mais peut vous permettre d’agir en conséquence : prendre l’air cinq minutes suffit parfois pour reprendre le contrôle. Apprenez à vous connaître vous-même !

Pratiquez la méditation

Plusieurs facteurs peuvent en être la cause de votre stress (retards de paiement, conflits entre salariés…). Pour ne pas succomber à la pression, optez pour des techniques de méditation et de relaxation. Régulièrement, prenez le temps de faire quelques petits exercices qui vous aideront à diminuer les tensions. Vous pouvez, par exemple, employer la technique de la respiration ventrale. Cette pratique consiste à respirer avec l’abdomen plutôt qu’avec la cage thoracique. Il s’agit d’une technique utilisée dans les cours de yoga, qui calme le rythme cardiaque pour améliorer l’oxygénation du cerveau et, ainsi, diminuer la pression et l’anxiété. Faites-y appel dès que vous en ressentez le besoin !

Mettez-vous dans de bonnes conditions

Le simple tic-tac d’une horloge suffit à vous irriter ? Lorsque vous vous trouvez dans un état de forte pression, vous devenez beaucoup plus sensible aux réactions négatives et un rien vous énerve.  L’atmosphère peut contribuer à vous faire péter les plombs ! Il est grand temps de réagir. Pour limiter les paramètres qui peuvent vous faire sombrer dans le côté obscur, la meilleure solution reste de vous créer une bulle, un espace de travail dans lequel vous vous sentirez bien et où aucun élément ne peut vous déranger. Optimisez un maximum vos conditions de travail afin que le risque de péter les plombs diminue fortement. Ayez pour maîtres-mots calme et tranquillité. Dans certains cas, le fait de seulement couper vos notifications peut vous aider à retrouver votre calme.

Faites des pauses !

Bien travailler ne signifie pas travailler non-stop ! Pour relâcher et ne pas accumuler trop de pression d’un coup, n’hésitez pas à faire des coupures durant la journée. Dès que vous sentez la fatigue arriver ou que vous n’arrivez plus à vous concentrer, prenez une courte pause pour vous détendre (quelques minutes peuvent suffire). Dans le cas contraire, si vous vous forcez à continuer, vos conditions de travail se dégraderont et vous risqueriez de faire une crise de nerfs. N’hésitez donc pas à vous accorder quelques instants de repos bien mérités, ils ne peuvent que vous être bénéfiques. Cela peut également être bénéfique pour votre corps. A force de forcer sur vos yeux ou de rester dans la même position, votre corps est mis à rude épreuve. 

Déléguez des tâches à vos salariés

Le moins qu’on puisse dire est que le travail n’est pas ce qui vous manque ! Au contraire, vous avez plutôt tendance à crouler sous un tas de dossiers. L’accumulation de cette charge de travail ne fait qu’augmenter votre niveau de stress et vous rapproche pas à pas de la crise de nerfs. Pour éviter d’atteindre ce stade, pensez à déléguer des tâches à vos salariés. Vous diminuerez ainsi considérablement votre niveau de stress. Inutile de vous surcharger alors que d’autres, que vous avez vous-même recrutés, sont en mesure d’exécuter parfaitement certaines de vos tâches !

N’hésitez pas à dire les choses

Si quelque chose vous perturbe ou vous dérange, ne faites pas la langue de bois. Dites-le ! De même, si un conflit persiste au sein de votre entreprise, mettez les points sur les « i ». Intérioriser peut, certes, être utile dans certains cas mais trop garder pour soi peut, au final, se révéler néfaste, pour vous comme pour votre entreprise. Pour éviter que l’on vous compare à une cocotte-minute, dites simplement les choses qui ont besoin d’être dites. Il ne s’agit pas de prendre tout le temps sur soi.

Gérez votre temps

Pour ne pas perdre trop de temps sur une même tâche, bien gérer son temps et ses priorités fait partie des incontournables. Il s’agit également d’une manière de relativiser. Si vous ne parvenez pas à faire quelque chose du premier coup, ce n’est pas grave ! Réessayez plus tard, l’esprit reposé. Réaliser le même travail sur une trop longue durée risquerait, à l’inverse, de vous faire saturer à un moment ou à un autre. Pour éviter ce type d’incident, imposez-vous une durée limitée de travail et aérez-vous l’esprit régulièrement !

Gérer son stress pour ne pas céder à la pression peut s’apparenter à une véritable épreuve. Mettez ainsi toutes les chances de votre côté en devenant maître dans le contrôle de soi !

Doit-on être autoritaire avec ses salariés ?

Le management évolue au fil du temps avec l’arrivée des nouvelles générations au sein de l’entreprise, qui impliquent, désormais, plus de souplesse et de responsabilisation. Mais, d’un autre côté, le manque quasi-total d’autorité peut vite être perçu comme une faille et nuire à votre crédibilité. Doit-on être autoritaire avec ses salariés ? Trouver le juste milieu entre souplesse et fermeté ne serait-il pas la solution ? Explications.

Une génération qui prône le changement

L’arrivée de la génération Y sur le marché a quelque peu bousculé le management traditionnel, en le poussant à plus de souplesse : managers et dirigeants doivent s’adapter et, forcément, leur vision de l’autorité face aux salariés est repensée. « Face à un travail en mutation, les priorités évoluent, avec 79 % des jeunes qui déclaraient avoir une conception du travail différente de leurs parents. Des priorités qui se retrouvent parmi les valeurs que les jeunes souhaitent valoriser au travail : la qualité (45%), l’écoute (43%) ou la reconnaissance (39 %) bien plus que l’autorité (4%), la fidélité (14 %) ou l’effort (20 %). Un état d’esprit qui se retrouve dans de nombreuses start-up », comme l’estimait une étude menée par Viavoice auprès de jeunes âgés de 18 à 30 ans. 

Mais ces nouvelles recrues méritent-elles un traitement différent ? Adapter sa vision de l’autorité, est-ce vraiment bénéfique ? Pour leur permettre de s’intégrer au mieux dans leur nouvelle entreprise et d’y rester sur le long terme, faire preuve d’une certaine souplesse peut s’avérer profitable. Le risque de cette adaptation reste, néanmoins, d’atténuer votre niveau de crédibilité face à vos salariés. Allier fermeté et souplesse représente donc un bon compromis pour lequel les managers doivent opter. 

Se débarrasser de la mauvaise autorité

Certains doivent toutefois, en premier lieu, se débarrasser de leur « mauvaise autorité », qui pourrait rapidement leur jouer des tours. Par habitude ou par agacement, il est logique d’entretenir quelques manies comme le fait de crier sur les autres pour les réprimander ou de pointer leurs erreurs, et appliquer ces habitudes dans la façon de manager leurs salariés : une erreur monumentale ! 

Vos collaborateurs n’ont pas besoin de ce type d’autorité, qui, à force, créera du ressentiment envers vous, une mauvaise vision de l’entreprise et une envie de plus en plus forte de quitter leur poste. Une pratique à éviter absolument si vous souhaitez préserver votre équipe. Vous n’occupez ni le rôle de parent, ni celui de maître d’école. Donner constamment des ordres à vos employés ne les fera pas avancer plus rapidement ou de façon plus efficace. Commencez à travailler votre façon de vous exprimer et pensez à garder votre calme lorsqu’une situation prend de l’ampleur pour ne pas déferler votre stress sur vos salariés : un travail qui se construit au fil du temps.

Construire son autorité au fil des jours

Inutile de penser acquérir la « bonne autorité » du jour au lendemain. Cette dernière se construit au fil des jours et à travers plusieurs méthodes : 

1/ Ayez confiance en vous

Vous représentez l’image de votre entreprise mais le seul titre de dirigeant ne suffit pas à inspirer le respect et la confiance. Montrez que vous êtes sûr de vos décisions et de vos demandes en montrant l’exemple dans vos propres missions, ce qui entraînera vos collaborateurs à vous suivre, presque naturellement. Ne passez pas votre temps à donner des directives mais plutôt à développer le potentiel de votre équipe à ses côtés afin qu’elle ne vous place pas dans la case « donneur d’ordres ».

2/ Prenez le temps de poser les objectifs

Une réunion bien organisée représente un excellent moyen de fixer les objectifs de chacun, de répondre aux potentielles craintes de vos collaborateurs et d’envisager des améliorations pour vos projets. Des bases bien posées, claires et concises permettent d’éviter les erreurs et surtout, de ne pas avoir constamment besoin de donner des ordres. Vos salariés savent, au préalable, ce que vous attendez d’eux. Il n’est donc pas nécessaire de leur rabâcher toute la journée. N’oubliez, cependant, pas de recadrer ceux qui ne respectent pas les consignes lorsque cela s’avère nécessaire.

3/ Prônez l’écoute et l’empathie

Des mots qui ne sont pas forcément des antonymes de l’autorité, bien au contraire, ils renforceront votre crédibilité à travers votre bienveillance. En vous mettant à la place de vos salariés, vous comprendrez mieux leur position et leurs difficultés, et vous pourrez adapter votre management en fonction de ces dernières. Rappelez-vous également que chaque salarié est différent, en fonction de son âge, de son parcours professionnel et personnel ou encore de son poste. Adaptez votre façon de communiquer à chacun d’eux afin d’accompagner leurs travaux de manière efficace.

4/ Maîtrisez votre corps

Notre gestuelle renvoie fortement les messages de nos pensées et notre interlocuteur à vite tendance à l’interpréter. Les gestes de vos mains sont significatifs. N’hésitez donc pas à les utiliser pour faire passer vos idées ! À l’inverse, n’en faites pas en étant énervé, au risque que cela soit assimilé à de l’agressivité. Travaillez également le ton de votre voix. Posez-la de manière calme et posée, tout en étant ferme dans vos décisions. Parler fort ou d’un ton agressif ne véhiculera pas mieux vos décisions et aura tendance à créer des tensions avec vos interlocuteurs.

Les deux piliers d’une gestion pérenne de son entreprise

Pour assurer la pérennité de son entreprise, le dirigeant a besoin de repères. La base reste de connaître sa trésorerie et sa rentabilité. Les indicateurs doivent être simples, faciles à produire et à interpréter et adaptés à l’activité. Dans le cadre de cet article, nous citerons quelques indicateurs incontournables de ce qui constitue les deux piliers d’une gestion pérenne de l’entreprise.

Le suivi de trésorerie et les leviers pour l’améliorer

« Cash is King ! », disent les anglo-saxons. La position de trésorerie est un indicateur incontournable. Elle s’obtient à partir des soldes bancaires, mensuels par exemple, pris à date fixe pour dégager une tendance.

Dans le prolongement, il faut établir un prévisionnel de trésorerie. C’est-à-dire partir du solde bancaire en début de mois, identifier les principaux flux prévisibles et leurs dates prévues d’encaissement / décaissement, les positionner par mois dans un tableur Excel. Celui-ci permet alors d’estimer le solde prévisionnel de trésorerie à horizon de trois mois au minimum.

Il faut prendre en compte que ce n’est pas parce que votre trésorerie diminue à certains moments que votre activité n’est pas performante. Il s’agit cependant de vérifier qu’elle est assez solide pour tenir sur la durée. L’entreprise dispose de plusieurs leviers pour améliorer sa trésorerie. Ainsi, selon les activités, l’entreprise peut émettre plus de factures intermédiaires pour « coller » au mieux à l’avancement des travaux. Elle peut ne pas attendre que le travail soit quasiment finalisé pour émettre la première facture, négocier des délais supplémentaires avec ses fournisseurs, évaluer au mieux le niveau de stock minimal pour éviter le sur stockage qui mobilise de la trésorerie.

Le suivi de la rentabilité

Un des repères clés est le point mort est de répondre à la question « combien faut-il que je réalise de chiffre d’affaires pour couvrir mes charges ? ».

Pour le déterminer, il faut répartir les charges en deux groupes :

  • les charges variables : celles qui varient en fonction du chiffre d’affaires (les achats dans une activité de négoce)
  • les charges fixes : celles qui doivent être dépensées, quel que soit le niveau d’activité.

Vous pouvez ensuite calculer la marge sur coûts variables (MCV), en valeur. MCV = chiffre d’affaires moins charges variables et en taux : Taux de marge = MCV / chiffre d’affaires. Le point mort résulte alors du rapport entre frais fixes et taux de marge variable.

Pour le rendre facilement interprétable, le point mort peut également se traduire selon l’activité en nombre d’heures à facturer, nombre d’interventions d’assistance informatique par exemple…

Dans certains cas, des jeunes entreprises par exemple, la détermination du point-mort peut également contribuer à fixer le niveau de rémunération du dirigeant. Il faut alors inclure dans les charges fixes le niveau de rémunération souhaité, déterminer ensuite le chiffre d’affaires à réaliser et apprécier enfin si ce niveau de chiffre d’affaires paraît réaliste.

Rentabilité et chiffre d’affaires

Un point de précision important reste de ne pas confondre la rentabilité et le chiffre d’affaires. Ce n’est pas parce que votre chiffre d’affaires augmente que votre rentabilité augmente. Chaque produit ou service possède une marge différente. Plus la marge est forte, plus il peut être rentable de vendre un produit ou service plutôt qu’un autre par exemple. Ceci est d’autant plus vrai que vos ressources sont limitées. Vous devez parfois faire un choix sur leur utilisation pour répondre à la demande.

Ensuite, même dans le cas où vous ne vendez qu’un unique produit, l’augmentation du chiffre d’affaires peut induire l’utilisation de nouvelles ressources. Par exemple, si vous avez besoin d’une personne en plus pour exécuter une unique commande de plus, il peut être judicieux de ne pas trop forcer sur les ventes pour ne pas avoir à rajouter des coûts en plus.

Comment et pourquoi faire une étude de marché

 « Une étude de marché ? Mais pourquoi faire ? Une vraie perte de temps et d’argent ! Je connais bien mon secteur car j’y travaille depuis 10 ans… » Cette phrase, vous l’avez sûrement déjà entendue, peut -être l’avez-vous déjà prononcée. Et pourtant, les bienfaits de l’étude de marché sur un business en création sont avérés par les plus grands spécialistes. L’équipe Dynamique Entrepreneuriale décrypte pour vous les vertus de l’étude de marché.

Le plus souvent par manque de temps et d’investissement, les créateurs font l’impasse de l’étude de marché et se réfèrent à leur intuition ou à l’exemple des entrepreneurs qui ont réussi et font confiance à leurs réseaux pour soutenir leur entreprise dans son envol.

L’étude de marché, une anticipation des risques

Seulement 10 % des créateurs d’entreprise s’appuient sur une véritable étude de marché pour lancer leur entreprise. Celle-ci reste souvent bâclée car, il faut se l’avouer, bien la réaliser prend un temps certain et peut coûter beaucoup d’argent. Certes l’étude de marché n’est pas un passage obligatoire mais elle permet de cerner avec davantage de précision l’environnement, le marché, et donc de faire des choix judicieux. Comment et pourquoi faire une étude de marché ?

1/ Définir son angle d’attaque du marché

Une analyse simple vous permettra d’identifier clairement votre marché et d’en dégager les principales tendances. Il vous permettra de définir les caractéristiques essentielles de votre produit ou service et la nature de votre clientèle. Même si vous pensez maîtriser le marché que vous abordez, ne passez pas à côté de cette étape car elle vous permettra également de structurer votre discours. L’étude de marché vous donne les clés nécessaires pour parler à votre clientèle d’une manière plus pertinente et plus efficace.

2/ Mieux connaître ses clients

Qui sont-ils ? Quels sont leurs besoins ? Comment vivent-ils ? Où ont-ils l’habitude d’acheter ? … Quelques questions dont les réponses vous permettront de mieux comprendre qui sont ces clients potentiels qui peuvent devenir consommateurs de vos produits ou services. Et le constat est sans appel : sans une bonne connaissance de vos clients, vous ne posséderez pas les éléments indispensables pour les convaincre de faire confiance à votre entreprise. Il s’agit également d’une étape qui vous permettra de mieux cibler vos prospects et plus globalement de mieux communiquer.

3/ Réagir face à la concurrence

Là encore il s’agit de se poser quelques questions basiques afin de bien définir à qui vous avez affaire. Définir clairement vos concurrents (directs et indirects) reste la meilleure solution pour trouver votre place sur le marché et vous démarquer. Alors prenez le temps de détailler leurs offres, leurs prix et leurs techniques commerciales. Selon la situation concurrentielle de votre entreprise, vous avez le choix entre différentes stratégies pour vous imposer : développer un avantage concurrentiel ou cibler un marché de niche plus spécifique par exemple. Connaître sa concurrence est essentiel car vous devrez souvent répondre à une question simple : qu’est-ce que vous apportez de plus que votre concurrent à votre client ?

4/ Évaluer le chiffre d’affaires potentiel

Difficile de rester réaliste dans ce domaine sans avoir au préalable étudié les opportunités et risques inhérents au marché abordé. Estimer le chiffre d’affaires d’une entreprise sur plusieurs années demeure un exercice périlleux. Pour cela, faites preuve de précautions et entourez-vous, si besoin, de coachs ou experts. L’étude approfondie du marché, des clients et concurrents vous servira de base pour effectuer vos calculs prévisionnels car il est difficile de le réaliser à la louche. Par exemple, vous n’aurez pas plus de client dans un restaurant (sans livraison) que de personnes qui passent dans une journée dans le périmètre de celui-ci. Parmi ceux-ci, tous n’auront pas le potentiel adéquat.

5/ Pour définir une stratégie commerciale

Les différents éléments cités précédemment vous donneront l’éclairage nécessaire afin de prendre les bonnes options stratégiques pour votre entreprise. Pensez déjà aux actions de communication que vous allez entreprendre pour vous faire connaître. Mettre au point une stratégie commerciale efficace donne les outils qui vous permettront d’atteindre le chiffre d’affaires estimé. Gardez toujours en tête vos objectifs et les moyens que vous vous êtes fixés : là réside la clé de la réussite !

En résumé

L’étude de marché a pour principal objectif de réduire les risques d’échec, en vous permettant de prendre les mesures adéquates pour vous implanter avec succès sur votre marché. Elle offre de nombreux points d’ancrage comme :

  • vérifier l’opportunité commerciale,
  • évaluer son chiffre d’affaires prévisionnel,
  • structurer sa communication et son argumentaire commercial,
  • effectuer les choix pertinents pour la réussite du projet,
  • crédibiliser votre démarche auprès des partenaires et des banques.

Les raisons des entrepreneurs qui rompent avec le monde des affaires

Ils sont de plus en plus à rêver de devenir chefs d’entreprise. Souvent considérée parmi les fonctions les plus fructueuses, elle attire de nombreux salariés. Étonnamment, chaque année, de plus en plus d’hommes d’affaires préfèrent quitter ce monde pour une nouvelle destination. Mais qu’est-ce qui peut les pousser rompre avec le monde des affaires et à changer de vie ?

Vivre pour aider les autres

Après dix ou vingt ans passés devant un bureau, des salariés choisissent de rompre avec le monde des affaires et préfèrent vivre pour aider les autres. Il faut dire que comme le dit l’adage, l’argent ne fait pas le bonheur. Toujours vouloir plus d’argent n’a en effet que peu de sens quand on est déjà à l’abri du besoin. Certains cherchent donc à mettre plus de sens dans leur vie et l’engagement dans des services humanitaires peut représenter une solution. Après avoir profité d’une vie « parfaite », des salariés décident donc de consacrer le reste de leur vie à porter secours aux plus défavorisés. Quelques-uns choisissent même de s’aventurer dans les pays où des guerres font rage.

Quitter pour le bien de l’entreprise

Il arrive que des hommes d’affaires se voient contraints de quitter le monde des affaires dans l’intérêt de l’entreprise. En effet, Il faut dire qu’au fur et à mesure que la carrière avance, l’énergie peut ne plus être la même tout comme la motivation. Il s’agit aussi parfois simplement d’insuffler un nouveau souffle à l’entreprise avec de nouvelles méthodes. Il n’y a qu’à voir l’évolution du management pour comprendre qu’il est souvent difficile de se remettre à la page. Pour que le changement puisse se mettre en place il s’avère nécessaire d’avoir un nouveau visage qui l’incarne. Il s’agit alors de partir pour laisser de fraîches idées se développer et léguer un avenir prometteur à l’entreprise qu’ils ont créé.

Changement d’activité pour garder sa réputation

Comme dans tous les domaines, une mauvaise gestion ou un mauvais investissement peuvent coûter cher à la réputation d’un dirigeant. Lorsque vient le moment où vos collaborateurs, vos associés, vos alliés n’ont plus confiance en vous à cause d’un faux pas, il est parfois plus raisonnable de changer de métier. Même si la décision n’est pas facile à prendre pour quelqu’un de sensé, il est préférable de changer d’activité plutôt que d’essayer de sauver une carrière déjà détruite par une mauvaise réputation…

Quitter le statut d’homme d’affaires pour sa passion

Il n’est pas rare qu’un grand businessman décide de mettre fin à sa vie d’homme d’affaires dans le but de vivre pleinement de sa passion. Cela peut se produire lorsque la personne se rend compte que sa vie de grand entrepreneur est devenue totalement morose et qu’il est dans une véritable routine. Au bout de quelques années à la tête d’une firme, les chefs d’entreprise se rendent compte que leur rythme de vie peut également ne plus leur convenir, que ce soit pour des raisons d’horaire ou de stress. Finalement, certains ne retrouvent plus la passion qui leur servait de motivation au début de leur aventure entrepreneuriale.

Le manque d’argent, cause de rupture avec le monde des affaires

Même si chaque entrepreneur souhaite voir son projet réussir, tous n’y arrivent pas et ne peuvent profiter du succès. Si l’argent n’est pas forcément le meilleur élément de motivation, ne jamais en gagner alors que vous faites plus d’heures que tout le monde peut finir par lasser. Cette rupture peut également être liée à un business model voué à l’échec et qui patine. Devant cela, des entrepreneurs tentent de trouver d’autres moyens pour relancer leur business mais n’y arrive pas. Pour d’autres, les défaites lors des lancements de projets deviennent les sonnettes d’alarme qui les poussent à quitter définitivement le monde des affaires.

Vos valeurs comme réelle force de son entreprise

Les créateurs d’entreprise pensent souvent à de nombreux critères et valeurs en créant leur entreprise. De l’idée à l’immatriculation de son entreprise, ce sont d’ailleurs souvent les mêmes critères qui sont cités et notamment ceux qui sont issus du business plans ou de la création de l’entreprise : l’idée, le projet personnel, l’étude de marché, les prévisions financières, les sources de financements, les aides, le choix du statut juridique, les formalités de création, l’installation de l’entreprise ou encore les premiers mois d’activité.

La connaissance de soi, le pilier de votre entreprise

Lorsque nous sommes interviewés ou interrogés, il est naturel de se présenter ainsi que son entreprise et son activité. Il est rare de penser que ce qui intéresse, cela peut être soi. Pour vous présenter, il est parfois plus pertinent de parler de soi et des raisons qui vous ont poussé à créer votre entreprise. Certes, nous aimons ce que nous faisons mais sommes-nous capables de l’expliquer ? Pourtant être en mesure d’expliquer son intérêt peut être source d’inspiration ou d’écoute. Il est plus captivant d’écouter une personne motivée se présenter que quelqu’un qui récite machinalement un discours même bien rôdé.

Savoir parler de son parcours en intégrant ses plus grandes réussites

Nous avons tous et toutes un parcours atypique et donc, unique. Mettre à plat tout son parcours privé, personnel et professionnel, permet de mettre en avant ses plus belles expériences. Belles expériences ne signifient pas pour autant, faciles et heureuses. S’il ne s’agit pas systématiquement de raconter votre vie, le fait de savoir comment vous êtes arrivé à la réussite de tel ou tel événement en dit long sur votre capacité à rebondir et sur votre personne. Le fait d’avoir vécu telle ou telle expérience nous a conduit à avoir cette idée d’entreprise plus qu’une autre. Il est donc nécessaire de se poser certaines questions : Comment ? Pourquoi ? Comment est venue l’idée ? Pourquoi cette activité ? Finalement, votre entreprise, la plupart du temps, c’est une partie de vous. Mettez-la en avant ! Faites en sorte que l’on se souvienne de vous et on se souviendra de votre entreprise.

Une question de valeur avant tout

Vos valeurs sont essentielles dans votre présentation et ceci pour une raison. Ce sont elles qui sont censées attirer vos collaborateurs et faire échos à chaque fois que vous parlez. Posez-vous ainsi quelques questions du type : quelles sont vos valeurs ? Quel votre fonctionnement ?  Cela donnera encore plus d’impact à votre entreprise. Vos décisions ne doivent jamais d’ailleurs aller à l’encontre de vos valeurs car vous pourriez vite vous retrouver en désaccord avec ce que fait votre entreprise donc autant les identifier.

Bien entendu, vous pouvez simplement parler de la mission de l’entreprise mais il s’agit de l’avoir en tête. La mission de l’entreprise ne se limite jamais à faire toujours plus d’argent. Elle doit vous conduire à penser à ce que votre entreprise apporte à la société en général. Quel est l’impact positif de votre entreprise ? Qu’est-ce qu’elle apporte aux gens ?

Pourquoi l’anticipation et l’adaptation sont nécessaires ?

Depuis une décennie, la stratégie de développement des entreprises semblait suivre une ligne avec peu de détours en dehors des innovations qui détrônaient une innovation précédente. Elle pouvait mettre à mal le business model d’une entreprise. Or, aujourd’hui, plus rien ne s’analyse comme l’année précédente. Si on pense parfois que l’anticipation et l’adaptation sont des notions contraires, ce n’est en réalité pas forcément le cas. L’épisode du coronavirus ne fait que nous le prouver. Il montre bien la difficulté pour les dirigeants d’arbitrer entre ces deux notions. Zoom sur les implications des deux attitudes.

L’exemple clé : les masques

Une vive polémique s’est créée autour de la disponibilité des masques lors du début de la crise sanitaire. Ceci était d’autant plus surprenant que des réserves stratégiques semblaient avoir été constituées quelques années plus tôt. Or, elles ont fondu comme neige. Si au final, des décisions ont été prises il y a des années entraînant, petit à petit la disparition des stocks, les Français se demandent la raison de cette disparition.

La raison semble pourtant très simple, Le renouvellement coûte de l’argent à l’Etat. De plus, celui-ci n’avait pas anticipé l’arrivée d’un coronavirus. Pourtant, nous avions déjà vécu des épidémies tel que le Sida qui auraient pu les interpeller comme un risque nécessitant d’avoir à disposition des centaines de millions voire des milliards de masques en stock. Ceux-ci auraient d’ailleurs pu être périmés avant l’arrivée d’une épidémie mais bon ils auraient dû être systématiquement remplacés.

Le but reste ici de comprendre qu’un manque d’anticipation peut rapidement avoir des conséquence. Surtout quand la capacité d’adaptation n’est pas au rendez-vous. En l’occurrence, il s’agit donc d’une anticipation ratée où l’ensemble des masques ont été vendus. Certains pensaient que le virus était en Chine et donc dans un pays lointain. Cette attitude a eu pour conséquence une impossibilité à se fournir ou réagir assez vite pour combler leur absence au moment où nous en avons eu besoin. 

L’anticipation en contradiction avec l’adaptation ?

L’anticipation peut tout d’abord apparaître comme antinomique avec la notion d’adaptation puisqu’elle entraîne des conséquences sur l’immobilisation de ressources. La plupart du temps l’anticipation génère des coûts. Ceux-ci peuvent être humains, matériels, en stockage ou plus globalement en immobilisation de ressources du moins de manière de temporaire. On s’imagine bien qu’anticiper, par exemple la pandémie, aurait engendré des coûts pour acheter des masques et les stocker. En ce sens, elle contredit le principe d’adaptation. Ce dernier est considéré comme la possibilité de réagir le plus vite possible à une situation quand elle arrive et à mettre en conformité avec les attentes. 

D’ailleurs la plupart des nouveaux business model sont davantage basés sur la capacité à s’adapter très rapidement à de nouvelles pratiques ou attentes qu’à anticiper les futurs changements du marché. En termes de business on pourrait ainsi opposer à la manière d’agir, celle de Steve Jobs. Celui-ci a anticipé l’évolution vers le tactile de nos téléphones avec la plupart des sites internet aujourd’hui leaders qui s’adaptent aux retours clients. L’anticipation et l’adaptation peuvent donc apparaître en contradiction dans un premier temps car ce sont deux phénomènes inverses. 

Des notions complémentaires

En réalité, les deux notions ne s’opposent pas tant que cela. Si vous pouvez adapter votre produit ou service aux retours clients, rien ne vous empêche de faire des hypothèses sur des évolutions. Il s’agit d’ailleurs de l’une des difficultés majeures pour les dirigeants. Ils doivent souvent à la fois prendre des décisions pour protéger l’avenir. Mais aussi assurer une réactivité maximale en cas d’évolution des désidératas des consommateurs ou encore des évolutions technologiques. 

L’anticipation demeure souvent complémentaire à une capacité d’adaptation qui fera évoluer le produit au gré des retours, des ventes, du succès ou non de ce qui a été anticipé. Ainsi, si vous lancez un produit ou service, vous pouvez avoir la certitude qu’il va marcher sans savoir pourtant les détails que vous devrez adapter pour satisfaire le client. A noter que certains investissements ne serviront à rien et seront perdus alors que d’autres porteront leurs fruits. C’est le jeu de l’anticipation. La Silicon Valley n’y échappe pas et de nombreuses start-ups françaises prônent le droit à l’échec. En effet, il faut bien prendre des risques pour pouvoir réaliser des choses. 

En l’occurrence, le non-renouvellement des masques pour faire des économies semble avoir été un risque définitivement mal évalué. Il s’agit donc d’une mauvaise anticipation. Finalement, il s’agit au fond de faire une anticipation sur la réalisation d’un risque, la réalisabilité d’un produit/service ou encore à la réaction du marché face à la sortie d’un nouveau produit ou service. Le fameux « fail hard » de Facebook rappelle donc que l’anticipation reste essentielle. 

En quoi finalement elle s’oppose

C’est en réalité finalement assez simple. Elle peut se résumer de la manière suivante. Plus la capacité d’une entreprise à s’adapter et réagir rapidement est forte et proche de l’immédiateté, plus l’anticipation devient inutile et source de coûts non désirables. Dans le cas de la crise sanitaire, si la capacité à se fournir des masques avait été immédiate, rien ne justifierait d’avoir des masques en stock. Sauf si ce n’est peut-être pour des raisons de coûts d’achats groupés et de diminution de prix) plutôt que de les produire/ commander en temps réel. 

Entre anticipation et adaptation, il existe donc à la fois un lien d’opposition mais également qui les relie. L’une et l’autre sont souvent considérées ensemble afin de savoir s’il vaut mieux anticiper ou pouvoir s’adapter. Un arbitrage souvent difficile . Vous pourriez peut-être rencontrer avec votre entreprise dans de nombreux domaines telles que la trésorerie et son immobilisation.