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Comment manager les employés exigeants ?

Tous les employés s’avèrent différents au sein d’une même entreprise. Rares sont les salariés qui travaillent sans cesse, même s’ils existent parfois. D’un autre côté, les salariés exigeants vis-à-vis d’eux-mêmes mais surtout des autres, peuvent parfois représenter un frein aussi bien pour leurs collègues que pour le manager. Avec un encadrement sérieux, ces employés exigeants peuvent se transformer en un avantage considérable pour l’entreprise.

Les avantages de travailler avec des personnes exigeantes

Les personnes à fort caractère, dotées d’un comportement exigeant possèdent des atouts indispensables pour une entreprise, car elles ne reculent devant rien. Elles aiment le travail et s’impliquent à fond, ne comptant parfois pas leurs heures afin d’atteindre la perfection désirée. Ces personnes ont généralement un niveau élevé de productivité, un sens inné de la création et font parfois preuve d’enthousiasme pendant le travail. Elles débordent également d’énergie et cela peut avoir un énorme impact sur leur travail et leur création. 

Elles n’hésitent pas à prendre des risques et à être force de proposition car ce qui compte c’est que le travail soit bien fait. En étant ainsi engagé dans l’entreprise, elles stimulent par leur engagement celui des autres car nous avons tous tendance à calquer nos comportements sur celui des autres.

Les mauvais côtés des salariés exigeants

Parfois, les personnalités pourvues de caractère exigeant, peuvent être impulsives et avoir des attachements obsessionnels à leur travail ou à des détails. Du point de vue de leur santé, elles peuvent avoir tendance à aller trop loin. Certaines personne ne peuvent jamais s’arrêter. Elle n’arrive plus à contrôler leur besoin d’être en activité, peu importe le prix. Cet état d’esprit impacte la vie personnelle du salarié et de facto, se répercute sur leur bien-être. L’autre difficulté réside dans le fait qu’il s’agit souvent de personnes qui s’attendent à ce que leur travail soit reconnu. Le manager doit valider la qualité de celui-ci. Or, tous les rendus ne peuvent pas plaire ou correspondre aux attentes de l’entreprise ou du manager. 

Les salariés exigeants en demandent également souvent un peu trop à leurs collègues, c’est un fait. Ils attendent le même niveau des qualités ou d’implication des autres. Ils peuvent donc vite prendre en grippe ceux qui ne fonctionnent pas comme eux. Aussi, il sont parfois difficile à manager et peuvent mettre sous pression les autres collaborateurs. Les autres collaborateurs peuvent ressetnir un sentiment de non-implication à se comparant, même si leurs efforts sont réels mais à une échelle moindre.  

Bien manager les exigeants pour un meilleur résultat

Difficiles à encadrer, les employés exigeants sont loin d’être les pires employés qu’un manager ait à gérer. Quelques conseils tout de même :

  • Leur consacrer plus d’attention : les personnes qui sont exigeantes ne demandent qu’à être reconnues dans ce qu’elles font et pour leur implication. Les managers doivent donc leur montrer qu’ils reconnaissent leur travail et leur dévouement. Cela ne veut pas dire que le manager doit augmenter leur salaire. Mais, cela implique qu’il doit passer énormément de temps à les encadrer et à les féliciter. Ils peuvent tout simplement les remercier après le succès d’un projet mais les petites attentions ont une place importante. Le manager peut aussi prendre la peine de le saluer ou de s’arrêter lorsqu’ils passent devant son bureau. 
  • Canaliser leur énergie sur plus d’activités : ces personnes débordent souvent d’énergie, vous pouvez leur confier un projet plus grand. Mais attention ! Pour ne pas démotiver les autres employés, l’idéal est de les faire travailler en équipe.
  • Communiquer : parfois, le besoin de recadrer et de remettre ces personnes sur la bonne voie est indispensable. Ceci notamment quand ils deviennent critiques vis-à-vis du travail des autres. Une fois que vous avez détecté le problème, il est important d’avoir une discussion avec la personne . Celle-ci sera difficile puisque vous devrez à la fois ne pas casser sa motivation et lui demander de réduire son implication. 

Si besoin, faites-lui comprendre ce que vous éprouvez en tant que manager, l’empathie demeure une qualité primordiale pour les manager.

Comment faire en sorte que vos commerciaux vendent plus ?

Booster ses commerciaux vendent plus grâce à des techniques de management est la clé du succès pour les entrepreneurs. Mettez en place un encadrement personnalisé, formez un esprit de groupe et fixez des challenges en permanence. Une réelle augmentation du chiffre d’affaires et du nombre de clients peut ainsi être au rendez-vous avec des astuces simples…

Développez les qualités des commerciaux selon leurs profils

Pour obtenir de solides résultats avec vos commerciaux, vous devrez passer un peu de temps avec eux, certains auront besoin d’être boostés et encadrés pour mieux vendre. Il est conseillé de les mettre en binôme avec des personnes plus expérimentées. Vous pouvez également trouver un mentor au sein de l’entreprise. D’autres commerciaux sont plus autonomes et souhaitent simplement pouvoir s’organiser de façon indépendante. Pour eux, travailler à domicile ou choisir des horaires souples (commencer à 10h du matin…) est donc parfaitement autorisé. Le management doit toujours prendre en compte les variations de caractères des individus. Certaines personnes ont besoin d’autorité, tandis que d’autres avancent à leur rythme.

Incitez au surpassement avec des objectifs variables

Au fil du temps, la routine peut s’installer avec une vraie baisse de motivation. C’est le moment d’inciter votre équipe à mieux travailler ! Vous leur donner des primes et afficher des chiffres des autres commerciaux par exemple. Chaque semaine, il est possible de lancer un défi : vendre tel produit, vendre un nombre spécifié de services, signer un contrat d’une somme particulière…). Vous pouvez également offrir un petit prix au gagnant (un gadget technologique, une smartbox…) !

Restez réaliste !

Attention néanmoins à demeurer réaliste. A force de fixer des objectifs élevés, cela peut devenir impossible à suivre et provoquer l’effet inverse : la démotivation et le stress. Certains impondérables comme la crise économique ou la concurrence doivent ainsi être intégrés dans les objectifs fixés. Le but n’est pas de décourager son équipe avec des objectifs trop hauts ou impossible à décrocher. N’oubliez pas non plus de donner l’exemple et de prospecter vous-même certains gros clients.

Formez vos commerciaux

Vous pouvez également faire en sorte de former les commerciaux notamment pour améliorer leurs compétences. Les formations permettent aux commerciaux d’acquérir de les aider à mieux comprendre les besoins des clients, à mieux négocier et à améliorer leur efficacité. Il est également parfois nécessaire qu’ils comprennent au mieux les nouveaux produits et services de l’entreprise. Cela leur permet d’améliorer leur capacité à les vendre et à répondre aux questions des clients. Former ses commerciaux permet surtout d’augmenter les ventes, grâce à une meilleure compréhension des besoins des clients. Cela peut également réduire le risque d’erreurs 

N’hésitez pas à leur laisser de l’autonomie dans le travail : Les commerciaux doivent avoir une certaine autonomie dans leur travail pour leur permettre de gérer leur temps et leurs priorités. Cela peut les aider à être plus efficaces et à mieux gérer leur stress.

Travaillez l’esprit d’équipe

Faire ressentir à votre équipe que vous êtes une grande famille demeure primordial pour que vos commerciaux puissent être épanouis. Une personne qui aime son travail a bien sûr tendance à être plus efficace car elle fonctionne par empathie. Les points en équipes ou autres réunions informelles avec prises de paroles spontanées sont conseillés. En outre, certains événements comme des déjeuners d’équipes, des afterworks ou des séminaires sont parfaits pour travailler sur la cohésion. Cela donne envie au commercial de se dépasser et l’incite à poursuivre sa carrière dans la même entreprise. Dans le cas inverse, il partira une fois qu’il estimera posséder l’expérience nécessaire !

Mettre en place des conditions optimales

N’oubliez également pas de fournir des outils de vente adéquats pour leur travail, comme un logiciel de gestion de la relation client (CRM), des présentations de vente, des brochures et des échantillons de produits. Vous pouvez également penser à leur fournir un lieu de travail qui soit adapté par exemple en proposant des salles d’appels notamment quand ils sont en charge de la prospection ou tout simplement un téléphone qui puissent leur permettre de répondre à tous moments à leurs emails. 

Faut-il autoriser les réseaux sociaux au travail ?

Ces dernières années de nouveaux moyens de communication sont apparus dans les entreprises et servent aux salariés à s’échanger des informations de toute nature mais aussi à communiquer vers l’externe comme l’interne. Facebook, WhatsApp, Messenger, Twitter, Instagram, LinkedI, TikTok, Youtube et autres réseaux sociaux au travail servent à des fins professionnelles… Oui mais pas que…

L’immense majorité des entreprises françaises interdisent l’utilisation de Facebook au bureau. Près deux tiers (64%) ont ainsi décidé de bloquer l’accès aux réseaux sociaux selon une étude de Kaspersky Lab. Une bonne idée ?

Les raisons « évidentes » du blocage

En moyenne en 2010, les Français ont passé 94 minutes par jour sur le Web et 63% d’entre eux l’ont utilisé à des fins personnelles. Ce temps passé n’a fait qu’augmenter et selon une étude de janvier 2021 menée par Hootsuite et We Are Social, les internautes français passent désormais en moyenne 2 heures et 22 minutes par jour sur les réseaux sociaux, ce qui représente environ 1/8ème de leur temps d’éveil quotidien. Facebook reste en tête des réseaux les plus utilisés même si certains gagnent en parts de marché. L’accès aux réseaux sociaux reste considéré par la majorité des entreprises comme un frein à la productivité des salariés. Ce phénomène n’est cependant pas nouveau puisque internet existait déjà et permettait d’aller flâner sur différentes pages. 

Mais ce n’est pas la seule raison qui invite les entreprises à réduire l’utilisation des réseaux sociaux. Certaines le décident pour des raisons de sécurité informatique ou de l’information. On le comprend bien notamment pour les secteurs comme la banque où la cybersécurité reste primordiale et où les messageries sont même souvent limitées voire inexistantes. Avec l’arrivée des réseaux sociaux, le partage d’information est devenu monnaie courante et peut représenter un risque pour l’entreprise, ne serait-ce qu’en termes d’image. Les risques d’une fuite d’information ou de donner une mauvaise image de son entreprise/de soi ont ainsi considérablement augmenté.

Un blocage qui peut s’avérer gênant

Avec l’arrivée des smartphones dans les entreprises, on peut se demander s’il est vraiment utile d’en bloquer l’accès tant il est facile pour chacun d’y aller. L’autoriser permet au moins d’en contrôler l’accès et d’éviter les abus. Ce n’est pas la seule raison qui pousse certaines entreprises à en autoriser l’accès. Depuis quelques années, l’utilisation d’internet et des réseaux sociaux est devenue une pratique courante dans le recrutement de collaborateurs par exemple où il est devenu classique d’aller scruter les candidats et leur profil sur les réseaux sociaux qu’il soit professionnel ou personnel. Ils servent également dans la détection de nouveaux clients et prospects potentiels.

Restreindre l’accès peut aussi s’avérer un véritable frein au bouche-à-oreille. Les premiers promoteurs de votre marque étant souvent vos salariés qui communiquent sur leur communauté. Facebook comptant plusieurs 20 millions d’utilisateurs français actifs, couper vos salariés des réseaux sociaux peut être un véritable frein à l’augmentation de la notoriété de votre entreprise.

L’utilisation des réseaux sociaux sur le lieu de travail permet également d’identifier les « influenceurs », au sein de votre entreprise (ou à l’extérieur). Ces personnes qui ont de nombreux « followers » et qui sont peut être parmi vos salariés peuvent communiquer efficacement lors du lancement d’un produit par exemple (s’ils le souhaitent). Les réseaux sociaux se révèlent un véritable outil de fédération de votre communauté.

Enfin, ils s’avèrent représenter un bon moyen de détecter les tendances et de ne pas rater une information qui pourrait s’avérer déterminante dans la réussite de votre communication ou de votre activité.

Une responsabilisation à privilégier ?

Finalement, il peut être utile de se demander si la meilleure attitude ne consiste pas à responsabiliser les individus. C’est ainsi que dès 2005, IBM a décidé de mettre en place un code de bonnes pratiques rappelant aux salariés qu’ils sont personnellement responsables de leur publication. Cependant, certains impératifs comme la sécurité informatique ou encore le contrôle de l’image de l’entreprise peuvent vous inciter à ne pas ouvrir les accès notamment si votre entreprise héberge des données sensibles. 

Alors restriction ou non, à vous de voir…

Le conteur italien FABA s’implante et lutte contre le tout écran

Créée il y a 4 ans, l’entreprise, qui vient de lever 3.7 millions d’euros, souhaite accompagner les enfants de 1 à 7 ans à travers des contenus audios éducatifs (histoires, musique classique, yoga, langues vivantes). Interview d’Andrea Clerici, Country Manager France.

Comment en êtes-vous venu à créer la partie France de Conte FABA ?

La partie France est née en 2019 et a été envisagée dès les débuts par les fondateurs de l’entreprise. Il s’agissait du premier pays qu’ils voulaient développer juste après l’Italie. Ils savaient que le marché était déjà prêt pour accueillir un produit comme le nôtre et nous avons regardé les pays qui étaient les plus mûrs pour notre typologie de jouets. C’était donc stratégique d’aller en France rapidement juste après nous être imposés en Italie. Pour vous dire, l’Italie a ouvert juste avant la Covid et la France est arrivée dans la foulée. Les deux années de Covid ont un peu ralenti notre implantation mais nous sommes parvenus à ouvrir les premiers partenariats avec des retailers français dès 2020.

© FABA

Qu’est-ce que fait exactement la Conteuse FABA ?

On me dit souvent que c’est un jouet mais c’est plus que cela. Il s’agit aussi d’un outil pour faire grandir les enfants qui a pour but de lutter contre les conséquences du tout écran (posture, myopie, manque de concentration, ndlr) par un objet numérique sans wifi, avec une durée d’écoute de 30 min et adapté aux tout-petits. Cela reste un conte mais nous mettons toute notre énergie à donner un véritable contenu. Nous ne sommes donc pas des aficionados de la partie hardware. Ce dont nous sommes fiers, c’est de la qualité de nos contenus. Nous sommes comblés par le fait de faire grandir les enfants avec des personnages qui chantent des chansons et qui sont adaptés pour des garçons et des filles de 1 à 7 ans. Il est essentiel pour nous d’aider l’enfant à grandir dès le premier âge. Dans le futur, nous souhaitons aussi les accompagner dans la lecture parce que nous sommes en train de développer des livres qui vont avec la conteuse et qui vont aider l’enfant à apprendre à lire.

Qu’est-ce qui vous démarque de la concurrence ?

Cela reste l’aspect « contenu » qui est créé par des personnes qui s’occupent de la puériculture ou de la pédagogie. Ma fierté, c’est de travailler avec des contenus de qualité. Ce n’est pas seulement un jouet mais c’est un moyen qui aide réellement les enfants à se détacher des écrans et à être stimulés tout le temps pour réaliser des activités. Notre concurrent allemand est très fort sur les licences avec des histoires de Disney ou de DC Comics mais il n’a pas cette dimension. Je préfère notre stratégie car je trouve qu’avec l’autre approche, le risque est que l’enfant écoute l’histoire et qu’ils veuillent voir la vidéo. Nous, nous ne voulons clairement pas cela. Notre ambition, c’est justement d’éviter que l’enfant soit enfermé tout seul devant un écran.

Quand est née la Conteuse FABA ?

L’idée est née à la fin 2018, au début 2019. Les quatre fondateurs travaillaient dans une entreprise qui fabriquait des clés USB et des matériels comme des haut-parleurs pour les téléphones. Ils sont devenus parents et se sont dit : « Il faudrait qu’on utilise la technologie pour créer quelque chose d’utile pour nos enfants et après pour les enfants ». L’ambition était d’entrer dans toutes les maisons où il y a des enfants.

© FABA

Quand avez-vous rejoint l’entreprise ?

Je suis arrivé l’année dernière et nous étions des pionniers jusqu’au moment où l’entreprise s’est structurée. Il y a eu un énorme travail sur la base humaine de l’entreprise. Ils ont embauché à peu près une vingtaine de nouvelles personnes sur différents postes et se sont alors dit qu’il était temps de se développer à l’étranger. Même si nous étions leader du marché en Italie, ils devaient trouver des personnes pour les aider à ouvrir les différents pays. Personnellement, je m’occupe des pays francophones avec un autre collaborateur qui est basé en France. De la même manière, une personne s’occupe de superviser l’Espagne et les pays de langues espagnoles.

Dans quelle langue êtes-vous actuellement disponible ?

Pour l’instant, nous restons concentrés sur trois langues : l’italien, l’espagnol et le français, même si d’autres langues vont probablement apparaître en 2024 ou 2025. Je ne peux pas encore entrer dans les détails sur celles que nous allons sélectionner. Nous recherchons des marchés qui sont des marchés émergents. Nous n’allons pas investir en Allemagne par exemple où il y a notamment ce concurrent très fort ou encore aux États-Unis. La stratégie aujourd’hui, c’est avant tout de prendre notre place sur les marchés francophones et hispanophones et après de développer d’autres pays. Nous avons des personnages qui parlent anglais, mais ceux-ci sont dédiés à l’apprentissage de l’anglais.

Quand avez vous intégré l’équipe, vous étiez en Italie ? Comment ça s’est passé ?

FABA était en l’occurrence un client. Précédemment, j’étais manager pour Jouet Club en Italie. J’avais donc vu le projet en présentation en Italie et j’avais aimé les produits. Je l’avais donc naturellement intégré dans les magasins Jouet club. Finalement, je suis venu au siège plusieurs fois pour effectuer des achats, pour voir les nouveautés et la proposition de collaboration s’est faite naturellement. Le projet me plaisait et, de plus, j’aime beaucoup travailler avec la France, les Français et les pays francophones. L’idée de revenir en France en tant que manager m’a séduit également et l’aventure a commencé.

Quelles ont été les grandes étapes de développement depuis que vous êtes arrivé en France ?

Jusqu’à l’année dernière et mon arrivée, l’entreprise s’appuyait plutôt sur les distributeurs donc elle avait un réseau de distribution. Nous nous sommes adressés à tous les clients qu’avaient les distributeurs dans leur portefeuille. J’ai décidé d’opter pour une méthode plus directe et donc de m’appuyer sur un réseau d’agents pour que nous soyons plus présents sur les magasins. Il est clair que la première stratégie était plus simple à mettre en place que de se tourner vers les magasins indépendants ou des magasins spécialisés de jouets comme nous ne le faisons actuellement. Nous avions besoin d’ambassadeurs pour nos produits. Il a donc fallu convaincre les indépendants qui sont devenus nos meilleurs ambassadeurs. Ils nous ont aidés à faire connaître les produits en 2022.

Est-ce que la stratégie a changé depuis ?

En 2023, la stratégie est légèrement différente puisqu’il s’agit de prendre contact avec les leaders du secteur jouet, de la librairie, papeterie, puériculture… Nous avons commencé cette stratégie à la fin 2022 et jusqu’à aujourd’hui. Nous nous adressons donc désormais à des structures comme Jouets Club, Cultura, Nature et Découverte…. En parallèle, nous avons structuré une équipe pour l’e-commerce. Nous avons commencé par notre site puis nous avons travaillé avec les marketplaces. Pas n’importe lesquelles puisque nous nous sommes adressés à celles qui sont des références sur le marché des jouets ou de la puériculture… Par exemple, nous travaillons très bien avec bebeboutik.fr qui est un site référent dans notre domaine. L’essentiel était de parvenir à être appréciés des clients. Nous avons ainsi renoncé à certaines superficies qui n’étaient pas spécialisées comme la Fnac ou Super U, pour être plébiscités par les experts et les spécialistes. Certes, cela n’a pas mené à un résultat tout de suite mais il s’agit d’une stratégie sur une longue durée. Nous souhaitons associer FABA à des acteurs français qui sont les référents du marché.

Quels sont les défis à venir ?

Notre objectif est de prendre des parts de marché. Nous pouvons dire que sur le marché des conteuses, nous souhaitons devenir leader en France. Nous avons un super produit, que j’adore, qui peut faire sa place. Aussi, nous avons l’ambition de devenir rapidement le deuxième plus grand acteur. Il existe un marché des conteuses en France, contrairement à d’autres pays. C’est d’ailleurs un des seuls pays car la plupart n’ont pas de catégories « jouets conteuses ».

A quoi va servir la levée de fonds, 3,7 millions ?

D’abord, elle va servir pour les projets « humains ». Je suis assez fier de le dire car nous nous sommes structurés avec tous les experts de chaque domaine. Nous avons d’abord une équipe « produit » qui travaille sur les contenus. C’est le cœur de notre projet d’aller chercher les bons contenus, ceux qui sont éducatifs. Nous avons également créé une équipe spécialisée pour les écoles, pour aller leur parler directement en Italie. D’ici à très peu, nous allons élargir notre champ d’actions aux écoles françaises. Cela reste des besoins spécifiques. Ensuite, nous avons désormais une équipe développement produit parce que forcément, le hardware, il faut tout de même le développer et proposer de nouvelles solutions. Il faut l’améliorer tout le temps. L’entreprise est passée du statut startup de 12 personnes à 35 personnes aujourd’hui.

La deuxième raison c’est qu’il faut tout le temps perfectionner le contenu et bouger. Les fonds servent à trouver des contenus originaux mais aussi de nouveaux partenariats avec les éditeurs. Il faut développer des produits inédits et nous allons, par exemple, bientôt diffuser une nouveauté qui va encore plus dans les détails pour aider les enfants à apprendre à lire ou à faire des activités. La levée de fonds n’est clairement pas utilisée pour faire de la pub ou des opérations commerciales.

Quelles sont les plus grandes difficultés que vous avez rencontrées dans votre implantation en France ?

C’est d’abord parce qu’il s’agit d’un marché très concurrentiel. Je ne parle pas que des prix mais également des produits. C’est un des rares pays, comme je le disais, où on peut parler d’une catégorie de « jouets conteuses d’histoire ». Il y a ainsi une dizaine d’acteurs différents. C’est beaucoup plus compliqué parce que nous avons beaucoup plus de concurrents si nous comparons avec l’Espagne ou l’Italie.

La deuxième difficulté réside dans l’attrait pour les produits made in France. Ce n’est pas pareil en Italie. C’est la raison pour laquelle, cela exige que nous soyons reconnus car nous ne sommes pas français. Il faut que client ait conscience de la qualité de nos produits et cela passe par être vendus par les meilleures sociétés françaises. Il y a donc une logique de partenariats avec des entreprises françaises qui sont les leaders du marché afin d’obtenir de la reconnaissance.

La troisième difficulté rencontrée, c’est qu’en France, il y a une sensibilité accrue par rapport au recyclage ainsi qu’au respect de l’environnement. Il y a énormément de produits en plastique recyclé par exemple avec des boîtes en carton. Nous avons donc dû nous adapter et combler un retard sur ce point et nous pencher, par exemple, sur des problématiques comme le fait de recycler presque totalement l’emballage. Nous avons heureusement pu remonter rapidement cette information.

Qu’est-ce que vous conseilleriez à une entreprise qui souhaite aborder le marché français ?

C’est d’écouter le marché et d’être même présente sur le terrain parce que si on n’est pas sur place, on pense savoir mais on ne sait pas vraiment. C’est d’ailleurs quelque chose que j’avais déjà constaté quand je travaillais en France. Il faut pouvoir écouter les gens, se déplacer et parler avec le client final afin de bien comprendre son besoin. Il y a une belle phrase de Lincoln qui disait : « Si j’ai deux heures pour couper une forêt, je passerai une heure et demie à affuter la lame. ». Je traduis littéralement mais je ne sais pas si c’est la traduction exacte. De la même manière, il faut également bien préparer son introduction sur le marché. Mais comment s’y préparer ? C’est commencer par faire une veille sur le marché et y passer beaucoup de temps.
Pour moi, la deuxième, c’est peut-être évident mais c’est d’avoir un projet clair, une stratégie claire et une identité claire sur qui vous êtes. Pour aller dans la bonne direction, il faut pouvoir se nourrir de ces éléments.

© FABA

Quelles sont les valeurs de l’entreprise ?

La valeur principale, pour moi, c’est l’authenticité. Nous sommes authentiques et nous n’avons pas envie de tricher sur certains sujets. Nous mettons tout en œuvre, par exemple, pour faire grandir les enfants. Il ne s’agit pas trouver des solutions commerciales pour faire du business.
Parmi les autres valeurs que nous avons, il y a le partage. Nous voulons partager les expériences. Même si je suis un peu à part car j’ai 52 ans et que je n’ai pas d’enfant, toute l’entreprise est composée par des jeunes parents qui ont des enfants en bas âge. S’en dégage une envie de partager des émotions, des informations et de faire grandir. C’est une chose qui me plaît dans cette entreprise. Je reconnais quelque part mon expérience chez Decathlon, où nous avions tendance à vouloir embaucher des sportifs parce car il y avait des valeurs communes. Ici, je peux dire que c’est la même chose mais à un autre niveau : ce sont des personnes qui partagent la préoccupation du bien-être des enfants et une envie de les faire grandir avec un jouet pédagogique. 

« Le projet me plaisait et de plus j’aime beaucoup travailler avec la France, les Français et les pays francophones. L’idée de revenir en France en tant que manager m’a séduit également et l’aventure a commencé. »

Andrea Clerici

Rejoindre un réseau d’entrepreneurs, pour quoi faire ?

Composé de prospects, de clients, de partenaires ou encore de fournisseurs, vous avez tout intérêt à élargir votre cercle de relations si vous souhaitez prospérer et gagner en visibilité. Suivant cette logique, les clubs d’entrepreneurs représentent un réseau d’entrepreneurs de membres déjà construit et présentent d’autres nombreux avantages. Reste à savoir lesquels.

L’organisation d’un club d’entrepreneurs

Ces réseaux organisés rassemblent des entrepreneurs afin de les mettre en relation. Dirigés par une ou plusieurs personnes, ils servent à construire et à entretenir un cercle de professionnels issus du même secteur ou bien de domaines d’activité différents. Ces structures disposent parfois de plateformes de dialogue qui permettent aux personnes intégrées d’échanger avec les autres de façon virtuelle pour créer et entretenir de premiers contacts. 

Les clubs d’entrepreneurs mettent, aussi et souvent, en place des événements de nature diverse et variée : il peut s’agir de soirées networking, de conférences ou encore de sorties ludiques, qui visent à rapprocher les membres. Mieux que nouer des liens avec de nouveaux intervenants, d’autant plus que les participants ne sont pas toujours les mêmes. 

Si la vocation première de ces établissements consiste à bâtir et à préserver un réseau, cela ne peut toutefois s’accomplir sans la volonté de ses membres. Il leur appartient de s’investir un minimum s’ils veulent rentabiliser cet investissement. Avant de vous engager, quelques considérations restent à prendre en considération : votre personnalité entre en ligne de compte, au même titre que votre disponibilité et vos attentes vis-à-vis d’un club.

Différents types de réseau pour une multitude d’offres

Il existe près de 10 000 clubs d’entrepreneurs en France. Chacun d’entre eux s’avère unique et doté de ses propres spécificités. Certains sont réservés aux femmes, d’autres à des professionnels d’un domaine précis… Un club constitue un précieux atout pour rencontrer des professionnels proches de vous mais, avant d’en intégrer un, définissez clairement vos besoins. 

Demandez-vous d’abord quel type de relations vous souhaitez développer. Certains groupes se consacrent à un secteur d’activité particulier et n’acceptent que des travailleurs issus de ce domaine. D’autres se révèlent beaucoup plus libres. Toute entreprise, aussi spécialisée soit-elle, doit couvrir beaucoup de champs de compétences tels que la communication, la comptabilité, la gestion… Choisir un club dont les membres proviennent de tous horizons semble ainsi une bonne idée. Si toutefois vous préférez vous concentrer sur votre filière, un réseau plus sélectif vous conviendra mieux. Votre décision, quelle qu’elle soit, doit prendre ce critère en compte.

Toutes ces structures disposent également de règlement et d’aménagements particuliers sur lesquels il convient aussi de vous renseigner. Mettent-elles une plateforme d’échange à disposition des membres, quels événements organisent-elles, comment fonctionnent-elles ? Avez-vous voix au chapitre ou un mode plus directif vous plaît-il davantage ? Sachez identifier clairement vos besoins et vos attentes afin de trouver le club d’entrepreneurs de vos rêves !

Un concept qui accélère votre business

Le système de club ne convient pas à tout le monde mais il peut largement contribuer à booster l’activité d’une entreprise. Rares sont ceux qui possèdent un cercle de relations très étendu en se lançant dans l’aventure entrepreneuriale. Lorsque vous démarrez votre activité, intégrer une telle structure peut, en ce sens, représenter une très bonne opportunité. Cela permet de découvrir les expériences des autres et de s’en inspirer. Sachez que vos premiers contacts font partie des plus importants et que plus vous vous investissez dans une relation sur le long terme, plus celle-ci vous fera confiance et sera susceptible de collaborer avec vous à travers un partenariat, en tant que client ou simplement de vous aider en cas de besoin. Ne les négligez donc pas !

Intégrer un réseau d’entrepreneurs se révèle intéressant dans de nombreuses autres situations. Si vous avez créé une entreprise innovante, celui-ci vous donnera accès à des contacts spécialisés qui pourraient se révéler très utiles. Un entrepreneur installé depuis longtemps désireux de se tenir informé de l’activité de ses pairs y trouvera également son compte. Faire du réseau signifie, en premier lieu, échanger avec d’autres professionnels. Ce concept peut ainsi, théoriquement, profiter à tout le monde. Un club d’entrepreneurs ne peut toutefois pas faire tout le boulot à votre place : il vous incombe, quoi qu’il advienne, d’entretenir vos relations.

Les responsabilités des membres d’un club d’entrepreneurs

Ces réseaux préconstruits confèrent un accès à un cercle de relations déjà établi mais ne pensez pas que l’intégrer signifie bénéficier de tous ses contacts en se tournant les pouces. Un réseau s’entretient, même lorsque d’autres le gèrent pour vous ! Il demeure important de participer aux événements et de maintenir le contact, de votre côté, avec les autres membres. 

Tous ne vous intéresseront néanmoins pas forcément et certains contacts ne s’entendront pas avec vous. À vous de déterminer avec qui vous pouvez construire une relation intéressante pour votre entreprise. Pour y parvenir, pas de secrets, lancez-vous ! Dans le cas où vous n’êtes pas très à l’aise, un premier contact par messagerie électronique reste possible pour vous mettre le pied à l’étrier. Si vous ne vous montrez que sur internet, vous risquez toutefois de vous faire oublier rapidement. Gardez en tête que cette démarche nécessite un véritable investissement personnel.

Pourquoi ne pas lever des fonds ?

Le développement d’une entreprise, surtout quand elle en est à ses débuts, requiert souvent un investissement financier important sans revenus à court terme (développement d’un nouveau produit par exemple). Même s’il s’agit d’une option très alléchante et qui est parfois vue comme un succès, elle comporte de nombreux écueils et contraintes qu’il faut prendre en compte avant de vous lancer dans cette opération. Pourquoi ne pas lever des fonds ?

La dilution de capital

La levée de fonds est une nécessité et peut sembler une solution idéale pour les entreprises en démarrage. Cependant, il est facile de tomber dans les pièges tendus par cette dernière. Le plus évident d’entre eux est le risque managérial induit par la dilution du capital. 

Les investisseurs ayant apporté leur contribution dans le capital et ont certaines attentes non seulement en termes de revenus, mais aussi parfois en terme de gestion d’entreprise. Cela peut amener certaines sociétés à s’éloigner considérablement de leurs objectifs initiaux et de leurs valeurs, au risque de perdre leur motivation et leur capacité de décision. Une telle évolution de l’entreprise conduit souvent à une issue dramatique. Aussi, il faut prendre en compte si vous levez vos fonds, un peu trop tôt, vous aurez tendance à devoir attendre la rentabilité qui peut mettre du temps à arriver et les actionnaires risquent de faire pression pour obtenir des revenus au plus tôt. 

Deux exemples sur la perte de contrôle

Par exemple Antoine Brenner et Benjamin Lévy, fondateurs d’Alinka et de Gymglish ont levé en 2000 des millions de francs alors qu’ils étaient déjà rentables. Malgré une hausse de l’activité et du chiffre d’affaires, ils ont subi une période difficile humainement, en raison d’objectifs imposés par les actionnaires à l’exact opposé de leurs pratiques professionnelles. Ils ont fini par démissionner après deux ans et ils ont fini par attaquer leur maison mère en justice.

Weekendtour, une société spécialisée dans la vente de coffrets-cadeaux week-ends, en a fait l’amère expérience. En 2011, suite à une baisse brutale de son chiffre d’affaires, le fondateur de l’entreprise cherche à revendre son entreprise. Cependant, les actionnaires refusent de vendre leurs obligations, même à un prix raisonnable, jusqu’à amener la société en défaut de paiement et obliger son président à la céder pour un euro symbolique.

Un investissement en temps conséquent

Attention également au moment choisi pour lever des fonds : il s’agit d’une activité très chronophage qui nécessite un employé à plein temps (souvent le dirigeant) pour une durée allant de 6 mois à 1 an. Cela peut empêcher de se dédier à plein temps au développement de l’entreprise au moment où elle en aurait davantage besoin de votre présence ou de la ressource dédiée à la recherche de fonds.  

Le bon moment pour une levée de fonds

Si vous levez trop tôt de l’argent, le risque est de dépenser trop et trop vite alors que votre entreprise n’y est pas prête et que vous n’avez pas eu le temps de rechercher les meilleurs investissements. Elle peut ainsi très vite s’écrouler car vous pouvez avoir tendance à aller dans toutes les directions et à investir massivement parfois sans réelle utilité. 

Si vous le faites trop tard, vous aurez déjà commencé à être rentable et vous ne réussirez pas à valoriser cet investissement à son potentiel maximum. La difficulté reste de définir le moment exact où vous avez besoin de ces revenus même si vous risquez de ne trouver que des investisseurs frileux ou trop exigeants sur les conditions… Ce qui peut plomber le développement de votre entreprise alors que vous souhaitiez la faire décoller. N’oubliez jamais, les investisseurs sont des professionnels qui ne cherchent qu’à rentabiliser leur apport, quel que soit le scénario.

Les inconvénients de la levée de fonds sont nombreuses et ne peuvent être anticipés qu’avec une préparation minutieuse, de l’organisation et une vision lucide de son entreprise. Il s’agit d’une option qui ne doit être envisagée qu’en dernier recours.

Apprendre à déléguer correctement

Déléguer est une des tâches nécessaires pour l’entrepreneur. Essayer de tout faire seul est impossible et contreproductif. Vous ne pouvez pas faire le travail de milles personnes même en automatisant tout ce que vous pouvez. Il vous faut apprendre à faire confiance et donc à déléguer certaines tâches pour votre bien et celui de votre entreprise. Trop d’entrepreneurs commettent l’erreur de croire que déléguer est une mauvaise chose et qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Voici les clés pour déléguer correctement.

Une délégation vitale pour l’entreprise

En réalité, déléguer s’avère parfois vital notamment si votre entreprise est en pleine croissance. Vouloir tout faire seul est une erreur que beaucoup d’entrepreneurs font. Cette erreur est souvent due à un égo surdimensionné du manager, une mauvaise communication ou alors une incapacité à faire confiance à quelqu’un. Afin de faire grandir son entreprise, il faut d’abord agrandir son équipe et trouver meilleure que soi dans chaque domaine. 

La délégation induit de la confiance et pour de nombreux propriétaires de petites entreprises, c’est un concept effrayant parce que vous ne savez pas ce qui va se passer quand vous aurez donné le contrôle d’une tâche à quelqu’un d’autre. Les patrons se cachent alors derrières des excuses telles que :

  • « C’est plus rapide si je le fais moi-même »
  • « Personne ne peut faire mieux que moi cette tâche »
  • « Je ne sais pas quoi déléguer »
  • « Je ne peux pas me permettre d’engager quelqu’un »
  • « Je suis trop exigeant quand il s’agit du travail des autres »
  • « Si je commence à abandonner le contrôle sur certaines choses tout va petit à petit couler »

Une réalité à Soupeser

Mais la bonne nouvelle est que, la délégation n’a pas à être effrayante, vous avez plus de contrôle que vous le pensez. Parce que quand vous avez clairement défini ce qui doit être fait et ce que le résultat devrait être, il est difficile pour un assistant qualifié, employé ou d’un assistant virtuel d’échouer. La clé de la délégation est d’établir en quoi consistent les tâches, comment doivent-elles être complétées et à quoi ressemble le résultat final avant d’affecter la tâche à quelqu’un. Aussi, la clé réside dans votre accompagnement afin de rendre la personne autonome. Elle ne saura peut-être pas la réaliser parfaitement dès le début mais vous aussi, vous avez bien appris à la faire. 

Les 5 étapes pour déléguer correctement.

1/ Déterminez les tâches que vous devez garder et celles que vous devez donner.

Tout d’abord, pensez à vos points forts. Quelles sont les tâches qui contribuent directement à votre entreprise et qui font son succès ? Ce sont les choses que vous devriez continuer à faire. Les tâches qui sont en dehors de votre expertise ou celles qui pourraient facilement être réalisées par d’autres sont les premières tâches à déléguer ou à donner. Faites une liste de tout ce que vous faites sur une base quotidienne, hebdomadaire ou mensuelle. Ensuite, observez la liste et déterminez ce qui est essentiel pour vous de continuer à faire et ce qui peut être donné.

2/ Créez un plan

Pensez à ce que vous devez accomplir et comment vous voulez que la tâche soit réalisée. Pour que votre délégation soit efficace, vous devez être en mesure de dire à quelqu’un exactement ce que vous voulez lui faire faire. Peut-être que « personne ne le fait mieux que vous » parce que personne ne comprend vraiment ce que vous voulez faire. Créez alors vos processus. Déterminez quel sera le résultat final et créez des étapes détaillées et spécifiques pour y arriver. Une fois que vous avez embauché quelqu’un pour vous aider, donnez la liste de ces mesures, ainsi que tous les fichiers applicables et les formulaires nécessaires à la personne que vous avez embauchée.

3/ Embauchez la bonne personne

La clé pour trouver et recruter la bonne personne est de déterminer quelles compétences définissent votre poste. Que voulez-vous vraiment que quelqu’un fasse pour vous ? Est-ce que j’ai besoin de quelqu’un d’axé sur le marketing ou les droits de vente ? Vous cherchez un analyste ? Une fois que vous savez quelles sont les compétences dont vous avez besoin, recherchez une personne qui possède les compétences correspondantes. N’embauchez pas la première personne qui se trouve être disponible. Regardez les tâches en cours d’exécution et analysez l’ensemble des compétences nécessaires. Durant l’entretien d’embauche, posez des questions ouvertes qui vous permettent de découvrir si cette personne possède l’expertise que vous cherchez. N’oubliez pas de demander aux gens que vous connaissez s’ils pourraient vous recommander des candidats potentiels.

4/ Responsabilisez vos employés

Une des étapes les plus importantes de la délégation est de planifier à l’avance en déterminant quels sont les résultats finaux. Puis communiquez ces attentes. Et n’oubliez pas, toutes les attentes doivent être raisonnables, clairs et mesurables. Par exemple, vous pouvez exiger que quelqu’un « remplir un minimum de 30 ventes par semaine » plutôt que simplement dire « vendre le plus possible »

Responsabilisez vos employés et expliquez-leur les conséquences pour l’entreprise si les résultats ne sont pas respectés. Parce que si les quotas, les objectifs ou les résultats ne sont pas atteints, c’est vous et votre entreprise qui vont en faire les frais. Créez des objectifs spécifiques, des quotas ou des résultats qui doivent être accomplis par vos employés. Communiquez efficacement vos attentes et expliquez les conséquences si les résultats escomptés ne sont pas atteints.

5/ Vérifiez de temps en temps.

N’oubliez pas que nous sommes humains, nous commettons des erreurs, nous omettons accidentellement des choses et nous pouvons avoir des pertes d’énergie. Au lieu de les laisser seuls une fois que vous avez assigné un certain travail, établissez des horaires spécifiques et vérifiez avec eux pour voir comment ils se portent. Vous pouvez définir une heure de rendez-vous régulière, comme les mardis à 14 heures pour un récapitulatif hebdomadaire ou vous pourriez dire : « Une fois que vous avez appelé les 50 clients, venez me voir afin que nous puissions discuter et faire un bilan. » N’hésitez pas à faire le bilan ou des bilans intermédiaires réguliers pour vous assurer qu’ils ne rencontrent pas de difficulté particulière.

Facebook le réseau social toujours le plus utilisé

Avec 2,7 milliards d’utilisateurs actifs chaque mois, Facebook reste le réseau social le plus populaire de tous. À noter que 93 % des spécialistes du marketing l’utilisent et il représente pour 54 % d’entre eux le réseau social essentiel. L’usage de Facebook par les internautes a beaucoup évolué. Si au départ, il y avait une véritable frénésie et un manque de contrôle, aujourd’hui l’usage de Facebook par les entreprises est davantage mesuré car ce réseau social apporte une réelle valeur ajoutée, s’il est utilisé à bon escient.

Quelques idées de publications

Si vous ne savez pas quoi partager sur Facebook, sachez que les vidéos y sont particulièrement appréciées que l’on parle de témoignages de clients, de tutoriels ou de questions-réponses en direct puisqu’il offre cette possibilité via les live (ou non). Les publications peuvent être très variées : vous pouvez aussi bien partager des liens notamment vers vos produits ou services, vos articles, votre blog, des conseils dans votre domaine d’expertise, poster vos recrutements, parler de thèmes d’actualités, célébrer les fêtes nationales et les occasions spéciales, promouvoir vos évènements ou encore présenter vos collaborateurs ou clients. Rien ne vous empêche également de prendre leurs avis grâce à des outils de sondage ou d’organiser un concours.

Les astuces pour bien publier sur le réseau social Facebook

Optimisez votre page d’entreprise

Le premier réflexe quand vous vous décidez de créer une page Facebook pour votre entreprise reste de bien travailler votre page entreprise. Elle doit être particulièrement belle et attractive. Elle doit être optimisée avec une photo de couverture et de profil a minima, le nom de votre marque ainsi que toutes les informations qui prouvent que c’est bien celles de l’entreprise.

Définissez votre public cible

Facebook est l’un des réseaux qui comportent le plus d’utilisateurs. Cela ne veut pas dire que vous ciblez tout le monde. Vous devez définir votre public cible pour transmettre le bon contenu, celui qui leur plaira. N’oubliez pas de définir le contenu, la fréquence ainsi que de votre planning de publication. Sachez que ce contenu doit avoir avant tout de la valeur pour votre communauté sur ce réseau social.

Analysez les statistiques

Pour vérifier le contenu qui est vraiment apprécié ou que vous allez particulièrement promouvoir, il n’y a pas de secret, vous devez analyser les statistiques de vos parutions. Le succès réside dans une bonne analyse des métriques car elles vous permettent de choisir les contenus à éviter et ceux à prioriser.

Interagissez au maximum

Facebook a l’avantage de vous permettre une interaction au travers de like, des commentaires voire de messages privés. Il est judicieux de leur répondre si vous en avez le temps ou d’organiser des séances de questions-réponses. Même si cela prend beaucoup de temps, il est nécessaire de le réaliser si vous souhaitez développer votre croissance et non pas en faire une page seulement vitrine et. 

Meilleurs moments pour publier sur Facebook en 2023 :

  • 12h à 15h le lundi, mercredi, jeudi, et vendredi
  • 12h et 13h le samedi et le dimanche
  • Mardi : engagement plus faible.
  • Fins de semaine : un pic d’une heure au milieu de la journée.

Tranche d’âge des utilisateurs de Facebook :

  • 27 % : 18-24 ans
  • 32 % : 25-34 ans
  • 16 % : 35-54 ans
  • 19 % : +45 ans

En quoi un réseau peut-il booster votre entreprise ?

Un cercle de relations accompagne au quotidien. Composé de famille, d’amis ou de connaissances, celui-ci se développe sans arrêt au fil de nos interactions et rencontres. Il se révèle, bien souvent, d’une plus grande utilité. Le réseau d’une entreprise est, lui, tout aussi important dans son développement et peut même, dans certains cas, la faire exploser ! Voyons en quoi un réseau peut-il booster votre entreprise.

Le bouche-à-oreille : meilleur promoteur des entreprises depuis toujours

Tous les professionnels du marketing s’accordent sur un point : les recommandations des utilisateurs entre eux constituent l’un des premiers éléments de la réussite d’une entreprise. Le bouche à oreille a fait ses preuves et ne prend pas de rides. Il s’agit de la meilleure méthode pour se faire connaître. 

Si un proche vous recommande un certain restaurant et que vous vous trouvez un jour face à cet établissement, vous passerez sans doute la porte de celui-ci plutôt que celle du commerce voisin. Faire parler de soi demeure capital et ne nécessite pas forcément d’y consacrer des sommes d’argent faramineuses. 

Depuis le géant Apple jusqu’à la marque française Michel & Augustin, les entreprises qui utilisent la stratégie du bouche-à-oreille pour étendre leur liste de prospects et clients rencontrent un succès fulgurant. Parier sur ce cheval de bataille reste le moyen le plus efficace de susciter l’intérêt de votre cible et, plus vous disposez d’un réseau étendu, plus vous avez de chance de convaincre !

Réseauter pour gagner en visibilité

La notion de réseau demeure quasiment indissociable de celle de la recommandation. Dépenser des sommes vertigineuses dans des campagnes publicitaires peut, certes, attirer des prospects mais sachez que ceux-ci n’adhéreront au concept que s’ils se sentent en confiance. 

Ce sentiment peut apparaître dès lors qu’une personne suffisamment fiable à leurs yeux leur conseille une marque plutôt qu’une autre. Un bon réseau de professionnels autour de vous maximise les chances que ces derniers parlent de vous à leurs connaissances. Gardez aussi à l’esprit que le réseau d’une personne se compose avant tout de ses proches. Aussi, lorsque vous promouvez votre société auprès de n’importe qui, cela peut, dans tous les cas, avoir un impact. Plus vous vous montrez investi dans votre activité, proche des clients, attentif et rigoureux, plus votre entourage, au sens large, aura tendance à vous recommander. Vous gagnez alors en visibilité, ce qui devrait vous apporter de nouveaux clients, et ainsi de suite. Ce cercle vertueux ne peut que profiter à votre entreprise, alors, allez convaincre un maximum de personnes !

Générer des apports financiers grâce à ses relations

Au-delà du fait de gagner en visibilité grâce aux recommandations précieuses de vos connaissances, un réseau peut aussi contribuer à vous financer. La « love money », aussi appelée « argent des trois C » pour cousins, copains et cinglés, représente souvent la première source de financement pour les entreprises. 

Demander de l’argent à vos proches lorsque vous montez votre business reste un réflexe mais quand vos besoins deviennent plus importants, cela ne suffit pas toujours. Il vous faut alors cibler plus large et partir à la conquête de connaissances professionnelles. Une fois encore, plus votre cercle de relations est étendu, plus ce processus s’avérera rapide et aisé. Si vous côtoyez des personnes spécialisées dans le financement ou issues du secteur bancaire, ou si vous rencontrez des gens intéressés par votre projet et que vous parvenez à vendre votre idée, celles-ci pourraient décider de vous aider. Vous évitez ainsi les lourdeurs administratives classiques et passez par des êtres humains que vous connaissez mieux et auxquels vous pouvez, à priori, faire confiance.

Trouver le partenariat qui va faire décoller son entreprise

Puisque vous pouvez trouver des investisseurs dans un réseau, pourquoi ne pas y dénicher le partenaire idéal pour votre entreprise ? Lorsque vous étendez votre cercle de relations, vous êtes amené à rencontrer des professionnels venant ou non de votre secteur, ce qui s’avère souvent bien utile, même si ceux-ci proposent des services similaires aux vôtres. Dans ce cas précis, servez-vous de cette relation comme d’un outil de veille concurrentielle, qui vous permettra de vous tenir à jour. De nouvelles relations professionnelles peuvent également vous apporter un savoir-faire complémentaire ou exercer une activité reliée à la vôtre. Dans ce cas de figure, vous avez peut-être rencontré la firme qui va faire décoller la vôtre grâce à son point de vue, son apport financier ou encore son produit, qui vous manquait pour réussir !

Un club d’entrepreneurs pour élargir votre horizon

Étendre son réseau offre de multiples possibilités et passe par plusieurs démarches. Participation à des événements, présence sur des salons, faire parler de soi à travers des campagnes publicitaires ou d’emailing sur internet… Intégrer un club d’entrepreneurs vous confère la possibilité, par exemple, de dialoguer avec des professionnels issus ou non du même secteur et permet d’obtenir des recommandations de leur part. 

Ces structures proposent différentes offres : certaines se concentrent sur le business, la recommandation alors que d’autres privilégient le contact humain et l’échange. Tous vous donneront accès à de nouvelles personnes susceptibles de correspondre à vos attentes. Certains organisent même des sessions où les entrepreneurs se réunissent pour évoquer leurs expériences, leurs difficultés et leurs réussites afin d’aider ou de recevoir des conseils de la part de chacun. D’autres, enfin, organisent des événements type networking tels que des conférences ou même des sorties plus ludiques, toujours dans une perspective de réseautage.

Les applications de l’IA au bénéfice de l’expérience client et des marques

L’intelligence artificielle est une technologie en constante évolution qui s’immisce progressivement dans tous les aspects de notre vie quotidienne. Bien que certains débats persistent quant à son utilisation, l’IA est indéniablement au service de l’humain pour améliorer les performances des marques, notamment en termes d’expérience client. Ci-dessous, nous allons explorer les applications de l’IA au bénéfice de l’expérience client et des marques, en nous concentrant sur deux domaines clés : l’utilisation de l’IA pour offrir une meilleure expérience client et l’utilisation de l’IA au service des marques pour développer leur marketing et aider à la création de contenu. Enfin, nous aborderons également l’importance de l’humain malgré le gros boom que connaît l’intelligence artificielle. 

L’IA au service de l’expérience client 

Bien que l’IA puisse être utilisée dans de nombreux domaines, de plus en plus de marques l’utilisent pour améliorer l’expérience client. L’un des exemples les plus courants appliqué à l’expérience client est celui des chatbots et des callbots, également appelés « intelligence artificielle conversationnelle ».

Les chatbots sont des programmes informatiques capables de simuler une conversation écrite, en répondant aux questions des clients en temps réel. Les callbots, quant à eux, permettent de répondre aux appels entrants des clients sans file d’attente. Contrairement aux chatbots qui utilisent le texte pour communiquer avec les clients, les callbots utilisent la voix et la reconnaissance vocale pour offrir une expérience utilisateur plus naturelle et spontanée. Ils génèrent un grand nombre d’appels simultanément, ils répondent rapidement aux demandes courantes des clients, ils réduisent les coûts d’exploitation et ils améliorent l’efficacité opérationnelle. Enfin, le dernier avantage de l’intelligence artificielle conversationnelle réside dans le fait que celle-ci est disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 !

Cependant, il est important de noter que l’utilisation des callbots ne remplace pas complètement l’interaction humaine. Les clients ont parfois avoir des questions spécifiques ou des problèmes qui nécessitent une assistance humaine. C’est pourquoi il est important pour les entreprises de s’assurer que les callbots et chatbots sont conçus pour offrir une expérience utilisateur fluide et intuitive, tout en offrant une assistance humaine lorsque cela est nécessaire.

L’utilisation de l’IA au service des marques

Outre l’amélioration de l’expérience client, l’IA peut également être utilisée pour aider les marques à développer des stratégies marketing plus efficaces. Les algorithmes d’IA peuvent analyser des données massives, telles que les données des réseaux sociaux ou les historiques d’achat des clients, pour identifier des tendances et des comportements qui peuvent être utilisés pour développer des campagnes publicitaires plus ciblées.

L’intelligence artificielle peut également aider les enseignes à mesurer l’impact de leurs campagnes publicitaires en analysant les données de performance, telles que les clics et les conversions. Ces informations peuvent être utilisées pour ajuster les campagnes en temps réel, afin d’optimiser leur efficacité. 

L’utilisation de l’IA dans le marketing digital

Enfin, l’IA est également de plus en plus utilisée dans le domaine du marketing digital, notamment pour la production de contenus web. Les algorithmes de génération de contenu, tels que ChatGPT, peuvent aider les rédacteurs web à produire des articles de blog, des descriptions de produits et d’autres types de contenu de manière plus rapide et efficace.

Cependant, il est important de noter que l’IA ne peut pas remplacer complètement la créativité humaine et le talent de rédaction. Les rédacteurs web doivent toujours être en mesure de créer des contenus uniques et engageants qui répondent aux besoins des lecteurs et des clients.

Bien que puissante et étonnante, l’intelligence artificielle ne remplacera jamais l’humain. Celui-ci sait faire preuve d’écoute, de compassion, de compréhension et de réassurance et c’est parfois ce que recherche un client auprès d’un conseiller de marque ! Tout est une question d’équilibre et de dosage.