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Et si vous rachetiez un site e-commerce ?

Il y a plus de 177 000 sites e-commerce en France en 2022, en moyenne. Le nombre de nouveaux sites e-commerce par an en France s’élève à 27 000, ce il semble donc étrange  d’en créer un nouveau. Trouver l’idée originale, partir de zéro en SEO (Search Engine Optimization, en français « Optimisation pour les moteurs de recherche »), mettre en place un branding de qualité, constituer un stock sans conditions fournisseurs, etc… Quand on voit le nombre de sites qui existent sur chaque créneau, difficile de trouver une niche manquante pour les consommateurs…

les chiffres clés du 1er trimestre 2022. 

  • Une progression de 11,8 % est remarquée dans le secteur de l’e-commerce (services et produits confondus). Cela équivaut 32,5 milliards d’euros.
  • Une reprise des ventes de services avec 56 % du chiffre d’affaires e-commerce.
  • Une progression de 11 % de l’effectif de sites marchands
  • 527 millions de transactions
  • Un panier moyen de 62 euros, soit une augmentation de 6 %. 

Pour trouver un site, il faut se tourner vers les sites de vente de sites. Il y en a de nombreux, mais la plupart ne sont vraiment pas intéressants. Il faut chercher longtemps avant d’en trouver un à contacter. Parmi les sites en vente, il y a une véritable panoplie. Du site à 20 000€ de CA en vente à 80 000€, au site « confidentiel », dont le vendeur ne veut passer aucune info, même pas le nom du site !  

Le réseau, toujours le réseau

Finalement la meilleure option pour racheter un site semble comme d’habitude, le réseau. En parler autour de soi, donner ses critères et si quelqu’un avait vaguement le projet de céder son site, il pense à nous. Mais attention ce n’est pas parce que vous l’avez sollicité qu’il doit vous le vendre à prix d’or !

Un rachat de site se base sur le potentiel, les chiffres, le SEO, la notoriété, la concurrence et pas sur l’amour de son propriétaire pour son « bébé ». Vous savez celui qui vous dit « j’ai tout créé, ça me fend le cœur de le céder, car il a un énorme potentiel, bla bla bla… »

L’intuition aussi, un élément clé

Comme d’habitude, il faut suivre son intuition, celle qui vous dicte d’y aller ou pas. Si vous sentez que le vendeur vous cache quelque chose, creusez, fouillez, renseignez-vous avant de signer la lettre d’intention. Elle vous engage dans le processus de rachat. L’idéal est de bien s’entourer d’un expert-comptable et d’un avocat, voire d’un conseiller en fusion-acquisition qui a l’habitude de voir passer de nombreux dossiers et qui pourra vous donner son avis impartial. Et pourquoi pas vous mettre en relation avec d’autres vendeurs potentiels.

Comme d’habitude, il ne faut pas rester seul, ne pas se précipiter à racheter un site sous prétexte qu’il est connu ou que le vendeur est sympathique. Un site e-commerce reste avant tout une entreprise qui doit générer des profits et un salaire pour son dirigeant à moyen terme.

Quelques sites pour vendre votre site e-commerce

  • JVMSI (Jevendsmonsiteinternet.fr)
  • Vente2site ;
  • Trouve1site ;
  • Ecom-store ;
  • Flippa.
  • Dotmarket

Et si vous deveniez entrepreneur-improvisateur ?

Vous rêvez de prendre la parole avec brio dans toutes les situations auxquelles vous devez faire face dans votre entreprise. Il faut le reconnaître, elles sont nombreuses. Focus sur l’improvisation théâtrale.

L’improvisation théâtrale, c’est quoi ?

Avez-vous déjà entendu parler d’improvisation théâtrale ? Très certainement, le mot ne vous est pas inconnu. Vous visualisez la discipline dans ce qu’elle offre de plus spectaculaire : les matchs d’improvisation. D’abord réservée aux comédiens aguerris, puis rendue plus accessible à toute une population aux âges confondus, l’impro a su s’imposer comme une discipline à part entière. Naissant du collectif, elle permet à ceux qui la pratiquent de réaliser des scènes surprenantes à partir d’un mot, d’une expression, ou même d’un geste.

Cette branche théâtrale, qui nous vient du Québec, a su faire sa place dans nos salles, mais aussi, et de plus en plus, dans nos bureaux. En se présentant comme un outil à même de renforcer la cohésion, débrider la créativité, libérer la prise de parole, améliorer l’entente entre les hiérarchies,… des grands noms de l’impro en ont fait leur meilleur atout communication. Augusto Boal, dramaturge et écrivain brésilien, est allé jusqu’à en faire une arme politique pour rendre au peuple (« les opprimés ») leur pouvoir d’expression.

Vos Constats en Entreprise

Combien de fois par jour déplorez-vous l’absence de communication au sein de votre entreprise ou de votre équipe ? Comment intégrer et fidéliser au mieux vos talents ? De quelle manière s’épanouir au travail et trouver la reconnaissance tant recherchée ?

Donner la parole à vos employés ou vos collaborateurs sur toutes ces questions relève de la nécessité. Pourtant, bien que le groupe semble enclin à l’expression de chacun, rares sont ceux qui osent affirmer leurs ressentis, comme leurs opinions. Surtout si celles-ci ne vont pas dans le même sens que la hiérarchie.

De vraies réponses : prise de Parole, éloquence, négociation…

Alors que certains formateurs se sont penchés sur la problématique et ont tenté d’y apporter une solution en faisant fi des sessions traditionnelles. Expliquer la communication en la théorisant est un comble. Ce n’est qu’en faisant l’expérience de la Prise de Parole en Public que nous pouvons découvrir notre profil d’orateur. Et le charisme n’est pas toujours là où on l’attend !

Prise de parole, éloquence, storytelling, négociation, management, esprit d’équipe, communication de crise, média-training… Toutes ces thématiques peuvent être travaillées grâce à l’improvisation théâtrale. C’est par la mise en situation et le jeu de rôles que vous pouvez vous tester à blanc, et en direct, sur tous types de discours.

Le retour est immédiat, les débriefings collectifs,Vous repartez avec des acquis durablement ancrés, comme les « bons réflexes » à avoir. Et si la prise de risque est encore quelque chose qui vous empêche de passer le pas, il faut savoir qu’elle est amortie par l’esprit de bienveillance mise en place en amont de toute formation.

Quelques exemples de témoignages

« Les techniques d’improvisation sont très enrichissantes pour démêler les situations conflictuelles en entreprise, et faire preuve de répartie dans l’urgence. De plus, elles peuvent s’utiliser dans sa vie professionnelle comme personnelle. Le comédien-formateur faisait par ailleurs preuve d’un dynamisme qui a su entraîner toute l’équipe dans un moment de cohésion et de lâcher-prise.»

« Je n’étais au départ pas emballé par l’idée de prendre la parole devant tout le monde – peur d’être jugé ou moqué… Et finalement ce ne fut pas du tout le cas ! Le plaisir partagé dans cet apprentissage de soi nous a permis de passer un moment très agréable et détendu. C’était une très belle expérience qui a su me faire prendre conscience de l’image que je renvoyais par le verbal et le non-verbal. »

« J’ai proposé l’improvisation théâtrale à mon équipe pour couper un peu de nos séminaires habituels… et je ne regrette pas d’avoir tenté l’expérience. Depuis, nous utilisons les techniques apprises lors de nos brainstormings, et de nos réunions. C’était une belle opportunité de repenser sa manière de communiquer en groupe et vers l’extérieur, et j’espère que nous aurons l’occasion de tenter un « niveau 2 » de cette formation. »

« Exprimer nos émotions en entreprise est quelque chose que nous ne nous permettons généralement pas. Pourtant, il aura suffi d’une formation pour que l’on ose formuler des non-dits que personne n’arrivait à faire sortir jusque-là.

« Sous l’aura bienveillante du formateur, nous avons pris du recul sur notre manière de fonctionner, et faire le point. C’était une grande richesse relationnelle qui a su nous entraîner sur scène sans nous poser mille questions… et quelle énergie ! »

Un vrai et nouveau métier au service des entrepreneurs et salariés

Béatrice Doradoux, Jeune Entrepreneure passionnée d’éloquence a fondé La Désimpro, un organisme de formation professionnelle, basé sur l’utilisation du théâtre d’improvisation.

Par les techniques pointues issues de la discipline, elle forme et accompagne les groupes désireux d’améliorer leurs communications.

Après être elle-même passée par différentes troupes d’improvisation, elle adapte son savoir-faire et son expérience auprès d’un public de plus en plus varié. Elle a d’abord expérimenté le métier de formatrice dans de grandes entreprises avant d’exporter la méthode jusque dans les start-up et les associations. Car s’il y a une chose qu’elle souligne, c’est que « nous sommes tous, potentiellement, en besoin d’amélioration constante sur nos prises de parole, notre gestion des émotions ou encore notre sens du leadership. »

« Nous sommes tous porteurs de projet, même –et surtout – à l’intérieur d’une entreprise. Mais pour voir au-delà de nos rôles et de notre cadre, il faut que l’individu prenne conscience de ses richesses internes et assume ses idées, et que le groupe favorise le management transverse et la prise d’initiative. »

Se former, aller au-delà de Soi tout au long de notre vie : une opportunité extraordinaire

Se former tout au long de notre vie est un droit et une opportunité formidable. Il s’agit de la saisir et de l’exploiter en ne délaissant plus les formations supposées secondaires.

L’homme est, et restera, au cœur de la structure, même lorsque celle-ci se dématérialise. Il serait maintenant question de l’inclure à nouveau dans l’organisation pour laquelle il travaille. Cet enjeu, l’impro permet parfaitement d’y répondre, à contre-courant des formations e-learning et autres MOOCs.

Porteurs de Projets, Entrepreneurs, Chef d’Entreprises, Managers, Salariés,… Improvisez !

Les entreprises qui ont fait le buzz !

Pour faire le buzz, mieux vaut avoir en tête les entreprises qui ont fait le buzz dans le bon comme dans le mauvais sens. Ces expériences peuvent vous éviter les erreurs et vous donner les clés de la réussite.

La fin de l’année et le début de l’année représentent une bonne occasion de faire le point sur ses plans et d’en créer de nouveaux. Parmi eux, ceux liés à la stratégie de communication. Si beaucoup d’entreprises tentent de faire le buzz, peu y arrivent. C’est pourquoi nous avons décidé de regrouper dans notre magazine pour vous un maximum de buzz afin que vous puissiez les analyser et vous procurer ainsi les enseignements que l’on peut tirer de chacun d’entre eux.

Faites le buzz pour booster la visibilité de votre entreprise !

Vouloir qu’on parle de votre entreprise grâce à un buzz n’induit pas forcément que celui-ci vous offre la couverture médiatique que vous désirez et même faire un buzz peut vite se retourner contre vous. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’utiliser le buzz implique une volonté de se différencier et cette distinction, qui vous met en lumière, fait peser un risque à l’entreprise : celui de faire un Bad buzz.

Le Buzz implique de jouer avec des limites parfois dangereuses et il faut ne jamais oublier que ce qui peut plaire aux uns peut être très mal accueilli par d’autres. Anticiper les réactions dans un sens comme dans l’autre afin de ne et pas être victime de votre succès à bon ou mauvais escient fait partie du b.a.-ba quand on se lance le défi de réaliser un buzz qui se répandra sur la toile comme un feu dans un champ de paille. Il est très facile de franchir la ligne rouge et vous devez prévoir une réponse en cas de crise médiatique car est essentielle de réagir sans perdre un instant.

Réaliser un buzz

Pour réaliser un buzz, rien ne vous empêche de mettre en place vos actions à des moments « réguliers » prévus d’avance dans votre calendrier. Les occasions sont pléthores (Jour de l’an, Épiphanie, Chandeleur, Saint-Valentin, Mardi Gras, Saint Patrick, Poisson d’avril, Pâques, Fête du travail, des Mères, des Pères, de la Musique, Nationale, Halloween, Thanksgiving, Saint Nicolas, Black Friday, Noël…).

Même si vous pouvez très bien utiliser des moments exceptionnels comme les élections, voire tenter votre chance à une date qui ne correspond à rien. L’originalité reste la clé de la réussite mais celle-ci doit être de bon goût. N’hésitez pas à vous inspirer de ceux qui se sont plantés comme de ceux qui ont réussi. Bonne lecture !

strategemarketing.com

 

Ces leçons sur l’entrepreneuriat que vous pouvez apprendre du Père Noël

Le père Noël cette année a du trouver des trésors d’imagination pour que ces cadeaux parviennent à toutes et tous. Il a mis en place le clic and collect, il a développé les sites e-commerces de nos magasins. Bref il s’est illustré par son imagination. Pour Noël 2022, le père Noël s’est imposé comme chaque année dans la tête des consommateurs de l’hexagone, des chefs d’entreprise et ils sont plus d’un, sans se rendre compte à en profiter : cadeaux, victuailles, repas, décoration, beauté…La liste est si longue…

Reste qu’il est l’entrepreneur qui est parvenu depuis plusieurs siècles à maintenir son entreprise à flot et qui a réussi à s’étendre autour du monde. Cette figure centrale, c’est le Père Noël. Personnage fictif qui prend ses racines dans les rites et croyances antiques, autrefois appelé « saint Nicolas », il est devenu un symbole des fêtes de Noël au milieu du XIXe siècle en Occident. De par son métier, celui de distribuer aux enfants du monde entier, une quantité faramineuse de cadeaux, il dispose de caractéristiques identiques au chef d’entreprise. Le profil de ce personnage folklorique lié à la magie de Noël délivre des conseils et aspects importants pour les entrepreneurs et dirigeants d’aujourd’hui. Zoom sur plusieurs leçons de ce personnage fictif emblématique.

Prendre des pauses et des vacances

Les pauses représentent des moments importants du quotidien. Il s’agit de périodes durant lesquelles les entrepreneurs et salariés peuvent recharger leurs batteries, se reposer et récupérer toute leur énergie pour reprendre le travail avec une efficacité et productivité accrue. Le principal étant que les différents protagonistes effectuent une activité qui leur plaît, qui les passionne et leur change les idées. 

Selon le 5ème baromètre de  La Fondation MMA des Entrepreneurs du Futur a mandaté Opinion Way la surcharge de travail engendre des horaires de travail importants. En effet, les sondés déclarent travailler en moyenne 50 heures par semaine, voire 60 heures par semaine pour 21 % des interrogés.
Ces nombreuses heures de travail se répercutent sur la vie privée des dirigeants. En effet, 39 % déclarent ne pas parvenir à maintenir un équilibre entre vie privée et vie professionnelle. 

Le temps de travail quotidien des patrons de TPE serait de 9h40 en moyenne et 72 % d’entre eux prolongeraient leur travail à la maison. Ils sont également connus pour ne pas prendre de vacances : 40 % des micro-entrepreneurs travailleraient pendant les week-ends et les congés, d’après une enquête réalisée par l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques, ndlr).  

Le Père Noël a bien compris l’importance des pauses et des vacances.

Après avoir passé des semaines entières à gérer son atelier au pôle Nord, puis distribuer des cadeaux à des enfants du monde entier pendant une nuit, il prend une pause et des vacances bien méritées afin de se ressourcer et de se consacrer à sa vie privée, notamment en prenant du temps avec son épouse, la mère Noël. Cela lui permet ainsi d’être en pleine forme pour la prochaine tournée.

Construire une équipe solide

Le succès d’une entreprise repose souvent sur la fiabilité et l’efficacité de l’équipe à la charge de sa réalisation. Selon plusieurs études, l’équipe serait à 50 %, l’élément de réussite d’une activité. Pour développer sa société, l’entrepreneur doit s’entourer de partenaires et collaborateurs, ayant des compétences nécessaires pour le projet mis en place, mais aussi des compétences propres à un type de travail en particulier. Sans une équipe efficace où la délégation et la confiance règne, l’entreprise risque de vite dépérir.

Le Père Noël s’est refusé à travailler seul

Il a réussi à former une équipe solide qui l’accompagne à long terme. Voilà une part de son succès ! Il s’est entouré des bonnes personnes, disposant de talents et compétences uniques pour la gestion des stocks, du service client, ou encore l’entretien des rennes. Ses milliers de lutins s’occupent ainsi de la fabrication des jouets et de l’entretien des animaux, ses rennes se chargent de la livraison tandis que la Mère Noël assiste la production de jouets et supervise le travail des lutins. Sans ses nombreux salariés, le Père Noël n’aurait jamais pu créer et gérer son entreprise aussi efficacement depuis des siècles. En bon manager, il fait preuve d’un important soutien envers son équipe et n’hésite pas à la valoriser en offrant des présents : l’homme d’affaires partage notamment le lait et les biscuits laissés par les enfants, avec ses rennes.

Avoir une vision, des objectifs et une stratégie

La vision est essentielle pour le dirigeant pour mener à bien l’avenir de son entreprise et celui des collaborateurs. En établissant celle-ci, cela donne une direction et aide à faire des choix et à définir des objectifs communs, permettant de coordonner les compétences et l’implication de tous. Elle est comme le phare qui guide le navigateur dans la tempête et est donc faite de rêves et valeurs communes dans le but de résoudre un problème ou d’apporter du confort et du plaisir aux autres.

Le fait de construire une stratégie est également important. Cela va permettre à l’entreprise d’identifier les différents leviers qui lui permettront d’atteindre son but. L’entrepreneur doit mettre en place un plan de bataille où chaque action et moyen important est planifié et analyser les faiblesses et les opportunités de son marché. Le Père Noël a une vision claire de son projet : rendre les gens heureux pendant une nuit et favoriser les liens avec leurs proches par le biais de cadeaux.

Une vision est identique depuis le début

malgré des difficultés rencontrées et fait passer un message familier et fédérateur. Cet entrepreneur atypique a également instauré une stratégie d’entreprise précise. D’abord en fixant sa clientèle cible, celles des personnes gentilles, laissant de côté les méchants dans la distribution des cadeaux. Ensuite, il a fait le choix de diversifier ses opérations pour offrir aux enfants un important éventail de cadeaux. Enfin pour assurer sa promotion, il a signé un tas de partenariats avec de nombreuses villes et pays pour susciter l’enthousiasme des clients, via les décorations, les publicités et autres sosies de lui-même.

Graphique: Le Noël des jeunes | Statista

Et vous pour vos cadeaux de Noël ? Vous allez les revendre ?

Aujourd’hui plus personne n’a peur d’être déçu par ses cadeaux de Noël. Finis les cadeaux que l’on mettait au fond d’un tiroir et qui faisaient l’objet de plaisanteries. Dès le lendemain de Noël vous pouvez les revendre ou les offrir à quelqu’un d’autre (attention au mot glissé à l’intérieur toutefois qui pourrait vous trahir !). 

Revendre ses cadeaux, une nouvelle pratique des Français

eBay a mis en exergue les résultats de son baromètre annuel réalisé en partenariat avec Kantar qui révèle que les Français sont de plus en plus enclins à revendre leurs cadeaux de Noël. Chaque année, cette période de fêtes marque un temps fort sur eBay, qui voit des millions de nouvelles annonces publiées entre Noël et le Nouvel An. C’est près de 50 millions de cadeaux qui ne feront pas d’heureux cette année, et plus d’un Français sur dix qui envisagent de revendre ses cadeaux s’ils ne leur plaisent pas, selon les estimations du baromètre.

Selon Sarah Tayeb, Directrice Générale Adjointe d’eBay en France : « La revente de cadeaux après Noël est un phénomène que nous observons sur eBay depuis de nombreuses années. Tout comme l’achat d’objets de seconde ou troisième main pour Noël, revendre ses cadeaux est une manière de protéger le pouvoir d’achat des Français mais également de participer à une économie responsable en encourageant la circularité », souligne .

Une pratique qui se démocratise d’année en année

eBay anticipe depuis plusieurs années la mise en ligne de nombreuses annonces et permet à tous ses utilisateurs de revendre les objets de leur choix grâce à un système simple et rapide. Cette année, la plateforme anticipe 300 000 nouvelles annonces en France le jour de Noël et près de 3 millions entre le 25 décembre et le 3 janvier 2023.

La revente des cadeaux au lendemain de Noël continue elle aussi à s’installer dans les habitudes des FrançaisEn 5 ans, le nombre de personnes revendant ses cadeaux a ainsi augmenté de 5 points (12 à 17%).

Cette année plus particulièrement, cette pratique répond à des besoins financiers s’inscrivant dans un contexte économique compliqué et de forts enjeux autour du pouvoir d’achat. En effet, pour 43% de ceux qui prévoient de revendre un cadeau, cela permet de mettre de l’argent de côté et pour 27% d’entre eux, de financer la période des fêtes (contre 23% en 2020)

Que disent et que vont faire les français ?

  • Près de 50 millions de cadeaux ne vont pas faire d’heureux cet année (10 millions de plus qu’il y a 5 ans)
  • Près de 7 millions de Français envisagent de revendre leurs cadeaux de Noël qui ne leurs plaisent pas (500 000 de plus que l’année dernière)
  • Les Français déclarent recevoir en moyenne 1,2 cadeau  qui ne leur plaît pas
  • Aujourd’hui, la revente des cadeaux représente plus de 336 millions d’euros réinjectés dans l’économie.
  • Pour 70% des Français qui pratiquent la revente de cadeaux, le bénéfice est économiques : mettre de l’argent de côté (43%) et financer les achats liés à Noël (27%).

On revend mais discrètement

Si une large part de la population française se dit prête à revendre ses cadeaux de Noël, la pratique demeure non avouée. Parmi ceux qui ont déjà mis leur cadeau en vente sur le marché de l’occasion, seuls 31 % l’ont avoué à la personne qui le leur a offert. Un chiffre qui chute même à 19 % parmi les revendeurs potentiels, lorsqu’on leur demande s’ils le feraient savoir au proche. Une tendance qui ne freine pas leur passage à l’action : parmi les revendeurs effectifs et potentiels de cadeaux, 40 % attendent moins d’un mois (et 14 % à peine quelques jours) pour proposer leurs présents à d’autres.

Des Français préfèrent revendre un cadeau qui ne leur plait pas plutôt que de le garder et 65% comprennent même qu’un proche puisse revendre l’un de leurs cadeaux.


Le monde a changé !!!


Nombreux sont ceux qui évoquent le fait de revendre est une action anti gaspillage de « gaspiller ». On pourrait dire que même la protection de la terre y joue quelques notes de musique pour dépasser les vieux tabous !!! Mais ce qui est étonnant, ils sont aussi nombreux ceux  comprennent qu’un proche puisse revendre l’un de leurs cadeaux. On peut donc constater que la revente fait partie des mœurs des Français !

Que sont-ils prêts à revendre ?

  • Les biens culturels (53%),
  • Les objets de décoration (41%)
  • Les vêtements (29%).

Mais pourquoi revendent-ils ?

  • Quand le cadeau ne leur plait pas
  • Quand ils l’ont reçu en double
  • Quand ils n’en ont plus l’utilité 

Ne pas déplaire à celui qui vous a offert le cadeau mal choisi

Une majorité des Français interrogés ne le feront pas savoir à la personne qui leur a offert le cadeau s’ils le revendent. Cela paraît évident car lorsqu’on reçoit un cadeau, si l’on a remercié chaleureusement et même félicité du choix du cadeau, il semble bien difficile d’avouer qu’on va le revendre !

Mais un choix selon les liens familiaux, amicaux ou autres

Revendre un cadeau et que personne ne s’en rende compte et la morale est sauve ! Le choix sera fait selon le lien de proximité affective, géographique :
1. La famille éloignée
2. Les collègues cette année
3. Les amis
4. Les beaux-parents 

Vendre ces cadeaux mais aussi acheter

Et pourtant ils n’hésiteront pas à acheter d’autres objets qui correspondent davantage à leurs besoins et à leur gout. Car des objets neufs leur sont proposés à – 15/20% de leur valeur d’origine. En fait il s’agit d’un véritable troc.

Les astuces pour bien revendre sur ses cadeaux de Noël

  • Ne pas déballer le produit
  • Préciser dans l’annonce qu’il s’agit d’un cadeau de Noël
  • Mentionner le prix de l’objet neuf afin de mieux mettre en évidence le rabais
  • Faire des jolies photos
  • Donner un maximum de détails sur le produit

Vous êtes peut-être en train de guetter l’excellente occasion : alors vous êtes dans le vent !!!!

KFC ou la promotion d’un évènement nazi

Le géant du poulet frit KFC ne maîtrise pas tout à fait sa communication. Il est bien difficile de comprendre comment le service communication de KFC, qui semble pourtant bien rodé, a fait une telle méprise. Faire la promotion de ses plats en utilisant la commémoration d’une atrocité commise par l’Allemagne nazie a vivement interpellé les consommateurs.

Une communication apparemment anodine…

Les faits. Sur son application, l’entreprise a eu la joyeuse idée d’envoyer une notification le mercredi 9 novembre. Toutefois, deux versions circulent, sensiblement identiques, avec les interpellations suivantes :

« Journée de commémoration de la nuit du pogrom du Reich – Offre-toi plus de Cheese tendre avec du poulet croustillant »

ou

« Commémoration de la Reichspogromnacht (Nuit de cristal) – Faites-vous plaisir avec du fromage plus tendre et du poulet croustillant. Maintenant chez KFCheese ! ».

… sauf quand on connaît l’histoire

Bien entendu, pour ceux qui savent que la « Nuit de cristal » est un vaste pogrom contre les Juifs, qui a eu lieu dans l’Allemagne nazie dans la nuit du 8 au 9 novembre 1938, cette annonce n’est bien sûr pas bien passée. En l’occurrence, des centaines de synagogues, de lieux de culte et des milliers de magasins avaient été saccagés et incendiés par les SA et SS nazis et une centaine de juifs tués à cette occasion. Proposer du poulet frit pour célébrer l’évènement n’était bien sûr pas de bon goût. On l’espère le fruit d’une réelle erreur plutôt que d’un trait d’humour de la communication.

Des réactions très vives

Évidemment, on s’imagine que rapidement la réaction des internautes. Elle a été vive, dénonçant une campagne « à vomir », « hideuse » ou encore « insupportable ». Il faut dire qu’en l’occurrence, la marque mérite bien la pluie de critiques sur elle et les incitations à désinstaller l’application. Ainsi a Dalia Grinfeld, directrice associée des affaires européennes à l’Anti-Defamation League (ADL), n’a pas manqué à transmettre son indignation . « Jusqu’où pouvez-vous aller le jour de la Nuit de cristal @KFCDeutschland. Honte à vous ! ».
La marque s’est excusée, vraisemblablement 45 minutes plus tard. Cependant, certains annoncent que les excuses ont eu lieu le jeudi 10 novembre), annonçant une erreur par une nouvelle notification. « En raison d’une erreur dans notre système, nous avons envoyé un message incorrect et inapproprié via notre application. Nous sommes vraiment désolés, nous allons vérifier nos processus internes immédiatement afin que cela ne se reproduise pas. Veuillez excuser cette erreur ».

Une automatisation en cause ?

On peut se demander s’il s’agit vraiment d’une erreur liée au système et non à une campagne qui n’a pas été bien pensée. Même si le bénéfice du doute persiste et qu’on pourrait se dire qu’il s’agit véritablement d’une erreur, on imagine bien qu’ une personne avoir rentré dans un agenda, l’ensemble des événements importants dont les commémorations, avec un système automatique d’envoi de message promotionnel. Un loupé qui rappelle bien que la communication, si elle peut être pensée en amont, doit bien faire l’objet d’une vérification. Nul n’est à l’abri d’une erreur mais il y en a certaines qui sont difficilement pardonnables ! 

Ryanair : le buzz à base d’autodérision !

Ryanair a réussi à faire un buzz avec une farce sur le compte TikTok de la compagnie. Une manœuvre d’autodérision qui a bien plu aux internautes. Good buzz ou Bad buzz, à vous de juger.

© Ryanair’s TikTok Account

Une blague sur le site de la compagnie

Tout a commencé par une farce devenue virale sur le compte TikTok de la compagnie. En l’occurrence, la compagnie aérienne a prétendu vouloir facturer des « frais de pieds » pour ceux qui ôtent leurs chaussures en plein vol. Il est vrai qu’il est courant de voir dans les avions des personnes qui ôtent leurs chaussures, particulièrement sur les longs courriers, car il est connu que les pieds gonflent lorsque vous êtes en altitude. Ce gonflement résulte de la pression atmosphérique dans l’avion et de la position assise. Votre sang s’accumule dans vos pieds et les jambes et donc peine à remonter vers le haut du corps. Certaines compagnies proposent ainsi des chaussons pour permettre aux voyageurs de se sentir à l’aise.

Une petite blague en détail

Le compte TikTok de la compagnie aérienne irlandaise propose souvent un contenu divertissant pour ses adeptes. En l’occurrence, il a annoncé (pour rire) désormais une taxe de 99.99 € pour les frais de pieds, le mercredi 9 novembre comme le rapporte The Sun. C’est ainsi qu’il a relayé une courte vidéo d’un des passagers en train d’enlever sa chaussure à bord. Dans cette vidéo, on entend un bruitage qui exprime le dégoût, son qui est désormais devenu une véritable tendance sur le réseau social.

La blague consistant à dire que la plateforme sanctionnerait les « coupables » de cette somme. Il n’en fallait pas plus pour que certains internautes partagent et déclarent que de tels comportements devraient être illégaux, ce à quoi Ryanair a répondu : « C’est légal mais ce n’est pas gratuit ! » ou encore que « l’odeur devait être nauséabonde », ce à quoi Ryanair a répondu : « Le pire, c’est qu’il n’y a même pas d’aération. »

© Ryanair’s TikTok Account

Une blague qui a quand même fait un buzz

Quelques jours plus tard, la vidéo affichait déjà plus de 300 000 vues et des commentaires à la pelle. Certains se sont d’ailleurs pris au jeu et n’ont pas hésité à dire qu’ils allaient désormais boycotter la compagnie aérienne le jour où la taxe serait effectivement mise en place.

Il faut dire que la compagnie est la championne des taxes indirectes car si leurs billets sont généralement à partir de 10 euros, le prix moyen d’un billet s’élève à 46 € car de nombreux frais s’ajoutent à une politique de prix agressive comme les frais de sièges (Ryanair sépare les voyageurs), les frais de nourrissons (si un nourrisson est âgé de moins de 24 mois pour le vol aller et de plus le retour, les tarifs s’appliquent uniquement à l’aller), les taxes pour des sièges avec plus d’espace pour les jambes, à l’avant ou encore de réservation. La compagnie ne manque pas d’imagination pour que son prix low cost ne cesse d’augmenter en proposant des prestations payantes qui vous laissent pantois. 

Au secours, je suis collé ! Comment répondre à une question-piège ?

Aie, c’est la question piège !!! Il y a des spécialistes de la question-piège et donc il faut s’y préparer ! Lors des conférences, des webinaires, des interviews, des réunions, des recrutements est souvent prévu un temps de questions-réponses et donc de se trouver contraint de répondre à une question dont vous ne maîtrisez pas tous les paramètres mais surtout à laquelle vous ne vous étiez pas préparé. Que la question soit complexe ou qu’elle relève de l’anecdote, un peu de self-control et quelques techniques de diversion devraient vous aider à improviser !

Le cœur qui se met à battre très vite et une terrible impression d’avoir l’esprit complètement vide : c’est le syndrome de la panique ressentie face à une « question-piège » ! Et pour cause : ces questions portent sur des sujets qu’on ne maîtrise pas. Rassurez-vous, il existe des techniques pour s’en sortir face à une colle !

C’est une excellente question, je vous remercie de me l’avoir posée !

Observez les hommes politiques ou les économistes lorsqu’ils sont interviewés par des journalistes : ils restent calmes et réussissent, sans se faire prendre, à éviter soigneusement de répondre à la question ! Ils commencent par essayer de gagner du temps, en abordant un sujet connexe qu’ils maîtrisent mieux, afin de pouvoir réfléchir à une réponse judicieuse. Pour copier cette stratégie, commencez votre réponse par : « J’en parlais justement l’autre jour avec M. Dupont, PDG de l’entreprise X qui… » Avec un peu de chance, votre interlocuteur finira par oublier la question de départ ! Les politiques sont aussi devenus maîtres dans l’art de répondre à une question par une autre, c’est le fameux : « En parlant de cela, vous auriez pu également me demander si… » Ou encore le « Que souhaitez-vous savoir précisément ? » qui oblige l’interrogateur à lui-même faire face à une demande inattendue (et qui parfois le décourage de persévérer dans son questionnement) !

La langue de bois ?

Enfin, imitez la célèbre langue de bois des politiciens en répondant très vaguement à la question, sans aborder le cœur du sujet. Vous pourrez faire passer le tout en jouant par exemple sur des anecdotes drôles ou émouvantes qui divertiront l’attention de votre auditoire. Certes, il est difficile de passer au travers des questions de journalistes car ils ont préparé méticuleusement leur angle d’attaque. Un conseil, éliminez l’arrogance ! Et surtout, lisez la presse avant tout rendez-vous, mais pas votre journal préféré mais celui des idées opposées aux vôtres. Pas seulement vos sujets de prédilection mais plusieurs sujets.

Moi, déstabilisé ? Pas pour si peu !

Plus que la pertinence de vos propos, c’est l’attitude que vous adopterez pour répondre qui marquera l’auditoire. Alors, avant de répondre, prenez le temps de respirer, parlez tranquillement pour ne pas bafouiller et ne vous focalisez pas sur le fait que tout un public est là pour vous écouter. Essayez de vous rassurer en vous raccrochant à un plan simple pour répondre. Structurez votre pensée grâce à des expressions types : « Premièrement, ». Ou bien choisissez de développer vos arguments à travers des plans en deux parties : en théorie/dans la réalité, avantages/inconvénients, …et vous pourrez dire, vous ne m’avez pas laissé vous présenter les avantages les inconvénients qui retournera la critique vers votre interlocuteur

Ne jouez jamais au jeu de la personne  qui sait tout !

Un peu d’humilité ! Vous n’avez pas la réponse à la question posée ? Alors avouez-le franchement. Vous lancez dans une réponse erronée ou plus qu’approximative ne fera que mettre à mal votre crédibilité. Vous ne maîtrisez qu’une partie de la réponse ? Là encore jouez franc-jeu et annoncez d’emblée que votre expertise ne vous permet que de traiter tel ou tel aspect du sujet. Mine de rien, vous en aurez profité pour vous réaffirmer en tant qu’expert d’un domaine. C’est cela aussi être un vrai professionnel : savoir retourner une situation délicate en un bon coup de pub !

Comment tester son idée d’entreprise ?

Tester mon idée ! Jamais, je sais déjà ce qu’elle vaut ! Et si parce que je la teste, je donnais des idées à d’autres et qu’ils me la piquent. J‘aurais perdu du temps et de l’argent. Pourtant, vous le savez bien. Vous le voyez pour les créateurs aux excellentes idées qui ont vu leur projet ne jamais voir le jour. Ils n’ont pas su analyser en amont la mise sur le marché de leur produit ou service. De plus, ils n’ont pas su l’adapter aux besoins des clients.

Idée de création mais vous doutez ?

Vous avez trouvé votre idée de création d’entreprise ou une idée pour développer votre activité. Oui mais voilà, vous ne savez pas si elle va marcher ou non. Même si rien ne vaudra l’expérience du terrain et que vous pourrez (devrez) améliorer votre produit/service afin qu’il soit de plus en plus adapté à vos futurs clients, il existe des techniques pour vérifier que vous n’êtes pas complètement à côté de la plaque.

Tout business model n’est jamais garanti à vie

Avant de présenter ces différentes techniques, il peut être utile de rappeler que de nombreuses entreprises ont dû faire évoluer leur business model avant de parvenir à trouver LA bonne idée. Critéo représente un excellent exemple : la société à ses débuts recommande des DVD et VOD en marque blanche. En 2008, elle effectue un « pivot » et se base plus largement sur le « retargetting publicitaire » (publicités personnalisées). Autre exemple ? Restopolitan qui passe d’une plateforme de gestion des réservations pour la restauration à un abonnement. Vous l’aurez compris : c’est la compétence que vous donnera votre idée/projet qui vous permettra d’effectuer ce pivot.

Avant de tester votre idée

L’adaptation à votre futur marché ne vous dispense pas d’effectuer une étude de marché. Elle vous permettra d’évaluer le potentiel et d’effectuer si nécessaire un changement de direction. Cette analyse doit s’avérer le plus juste possible. Par ailleurs, vous devrez rester objectif afin qu’elle ne soit pas biaisée par votre volonté de prouver que vous avez raison. Plusieurs étapes sont nécessaires au bon déroulement de votre étude. Les questionnaires doivent être préparés pour vous permettre de recueillir un maximum d’informations sans les influencer. En outre, votre échantillon doit être représentatif de votre future clientèle. Votre méthode d’administration doit varier en fonction du temps, de votre budget et de vos compétences.

Les sondages sur internet

Ils sont devenus très à la mode du fait de leur facilité d’administration. Ils ont été des substituts à d’anciennes techniques telles que le fax ou encore le courrier qui souffraient d’un manque de participation. Leur principal avantage demeure dans le dépouillement et le traitement des réponses aux questionnaires qui peuvent être automatisés. Deux techniques peuvent être utilisées pour administrer ce type de questionnaire. D’abord, l’entrepreneur peut s’en charger lui-même par l’intermédiaire de solutions gratuites comme google docs (Docs.google.com) ou encore de site tel que Mon-enquete-enligne.fr. Ensuite, vous pouvez faire appel à un institut spécialisé (ex : Survey Monkey).

Si la première solution a pour avantage d’être totalement gratuite, elle ne vous permet que rarement de sélectionner la cible désirée à moins d’y passer un temps relativement long (notamment si vous ne vous adressez pas au grand public). Faire appel à des professionnels vous permet de gagner du temps dans la mesure où ceux-ci disposent d’un panel de répondants qualifiés.

Astuce

N’hésitez pas à soumettre à un petit échantillon de personnes votre questionnaire afin de confirmer la validité de celui-ci avant de le soumettre à un public plus large. Vous pourrez vérifier la bonne compréhension des questions et qu’elles sont en nombre suffisants.

L’enquête de terrain

L’enquête terrain reste le grand classique. Elle est la méthode la plus utilisée par les entrepreneurs qui souhaitent créer un commerce de proximité. Elle a l’énorme avantage de s’adresser directement et de manière hyper qualifiée à votre future clientèle. Vous pourrez ainsi avoir l’étude la plus fiable possible de votre clientèle.

Elle vous permet également d’obtenir un ressenti « physique » des réponses ainsi que des idées de produits. Or, ceux-ci ne ressortent pas forcément dans une étude par internet. En dehors de l’analyse des réponses, elle sensibilise vos futurs clients à votre arrivée et de créer un premier contact. Certains entrepreneurs n’hésitent pas à en faire usage afin de prévenir leur prospect sans pour autant vouloir des réponses.

Cette technique vous permet de passer plus de temps avec eux et d’obtenir des contacts. La difficulté principale réside dans la difficulté d’administration si vous n’êtes pas à l’aise dans l’exercice ou dans le fait d’aborder les passants.

Le sondage téléphonique

Il peut être réalisé soit par l’entrepreneur lui-même, soit par un institut. Par ailleurs, il a l’avantage d’être facilement administrable sur un territoire beaucoup plus large notamment si votre produit est national. Il reste moins coûteux que l’entretien sur le terrain. Pour qu’il soit le plus exploitable possible, vous devrez veiller à ce que votre échantillon soit le plus représentatif possible et bien réparti géographiquement. Le principal inconvénient de cette technique se trouve dans le fait d’obtenir une réponse à vos appels, les personnes interrogées n’appréciant que rarement être appelé sur leur téléphone personnel ou d’entreprise.

Astuce : pour éviter de passer trop de temps, privilégiez les questions amenant une réponse fermée telle que « Pas du tout » « un peu » « moyennement » « tout à fait ». N’hésitez pas également à être le plus positif possible au téléphone, votre sourire s’entend.

Le test et la réunion de consommateurs

Une fois votre produit élaboré, quoi de mieux que de le tester directement auprès de votre consommateur ? Afin de déterminer si votre produit plaît ou non, rien ne vous empêche de tester directement votre produit lors de réunions ou en le présentant directement à votre futur client. Pour éviter de vous discréditer auprès de ce dernier, privilégiez les petits clients pour commencer. Dans le cas du test consommateur, votre objectif doit être de recueillir les impressions et de fixer en fonction de son avis les améliorations nécessaires de votre produit. Dans le cas de la réunion, n’hésitez pas à les faire échanger sur un service, un thème… et sur les problèmes qu’ils rencontrent. Vous pourrez ensuite présenter votre produit et ses solutions afin de savoir s’il sera facilement adopté par cette clientèle ou non. 

Vous savez comment tester votre idée, à vous de jouer !

Les principes d’une réunion réussie

Il faut bien le constater : les réunions sont souvent inefficaces et n’entraînent pas les actions espérées. Si les collaborateurs trouvent la plupart du temps qu’elles sont essentielles, force est de constater que l’absence de préparation préalable, de comptes rendus et de suivis les rendent souvent improductives. Zoom sur les bonnes habitudes à prendre pour avoir une réunion réussie.

Le bon matériel pour la réunion.

Il arrive trop souvent que le matériel lors des réunions soit défectueux voire carrément absent. Pour bien réussir une réunion, vous devez au moins avoir des éléments de base comme du papier, des stylos, un rétroprojecteur et l’ordinateur qui va avec. A défaut, les participants ne pourront pas prendre de notes ou encore il ne sera pas possible de bien visualiser une présentation. Rien ne vous empêche également d’avoir un tableau blanc ou encore, de manière plus moderne, un paperboard numérique tel que celui proposé par ID2SON voire chevalet, surtout si des points essentiels sont à marquer ou à souligner. Le paperboard numérique a l’avantage incontestable de ne pas avoir besoin de recharge et de ne pas nuire à l’environnement. Bien évidemment, il faudra avoir le bon nombre de chaises et dans la mesure où la réunion dure des bouteilles ou un accès à un point d’eau si vous ne souhaitez pas laisser mourir vos collaborateurs de soif. De la même manière, il vous faut choisir un lieu de réunion adapté à son contenu et à ce que vous cherchez à extraire de la réunion. Une réunion créative ne se fera probablement pas dans le même lieu qu’un exposé.

Préparer la réunion en amont

Rien n’est plus pénible que de participer à une réunion mal préparée. A minima, vous devez avoir prévu l’ordre du jour et transmis les documents en amont. A défaut, vous risquez fort d’avoir des personnes qui seront davantage concentrées sur la lecture des informations que sur une véritable participation active. Transmettre les éléments à l’avance peut leur permettre de rebondir sur certains points voire de préparer leurs réponses ou leurs questions. Ceci est d’autant plus vrai s’ils ont besoin d’éléments pour pouvoir le faire. Cela peut paraître évident mais il faut également convier les bons participants à la réunion. Rien ne sert d’inviter des personnes qui ne seront pas du tout concernées, qui se demandent ce qu’elles viennent faire là ou encore pire, de ne pas inviter les personnes qui peuvent venir enrichir les débats. Préparer sa réunion implique également de choisir un animateur qui puisse diriger les débats ou encore donner la parole pour éviter que la réunion devienne un brouhaha où on ne s’entend plus ou encore que les délais soient respectés.

Faire un suivi de la réunion et un compte rendu

Pour que votre réunion soit suivie d’effets ou encore informer des personnes n’ayant pu participer à la réunion des mesures qui ont été décidées, il vous faut également prévoir un suivi. Une personne peut être désignée pour faire le compte rendu, ce qui lui permettra de prendre des notes. Trop souvent oublié, le suivi de la réunion est pourtant essentiel. Il vous permet de résumer les propos qui ont été tenus mais surtout de constater les actions à mettre en place ou encore les personnes en charge. Cela vous évitera des contestations inutiles, des informations oubliées, de résumer les décisions prises ou encore de préparer la réunion suivante, le suivi permettant parfois simplement de base de travail pour celle-ci.