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Comment bien recruter lorsqu’on débute dans l’entrepreneuriat ?

Le choix des salariés est déterminant pour l’avenir de votre entreprise puisque ce sont eux qui en sont au cœur et qui la font se développer. L’erreur à ne surtout pas commettre serait de se précipiter, au risque de faire de mauvais choix de recrutement. S’il demeure essentiel de prendre le temps de bien recruter les bonnes personnes afin qu’elles dynamisent au maximum votre société, reste à savoir comment faire…

Vous voilà, vous et votre entreprise que vous venez de mettre sur pied juste après avoir obtenu les fonds nécessaires. Se pose alors la question du recrutement de vos premiers salariés… Une étape primordiale pour votre entreprise mais rassurez-vous, les ressources humaines s’apprennent et se pratiquent. Découvrons ensemble différentes étapes indispensables au recrutement.

La définition du poste : une étape basique mais déterminante

Le poste recherché se doit d’être bien défini, au préalable, afin d’obtenir des candidatures pertinentes et adaptées à vos besoins. Cela passe par l’intitulé du poste, les missions et objectifs à réaliser et les évolutions possibles, ainsi que le type de contrat de travail souhaité (à durée déterminée ou indéterminée…). Pour vous aider à faire les bons choix, renseignez-vous sur le Code du travail et les conventions collectives.

Le poste en question devant être occupé par une personne ayant les compétences adéquates, vous devez les retrouver au sein de son curriculum vitae. Elles se traduisent ainsi au niveau de son expérience, de sa formation mais aussi de ses compétences personnelles. Le profil du candidat et le poste proposé doivent absolument concorder afin que votre futur salarié ait les aptitudes et la motivation nécessaires pour atteindre ses objectifs.

Vous savez désormais qui vous souhaitez recruter ? Se pose alors la question du « comment faire »…

Annonces, candidatures spontanées ou votre propre réseau… le choix est large !

Parfois, il arrive que les candidats en recherche d’emploi se présentent d’eux-mêmes, ils représentent ce qu’on appelle des candidatures spontanées. Dans ce cas précis, il paraît évident que le candidat dont il est question s’intéresse avant tout à l’entreprise puisqu’il vient lui-même vous démarcher. Mais pour les entreprises moins connues, les candidatures spontanées peuvent se faire plus rares.

Votre carnet d’adresses à ne pas négliger

Ainsi, votre carnet d’adresses peut se révéler un très bon moyen de recruter. Si faire jouer votre réseau est à placer parmi les bonnes idées, il faut, néanmoins, savoir se faire sa propre idée sur tel ou tel candidat. Le fait qu’il ait pu plaire à son ancien employeur ne veut pas forcément dire que son profil correspond au poste proposé. Autrement dit, ne laissez pas les idées préconçues empiétez sur votre jugement.

Passer des annonces, une bonne idée ?

Une méthode classique mais qui porte ses fruits, soit en la partageant sur les réseaux sociaux, qui sera ensuite partagée à son tour, et qui (presque) à coup sûr devrait engendrer des candidatures. Recourir à des sites spécialisés tels qu’Indeed ou Pôle emploi, qui propose de « créer une offre attractive en quelques clics », reste possible. Passer une annonce sur le réseau de recrutement en ligne LinkedIn et, après avoir trié les CV et reçu une poignée de candidats, vous pourrez trouver la perle rare. L’astuce demeure, toutefois, de personnaliser votre offre en décrivant une ambiance de travail propice au développement professionnel et personnel. Rappelez-vous : vous ne cherchez pas de robot mais bien une personne dont vous apprécierez les compétences. De quoi se démarquer de ses concurrents en rendant votre offre plus attractive et originale : un basique pour ceux qui détiennent l’esprit start-up !

L’étape clé : l’entretien

A la suite de  vos recherches, plusieurs candidatures se sont présentées et vous en avez retenu quelques-unes pour des entretiens. Comment allez-vous donc vous organiser ? La première chose à faire est de se préparer à l’analyse de la personne que vous aurez en face de vous, au-delà des questions basiques telles que « pourquoi avez-vous choisi notre entreprise ? » ou encore : « quelles sont vos motivations ? ».

Votre objectif à bien cerner

Le réel objectif est de mettre le candidat face à la réalité du travail afin d’observer son attitude. Pour y parvenir, la meilleure technique reste celle de la mise en situation à travers des tests, des résolutions de problèmes ou des simulations. Munissez-vous d’une fiche d’évaluation afin de noter les éléments clés qui caractérisent ce candidat (réponses, gestes, expressions…). Malgré l’ensemble des règles que vous fixez lors des entretiens, laissez le candidat répondre sans trop orienter ses réponses, tout en sachant le recadrer légèrement s’il s’éloigne trop du sujet. N’oubliez pas que le but est, avant tout, d’appréhender une éventuelle collaboration. Installez donc un climat de confiance afin de ne pas rendre le candidat trop rigide lors de l’entretien et de mieux cerner sa personnalité.

Savoir recruter c’est savoir intégrer

Les entretiens se terminent, reste plus qu’à faire votre choix afin de savoir quel candidat correspond le mieux à votre culture d’entreprise et au poste proposé. S’en suivra ensuite une période d’intégration et de formation aux pratiques de votre société. Un point qui nécessite une bonne mise à l’écoute de votre part en étant attentif à ses questions dans les premiers temps. L’idée étant qu’il se familiarise avec le mode de fonctionnement de l’entreprise et délivre le meilleur travail possible. Ce temps peut s’associer à la période d’essai, régie par le Code du Travail et les conventions collectives, qui vous laisse la possibilité de vous rétracter si vous pensez, finalement, avoir fait un mauvais choix lors du recrutement.

Vous avez désormais les cartes en main pour trouver la bonne personne, pour le bon poste. Lancez-vous !

Marie Pezé, comment aider dirigeants et salariés à sortir de l’impasse du burn out et de la souffrance au travail ?

Pour réaliser notre enquête, il nous a paru évident de tenir compte de l’expertise de Marie-Pezé qui depuis des années n’a guère ménagé sa peine pour aider dirigeants et salariés à sortir de l’impasse du burn out et de la souffrance au travail.

Un entretien avec Marie Pezé (hôpital de Nanterre) sur la souffrance au  travail | Le blog RH de JF Rio, santé au travail et e-RH

Marie Pezé est Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert auprès de la Cour d’Appel de Versailles.
En 1997, pionnière, elle crée la première consultation « Souffrance et travail au Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers de Nanterre. Mais le résultat de son travail est fort significatif car il en existe aujourd’hui près de 150. »

Elle est également Membre Fondateur du Groupe pluridisciplinaire de Réflexion sur la Maltraitance au Travail. Responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail.
En 2002, elle a participé au groupe de travail sur « le harcèlement moral dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux publics » ; en 2005, à la commission « violence, travail, emploi, santé » puis en 2009 à la Commission Parlementaire UMP sur la Souffrance au Travail.
Présidente de l’association Diffusion des Connaissances sur le Travail Humain, elle est à l’origine du projet d’un site internet, référence dans le domaine et qui permet à tout un chacun de trouver des réponses.

Le contrat de travail, le lien entre le chef d’entreprise et le salarié

Dans le contrat de travail, le chef d’entreprise fixe les objectifs, l’organisateur définit les procédures, l’ergonome évoque les gestes et postures. En fait, l’organisation du travail est souvent réduite à l’application des consignes supposées rendre compte de toutes les situations que le salarié va assumer. Mais au sein de l’entreprise, la réalité peut s’avérer tout autre et engendrer des souffrances. La notion d’équipe est donc essentielle car chacun au sein de l’équipe doit coordonner son action à celle des autres et c’est là que se trouve le cœur des relations humaines où les idées reçues, les préjugés, les émotions, les vécus s’entremêlent.
Travailler ensemble ne se limite pas à juxtaposer des professionnels les uns à côté des autres comme le voulait le travail à la chaîne, souvent véritable broyeur d’humains. En réalité, il s’agit de coordonner les tâches et les savoir-faire des femmes et des hommes. La coopération ne se pratique pas autour d’une table ou depuis un bureau ; elle se situe toujours dans un rapport à quelque chose à faire pour réaliser les objectifs de l’entreprise.

Le travail est d’abord une promesse de s’accomplir en tant qu’être humain.

Il est impératif que Le chef d’entreprise et la hiérarchie demande de l’aide aux acteurs dans l’entreprise : le service de santé au travail avec son médecin, son psychologue du travail, son ergonome, les DP, DS, Le CHSCT afin de régler ce qui peut conduire un salarié au désespoir ou au mal-être.

Le monde du travail est l’espace social qui nous oblige à sortir de nous-mêmes, à interagir, partager et nous confronter avec tous les autres. Travailler, c’est se travailler et travailler ensemble. C’est pour toutes ces raisons que le travail est source de souffrances spécifiques, de destructivité massive, incompréhensible de l’extérieur.

Marie Pezé

Comment se retrouver pour un dirigeant dans la situation du harcèlement ou de la souffrance au travail ?

La souffrance au travail a voulu être ignorée. L’idée communément admise est que le travail ce n ‘est pas une partie de plaisir et donc il faut y souffrir mais il existe des limites à ne jamais dépasser mais surtout des connaissances à acquérir pour ne pas se retrouver avec des salariés en souffrance qui mettent en danger leur santé et celle de leur famille mais aussi celle de leurs collègues.

Prévenir les risques sociaux pour la santé physique et mentale de chacun

Pour prévenir les risques psychosociaux, une démarche de prévention collective, centrée sur le travail et son organisation est à privilégier. Elle vise une situation de travail globale et s’intéresse aux principaux facteurs de risques connus mais aussi peut offrir des conseils pertinents et un accompagnement. 

LES AIDES POUR L’EMPLOYEUR

L’employeur doit s’appuyer aussi sur ses ressources internes :

  • le CSE (Conseil Social et Économique) ;
  • la CSSCT (Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail), à condition qu’un dialogue social de bonne qualité s’instaure dans l’entreprise.

Le chef d’entreprise peut s’appuyer les institutions :

  • les CARSAT (ou CRAM) au travers des ingénieurs et des contrôleurs CRAM qui sont spécialistes dans l’hygiène et sécurité, dans la prévention. Ils dépendent de la branche AT-MP de la Caisse nationale d’Assurance Maladie.

Le chef d’entreprise peut pour l’organisation du travail demander l’aide des ARACT :
L’agence nationale d’amélioration des conditions de travail, établissement public administratif sous tutelle du ministre du travail, créée en 1973, tête de pont d’un réseau de 25 structures régionales de droit privé que sont les agences régionales d’amélioration des conditions de travail (ARACT) qui ont été créée entre 1983 et 2004. L’objet de ce réseau est d’améliorer les conditions de travail des salariés et l’efficacité des entreprises et des administrations, d’expérimenter, de capitaliser et de transférer des méthodes de changements concertées.

La digitalisation, la transformation digitale, la transition digitale, kesako ?

En 2021, ces trois expressions, la digitalisation, la transformation digitale, la transition digitale, feraient-elles seulement partie des expressions tendance que l’on entend dans tous les échanges privés ou professionnels ? Que recouvrent-elles ? Sont-elles, pour les entrepreneurs, une réalité lointaine à laquelle ils devront faire face un jour ou l’autre ou font-elles partie de leurs enjeux enjeux actuels.

Digitalisation ?

La digitalisation est un anglicisme dont l’équivalent français est « numérique », et désigne la représentation d’informations au moyen de chiffres. Elle s’accompagne d’une véritable révolution des ressources humaines car les nouvelles technologies donnent lieu à de nouveaux usages, de nouveaux produits, de nouveaux systèmes, de façons inédites de commercer, de communiquer, etc. mais aussi de manières de travailler et donc demande une réelle adaptation de tous les acteurs de l’entreprise. Une entreprise est donc digitalisée, lorsqu’elle intègre les nouvelles technologies au service du fonctionnement et du développement de son activité, souvent dans le but de gagner en productivité.

En quelques mots, la digitalisation met en exergue l’évolution d’une économie essentiellement matérielle, qui s’est développée à partir de points de ventes physiques (bureau, dossiers papiers, paiements en espèces, etc.) vers une économie dématérialisée qui se développe à partir d’échanges de données (plateformes e-commerces, base de données sur serveurs, monnaies virtuelles, etc.).

Or, nous pouvons le constater, si le numérique est adopté sans hésiter par les Français, et sans qu’ils en soient conscients d’ailleurs dans leur vie quotidienne, les PME ont de plus en plus recours à la transformation digitale, mais le plus souvent contraintes par les circonstances et les enjeux immédiats de leur entreprise.

La digitalisation, des TPE-PME, leur atout ?

Il existe un véritable gap entre les paroles, la compréhension et la réalité de la digitalisation des TPE-PME car celles-ci ont une vision réductrice de la digitalisation.
Le « Sondage OpinionWay pour Qonto » sur un échantillon de 1 000 dirigeants d’entreprises de moins de 250 salariés représentatif des entreprises françaises de 0 à 250 salariés, nous permet de cerner la vision des entrepreneurs et de leurs salariés.
Ainsi, pour 61 % des dirigeants interrogés, la digitalisation passe par le biais de trois actions essentielles : la tenue d’un site internet à jour qui apparaît comme une action fondamentale pour faire évoluer leur entreprise, défier la concurrence et la rendre pérenne dans ces périodes de turbulences, la mise en place d’un service informatique efficace pour 53 % des dirigeants , le déploiement d’une stratégie de communication digitale pour 47 % d’entre eux.


La taille de l’entreprise, Un critère pour la mise en place de la digitalisation ?

Il existe de fortes disparités selon la taille de l’entreprise. En effet, les chiffres sont éloquents et mettent en exergue l’influence de la taille sur la digitalisation :

  • 84 % des entreprises de 50 à 249 salariés se considèrent digitalisées ;
  • 66 % des entreprises de 10 à 49 salariés se considèrent digitalisées ;
  • 55 % des entreprises de 1 à 9 salariés se considèrent digitalisées ;
  • et seulement 34 % des entreprises de zéro salarié, se considèrent digitalisées.

En conclusion, plus les entreprises ont de salariés, plus elles ont accéléré la mise en place de la digitalisation numérique.

La digitalisation des régions, un levier de développement

Pour 65 % des TPE/PME, la digitalisation est un levier fort pour le dynamisme et l’attractivité des régions. Cette proportion atteint 68 % dans la région Pays de la Loire et 67 % dans la région Auvergne Rhône Alpes. Un chiffre qui correspond au dynamisme de ces deux régions et qui montre le lien entre digitalisation et attractivité.


Les acteurs de la transition digitale

Pour les entreprises, être accompagnées leur paraît indispensable et utiliser le tissu local est une évidence. A la question de savoir quels sont les acteurs les plus à même de les accompagner les dirigeants d’entreprises ont cité :

  • à 75 % les institutions régionales (CCI, collectivités, région, etc.) ;
  • à 70 % les entreprises spécialisées qui offrent des solutions et des services digitaux (néo banques en ligne, outils de gestion comptable, etc.) ;
  • à 70 % les réseaux d’entreprises locales (Hubs, clubs d’entrepreneurs, fédérations professionnelles, etc.).

TOP 14 des campagnes marketing dont il faut s’inspirer pour le business

Une campagne marketing, si elle est percutante, aura un fort impact sur le volume des ventes. S’inspirer des 14 campagnes marketing suivantes pour vous-même proposer une campagne originale vous fera connaître le succès.

1. La marque Michel et Augustin et l’esprit « bout de ficelle »

Les deux trentenaires à la tête de Michel et Augustin, marque de yaourts et de biscuits maison, se sont inspirés de la marque de glace américaine Ben & Jerry’s. Les deux dirigeants n’hésitent pas à se mettre en scène dans un esprit bon enfant. Ainsi, dans leurs vidéos, ils sont prêts à se dévêtir dans un supermarché ou dans la rue. Mais toujours accompagnés d’une vache dessinée et facilement identifiable. Les parodies et les événements sont filmés et mis en ligne sur YouTube ou Dailymotion, créant une proximité immédiate. Le relais dans les médias fait le reste.

2. Le Slip Français de la campagne présidentielle ou la force d’une parodie

Une campagne de pub décalée pour le Slip français

Lors de la campagne présidentielle de 2012, la marque française de sous-vêtements le Slip Français a lancé une parodie d’une campagne de pub présidentielle pour promouvoir ses sous-vêtements tricolores. La parodie a fait effet boule de neige sur Youtube et Dailymotion.

3. La saga Nespresso et l’impact de la célébrité

Nespresso ou le « café capsule chic » utilise depuis de nombreuses années l’image de George Clooney. C’est l’impact des célébrités pour positionner la marque qui devient ici intéressant. George Clooney, star mondialement connue et ambassadeur du chic, s’efface devant la célébrité de la marque Nespresso.

Pub Nespresso avec George Clooney : les vidéos

4. Powerbalance ou le placement des produits

Power Balance, EFX : le triple effet Buzz, Arnaque et Placebo des  "bracelets magiques" - Blog Surf Prevention

Powerbalance, la marque du bracelet aux effets magiques et énergétiques ? Malgré les critiques, elle a réussi un tour de force avec un bon placement de produits. Lors de nombreux évènements sportifs, on pouvait voir des tennismen ou des footballeurs arborer un bracelet Powerbalance. Il est devenu par la suite un réel accessoire de mode grâce aux nombreuses célébrités qui le portaient sans qu’aucune publicité ne soit nécessaire.

5. L’internaute participe au scénario avec Tipp-Ex

La publicité pour la marque Tipp-Ex avait envahi les réseaux sociaux en 2010 et comptait ainsi 50 millions de vues. La clé d’un tel succès ? L’originalité et le ton humoristique de la vidéo. Celle- ci mettait en scène un ours et un chasseur et laissait le choix à l’internaute (dans la barre effacée par le tipp- ex) de décider de ce que ferait l’ours, une fois l’action choisie, l’ours l’exécutait. Grâce à ses deux héroïnes et un concept original et déclinable, cette publicité rencontre un réel succès.

6. Go Pro et sa pub « Fireman saves kitten »

Real-Life Firefighter Saves Kitten From Certain Death in Latest GoPro Ad

La publicité intitulée « Fireman saves kitten » est un court métrage que la marque Go Pro a récupéré sur la toile et qu’elle a ensuite réutilisé pour promouvoir sa marque. A l’origine, un pompier dans l’exercice de ses fonctions et équipé d’une caméra Go pro filme son acte héroïque (sauver un chaton d’un incendie) et le poste sur la toile. Cette publicité a été partagée 1 230 000 fois à l’époque (en 2013) et collecte 18 millions de vues sur Youtube, Un véritable buzz !

7. Orangina se scénarise grâce à des Youtubers

Mission 404

« Le monde est en danger, un énorme bug a frappé le Web », voilà comment débutait la publicité Orangina, qui a connu un réel succès en 2013. C’est en collaboration avec des Youtubers (studio Bagel et Golden Moustache), qu’Orangina réalise un court-métrage qui fera 750 000 vues. Un choix pas si anodin puisque les deux collectifs à caractère plutôt humoristique réunissent 620 000 et 300 000 abonnés.
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8. Evian ou les sentiments

Evian et ses bébés hyperactifs | THE ROLLING NOTES

La marque Evian a eu une idée originale en réalisant ses pubs avec ses bébés nageurs qu’elle ne cesse de décliner, depuis plusieurs années. La marque a su trouver le filon pour générer des millions de vues sur YouTube.

9. Le décalage humoristique

Le grand écart de Jean-Claude Van Damme pour Volvo Trucks

Volvo n’a pas hésité à utiliser l’humour décalé pour promouvoir sa marque en demandant à l’acteur Jean- Claude Van Damme de faire son grand écart entre deux camions. Un réel coup de pub, à l’époque, puisque la vidéo a été visionnée plus de 100 000 fois en moins de huit heures.

10. Tropicana ou la campagne de pub sur les réseaux sociaux

Tropicana, pour lancer son produit allégé, a utilisé les bonnes résolutions du début d’année. 50 bonnes résolutions ont été relayées sur Twitter avec un retour pour expliquer ses défaillances. Les tentations sont ensuite retranscrites en vidéos sur YouTube. Dans cette campagne de pub, Facebook, Instagram, et Twitter sont utilisés.

11.Airbnb et le marketing conversationnel

LiveInTheMovies 2016 | Airbnb - YouTube

A l’occasion des Oscars aux Etats-Unis, la marque s’est directement adressée à son public en leur posant la question suivante : « Dans quel film aimeriez-vous vivre ? ». Airbnb a pour cela utilisé le réseau Twitter, et le hashtag #LiveInTheMovies. Plus de 63 millions d’impressions générées, l’obtention du prix #Creativity Award remis par Twitter, et le prix Argent des Cannes Lion.

12. Le meilleur job du monde (office du tourisme du Queensland)

Meilleur job du monde

Début 2009, l’Etat du Queensland en Australie réalise une campagne publicitaire qui génère un buzz inouï : avec plusieurs publicités et petites annonces, la campagne a pour but de recruter le gardien d’une île paradisiaque, soit le « meilleur job du monde ». Cette opération marketing connaît un succès mondial, remporte le Grand Prix au Festival international de la publicité et génère plus de 100 millions d’euros pour la filière touristique australienne.

13. La fin des blagues (Carambar)

La frontière est mince entre bad buzz et campagne marketing réussie : l’agence Fred et Farid a joué sur cette idée pour orchestrer une campagne publicitaire originale. En annonçant la fin des blagues sur ses emballages, la marque génère des milliers de commentaires d’internautes mécontents, avant de révéler qu’il s’agissait de la plus grande blague Carambar. En prenant le risque de la polémique, la marque a fait parler d’elle comme jamais.

14. Partagez du bonheur (Coca-Cola)

Partager du bonheur », avec Coca-Cola

Même pour une marque mondiale, il n’est jamais simple d’innover en matière de marketing. C’est pourtant ce qui a été fait avec cette campagne proposant aux utilisateurs de faire passer des messages en personnalisant les produits de la marque. Les bouteilles commercialisées deviennent ainsi supports de communication, et contribuent à renforcer le lien entre la marque et ses clients.

IoTerop, la startup française pionnière et spécialisée dans les IoT (internet des objets)

Hatem Oueslati, co-fondateur de IoTerop, la startup française pionnière et spécialisée dans les IoT (internet des objets) qui ne cesse d’innover et de se remettre en question.

Quel a été votre parcours avant IoTerop ?

Nous sommes trois associés, anciens de l’entreprise Intel et cela fait déjà 20 ans que nous travaillons ensemble. Nous avons commencé notre carrière commune, en 1999, chez Palm Computing qui fabriquait à l’époque des organiseurs qui n’étaient pas du tout connectés et y avons acquis une réelle expérience dans la télécommunication et les systèmes embarqués, expérience indispensable aujourd’hui dans ces deux champs et nous y avons même travaillé sur les premiers smartphones. Ainsi, nous avons remplacé les agendas connectés par les nouveaux téléphones. Nous étions alors proches des organismes de standardisation et avons fait le pont avec Palm au centre d’innovation technologique, qui nous a conduits à travers des rachats successifs chez Intel.

Comment vous est venue l’idée ?

Comme nous étions déjà des experts en systèmes embarqués et en télécommunication, nous avons décelé l’opportunité incroyable qu’était l’internet des objets. Jacques était au W3C, David était à l’open mobile alliance et moi à l’alliance GENEVI, qui m’occupe finalement de la standardisation. Nous nous sommes dit alors qu’il y allait y avoir des milliards d’objets connectés et qu’ils allaient avoir besoin de ce que nous savions délivrer à savoir des technologies de sécurité et de gestion à distance qui vont nous permettre d’automatiser le cycle de vie des appareils et de les maintenir en opération tout en assurant une sécurité maximale.

De ces constats et avec notre légitimité nous avons décidé de quitter Intel et de créer IoTerop. Nous avons vu la naissance de ce qui s’appelait l’internet to machine (aujourd’hui internet des objets, ndlr) vers 2011-2013 et les premiers standards pour gérer des interopérabilités. Nous avons donc fait le premier pas en 2016.

Quelles ont les premières grandes étapes ?

Il a d’abord fallu concevoir nos premiers produits et donc fournir des efforts en R&D assez significatifs. Nous avions le savoir-faire mais il a fallu le développer. Les premières étapes ont consisté dans les processus d’incubation et notamment au sein du Business Innovation Center de Montpellier qui a été considéré comme le 4ème meilleur incubateur du monde. Nous y sommes toujours même si nous ne sommes plus dans l’étape d’incubation.

Nous restons encore accompagnés par eux et nous continuons d’échanger avec notre écosystème de l’époque. Ce qui a été également très structurant ce sont les premiers concours d’innovations que nous avons gagné qui nous ont permis d’avoir des financements pour embaucher nos premiers ingénieurs. De fil en aiguille, nous avons monté nos premiers produits et avons pu faire notre « proof of concept » (preuve du concept, ndlr) avec nos premiers clients clés. Fin 2019, nous avons levé 1,5 millions d’euros qui nous ont permis vraiment d’accélérer notre croissance.

Est-ce qu’il a été facile de convaincre les clients ?

Nous avons créé nos premiers produits et ils sont même sortis un an après leur création. Nous avons eu aussi l’opportunité d’avoir des clients en peu de temps avec des projets dans le nucléaire ou les smart city notamment avec la métropole de Montpellier. Ensuite, nous nous sommes adressés à un marché colossal de tous les objets connectés contraints et notamment les compteurs intelligents. Nous avons pu acquérir des références internationales avec lesquelles nous continuons de travailler aujourd’hui, comme Altrom aux États-Unis. Nous travaillons actuellement sur une solution d’éclairage public connecté et intelligent afin d’offrir des économies d’échelle.

Pourquoi avoir fait cette levée de fonds ?

Il est vrai que c’est une belle levée pour une première. Il s’agit d’une pré-série A pour nous. Elle nous a servi à accélérer. Nous avions déjà le premier produit embarqué qui est un logiciel que l’on fournit à nos clients fournisseurs d’objets connectés pour intégrer ses fonctionnalités de gestion à distance et de mise à jour logiciel. Nous avons travaillé sur une plateforme cloud qui permet de gérer de manière massive le cycle de vie des appareils IOT (internet of objects, ndlr) même les plus contraints.

Cela nous a permis aussi d’accélérer notre développement commercial partout dans le monde notamment par l’embauche de commerciaux. Nous avons également beaucoup accéléré notre capacité R&D et aussi la plateforme cloud pour y insérer des fonctions intéressantes. Grâce à cela, nous avons annoncé un partenariat avec Amazon web service fin de l’année dernière et enlever un verrou technologique sur la 5G. J’aimerais beaucoup d’ailleurs que certains grands groupes français aient la même vision qu’eux et considèrent cela comme davantage une opportunité plutôt qu’un risque.

Quels vont être vos prochains défis ?

Nous sommes toujours sur ce processus d’accélération et en 2019, nous étions à peine 8-9 personnes. Aujourd’hui nous sommes plus de 20 et malgré la crise sanitaire, nous avons plus que doublé nos effectifs, ce qui n’est pas anodin pour une start-up. Nous sommes également devenus membres du board en 2020 de l’open mobile alliance, sachant qu’il y a 7 entreprises qui en font partie. Pour nous, cette entrée était synonyme d’une réelle considération car il s’agit du grand consortium mondial qui fédère tous les grands opérateurs mondiaux. C’est là que l’on définit les orientations et toutes les normes pour la sécurisation des objets connectés. Nous sommes l’un des leaders d’une norme. Il y a des entreprises qui ont une renommée mondiale et nous en raison de notre expertise technique nous sommes légitimes.

Et la suite ?

Nous voulons continuer d’avoir le leadership technologique d’un point de vue global c’est-à-dire que nous sommes leaders sur le device management ou sur les aspects sécuritaires. Nous avons des innovations technologiques pour les objets contraints qui sont inégalées en termes de performances. Il y a des ratios de 10 à 20 fois supérieurs par rapport à la concurrence dans le domaine. Le défi va donc être d’accélérer toujours plus notre R&D et commercialisation pour gagner toujours plus de parts de marchés. Notre objectif à terme est de nous insérer dans des milliards d’objets connectés.

Cette année malgré le confinement, nous avons ainsi pu signer un contrat avec EDMI qui est l’un des très gros fournisseurs de compteurs connectés notamment d’eau en Australie. Nous sommes en train ainsi de mettre en place un compteur intelligent qui permet notamment de détecter les fuites d’eau, ce qui est très important là-bas car c’est une ressource fondamentale pour un des pays les plus arides de la planète. Cela permet aussi que chaque personne soit plus consciente de sa consommation. Il faut imaginer que les déploiements se font à l’échelle d’une ville et donc sur des volumes massifs et qu’il faut pouvoir délivrer.

Quelles ont été les plus grandes difficultés que vous avez rencontrées ?

Les grands challenges ont été que personne au début ne connaissait IoTerop, et que personne évidemment ne nous attendait. Comment se faire une place ? Cela a été compliqué mais en même temps à notre portée car il fallait « simplement » se rendre visible de ces grands acteurs. La stratégie de prendre le leadership sur la standardisation s’est révélée payante. Quand vous avez un super produit et un savoir-faire, il faut le faire savoir et là se trouve la réelle difficulté. A travers notre présence et notre implication, nous avons pu asseoir notre légitimité et être très visible de ces grands acteurs qui nous considèrent comme des leaders technologiques.

Finalement, cette visibilité est passée par nos réseaux en première étape. Il faut aussi des moyens financiers pour exécuter et recruter les bons profils et avoir une super équipe de personnes compétentes avec un savoir-faire exceptionnel. Nous sommes capables d’exécuter très vite, ce qui est l’un des avantages d’une start-up car il y a moins de questions qui se posent par exemple sur l’allocation de budgets ou autres.

Y a-t-il eu impact de la crise sanitaire ?

Oui, tout à fait car la crise sanitaire allonge les temps de décision. Il est plus difficile d’en obtenir de la part de certains grands acteurs qui sont eux-mêmes ralentis dans leurs process. C’est pour cela que nous nous sommes concentrés sur des zones géographiques qui ont été moins impactées par la crise. Lorsque nous étions confinés en Europe, nous avons pu nous concentrer sur des deals avec l’Australie et le Japon par exemple. La difficulté est donc de trouver le moyen de les aider à prendre des décisions dans un contexte qui ne les aide pas à décider vite et cela d’autant plus que les processus de décisions sont déjà longs en temps habituel. Encore une fois, nous sentons qu’il y a un regain aujourd’hui dans ces zones géographiques mais que l’Europe a aussi repris de la vitesse.

Quels ont été vos facteurs clés de succès ?

La vision et la volonté je pense. Elles me semblent pertinentes car nous sommes dans un marché astronomique où il va y avoir des milliards d’objets connectés et je pense que nous avons bien compris ce que nous pouvions leur apporter en propositions de valeur et pour réussir leurs enjeux. Ensuite le fait de dérouler rapidement et enfin d’avoir tout de suite visé une stratégie internationale. Nous ne sommes pas sur un marché français ou européen mais mondial et il a fallu nous dimensionner pour être sur celui-ci. Cela impacte les outils de communication qui ont par exemple dès le début été traduits en anglais avec une équipe internationale qui peut également gérer des clients partout dans le monde.

Est-ce que votre business model est resté le même ?

Nous le remettons tout le temps en cause en fait. C’est très bien de définir un business model au départ car cela permet de faire ses projections ou encore de structurer le projet. En réalité, il faut le tordre cependant pour répondre à la demande des clients. Il faut se confronter au marché pour le faire et ceux qui s’en sortent le mieux, c’est ceux qui se tordent en deux pour répondre à la demande du client. 

« La crise sanitaire allonge les temps de décision. Il est plus difficile d’en obtenir de la part de certains grands acteurs qui sont eux-mêmes ralentis dans leur process. C’est pour cela que nous nous sommes concentrés sur des zones géographiques qui sont moins impactées par la crise. »

Hatem Oueslati, co-fondateur de IoTerop

La santé, la préoccupation majeure des Français

La santé est au cœur des préoccupations majeures des Français. Faciliter la vie des personnes qu’elles soient en condition d’handicap ou d’isolement fait partie intégrante d’une bienveillance qui devrait s’avérer constante. Focus sur des idées pour le bien-être des autres.

Une capsule de téléconsultation

La AI Pod, pour Artificial Intelligence Pod, développée par Bodyo, est une grande cabine arrondie blanche, dont l’intérieur s’éclaire avec un néon bleu. Elle permet de faire un bilan santé et des téléconsultations.

« En 6 minutes, elle prend 26 mesures », affirme son créateur Patrice Coutard. « Le poids, la taille, la pression artérielle… Elle cherche même des potentielles maladies et, si elle ne trouve rien, elle entre dans un parcours de prévention. »

Elle a pour cible les pharmacies et les hôpitaux dès le 1er novembre 2021. Les premières cibles de Bodyo sont les déserts médicaux et les zones géographiques où les hôpitaux sont en surcharge. L’objectif est de soulager le personnel soignant en laissant la Pod faire les diagnostics de base.

Fondée en 2018, Bodyo développe des solutions de télésanté à 360° qui engagent les individus dans une démarche responsable d’auto-monitoring tout au long de leur parcours santé au travers de stations d’automesure et de téléconsultation ainsi que des applications web et mobiles compagnons. Sa vision est de sortir des sentiers battus pour redéfinir et mener vers de meilleurs systèmes de santé. Ainsi elle rend la santé accessible au plus grand nombre, en particulier à ceux les plus désavantagés ou situés dans des zones enclavées. Ainsi, Bodyo fabrique des dispositifs attrayants, où le design joue un rôle essentiel, et se fait fort de tenir sa promesse de sans cesse innover dans des technologies exceptionnelles, hautement intuitives et fondamentalement humaines, favorisant ainsi leur adoption et des résultats pérennes pour le bienfait de l’humanité.

Un chien-robot de la police contrôle la température des SDF atteints du Covid-19 à Hawaï

Hawaï : Ce chien-robot de la police contrôle la température des SDF atteints  du Covid-19

La police a en effet dépensé près de 150.000 dollars (environ 123.000 euros) pour l’achat d’un chien-robot Spot. Le Major Mike Lambert et le Lieutenant suppléant Joseph O’Neal avaient défendu l’acquisition de la machine en janvier dernier devant le conseil municipal de Honolulu. Ils avaient mis en avant la protection que le robot fabriqué par Boston Analytics fournirait aux fonctionnaires de police en pleine pandémie de Covid-19.

Spot devrait évoluer au sein d’un camp mis en place pour les sans-abri, qui doivent effectuer une quarantaine pour cause de contamination au coronavirus mais qui n’ont pas pu intégrer les structures existantes. Le robot dispensera les policiers d’un contact rapproché avec les individus malades. Les officiers avaient estimé dans leur présentation qu’éviter une éventuelle exposition aux agents valait bien 150.000 dollars. Le chien-robot est équipé d’une caméra qui permet de mesurer de façon précise la température corporelle. La machine est également programmée pour la désinfection aux rayons UV et aux atomiseurs D’après les responsables, l’achat du Spot est rentable en quatre-vingt-dix jours grâce aux économies réalisées en matière de matériel et de ressources humaines. 

Une table multifonction adaptée à tous les handicaps et transportable

Damien et Noémie Thierry, un frère et une sœur originaires de la région de Toulouse, ont remporté deux médailles au concours Lépine des jeunes créateurs, pour leur table adaptée à tous les handicaps et transportable.

A l’occasion d’une manifestation pour le vol des drones, les deux jeunes soucieux du bien-être des autres ont constaté que les handicapés ne pouvaient pas participer à l’activité.  Noémie Thierry, 17 ans a ainsi conçu une table destinée aux personnes en fauteuil roulant et/ou en situation de handicap, baptisée Uni’Table., Damien Thierry, 20 ans) a réussi à adapter la télécommande d’un drone, avec les conseils d’ergothérapeute, de psychomotricienne, d’un menuisier et de l’association Elheva, basée à Cugnaux. L’ENAC et la fondation Insa ont également aidé à concevoir cette innovation, appelée TouchTab. 

Sa table peut ainsi s’adapter à tous les handicaps, se démonte et se remonte en deux minutes. Elle peut donc s’utiliser partout.  Elle est accessible aux enfants et aux adultes grâce à une barre qui monte et descend à la bonne hauteur. Ils ont déjà reçu des commandes d’associations spécialisées dans le handicap et ont ainsi créé l’association EasyCap pour poursuivre le développement de ce projet. 

Pourquoi les plateformes de crowdfunding sont-elles une source de financement majeure ?

Inconnu il y a à peine 10 ans, le crowdfunding, ou financement participatif, est devenu une technique de financement majeure pour les entrepreneurs. Non ce n’est pas une mode et une tendance pour être dans le courant. Elle répond aux besoins d’une époque qui a mis en exergue les porteurs de projets afin de leur permettre de réussir grâce à l’expérience de créateurs qui ont galéré pour obtenir des financements. Simple et efficace, cette méthode repose sur l’apport d’une plus ou moins modeste somme d’argent par un très grand nombre d’investisseurs. Mais pourquoi les plateformes de crowdfunding sont-elles tant à la mode aujourd’hui ?

Lever des fonds simplement et rapidement

Si le développement du net et l’avènement des réseaux sociaux ont indéniablement aidé à propager si rapidement la pratique du crowdfunding à une échelle planétaire, les nombreux atouts de ce système de financement ingénieux expliquent également pourquoi il est tellement en vogue de nos jours.
Tout d’abord, il s’agit d’une méthode permettant à de petits et moyens entrepreneurs de lever des fonds qu’ils n’auraient jamais pu espérer obtenir par des moyens traditionnels. En effet, en ces temps de crise, les banques rechignent de plus en plus à investir dans des TPE et et sont encore trop attachées à leurs méthodes traditionnelles qui mériteraient pourtant d’être dépoussiérées. Avec le crowdfunding, ce problème paraît contourné.
Le crowdfunding est extrêmement facile à mettre en œuvre. Plus besoin pour les entrepreneurs de passer par la longue et stressante phase d’obtention de fonds. Avec le financement participatif, pas de paperasse inutile, pas de préparations de dossiers interminables, et pas besoin d’organiser réunion sur réunion pour convaincre de potentiels investisseurs.
C’est une méthode rapide. Le crowdfunding permet aux entrepreneurs de rassembler l’argent dont ils ont besoin pour créer leur entreprise ou lancer un nouveau produit en un rien de temps : en moyenne un à deux mois, contre six mois à un an en passant par des modes de financement traditionnels.

Créer une véritable communauté autour d’un projet

Bien plus qu’une méthode efficace pour lever des fonds, le crowdfunding est un moyen inespéré pour les petits et moyens entrepreneurs de se faire connaître et de créer un véritable réseau autour de leur idée. Car les personnes qui investissent dans leur projet sont des personnes qui croient en leur entreprise, et qui vont les entourer, les soutenir dans leur business et leur fournir de précieux conseils.
De plus, le financement participatif permet aux dirigeants de TPE et PME de se constituer une vaste communauté de clients potentiels, à qui ils peuvent pré-vendre des produits avant même leur création et leur mise sur le marché.

Tester la viabilité d’un projet avant même son lancement

Le côté communautaire du crowdfunding est également un moyen pour les entrepreneurs d’obtenir un feedback crucial pour la réussite de leur projet. Ainsi, ils sont en mesure de savoir si leur concept ou produit va vraiment toucher sa cible, et cela leur évite de plonger dans l’inconnu. En effet, si personne n’est intéressé pour financer un projet, c’est sûrement que ce projet ne répond pas à l’attente des clients et est donc voué à l’échec.
Ce feedback permet également aux entrepreneurs d’avoir des avis de consommateurs sur un produit avant même le lancement de celui-ci, et de le modifier et l’améliorer en conséquence. Ce qui constitue un gain de travail considérable sur la période post-lancement du produit.
Enfin, le concept du crowdfunding est un outil de marketing incroyable, qui permet aux entrepreneurs de communiquer leurs idées et le message de leur marque sur le marché énorme au potentiel quasiment illimité qu’est le web.

crowdlending.fr

La souffrance au travail et le burn out des dirigeants et des collaborateurs

La souffrance au travail peut survenir sans que l’on y prenne garde que ce soit un dirigeant ou un collaborateur. Elle est due à plusieurs facteurs qui s’enchevêtrent les uns avec les autres et parfois il suffit d’une allumette pour que la personne se trouve enfermée dans la boucle de la souffrance.

Les facteurs liés au stress pour le dirigeant

Le stress est devenu quasi permanent car il est souvent lié à la peur de ne pouvoir répondre aux clients, de perdre des fournisseurs… mais celui qui couronne le tout est le risque financier qui peut engendrer le fait de ne pas se payer mais aussi de ne pas pouvoir payer les salariés. Quant au stress des collaborateurs, il est lié à de multiples facteurs qui, au sein de l’entreprise, font écho à des souffrances personnelles.

Nous verrons tout au long de cette enquête que le confinement et la crise sanitaire ont engendré des dégâts collatéraux et que le télétravail, imposé par la pandémie, a montré non seulement ses limites mais aussi imposé de repenser le management des dirigeants et des managers. Rien ne sera plus comme avant la pandémie et cela apparaît comme une évidence souvent complexe et douloureuse.
Le comportement de 1 731 dirigeants de PME adhérents à la CPME a été analysé, grâce au partenariat établi avec Harmonie Mutuelle – Groupe VYV et la CPME au national et sur les territoires. Cette étude a mis en exergue que le burnout, ou épuisement professionnel, défini par l’OMS comme « un syndrome ne touche pas seulement les travailleurs salariés, comme on le pense souvent. Aujourd’hui, 17,5 % des dirigeants de TEP-PME y sont confrontés, soit environ 560 000 dirigeants. Ce qui est un chiffre fort alarmant car leur stress se répercute de manière inexorable sur leurs salariés et donc a un effet boule de neige et un risque majeur pour l’économie. »

Comment se manifeste le stress ou la souffrance au travail ?

Les premiers signes du burn-out apparaissent par la manifestation des signes d’épuisement physiques, émotionnels ou encore cognitifs, mais aussi par des manifestations de détachement, de cynisme et de sentiment d’inefficacité. Il faut être attentif à ces alertes et le dirigeant ne peut pas faire l’autruche en pensant que c’est un mauvais moment à passer.

Les différents symptômes du burn-out

  • Physiques : Troubles du sommeil, fatigue généralisée, maux de dos, de tête, tensions musculaires, souffrance réelle et précise ressentie, etc.
  • Émotionnels et affectifs : Irritabilité, forte anxiété, mauvaise gestion et compréhension des émotions, sentiment de vide, d’impuissance, perte de confiance en soi, etc.
  • Cognitifs : Hyperactivité psychique, désir de perfection envahissant, difficulté de concentration, indécision, trouble de la mémoire etc.
  • Comportementaux : repli, isolement, agressivité, déni des difficultés malgré les alertes, attitude négative envers le travail etc.

Les symptômes physiques du burn-out

  • une sensation de fatigue inhabituelle ;
  • des troubles du sommeil type insomnie ;
  • des troubles musculo-squelettiques (ex : douleurs lombaires) ;
  • des tensions musculaires ;
  • des crampes musculaires ;
  • une perte d’appétit ;
  • des troubles digestifs ;
  • des maux de ventre ou de tête.

Les symptômes psychiques du burn-out

  • perte de motivation au travail ;
  • sentiment de tristesse ;
  • anxiété généralisée ;
  • sensibilité accrue (hypersensibilité) ;
  • perte d’intérêt pour le travail ;
  • sentiment d’indifférence générale ;
  • réactions excessives ou disproportionnées (ex : colère, pleurs incontrôlés) ;
  • irritabilité et agressivité ;
  • ressentiment qui peut entraîner une détérioration de relations professionnelles ;
  • troubles de la mémorisation et/ou de l’attention ;
  • troubles addictifs ;
  • perte d’estime de soi.

Comment diminuer les ravages climatiques ?

Les industriels l’ont bien compris. Ils ont donc engagé une course de vitesse pour substituer à leurs produits polluants des produits qui ne mettent pas en détresse la planète. Focus sur quelques exemples pour diminuer les ravages climatiques.

L’industrie s’engage à recycler 100% de polystyrène en 2025… contre moins de 5% aujourd’hui

Les industriels des emballages alimentaires, de la plasturgie et les acteurs du recyclage se sont engagés sous la pression du gouvernement, à créer ensemble une filière de recyclage opérationnelle à 100% en France en 2025.

Pots de yaourt ou barquettes en polystyrène usagés, même triés, ne sont quasi jamais recyclés. Pas plus de 3 à 4% selon le ministère de la transition écologique), et beaucoup finissent dans les océans. L’objectif est de réutiliser les milliers de tonnes d’emballages en polystyrène à usage unique jetés chaque année. Le procédé choisi implique la décomposition du plastique avec retour à la cellule de base, le monomère, pour assembler et fabriquer ensuite de nouveaux polymères.

Un projet est porté par Michelin; il prévoit une usine pilote opérationnelle en 2021, avec son partenaire Pyrowaven et le démarrage d’une unité industrielle « d’ici fin 2023 ».

Le deuxième est porté par Ineos Styrolution et Trinseo au Royaume Uni. Il prévoit une usine exploitée par Ineos « entre 2023 et 2025 » sur son site français à Wingles. Enfin, l’unité de recyclage chimique de Total à Grandpuits se dit capable d’intégrer « jusqu’à 20% de polystyrène recyclé en 2023 ».

La betterave a pris son envol

Le premier vol international d’un avion, un avion Van’s Aircraft rv-8, dont le carburant se compose à 97 % d’essence renouvelable, a effectué, le 15 juin, une traversée reliant Sarrebruck (Allemagne) à Reims. À l’origine de cette expérimentation, il y a Global Bioenergies, une société française qui développe des substituts aux dérivés pétroliers à partir de ressources renouvelables. Mais aussi l’entreprise allemande, Swift Fuel GmbH, spécialiste des carburants « verts » pour avion. « Le carburant se compose de 97 % de biocarburant, constitué d’isooctane (association d’isobutène et d’hydrogène) et d’ETBE, ainsi que de 3 % de butane, ce qui en fait une essence parfaite pour ce vol ». Pour réaliser ce carburant, la start-up transforme des déchets de bois par fermentation. Mais surtout du sucre de betterave fourni par le groupe coopératif Cristal Union, qui est également son actionnaire minoritaire.

L’essence utilisée pour ce vol constitue donc une alternative au carburant 100LL, habituellement commercialisé pour les avions à moteur à pistons. Selon les deux firmes, ce premier vol international « constitue la première étape vers un marché de l’essence d’aviation biosourcée ».

Bastien Le Roux, champion du monde de voltige en équipe et ingénieur aéronaval était aux commandes de cet avion. « Il n’y a aucune différence notable avec les carburants classiques », a-t-il déclaré à sa descente d’avion. Ce vol, en provenance de Sarrebruck en Allemagne, a mis une heure pour relier les deux villes. Après quelques voltiges dans le ciel, l’avion s’est posé à 14h35, sur le tarmac de l’aéroport de Reims-Champagne. 

Lyon va changer les véhicules municipaux polluants

La Ville de Lyon débloque 15 millions d'euros pour remplacer 166 véhicules  municipaux polluants
lyonmag.com

La municipalité de Lyon a annoncé qu’elle débloquerait 15 millions d’euros pour changer les véhicules municipaux polluants. L’objectif est de sortir du diesel à l’horizon 2026. En appliquant une politique d’achats vertueuse, la municipalité a intégré dans sa flotte depuis le 1er janvier 21 nouveaux camions-nacelles, avec grue ou une benne, fonctionnant au gaz naturel. Mais également 41 vélos à assistance électrique, de 2 vélos-cargos, une trentaine vélos et VTT. Ceux-ci remplacent ainsi les Renault Kangoo les plus anciens. D’ici la fin du mandat 166 véhicules, seront ainsi changés, au rythme d’une trentaine par an. 

3 questions essentielles à se poser pour devenir entrepreneur

Pour devenir entrepreneur aujourd’hui, rien de plus facile ! Oui,  mais pour ne pas se prendre les pieds dans le tapis, il est nécessaire de se poser les questions essentielles. Vous comptez changer d’activité ? Vous souhaitez effectuer une reconversion professionnelle ? Pourquoi ne pas vous lancer dans les affaires ? De nombreux français sautent le pas et notre pays est le champion de la création d’entreprise. Il suffit de définir un projet cohérent et de suivre en amont les conseils qui suivent.

Première question : comment affiner mon projet et bien connaître le marché

Il est conseillé de choisir une activité dans laquelle on justifie d’une réelle expérience. Faute de quoi, le nouveau chef d’entreprise risque de commettre des erreurs grossières. Créer une entreprise n’est pas un parcours découverte même si les péripéties seront nombreuses. Dès le départ une boussole et un plan sont nécessaires pour ne pas se perdre par manque de sagesse. Rédiger son projet par écrit et demander l’avis de son entourage permet de peaufiner son projet et de lui apporter les premières retouches. Vos proches pourront vous soutenir et vous épauler dans cette épreuve car ils feront partie intégrante de votre projet, qui demande un important investissement personnel au départ.
Le nouvel entrepreneur devra aussi connaître son environnement et ses principaux concurrents. Une erreur souvent commise par bon nombre de jeunes créateurs consiste à ne pas s’intéresser à la concurrence, en estimant que ses produits (ou ses services) sont les meilleurs. Il ne s’agit pas d’une bonne idée, car il faut envisager l’environnement économique dans sa globalité. Par exemple, vous adorez écrire et vous souhaiter créer une maison d’édition spécialisée dans les romans policiers. Vous devrez étudier avec attention les produits commercialisés par les autres éditeurs (livres, romans numériques, essais), ainsi que les auteurs de polars contemporains (COBEN, LEMAITRE, IZNER, NED, MINIER).

Deuxième question : quelle forme juridique choisir ? comment calculer les prévisions financières et le financement ?

Aujourd’hui, il est possible de créer une entreprise sans apport financier mais l’investissement en temps et en énergie est loin d’être une sinécure. Alors, il faut se demander quels sacrifices sur le plan personnel on est capable de faire. Si vous souhaitez commencer seul, vous choisirez sans doute l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limité (EURL) ou l’entreprise individuelle. Si vous comptez démarrer votre activité à plusieurs, vous créerez une Société en Nom Collectif (SNC), une Société à Responsabilité Limitée (SARL), ou une Société par Actions Simplifiées (SAS).

Vous devez également déterminer les comptes prévisionnels de votre future structure. Différents documents vous seront demandés par les banques pour une demande de prêt, comme votre plan d’investissement, votre compte de résultats prévisionnels (qui évalue la rentabilité future de la société) et votre plan de trésorerie. Vous n’oublierez pas également de joindre un document détaillant point par point vos capacités, vos motivations et les avantages que vous apporterez à votre entreprise. Cet élément est important, car il permet de mettre en avant le dynamisme du nouveau chef d’entreprise et son implication sur le plan économique. En plus d’un crédit bancaire, vous devrez posséder quelques acquis personnels (capitaux, biens immobiliers, actions ou obligations). Dans certains cas, vous pourrez bénéficier d’un prêt spécifique (ou d’une aide). Il convient de se renseigner auprès de la chambre de commerce et d’industrie de son département.

Troisième question : comment développer ma structure ?

Lorsque le projet est bien défini, que les financements sont trouvés et que l’activité a commencé, il ne reste plus qu’à développer son entreprise, tout en anticipant les difficultés. Sur le même principe qu’une fleur qui vient d’être plantée, le nouvel entrepreneur sera attentif aux premiers pas de la société sur son marché. Au cours des trois premiers mois, il est conseillé de demander conseil à un spécialiste. Il peut s’agir d’un coach, d’un ancien chef d’entreprise ou d’un conseiller de la chambre de commerce. Il existe également des clubs de jeunes créateurs, qui mettent en relation les nouveaux dirigeants et les anciens chefs d’entreprise. N’oubliez pas qu’une nouvelle entreprise sur deux ne fête jamais son premier anniversaire. Il convient donc d’être très prudent lors de la première année d’activité de votre structure.