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Les emballages, attrapes-nigauds des consommateurs ?

Bon pour la santé, bon pour les cheveux, bon pour la peau…. Ou bien riches en vitamines, en oméga…ou bien pauvres en graisse…ou allégés. Toutes les failles de l’être humain sont exploitées sur le packaging mais trop, c’est évidemment trop. Confronté au climat changeant, aux maladies et aux articles sur les maladies, le consommateur cherche à se protéger. Il n’est plus dupe et il scrute les emballages à la loupe. Focus sur les emballages.

Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire : mesures en place et à venir

La « loi anti-gaspillage pour une économie circulaire » du 10 février 2020, ou loi AGEC, fête ses trois ans. Service-Public.fr nous rappelle les mesures déjà mises en place. La loi AGEC du 10 février 2020 vise à transformer l’économie linéaire, « produire, consommer, jeter », en une économie circulaire. Elle se décline en cinq grands axes :

  • sortir du plastique jetable ;
  • mieux informer les consommateurs ;
  • lutter contre le gaspillage et pour le réemploi solidaire ;
  • agir contre l’obsolescence programmée ;
  • mieux produire.

Aujourd’hui, avec la loi AGEC, plusieurs mesures font déjà partie du quotidien des Français. D’autres sont en cours de déploiement. L’objectif est de mettre fin à toutes les formes de gaspillage.

Mesures déjà en place

La sortie de l’utilisation du plastique

  • Interdiction de certains produits en plastique à usage unique (assiettes, pailles, gobelets, couverts, coton-tiges, boîtes en polystyrène expansé).
  • Fin de la vaisselle jetable dans les restaurants, notamment les fast-foods, pour les repas consommés sur place.
  • Suppression de l’emballage plastique autour des fruits et des légumes qui peuvent être vendus en vrac.

L’information sur le tri et les produits durables

  • Déploiement de la signalétique info-tri.
  • Généralisation de la collecte des emballages plastiques dans le bac jaune.
  • Mise en place de l’indice de réparabilité.
  • Obligations pour les fabricants des emballages de mettre en ligne les informations détaillées sur les caractéristiques environnementales des produits (pour les textiles par exemple, la traçabilité géographique des étapes de fabrication).

La réduction du gaspillage

  • Interdiction d’éliminer les invendus non alimentaires.

Une deuxième vie pour les produits

  • Mise en place du « bonus réparation » pour les appareils électriques et électroniques.
  • Mise en place de la reprise en magasin de plusieurs objets du quotidien : les meubles, les jouets, les articles de sport et de loisirs, les articles de bricolage et de jardinage.

Or, les emballages rivalisent de séduction et particulièrement lorsqu’il s’agit de nous vendre des produits liés à la santé, à la beauté et à la propreté.

De plus, es croyances et les a priori sont en abondance. En effet, elles correspondent à des besoins humains qui sont liés au fait d’être en bonne santé, de répondre aux critères de la beauté insufflés le plus souvent par les médias comme d’être mince ou bien d’avoir un habitat qui respire la propreté mais sans efforts grâce à des produits miracles.

La difficulté réside dans le fait que les nouvelles habitudes sociales qui nous conduisent à chercher la facilité dans ce monde où l’immédiateté et l’urgence sont reines. Quand le consommateur achète, il est souvent guidé par ses besoins et ses désirs. En outre, les marques pour le convaincre mettent en scène des célébrités pour l’inciter à acheter. En effet, elles sont une référence pour lui ou utilisent un expert (dentiste pour vendre des produits dentaires par exemple) ou une ménagère qui se simplifie la vie avec des produits baguettes magiques.

Lire les étiquettes présentent sur les emballages : la nouvelle tâche du consommateur

Aujourd’hui de nombreux aliments à notre portée sont fabriqués par des industriels de l’agroalimentaire. Certes, ils sont contraints de nous transmettre des informations obligatoires concernant l’élaboration de leurs produits alimentaires. Cependant, notre ignorance ou notre négligence nous conduisent à ne pas lire les étiquettes ni à chercher à les décrypter. Or, lire les étiquettes permet de choisir les produits qui sont réellement efficaces pour notre santé par exemple. De plus, Il faut dire que pour déchiffrer les étiquettes, demandent de posséder un traducteur. Aujourd’hui des applications nous offrent l’opportunité de cesser d’être bernés en permanence.

Quelques actions pertinentes pour les consommateurs

Vérifier l’ordre des ingrédients sur l’emballage car il indique la qualité du produit. En effet, les ingrédients sont classés de manière décroissante en fonction de leur importance (de leur poids) dans la composition du produit. Ainsi, le premier de la liste sera l’ingrédient le plus utilisé dans l’élaboration du produit et le dernier sera le moins présent. Si les premiers ingrédients sont tout sauf la raison pour laquelle vous achetez le produit c’est-à-dire par exemple du chocolat et qu’il se situe en 4ème position :

  1. Sucre
  2. Huile de palme
  3. Noisette
  4. Cacao
  5. Lait écrémé en poudre.

Eh bien non, vous n’achetez pas du chocolat mais d’abord du sucre.

Vérifier la longueur de la liste

La longueur de la liste des ingrédients va vous permettre de cerner la qualité du produit. Ainsi si votre étiquette fait mention :

  • de l’huile de palme,
  • des exhausteurs de goût,
  • du sucre, du sirop de glucose,
  • des antiagglomérants,
  • des colorants chimiques,
  • des acidifiants, des épaississants….

Vous pouvez être convaincu que votre produit est tout sauf naturel.

Oublier les calories 

Les industriels mettent du sucre partout :

  • sodas, biscuits,
  • sauces,
  • plats préparés,
  • jambon,
  • saucisses…

O, rien n’est plus addictif que le sucre qui donne un goût si savoureux.

Le sucre possèdent plusieurs surnoms :

  • saccharose,
  • sirop de riz,
  • sirop de maïs,
  • sirop de malt,
  • sirop d’orge,
  • sirop de fructose …

Reconnaître les additifs alimentaires

Ils sont des substances ajoutées à l’élaboration de certains produits commerciaux. En effet, le but de l’utilisation des additifs alimentaires est d’améliorer le goût, la texture ou encore pour permettre aux produits de se conserver beaucoup plus longtemps. Certains additifs sont naturels et inoffensifs alors que d’autres sont chimiques et très dangereux voire cancérigènes. Ce sont tous les ingrédients qui commencent par la lettre “E” suivi de 3 chiffres comme :

  • Acésulfame de potassium (acésulfame K, E950),
  • Glutamate monosodique (MSG, E621),
  • Aspartame (E951),
  • Nitrate de sodium (E251),
  • Gallate de propyle (E310),
  • BHA et BHT (E320),
  • Bleu no 1 (bleu brillant FCF, E133),
  • Rouge no 3 (érythrosine, E127),
  • Jaune orangé S (Jaune soleil FCF, E110)

Refuser de se laisser influencer par les belles paroles comme 

Bon pour la santé, sans hormones de croissance, 100% naturel, riche en protéines, riche en antioxydants, riche en fibres, riche en calcium, riche en vitamines, allégé, faible en matières grasses, faible en calories, faible en sucres.

Vous pouvez prendre quelques instants pour compléter la liste et vous verrez que tous ces mots sont rassurants et correspondent à un besoin ou un désir.

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