Inconnu il y a à peine 10 ans, le crowdfunding, ou financement participatif, est devenu une technique de financement majeure pour les entrepreneurs. Non ce n’est pas une mode et une tendance pour être dans le courant. Elle répond aux besoins d’une époque qui a mis en exergue les porteurs de projets afin de leur permettre de réussir grâce à l’expérience de créateurs qui ont galéré pour obtenir des financements. Simple et efficace, cette méthode repose sur l’apport d’une plus ou moins modeste somme d’argent par un très grand nombre d’investisseurs. Mais pourquoi les plateformes de crowdfunding sont-elles tant à la mode aujourd’hui ?
Lever des fonds simplement et rapidement
Si le développement du net et l’avènement des réseaux sociaux ont indéniablement aidé à propager si rapidement la pratique du crowdfunding à une échelle planétaire, les nombreux atouts de ce système de financement ingénieux expliquent également pourquoi il est tellement en vogue de nos jours. Tout d’abord, il s’agit d’une méthode permettant à de petits et moyens entrepreneurs de lever des fonds qu’ils n’auraient jamais pu espérer obtenir par des moyens traditionnels. En effet, en ces temps de crise, les banques rechignent de plus en plus à investir dans des TPE et et sont encore trop attachées à leurs méthodes traditionnelles qui mériteraient pourtant d’être dépoussiérées. Avec le crowdfunding, ce problème paraît contourné. Le crowdfunding est extrêmement facile à mettre en œuvre. Plus besoin pour les entrepreneurs de passer par la longue et stressante phase d’obtention de fonds. Avec le financement participatif, pas de paperasse inutile, pas de préparations de dossiers interminables, et pas besoin d’organiser réunion sur réunion pour convaincre de potentiels investisseurs. C’est une méthode rapide. Le crowdfunding permet aux entrepreneurs de rassembler l’argent dont ils ont besoin pour créer leur entreprise ou lancer un nouveau produit en un rien de temps : en moyenne un à deux mois, contre six mois à un an en passant par des modes de financement traditionnels.
Créer une véritable communauté autour d’un projet
Bien plus qu’une méthode efficace pour lever des fonds, le crowdfunding est un moyen inespéré pour les petits et moyens entrepreneurs de se faire connaître et de créer un véritable réseau autour de leur idée. Car les personnes qui investissent dans leur projet sont des personnes qui croient en leur entreprise, et qui vont les entourer, les soutenir dans leur business et leur fournir de précieux conseils. De plus, le financement participatif permet aux dirigeants de TPE et PME de se constituer une vaste communauté de clients potentiels, à qui ils peuvent pré-vendre des produits avant même leur création et leur mise sur le marché.
Tester la viabilité d’un projet avant même son lancement
Le côté communautaire du crowdfunding est également un moyen pour les entrepreneurs d’obtenir un feedback crucial pour la réussite de leur projet. Ainsi, ils sont en mesure de savoir si leur concept ou produit va vraiment toucher sa cible, et cela leur évite de plonger dans l’inconnu. En effet, si personne n’est intéressé pour financer un projet, c’est sûrement que ce projet ne répond pas à l’attente des clients et est donc voué à l’échec. Ce feedback permet également aux entrepreneurs d’avoir des avis de consommateurs sur un produit avant même le lancement de celui-ci, et de le modifier et l’améliorer en conséquence. Ce qui constitue un gain de travail considérable sur la période post-lancement du produit. Enfin, le concept du crowdfunding est un outil de marketing incroyable, qui permet aux entrepreneurs de communiquer leurs idées et le message de leur marque sur le marché énorme au potentiel quasiment illimité qu’est le web.
La souffrance au travail peut survenir sans que l’on y prenne garde que ce soit un dirigeant ou un collaborateur. Elle est due à plusieurs facteurs qui s’enchevêtrent les uns avec les autres et parfois il suffit d’une allumette pour que la personne se trouve enfermée dans la boucle de la souffrance.
Les facteurs liés au stress pour le dirigeant
Le stress est devenu quasi permanent car il est souvent lié à la peur de ne pouvoir répondre aux clients, de perdre des fournisseurs… mais celui qui couronne le tout est le risque financier qui peut engendrer le fait de ne pas se payer mais aussi de ne pas pouvoir payer les salariés. Quant au stress des collaborateurs, il est lié à de multiples facteurs qui, au sein de l’entreprise, font écho à des souffrances personnelles.
Nous verrons tout au long de cette enquête que le confinement et la crise sanitaire ont engendré des dégâts collatéraux et que le télétravail, imposé par la pandémie, a montré non seulement ses limites mais aussi imposé de repenser le management des dirigeants et des managers. Rien ne sera plus comme avant la pandémie et cela apparaît comme une évidence souvent complexe et douloureuse. Le comportement de 1 731 dirigeants de PME adhérents à la CPME a été analysé, grâce au partenariat établi avec Harmonie Mutuelle – Groupe VYV et la CPME au national et sur les territoires. Cette étude a mis en exergue que le burnout, ou épuisement professionnel, défini par l’OMS comme « un syndrome ne touche pas seulement les travailleurs salariés, comme on le pense souvent. Aujourd’hui, 17,5 % des dirigeants de TEP-PME y sont confrontés, soit environ 560 000 dirigeants. Ce qui est un chiffre fort alarmant car leur stress se répercute de manière inexorable sur leurs salariés et donc a un effet boule de neige et un risque majeur pour l’économie. »
Comment se manifeste le stress ou la souffrance au travail ?
Les premiers signes du burn-out apparaissent par la manifestation des signes d’épuisement physiques, émotionnels ou encore cognitifs, mais aussi par des manifestations de détachement, de cynisme et de sentiment d’inefficacité. Il faut être attentif à ces alertes et le dirigeant ne peut pas faire l’autruche en pensant que c’est un mauvais moment à passer.
Les différents symptômes du burn-out
Physiques : Troubles du sommeil, fatigue généralisée, maux de dos, de tête, tensions musculaires, souffrance réelle et précise ressentie, etc.
Émotionnels et affectifs : Irritabilité, forte anxiété, mauvaise gestion et compréhension des émotions, sentiment de vide, d’impuissance, perte de confiance en soi, etc.
Cognitifs : Hyperactivité psychique, désir de perfection envahissant, difficulté de concentration, indécision, trouble de la mémoire etc.
Comportementaux : repli, isolement, agressivité, déni des difficultés malgré les alertes, attitude négative envers le travail etc.
Les symptômes physiques du burn-out
une sensation de fatigue inhabituelle ;
des troubles du sommeil type insomnie ;
des troubles musculo-squelettiques (ex : douleurs lombaires) ;
des tensions musculaires ;
des crampes musculaires ;
une perte d’appétit ;
des troubles digestifs ;
des maux de ventre ou de tête.
Les symptômes psychiques du burn-out
perte de motivation au travail ;
sentiment de tristesse ;
anxiété généralisée ;
sensibilité accrue (hypersensibilité) ;
perte d’intérêt pour le travail ;
sentiment d’indifférence générale ;
réactions excessives ou disproportionnées (ex : colère, pleurs incontrôlés) ;
irritabilité et agressivité ;
ressentiment qui peut entraîner une détérioration de relations professionnelles ;
troubles de la mémorisation et/ou de l’attention ;
Les industriels l’ont bien compris. Ils ont donc engagé une course de vitesse pour substituer à leurs produits polluants des produits qui ne mettent pas en détresse la planète. Focus sur quelques exemples pour diminuer les ravages climatiques.
L’industrie s’engage à recycler 100% de polystyrène en 2025… contre moins de 5% aujourd’hui
Les industriels des emballages alimentaires, de la plasturgie et les acteurs du recyclage se sont engagés sous la pression du gouvernement, à créer ensemble une filière de recyclage opérationnelle à 100% en France en 2025.
Pots de yaourt ou barquettes en polystyrène usagés, même triés, ne sont quasi jamais recyclés. Pas plus de 3 à 4% selon le ministère de la transition écologique), et beaucoup finissent dans les océans. L’objectif est de réutiliser les milliers de tonnes d’emballages en polystyrène à usage unique jetés chaque année. Le procédé choisi implique la décomposition du plastique avec retour à la cellule de base, le monomère, pour assembler et fabriquer ensuite de nouveaux polymères.
Un projet est porté par Michelin; il prévoit une usine pilote opérationnelle en 2021, avec son partenaire Pyrowaven et le démarrage d’une unité industrielle « d’ici fin 2023 ».
Le deuxième est porté par Ineos Styrolution et Trinseo au Royaume Uni. Il prévoit une usine exploitée par Ineos « entre 2023 et 2025 » sur son site français à Wingles. Enfin, l’unité de recyclage chimique de Total à Grandpuits se dit capable d’intégrer « jusqu’à 20% de polystyrène recyclé en 2023 ».
La betterave a pris son envol
Le premier vol international d’un avion, un avion Van’s Aircraft rv-8, dont le carburant se compose à 97 % d’essence renouvelable, a effectué, le 15 juin, une traversée reliant Sarrebruck (Allemagne) à Reims. À l’origine de cette expérimentation, il y a Global Bioenergies, une société française qui développe des substituts aux dérivés pétroliers à partir de ressources renouvelables. Mais aussi l’entreprise allemande, Swift Fuel GmbH, spécialiste des carburants « verts » pour avion. « Le carburant se compose de 97 % de biocarburant, constitué d’isooctane (association d’isobutène et d’hydrogène) et d’ETBE, ainsi que de 3 % de butane, ce qui en fait une essence parfaite pour ce vol ». Pour réaliser ce carburant, la start-up transforme des déchets de bois par fermentation. Mais surtout du sucre de betterave fourni par le groupe coopératif Cristal Union, qui est également son actionnaire minoritaire.
L’essence utilisée pour ce vol constitue donc une alternative au carburant 100LL, habituellement commercialisé pour les avions à moteur à pistons. Selon les deux firmes, ce premier vol international « constitue la première étape vers un marché de l’essence d’aviation biosourcée ».
Bastien Le Roux, champion du monde de voltige en équipe et ingénieur aéronaval était aux commandes de cet avion. « Il n’y a aucune différence notable avec les carburants classiques », a-t-il déclaré à sa descente d’avion. Ce vol, en provenance de Sarrebruck en Allemagne, a mis une heure pour relier les deux villes. Après quelques voltiges dans le ciel, l’avion s’est posé à 14h35, sur le tarmac de l’aéroport de Reims-Champagne.
Lyon va changer les véhicules municipaux polluants
lyonmag.com
La municipalité de Lyon a annoncé qu’elle débloquerait 15 millions d’euros pour changer les véhicules municipaux polluants. L’objectif est de sortir du diesel à l’horizon 2026. En appliquant une politique d’achats vertueuse, la municipalité a intégré dans sa flotte depuis le 1er janvier 21 nouveaux camions-nacelles, avec grue ou une benne, fonctionnant au gaz naturel. Mais également 41 vélos à assistance électrique, de 2 vélos-cargos, une trentaine vélos et VTT. Ceux-ci remplacent ainsi les Renault Kangoo les plus anciens. D’ici la fin du mandat 166 véhicules, seront ainsi changés, au rythme d’une trentaine par an.
Pour devenir entrepreneur aujourd’hui, rien de plus facile ! Oui, mais pour ne pas se prendre les pieds dans le tapis, il est nécessaire de se poser les questions essentielles. Vous comptez changer d’activité ? Vous souhaitez effectuer une reconversion professionnelle ? Pourquoi ne pas vous lancer dans les affaires ? De nombreux français sautent le pas et notre pays est le champion de la création d’entreprise. Il suffit de définir un projet cohérent et de suivre en amont les conseils qui suivent.
Première question : comment affiner mon projet et bien connaître le marché
Il est conseillé de choisir une activité dans laquelle on justifie d’une réelle expérience. Faute de quoi, le nouveau chef d’entreprise risque de commettre des erreurs grossières. Créer une entreprise n’est pas un parcours découverte même si les péripéties seront nombreuses. Dès le départ une boussole et un plan sont nécessaires pour ne pas se perdre par manque de sagesse. Rédiger son projet par écrit et demander l’avis de son entourage permet de peaufiner son projet et de lui apporter les premières retouches. Vos proches pourront vous soutenir et vous épauler dans cette épreuve car ils feront partie intégrante de votre projet, qui demande un important investissement personnel au départ. Le nouvel entrepreneur devra aussi connaître son environnement et ses principaux concurrents. Une erreur souvent commise par bon nombre de jeunes créateurs consiste à ne pas s’intéresser à la concurrence, en estimant que ses produits (ou ses services) sont les meilleurs. Il ne s’agit pas d’une bonne idée, car il faut envisager l’environnement économique dans sa globalité. Par exemple, vous adorez écrire et vous souhaiter créer une maison d’édition spécialisée dans les romans policiers. Vous devrez étudier avec attention les produits commercialisés par les autres éditeurs (livres, romans numériques, essais), ainsi que les auteurs de polars contemporains (COBEN, LEMAITRE, IZNER, NED, MINIER).
Deuxième question : quelle forme juridique choisir ? comment calculer les prévisions financières et le financement ?
Aujourd’hui, il est possible de créer une entreprise sans apport financier mais l’investissement en temps et en énergie est loin d’être une sinécure. Alors, il faut se demander quels sacrifices sur le plan personnel on est capable de faire. Si vous souhaitez commencer seul, vous choisirez sans doute l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limité (EURL) ou l’entreprise individuelle. Si vous comptez démarrer votre activité à plusieurs, vous créerez une Société en Nom Collectif (SNC), une Société à Responsabilité Limitée (SARL), ou une Société par Actions Simplifiées (SAS).
Vous devez également déterminer les comptes prévisionnels de votre future structure. Différents documents vous seront demandés par les banques pour une demande de prêt, comme votre plan d’investissement, votre compte de résultats prévisionnels (qui évalue la rentabilité future de la société) et votre plan de trésorerie. Vous n’oublierez pas également de joindre un document détaillant point par point vos capacités, vos motivations et les avantages que vous apporterez à votre entreprise. Cet élément est important, car il permet de mettre en avant le dynamisme du nouveau chef d’entreprise et son implication sur le plan économique. En plus d’un crédit bancaire, vous devrez posséder quelques acquis personnels (capitaux, biens immobiliers, actions ou obligations). Dans certains cas, vous pourrez bénéficier d’un prêt spécifique (ou d’une aide). Il convient de se renseigner auprès de la chambre de commerce et d’industrie de son département.
Troisième question : comment développer ma structure ?
Lorsque le projet est bien défini, que les financements sont trouvés et que l’activité a commencé, il ne reste plus qu’à développer son entreprise, tout en anticipant les difficultés. Sur le même principe qu’une fleur qui vient d’être plantée, le nouvel entrepreneur sera attentif aux premiers pas de la société sur son marché. Au cours des trois premiers mois, il est conseillé de demander conseil à un spécialiste. Il peut s’agir d’un coach, d’un ancien chef d’entreprise ou d’un conseiller de la chambre de commerce. Il existe également des clubs de jeunes créateurs, qui mettent en relation les nouveaux dirigeants et les anciens chefs d’entreprise. N’oubliez pas qu’une nouvelle entreprise sur deux ne fête jamais son premier anniversaire. Il convient donc d’être très prudent lors de la première année d’activité de votre structure.
Qu’on parle de clients, de devis, de factures ou encore de justificatifs, les entreprises ont largement décidé de surfer sur la vague de l’ère du numérique que ce soit pour gagner du temps, conserver des documents ou encore faciliter la transmission d’informations. Le digital a profondément transformé le fonctionnement des entreprises. Celles-ci ont vite intégré l’opportunité de la digitalisation de la comptabilité aussi bien dans leurs rapports extérieurs (clients, prospects, fournisseurs, …) qu’en interne (les salariés).
L’état, un accélérateur de la digitalisation des factures
A compter du 1er janvier 2023, toutes les entreprises devront accepter des factures électroniques, et progressivement les émettre sous forme électronique entre 2023 et 2025. Ces factures électroniques et les données essentielles qu’elles contiennent devront également être transmises à l’Administration fiscale pour contrôle et pré-déclaration de TVA.
Cette mesure viserait à mieux lutter contre la fraude à la TVA.
Depuis 2017, les entreprises qui travaillent avec l’Etat se doivent de dématérialiser leurs factures et de passer par le portail Chorus Pro pour les transmettre. Ce déploiement progressif est entré l’an dernier dans sa phase finale en faisant de la facture électronique une obligation pour les TPE traitant avec l’Etat. La prochaine étape réside dans l’utilisation de la facture électronique pour les paiements entre les entreprises, aussi bien en émission qu’en réception.
La facture électronique en B2B : une obligation progressive
À partir de 2023 donc, toutes les entreprises seront obligées d’accepter la réception de factures électroniques et les grandes entreprises seront obligées d’y avoir recours pour l’émission de leurs propres factures selon le rapport publié de la Direction générale des finances publiques (DGFiP).
Les nouveaux outils numériques de facturation, un gain de temps incontestable
Avant la digitalisation, les entreprises éditaient leur devis sous format Word et transformaient ensuite les factures correspondantes. Elles utilisaient des logiciels leur servant à transformer leurs documents en format PDF avant de les envoyer à leur client. Un processus long qui impliquait des coûts non négligeables. La digitalisation a transformé ces pratiques chronophages. En effet, le gain de temps puisque la transformation d’un devis à une facture s’est automatisée et de plus sans risque d’erreur. La capacité à générer rapidement ces documents à partir de modèles préenregistrés a également contribué à digitaliser l’ensemble des tâches comptables. La transmission par mode numérique est devenue une nouvelle habitude. Ensuite, la communication numérique entre les logiciels de prospection commerciale et d’éditions de devis/permet d’éviter une perte d’information.
Le suivi commercial, une digitalisation Win Win
L’évaluation des performances commerciales a suivi et il est désormais possible de suivre l’encours que ce soit en termes de devis enregistrés, envoyés et acceptés ou encore de déterminer des délais d’encaissements par rapport aux factures générées. Les données ont permis aux différents commerciaux d’échanger sur les clients prospectés ou signés et de garder un historique de la relation client. Autant de raisons évidentes de passer à l’ère du numérique. Les nombreuses ventes numériques ont également contribué à instaurer les nouveaux paramètres car pouvoir croiser ces données en « un clic » avec les autres performances commerciales a fini par convaincre bon nombre d’entreprises d’adopter la digitalisation.
La digitalisation de l’administratif, un atout-maitre
De la même manière, les paies sont rapidement devenues numériques et le regroupement de l’ensemble de ces données s’est transformé comme un atout-maitre. Les exports possibles de données, leur conservation en format numérique et la capacité des différents logiciels à réunir l’ensemble des fonctions (paies, ventes, achats) ou à communiquer entre eux a naturellement favorisé l’essor du numérique dans la partie administrative des entreprises et a contribué également à ce changement. L’analyse plus fine des données a permis de réaliser plus rapidement un état des lieux, de mieux identifier les activités non rentables et de prendre les décisions en conséquence. La communication avec la comptabilité a été ainsi facilitée permettant de faire gagner du temps aux entreprises.
3 applis pour faire ses devis, factures
Sage Ligne 100 i7 via NuxiDev4 Ce logiciel permet de gérer ses factures et ses devis à distance grâce au Cloud à l’aide d’un service simple d’utilisation.
Evoliz Cet outil gère facilement votre comptabilité en ligne sans saisie manuelle des dépenses et notes de frais.
ClémenTeam vous propose des services comptables, fiscaux, sociaux, juridiques et de gestion sur compta-clementine.fr : un service 100% en ligne
3 applis pour digitaliser vos factures
Exact L’application permet à l’entreprise de dématérialiser les processus comptables et CRM pour aussi avoir une gestion des stocks en amont.
Streamline for Invoices L’interface aide au traitement des factures fournisseurs et permet d’automatiser la rentrée des factures car le logiciel s’occupe de tout.
Invoice Manager Avec un système de workflow Invoice Manager intègre les règles de gestion et les exceptions à traiter pour vos fournisseurs.
Les réunions qu’on le veuille ou non sont indispensables à la vie de l’entreprise. Comment réaliser des réunions performantes ? Focus sur quelques idées à prendre en compte.
Bien sélectionner les participants de chaque réunion
Interrogez-vous sur le choix des participants : les participants sont-ils réellement et directement concernés par le sujet ? Est-ce qu’il serait plus efficace que l’information ou les décisions leur soient transmises par un compte rendu envoyé par e-mail ? Évitez de faire perdre du temps à des personnes qui n’ont pas impérativement besoin d’assister à la réunion. Quel est l’objectif de leur présence à cette réunion ? Quelle valeur apporte-t-il ?
Mettre en place des indicateurs
N’hésitez pas à mettre en place des indicateurs qui peuvent être par pôle d’activité ou métier mais également pour l’ensemble de l’entreprise. Vous pouvez ainsi dire que votre objectif est d’atteindre X chiffres d’affaires ce mois-ci, de mettre en place un projet. Mais surtout présentez l’ensemble de votre entreprise afin de mettre en exergue l’influence de tous les pôles sur l’atteinte du résultat. Certaines entreprises n’hésitent pas à évaluer l’impact de chaque service sur la performance globale de l’entreprise et à retransmettre toutes les données en direct lors de conférences. Vous pouvez ainsi mettre en valeur la contribution de tous vos services à l’objectif final. C’est une manière d’exprimer votre reconnaissance et de stimuler vos collaborateurs.
Cerner la motivation de vos collaborateurs
Il n’est sûrement pas inutile de vous le répéter mais vous devez comprendre ce qui anime chacun. Tout le monde n’aime pas son travail pour la même raison et l’argent ne représente pas toujours la solution pour motiver tout le monde. Vous devez vous intéresser à chaque personne et à ses objectifs personnels. Vous devez les accompagner au maximum dans la réalisation de ceux-ci si vous le pouvez. Un collaborateur qui veut par exemple évoluer en compétences ? Formez-le afin qu’il atteigne son objectif ! Un collaborateur qui souhaite se diversifier et participer à un projet, suscitez ses idées et ne portez pas de jugement sans l’avoir écouté.
Être à l’écoute de tous
Vous ne pourrez pas tout le temps être accessible mais il faudra montrer que vous êtes disponible. Vous êtes, vous aussi, un maillon de l’entreprise et chaque personne est importante. Montrez que vous accordez du temps à tous et que l’on peut vous parler librement. Ce n’est pas en vous enfermant tout le temps dans votre bureau que vous pourrez montrer la considération que vous avez pour chacun ou que vous restiez entouré en permanence de votre équipe de direction que vous pourrez connaître vos équipes.
Rédiger un compte rendu sous forme synoptique
Le compte rendu synoptique propose une vision d’ensemble d’une situation : des faits et des actions à mener. Il permet de visualiser rapidement l’ensemble d’une réunion. Il demande l’utilisation d’un vocabulaire précis pour éviter les interprétations. Celui-ci retranscrit environ 20 % des propos émis et se présente sous la forme d’un tableau de 3 à 4 colonnes maximum. Il devrait être rédigé comme suit :
soit en français courant : phrases courtes ;
soit en français prise de notes (noms et verbes à l’infinitif porteurs des idées). Le compte rendu synoptique suit un plan thématique. Les thèmes abordés, lors d’une réunion, peuvent être retranscrits selon leur ordre d’importance et non selon leur chronologie. Cependant, dans les réunions, où le sujet est d’analyser un problème, on utilisera de préférence un plan analytique selon la logique suivante : constat, causes, conséquences, objections éventuelles, limites et solutions.
Depuis quelque temps, tout va mal . Votre chiffre d’affaires décroît, vous êtes constamment de mauvaise humeur. Votre colère se répercute sur vos employés qui se sentent blessés et ont du mal à convaincre vos clients. Si vous avez vécu ou si vous vivez ce genre de situation, la bonne nouvelle est que vous pouvez améliorer cela par votre bonne humeur et grâce à l’empathie que vous allez développer ! Elles pourraient même être la source numéro 1 de l’amélioration de vos ventes.
Mais comment transformer votre colère en bonheur ? L’indifférence en empathie ? Comment supprimer toutes ces pensées négatives qui s’accumulent dans votre tête et les remplacer par des sentiments positifs ? Tout simplement en développant un comportement exemplaire qu’il soit interne ou externe.
Voici quatre catégories de types d’action, entre autres, que vous pourriez entreprendre afin de changer votre manière appréhender la vie et surtout vivre mieux.
Des actions internes
L’empathie, c’est la qualité première d’un dirigeant ! Les occasions sont multiples mais souvent pris par le tâches qui sont urgentes, un dirigeant oublie que les gestes empathiques sont souvent le secret de la cohésion des équipes. Offrir un cadeau à l’occasion de l’anniversaire ou de la fête d’un employé, bien savoir gérer l’accueil des nouveaux salariés, en font partie. De même, pouvoir responsabiliser un salarié, lui confier une mission, l’aider à développer son parcours professionnel sont également des sources d’enrichissement. Vos salariés se sentiront alors valorisés et motivés. Ils parleront de leur travail à leurs relations. Leur loyauté envers votre entreprise augmentera tout comme vos ventes. En un mot, soyez à l’écoute.
L’originalité attire forcément la curiosité. Sachez en tirer profit ! Une Américaine, par exemple, a décidé d’effectuer gratuitement vingt-deux actes pour ses vingt-deux ans. A vous d’être le plus original pour vous faire remarquer ou montrer votre différence. Et si vous décidiez de sortir des sentiers battus et vous lancez ce challenge ! Vous seriez étonné du résultat. N’hésitez pas à écrire à Dynamique qui aime bien transmettre ce genre de challenge !
Des actions auprès de la jeunesse
Vous pouvez également faire visiter votre entreprise. Voyez cet exercice comme une sorte de mini-journée du patrimoine. Montrez-leur les coulisses de votre société et répondez à toutes les questions qu’ils pourront vous poser. En agissant ainsi, vous allez acquérir une notoriété qui perdurera auprès des écoles et des élèves et qui pourquoi pas vous proposeront de les recruter. Si vous le pouvez, essayez aussi d’établir des partenariats auprès des écoles pour organiser des tutorats. Par exemple, proposer un soutien en mathématiques à des enfants par votre expert-comptable. Si vous êtes un passionné d’histoire, suggérez vos services pour des enfants en difficulté. Il vous est enfin possible de participer à des modules d’aide à la préparation de l’emploi. Offrez des conseils sous forme de vidéos ou d’exercice afin de les aider quant à la préparation de leur projet professionnel. Faites-les rêver !!!
Des actions solidaires
Quoi de mieux que de réaliser une action solidaire ? Pensez au lien que votre produit ou service pourrait avoir avec une association. Si vous êtes une entreprise alimentaire par exemple, établissez un partenariat avec la Croix Rouge ou Action contre la faim. Prévoyez également une opération événementielle pouvant réunir votre produit et l’association. Par exemple, organisez un jeu ou un concours en sa faveur. Si en plus, vous avez la possibilité de l’héberger à temps plein ou non dans vos locaux, on ne pourra pas dire que vous n’avez rien tenté !
Mais pour conclure, on ne peut pas agir par intérêt !!! ni pour se donner bonne conscience ! La clef se trouve dans le développement d’une réelle empathie !
Rien n’est plus pertinent pour un entrepreneur que d’écouter mais pas forcément de suivre les conseils d’entrepreneurs aguerris qui ont traversé moultes difficultés et en sortis renforcés dans leur détermination mais qui aiment partager leurs expériences pour éviter à d’autres de se tromper et de perdre un temps précieux.
Il y a une bonne pratique du télétravail et d’ailleurs nous avons participé à un livre sur le sujet. Nous pensons que, dans la mesure du possible, il doit exister un équilibre entre présence physique et télétravail. Le contact humain reste important même si cela doit être traité entreprise par entreprise. Il peut y avoir un arrêt total de l’activité alors que d’autres entreprises vont être favorisées et pouvoir continuer sans subir les circonstances imprévues. La situation varie extrêmement donc il est difficile de donner des conseils qui s’appliquent à tout le monde même s’il y a des bonnes pratiques du télétravail comme ne pas enchaîner les visios toute la journée.
3 Conseils De Gaëtan de Sainte Marie
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L’agilité. Avoir une politique de petits est un complément car il faut souvent avancer sur des projets assez vite et apprendre des tests. Il s’agit souvent de corriger et de refaire des tests pour avancer. Dans un monde qui bouge beaucoup et qui est rempli de brouillard comme en ce moment, il demeure cependant vital d’avoir une vision claire, communiquée et écrite.
Faire confiance aux hommes et aux femmes. Le collaboratif c’est faire confiance aux collaborateurs et les amener dans une histoire dans laquelle ils vont se régaler et se faire plaisir. Il s’agit aussi de réunir dans cette histoire les parties prenantes c’est-à-dire les clients et les fournisseurs. Il ne faut pas oublier que dans toutes les entreprises, il n’y a que des hommes et des femmes qui travaillent. Quand quelqu’un vient dans le bureau, il rentre dans l’histoire et donc il faut lui donner envie d’en faire partie.
Faire davantage confiance à son intuition. En France, nous apprenons un peu trop à oublier celle-ci parce nous avons reçu une éducation très dirigée sur le rationnel. Bien sûr, il faut savoir l’être et être pragmatique mais il faut aussi faire confiance à son intuition car c’est souvent elle qui donne les meilleures idées pour démarrer une histoire ou pour la poursuivre.
Ne jamais oublier de rester humble. C’est l’un des points essentiels de la PME au sens large car on ne peut pas « frimer » car on est vite rattrapé par la réalité des choses. Ceci est d’ailleurs vrai que ce soit à titre individuel ou collectif.
3 Conseils de Hatem Oueslati
Il faut y aller ! Entreprendre c’est génial ! Les seuls freins qui existent sont ceux que nous nous mettons nous-mêmes. Il y a un monde d’opportunités devant nous avec le digital et le numérique. Même une petite start-up peut avoir un impact dans le monde entier. Il ne faut pas hésiter à penser international dès le début.
Bien se faire accompagner. Le rôle qu’ont les incubateurs et les financeurs est fondamental. Il ne faut pas hésiter à partager avec l’écosystème et à s’entretenir avec ceux qui ont le savoir-faire et qui peuvent vous éviter bien des écueils. Il faut se poser les bonnes questions et savoir pitcher. L’accompagnement joue un rôle essentiel là-dedans.
Penser aux financements. Ce n’est pas tout d’avoir une idée ou un projet. Il y a de nombreux leviers en France avec notamment les concours d’innovation qui permettent de les faire passer dans une autre dimension. C’est super structurant et nous a permis d’embaucher nos premiers ingénieurs.
La première impression, victoire ou défaite ? C’est la première impression que retiendra avant tout votre auditoire. Si vous réussissez à capter l’attention et l’intérêt de vos interlocuteurs lors des 20 à 60 premières secondes, c’est gagné. Il suffit de quelques instants pour que votre interlocuteur se forge une idée sur votre personne et c’est vous qui vous lui en avez donné les clefs : regard, coiffure, attitude, look, vêtement et s’il s’agit d’un podcast votre voix est essentielle avec son rythme et intonation et son énergie. C’est donc vous qui allez choisir votre apparence. A vous de jouer pour gagner l’estime de vos interlocuteurs.
Comment vous positionnez ?
Vos gestes, la façon dont vous entrez dans la pièce, vos vêtements, votre expression faciale, comment vous vous positionnez… tout votre comportement non verbal transmettra lui aussi un message à votre auditoire et tout sera décrypté à votre insu mais aussi à l’insu de celui qui vous regarde.
Préparer votre entrée en scène
Osez opter pour une entrée en matière originale, qui étonnera ou amusera votre auditoire. Beaucoup de présentations se ressemblent trop. Pour sortir du lot, soyez inventif et audacieux ! Vous pouvez jouer la carte de l’humour, de la provoc’ (mais toujours avec subtilité), du jeu ou de la créativité. Dès les premières secondes, soyez énergique et montrez votre enthousiasme. L’enjeu doit être perçu tout de suite. Entraînez-vous devant une glace ou filmez-vous : vous pourrez corriger quelques défauts (attitude corporelle fermée, regard fuyant, manque de gestes accompagnant le discours…). Essayez au maximum de paraître serein, prenez le temps de respirer, ne parlez pas trop vite. Développez la confiance en vous et en votre produit. Essayez au maximum de traduire vos idées fortes en images, cela restera fortement gravé dans le cerveau de vos interlocuteurs. Et donnez des exemples, soyez concret : montrez que vous êtes un rêveur, mais qui sait traduire ses rêves en éléments réalistes sur le terrain.
Soigner votre langage corporel
Vous devez également devenir plus attentif à votre langage corporel, en demandant l’aide d’un proche. Il pourra observer les mouvements corporels que vous avez tendance à faire pour décrypter le message que vous transmettez sans parler. Votre gestuelle a une importance primordiale. Prenez une attention particulière aux balancements des jambes lorsque vous êtes assis, à ne pas triturer vos cheveux… et pour cela demandez à des proches de vous indiquer vos gestes agaçants et prenez le temps de vous entraîner à les maîtriser.
Trouver votre message essentiel, votre challenge pour marquer les esprits
Ne vous lancez surtout pas dans l’exercice périlleux du pitch en temps limité avec l’envie de tout dire. Vous n’y arriverez pas et vous risquez de perdre votre auditoire en allant dans tous les sens. Appuyez sur une idée forte qui deviendra votre message essentiel, celui que vous souhaitez que votre public retienne. Répétez même, si vous le pouvez, une phrase « choc » qui restera gravée dans leurs esprits. Allez droit au but, sans fioritures inutiles : expliquez en quoi vous êtes différent ou pourquoi vous faites les choses mieux. Attention de ne pas juste avancer une affirmation du type « nous sommes meilleurs sur… » sans étayer par des données précises et mesurables. Bannissez toute expression trop grandiloquente telle que « nous allons vite devenir leaders » qui pourrait vous faire passer pour un naïf, un inconscient, ou un simple beau-parleur. De toute façon, restez concret, factuel et basé sur des chiffres.
Faire rêver votre public même avec un produit pas fun !
Un bon pitch est un mélange subtil entre du rêve et des chiffres, tout ce qui va réussir à convaincre les investisseurs ou jurys que votre entreprise va aller loin, très loin ! Il est donc important que vous parliez d’éléments concrets comme de votre business model ou de votre stratégie d’acquisition clients.
Conclure avec brio
Même si vous êtes satisfait de votre pitch, ne bâclez pas la conclusion. La phrase finale doit appeler à une suite, annoncer le futur des projets. Sans doute avez-vous déjà entendu quelqu’un vous dire : « Nous n’avons pas deux fois la chance de faire une bonne première impression » ? Sachez qu’il en va de même dans toute rencontre professionnelle. Que vous le souhaitiez ou non, le jugement leur est indissociable. Il tient donc à vous que celui-ci vous soit bénéfique.
La pandémie aura rebattu les cartes. La capitale n’est plus le centre de l’intérêt des Français car pendant les confinements, elle a montré ses limites. Avec le confinement, de nombreux Français ont ressenti le besoin de quitter la capitale pour vivre dans un logement plus grand et de se rapprocher de la nature. En France, contrairement aux idées reçues, le top des entreprises et de l’innovation ne se trouve pas qu’à Paris. Certaines villes paraissent dénuées d’intérêt apparemment et pourtant, les villes qui attirent les entreprises et les travailleurs qui sont à la recherche aussi de la qualité de vie. La capitale a certes ses atouts en ce qui concerne certains marchés et services, mais elle ne possède pas pour autant toutes les qualités aux yeux des français.
Dans une étude réalisée par Meilleurtaux et Meteojob, et diffusée par Le Parisien, voici un classement évocateur :
Top 10 des meilleures villes pour changer de vie en France :
10. Strasbourg (part de CDI pour 100 habitants : 0,8 ; nombre de m2 accessibles : 39)
9. Dijon (part de CDI pour 100 habitants : 0,5 ; nombre de m2 accessibles : 54)
8. Grenoble (part de CDI pour 100 habitants : 0,7 ; nombre de m2 accessibles : 49)
7. Metz (part de CDI pour 100 habitants : 0,7 ; nombre de m2 accessibles : 52)
6. Orléans (part de CDI pour 100 habitants : 0,7 ; nombre de m2 accessibles : 57)
5. Saint-Etienne (part de CDI pour 100 habitants : 0,4 ; nombre de m2 accessibles : 102)
4. Rouen (part de CDI pour 100 habitants : 0,7 ; nombre de m2 accessibles : 62)
3. Lille (part de CDI pour 100 habitants : 1 ; nombre de m2 accessibles : 43)
2. Aix-en-Provence (part de CDI pour 100 habitants : 1,4 ; nombre de m2 accessibles : 34)
1. Mulhouse (part de CDI pour 100 habitants : 0,8 ; nombre de m2 accessibles : 85)
L’association Villes et villages où il fait bon vivre a classé 34 837 communes selon 183 critères objectifs publiés tout au long de l’année 2020 par l’Insee ou par des organismes d’état. On retrouve, par ordre de priorité pour les habitants, la qualité de vie, la sécurité, les commerces et services, les transports, la santé, l’éducation, la solidarité, et les sports et loisirs. Un nouveau critère a également fait son apparition cette année, notamment à cause du confinement et la généralisation du télétravail : l’accès à un réseau à haut et très haut débit.
Les 25 villes de France où l’on vit le mieux en 2021
Vous envisagez de déménager ? Voici un classement qui pourrait vous intéresser, sur les villes et villages où il fait bon vivre en France.
CHLOÉ GURDJIAN Publié le 12/04/2021 à 12h07 – Mis à jour le 12/04/2021SAUVEGARDER L’ARTICLE
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Vous souhaitez changer de ville et démarrer une nouvelle vie, mais vous n’avez pas encore choisi votre nouveau lieu de résidence ? Voici de quoi vous aider à faire votre choix. L’association Villes et villages où il fait bon vivre a en effet établi un classement, révélé par le Journal du dimanche, des villages et villes où l’on vit le mieux en 2021.
Pour cela, l’association a classé 34 837 communes selon 183 critères objectifs publiés tout au long de l’année 2020 par l’Insee ou par des organismes d’état. On retrouve, par ordre de priorité pour les habitants, la qualité de vie, la sécurité, les commerces et services, les transports, la santé, l’éducation, la solidarité, et les sports et loisirs. Un nouveau critère a également fait son apparition cette année, notamment à cause du confinement et la généralisation du télétravail : l’accès à un réseau à haut et très haut débit.
Le TOP 25 des villes françaises où il fait bon vivre :
Annecy
Bayonne
Angers
La Rochelle
Le Mans
Caen
7. Nice
Bordeaux
Avignon
Lorient
Brest
Rennes
Strasbourg
Pau
Cherbourg-en-Cotentin
Rodez
Le Havre
Metz
Biarritz
Saint-Étienne
Anglet
Nantes
Chambéry
Tours
Dijon
Pour ces villes ce qui motivent essentiellement les salariés, c’est le cadre de vie et la région. La proximité de la mer, le taux de chômage assez bas et le prix de la vie séduisent. Ce sont ces critères qui en font l’attrait. Rennes ou Nantes accueillent de nombreux parisiens car elles répondent aux mêmes critères essentiels que la capitale mais avec des avantages non-négligeables. Elles sont touristiques, culturelles et animées. Bien entendu, Paris a une aura et une spécificité qui lui sont propres mais le stress, la densité de la population, les transports… font que les parisiens fuient la capitale. Pour ces deux villes, les critères se fondent aussi sur le panel des offres d’emploi disponibles, le nombre d’entreprises qui se créent mais aussi un accès à la capitale avec une gare TGV ou un aéroport à proximité. Il est possible de rejoindre Paris en à peine deux heures.
L’innovation se trouve partout
Cette meilleure qualité de vie est dû au coût de la vie moins élevé. Cependant, l’innovation a aussi pris une place qui ne cesse de s’élargir. Paris n’attire plus autant les entrepreneurs car ils n’hésitent pas à se diriger vers des villes où le marché est moins concurrentiel et aujourd’hui internet permet de réaliser de la province avec le stress en moins un travail et une communication de qualité. De plus, de nombreuses villes voient les dépôts de brevets se multiplier. Les entreprises ont donc besoin d’embaucher. C’est une des raisons premières de l’attractivité de certaines villes. La recherche et le développement attirent de nouveaux acteurs qui n’hésitent pas à déménager pour des offres alléchantes. Bien entendu, Paris reste en tête, mais le Sud et les villes non loin de la mer ont le vent en poupe. En revanche, les régions de l’Est sont très peu sollicitées par les entreprises.
Malgré des dépôts de brevets en nette progression en province, Paris et sa banlieue s’imposent. Les dépôts ne concernent pas que les jeunes entreprises mais les entreprises de plus grande envergure innovent aussi régulièrement et en sont un vivier. La région de Paris est la première en matière de dépôt de brevet, car des entreprises comme Thomson ou encore Valeo font remonter les chiffres avec leurs centaines de demandes par an. Ils possèdent des unités de recherche qui emploient de multiples chercheurs.
Faire la démarche de s’installer en province
Beaucoup de villes deviennent très attractives autant pour les travailleurs que pour les entreprises.
Elles font rêver grâce à de nombreux critères et une croissance enviée par certains entrepreneurs parisiens. L’époque où les provinciaux montaient à Paris pour développer leur business est révolue. Ils n’hésitent plus désormais à rejoindre la grande ville la plus proche pour s’installer. Il faut bien reconnaître que le marché sur Paris reste relativement bouché pour certains secteurs. Alors pour se lancer, pourquoi ne pas tenter certaines régions et trouver l’équilibre parfait entre une ville agréable et une ville où il fait bon travailler.
Les start-up peuvent se développer partout en France et les villes comme Lyon ou encore Marseille ne sont pas l’apanage des entrepreneurs car elles offrent les mêmes difficultés que la capitale. Certains préfèrent s’installer en Bretagne comme à Nantes ou à Rennes ou encore dans le Sud avec Toulouse et Montpellier. Ces villes sont suffisamment développées pour accueillir des petites structures et les incubateurs de start-up ne sont pas uniquement parisiens et ne cessent de se multiplier partout en France, soutenus par les régions.
Pour choisir la meilleure pour se développer, il faut en amont se renseigner sur l’attractivité de certaines régions et les offres qui peuvent vous aider dans votre activité. Les régions de l’Est, limitrophes avec l’Allemagne et la Suisse sont encore un peu à la traîne, mais elles permettent de s’étendre plus facilement sur des secteurs inoccupés par la concurrence. Les régions les plus accueillantes pour le travail et la vie en général sont la Bretagne et le Sud. Elles deviennent des eldorados pour les Parisiens fatigués et présentent d’ailleurs plus d’incubateurs de start-up que les autres régions. Alors pourquoi pas changer de ville et s’installer ailleurs pour peut-être croître plus facilement avec une concurrence moindre par rapport à Paris.