Accueil Blog Page 379

Les Français, toujours envie d’entreprendre ?

L’engouement des Français pour l’entrepreneuriat s’est-il tari ou continue-t-il à perdurer dans ce contexte économique difficile ? Les Français, toujours envie d’entreprendre ? Focus sur ce secteur porteur de création d’emplois.

Chiffre éloquent une étude, menée par OpinionWay pour Go Entrepreneurs et Bpifrance auprès d’un échantillon représentatif de la population française de 1306 personnes, du 15 au 21 février 2023 montre qu’un Français sur quatre aurait envie d’entreprendre et de créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à son compte (24%), soit près de 12,9 millions d’entrepreneurs potentiels en France. Cette tendance se confirme depuis 3 ans. Les jeunes de 18 à 30 ans sont deux fois plus nombreux (49%). Autre apprentissage : les femmes seraient plus nombreuses à vouloir entreprendre que les hommes (28 contre 20%).

Des projets déjà préparés

En quelques années, l’entrepreneuriat s’est démocratisé, s’est détaché de la transmission familiale. Parmi les Français qui souhaitent entreprendre, les jeunes sont plus avancés dans leurs projets puisque 42% ont déjà préparé leur projet contre seulement 36% pour le reste de la population. 

Mais pourquoi donc créer ?

Les Français souhaitent être leur propre patron d’abord, de faire les choses à leur façon pour 30% des Français. A l’inverse, très peu d’entre eux envisagent de le faire pour avoir un impact sur la société (9%).

Si les français veulent être leur propre patron, ceci est vrai qu’ils aient un projet ou non (30%). Ce chiffre montre jusqu’à 51% pour les répondants souhaitant se lancer. A noter que « le métier passion fait tout autant rêver l’ensemble des répondants. Une proportion que l’on retrouve aussi chez les jeunes (32%). À l’inverse, le fait d’avoir un impact sur la société séduit peu l’ensemble des répondants (9%) et à peine plus pour les jeunes (15%). » comme l’indique l’étude. 

Selon Aziliz de Veyrinas, Directrice de l’événement Go Entrepreneurs, « Il est intéressant d’observer que les raisons poussant les Français sur la voie de l’entrepreneuriat sont davantage de l’ordre de l’épanouissement. Cela démontre une certaine évolution dans la perception de l’image de l’entrepreneur au fil des années. Celle-ci est encourageante car elle permettra de casser de nombreux préjugés liés à la création d’entreprise, notamment sur son financement ou les qualifications requises »

Les secteurs visés 

52% des Français se tournent vers le secteur dans lequel ils évoluent actuellement. Suivent les secteurs de l’artisanat pour 42% des répondants (ébéniste, coiffeur, fleuriste, plombier, etc.) et l’hôtellerie/restauration qui a tout de même convaincu 39% d’entre eux (hôtel, gîte, bar, restaurant, etc.).

Contrairement à ce que l’on pourrait penser les start-ups innovantes n’aurait plus de succès puisqu’elles sont en queue de peloton, avec des secteurs de l’Edtech, Healthtech et Fintech (respectivement 23, 26 et 19%) en première ligne, un choix partagé par les plus jeunes (28, 27 et 25%).

La peur de l’échec n’a pas disparu

52% d’entre eux pensent qu’ils « feraient de bons entrepreneurs ». Mais pourquoi ne créent-ils donc pas leur entreprise ? La plupart pense qu’il faut une mise de départ conséquente et ils estiment ainsi qu’il leur faudrait un « budget d’au moins 22 480€ pour lancer leur affaire ». Ceci les bloquerait car il leur manquerait en moyenne 12 00€ et 17 000€ pour les 18-30 ans alors qu’ils n’auraient « que » 4685€ pour cela.

Surtout, 84% des répondants pensent qu’il est nécessaire d’avoir une expérience professionnelle en management et/ ou gestion pour lancer leur entreprise, ce qui explique que jusqu’à 72% des jeunes estiment que la peur les paralyserait et deux répondants sur trois seraient dans le même toute catégorie confondue. Aussi, une personne sur deux considère que le risque serait trop important passé 50 ans et inversement 34% des répondants pensent que c’est « tout aussi délicat de vouloir créer son entreprise avant 25 ans. » comme l’indique le communiqué de presse. 

Une conscience des dispositifs d’aide

Ils sont toutefois conscients qu’il existe des solutions matérielles. 48% identifient même les aides financières (primes, subventions, bourses …) comme « dispositif sur lequel s’appuyer pour la création de leur projet ». A noter qu’ils connaissent également les nouvelles solutions de financement (prêt participatif, prêt d’honneur, prêt bonifié) puisque 40% des personnes interrogées les sites. Enfin ils regrettent en majorité que « le système scolaire ne prépare pas assez à la création d’entreprise (seulement 22% pensent que c’est le cas) ».

Anywr, une plateforme de recrutement, présente partout dans le monde !

Interview d’Olivier Desurmont, fondateur de la société, qui revient pour nous sur l’histoire d’Anywr, plateforme leader française de recrutement et d’accompagnement à la mobilité professionnelle internationale, qui a su surmonter la crise sanitaire et devenir encore plus forte.

Comment a commencé votre parcours d’entrepreneur ?

J’ai plutôt un profil de créateur d’entreprise multirécidiviste et j’ai créé ma première entreprise quand j’avais 27 ans. Contrairement à beaucoup d’entrepreneurs, je suis issu d’une famille, certes harmonieuse, mais assez « simple » sans aucune expérience entrepreneuriale. Je suis parti de zéro alors que j’étais chef projet informatique. J’ai tout plaqué et je suis retourné vivre chez mes parents pour me lancer dans cette aventure. C’était en 2004.

Pouvez-vous nous en dire plus ?

En l’occurrence, j’ai acheté une vieille camionnette, un bleu de travail et je me suis mis à laver des voitures. J’ai créé une première entreprise de nettoyage de voitures. Cela été une aventure entrepreneuriale enrichissante d’abord parce que j’ai convaincu mes premiers clients dans le quartier et que cela s’est très vite développé. L’entreprise est devenue la référence en France de la rénovation de voitures. J’ai passé la main en 2011 et à ce moment-là, il y avait déjà 450 salariés. Nous avions racheté un laboratoire qui fabriquait notre gamme de produits et je me suis découvert une âme de développeur. J’adore développer les entreprises, les faire grandir vite, convaincre des clients, etc.

Aviez-vous quelque chose que vous aimiez particulièrement ?

Ce que j’aimais dans cette société, c’est qu’il y avait une dimension environnementale et sociale. Nous lavions les voitures sans eau, avec des produits 100 % écologiques et nous avions une dimension sociale parce que nous embauchions des chômeurs longue durée, des travailleurs handicapés, des SDF, des réfugiés. La société est devenue une des très grosses structures d’insertion en France et elle compte 800 – 900 salariés aujourd’hui. Elle continue à vivre et c’est mon ancien bras droit qui a repris la direction. Je suis ravi d’avoir fait cette passation et très fier de ce qu’ils sont devenus aujourd’hui. Je ne voulais pas dévoyer l’objet de l’entreprise donc j’ai préféré partir avec 1 €.

Que s’est-il passé ensuite ?

J’ai alors rencontré beaucoup de gens et, début 2012, on m’a proposé de racheter un petit cabinet de recrutement, dans le nord de la France. J’ai trouvé cet univers passionnant parce qu’il y avait du sens à donner du travail et en même temps à aider les entreprises à résoudre les problèmes de pénurie auxquels elles sont confrontées. Je me suis donc intéressé à lui et finalement j’ai trouvé qu’il était trop peu « différenciant » : les cabinets avaient tendance à faire la même chose avec les mêmes outils. Je me suis demandé : « Comment pourrais-je travailler autrement ? Qu’est-ce que je peux proposer comme alternative ? ». J’ai invité des amis à déjeuner puis, l’un d’entre eux, qui avait déjà un peu travaillé dans le recrutement international, a démarré l’aventure avec moi en novembre 2012.

Qu’est-ce que fait exactement Anywr ?

« Anywhere » cela signifie en anglais « n’importe où/partout ». Nous accompagnons en effet les talents « partout » où ils le désirent. Le métier aujourd’hui de l’entreprise s’est organisé en deux grands pôles. D’une part, le recrutement où nous allons aider nos clients et les candidats à trouver du travail partout dans le monde. Par exemple, un client peut venir nous voir en disant : « Je suis en Australie. Il me faut 50 développeurs informatiques. Est-ce que vous pouvez m’aider à trouver 50 développeurs ? Je n’en ai pas sur mon marché, nous sommes sur des métiers pénuriques. ». Nous allons alors aider l’entreprise à trouver des candidats dans le monde entier. A l’inverse, nous envoyons des Français au Canada, des Japonais en Argentine, bref les flux sont dans tous les sens. Si je prends l’exemple de la France, nous allons chercher des candidats informaticiens qui viennent de Madagascar, de Côte d’Ivoire, du Maroc, avec des entreprises qui privilégient souvent des francophones. Cette partie représente à peu près 50 % du business de l’entreprise.

Vous utilisez des outils pour cela ?

Nous sommes également en train de développer un portail, Anywr Worktech Ecosystem, qui regroupe l’ensemble des technologies développées par le groupe. C’est à ce jour l’un des plus vastes écosystèmes digitaux de solutions RH en matière de couverture fonctionnelle. L’expérience des clients Anywr sera ainsi de plus en plus une alliance entre l’excellence du savoir-faire humain et des solutions numériques de pointe.
Ce sont des services et des applications pour les talents et les managers qui cherchent à développer leurs équipes avec des versions payantes selon la nature des besoins et une version gratuite pour découvrir nos services.

Quel est le deuxième métier ?

La deuxième partie du métier, c’est la partie mobilité. Nous accompagnons les projets d’expatriation sur la partie logistique, c’est-à-dire trouver un logement, une école pour les enfants, gérer les déménagements, (…). et sur la partie administrative avec l’obtention de visas, de titres de séjours, … Aujourd’hui l’entreprise Anywr est devenue le leader dans de nombreux pays pour obtenir un visa, un titre de séjour ou encore trouver un logement. Il faut dire que si jamais vous voulez aller vous installer en Afrique du Sud, par exemple, cela peut s’avérer compliqué pour vous sans connaître le pays, les quartiers où il faut habiter ou les bonnes écoles pour vos enfants. Nous accompagnons de A à Z nos clients. Cela contribue à casser le caractère anxiogène de l’expérience d’expatriation qui est, elle, désirée par des gens, qui cherchent à connaître et découvrir d’autres cultures, ou des entreprises qui veulent parfois aller chercher des talents à l’étranger ou qui ont un candidat à expatrier. C’est une expérience anxiogène quand on est seul mais tellement enrichissante quand on est bien accompagné.

Quelles ont été les grandes étapes de développement de l’entreprise ?

Après la création, la première étape a été de nous concentrer uniquement sur le recrutement et nous ne traitions pas la relocation ou l’immigration… Cela a duré trois ans. En 2015, nous avons commencé à accompagner une multitude d’entreprises pour aller plus loin parce que nous nous rendions compte que pour fluidifier cette expérience d’expatriation, il ne fallait pas juste trouver le candidat, mais également l’accompagner sur l’ensemble de ses démarches de changement de vie. Nous avons alors créé une « business unit » de relocation et d’immigration.

Quelle a été l’étape suivante ?

L’étape suivante commence à partir de 2016 avec notre internationalisation et les ouvertures de pays à raison de deux à trois par an. Nous sommes en train d’accélérer ce processus et comptons sur trois à quatre ouvertures de pays annuelles. À la base, notre métier était de faire venir des gens de l’étranger vers la France car cela s’avérait plus simple pour débuter. Aujourd’hui, c’est très différent car nous travaillons dans le monde entier, avec des flux qui vont dans tous les sens. Autrement dit, à partir de 2016, nous sommes rentrés dans la phase de déploiement de nos offres. Nous nous sommes rapprochés de nos clients et de nos talents.

Avez-vous eu une autre étape clé ?

Autre étape clé, je dirais en 2019 avec l’accélération du modèle et une stratégie de leader de croissance avec des rachats externes dans différents pays dans le monde pour accélérer cette implantation et cette croissance. Ensuite est arrivée la Covid qui nous a obligés à repenser notre modèle.
Cette année, avec Anywr Worktech Ecosystem, nous changeons encore de dimension. Là où la plupart des entreprises devaient auparavant se doter de 4 à 5 prestataires en moyenne (logiciels et services) pour accéder à tous ces services, nous nous positionnons comme un guichet unique au service de la performance des entreprises pour un développement rapide et à 360° du capital talent.

Je suppose que votre activité a souffert DE LA Covid ?

Quand les frontières se sont fermées, quand les aéroports se sont fermés, notre métier a été très fortement impacté. L’entreprise a d’ailleurs failli mourir car nous avons été secoués mais, avec toutes nos équipes, nous avons su être résilient et faire preuve de beaucoup d’agilité et d’ingéniosité. Nous avons repensé nos métiers et su réinventer nos business. Finalement, nous avons fini l’année de Covid 2020 avec quelques pourcentages de croissance. Même si nous étions loin des 100 % de croissance espérée en début d’année, nous avons quand même limité les dégâts et c’est ce qui nous a permis de redémarrer très fort depuis 2021 et la sortie de la Covid, réouverture des frontières, etc.

Y a-t-il un autre moment fort ?

Après si j’avais une dernière étape clé à évoquer, c’est en 2019 le premier label que nous avons reçu, et que nous obtenons tous les ans depuis, qui est le label French Tech. En dehors de nos métiers, nous faisons beaucoup d’expertise et nous avons également développé une série d’outils au bénéfice de nos clients, de nos candidats et de nos équipes en interne. Ceci fait qu’aujourd’hui Anywr fait partie des pépites françaises de la tech. Nous sommes notamment dans le classement French Tech 120 depuis quatre ans maintenant. Il s’agit presque d’une étape et je suis fier de faire partie de cet écosystème qui m’a permis de combiner à la fois l’expertise et des outils digitaux. Nous avons réussi à ne pas être une entreprise 100 % digitale qui désincarne l’expérience. Nous avons pris le meilleur des deux et aujourd’hui l’entreprise compte plus de 1 000 salariés. Notre force est de combiner les services digitaux avec Anywr Worktech Ecosystem et l’excellence et le savoir-faire de nos équipes en contact direct avec les clients et les talents.

Quels sont vos axes de développement ?

Les axes de développement, c’est, bien sûr, l’international. Aujourd’hui, nous sommes en train d’accélérer dans 40 pays. Le modèle, que nous avons créé, reste unique avec l’ensemble des thématiques liées à l’expatriation qui n’a pas d’équivalent dans le monde entier. Nous sommes donc en train de nous déployer très vite dans beaucoup de pays. Nous voilà en Suède ce mois-ci par exemple et nous ouvrons à Dubaï également. Il y a de nombreux projets d’ouverture, d’accélération et d’implantation sur l’international. C’est un relais très élevé de croissance pour nous et ce sera le sujet principal sur les 2-3 ans parce que notre modèle aujourd’hui est bien en place. Nous avons plutôt bien industrialisé notre savoir-faire et formalisé nos compétences. Aujourd’hui, nous sommes sur une phase de déploiement avec un savoir-faire.

Y a-t-il d’autres opportunités ?

Il y a encore des opportunités sur les nouveaux outils ou sur l’amélioration des outils, mais nous sommes plutôt sur de l’amélioration continue. Je pense que l’enjeu principal pour nous, c’est grandir, développer, s’implanter sur des nouveaux marchés. Nous ouvrons ainsi en Allemagne et nous sommes aujourd’hui implantés dans une vingtaine de pays. Donc, cela fait beaucoup de projets de développement. Notre feuille de route sur les 3-4 prochaines années est essentiellement sur ces thématiques.

Quelle est la plus grosse difficulté rencontrée ?

Clairement, c’est la Covid. Notre métier de base, c’est de faire de l’expatriation et d’envoyer les gens travailler aux quatre coins du monde. Les frontières, dans le monde entier, sont restées fermées de mars 2020 à septembre 2021, que ce soit en France, au Maroc. Il n’y avait aucune délivrance de visa ou vraiment au compte-gouttes pendant cette période-là. Cela a donc naturellement été compliqué pour nous, surtout avec l’ADN de l’entreprise qui était un de super croissance, de dynamique très positive, de réussite, de succès, et qui s’est retrouvé complètement à l’arrêt, cassé. Cela a été très dur à vivre pour nous. Très dur à vivre d’abord pour les équipes en interne. Notre entreprise a traversé une crise profonde. Dans notre métier particulièrement, nous avons été très touchés tout comme les agences de voyage d’ailleurs.

Comment l’avez-vous surmontée ?

Je ne suis pas du tout un chef d’entreprise qui aime le management pyramidal et très descendant. Nous sommes dans le participatif. Je crois que nous avons ainsi 18 anciens entrepreneurs dans l’entreprise, des gens qui avaient déjà créé leur boîte et qui sont aujourd’hui salariés d’Anywr. Chez nous, il y a de la place pour tout le monde pour s’exprimer, pour le travail collectif, pour convaincre. Lors de cette période Covid, nous avons bénéficié de ce mode de management où les énergies en interne et les idées ont pu s’exprimer. Pour traverser cette crise, nous nous sommes réinventés et nous avons fait beaucoup de mobilité interne sur le plan national.

Vous avez donc transformer le confinement en opportunité ?

En effet, pendant le confinement, il y a eu beaucoup de gens qui habitaient Paris et qui l’ont mal vécu. Ils se sont dit : « J’ai envie d’aller vivre ailleurs. Finalement, j’ai mon petit appartement où j’ai été confiné pendant trois mois, six mois à Paris. J’ai envie d’aller vivre à Annecy, en Bretagne. ». Nous avons ainsi accompagné beaucoup de mobilités nationales en France et dans de nombreux pays. Au final, nous avons su faire évoluer notre métier en prenant en compte les contraintes du moment. C’est à la fois un moment qui s’est révélé très dur mais qui a tissé des liens et où j’ai pu compter sur des actionnaires, qui ont joué le jeu qui nous ont soutenu, qui nous ont accompagnés et qui ont apporté de la confiance ainsi que de la sérénité pendant cette période-là. Collectivement, il y a eu un défi énorme qui a été relevé.

Une épreuve donc surmontée avec succès ?

Finalement, nous avons su plutôt bien réagir. Cela a tissé des liens, cela a renforcé l’entreprise. Nous avons créé de nouvelles verticales, de nouveaux métiers ou en interne de nouvelles activités qui ont renforcé l’entreprise post Covid. C’était certainement le plus gros défi. Ma plus grande fierté, c’est d’avoir réalisé une levée de fonds pour nous sortir de cette crise énorme en constatant qu’on avait su relancer la dynamique de croissance. Nous avons su convaincre les fonds les plus importants d’Europe de venir investir chez nous.

Nous avons dépassé cette crise Covid et nous avons su rebondir. Cette expérience nous aura permis de trouver les relais et de profiter de la période d’accalmie pour consolider la boîte sur de nombreux sujets. En général, quand on est en hyper croissance, il y a plein de choses qu’on n’a pas le temps de faire. Nous avons profité de cette période pour travailler quelques fondamentaux, les bases, les fondations, les process, les outils, les méthodes. Et c’est très bénéfique aujourd’hui puisque nous avons fait 80 millions d’euros de chiffre d’affaires l’année dernière et que cette année, nous espérons réaliser entre 150 et 170. C’est rapide comme croissance !

Quand et pourquoi avez-vous fait votre levée de fonds ?

Nous avons fait une levée de fonds en juillet 2022 essentiellement pour racheter des entreprises. Pour vous donner un exemple, nous négocions, nous discutons aujourd’hui avec 24 sociétés en même temps. Nous ne rachèterons pas les 24 c’est sûr mais nous en concrétiserons peut-être 3,4,5, 6 par an selon la taille des structures. Cela demande de la trésorerie même si l’entreprise était rentable l’année dernière. La croissance est telle que nous avons besoin d’être accompagnés par les actionnaires en termes d’investissement. Si nous ne l’avions pas fait, cela aurait conduit à devoir ralentir fortement la croissance.

Est-ce qu’il y a une différence entre vos expériences en tant qu’entrepreneur ?

Il y a beaucoup de similitudes et c’est pour moi, l’humain le facteur X du succès des entreprises. Il s’agit d’identifier les personnes clés de son entreprise, de bien s’entourer, de faire confiance au management. Je dirai que l’humain reste pour moi, la clé. Dans les deux entreprises que j’ai créées, même si les métiers sont très différents, il y a beaucoup de similitudes. Je peux noter une difficulté supplémentaire dans cette dernière, c’est que le côté international est très fort ainsi que des rachats avec parfois des cultures d’entreprises légèrement différentes. Cela demande un savoir-faire particulier. Sinon dans mon métier au quotidien, je subis les mêmes écueils, les mêmes difficultés de recrutement, de management.

Anywr a pourtant beaucoup grossi, cela n’impacte pas votre métier ?

Nous bouclerons l’année peut-être entre 2 000 et 2 500 salariés. Mais, moi, mon quotidien, c’est avec 15 personnes et cela ne le change pas énormément. Cela reste le même métier et je ne me rends pas réellement compte de ce qu’est devenue l’entreprise. Je m’en suis aperçu parce que nous avons fêté les 10 ans de la société fin décembre. Il y avait des salariés du monde entier et nous avons privatisé le Club Med aux Arcs. C’était un super évènement et nous avions des personnes qui sont des talents qui sont venus de Chine, du Vietnam, de Côte d’Ivoire, du Canada, du Liban, de partout.

Quand nous avons réuni tout le monde, que suis allé sur la scène et que le rideau s’est ouvert, j’ai vu tout le monde et j’ai été impressionné. Quand je voyage pour voir les équipes et que par exemple, je vais au Canada, il y a 40 – 50 personnes maximum. Je dis bonjour à tout le monde donc je ne m’aperçois pas de ce que nous sommes devenus. Ici, l’événement était beaucoup plus important. Nous avons organisé une kyrielle de surprises pour les collaborateurs et nous avons même fait venir Tony Parker. Il y a eu des sketchs pour que certains racontent leur histoire, pour nous donner des exemples significatifs des expériences des uns et des autres qui ont vécu dans plein de pays.

En voyant tout ce monde, je me suis rendu compte de la taille de la boîte et de l’accélération que nous avions connue. Je me souvenais de mon premier séminaire où nous étions 12 où j’avais amené tout le monde dans les Ardennes en Belgique, cela change beaucoup.

Quels ont été les facteurs clés de succès d’Anywr ?

Si nous en avions deux à retenir, ce serait l’offre qui est unique, et qui répond à toutes les anxiétés connues par les entreprises. Celle-ci casse ce caractère anxiogène et rassure les entreprises et les candidats à l’expatriation. Le succès c’est ainsi d’avoir su combiner le recrutement et la relocation, l’immigration, la formation. Le deuxième facteur clé de succès, c’est aussi d’avoir su développer en parallèle de l’expertise métier avec des gens qui sont parmi les meilleurs experts au monde sur des thématiques comme les visas, la fiscalité, … Et mis en place les meilleurs outils possibles pour pouvoir accompagner ces thématiques. C’est notre force, encore une fois, de combiner l’excellence des outils digitaux et le savoir-faire de nos experts.

Si vous avez trois conseils à donner à des entrepreneurs, ce serait quoi ?

S’ouvrir, rencontrer et apprendre tous les jours.

Je suis l’inverse de l’adage : « pour vivre heureux, vivons caché ». Je vais rencontrer pleins de gens, partager mon expérience, demander de l’aide, rentrer dans des réseaux comme Entreprendre, réseaux Initiatives. On se nourrit de ces rencontres, de ces échanges et j’essaye de garder beaucoup d’humilité. On apprend toujours les jours.

Trouver l’équilibre pour durer.

Parce que le métier de cette entreprise, c’est rock n’roll. Il y a cet équilibre qui est difficile à trouver entre le temps pour soi, pratiquer du sport et des activités à côté qui vont vous permettre de vous aérer un peu, de passer du temps avec votre famille et nos amis. Cet équilibre est important pour pouvoir durer et pour pouvoir être plus productif. Je m’efforce à faire du sport et surtout quand je n’ai pas le temps. Quand je n’ai pas le temps, j’essaie de me forcer et je vais mettre mes baskets et aller courir une heure.

Garder du sens.

Ma dernière entreprise était une entreprise d’insertion. Et nous avons fait pareil mais différemment avec cette entreprise et finalement, nous en sommes très fiers en interne : nous avons fait un travail d’accompagnement des réfugiés et de personnes qui arrivent du monde entier que nous allons aider à s’installer. Ce sont des personnes qui ont généralement des visas et qui ont le droit de travailler, mais qui ont du mal à s’installer. Nous allons les aider à trouver un travail, à rédiger leur CV, un logement, etc.

Nous avons beaucoup d’histoires humaines qui sont passionnantes avec des personnes qui viennent d’Afghanistan, de Syrie, d’Israël ou encore d’Ukraine. Il faut donner du sens à votre projet et faire participer vos collaborateurs à ces histoires-là. C’est aussi le rôle des entreprises de créer ce lien social et sociétal. Je ne peux qu’encourager à le faire, et cela se fait de plus en plus dans toutes les entreprises et j’en suis ravi !

Est-ce qu’il y a un point que je n’ai pas abordé, que vous souhaitez aborder ?

Peut-être un dernier point, parce qu’on a parlé des fonds d’investissement. Comme beaucoup de gens, nous avions un peu peur des fonds d’investissement qui sont « dirigés par l’argent et la rentabilité » dans notre inconscient. C’est vrai que nous sommes dans un monde où il faut de la rentabilité, de l’efficacité, etc. Nous avons eu la chance d’avoir des fonds d’investissement et des investisseurs qui sont parmi les plus reconnus des fonds régionaux français et qui ont décidé d’être entièrement partie prenante. Ils ont des valeurs qui font sens avec les nôtres et avec lesquelles nous sommes totalement alignés. J’ai peut-être aussi choisi ceux qui nous correspondaient le plus.

C’est très encourageant de voir que cela va dans le bon sens, même dans des domaines comme la levée de fonds. J’ai aimé ceux que j’ai choisis en partie car ils ont passé de temps à analyser la partie RSE de l’entreprise, Ils ont pesé l’impact que nous avions. Il y a une bonne dynamique qui se met aussi au niveau du monde financier qui fait que nous donnons du sens à ces investissements. Et je sens que c’est réel ! Ils ont fait beaucoup plus que ce qui était prévu et ce qu’ils auraient pu faire. Ce n’était pas juste pour se donner une bonne conscience. 

« Quand les frontières se sont fermées, quand les aéroports se sont fermés, notre métier a été très fortement impacté. L’entreprise a d’ailleurs failli mourir car nous avons été secoués mais, avec toutes nos équipes, nous avons su être résilient et faire preuve de beaucoup d’agilité et d’ingéniosité. »

Olivier Desurmont

3 Conseils d’Olivier Desurmont

  1. S’ouvrir, rencontrer et apprendre tous les jours. Je suis l’inverse de l’adage : « pour vivre heureux, vivons caché ». Je vais rencontrer pleins de gens, partager mon expérience, demander de l’aide et rentrer dans des réseaux comme Entreprendre, réseaux Initiatives.
  2. Trouver l’équilibre pour durer. Parce que le métier de cette entreprise, c’est rock n’roll. Il y a cet équilibre qui est difficile à trouver entre le temps pour soi, faire du sport et faire des activités à côté qui vont vous permettre de vous aérer un peu, de passer du temps avec votre famille et nos amis.
  3. Il faut donner du sens à votre projet et faire participer vos collaborateurs à ces histoires-là. C’est aussi le rôle des entreprises de créer ce lien social et sociétal.

Entrepreneur : prendre des congés ou pas ?

Chef d’entreprise et vacances ne sont pas des termes qui semblent parfois aller ensemble. Pourtant, il est bon de savoir prendre du repos, de temps à autre. Rien ne vous empêche de vous du temps pour prendre du recul sur votre travail. Pourtant, les périodes de repos restent essentielles pour avoir votre productivité au maximum comme le montre bon nombre d’études. Entrepreneur : prendre des congés ou pas ?

Le dilemme des congés pour le dirigeant

Force est de constater que la prise de congés est une problématique majeure pour la plupart des chefs d’entreprises. Il est vu par certains comme un abandon de poste et par d’autres comme un repos nécessaire et mérité. La prise de congés pour le chef d’entreprise doit pourtant avant tout être perçue comme un droit. Ceci au même titre que les droits dont bénéficient vos salariés : droit au repos, droit aux vacances, droit au temps libre. 

Il est cependant largement compréhensible que cette prise de temps libre puisse être vue comme maladroite pour le chef d’entreprise. Au final, il semble devoir être toujours présent pour décider des orientations futures de son entreprise. Exit la possibilité de partir ou encore de quitter ses tâches, ne serait-ce que pour quelques jours. Détrompez-vous !

L’importance des congés pour le dirigeant

Les congés ne sont en aucun cas un lâche abandon de poste. Bien au contraire, ils constituent une véritable nécessité pour permettre au dirigeant de prendre du recul sur son travail. Il peut également en profiter pour reposer son corps et son esprit afin de revenir aux activités pleinement rechargées. Bien que certains de vos employés puissent percevoir la chose à tort comme un usage abusif de vos droits aux congés, la plupart comprendront pleinement que vous vous accordiez un repos bien mérité.

Les études montrent bien l’effet pour les salariés et que le repos est essentiel. Ainsi, une étude menée par Project Time Off, une organisation à but non lucratif américaine, a montré que les employés qui prennent régulièrement des congés sont plus productifs, plus satisfaits de leur travail et plus susceptibles de rester dans leur emploi. Autre étude, celle menée par la Harvard Business Review. Celle-ci a montré que les employés qui prennent des congés sont moins stressés, plus heureux et plus productifs que ceux qui ne prennent pas de congés. Le dirigeant n’échappe bien entendu à cette règle.

Ce que prévoit la loi

Le régime légal concernant les congés du chef d’entreprise est un peu particulier, voire unique. En effet, le gérant ne signe pas un contrat de travail classique mais bien un contrat de mandat. C’est-à-dire que la législation classique du droit du travail ne s’applique pas dans son cas. Il peut cependant prendre des congés tout à fait librement, en étant payé (selon les clauses prévues dans les statuts de l’entreprise et discutées avec toutes les parties prenantes). Seulement, le gérant ne peut « récupérer » les jours de congés non pris : ces jours ne sont pas comptabilisés au même titre que pour les employés.

Avant de partir

Il est cependant nécessaire de bien préparer votre départ en congés. Quelques menues obligations s’imposent comme celle de déléguer à vos adjoints – ou à certains employés de votre entreprise choisis au préalable – l’ensemble des tâches devant être réalisées durant votre absence, afin de permettre une continuité dans l’exécution de ces tâches. Par la suite, à vous de déterminer les critères importants à fixer avant votre départ en congés. Ceci vous garantira tranquillité et repos d’esprit.

Et nous ne le rappellerons jamais assez : pendant les congés ou vos temps libres, le travail ne doit pas vous occuper l’esprit. Le téléphone n’est ouvert qu’aux urgences extrêmes. Nommez une seule et unique personne dans votre entreprise qui pourra vous joindre en cas d’extrême nécessité. Tout le reste de vos employés doit bien prendre en compte le fait que vous avez, vous aussi, le droit à un temps hors de l’entreprise et au respect de ce temps libre. Alors profitez de votre famille, de vos loisirs, de vous reposer, et ce sans penser constamment au travail. L’intérêt d’avoir délégué avec soin les tâches à réaliser pendant votre absence se mesurera dès votre retour.

Tout savoir sur l’approbation des comptes

Toute entreprise demeure soumise à certaines obligations sur le plan comptable et l’approbation des comptes en fait partie. Se tenant une fois par an, cet événement consiste à faire approuver les comptes d’une société par tous ses associés au cours d’une Assemblée Générale. Décryptage du fonctionnement de ce procédé.

Préparer sa présentation avant de passer devant l’Assemblée Générale

Avant de se lancer dans l’approbation des comptes, il convient de s’occuper de sa préparation ! Organiser une Assemblée Générale (AG), qui implique les associés, a pour but de faire valider les comptes annuels d’une société puis à les répartir. 

Devant intervenir dans les six mois suivant la clôture de l’exercice, on y décide notamment de l’attribution des dividendes. Après validation, plus rien ne peut être modifié. Il incombe ainsi au dirigeant d’entreprise de mettre sur pied un rapport détaillant les chiffres de sa société sur l’année. Il doit respecter certaines formalités de sorte à ce que cette décision soit prise correctement en compte et validée par le greffe du tribunal de commerce. Les personnes concernées doivent, par ailleurs, être invitées à l’AG au moins quinze jours avant qu’elle ait lieu, par lettre recommandée.

Des documents à transmettre en amont

Le dirigeant doit, au préalable, rédiger plusieurs documents à transmettre impérativement à chaque associé avant la réunion. En voici la liste :

  • l’inventaire annuel ;
  • le rapport de gestion précisant la situation de la société durant l’exercice écoulé. Aussi, son évolution possible ainsi que les événements importants ;
  • le rapport spécial sur les conditions réglementées ;
  • les comptes annuels, qui comprennent : un bilan, un compte de résultat et des annexes, ;
  • le projet de résolutions au sujet duquel les associés vont devoir se prononcer : approbation des comptes, affectation du résultat, rémunération de la gérance…

Déroulement d’une séance d’approbation des comptes

Lors de l’approbation des comptes, les associés valident les chiffres proposés par le dirigeant et affectent les différents revenus de la société. Tout d’abord, les comptes annuels envoyés par ce dernier sont soumis à l’accord de chacun. Ils peuvent ainsi se voir refusés, redressés ou acceptés. Une fois les comptes approuvés par la majorité, la répartition des dividendes ou encore la mise en réserve des bénéfices peut être décidée. Le plus souvent, la rémunération du dirigeant SAS ou SARL est déterminée au même moment, à moins que son montant ne soit déjà défini dans les statuts de l’entreprise.

Bien sûr, ce type d’assemblée ne doit pas se limiter à l’approbation des comptes. L’ordre du jour ou tout sujet nécessitant une réunion des associés peut se voir abordé. Certaines décisions peuvent ainsi être prises, telles que la ratification des conventions passées entre la société et un associé ou encore l’extension des pouvoirs du gérant.

N’oubliez pas que cette réunion particulière donne lieu à la rédaction d’un procès-verbal indiquant toutes les décisions des associés. Ce document doit par la suite être transmis au greffe et marque la fin de l’approbation des comptes.

Bien rédiger le procès-verbal d’une assemblée

Le procès-verbal doit atterrir entre les mains d’une institution telle que le tribunal de commerce. Il doit prendre une forme bien spécifique. Lorsqu’il s’agit d’un acte dit « sous seing privé », c’est-à-dire effectué par les parties elles-mêmes ou par un tiers, la rédaction n’implique pas forcément la nécessité d’un professionnel juridique extérieur. 

Vous n’avez donc pas à faire appel à un notaire. La responsabilité de son écriture revient alors au dirigeant de la firme. Le site officiel d’Infogreffe (registre du commerce et des sociétés en direct du greffe du tribunal de commerce, ndlr) rappelle que ce texte doit indiquer, en guise d’introduction : 

  • la date et le lieu de réunion, 
  • les nom, prénom usuels 
  • qualité du président de l’assemblée, 
  • les nom et prénom des associés présents (ou réputés présents, en cas de participation à l’assemblée grâce à des moyens de télécommunication électroniques) ou représentés (par des mandataires, c’est-à-dire des personnes munies d’une procuration, ainsi habilitées à représenter les associés concernés), 
  • l’indication du nombre de parts sociales détenues par chacun d’eux. 

Le contenu du procès verbal

Au niveau du contenu de la réunion, le procès-verbal doit le retranscrire. Il vous faut, pour cela, décrire les points suivants : 

  • les documents et rapports soumis à l’assemblée, 
  • un résumé fidèle et objectif de l’intégralité des débats, ce qui exclut notamment toute analyse des discussions qui ont précédé l’adoption des décisions, 
  • le texte des résolutions mises aux voix, sachant qu’il faut reproduire non seulement 
  • les résolutions adoptées définitivement mais aussi celles qui ont été rejetées, 
  • le résultat des votes, 
  • toutes difficultés techniques de transmission ayant perturbé le déroulement de l’assemblée, 
  • la participation des associés à l’assemblée est assurée par des moyens de télécommunications.

Déposer ses comptes annuels : comment s’y prendre ?

Les démarches relatives aux comptes annuels d’une entreprise ne s’arrêtent pas à l’approbation des comptes. Étape obligatoire, il faut ensuite déposer le procès-verbal au greffe du tribunal de commerce afin de faire appliquer les décisions. Ce geste s’avère, lui aussi, incontournable. Vous ne pouvez d’ailleurs bénéficier d’un délai pour remettre vos comptes qu’en cas de difficulté de gestion. Si vous ne remettez pas les documents nécessaires à l’institution, sachez que vous vous exposez à une amende de 1 500 euros et 3 000 euros en cas de récidive.

Le dirigeant dispose d’un délai d’un mois après l’Assemblée Générale pour s’acquitter de cette tâche et de deux mois s’il opte pour une procédure de dépôt en ligne. Pour ce faire, consultez la page www.infogreffe.fr. Six pièces doivent être remises dans le cadre de cette procédure :

  • Les comptes annuels (bilan, compte de résultat, annexe) ;
  • Les rapports de gestion ;
  • La proposition d’affectation du résultat soumise à l’assemblée ;
  • La résolution votée d’affectation du résultat ;
  • Les comptes consolidés et le rapport sur la gestion du groupe (le cas échéant)

S’il existe, vous devez également envoyer, le rapport du commissaire aux comptes.

Les responsabilités restent les mêmes pour toute EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée), qui renvoie à une SARL (Société à Responsabilité Limitée) constituée d’un seul associé. Lorsque vous êtes gérant d’une SASU ou d’une EURL inutile de tenir une assemblée d’approbation des comptes à vous seul ! Le simple dépôt de vos comptes annuels dans les six mois qui suivent la clôture de l’exercice social suffit.

Les techniques qui augmentent la créativité

La créativité est devenue le support nécessaire à toute innovation. Sans nouvelles idées, toute entreprise stagne. Nombreuses sont les entreprises qui souhaitent se démarquer. Certaines d’entre elles jouent sur l’aspect innovant ou sur le côté créatif. Il n’est pourtant pas si évident de laisser libre cours à son imagination et faire s’exprimer cette créativité aux arômes dont vous seul avez le secret. Zoom sur techniques et astuces qui permettent de faire naître et de dévoiler vos idées au grand jour.

Une capacité innée

Votre capacité à imaginer et inspirer, construire et mettre en œuvre un concept ou un objet nouveau, ou à pallier un problème par une solution originale, représente votre part de créativité. Autrement dit, c’est votre capacité à imaginer, inspirer, créer, inventer, innover …

Ce pouvoir créateur se veut subjectif et varie selon les personnes. Certains sont d’ailleurs plus enclins à la créativité et détiennent le pouvoir de la déclencher quasiment sur demande. Seulement, ce n’est pas le cas de tout le monde. Tout comme un écrivain peut rester des heures devant une page blanche, un entrepreneur peut se voir à court d’idées. Créateur en herbe, munissez-vous de votre stylo magique car la créativité est au rendez-vous. Retour sur les méthodes à l’aube de ce que peut être la naissance d’un projet prometteur …

La créativité rime avec subjectivité

En tant que chef d’entreprise, une idée originale (bien entendu, une bonne idée) présente un intérêt économique pour votre entreprise. Cette idée peut en effet s’apparenter à une source de bénéfices. C’est également un moyen de vous démarquer de la concurrence. Selon plusieurs recherches, la créativité résulterait d’un travail conscient. D’après de nombreuses études, il s’est d’ailleurs avéré que plus vous êtes créatif, plus vous êtes productif. 

Les caractéristiques de la personne créative

Certaines personnes seraient considérées comme étant plus créatives que d’autres. Il est constaté que ces personnes présenteraient des caractéristiques similaires : 

  • une volonté de surmonter les obstacles, 
  • une énergie, 
  • une capacité à visualiser les problèmes, 
  • une certaine aisance verbale, une 
  • indépendance, 
  • une autonomie, 
  • un intérêt pour les problèmes complexes, 
  • un QI (Quotient Intellectuel) plutôt élevé, 
  • une certaine confiance en soi, 
  • le courage de se battre pour leurs convictions, 
  • être prêt à prendre des risques, 
  • être ouvert à de nouvelles expériences, 
  • faire preuve d’une certaine tolérance envers l’ambiguïté, 
  • accepter certains conflits intérieurs, 
  • la persistance, 
  • la pensée analogique … 

Bien que certaines personnes semblent prédisposées à cela, les autres peuvent également se montrer très créatives. Votre degré de créativité n’est en effet pas de nature génétique. 

Chacun peut apprendre à développer sa créativité.

Une des caractéristiques clés des personnes les plus créatives découlerait du fait qu’elles savent identifier des problèmes intéressants, de manière pertinente, et qu’elles détiennent une capacité à poser les bonnes questions. Si vous voulez devenir plus créatif, votre capacité d’écoute et de concentration est aussi un facteur essentiel. 

Vous devez être capable d’identifier les liens de cause à effet, le fondement du sujet même. Il s’agit de souvent prendre du recul sur un thème ou une question donnée, d’envisager plusieurs perspectives. Si vous souhaitez être créatif, ne vous enfermez pas dans votre logique habituelle, celle-ci ne vient qu’après avoir épuisé votre instinct créatif sur le sujet. Vous risqueriez, et ce, pratiquement à coup sûr, de passer à côté de plusieurs idées, généralement meilleures que celles rapportées par votre logique. Laissez voguer votre esprit et parler votre intuition révélatrice de vos pensées originelles.

Une partie logique à ne pas rejeter

Il n’est pas non plus question d’exclure totalement votre partie logique. Cette dernière doit intervenir mais a posteriori. Elle n’est là que pour appuyer et confirmer ou non les idées que vous avez trouvées. Ceci dans le but d’évaluer la viabilité de l’idée retenue.

Être créatif c’est aussi détenir une capacité déductive en déduisant les conséquences. Vous vous devez de savoir identifier les bénéfices et les risques liés à vos idées pour ne garder que les meilleures idées. Cette sélection doit émaner d’une analyse objective résultant d’une pensée critique et positive.

D’un point de vue psychologique, l’éducation influe sur la créativité. Toutefois, la créativité demande certaines compétences dans le domaine où elle s’exprime.

Les idées ne seront pas toutes extraordinaire

Ne vous attendez pas forcément à trouver « the best idea » tout de suite. Cela peut prendre un peu plus de temps. Une véritable bonne idée peut être le résultat d’un long moment de réflexion. Alors laissez du temps au temps … Sortir de sa routine, changer d’air, s’accorder un moment de détente, de sérénité, peut être un bon moyen de développer sa créativité et de faire remonter de brillantes idées à la surface.

Mettez en place 4 méthodes 

« Le brainstorming » exerce un recueil d’idées auprès de plusieurs personnes. Cette technique vise à générer un maximum d’idées pour ensuite les analyser et les trier. Réunissez des équipes et mettez-les à réfléchir. Vous verrez que vous récolterez des idées judicieuses.

« La pensée latérale », développée par Edward de Bono, se destine à dépasser la pensée logique dite rationnelle et de rechercher des idées ailleurs que dans son carcan.

« L’innovation games » est une approche qui renvoie à des activités ludiques qui permettent de récolter des idées innovantes.

« Mindmaps » désigne le fait de représenter des idées ou des faits sous forme d’un diagramme dit « carte mentale » qui permet d’aller plus loin que la première idée qui vous vient à l’esprit.

Au sein d’un groupe …

Le fait de travailler en groupe serait favorable à votre inspiration. Collaborer booste votre créativité par l’échange d’idées, le fait d’avoir accès à différents points de vue, des idées auxquelles vous n’avez pas forcément pensé, des manières de voir les choses qui divergent des vôtres. Pensez davantage aux brainstormings. 

Avoir travaillé dans un même groupe depuis un certain temps, partager des valeurs communes, bénéficier de compétences complémentaires, ajouter la somme des connaissances de chacun dans la résolution d’un problème, sont autant de facteurs qui tendent à accroître votre créativité. L’aptitude à instaurer une façon de travailler, pour ainsi dire, une culture d’organisation est déterminante quant au niveau de créativité induit. La créativité c’est donc un phénomène de groupe social. Selon la culture de votre organisation, et donc, certes, la nature des individus qui en font partie, votre entreprise peut se révéler plus ou moins créative.

Pour ce qui est des réunions ou des brainstormings, n’intervenez pas dans la réflexion de vos salariés. Laissez-les pleinement exprimer leurs idées sans les censurer, sauf dans le cas où ils s’éloigneraient trop du sujet donné. Si vous réagissez avant que les personnes n’aient le temps d’aller au bout de leurs idées, indirectement, vous les influencez, et elles risquent de modifier leurs propos et de ne pas avancer ce qu’elles avaient prévu de dire initialement.

Vous disposez maintenant des outils à l’origine d’idées brillantes et lumineuses. Alors … imaginez et créez !

HighTech : les dernières nouveautés

Pour les aficionados de technologie, les dernières nouveautés qui pourraient vous plaire. Au menu Smartphone, écouteurs à réduction de bruit, bracelet connecté et tablette 2 en 1.

Nokia G22 : un smartphone conçu pour être réparé à domicile

Nokia G22 launches with a new repairability-focused build - and virtually  last-gen specs - NotebookCheck.net News
© Nokia

Nokia a annoncé le Nokia G22, un smartphone qui permet de remplacer et réparer facilement ses composants en cinq minutes. En effet, le fabricant de téléphones Nokia HMD Global Nokia s’est associé à la plate-forme iFixit pour proposer les principales pièces et un tutoriel de réparation. Ce modèle est livré avec un dos en plastique recyclable amovible pour permettre aux propriétaires d’échanger les pièces cassées. Ainsi, les propriétaires de téléphones peuvent acheter des pièces de rechange et des kits de réparation officiels. Ils fabriqués avec des matériaux recyclés et reconditionnés, auprès de la société de réparation iFixit.

C’est un smartphone standard avec un écran HD (LCD) de 6,52 pouces au taux de rafraîchissement de 90 Hz. Il est compatible 4G et embarque 4 Go de RAM et 64 Go de stockage. HMD a prévu un emplacement carte micoSD qui permettra d’ajouter jusqu’à 2 To de stockage supplémentaire. Il possède une batterie de 5 050 mAh compatible à charge rapide, compatible avec une charge à 20 W. En photo, son appareil principal est de 50 MP, accompagné d’un appareil photo frontal de 8 MP. Le G22 coûte 180 € en version 4/64 Go et 190 € pour son modèle 4/128 Go. Les prix des pièces de rechange seront comme suit :

  • la batterie à 26 €,
  • l’écran à 50 €
  • le port de charge 21 €. 

Xiaomi lance des écouteurs à réduction de bruit active en France

Xiaomi dévoile les True Wireless Buds 4 Pro, des écouteurs qui lorgnent sur le haut de gamme
© Xiaomi

Xiaomi a annoncé la sortie de ses derniers écouteurs sans fil True Wireless, les Buds 4 Pro, en France. Les True Wireless Buds 4 Pro, des écouteurs à réduction de bruit active, intègrent notamment le LDAC de Sony. Celui-ci offre des taux de transfert de données allant jusqu’à 990 kb/s. A noter des profondeurs binaires et 32 bits, ainsi que la prise en charge du Hi-Res Audio Wireless. Concernant la réduction de bruit active, Xiaomi communique sur une diminution jusqu’à un niveau de 48 dB.

Côté autonomie, les Buds 4 Pro promettent jusqu’à 9 heures de temps d’écoute avec une seule charge. Celle-ci peut aller jusqu’à 38 heures avec le boîtier de charge. Sinon, les écouteurs disposent d’embouts auriculaires en caoutchouc de silicone liquide. Il permet un meilleur ajustement avec la nouvelle fonction « Intelligent Fit Monitoring ». Cette dernière permet aux utilisateurs de trouver l’ajustement parfait.

Vous pouvez régler les paramètres sonores via l’application dédiée Xiaomi Earbuds. Celle-ci donne accès à des fonctions personnalisées telles que :

  • les modes ANC,
  • les modes de transparence,
  • l’audio dimensionnel intégré,
  • et la connectivité à deux appareils.

Les écouteurs sont disponibles depuis le 8 mars, en deux couleurs : Star Gold et Space Black, au prix public conseillé de 249,99 euros.

Le Honor Band 7 : un nouveau bracelet connecté avec écran Oled et suivi de la saturation en oxygène dans le sang

© Honor

Le constructeur chinois Honor a annoncé son nouveau bracelet connecté, destiné aux sportifs avec 96 modes d’entraînement. Le Honor Band 7 est proposé avec un écran OLED de 1.47 pouce. Sa résolution est de 194 x 368 px (282 ppi). Il dispose de la certification 5ATM. Le bracelet est léger avec environ 18 grammes sur la balance. Le Band 7 propose ainsi un suivi du nombre de pas parcourus grâce à un accéléromètre, un suivi de la fréquence cardiaque et de la SpO2 tout au long de la journée. En plus, le Honor Band 7 peut faire le suivi cardiaque, oxygénation dans le sang, stress, santé féminine ou encore de sommeil. Le bracelet permet de contrôler la musique, gérer les appels, consulter la météo et afficher vos notifications.

Côté autonomie, le bracelet intelligent peut fonctionner jusqu’à 14 jours en une seule charge. Ceci dans des scénarios d’utilisation modérés. En effet, son autonomie ne va jusqu’à 10 jours si on le sollicite de façon plus intensive. Cependant, ce produit supporte la charge rapide, ce qui permet de gagner deux jours d’autonomie en seulement 5 minutes de charge. Le Honor Band 7 est disponible, en noir seulement, au prix de 59,90 euros. 

Lenovo IdeaPad Duet 3i : une tablette 2 en 1

Lenovo IdeaPad Duet 3i (11-inch, 8) launches with improved display and  camera specs - NotebookCheck.net News
© Lenovo

Lenovo a dévoilé la tablette IdeaPad Duet 3i, la dernière version qui fait à la fois tablette tactile et ordinateur portable. La tablette se présente avec un étui folio pliable et détachable. Celle-ci agit comme une housse de protection et un écran tactile LCD IPS 2K avec une résolution de 2 000 x 1 200, de 11.5 pouces. Il dispose d’une couverture couleur 100 % DCI-P3 qui peut atteindre à une luminosité maximale de 400 nits. La tablette seule mesure 271,3 x 172 x 8,95 mm et ne pèse que 697 g.

Il s’agit d’un PC polyvalent qui fonctionne avec les derniers processeurs Intel N100 ou N200. Il est livré avec Windows 11 Famille ou Pro. L’appareil dispose de deux ports USB Type-C et d’une prise de port audio 3,5 mm. L’un des ports USB Type-C prenant en charge la technologie Rapid Charge Boost, qui peut recharger l’appareil jusqu’à deux heures d’utilisation en 15 minutes. Avec une batterie de 35,6 Wh, Lenovo promet 8,5 heures d’autonomie. En termes de caméras, l’appareil dispose d’une frontale de 5 mégapixels et d’une arrière de 8 mégapixels. De plus, la tablette est équipée des technologies Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.1. A noter : Le Lenovo IdeaPad Duet 3i sera mis en vente à partir du mois de juin, avec des prix à partir de 449 €. 

Comment rendre ses salariés plus productifs ?

Dans une logique entrepreneuriale, quoi de plus normal pour un entrepreneur de vouloir atteindre la meilleure rentabilité possible. Pour atteindre celle-ci, il faut généralement avoir un certain niveau de productivité. Un des éléments essentiels à cette productivité : le capital humain… Mais comment faire en sorte pour rendre ses salariés plus productifs ?

Un préalable sur la productivité

La productivité désigne le rapport entre une production et les moyens qui sont mis en œuvre pour l’obtenir. Elle se mesure en volume et exprime, d’une certaine manière, la mesure de l’efficacité d’un processus. Elle renvoie aux biens et/ou services produits.

Les moyens mis en œuvre découlent des ressources dont dispose l’entreprise. Ils se matérialisent par le travail, le capital technique, les capitaux engagés, l’expérience, … Autrement dit, ce sont les facteurs de production que détient une entreprise. Ils sont propres à chaque entreprise et influent sur la productivité. Selon la nature de vos outils de production, votre production sera plus ou moins importante.

Les salariés font donc partie prenante de cette productivité, c’est-à-dire, que la productivité de l’entreprise est directement impactée par eux en partie. On parle généralement de capital humain. Grossièrement, la pensée commune est que rentabiliser ce capital humain revient à atteindre et dépasser un certain seuil de productivité de chaque individu. Dépasser ce seuil permettant par la suite d’augmenter la rentabilité de l’entreprise.

Faites preuve de cohérence

Soyez pragmatique ! La liste énumérant le nombre d’actions contradictoires faites au sein d’entreprises est considérable.  Commencez par bannir de votre culture d’entreprise les réunions interminables avec vos salariés. Elles sont parfois, pendant plus de la moitié de leur temps de durée, d’une totale inefficacité. Perte de temps mais également perte d’argent puisque le temps passé à faire ces réunions c’est le temps pendant lequel vos salariés ne travaillent pas. Vous ne devez garder que les réunions importantes, essentielles au bon fonctionnement de votre entreprise. Celles qui font, qu’à l’issue de ces réunions, vous gagnerez en productivité, de manière directe ou indirecte, et uniquement celles-ci. 

Ne confondez également pas quantité et qualité. Il ne suffit pas d’investir dans des ressources considérables pour obtenir des résultats à la hauteur des espérances des sommes investies. Gardez à l’esprit que la quantité ne fait pas toujours la qualité. Cela peut sembler d’une logique implacable et pourtant, nombreux sont les managers et dirigeants à commettre cette erreur.  

Et la liste des incohérences est encore longue :

  • licencier en période de bénéfice,
  • augmenter ses dépenses dans les ressources afin de mettre en place je ne sais quels moyens qui au final ne seront parfois même pas véritablement exploités,
  • tenter de restructurer votre organisation mais pas de manière pertinente,
  • faire des contrôles de qualité trop nombreux…

En faire trop n’est pas toujours ce qu’il y a de mieux pour votre entreprise. 

Inutile d’être trop rigide dans votre management

La productivité est généralement adossée à la confiance. Ce n’est pas en traquant vos salariés que vous allez les inciter à être plus productifs. Si vous surveillez trop vos salariés et qu’ils le ressentent, ils seront moins amenés à prendre des initiatives et seront moins impliqués. Testez-les en leur laissant une certaine marge de manœuvre tout en les suivant, au début, d’un œil avisé mais sans être trop intrusif. 

Ils auront surement l’impression qu’ils sont tout de même surveillés mais également le sentiment que vous leur faites confiance et gagneront dans leur sentiment d’appartenance à l’entreprise, d’engagement. Si vous leur confiez des missions ou projets plus importants et qui ont du sens, ils auront l’impression d’apporter réellement quelque chose de plus à l’entreprise et se sentiront valorisés. 

Des retours à ne pas négliger

N’hésitez pas à leur faire des retours objectifs sur ce qu’ils font. Les retours leur permettront de se corriger en cas d’erreur, et, en cas de bons résultats de se conforter dans l’idée que ce qu’ils font est apprécié. Oubliez les détails accessoires pour vous focaliser d’abord sur l’essentiel : la motivation de vos salariés ainsi que leur créativité. Ces deux facteurs sont essentiels car ils constituent la base d’une bonne productivité. Vient ensuite le niveau de compétence de vos salariés, et indirectement leur expérience. Il faut donc penser également à les aider à progresser voire à les former.

L’ambiance de travail avant tout

Le moral est également une des composantes de la productivité de vos salariés. Pour avoir des salariés motivés et qui usent de leur créativité, l’idéal est quand même que le moral soit au rendez-vous. Veillez à leur environnement de travail et à ce qu’ils travaillent dans de bonnes conditions. Des conditions favorables ne se mesurent pas juste en termes de côté pratique ou de normes réglementaires (hygiène, etc) mais également dans la culture de votre entreprise. Une bonne ambiance de travail, un esprit d’équipe, sont autant de facteurs qui génèrent une productivité plus élevée et une envie de bien faire les choses. 

A contrario, si un des membres de votre équipe semble impacter de manière négative le reste de l’équipe, méfiez-vous ! Cette personne ne doit pas influencer le reste de l’équipe ou faire émerger une mauvaise ambiance nuisible à votre entreprise, et ainsi à sa productivité. Selon certaines études, il est démontré qu’un salarié heureux au travail, qui aime ce qu’il fait, est plus motivé dans ses missions, plus efficace, et moins absent. En d’autres termes, plus productif. Faciliter l’accès au savoir, à la connaissance, à la formation, et donc aux compétences est présenté comme un atout. Enrichissant et formateur, cela est bénéfique pour vos salariés comme pour vous.

Insistez sur l’importance des pauses et la communication

Certes, elles ne doivent pas être excessives mais ne supprimez pas les pauses, elles sont essentielles ! La cohésion d’une équipe ne provient pas juste de la volonté de votre équipe mais passe aussi par une bonne gestion de l’énergie. Que l’on parle de communications informelles ou non, l’information doit circuler et quoi de mieux qu’une pause-café en compagnie d’un collègue de travail. Plus globalement, c’est l’information qui doit bien circuler avec des directives et objectifs clairs à atteindre. Elle doit s’échanger entre chacun des membres de l’équipe de manière transparente afin d’éviter les quiproquos et incompréhensions.  Bien communiquer c’est également pouvoir mieux réagir en cas de conflit, éviter les pertes de temps et être plus efficace.

Enfin, ne faites pas de favoritisme, il doit régner un sentiment d’équité entre vos salariés, vous vous devez d’être juste et de faire en sorte qu’ils le ressentent ainsi également

Client mauvais payeur : que faire ?

La plupart des clients reste des bons clients même s’il rencontre parfois des difficultés. Comment reconnaître les clients mauvais payeurs et que faire face à ce dilemme ? Petit tour d’horizon.

En amont : prévenir

Dans tous les domaines, rien ne vaut la prévention. Il en est de même pour se prémunir des clients mauvais payeurs. Il est primordial de s’informer sur un partenaire avant d’entrer en affaires avec celui-ci. Plusieurs moyens sont à votre disposition :

  • le journal officiel fournira des informations telles le changement de capital ou la mise en liquidation d’une société,
  • la réputation du client sur Internet, notamment via les forums et réseaux sociaux,- le Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), qui communique les comptes annuels des sociétés,
  • le greffe du tribunal de commerce qui permet de connaître les impayés d’un client potentiel,
  • les agences de renseignements commerciaux,- la banque qui peut vous informer sur la solvabilité d’un client,
  • le bureau des hypothèques pour connaître la situation du patrimoine d’une entreprise.

Pour chaque paiement par chèque, il existe maintenant des outils en ligne qui vous permettent de vérifier la solvabilité d’un chèque, n’hésitez pas à y avoir recours. Enfin, le travail en amont s’effectue d’ores et déjà à l’établissement de la facture ou à la signature du contrat, où maintes précautions devront être mentionnées afin d’éviter tout retard ou non-paiement. Seront à marquer clairement l’échéance, les pénalités de retard, les frais de recouvrement à la charge du client en cas d’impayé.

En aval : guérir

Si malgré toutes ces précautions, vous avez encore du mal à vous faire payer, des perspectives efficaces existent pour régler votre différend avec votre client. Il est toujours conseillé de passer par des procédures amiables avant d’avoir recours à la justice. 

La première attitude à avoir est de réagir en cas de retard de paiement. Dès que la date de l’échéance est dépassée, il faudra relancer le client poliment mais fermement, d’abord par téléphone ou par mail, l’avantage de la première méthode étant d’identifier l’objet du retard (un oubli, un problème de trésorerie passager), puis par courrier avec accusé de réception. 

Pour une première fois, vous pouvez faire preuve d’indulgence et mentionner un nouveau délai de paiement. Une agence de recouvrement pourra engager ces procédures minutieuses à votre place. Si l’indulgence ne fonctionne pas, vous pourrez ensuite adresser une mise en demeure à votre client. Ce document lui sommera le règlement des dettes par une échéance définitive, avec application des pénalités de retard. Si vous êtes fournisseur de services, vous pourrez également interrompre le service offert jusqu’au recouvrement des dettes. Un huissier de justice pourra être mis à contribution au stade de la sommation.

En dernier lieu uniquement, lorsque les procédures à l’amiable n’auront fait aucun effet, il faudra avoir recours à la justice en faisant appel au tribunal de commerce, au tribunal d’instance ou de grande instance. La justice intimera le débiteur à un recouvrement par voie judiciaire mais cela peut prendre un temps long.

Les clés pour devenir entrepreneur

Être un entrepreneur, c’est un état d’esprit et un mode de vie. Pour se lancer dans ce métier, il faut être rigoureux et avoir une bonne méthode et développer certaines compétences afin d’exécuter votre mission. Voici les clés pour devenir entrepreneur et pour bien réussir.

La motivation et la passion

Pour entreprendre, il faut être motivé. Même si le travail en entrepreneuriat n’est pas ce qu’on peut appeler du divertissement, la passion est de mise. Soyez votre propre allié, et faites de votre motivation et de votre passion, les moteurs principaux de votre entreprise. Ces deux facteurs clés vont vous donner du tonus, qui va vous permettre, d’une manière autonome, de vous ouvrir la voie vers le succès.

Le travail

Pour pouvoir monter au sommet, un entrepreneur doit avoir du caractère. Devenir entrepreneur ne relève pas seulement de la passion. En effet, il y a du travail à faire, des efforts à fournir. Difficile pour un entrepreneur d’avoir un moment de répit. Le boulot d’entrepreneur n’est pas facile, il faut être subtil et savoir gérer son emploi du temps. Pertinent dans la prise de décision, un bon entrepreneur évalue la situation, avant d’arborer une action.

L’expertise

Gérer une entreprise, c’est tout un art. Vous devez avoir une parfaite maîtrise aussi bien théorique que pratique en entrepreneuriat, pour avoir une bonne gérance. Toutefois, pour ne pas stagner, il est indispensable d’effectuer un apprentissage continu, pour ne pas être pris sous les filets des limites d’expertise. Entreprendre est une chose, mais mettre en marche son business en est une autre. Faire appel à des Experts, pour avoir plusieurs cordes à votre arc.

La créativité

Dans ce monde où tout bouge, il faut persévérer pour maintenir le cap. Adoptez un esprit créatif, et trouvez des points à la fois pertinents et novateurs. Un entrepreneur doit être réaliste, même si la créativité est bénéfique pour la société, il faut trouver une bonne stratégie à adopter. Faites de votre défaite votre force. Tirez des leçons des échecs, pour adopter de nouvelles ruses, afin de pouvoir grimper au sommet.

Les relations

Croire en soi peut conduire à une bonne gestion, mais pour avoir plus d’assurance, il faut multiplier ses ressources. Faites de votre société un havre de paix, pour que vos employés soient plus détendus et moins stressés au travail. Mais il faut garder des limites, ne soyez pas trop indulgent, au point de laisser libre court à l’ingérence. Le domaine de l’entreprise est une guerre froide, restez proche des sociétés concurrentes, pour votre image, mais également, pour les dépasser.

Savoir se surpasser

Dans la vie, il faut savoir s’élever et aller plus loin. Surpassez les doutes semés en vous, et fortifiez votre conscience, afin d’avoir une forte capacité physique et morale, à surmonter toutes les éventualités en gestion d’entreprise. Espérer n’apporte rien, il faut avoir de l’éthique et être sceptique, pour réussir. Apportez des vraies valeurs à votre société, en dépassant vos limites, pour pouvoir en récolter les fruits.

Il faut être consciencieux pour ouvrir une entreprise. Mesurez vos limites, et adoptez un caractère de gagnant. Ayez de l’audace et soyez en harmonie avec vous-même pour affiner votre dynamisme. Toutefois, prenez de temps en temps une pause pour vous ressourcer.

Combattre votre pire ennemi : La flemme !

Parmi les mangeurs naturels de temps et qui vont contre sa bonne gestion, la flemme, à laquelle personne n’échappe. Celle-ci peut faire irruption à tout moment et freine la réalisation aussi bien de petites tâches que de tâches rébarbatives ou de projets qui nous tiennent à cœur. Mais d’où vient-elle et comment lutter pour ne pas être à sa merci ?

Les français victime de la flemme

Nous serions une majorité de Français à en être la victime, sans même parfois le savoir. Un sondage réalisé par OpinionWay pour Jechange.fr en atteste l’omniprésence. On lui attribue divers noms comme procrastination, fainéantise, flegme, manque d’envie… Il faut dire qu’entre avoir le choix de promener le chien, changer la couche de bébé, laver sa voiture, laver la vaisselle, commencer un dossier ou rester affalé dans son canapé, le choix de la flemme peut s’imposer presque naturellement. Il est fréquent de remettre certaines tâches à plus tard. Surtout celles qui vont nous demander un effort.

La flemme : notre cerveau en cause… ?

Une étude menée par des neuropsychologues nous indique que le système nerveux est responsable de notre préférence pour l’inactivité ou la sédentarité. Un groupe de chercheurs internationaux (Suisse, Royaume-Uni, France, Belgique et Canada) a mis en évidence le « paradoxe de l’exercice », dans une étude publiée dès octobre 2018 dans la revue scientifique Neuropsychologia, consultable en ligne. Un enseignements est d’abord à en tirer : « notre cerveau est naturellement attiré par les comportements sédentaires » selon le chercheur Mathieu Boisgontier cosignataire de l’étude.

Une énergie supplémentaire requise

Démarrer une tâche solliciterait une énergie supplémentaire puisqu’elle générerait « une implication accrue des ressources cérébrales ». Celle-ci aurait un coût pour notre cerveau qui préfère choisir en quelque sorte de fournir le moins d’efforts possible, surtout lorsque nous sommes en train de procrastiner et que cela implique de sortir d’un moment de tranquillité ou d’’une situation de confort.

Sondage Empreinte Humaine & OpinionWay

Pas une question d’inconscience

Ensuite, la difficulté ne viendrait pas de notre capacité à comprendre les bienfaits de sortir de l’inactivité. Nous sommes tout à fait conscients de ceux-ci et de leur désirabilité. C’est d’ailleurs l’une des questions qui a amené l’étude : « Pourquoi les individus échouent-ils à faire régulièrement de l’exercice bien qu’ils connaissent les risques associés à l’inactivité physique ? », ce à quoi on sait que « Depuis des décennies, la société encourage les gens à être plus actifs physiquement.

Pourtant, les statistiques montrent qu’en dépit de nos meilleures intentions, nous devenons en fait moins actifs. Alors le cerveau le sait mais se permet d’établir des choix. Et souvent c’est la flemme qui l’emporte ! Une évidence qui indique qu’il va vous falloir conquérir ses propres zones d’ombre pour dépasser la flemme.

Ifop pour la fondation Jean Jaurès

Un réflexe de sécurisation

Depuis quelques années, les Français ont traversé une succession d’événements qui créent de l’anxiété et du stress. Le battage médiatique n’aide pas à le diminuer : attentats terroristes, mouvements sociaux, menace nucléaire liée à la guerre en Ukraine, peur du réchauffement climatique ou encore la COVID et ses confinements…

Leur réflexe est alors de rester un maximum de temps chez eux, où ils se sentent à l’abri de toutes les menaces. La COVID est un parfait exemple de l’impact psychologique : depuis son apparition, près d’un Français sur deux admet « rechigner à sortir de chez lui ». Ce sont d’ailleurs principalement les actifs et notamment ceux qui vivent en ville. En outre, 41 % des Français disent se sentir plus fatigués, après un effort physique, aujourd’hui qu’avant la crise de la Covid-19, selon une étude récente.

Les autres sources potentielles de la flemme

Un problème de sens des priorités ?

Depuis le confinement, le travail est de moins en moins perçu comme une priorité. L’épidémie de flemme s’est insinuée subtilement en France comme dans d’autres pays. Le nombre de salariés quittant volontairement leur poste atteint ainsi des records. De plus en plus de salariés considèrent que leur travail actuel ne correspond plus à une priorité dans leur vie. Or, un des éléments qui peut motiver à sortir de cet état d’inaction, c’est le fait d’en faire une priorité. Globalement, si les raisons qui justifient votre effort se révèlent insuffisantes par rapport à celui demandé, votre tâche passera au second plan.

Le secondaire passe… en second

Tout ce qui est secondaire sera donc naturellement remis à plus tard. Or, une nouvelle conception du travail s’impose par l’ouverture à d’autres cultures ou par les voyages qui incitent à prendre conscience que la vie n’est pas qu’obligations et de ce qui empêchent de s’épanouir (manque de temps, excès de travail, pression sociale, injonctions, charge affective, maladie, deuils, etc.) comme l’explique Saverio Tomasella, psychanalyste et auteur de le surmoi : il faut, je dois…

Je choisis toujours une personne paresseuse pour faire un travail difficile, car une personne paresseuse trouvera un moyen facile de le faire.

Bill Gates
Ifop pour la fondation Jean Jaurès

Le travail comme douleur

La réalisation de tâches n’est parfois pas conçue comme un plaisir et ceci dès l’enfance puisqu’elle relève de l’obligation. L’assertion selon laquelle « il faut souffrir pour réussir » semble devenir anachronique. Cela s’avère d’autant plus évident que certains réussissent en faisant peu d’efforts. Les réseaux sociaux ne cessent d’ailleurs de mettre en exergue la chance.

Le mot travail est issu du bas latin populaire « tripalium » qui désigne à l’origine un instrument formé de trois pieux, deux verticaux et un placé en transverse, auquel on attachait les animaux pour les ferrer ou les soigner, et qui fut ensuite utilisé comme instrument de torture. Le travail désignait l’objet concret qui entraîne une souffrance. Au Moyen Âge, la signification du terme évolue et il désigne l’instrument de torture, puis l’action de tourmenter ou de se tourmenter soi-même. Par glissement sémantique, le travail désigne le résultat de cette action : la souffrance, la peine, le tourment.

Ifop pour la Fondation Jean Jaurès

La peur de l’échec

La peur de l’échec joue un rôle central particulièrement au sein de l’hexagone. Ne pas être à la hauteur, ne pas être légitime conduit à renoncer à affronter le regard des autres et peut inviter à une certaine inertie. Les angoisses peuvent être issues d’un traumatisme oublié à l’image de passer son permis de conduire après avoir subi un accident de voiture qui nous hante encore. L’inertie participe donc à notre sécurité intérieure en ne prenant aucun risque.

Si notre cerveau peut être à l’origine de notre flemme, il faut noter qu’il n’est pas le seul responsable puisque, aujourd’hui, la capacité de concentration est mise à rude épreuve avec une sollicitation quasi permanente de notifications plus attractives les unes que les autres ou de services qui nous incitent à la flemme comme les plateformes de vidéo à la demande, un fil qui ne désemplit jamais sur les réseaux sociaux, des jeux vidéo…