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Pourquoi l’anticipation et l’adaptation sont nécessaires ?

Depuis une décennie, la stratégie de développement des entreprises semblait suivre une ligne avec peu de détours en dehors des innovations qui détrônaient une innovation précédente. Elle pouvait mettre à mal le business model d’une entreprise. Or, aujourd’hui, plus rien ne s’analyse comme l’année précédente. Si on pense parfois que l’anticipation et l’adaptation sont des notions contraires, ce n’est en réalité pas forcément le cas. L’épisode du coronavirus ne fait que nous le prouver. Il montre bien la difficulté pour les dirigeants d’arbitrer entre ces deux notions. Zoom sur les implications des deux attitudes.

L’exemple clé : les masques

Une vive polémique s’est créée autour de la disponibilité des masques lors du début de la crise sanitaire. Ceci était d’autant plus surprenant que des réserves stratégiques semblaient avoir été constituées quelques années plus tôt. Or, elles ont fondu comme neige. Si au final, des décisions ont été prises il y a des années entraînant, petit à petit la disparition des stocks, les Français se demandent la raison de cette disparition.

La raison semble pourtant très simple, Le renouvellement coûte de l’argent à l’Etat. De plus, celui-ci n’avait pas anticipé l’arrivée d’un coronavirus. Pourtant, nous avions déjà vécu des épidémies tel que le Sida qui auraient pu les interpeller comme un risque nécessitant d’avoir à disposition des centaines de millions voire des milliards de masques en stock. Ceux-ci auraient d’ailleurs pu être périmés avant l’arrivée d’une épidémie mais bon ils auraient dû être systématiquement remplacés.

Le but reste ici de comprendre qu’un manque d’anticipation peut rapidement avoir des conséquence. Surtout quand la capacité d’adaptation n’est pas au rendez-vous. En l’occurrence, il s’agit donc d’une anticipation ratée où l’ensemble des masques ont été vendus. Certains pensaient que le virus était en Chine et donc dans un pays lointain. Cette attitude a eu pour conséquence une impossibilité à se fournir ou réagir assez vite pour combler leur absence au moment où nous en avons eu besoin. 

L’anticipation en contradiction avec l’adaptation ?

L’anticipation peut tout d’abord apparaître comme antinomique avec la notion d’adaptation puisqu’elle entraîne des conséquences sur l’immobilisation de ressources. La plupart du temps l’anticipation génère des coûts. Ceux-ci peuvent être humains, matériels, en stockage ou plus globalement en immobilisation de ressources du moins de manière de temporaire. On s’imagine bien qu’anticiper, par exemple la pandémie, aurait engendré des coûts pour acheter des masques et les stocker. En ce sens, elle contredit le principe d’adaptation. Ce dernier est considéré comme la possibilité de réagir le plus vite possible à une situation quand elle arrive et à mettre en conformité avec les attentes. 

D’ailleurs la plupart des nouveaux business model sont davantage basés sur la capacité à s’adapter très rapidement à de nouvelles pratiques ou attentes qu’à anticiper les futurs changements du marché. En termes de business on pourrait ainsi opposer à la manière d’agir, celle de Steve Jobs. Celui-ci a anticipé l’évolution vers le tactile de nos téléphones avec la plupart des sites internet aujourd’hui leaders qui s’adaptent aux retours clients. L’anticipation et l’adaptation peuvent donc apparaître en contradiction dans un premier temps car ce sont deux phénomènes inverses. 

Des notions complémentaires

En réalité, les deux notions ne s’opposent pas tant que cela. Si vous pouvez adapter votre produit ou service aux retours clients, rien ne vous empêche de faire des hypothèses sur des évolutions. Il s’agit d’ailleurs de l’une des difficultés majeures pour les dirigeants. Ils doivent souvent à la fois prendre des décisions pour protéger l’avenir. Mais aussi assurer une réactivité maximale en cas d’évolution des désidératas des consommateurs ou encore des évolutions technologiques. 

L’anticipation demeure souvent complémentaire à une capacité d’adaptation qui fera évoluer le produit au gré des retours, des ventes, du succès ou non de ce qui a été anticipé. Ainsi, si vous lancez un produit ou service, vous pouvez avoir la certitude qu’il va marcher sans savoir pourtant les détails que vous devrez adapter pour satisfaire le client. A noter que certains investissements ne serviront à rien et seront perdus alors que d’autres porteront leurs fruits. C’est le jeu de l’anticipation. La Silicon Valley n’y échappe pas et de nombreuses start-ups françaises prônent le droit à l’échec. En effet, il faut bien prendre des risques pour pouvoir réaliser des choses. 

En l’occurrence, le non-renouvellement des masques pour faire des économies semble avoir été un risque définitivement mal évalué. Il s’agit donc d’une mauvaise anticipation. Finalement, il s’agit au fond de faire une anticipation sur la réalisation d’un risque, la réalisabilité d’un produit/service ou encore à la réaction du marché face à la sortie d’un nouveau produit ou service. Le fameux « fail hard » de Facebook rappelle donc que l’anticipation reste essentielle. 

En quoi finalement elle s’oppose

C’est en réalité finalement assez simple. Elle peut se résumer de la manière suivante. Plus la capacité d’une entreprise à s’adapter et réagir rapidement est forte et proche de l’immédiateté, plus l’anticipation devient inutile et source de coûts non désirables. Dans le cas de la crise sanitaire, si la capacité à se fournir des masques avait été immédiate, rien ne justifierait d’avoir des masques en stock. Sauf si ce n’est peut-être pour des raisons de coûts d’achats groupés et de diminution de prix) plutôt que de les produire/ commander en temps réel. 

Entre anticipation et adaptation, il existe donc à la fois un lien d’opposition mais également qui les relie. L’une et l’autre sont souvent considérées ensemble afin de savoir s’il vaut mieux anticiper ou pouvoir s’adapter. Un arbitrage souvent difficile . Vous pourriez peut-être rencontrer avec votre entreprise dans de nombreux domaines telles que la trésorerie et son immobilisation. 

Comment se déconnecter des vidéos et informations incessantes ?

Vouloir toujours être au courant de tout peut transformer notre vie en un enfer et nous détourner de nos missions professionnelles et nous écarter des moments précieux de la vie personnelle. A l’heure actuelle où les annonces délétères prennent tout l’espace médiatique avec quasiment 75% du temps d’antennes dédiées, il peut être tentant de vouloir se déconnecter des vidéos et des informations incessantes qui nous arrivent sans cesse. Si certaines sont humoristiques, le temps gâché par jour est considérable mais comment arriver à se déconnecter des vidéos, des réseaux sociaux / informations quand on est addict ?

Sachez que vous pouvez optimiser 

Chaque jour, vous passez plusieurs heures à consulter les informations et vous êtes presque au courant de tout en temps réel. Si vous prenez du recul, vous verrez bien que l’ensemble des informations que vous collectez sont pour la plupart redondantes et que vous n’apprenez que peu de choses à chaque fois que vous vous connectez. En vous connectant seulement deux fois par jour, votre savoir est équivalent à si vous aviez suivi toute la journée les informations. Inutile donc d’y aller plusieurs fois par jour. Il vous suffit de consulter les résumés qui seront disponibles quelques heures après un événement. Être au courant en temps réel ne vous apporte pas grand-chose de plus que quelques heures plus tard dans l’immense majorité des cas donc autant laisser un peu de temps pour vous y pencher. D’autre part, les analyses vous permettront sûrement de mieux décortiquer l’information et d’avoir du recul. 

Réalisez le temps perdu

Pour bien comprendre le temps perdu, vous pouvez passer une journée à vous chronométrer à chaque fois que vous vous rendez sur un réseau social ou sur un site média, vous pourrez alors constater que le chiffre se monte parfois en heures. Demandez-vous ce que vous auriez pu faire pendant tout ce temps-là. Vous verrez que de nombreux objectifs personnels pourraient être placés pendant ces moments et que vous perdez finalement votre temps… Aussi n’hésitez pas à vous demander en quoi vous avez progressé depuis que vous avez fait cette recherche d’informations et interrogez-vous sur le positif que cela a apporté dans votre vie. La plupart des informations sont déprimantes et négatives alors pourquoi passer votre temps à les consulter ? 

Commencez par vous déconnecter de vos sessions

Si vous êtes connecté à vos sessions et que vous arrivez directement sur votre page, vous aurez tendance à regarder l’information présente. Le plus simple reste d’abord de commencer par un geste simple : vous déconnecter. Ainsi à chaque fois que vous aurez le mauvais réflexe d’aller sur votre page, vous pourrez vous rappeler avant de cliquer sur ok avec votre mot de passe préalablement enregistré que vous avez décidé de ne plus aller sur vos différents réseaux sociaux. La demi-seconde d’hésitation vous permettra de réfléchir avant d’agir et vous pourrez donc vous arrêtez avant d’agir. Vous pouvez alors décider de ne plus accéder à certains sites que via votre smartphone en supprimant par exemple les raccourcis ou l’historique des connexions ou recherche récentes. Tout ce qui rallongera l’accès, vous invitera à ne pas y aller. 

Décidez de n’allumer votre smartphone qu’à heure précise

Une fois cette première étape dépassée, il vous faut décider de ne plus aller sur internet par exemple qu’en ne passant que par votre téléphone. Or la règle est simple, vous éteignez celui-ci la plupart de la journée et ne l’allumez qu’à des horaires précis que vous avez fixés par avance et pour 5 minutes. Vous aurez ainsi tendance à aller à l’essentiel comme par exemple aller sur vos comptes bancaires ou toutes les applis utiles que vous avez installé. Vous allez alors chercher à optimiser votre temps et la dernière application que vous ouvriez surement sera celle des réseaux sociaux. Inutile donc de désinstaller vos applications dessus puisque ce sera le lieu qui vous permettra de vous y connecter et de n’éprouver un regret en le faisant. Bien évidemment, si vous vous sentez prêt, vous pouvez les désinstaller.

Fixez-vous un temps précis de connexion

Pour vous éviter de passer trop de temps à consulter les informations ou les réseaux sociaux, prévoyez des tranches horaires pendant lesquelles vous vous accordez le droit de consulter les informations. Faites en sorte de respecter strictement ses horaires et de ne pas lancer « une dernière vidéo ». N’hésitez pas à mettre une horloge qui vous indiquera quand vous avez dépassé le temps imparti à la recherche d’informations et de vidéos. Passé ce délai, il est temps de faire autre chose et accorder du temps à des actions vraiment utiles dans votre vie. Ne faites pas comme les enfants devant une console de jeux vidéo et évitez de gratter du temps ! 

Faites des cures de déconnexion

Certains n’hésitent pas à se rendre dans des lieux où il n’y a pas de connexion présente. Si ceci peut-être un peu difficile à l’époque actuelle, vous pouvez tout simplement mettre à l’entrée de votre maison une boîte où chacun dépose son portable par exemple pour éviter d’être perturbé par les nombreuses notifications (que vous pouvez d’ailleurs désactiver). Il s’agit de se créer des moments où l’accès à internet doit être limité voire nul. Vous aurez ainsi tendance à profiter de la présence des gens ou à trouver d’autres occupations qui pourraient s’avérer bien plus bénéfiques que de surfer tout le temps sur la toile. 

Fixez-vous d’autres objectifs

Une habitude se combat souvent par une autre habitude. Pour vous déconnecter essayez de trouver quelque chose qui vous apporte davantage que le fait de surfer sur la toile. Par exemple, comme le fait d’apprendre à jouer d’un instrument de musique, faire du sport ou encore parler une langue étrangère. Il s’agit de transformer le temps que vous y passez en un temps véritablement utile. Au bout de quelques jours, vous devriez vous prendre au et constater votre progression qui vous donnera encore plus d’y investir du temps. 

5 erreurs auxquelles aucun entrepreneur n’a survécu

Les conseillers ne sont pas les payeurs. C’est bien connu. Cependant, l’expérience des autres peut servir d’expertise surtout s’il s’agit de personnes auxquelles on peut faire confiance. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Dynamique interviewe des entrepreneurs qui montent leur parcours. Un entrepreneur, qui se lance, recherche souvent les bonnes idées. Pourtant, il lui arrive de faire l’impasse des erreurs à ne pas commettre. Or, celles-ci peuvent être rédhibitoires si elles n’ont jamais été envisagées. L’entrepreneur ne doit jamais fermer les yeux sur la possibilité de tempêtes.

Vous êtes sûrement bien placé pour le savoir. Monter sa propre entreprise représente un véritable parcours du combattant semé d’embûches. Pour réussir, vous avez eu besoin de croire en vous, de prendre des risques et de vous adapter,. Toutefois, vous devez également rester vigilant, car certaines erreurs ne pardonnent pas. Voici une liste des cinq erreurs auxquelles aucun entrepreneur n’a survécu. 

Ignorer les retours et les plaintes de vos clients

Vous devez écouter et apprendre de vos clients. N’essayez pas de réinventer la roue et de commercialiser un service ou un produit sans considérer ses besoins au préalable. Avant de vous attarder sur les clients potentiels, vous devez vous assurer que ceux déjà acquis sont satisfaits du produit ou service que vous proposez. Faites attention aux commentaires. Une étude montre que pour chaque plainte d’un consommateur, vingt-six autres gardent le silence. Ce qui signifie que pour chaque commentaire négatif que vous ignorez, c’est en réalité 27 plaintes potentielles que vous laissez passer. A vous de créer une atmosphère où les consommateurs peuvent librement exprimer leur expérience à propos de l’utilisation de votre produit. C’est primordial, que ce soit pour attirer des clients potentiels grâce à des revues positives, ou pour changer ce qui ne fonctionne pas grâce aux retours négatifs.

Être orienté uniquement sur le profit

Le but de chaque entreprise reste bien évidemment de générer un maximum de bénéfices. Certains entrepreneurs ont tendance à faire de cet objectif leur priorité et sacrifient la qualité au détriment de la marge. Ils vendent un produit de qualité médiocre mais bien emballé. Si cette manière de fonctionner réduit les frais, en apportant un profit immédiat, les entreprises qui utilisent cette technique ne durent jamais sur le long terme. Personne ne reviendra dépenser l’argent durement gagné si la qualité de votre produit s’avère insuffisante, Surtout s’ils attendent quelque chose de mieux. Pire, les clients déçus risquent de faire des remarques négatives, et de faire fuir d’autres clients potentiels. Plutôt que de vous focaliser sur faire des ventes rapidement, concentrez-vous sur la qualité de vos produits.

Ne pas avoir de persévérance

La plupart des grands entrepreneurs en sont arrivés là parce qu’ils ont su être persévérants et croire en leur vision. Après avoir étudié la vie de grands hommes d’affaires tels que Steve Jobs, Bill Gates ou encore Elon Musk, il est clair qu’aucun d’entre eux n’avait toutes les ressources à portée de main quand ils ont commencé. La plupart d’entre eux ont débuté leur aventure entrepreneuriale par de nombreux petits boulots ou dans leur cave, avant de se lancer dans le grand bain. Mais le fait est qu’il n’y a pas de moment idéal pour se lancer dans la création d’une entreprise. S’il y en avait un, ça serait maintenant. De la même manière, il n’existe pas de départ parfait non plus. La meilleure façon de vous lancer dans l’entrepreneuriat reste de vous confronter à votre marché et d’apprendre de vos erreurs et du succès des autres.

Se prendre pour Jupiter

Lorsque vous lancez votre start-up, il est important d’éviter les dépenses inutiles. Cela implique souvent de travailler avec le moins d’employés possible. Une entreprise qui cherche à se développer est, avant tout, composée d’Hommes. Vous ne pouvez pas être partout et rester l’unique superviseur de chaque secteur de l’entreprise simplement pour engranger plus de bénéfices.

Une entreprise prospère se compose de plusieurs fonctions. Elles vont de la production au marketing en passant par les ressources humaines, toutes essentielles à la réussite de celle-ci. Par conséquent, essayer de gérer tous ces secteurs seul pour réduire les dépenses peut ralentir votre productivité. Ne devenez pas le boulet de votre entreprise ! À mesure que votre entreprise progresse, vous ne devez jamais hésiter à embaucher plus et à déléguer à des personnes de confiance, afin d’assurer la pérennité et la réactivité de votre société. L’une des clés de la réussite des petites structures demeure dans votre rapidité d’action.

Se reposer sur ses acquis

De nombreux entrepreneurs réussissent à lancer une entreprise et pensent qu’ils pourront se reposer sur leurs lauriers, une fois l’entreprise lancée. Mais l’univers autour de vous va s’adapter et vos concurrents ne vont pas rester à vous regarder leur prendre des parts de marché. De nouvelles start-up sont créées chaque jour, et chacune cherche sa place pour dominer son marché. De nouvelles start-ups sont créées chaque jour, et chacune cherche sa place pour dominer son marché. Pour développer une entreprise de manière saine, il reste essentiel de se tenir au courant des évolutions sur votre marché, et de trouver des approches pour permettre de toujours faire mieux que vos concurrents. Sortez de votre zone de confort et essayez toujours d’absorber les nouvelles tendances de ce monde en perpétuelle évolution.

Les caractéristiques des bons messages à vos équipes

La période de crise sanitaire s’est révélée riche d’enseignements pour mettre en exergue l’importance de la communication et de l’impact de ses maladresses. Au travers de l’analyse de la communication de cette crise, vous pouvez réajuster la vôtre et la rendre performante.

Le manque de clarté 

Une des erreurs fondamentales de la communication réalisée par le gouvernement. On le voit bien dans le cadre de la limitation de sortie et du confinement. Bien que les Français pour l’immense majorité souhaitait respecter les règles, les contours de celles-ci étaient imprécis. Le conseil d’Etat avait d’ailleurs demandé des précisions car il faut le dire, tout était dans le flou. Ainsi, la plupart des gens n’avaient pas bien compris ce qu’ils avaient le droit de faire en termes de sortie. Si le gouvernement a ensuite précisé les contours en précisant que les sorties étaient autorisées pour une heure, à moins d’1 km de son domicile et seul, il avait dû s’y prendre à plusieurs fois.

De la même manière, pour que tout le monde soit dans le même état de marche dans votre entreprise, vous devez être sans ambiguïté sur ce que vous attendez de vos collaborateurs. A défaut, certains penseront bien faire alors que ce n’est pas le cas. D’autres profiteront de la marge de manœuvre pour faire comme bon leur semble. Vous devez très clairement fixer les limites et bien faire comprendre que ce sont les limites maximum et non ce qui peut être fait tous les jours. L’absence du mot « confinement » ou encore l’absence de clarté sur sa définition a réellement posé des problèmes… A méditer. 

La contradiction des messages

Autre enseignement de la crise, les messages contradictoires. Même si vous arrivez à les justifier avec des pirouettes n’étaient pas une bonne option. Ceci fut particulièrement vrai pour le maintien ou non des élections. Si on pouvait comprendre que l’exécutif n’avait pas eu envie de se faire taxer d’un acte anti-démocratique, ce qu’aurait sûrement fait l’opposition en cas d’annulation des élections, le courage restait tout de même de mise. Dire aux gens le dimanche qu’ils pouvaient aller voter pour aller leur dire le lundi soir qu’ils avaient été de mauvaises personnes et qu’ils étaient confinés le mardi midi, reste un peu…  compliqué. D’ailleurs, nombre étaient ceux à n’avoir au début pas respecté le confinement en se disant que la situation n’était pas si grave que cela.

De la même manière, s’il arrive une crise grave dans l’entreprise, vous devez fermement marquer les esprits en prenant vous-même des décisions difficiles. A défaut, la crédibilité de vos ordres pourrait se voir remise en cause. Vous pourriez rapidement devoir rattraper les pots cassés pendant plusieurs jours. 

L’appui d’un comité d’experts reconnus

Une des bonnes actions du gouvernement dans sa communication était d’avoir su s’appuyer sur un comité d’experts reconnus pour prendre ses décisions. Déjà parce qu’ils crédibilisaient son action et ses décisions et qu’ils déportaient la responsabilité sur l’externe. Ensuite, parce que les décisions prises apparaissent comme réfléchies et non spontanées.

Si on regarde l’exemple des Etats-Unis où les décisions semblent être prises à la va-vite sur des intuitions, ce qui pourrait être nécessaire si le virus, par exemple, tuait 80% de la population, s’appuyer sur une expertise reconnue et parfois prendre son temps permet de garder une stature. A noter, cependant que le chef de l’Etat a dû rapidement s’imposer comme le décisionnaire car en période de crise, la plupart des personnes souhaitent une figure de proue. De la même manière, vous pouvez appuyer vos décisions sur un collège d’experts sans oublier cependant que vous demeurez le responsable et qu’il vous faudra affirmer vos positions et en assumer les conséquences. 

La maîtrise du langage et des postures

On s’en doute un peu mais dans la politique, c’est un peu le B.A.ba. L’intonation des discours, les postures, la qualité des mots choisis restent la plupart du temps au rendez-vous. On ne retirera pas que les politiques sont d’excellents communicants et que les erreurs sont rares et que la plupart d’entre nous auraient fait des erreurs bien pires que celles qu’ils font actuellement. De nombreuses vidéos décortiquent d’ailleurs les différentes postures quand il s’agit par exemple de s’affirmer ou encore à l’inverse d’être dans la compréhension. Une analyse qui pourrait vous aider à parfaire votre style de communication. 

Des timings très attendus

On félicitera surement le gouvernement pour la mise en place de points réguliers, en l’occurrence journaliers qui permettent à chacun de suivre l’évolution de la situation. On regrettera aussi que certaines interventions attendues n’aient pas lieu dans les temps. Par exemple, si on s’attendait à une intervention du chef de l’Etat mardi sur la prolongation ou non de la période de confinement, il n’en est rien.

Résultat : l’ensemble des Français restait dans le flou et dans l’attente de savoir combien au minimum va durer la période de confinement. Si le comité d’experts a ainsi avancé une prolongation d’environ 6 semaines, il est clair qu’une information explicite sur la durée minimum de prolongement était attendue. Indiquer qu’une prolongation d’au moins une semaine aurait été ainsi la bienvenue plutôt que rien…

De la même manière lorsque vous annoncez à vos équipes qu’elles devront faire des efforts supplémentaires, leur indiquer la période minimale leur permettra de mettre une étape intermédiaire dans leur tête. Même si vous ne savez pas exactement la durée du voyage, rien ne vous empêche de montrer une première destination même si celle-ci ne constitue qu’une étape. Une fois arrivée à celle-ci, vous pourrez évidemment montrer le nouvel objectif qui aurait paru inaccessible dès la base. Il s’agit parfois d’arriver à une étape proche de celle qui doit être atteinte pour montrer que le chemin à parcourir n’est pas aussi long. D’ailleurs même Bouddha a procédé ainsi dans son enseignement alors pourquoi pas vous… 

La check-list du succès : comme entrepreneur, vous avez réussi quand…

Les interviews permettent de développer la notoriété de son entreprise. Elles servent à attirer les talents, les clients et les partenaires et donc d’assurer l’avenir. Il arrive parfois que l’on explique sa réussite dans une interview. Il s’agit donc d’en parler à l’instant T. Pour asseoir sa crédibilité quand on est entrepreneur, on a envie de prouver qu’on a réussi, que notre idée était viable, que l’on a les capacités pour gérer son entreprise. C’est ce qui guide, qui pousse à se dépasser et à développer son business. Avoir une définition claire du succès aide à prendre de meilleures décisions, à atteindre ce succès. Voici les 10 éléments de la a check-list du succès qui vont vous rappeler les grands principes qui vont vous faire sourire et qui prétendent que vous avez réussi quand…

…vous êtes libre financièrement

La vie au jour le jour est de l’histoire ancienne pour vous, vous êtes indépendant financièrement. Ainsi, vous n’avez pas à vous inquiéter si vous êtes capable de payer les factures du mois prochain et de l’année prochaine. D’ailleurs, la question ne se pose même pas, vous avez une assise financière suffisante pour être parfaitement serein.

…vos talents naturels sont parfaitement utilisés

Vous avez vraiment l’impression de faire ce pour quoi vous êtes né. En effet, vous vivez de votre talent. Ce talent peut être de toutes sortes. Cependant, vos capacités ne sont pas gâchées, vous êtes dans un domaine où vous pouvez donner la pleine mesure de votre potentiel.

…votre curiosité intellectuelle est stimulée tous les jours

Vous aimez tellement ce que vous faites que cela devient une joie de découvrir tous ce qu’il y a à connaître dans votre domaine. Par exemple, vous apprenez énormément chaque jour et vous adorez découvrir ces nouvelles choses, vous venez travailler avec plaisir.

…vous arrivez à concilier vie professionnelle et personnelle

Votre vie professionnelle s’organise autour de votre vie familiale et plus l’inverse. Vous n’avez plus à manquer des événements familiaux importants, à ne pas assurer vos fonctions familiales car vous courrez après l’argent, après les contrats.

…vous êtes fier de l’image que vous renvoyez

Quand vous regardez dans le miroir, vous êtes fier de ce que vous êtes devenu, de ce que vous avez accompli, de ce que vous transmettez aux autres. C’est un point déterminant, vous êtes devenu l’homme ou la femme que vous vouliez être.

…vous rendez fiers ceux qui vous entourent

Les gens qui vous connaissent sont heureux et fiers de vous présenter à d’autres personnes. Ils ont une multitude de choses à dire sur vous.

…vous êtes physiquement comme vous voulez être

Vous ne négligez plus votre santé par manque de temps. De plus, vous êtes athlétique, en pleine forme, en bonne santé.

…vos accomplissements parlent d’eux-mêmes

Ce que vous avez accompli est gravé dans le marbre. Si quelqu’un tape votre nom dans Google il se rend directement compte de la qualité du travail que vous avez réalisé. Pas besoin d’en rajouter, votre parcours, vos accomplissements parlent pour vous.

…vous transmettez votre sagesse

Ainsi, vous êtes devenu le mentor de nouveaux jeunes entrepreneurs, pour partager vos secrets et aider la nouvelle génération.

…vous êtes serein

Quand vous êtes dans la jungle du quotidien votre esprit est constamment stimulé, sous tension. Vous vérifiez vos emails pendant vos repas, vous interrompez les moments avec votre famille pour prendre des appels professionnels, vous ne pouvez jamais vraiment vous relaxer. Vous savez que vous avez réussi si vous pouvez vous isoler de toutes ces sollicitations extérieures, que vous pouvez éteindre votre téléphone et votre ordinateur pour profiter d’un moment, d’une journée, de calme et de quiétude.

Si vous pensez que ces dix points correspondent à votre situation, vous pouvez lever les yeux de votre écran et vous targuer d’avoir réussi ou bien finalement d’être dans l’arrogance et d’avoir perdu la modestie qui s’impose et d’être dans « le moi je »…. Vous pouvez donc utiliser cette check-list pour chercher à vous améliorer. Vous pouvez aussi y ajouter de nouveaux éléments à cette liste pour être sûr qu’elle couvre tous les points que le succès représente pour vous et donner des valeurs qui sont la réussite de toute entreprise. Dans tous les cas, même si certains sont convaincus de l’inverse, il semble bien que le succès ne se résume pas au simple fait d’avoir une Rolex au poignet. Il se trouve dans le respect des autres.

Pivoter est-il un passage obligé pour une start-up ?

Pivoter dans les circonstances actuelles devient pour nombre de start-ups une nécessité. Nombreux sont ceux qui ont bâti une stratégie sans anticiper les circonstances exceptionnelles que nous venons et de vivre et que nous sommes en train de vivre. 

Il est toujours difficile de faire cette remise en cause d’autant plus que la plupart du temps le business model représente un travail de plusieurs années d’un labeur intense et un investissement aussi bien financier que personnel. Le propre de l’entrepreneuriat est d’être une aventure aux mille péripéties de décisions, d’une concurrence ardue, de persévérance… Alors pivoter, n’est-ce pas une évidence ?

Pour lancer une start-up, le « business model » est un point de départ nécessaire. De quoi s’agit-il ? Quel est son rôle dans la réussite de l’entreprise ? Peut-on s’en écarter et proposer un modèle d’affaire innovant ?

Qu’est-ce qu’un business model ?

Il va sans dire que le but initial d’une entreprise est le gain matériel. Pour cette raison, il est convenu de définir un plan d’action, appelé également « business model », afin d’imaginer la portée lucrative d’une entreprise. En d’autres termes, le business model montre comment l’entreprise en question envisage de gagner de l’argent. Pour cela, il est important de comprendre l’activité économique du business en question, une activité qui comprend :

-l’activité commerciale de l’entreprise : le produit ou service à vendre, le profil du client potentiel, la manière de commercialiser le produit, etc.
-l’organisation interne de l’entreprise : cadre légal, compétences nécessaires, les équipes, etc.
-la gestion de l’entreprise : les dépenses, la marge de profit, etc.

A savoir : Après avoir établi un business model, l’entreprise doit connaître les caractéristiques du marché ainsi que la valeur ajoutée qu’elle se propose de donner.

Les limites du business model

Jusqu’à à une certaine période, le business model était une stratégie efficace qui garantissait la réussite d’une entreprise. Mais depuis l’ouverture des frontières économiques, les données ont largement changé. Plusieurs acteurs agissent alors sur un seul et unique marché. Pour cela même avec business model exhaustif, il faut tenir compte de facteurs supplémentaires qui peuvent changer toute la donne :

-l’implantation géographique de l’entreprise
-les régimes fiscaux
-les réglementations auxquelles l’entreprise est éligible.

Ainsi, les entreprises s’écartent de plus en plus du business model initial afin de répondre à l’évolution du marché. Comme l’offre est devenue nettement supérieure à la demande, il devient difficile de se tenir à un prix ou à une marge de profit prédéterminée. Pour continuer à exister, les entreprises sont obligées de créer de nouveaux produits. Le nombre de dépôts de brevet ne cesse d’augmenter.

Oui, pivoter est aujourd’hui un passage incontournable pour une start-up

Loin de dire que ne pas se tenir à un business model est devenu une obligation, il est aujourd’hui vivement recommandé de l’envisager, surtout pour une start-up. En d’autres termes, vous pouvez définir un business model tout en laissant une marge d’innovation et de flexibilité pour adapter votre entreprise aux exigences du marché.
IBM est toujours pris comme exemple pour illustrer l’efficacité de la modification du business model. Ayant perdu 15 milliards de dollars en un trimestre en 1992, IBM décide de changer de business plan. L’entreprise entame alors 4 plans d’action décisifs :

1-repositionnement de ses activités en fonction des compétences dont elle dispose
2-redéfinition de la valeur ajoutée qu’elle apporte au consommateur
3-vente de la partie micro-informatique
4-spécialisation et focalisation de ses efforts sur la conception et la maintenance de logiciels

L’environnement et les exigences du marché sont plus que jamais en perpétuelle évolution. Le changement du business model est alors nécessaire pour rester à la page et éviter un échec soudain comme pour Kodak et bien d’autres. Ainsi, pour une start-up naissante, il est important de partir d’un modèle d’affaire mais de garder toutefois une certaine flexibilité qui permet de « pivoter » et de s’adapter à la réalité du marché.

Comment réussir sa réunion à distance ?

La réunion à distance fait aujourd’hui partie du quotidien mais il faut bien distinguer celle qui est liée à la vie personnelle de la vie professionnelle. Réussir sa réunion à distance demande de bien cerner de nombreux détails. Ce n’est pas parce que vous êtes à distance que vos réunions ne doivent ressembler à rien. La plupart des managers encore mal habitués aux outils de communication à distance rate carrément leur réunion. S’ils sont souvent rôdés à les réaliser en présentiel, elles peuvent virer au cauchemar lorsqu’elles sont réalisées avec l’aide d’outils tels que Skype ou autre logiciel de visio-conférence. Zoom sur des fondamentaux à ne pas oublier.

Webcam ou pas ?

Dans le cadre où vous faites une caméra à distance, vous pouvez opter pour utiliser votre caméra mais également que les participants puissent faire de même. Si vos collaborateurs travaillent de chez eux, n’oubliez pas que certains n’auront pas forcément envie de partager leur intimité et que la caméra peut représenter un frein à leur participation ou à leur concentration. 

La présence de la webcam possède cependant plusieurs avantages non négligeables. Déjà vous pouvez rapidement identifier qui parle et de voir les réactions lors de votre intervention et adapter votre discours par exemple si vous ressentez que la personne n’a pas compris. Vous pouvez également faire un modèle mixte ou ceux qui le souhaitent mettent la caméra et ceux qui ne le souhaitent pas insèrent une photo ou un avatar par exemple. 

La distance par rapport à la caméra

Si vous avez décidé d’utiliser la webcam, sachez que certains semblent oublier que lorsqu’ils se positionnent face à la caméra, une distance est nécessaire pour bien voir leurs mains par exemple ou leur corps. Ils ont tendance à se positionner à une distance très proche de la caméra et on ne voit plus qu’une partie de la tête de la personne, ce qui non seulement rend la présentation plus terne mais ne donne pas du tout envie de la regarder.

Pour commencer, n’hésitez pas à mesurer la distance avec votre caméra lors de votre présentation. Arrêtez de vous regarder sans arrêt car ce n’est pas ce qui est important. Au besoin n’hésitez pas à rétroprojeter votre écran sur une surface plus grande pour bien voir l’expression des autres participants. Votre but est d’animer votre présentation comme si vous étiez physiquement avec les personnes et non pas de rester statique. Vous devez dynamiser par votre présence votre présentation et éviter l’effet expert qui raconte son expertise avec grand ennui. Ne copiez surtout pas ce qui se fait à la télévision

Vérifier ce qu’il y a derrière vous

Avant de commencer votre présentation, vérifier ce qui rentre dans le champ de la caméra, le moindre objet peut intriguer voire perturber votre auditoire. Vérifiez donc par exemple que vos trophées de pétanque ne traînent pas derrière vous ou tout autre élément perturbateur. Évitez que vos enfants débarquent en pleine réunion en fermant la porte par exemple (si cela s’est déjà vu en direct dans les informations !). Votre décor doit être à l’image de votre présentation. Ne le négligez pas car vous risquez de perdre l’attention que l’on vous porte. Il n’y a qu’à voir l’allocution du président de la République le 25 mars avec la personne qui faisait coucou derrière pour voir que de nombreuses personnes se dissipent rapidement. 

Prenez du bon matériel

Rien de pire qu’une présentation qui bug. Vérifiez que votre matériel ainsi que votre débit soit suffisant pour que votre présentation soit la plus fluide possible. Votre qualité d’image doit être optimisée pour éviter au maximum la pixellisation et que l’on puisse bien suivre vos mouvements voire vos explications par exemple si vous avez un tableau explicatif derrière vous. N’hésitez pas à vous doter d’une bonne caméra qui puisse par exemple vous proposer de zoomer à distance. Un autre élément est fondamental : le micro et les écouteurs qui sont reliés. Si vous souhaitez pouvoir vous déplacer et ne pas vous retrouver trop près de votre écran, la possibilité d’avoir un casque reste fortement recommandée notamment sans fil. Vous pouvez ainsi faire une présentation qui soit vivante à l’image même d’un show. 

Comme pour une réunion physique

Dans les réunions physiques, vous n’hésitez pas à avoir une accroche percutante, à prendre des nouvelles ou encore à établir un ordre du jour. C’est pareil pour les réunions à distance. Vous devez de la même manière préparer vos réunions pour qu’elles soient efficaces et aborder tous les points à l’ordre du jour. N’hésitez pas à avoir une accroche percutante et à commencer à l’heure ou à vous enquérir de la santé de chacun. Les soucis techniques ne peuvent pas toujours être l’excuse pour commencer en retard et il vous faut avoir la même discipline que pour les réunions physiques.

N’oubliez pas de faire interagir vos interlocuteurs et de bien laisser du temps de parole aux participants comme dans les réunions qui se passent au bureau. Essayez d’être le moins monocorde possible car vous risquez vite de passer pour un médecin parlant aux 20 heures sinon. Tout comme chaque réunion physique, n’oubliez pas de faire un débriefing et un suivi. 

Utilisez les outils de partage d’écrans

Il existe de très nombreux outils de partage d’écrans à distance pour animer vos réunions. Par exemple Mikogo qui dans sa version gratuite vous permet de partager votre bureau d’ordinateur avec un maximum de 10 participants ainsi que de planifier vos sessions et de réaliser des invitations. D’autres outils existent comme Join.me, Team Viewer, AnyMeeting ou encore Skype. Vous avez l’embarras du choix ou encore des logiciels comme LiveMinutes si vous souhaitez partager des documents à distance ou encore les annoter. 

Les réunions à distance reprennent quasiment toutes les bonnes pratiques des réunions physiques. Elles demandent cependant de bien maîtriser la technicité et de prendre en compte certaines particularités qui font qu’elles se réalisent en télétravail. Les outils techniques jouent un rôle bien plus important que dans une réunion classique, ne les négligez donc pas.

Le référencement : une logique simple et … compliquée

Hier, la problématique était d’arriver à avoir un site internet opérationnel pour bon nombre d’entreprises. Beaucoup n’en comprenaient pas l’enjeu et ont mis du temps à en créer un. Aujourd’hui, l’utilité n’est plus une question mais une autre est apparue notamment pour les retardataires : le référencement. Avec la multiplication du nombre de sites, force est de constater qu’il est de plus en plus difficile d’être visible notamment sur les moteurs de recherche.

Le référencement : une question de visibilité

Comprendre l’enjeu du référencement est relativement simple et peut se résumer à l’acceptation suivante : comment accédez-vous à un site internet ? Vous pouvez certes taper l’url dans le moteur de recherche mais, la plupart du temps, vous aurez tendance à taper dans votre moteur de recherche (type google ou bing) des mots clés qui sont parfois le nom de la marque que vous recherchez. Apparaissent alors des résultats sur lesquels vous aurez tendance à cliquer, le premier résultat n’étant pas forcément le site sur lequel vous souhaitez atterrir même si cela peut être le cas. Ce qu’il faut comprendre, c’est que les résultats payants apparaissent en premier même si vous pouvez être le premier des résultats naturels.

Référencement naturel : une logique de bonne pratique sur le temps

Le référencement naturel représente celui qui est issu du respect des bonnes pratiques pour les moteurs de recherche. Celui-ci peut être largement optimisé et vous demandera parfois de remettre en cause la manière dont est conçu votre site internet, la qualité de vos publications ou encore leur régularité. Les règles sont très nombreuses pour être naturellement dans les premiers résultats mais n’impliquent pas forcément directement de sortir de l’argent même s’il faudra souvent y consacrer beaucoup de temps. La rigueur en la matière est essentielle et il faut considérer que les effets ne sont pas immédiats pour parvenir au résultat escompté. Faire appel à une agence telle que Zaacom si vous n’y connaissez rien peut se révéler essentiel car si vous ne comprenez pas le principe des balises, mots-clés ou encore de structuration d’article, vous pouvez vite vous retrouver à produire du contenu pour rien.

Référencement payant : une pratique à maîtriser

Le référencement payant, par opposition, vous permet de franchir rapidement les étapes en vous faisant parvenir parfois immédiatement dans les premiers résultats. Son problème majeur, résulte dans le fait qu’il peut rapidement devenir coûteux et qu’il peut vite ne pas être rentable. Chaque visiteur ne se transformant pas forcément en client, il s’agit avant tout d’arriver à cibler ceux qui sont véritablement vos clients. D’autre part, il est souvent identifié comme tel et attire naturellement la méfiance. Une grande partie de la mission consiste donc à bien choisir les mots-clés choisis ou encore à savoir limiter son budget. Il demande une certaine expertise pour être rentable car plus un mot ou groupe de mots est sollicité, plus il vous coûtera cher. De la même manière, la cible doit être clairement identifiée et atteinte, si vous souhaitez ne pas faire des campagnes auprès de personnes qui n’achèteront jamais votre service ou produit. Votre campagne doit vous amener un trafic pertinent.

Des logiques complémentaires

Si on peut opposer les logiques, elles sont parfois complémentaires. Il ne suffit pas de réaliser un contenu de qualité pour qu’ils apparaissent dans les premiers résultats naturels et, à l’opposé, payer sans arrêt des liens pour se situer dans les premiers résultats des moteurs de recherche ou encore faire des campagnes sur les réseaux sociaux peut vite se révéler très onéreux.

Il existe un point de jonction entre le payant et le gratuit puisque l’un des critères pour apparaître dans le référencement naturel est le nombre de sites qui pointent vers vous et notamment ceux de référence. Autrement dit, plus vous avez de liens qui pointent vers votre site dans des articles de site « puissants » sur des mots-clés qui vous intéressent, plus vous remonterez dans les résultats des moteurs de recherche. Cette logique a conduit de nombreuses sociétés à se spécialiser dans l’achat de liens ou d’articles sponsorisés. Cette pratique ne doit pas être exécutée n’importe comment et doit être maîtrisée.

On pourrait se dire qu’il suffit d’acheter des liens sur n’importe quel site ou n’importe quel article pour faire remonter son site dans les moteurs de recherche. Oui mais non. Votre cible doit trouver le lien dans un article pertinent car les moteurs de recherche prennent en compte, par exemple, le temps moyen passé sur l’article ou encore le fait que le lecteur trouvera pertinent de cliquer sur le lien de l’article.

Vous l’aurez compris, le référencement est une affaire complexe qui demande une expertise particulière.

7 désillusions propres au métier d’entrepreneur

Inutile de le nier,  la vie tout court est un chemin parsemé d’obstacles. Certaines aventures dont l’aventure entrepreneuriale les multiplient parfois. Voici 7 désillusions propres au métier d’entrepreneur.

Désillusions dit-on ? Et pourtant, ils ont été nombreux ceux qui vous ont chanté sur tous les tons les risques que vous preniez et vous ont dressé un tableau noir afin de vous décourager ! Ils ont souvent employé des mots ou des phrases comme « inconscient, tu vas prendre des risques pour ta famille, … » ou alors d’autres vous ont loué tous les avantages « tu seras ton propre patron, c’est une chance, tu pourras choisir des horaires… ». Alors autant se préparer pour dépasser les difficultés.

Monter sa propre entreprise est, pour la plupart, la concrétisation d’un rêve. Un rêve qui finit toutefois par se heurter à la réalité. Voici alors 7 grandes désillusions liées au métier d’entrepreneur :

1. Plus, plus…Toujours plus de travail

Certains se lancent dans l’aventure de l’entrepreneuriat croyant naïvement qu’ils auraient plus de liberté et de temps libre. Mais c’est là la première plus grande désillusion liée à ce métier ! Lorsqu’on monte sa propre entreprise, il est vrai qu’on peut choisir ses horaires de travail. Mais la plupart du temps, cela suppose encore plus de travail que les 8 heures standard d’un salarié.

2. Une responsabilité parfois pesante

Le statut d’entrepreneur exige un sens des responsabilités plus nécessaire que pour tout autre métier. En effet, lorsque vous êtes votre propre patron, vous devez assumer vous-même la situation dans laquelle se trouve votre entreprise. Par exemple, en cas d’endettement, vous serez le premier à en subir les conséquences. Les créanciers se dirigeront vers vous et vers vous seulement pour récupérer leur dû. Ils sont alors en droit de saisir vos biens : comptes bancaires, biens personnels, patrimoine immobilier, etc.

3. Pas de couverture systématique contre le chômage ni la maladie

Lorsque vous êtes salarié, peu importe la situation financière de l’entreprise, vous pouvez bénéficier d’une assurance chômage. Par contre, lorsque vous êtes entrepreneur, vous pouvez aisément vous retrouver sans revenus, à moins de souscrire vous-même à une assurance chômage privée. Autre conseil : chaque entrepreneur doit être affilié au RSI afin de bénéficier d’une indemnité journalière en cas de maladie. C’est le seul moyen pour recevoir un remboursement des frais médicaux.

4. La difficulté de manager une équipe

Le management est certes une discipline qui s’apprend et qui peut être attestée par un diplôme. Mais sur le terrain, la tâche devient plus complexe qu’on ne le pense. En effet, lorsque vous devenez entrepreneur, vous devez disposer de qualités personnelles qui vous permettent de gérer une équipe de façon presque naturelle. Sachez alors que même si votre entreprise se soumet parfaitement à une étude de projet rigoureuse, elle ne peut réussir que si vous maîtrisez le principe du management : répartition du travail, collaboration active des équipes, partage des connaissances dans le respect et dans une ambiance propice à la productivité.

5. Présence et visibilité sur internet

Être présent sur internet est devenu plus qu’un besoin pour la réussite d’une entreprise, quel que soit son domaine d’activité. Mais certains entrepreneurs sous-estiment le pouvoir de cet outil de commercialisation et de marketing devenu incontournable : ils confient leur site à un amateur et y consacrent très peu de temps. Voici alors l’une des grandes désillusions des entrepreneurs non avertis ! Il faut non seulement exister sur internet, mais il faudra aussi bénéficier d’une visibilité capable de résister à la concurrence. Ce qui, encore une fois, engendre énormément de travail !

6. Impact sur la vie personnelle

Si le salarié dispose d’heures de travail limitées, l’entrepreneur doit travailler sans limites. Du moins au début ! Ce qui aura inéluctablement des répercussions sur sa vie personnelle. Véritable cercle vicieux sachant que plus de la moitié des entrepreneurs quittent un travail de salarié pour pouvoir consacrer plus de temps à leurs familles.

7-La notion de « risque »

Prendre des risques est une attitude indispensable à l’évolution de toute entreprise, même si la plupart des entrepreneurs n’y pensent pas vraiment lorsqu’ils commencent. Cette condition sine qua non peut être vécue comme une contrainte parce qu’elle s’accompagne d’anxiété et d’un sentiment de responsabilité encore plus grand.

Le seul moyen d’éviter la désillusion, c’est d’estimer le métier d’entrepreneur à sa juste valeur : des avantages mais aussi des inconvénients !

Les crypto monnaies : comment cela fonctionne ?

On entend régulièrement parler des crypto monnaies. Même si on comprend intuitivement qu’il s’agit d’une monnaie virtuelle cryptée ou encore numérique et donc non physique comme le sont nos billets et pièces, il n’est pas rare de vouloir approfondir la question. Le fonctionnement reste relativement simple puisqu’il s’agit de convertir une monnaie classique comme l’Euro en crypto monnaie.

Le principe de la crypto monnaie

Il s’agit d’une monnaie virtuelle qui fonctionne globalement comme la monnaie que vous avez sur votre compte bancaire puisque vous n’avez pas tout votre argent en liquide. Celle-ci est sécurisée : elle est cryptée afin que la contrefaçon ne soit pas possible. Contrairement à votre argent classique, elle ne passe pas par les banques et cette monnaie est stockée dans des portefeuilles numériques et s’appuie sur des ordinateurs appelés blockchains.

Autrement dit, elle contourne le système bancaire traditionnel et ne fait pas l’objet d’un contrôle gouvernemental ou encore par une autorité de régulation centrale. Le principe est donc d’effectuer des transactions directement d’une personne à une autre en vous passant du tiers qu’est la banque.

A quoi servent les plateformes ?

Une plateforme crypto monnaie sert avant tout à vous simplifier la vie. Elles vous permettent d’échanger, acheter et vendre vos crypto-actifs. Il s’agit du moyen le plus utilisé pour réaliser des opérations. Ces plateformes vous facturent généralement des frais de service, comme une banque, qui peuvent s’effectuer par prélèvement sur votre ordre d’achat, de vente ou d’échange. Il faut donc se renseigner avant de choisir votre plateforme d’échange notamment pour connaître les frais, connaître les limites de retrait et connaître sa réputation car c’est elle qui possède votre clé crypto. Leur utilisation est relativement simple mais elle constitue un tiers, un élément à prendre en compte.  

Comment fonctionne la blockchain

Pour faire simple, les blockchains sont une espèce de registre qui enregistre toutes les transactions. Celles-ci sont authentifiées et vérifiées par les « mineurs ». Ils sont stockés sur des ordinateurs qui fonctionnent à l’aide de cette technologie. Autrement dit, la base de données est publique et les livres sont accessibles par n’importe qui. Pour effectuer un transfert, vous devez prouver que vous en avez la propriété. 

A quoi cela peut-il bien servir ?

Comme l’argent classique, il est possible d’utiliser vos crypto monnaies pour faire des achats en magasins même si elle est de plus en plus utilisée pour acheter des NFT voire en créer, faire des dons ou encore payer vos factures. Même si ce n’est pas son utilisation première, il faut bien avouer que c’est pour la spéculation que les crypto-monnaies connaissent un véritable succès.  Ces monnaies étant très volatiles par nature, il faut prendre conscience que vous pouvez gagner de l’argent très vite mais aussi en perdre. Toutes les crypto-monnaies n’ont pas la même utilité et il faut donc se renseigner sur l’utilisation spécifique de chacune même si certaines sont universellement acceptées.