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Comment avoir un service informatique performant en continu ?

Les réseaux informatiques se complexifient et demandent de plus en plus d’attention pour éviter les pannes. Ces incidents peuvent compromettre l’intégralité de l’activité d’une entreprise, allant jusqu’à la paralyser. Il est donc primordial d’avoir un service informatique performant. Pour cela, plusieurs solutions existent et certaines d’entre elles sont très efficaces. Voici les alternatives qui s’offrent aux professionnels pour sécuriser la performance de leur service informatique et ainsi assurer la continuité de leur activité.

La mise en place d’un outil ITSM

Parmi les alternatives s’ouvrant aux entreprises, l’outil ITSM (ou IT Services Management, soit la gestion des services informatiques) est une valeur sûre. Se basant sur l’anticipation et la prévention, il met les objectifs globaux des services informatiques (planification, conception, livraison, exploitation, contrôle) au centre de son processus. Comment ? En prenant en compte un ensemble de valeurs et de stratégies au sein de sa méthodologie. Car en effet, la définition d’ITSM ne se limite pas à un arbre de décision, mais à un ensemble de procédés de gestion : 

  • La gestion des niveaux de service, qui assure le respect des contrats clients
  • La gestion des connaissances pour dynamiser les échanges d’idées en interne (cela peut passer par la création d’une base de connaissances) 
  • La gestion des problèmes, qui pointe les anomalies récurrentes pour les traiter en amont
  • La gestion des changements ayant pour but de fluidifier les modifications à venir (comme les mises à jour par exemple)
  • La gestion des actifs, qui prend en compte l’ensemble des actifs informatiques (matériel et logiciels) et en assure la maintenance
  • La gestion des incidents afin d’anticiper et de résoudre les problématiques

Avoir recours à un prestataire informatique 

C’est une solution qui est reprise par beaucoup d’entreprises pour assurer le bon fonctionnement de leurs services informatiques. Le prestataire informatique n’est pas intégré à l’entreprise mais est externe. Cela permet de limiter les coûts tout en ayant un partenaire de confiance pour gérer l’informatique d’une société. Ils disposent de services très réactifs dans la gestion d’incidents et l’assurance d’une disponibilité 24h/24 dans la majeure partie des cas. L’autre avantage que présente cette alternative est la garantie de rétablissement des services informatiques en un temps déterminé. Un professionnel peut ainsi être assuré de n’être impacté qu’un minimum de temps (en général d’une à 24 heures). Une promesse déterminante pour les entreprises !

Intégrer un support informatique à son entreprise 

L’intégration d’un collaborateur spécialisé au sein d’une organisation est un gage d’assurance pour le bon fonctionnement des services informatiques. Intégré à l’ensemble des collaborateurs, il partage les informations importantes et les manutentions en cours. Il agit aussi en direct et est réactif sur les problématiques que peut rencontrer l’entreprise. Dédié au fonctionnement d’un seul et même réseau informatique, il est spécialisé et connaît l’architecture IT par cœur. Efficace, rapide et dédié, c’est une pièce maîtresse pour assurer les performances en continu, mais hélas pas 24h/24 en cas de soucis hors heures de travail.

https://youtube.com/watch?v=NEEJ3aKkwqk

Les possibilités s’offrant aux professionnels pour assurer les bonnes performances du service informatique sont diverses. Certaines intègrent une stratégie en interne, tandis que d’autres externalisent ce procédé. L’avantage de l’externalisation ? Des coûts maîtrisés et un service technique/client disponible en continu.

L’insécurité de l’emploi facteur de détresse psychologique

L’insécurité de l’emploi est, on a pu le constater maintes fois, un facteur de détresse psychologique mais dans un contexte de crise elle devient un facteur aggravant dans l’état de santé psychologique des salariés. Ainsi ¼ des salariés disent avoir peur de perdre leur emploi générant un taux de détresse psychologique pour 61% d’entre eux. Elle est sans surprise beaucoup plus forte chez ceux en chômage technique avec 49% d’entre eux qui ont peur.

La santé psychologique de ces populations sera un élément clef dans leur capacité de rebond ou lors de la reprise. C’est un facteur très important à prendre en compte et qui aura nécessairement un impact sur la relance économique du pays.

Christophe NGUYEN

CEUX EN CHÔMAGE TECHNIQUE TOTAL ONT UN TAUX DE RISQUE DÉPRESSIF DE :

L’insécurité de l’emploi est depuis toujours un facteur de détresse psychologique. Elle est sans surprise beaucoup plus forte chez ceux en chômage technique. La santé psychologique de ces populations sera clef dans leur capacité de rebond ou lors de la reprise.

Sondage Empreinte Humaine & OpinionWay

L’ABSENTÉISME

Sondage Empreinte Humaine & OpinionWay

Ces résultats montrent un certain manque de confiance des salariés envers leur direction générale depuis la crise COVID19. Aux yeux des salariés, les directions générales ne leur paraissent pas conscientes de la situation de leur état psychologique. Les résultats sont assez révélateurs d’un besoin d’agir différemment sur les thématiques de prévention des risques psychosociaux en entreprise. Les labels n’étant pas suffisants.

Les salariés regardent avec méfiance leur direction


Les informations sans cesse délétères depuis plusieurs mois relayées par une presse qui les répètent en boucle de manière quotidienne n’a fait qu’empirer la perte de confiance.
Avec la crise, 4 salariés sur 10 affirment avoir perdu confiance envers la direction générale de leur entreprise et 2/3 des salariés pensent que les entreprises n’assument pas les dégâts psychologiques qu’elles provoquent et 6 salariés sur 10 pensent que leur direction ne se rend pas compte de l’état psychologique des salariés et n’agit pas en fonction. 

Ces résultats montrent un certain manque de confiance des salariés envers leur direction générale depuis la crise COVID19. Aux yeux des salariés, les directions générales ne leur paraissent pas conscientes de la situation de leur état psychologique. Les résultats sont assez révélateurs d’un besoin d’agir différemment sur les thématiques de prévention des risques psychosociaux en entreprise. Les labels n’étant pas suffisants.

Christophe NGUYEN
Sondage Empreinte Humaine & OpinionWay

« Ces résultats montrent un certain manque de confiance des salariés envers leur direction générale depuis la crise COVID19. Aux yeux des salariés, les directions générales ne leur paraissent pas conscientes de la situation de leur état psychologique.
Les résultats sont assez révélateurs d’un besoin d’agir différemment sur les thématiques de prévention des risques psychosociaux en entreprise. Les labels n’étant pas suffisants. La question du bien-être psychologique doit être portée par les comités de direction. »

On n’apprend pas du jour au lendemain à manager des salariés en télétravail

Contrairement au début de la crise, les télétravailleurs sont toujours les plus exposés à la détresse psychologique. Ils font malgré tout la part des choses : après la crise, le souhait de rester en télétravail à 100 % reste minoritaire mais quasiment 8/10 veulent pouvoir télétravailler 1 à 3 jours par semaine. Les managers sont les plus en difficultés car « empêchés » de pouvoir « bien manager ». La pérennisation du télétravail devra passer par des évolutions managériales, des changements d’organisation du travail et notamment la réduction de la taille des équipes pour 1 manager / 2.

Christophe NGUYEN
Sondage Empreinte Humaine & OpinionWay
Sondage réalisé auprès de 2009 salariés français du 30 Avril au 10 Mai 2021. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères suivants : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, région de résidence, taille et secteur d’activité de l’entreprise, répartition secteur privé/public. Les résultats de ce sondage doivent être lus en tenant compte des marges d’incertitudes : 1 à 2,2 points au plus pour l’échantillon de 2009 répondants.

La pandémie, l’ennemie des voyages

Quelle personne aurait cru, il y a à peine deux ans que ses voyages allaient se limiter à l’hexagone, qu’il lui faudrait un passe sanitaire pour se déplacer ou participer à un concert ou une activité. Les réservations en France, longtemps boudées par les Français suscitent de leur part un véritable engouement. L’Espagne et le Portugal viennent d’être déconseillés comme lieu de vacances.

La chute vertigineuse des voyages

Le ciel français aurait perdu, depuis mars 2020 plus de 1,2 million de vols selon Eurocontrol.

2 059 vols journaliers étaient constatés dans le ciel français, soit -56 % par rapport à 2019. Eurocontrol estime l’activité de 2021 équivalente à 45 % de celle relevée en 2019. L’aéroport le plus fréquenté, à savoir Paris Charles de Gaulle, a atteint une baisse inédite, soit environ 514 vols par jour, soit une baisse de 64 % par rapport à 2019. Le trafic passager international est en baisse de 86,6 % par rapport au niveau d’avant-crise sur les deux premiers mois de l’année 2021. Pour l’ensemble de l’année 2021, le chiffre d’affaires mondial du transport aérien devrait atteindre 458 milliards de dollars.

Cela représente seulement 55 % des 838 milliards de dollars générés en 2019, mais cela représente une hausse de 23 % par rapport aux 372 milliards de dollars générés en 2020. Le chiffres d’affaires du trafic passager devrait atteindre 231 milliards de dollars en 2021, en hausse par rapport aux 189 milliards de dollars de 2020, mais loin des 607 milliards de dollars générés en 2019. En 2022 le trafic aérien devrait atteindre 71 % (par rapport à 2019).

Difficile d’attirer des voyageurs

Alors que les lignes internes ont limité l’effet domino avec une baisse de seulement 23 % de l’activité sur la dernière semaine du mois de mai 2021, celles internationales ont du mal à attirer les clients en raison des interdictions sanitaires (-67 %). Pendant qu’Air France affiche un bilan de la même ampleur (-57 %) que la baisse du secteur, Easyjet a vu son nombre de vols hebdomadaires chuter de manière vertigineuse à -84 %. Avec un taux de vaccination élevé et une immunité collective atteinte, en 2024 le trafic aérien français pourrait alors atteindre 95 % du trafic constaté en 2019, mais si l’infection est persistante alors celui-ci sera de seulement 71 %. 

Et pourtant, l’espoir existe

les réservations de séjours en forte hausse. Le 9 juin, date clé pour la reprise du tourisme international, le World Hotel Index enregistre un nombre croissant de réservations effectuées depuis l’étranger. Actuellement, environ 37 % des réservations enregistrées pour les mois d’été ont été effectuées par la clientèle étrangère, des chiffres qui se rapprochent de la courbe des réservations internationales de Juin 2019 (53 %).

Les réservations hôtelières reprennent des couleurs en France selon SiteMinder. Les résultats du mois de mai mettent en exergue le fait que les réservations dans les hôtels locaux ont augmenté de 81 % par rapport au même mois de l’année précédente, pour atteindre 47 % du niveau de l’année 2019. Les résultats du mois de mai ont mis en évidence le fait que les réservations dans les hôtels locaux ont augmenté de 81 % par rapport au même mois de l’année précédente, pour atteindre 47 % du niveau de l’année 2019. 

La France, première destination touristique au monde.

La France arrive en tête des destinations les plus demandées par volume d’intérêt (100) entre le 1er et le 31 mai devant l’Espagne (un volume d’intérêt de 13) et l’Italie (6), puis la Grèce (5). Cependant, la France est la destination qui a enregistré la plus importante croissance sur les requêtes touristiques par rapport à avril 2021 avec une croissance supérieure à 75 % ensuite l’Espagne (+75 %), Italie (+75 %), Grèce, Portugal, Maroc, Algérie, Belgique, Croatie et les Pays-Bas (+75 %). A contrario, nous trouvons la Thaïlande (entre -10 et -25 %) et les Maldives (entre -25 % et 50 %). 38  % des français ne souhaitent pas partir avant la fin de la crise sanitaire.

La France, et plus précisément Disneyland Paris, n’arrive qu’à la 5ème place des destinations les plus populaires pour leurs projets de voyage, selon un classement tout récemment effectué par le groupe britannique Audley Villages, en fonction des volumes de recherches Google, des hashtags Instagram, et des mentions dans la presse. 70 % des Français estiment qu’ils n’ont pas assez de vacances, mais ils comptent bien utiliser leurs jours de congés pour découvrir Hong Kong, Mumbai ou Tokyo.

Business plan : un outil pour convaincre

Le business plan ces deux dernières années a demandé aux entrepreneurs de l’ajuster aux circonstances exceptionnelles mais là encore, il a prouvé son utilité dans la prise  de risques. Le business plan, c’est le compagnon de route de tout créateur ! Il décrit votre projet d’activité, détermine sa faisabilité et sa rentabilité, fixe ses objectifs, et enfin définit ses besoins en ressources matérielles, humaines et financières. Il s’effectue avant d’entreprendre la création d’une entreprise ou à l’occasion du développement d’une nouvelle activité.

Indispensable à toute recherche de financement, il est utile pour tous les types et toutes les tailles d’entreprises pour poser une stratégie. Il sera votre document de référence, capable de fournir les renseignements complets sur les points essentiels de votre activité. Il sert à réfléchir et à informer mais aussi à convaincre. Cependant, il requiert donc une rédaction concise et précise, mettant en évidence les points clés et vos intentions.

Les 9 étapes pour rédiger un business plan performant :

Étape 1 – Executive summary (résumé)

  1. Planter le décor afin de susciter l’intérêt du lecteur.
  2. Présenter le contenu général de votre projet de création d’entreprise sur une page.
  3. Anticiper les questions les plus fallacieuses pour montrer votre maîtrise du sujet et valoriser votre projet.

Astuce : Définissez en quelques mots le métier de votre entreprise en titre, et en sous-titre précisez en utilisant des termes génériques : B to B, B to C,…

Étape 2 – Portrait de l’entreprise, management

Faites une présentation détaillée de votre entreprise à travers 5 grands thèmes :

  1. Son histoire : valorisez votre chemin parcouru notamment à travers les étapes franchies.
  2. Sa forme juridique.
  3. Ses fonctions clés (organisation interne) qui prennent en compte l’adéquation hommes/projet et mettent en valeur les points forts de chacun : organigramme, collaborateurs en nombre et en genre, localisation, actionnariat, conseil d’administration.
  4. Son management : vous présentez un élément primordial, l’entrepreneur et son équipe. Plus particulièrement les compétences des cadres.
  5. Son environnement externe (partenaires).

Astuce : Intégrez les mini CV de vos collaborateurs pour montrer votre capacité à gérer une équipe.

Étape 3 – Produits, services

Présentez la raison d’être de vos produits/services : il s’agit de situer rapidement son stade d’avancement, de définir l’étendue de votre gamme de produits, d’expliquer les développements en cours et les évolutions prévues.

Astuce : photos et schémas à l’appui, exemple d’application.

Étape 4 – Entreprises et produits concurrents (étude de marché)

Réalisez une étude de marché. La concurrence représente une base de comparaison et de réflexion stratégique très importante. Qui sont les principaux acteurs ? Comment évoluent-ils ? Dans quel contexte ? Quels sont les facteurs de succès, les tendances ? Exposez l’existence d’un besoin et sa traduction en une demande solvable et mettez en avant vos avantages concurrentiels.  Mais surtout définir la clientèle visée (Les produits ou services s’adressent-ils aux hommes ?

  • aux femmes ?
  • aux enfants ?
  • aux particuliers uniquement ?
  • aux entreprises uniquement ?
  • aux célibataires ?
  • aux couples ?
  • aux seniors ?

 Les produits ou services visent-ils les personnes disposant d’un certain revenu  ou sont-ils à la portée de toutes les bourses? Sur quelle zone géographique l’entreprise va-t-elle proposer ses produits ou services ?…)

Astuce : indiquez systématiquement les sources des données que vous allez utiliser. Expliquez l’état de la technologie sur laquelle repose le caractère innovant du projet.

Étape 5 – Plan marketing (la demande et les stratégies de développement)

Établissez le Plan marketing qui vous permet de cibler votre clientèle : il a pour fonction de définir la demande et les stratégies de développement produit. En fait, il s’agit de se positionner dans la chaîne de valeurs, de décrire votre produit ainsi que les services complémentaires et son coût. En d’autres termes, c’est la structure de l’offre en termes de prix et conditions, de promotion et communication, ainsi que de distribution.

 Astuce : vous pouvez conclure cette partie en montrant que votre produit a été validé auprès du client.

Étape 6 – Infrastructures (production et gestion), technologie

De quelles infrastructures disposez-vous pour la réalisation de vos objectifs ? Sont-elles adaptées ? Evaluez votre environnement de production (équipements, véhicules, immeubles…), décrivez votre organisation tant au niveau de la production que de l’administration et identifiez les évolutions nécessaires à une activité optimale.

Astuce : vous pouvez également développer vos objectifs commerciaux, cela confortera la crédibilité de votre entreprise. Vous pouvez aller jusqu’à estimer des perspectives de chiffres d’affaires.

Étape 7 – Gestion financière + Planification financière et opérationnelle (organisation des moyens à mettre en
œuvre)

Expliquez vos moyens de financement (internes, externes) ainsi que leurs conséquences (service de la dette, incidences fiscales). Commencez par présenter la manière dont vont être assurées les grandes fonctions de l’entreprise, puis expliquez le montage financier ainsi que le calendrier des opérations. Pour convaincre, vous devez identifier clairement les besoins financiers générés par le projet, la création de valeur apportée, la pérennité du projet.                          

Astuce : vous devez présenter des tableaux comme le compte de résultat prévisionnel, le bilan prévisionnel, le plan de financement prévisionnel, le budget de la trésorerie.

Étape 8 – Évaluation des risques (bilan risque/ opportunités)

Identifier les risques et les indiquer dans son business plan montre que vous avez analysé toutes les éventualités possibles et que vous avez réfléchi aux risques que vous preniez : chaque activité est source de risques, il s’agit donc de les identifier et de définir les mesures applicables (par exemple développement commercial plus difficile que prévu en raison de circonstances politique ou économiques, retard dans la sortie de votre site…), montrez que vous avez anticipé les risques résiduels pour chacune des étapes et évoquez les réactions et les que vous adopteriez dans les cas cités.

Astuce : amorcez la conclusion avec une transition qui rappellera les points forts et les points faibles de votre projet.

Étape 9 – Conclusion

A la lecture de la conclusion, on doit pouvoir faire une synthèse des points clés de votre projet. Votre interlocuteur doit également comprendre ce que vous attendez de lui, à quel moment et ce que lui-même y gagnera. N’oubliez pas d’établir une check-list pour vous assurer que vous n’avez rien négligé. Vous devez également remplir une fiche d’identité de l’entreprise dans laquelle apparaîtront votre titre d’activité, la forme juridique, la date de création, l’effectif, le chiffre d’affaires hors taxe, le siège social, le code ape, le n°Siret, vos coordonnées, l’identité du dirigeant, la répartition du capital, les financements obtenus.

NB : certaines étapes peuvent être interverties ou divisées. On peut par exemple à faire une étape  » ressources » décomposées en ressources humaines, matérielles…

Des salariés en burn-out à la reprise du travail en entreprise

La 7ème vague du baromètre Empreinte Humaine de la santé psychologique des salariés en période de crise a souhaité s’interroger sur l’évolution de la détresse psychologique des salariés français depuis le début de la crise. Il interroge aussi le taux de salariés en burn-out, l’impact du confinement avec enfants, la confiance des salariés envers leur direction générale, les effets du télétravail dans la durée notamment à l’égard du management, et enfin le retour dans les locaux et ses effets (nouvelles attentes, craintes, besoins d’accompagnement).

Ces chiffres sont très inquiétants. Si la détresse psychologique n’évolue pas beaucoup elle demeure à un niveau très important. Mais le taux de burnout a doublé en un an culminant à 2 000 000 de personnes en burnout sévère. Avec de tels chiffres, dans un contexte de retour dans les bureaux, on peut s’attendre malheureusement à une nouvelle explosion des arrêts maladie dans les prochains mois.

Christophe NGUYEN, psychologue du travail et président d’Empreinte Humaine,
et Jean-Pierre BRUN, co-fondateur d’Empreinte Humaine et expert conseil.

Les chiffres obligent les chefs d’entreprise à se poser la question pour leur propre entreprise et de savoir comment manager leurs équipes dans cette période inédite et pour laquelle on n’a pas de points de repères identiques dans des expériences passées.
Si la détresse psychologique est d’un niveau élevé cela signifie que pour le dirigeant il va falloir y être attentif . Cela devient complexe quand on doit développer son entreprise dans un contexte de crise nationale mais aussi internationale : les impératifs de l’entreprise et de son développement se heurtent à la souffrance des salariés qu’il est incontournable de prendre en compte. Il va donc falloir aux dirigeants apprendre la reconnaître et l’anticiper ce problème et ne pas fermer les yeux devant une souffrance qui pourrait faire l’effet d’un jeu de dominos au sein de l’entreprise.

Les dirigeants et les managers, prisonniers d’une situation imprévue

Le cas des dirigeants est vraiment préoccupant et des actions de prévention doivent être mises en œuvre pour les soutenir spécifiquement et compléter les mesures de soutien économique. Les DRH sont touchés depuis un an car ils sont au centre de la crise dans les entreprises : au croisement des enjeux économiques, humains, sociaux et juridiques

Jean-Pierre Brun

Parmi les fonctions les plus exposées à la détresse psychologique, le top management tient le haut du pavé avec 80 % pour les directions générales, devant les présidents et les DRH à 61 % et les managers avec 52 % souffrant de détresse psychologique. C’est particulièrement vrai chez les dirigeants de PME/TPE.

Qu’en est-il pour les dirigeants ?


L’étude réalisée par l’observatoire Amarok montre que 22,9 % des dirigeants de la CPME interrogés sont en risque de burn-out. A titre de comparaison, l’enquête réalisée l’an dernier sur un échantillon représentatif de l’entrepreneuriat français indiquait 17,5 % de dirigeants en risque de burn-out avec un score moyen de 2,89 (sur une échelle de 1 à 7). Ainsi, il est possible de dire que le risque de burn-out au sein de la CPME reste donc très proche de celui des dirigeants de PME en France.

Le sentiment d’impuissance ainsi que les difficultés à dormir augmentent en cette période de confinement où l’économie tourne au ralenti, voire est totalement arrêtée pour certains secteurs ou métiers. C’est la raison pour laquelle les dirigeants ne doivent pas hésiter à se faire accompagner et à rechercher des conseils auprès de personnes compétentes pour éviter le burn-out.

La crise sanitaire, opportunité pour la digitalisation des TPE ?

Mastercard a mandaté l’IFOP afin d’interroger 400 dirigeants de TPE employant entre 1 et 9 salariés. Selon cette étude, la crise sanitaire aura été vecteur d’accélération de digitalisation pour 18 % des TPE françaises.

Certains équipements sont déjà bien implantés au sein des TPE : logiciels de gestion, de comptabilité ou de RH que l’on trouve chez 65 % de ces entreprises, sites internet vitrine (61 %) ou bien encore page professionnelle sur les réseaux sociaux (60 %).

Une absence d’outils technologiques pour les très petites structures


Les très petites structures sont encore 66% à ne pas disposer de site Internet de e-commerce permettant la vente de leurs produits ou services en ligne. 33 % n’ont pas de site internet « vitrine » afin de présenter leur entreprise ou leur activité. Ajoutons à cela que 47 % n’ont pas de référencement ou d’outil d’optimisation de leur référencement sur internet. Par ailleurs, 55 % n’ont pas d’outil de communication collaboratif ou de visioconférence comme Skype, zoom, ou MS Teams,et 42 % ne disposent pas de logiciel de gestion commercial.

La crise, vecteur d’accélération des TPE

Cette étude nous confirme que la crise est un vecteur d’accélération de la digitalisation pour près d’une TPE française sur cinq :

  • 15 % des TPE qui ont au moins un équipement ou un projet d’équipement digital (soit 92 % de l’échantillon interrogé) accélèrent ainsi leur projet de digitalisation.
  • 5 % des TPE qui ont un projet mais qui n’ont pas encore entrepris de démarches déclarent aussi qu’elles vont accélérer dans le domaine.

Cependant, ces résultats sont particulièrement hétérogènes : ainsi pour les TPE du secteur des services (19 % ; +4), de celles implantées en Île-de-France (20 % ; + 5pts) et surtout des plus grosses (28 % de celles qui emploient 6 à 9 salariés, soit 13 pts de plus que la moyenne) ont accéléré leur digitalisation durant la crise.

Contrainte ou opportunité, la digitalisation ?

Une digitalisation perçue comme une contrainte et non comme une perspective motivante.
Plus des 2 / 3 des dirigeants de TPE interrogés ne sont guère convaincus du besoin de la digitalisation de leur structure. En effet, si pour 29 % cela représente « plutôt une opportunité motivante », 67 % l’appréhendent « plutôt comme un passage obligé » (4 % ne se prononcent pas.

Un tiers (32 %) seulement des sondés considèrent la digitalisation comme l’opportunité “ d’accroître leur notoriété et d’attirer de nouveaux clients ” et qu’il s’agit malgré tout du principal avantage cité. 19 % des sondés reconnaissent que le bénéfice commercial c’est-à-dire l’augmentation du chiffre d’affaires est un avantage réel. Il est notamment évoqué par plus d’un quart de ceux qui travaillent dans le secteur du commerce (26 % ; +7 pts). Le gain de temps recueille 13 % de citations et apparaît plus souvent à l’esprit des dirigeants des secteurs de l’industrie (19 % ; +6pts ) et du BTP (18 % ; +5 pts).

La digitalisation est une des clés de la résilience des très petites entreprises. Nous sommes conscients des nombreuses contraintes qui pèsent sur les dirigeants de TPE et des difficultés à s’approprier un sujet qui n’est pas le cœur de leur activité. Il nous appartient donc de leur démontrer que la numérisation de l’entreprise n’est pas une contrainte supplémentaire mais bien un levier essentiel pour leur croissance et leur développement.

Solenne Marquet,
Director, Product Management chez Mastercard

Pour les dirigeants qui ont accéléré leurs projets de digitalisation ou qui ont l’intention de le faire, c’est d’abord à la création d’un site internet « vitrine » qui permet de présenter son entreprise ou son activité (34 %) sur laquelle ils vont se pencher, puis à la création d’un site Internet de e-commerce qui permet de vendre leurs produits ou services en ligne (34 %), au référencement ou à l’optimisation de leur référencement sur Internet (33 %), la création d’une page professionnelle sur des réseaux sociaux comme Facebook ou LinkedIn (31 %) ou bien encore à l’acquisition d’un outil de communication collaboratif ou de visioconférence comme Skype, zoom ou MS Teams (25 %).

Ces chiffres mettent en avant l’enjeu primordial de la pédagogie et de la formation qui doivent être notre priorité à tous, institutions publiques et acteurs privés. C’est en sa qualité de partenaire technologique des entreprises que Mastercard travaille avec les organisations afin de soutenir l’économie locale grâce au numérique. Les atouts qu’il représente doivent en effet devenir compréhensibles, concrets et l’adoption de ces outils être facilitée pour les TPE.

Solenne Marquet,
Director, Product Management chez Mastercard

L’enjeu de la formation sur la digitalisation

Les dirigeants de TPE sont 70 % à savoir précisément ce qu’est le référencement d’une page internet, 59 % ne se font pas une idée précise de ce que sont les outils d’aide à la création de site internet comme, par exemple, WordPress (45 % n’en ont même jamais entendu parler) ; 79 % ne savent pas précisément ce qu’est un logiciel de “ cloud computing ” et 85 % ne sont pas à l’aise avec le terme de logiciels S.a.a.S (software as a service).

Des raisons multiples à ne pas avoir mis en place la digitalisation

12 % d’entre eux déclarent que c’est parce qu’ils ne s’en sentent pas capables faute de connaissances ; la non nécessité pour leur entreprise (51 %).
Les autres raisons avancées sont le sentiment d’être déjà suffisamment équipés, mais l’investissement trop important que cela représente en temps (27 %), en argent (27 %), ou encore en formation (12 %). A noter qu’ils sont seulement 9% à citer le stress comme frein à la digitalisation de leur entreprise. 

Comment bien recruter lorsqu’on débute dans l’entrepreneuriat ?

Le choix des salariés est déterminant pour l’avenir de votre entreprise puisque ce sont eux qui en sont au cœur et qui la font se développer. L’erreur à ne surtout pas commettre serait de se précipiter, au risque de faire de mauvais choix de recrutement. S’il demeure essentiel de prendre le temps de bien recruter les bonnes personnes afin qu’elles dynamisent au maximum votre société, reste à savoir comment faire…

Vous voilà, vous et votre entreprise que vous venez de mettre sur pied juste après avoir obtenu les fonds nécessaires. Se pose alors la question du recrutement de vos premiers salariés… Une étape primordiale pour votre entreprise mais rassurez-vous, les ressources humaines s’apprennent et se pratiquent. Découvrons ensemble différentes étapes indispensables au recrutement.

La définition du poste : une étape basique mais déterminante

Le poste recherché se doit d’être bien défini, au préalable, afin d’obtenir des candidatures pertinentes et adaptées à vos besoins. Cela passe par l’intitulé du poste, les missions et objectifs à réaliser et les évolutions possibles, ainsi que le type de contrat de travail souhaité (à durée déterminée ou indéterminée…). Pour vous aider à faire les bons choix, renseignez-vous sur le Code du travail et les conventions collectives.

Le poste en question devant être occupé par une personne ayant les compétences adéquates, vous devez les retrouver au sein de son curriculum vitae. Elles se traduisent ainsi au niveau de son expérience, de sa formation mais aussi de ses compétences personnelles. Le profil du candidat et le poste proposé doivent absolument concorder afin que votre futur salarié ait les aptitudes et la motivation nécessaires pour atteindre ses objectifs.

Vous savez désormais qui vous souhaitez recruter ? Se pose alors la question du « comment faire »…

Annonces, candidatures spontanées ou votre propre réseau… le choix est large !

Parfois, il arrive que les candidats en recherche d’emploi se présentent d’eux-mêmes, ils représentent ce qu’on appelle des candidatures spontanées. Dans ce cas précis, il paraît évident que le candidat dont il est question s’intéresse avant tout à l’entreprise puisqu’il vient lui-même vous démarcher. Mais pour les entreprises moins connues, les candidatures spontanées peuvent se faire plus rares.

Votre carnet d’adresses à ne pas négliger

Ainsi, votre carnet d’adresses peut se révéler un très bon moyen de recruter. Si faire jouer votre réseau est à placer parmi les bonnes idées, il faut, néanmoins, savoir se faire sa propre idée sur tel ou tel candidat. Le fait qu’il ait pu plaire à son ancien employeur ne veut pas forcément dire que son profil correspond au poste proposé. Autrement dit, ne laissez pas les idées préconçues empiétez sur votre jugement.

Passer des annonces, une bonne idée ?

Une méthode classique mais qui porte ses fruits, soit en la partageant sur les réseaux sociaux, qui sera ensuite partagée à son tour, et qui (presque) à coup sûr devrait engendrer des candidatures. Recourir à des sites spécialisés tels qu’Indeed ou Pôle emploi, qui propose de « créer une offre attractive en quelques clics », reste possible. Passer une annonce sur le réseau de recrutement en ligne LinkedIn et, après avoir trié les CV et reçu une poignée de candidats, vous pourrez trouver la perle rare. L’astuce demeure, toutefois, de personnaliser votre offre en décrivant une ambiance de travail propice au développement professionnel et personnel. Rappelez-vous : vous ne cherchez pas de robot mais bien une personne dont vous apprécierez les compétences. De quoi se démarquer de ses concurrents en rendant votre offre plus attractive et originale : un basique pour ceux qui détiennent l’esprit start-up !

L’étape clé : l’entretien

A la suite de  vos recherches, plusieurs candidatures se sont présentées et vous en avez retenu quelques-unes pour des entretiens. Comment allez-vous donc vous organiser ? La première chose à faire est de se préparer à l’analyse de la personne que vous aurez en face de vous, au-delà des questions basiques telles que « pourquoi avez-vous choisi notre entreprise ? » ou encore : « quelles sont vos motivations ? ».

Votre objectif à bien cerner

Le réel objectif est de mettre le candidat face à la réalité du travail afin d’observer son attitude. Pour y parvenir, la meilleure technique reste celle de la mise en situation à travers des tests, des résolutions de problèmes ou des simulations. Munissez-vous d’une fiche d’évaluation afin de noter les éléments clés qui caractérisent ce candidat (réponses, gestes, expressions…). Malgré l’ensemble des règles que vous fixez lors des entretiens, laissez le candidat répondre sans trop orienter ses réponses, tout en sachant le recadrer légèrement s’il s’éloigne trop du sujet. N’oubliez pas que le but est, avant tout, d’appréhender une éventuelle collaboration. Installez donc un climat de confiance afin de ne pas rendre le candidat trop rigide lors de l’entretien et de mieux cerner sa personnalité.

Savoir recruter c’est savoir intégrer

Les entretiens se terminent, reste plus qu’à faire votre choix afin de savoir quel candidat correspond le mieux à votre culture d’entreprise et au poste proposé. S’en suivra ensuite une période d’intégration et de formation aux pratiques de votre société. Un point qui nécessite une bonne mise à l’écoute de votre part en étant attentif à ses questions dans les premiers temps. L’idée étant qu’il se familiarise avec le mode de fonctionnement de l’entreprise et délivre le meilleur travail possible. Ce temps peut s’associer à la période d’essai, régie par le Code du Travail et les conventions collectives, qui vous laisse la possibilité de vous rétracter si vous pensez, finalement, avoir fait un mauvais choix lors du recrutement.

Vous avez désormais les cartes en main pour trouver la bonne personne, pour le bon poste. Lancez-vous !

Marie Pezé, comment aider dirigeants et salariés à sortir de l’impasse du burn out et de la souffrance au travail ?

Pour réaliser notre enquête, il nous a paru évident de tenir compte de l’expertise de Marie-Pezé qui depuis des années n’a guère ménagé sa peine pour aider dirigeants et salariés à sortir de l’impasse du burn out et de la souffrance au travail.

Un entretien avec Marie Pezé (hôpital de Nanterre) sur la souffrance au  travail | Le blog RH de JF Rio, santé au travail et e-RH

Marie Pezé est Docteur en Psychologie, psychanalyste, expert auprès de la Cour d’Appel de Versailles.
En 1997, pionnière, elle crée la première consultation « Souffrance et travail au Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers de Nanterre. Mais le résultat de son travail est fort significatif car il en existe aujourd’hui près de 150. »

Elle est également Membre Fondateur du Groupe pluridisciplinaire de Réflexion sur la Maltraitance au Travail. Responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail.
En 2002, elle a participé au groupe de travail sur « le harcèlement moral dans les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux publics » ; en 2005, à la commission « violence, travail, emploi, santé » puis en 2009 à la Commission Parlementaire UMP sur la Souffrance au Travail.
Présidente de l’association Diffusion des Connaissances sur le Travail Humain, elle est à l’origine du projet d’un site internet, référence dans le domaine et qui permet à tout un chacun de trouver des réponses.

Le contrat de travail, le lien entre le chef d’entreprise et le salarié

Dans le contrat de travail, le chef d’entreprise fixe les objectifs, l’organisateur définit les procédures, l’ergonome évoque les gestes et postures. En fait, l’organisation du travail est souvent réduite à l’application des consignes supposées rendre compte de toutes les situations que le salarié va assumer. Mais au sein de l’entreprise, la réalité peut s’avérer tout autre et engendrer des souffrances. La notion d’équipe est donc essentielle car chacun au sein de l’équipe doit coordonner son action à celle des autres et c’est là que se trouve le cœur des relations humaines où les idées reçues, les préjugés, les émotions, les vécus s’entremêlent.
Travailler ensemble ne se limite pas à juxtaposer des professionnels les uns à côté des autres comme le voulait le travail à la chaîne, souvent véritable broyeur d’humains. En réalité, il s’agit de coordonner les tâches et les savoir-faire des femmes et des hommes. La coopération ne se pratique pas autour d’une table ou depuis un bureau ; elle se situe toujours dans un rapport à quelque chose à faire pour réaliser les objectifs de l’entreprise.

Le travail est d’abord une promesse de s’accomplir en tant qu’être humain.

Il est impératif que Le chef d’entreprise et la hiérarchie demande de l’aide aux acteurs dans l’entreprise : le service de santé au travail avec son médecin, son psychologue du travail, son ergonome, les DP, DS, Le CHSCT afin de régler ce qui peut conduire un salarié au désespoir ou au mal-être.

Le monde du travail est l’espace social qui nous oblige à sortir de nous-mêmes, à interagir, partager et nous confronter avec tous les autres. Travailler, c’est se travailler et travailler ensemble. C’est pour toutes ces raisons que le travail est source de souffrances spécifiques, de destructivité massive, incompréhensible de l’extérieur.

Marie Pezé

Comment se retrouver pour un dirigeant dans la situation du harcèlement ou de la souffrance au travail ?

La souffrance au travail a voulu être ignorée. L’idée communément admise est que le travail ce n ‘est pas une partie de plaisir et donc il faut y souffrir mais il existe des limites à ne jamais dépasser mais surtout des connaissances à acquérir pour ne pas se retrouver avec des salariés en souffrance qui mettent en danger leur santé et celle de leur famille mais aussi celle de leurs collègues.

Prévenir les risques sociaux pour la santé physique et mentale de chacun

Pour prévenir les risques psychosociaux, une démarche de prévention collective, centrée sur le travail et son organisation est à privilégier. Elle vise une situation de travail globale et s’intéresse aux principaux facteurs de risques connus mais aussi peut offrir des conseils pertinents et un accompagnement. 

LES AIDES POUR L’EMPLOYEUR

L’employeur doit s’appuyer aussi sur ses ressources internes :

  • le CSE (Conseil Social et Économique) ;
  • la CSSCT (Commission Santé Sécurité et Conditions de Travail), à condition qu’un dialogue social de bonne qualité s’instaure dans l’entreprise.

Le chef d’entreprise peut s’appuyer les institutions :

  • les CARSAT (ou CRAM) au travers des ingénieurs et des contrôleurs CRAM qui sont spécialistes dans l’hygiène et sécurité, dans la prévention. Ils dépendent de la branche AT-MP de la Caisse nationale d’Assurance Maladie.

Le chef d’entreprise peut pour l’organisation du travail demander l’aide des ARACT :
L’agence nationale d’amélioration des conditions de travail, établissement public administratif sous tutelle du ministre du travail, créée en 1973, tête de pont d’un réseau de 25 structures régionales de droit privé que sont les agences régionales d’amélioration des conditions de travail (ARACT) qui ont été créée entre 1983 et 2004. L’objet de ce réseau est d’améliorer les conditions de travail des salariés et l’efficacité des entreprises et des administrations, d’expérimenter, de capitaliser et de transférer des méthodes de changements concertées.

La digitalisation, la transformation digitale, la transition digitale, kesako ?

En 2021, ces trois expressions, la digitalisation, la transformation digitale, la transition digitale, feraient-elles seulement partie des expressions tendance que l’on entend dans tous les échanges privés ou professionnels ? Que recouvrent-elles ? Sont-elles, pour les entrepreneurs, une réalité lointaine à laquelle ils devront faire face un jour ou l’autre ou font-elles partie de leurs enjeux enjeux actuels.

Digitalisation ?

La digitalisation est un anglicisme dont l’équivalent français est « numérique », et désigne la représentation d’informations au moyen de chiffres. Elle s’accompagne d’une véritable révolution des ressources humaines car les nouvelles technologies donnent lieu à de nouveaux usages, de nouveaux produits, de nouveaux systèmes, de façons inédites de commercer, de communiquer, etc. mais aussi de manières de travailler et donc demande une réelle adaptation de tous les acteurs de l’entreprise. Une entreprise est donc digitalisée, lorsqu’elle intègre les nouvelles technologies au service du fonctionnement et du développement de son activité, souvent dans le but de gagner en productivité.

En quelques mots, la digitalisation met en exergue l’évolution d’une économie essentiellement matérielle, qui s’est développée à partir de points de ventes physiques (bureau, dossiers papiers, paiements en espèces, etc.) vers une économie dématérialisée qui se développe à partir d’échanges de données (plateformes e-commerces, base de données sur serveurs, monnaies virtuelles, etc.).

Or, nous pouvons le constater, si le numérique est adopté sans hésiter par les Français, et sans qu’ils en soient conscients d’ailleurs dans leur vie quotidienne, les PME ont de plus en plus recours à la transformation digitale, mais le plus souvent contraintes par les circonstances et les enjeux immédiats de leur entreprise.

La digitalisation, des TPE-PME, leur atout ?

Il existe un véritable gap entre les paroles, la compréhension et la réalité de la digitalisation des TPE-PME car celles-ci ont une vision réductrice de la digitalisation.
Le « Sondage OpinionWay pour Qonto » sur un échantillon de 1 000 dirigeants d’entreprises de moins de 250 salariés représentatif des entreprises françaises de 0 à 250 salariés, nous permet de cerner la vision des entrepreneurs et de leurs salariés.
Ainsi, pour 61 % des dirigeants interrogés, la digitalisation passe par le biais de trois actions essentielles : la tenue d’un site internet à jour qui apparaît comme une action fondamentale pour faire évoluer leur entreprise, défier la concurrence et la rendre pérenne dans ces périodes de turbulences, la mise en place d’un service informatique efficace pour 53 % des dirigeants , le déploiement d’une stratégie de communication digitale pour 47 % d’entre eux.


La taille de l’entreprise, Un critère pour la mise en place de la digitalisation ?

Il existe de fortes disparités selon la taille de l’entreprise. En effet, les chiffres sont éloquents et mettent en exergue l’influence de la taille sur la digitalisation :

  • 84 % des entreprises de 50 à 249 salariés se considèrent digitalisées ;
  • 66 % des entreprises de 10 à 49 salariés se considèrent digitalisées ;
  • 55 % des entreprises de 1 à 9 salariés se considèrent digitalisées ;
  • et seulement 34 % des entreprises de zéro salarié, se considèrent digitalisées.

En conclusion, plus les entreprises ont de salariés, plus elles ont accéléré la mise en place de la digitalisation numérique.

La digitalisation des régions, un levier de développement

Pour 65 % des TPE/PME, la digitalisation est un levier fort pour le dynamisme et l’attractivité des régions. Cette proportion atteint 68 % dans la région Pays de la Loire et 67 % dans la région Auvergne Rhône Alpes. Un chiffre qui correspond au dynamisme de ces deux régions et qui montre le lien entre digitalisation et attractivité.


Les acteurs de la transition digitale

Pour les entreprises, être accompagnées leur paraît indispensable et utiliser le tissu local est une évidence. A la question de savoir quels sont les acteurs les plus à même de les accompagner les dirigeants d’entreprises ont cité :

  • à 75 % les institutions régionales (CCI, collectivités, région, etc.) ;
  • à 70 % les entreprises spécialisées qui offrent des solutions et des services digitaux (néo banques en ligne, outils de gestion comptable, etc.) ;
  • à 70 % les réseaux d’entreprises locales (Hubs, clubs d’entrepreneurs, fédérations professionnelles, etc.).

TOP 14 des campagnes marketing dont il faut s’inspirer pour le business

Une campagne marketing, si elle est percutante, aura un fort impact sur le volume des ventes. S’inspirer des 14 campagnes marketing suivantes pour vous-même proposer une campagne originale vous fera connaître le succès.

1. La marque Michel et Augustin et l’esprit « bout de ficelle »

Les deux trentenaires à la tête de Michel et Augustin, marque de yaourts et de biscuits maison, se sont inspirés de la marque de glace américaine Ben & Jerry’s. Les deux dirigeants n’hésitent pas à se mettre en scène dans un esprit bon enfant. Ainsi, dans leurs vidéos, ils sont prêts à se dévêtir dans un supermarché ou dans la rue. Mais toujours accompagnés d’une vache dessinée et facilement identifiable. Les parodies et les événements sont filmés et mis en ligne sur YouTube ou Dailymotion, créant une proximité immédiate. Le relais dans les médias fait le reste.

2. Le Slip Français de la campagne présidentielle ou la force d’une parodie

Une campagne de pub décalée pour le Slip français

Lors de la campagne présidentielle de 2012, la marque française de sous-vêtements le Slip Français a lancé une parodie d’une campagne de pub présidentielle pour promouvoir ses sous-vêtements tricolores. La parodie a fait effet boule de neige sur Youtube et Dailymotion.

3. La saga Nespresso et l’impact de la célébrité

Nespresso ou le « café capsule chic » utilise depuis de nombreuses années l’image de George Clooney. C’est l’impact des célébrités pour positionner la marque qui devient ici intéressant. George Clooney, star mondialement connue et ambassadeur du chic, s’efface devant la célébrité de la marque Nespresso.

Pub Nespresso avec George Clooney : les vidéos

4. Powerbalance ou le placement des produits

Power Balance, EFX : le triple effet Buzz, Arnaque et Placebo des  "bracelets magiques" - Blog Surf Prevention

Powerbalance, la marque du bracelet aux effets magiques et énergétiques ? Malgré les critiques, elle a réussi un tour de force avec un bon placement de produits. Lors de nombreux évènements sportifs, on pouvait voir des tennismen ou des footballeurs arborer un bracelet Powerbalance. Il est devenu par la suite un réel accessoire de mode grâce aux nombreuses célébrités qui le portaient sans qu’aucune publicité ne soit nécessaire.

5. L’internaute participe au scénario avec Tipp-Ex

La publicité pour la marque Tipp-Ex avait envahi les réseaux sociaux en 2010 et comptait ainsi 50 millions de vues. La clé d’un tel succès ? L’originalité et le ton humoristique de la vidéo. Celle- ci mettait en scène un ours et un chasseur et laissait le choix à l’internaute (dans la barre effacée par le tipp- ex) de décider de ce que ferait l’ours, une fois l’action choisie, l’ours l’exécutait. Grâce à ses deux héroïnes et un concept original et déclinable, cette publicité rencontre un réel succès.

6. Go Pro et sa pub « Fireman saves kitten »

Real-Life Firefighter Saves Kitten From Certain Death in Latest GoPro Ad

La publicité intitulée « Fireman saves kitten » est un court métrage que la marque Go Pro a récupéré sur la toile et qu’elle a ensuite réutilisé pour promouvoir sa marque. A l’origine, un pompier dans l’exercice de ses fonctions et équipé d’une caméra Go pro filme son acte héroïque (sauver un chaton d’un incendie) et le poste sur la toile. Cette publicité a été partagée 1 230 000 fois à l’époque (en 2013) et collecte 18 millions de vues sur Youtube, Un véritable buzz !

7. Orangina se scénarise grâce à des Youtubers

Mission 404

« Le monde est en danger, un énorme bug a frappé le Web », voilà comment débutait la publicité Orangina, qui a connu un réel succès en 2013. C’est en collaboration avec des Youtubers (studio Bagel et Golden Moustache), qu’Orangina réalise un court-métrage qui fera 750 000 vues. Un choix pas si anodin puisque les deux collectifs à caractère plutôt humoristique réunissent 620 000 et 300 000 abonnés.
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8. Evian ou les sentiments

Evian et ses bébés hyperactifs | THE ROLLING NOTES

La marque Evian a eu une idée originale en réalisant ses pubs avec ses bébés nageurs qu’elle ne cesse de décliner, depuis plusieurs années. La marque a su trouver le filon pour générer des millions de vues sur YouTube.

9. Le décalage humoristique

Le grand écart de Jean-Claude Van Damme pour Volvo Trucks

Volvo n’a pas hésité à utiliser l’humour décalé pour promouvoir sa marque en demandant à l’acteur Jean- Claude Van Damme de faire son grand écart entre deux camions. Un réel coup de pub, à l’époque, puisque la vidéo a été visionnée plus de 100 000 fois en moins de huit heures.

10. Tropicana ou la campagne de pub sur les réseaux sociaux

Tropicana, pour lancer son produit allégé, a utilisé les bonnes résolutions du début d’année. 50 bonnes résolutions ont été relayées sur Twitter avec un retour pour expliquer ses défaillances. Les tentations sont ensuite retranscrites en vidéos sur YouTube. Dans cette campagne de pub, Facebook, Instagram, et Twitter sont utilisés.

11.Airbnb et le marketing conversationnel

LiveInTheMovies 2016 | Airbnb - YouTube

A l’occasion des Oscars aux Etats-Unis, la marque s’est directement adressée à son public en leur posant la question suivante : « Dans quel film aimeriez-vous vivre ? ». Airbnb a pour cela utilisé le réseau Twitter, et le hashtag #LiveInTheMovies. Plus de 63 millions d’impressions générées, l’obtention du prix #Creativity Award remis par Twitter, et le prix Argent des Cannes Lion.

12. Le meilleur job du monde (office du tourisme du Queensland)

Meilleur job du monde

Début 2009, l’Etat du Queensland en Australie réalise une campagne publicitaire qui génère un buzz inouï : avec plusieurs publicités et petites annonces, la campagne a pour but de recruter le gardien d’une île paradisiaque, soit le « meilleur job du monde ». Cette opération marketing connaît un succès mondial, remporte le Grand Prix au Festival international de la publicité et génère plus de 100 millions d’euros pour la filière touristique australienne.

13. La fin des blagues (Carambar)

La frontière est mince entre bad buzz et campagne marketing réussie : l’agence Fred et Farid a joué sur cette idée pour orchestrer une campagne publicitaire originale. En annonçant la fin des blagues sur ses emballages, la marque génère des milliers de commentaires d’internautes mécontents, avant de révéler qu’il s’agissait de la plus grande blague Carambar. En prenant le risque de la polémique, la marque a fait parler d’elle comme jamais.

14. Partagez du bonheur (Coca-Cola)

Partager du bonheur », avec Coca-Cola

Même pour une marque mondiale, il n’est jamais simple d’innover en matière de marketing. C’est pourtant ce qui a été fait avec cette campagne proposant aux utilisateurs de faire passer des messages en personnalisant les produits de la marque. Les bouteilles commercialisées deviennent ainsi supports de communication, et contribuent à renforcer le lien entre la marque et ses clients.