Accueil Blog Page 378

Est-on vraiment encore « embauchable » à 63 ans ?

L’âge ne doit pas être un obstacle à l’emploi, car les travailleurs plus âgés apportent souvent une grande expérience, des compétences et des connaissances qui peuvent être précieuses pour les employeurs. Il est cependant vrai que embaucher les séniors peuvent rencontrer des défis sur le marché du travail, tels que la discrimination liée à l’âge ou des stéréotypes négatifs. 

Les lois anti-discriminations 

En France, la loi interdit la discrimination en matière d’emploi en fonction de l’âge. Les employeurs ne peuvent pas refuser d’embaucher un candidat ou lui imposer des conditions de travail différentes en raison de son âge.

En effet, l’article L.1132-1 du Code du travail interdit toute discrimination à l’embauche en raison de l’âge, que ce soit pour l’embauche, la formation, la promotion ou la rémunération. De plus, l’article L.1133-1 du Code du travail prévoit que tout employeur est tenu de prendre des mesures pour permettre aux travailleurs de tout âge de bénéficier d’une formation continue tout au long de leur carrière.

En outre, la loi sur les retraites de 2014 a supprimé la clause de rupture automatique du contrat de travail à l’âge de 70 ans, ce qui signifie que les travailleurs peuvent continuer à travailler au-delà de cet âge s’ils le souhaitent et s’ils sont en mesure de le faire.

Les raisons d’embaucher un sénior

Il existe de nombreuses entreprises qui valorisent l’expérience et la maturité des travailleurs plus âgés. Elles cherchent à diversifier leur main-d’œuvre en recrutant des travailleurs de tous âges. Elles profitent ainsi de l’expérience et des connaissances de ces derniers. Ils peuvent apporter une expertise précieuse à une entreprise et peuvent être en mesure de former et d’encadrer des employés plus jeunes.

La maturité et la fiabilité peuvent également les attirer. Ils peuvent être en mesure de travailler de manière autonome et de gérer des situations difficiles avec calme et professionnalisme. Ils disposent également d’un réseau professionnel, souvent étendu. 

Les aides à connaître pour l’embauche des séniors

  1. Aide à l’embauche des seniors (AES). Cette aide financière est destinée aux entreprises qui embauchent des seniors de 55 ans et plus, en CDI ou en CDD d’au moins 6 mois. Le montant de l’aide varie en fonction de l’âge du salarié et de la durée du contrat, et peut atteindre jusqu’à 4 000 euros.
  2. Contrat de génération. Ce dispositif vise à favoriser l’emploi des jeunes et des seniors. Il consiste à embaucher un jeune en CDI tout en maintenant ou en embauchant un senior en CDI. L’entreprise peut alors bénéficier d’une aide financière pouvant aller jusqu’à 4 000 euros par an pendant 3 ans pour l’embauche du jeune, ainsi que d’une aide allant jusqu’à 2 000 euros par an pendant 3 ans pour le maintien ou l’embauche du senior.
  3. Exonération de cotisations sociales. Les employeurs peuvent bénéficier d’une exonération totale ou partielle des cotisations patronales de sécurité sociale pour les salaires des seniors embauchés en CDD de plus de 3 mois ou en CDI. L’exonération varie en fonction de l’âge du salarié et de la durée du contrat.
  4. Aide à la formation. Les employeurs peuvent bénéficier d’aides financières pour former les seniors, notamment dans le cadre du plan de formation de l’entreprise ou du compte personnel de formation (CPF).

Des difficultés dans la pratique

Selon les données de Pôle emploi, le taux de chômage des seniors en France est plus élevé que celui des autres groupes d’âge, avec un taux de chômage de 7,8% pour les personnes âgées de 55 ans et plus en 2021, contre 6,4% pour l’ensemble des demandeurs d’emploi. Situation qui empire avec l’âge qui avance. Ainsi, selon les chiffres de l’INSEE, le taux d’emploi des 60-64 ans en France était de 33,8% en 2020, contre 74,5% pour l’ensemble des 25-49 ans.

Des réticences à embaucher des séniors

Si les entreprises sont réticentes à embaucher des séniors, c’est d’abord lié aux stéréotypes négatifs liés à l’âge tels que l’idée qu’ils sont moins enclins à apprendre de nouvelles compétences, moins dynamiques et moins productifs que les travailleurs plus jeunes. Le coût salarial en représente un mais n’est pas forcément réel. Cependant, les travailleurs plus âgés peuvent avoir des salaires plus élevés en raison de leur expérience et de leur ancienneté. Certains employeurs craignent des risques liés à la santé ou encore d’absentéisme. 

Le marché des troubles de l’audition : créer votre propre cabinet

La création de votre propre cabinet d’audioprothésiste peut être une entreprise gratifiante et passionnante, mais elle nécessite également une planification minutieuse et un dévouement sans faille. Dans cet article, nous explorerons les bases de la création d’un cabinet spécialisé dans la perte d’acuité auditive, de la mise en place de votre structure commerciale jusqu’à l’acquisition de clients et à la fourniture de soins de qualité.

Choix de la structure de votre entreprise

Avant de démarrer votre cabinet d’audioprothésiste, vous devrez choisir une structure d’entreprise. Celle-ci aura un impact sur tous les aspects, de la fiscalité à la responsabilité en passant par la propriété, c’est donc une décision importante à prendre. Voici quelques structures commerciales classiques :

  • L’entreprise individuelle : il s’agit du type de structure d’entreprise le plus simple et le plus courant. En tant que propriétaire unique, vous êtes l’entreprise et vous êtes personnellement responsable de toutes les obligations financières et juridiques.
  • Partenariat : si vous créez votre cabinet avec quelqu’un d’autre, vous pouvez constituer une société de personnes. Dans ce cas, vous et votre (vos) partenaire(s) partagerez les bénéfices et les responsabilités. Vous pouvez également former un partenariat avec des sociétés de tests auditifs – pour en savoir plus, consultez le site phonak.com/fr-fr/professionnels/devenir-un-partenaire.
  • Société à responsabilité limitée : une société à responsabilité limitée est une forme de structure commerciale qui offre une certaine protection de la responsabilité des propriétaires, tout en conservant une structure fiscale simple.  
  • Entreprise commerciale : une entreprise commerciale est une entité juridique distincte de ses propriétaires. Elle offre la meilleure protection des actifs personnels, mais peut être plus complexe et plus coûteuse à mettre en place et à gérer.  

Chaque structure d’entreprise a ses avantages et ses inconvénients. Il est donc important de faire des recherches et de choisir celle qui correspond le mieux à vos objectifs et à votre situation.

Élaboration d’un business plan

Une fois que vous avez choisi la structure de votre entreprise, vous devez élaborer un business plan. Il s’agit d’un document détaillé qui décrit vos objectifs, vos stratégies et vos tactiques pour lancer et développer votre activité. Dans l’idéal, un business plan doit inclure les éléments suivants :

  • Une note de synthèse : une brève présentation de votre entreprise et de vos objectifs.
  • Une analyse de marché : elle doit inclure des informations sur le marché des troubles de l’audition dans votre région, y compris la taille du marché, les concurrents et les opportunités potentielles.
  • Un plan de marketing : il doit décrire comment vous comptez attirer des clients, y compris des stratégies de publicité, de mise en réseau et d’obtention de recommandations. 
  • Un plan financier : il doit inclure des projections de revenus, de dépenses et de bénéfices pour les premières années d’activité de votre cabinet.
  • Un plan d’exploitation : ce plan doit détailler la manière dont vous allez gérer votre cabinet, notamment en ce qui concerne le personnel, les horaires et la gestion des clients.

Votre business plan sera un document évolutif que vous pourrez mettre à jour et réviser au fur et à mesure de la croissance et de l’évolution de votre cabinet.

Mise en place de votre cabinet

Une fois votre business plan mis en place, il est temps d’aménager votre bureau. Il s’agit de trouver un local, d’installer l’équipement dont vous avez besoin et d’établir votre organisation du travail.

Lors du choix de l’emplacement de votre cabinet, plusieurs facteurs doivent être pris en compte, notamment l’accessibilité, la visibilité et le coût du loyer ou de la location. Vous pouvez également envisager de vous installer dans les mêmes locaux que d’autres prestataires de soins de santé afin de créer un guichet unique pour les patients.

En ce qui concerne l’équipement, vous aurez besoin des outils suivants :

  • Des prothèses auditives et autres appareils auditifs.
  • Des équipements de diagnostic tels que des audiomètres et des tympanomètres.
  • Des équipements de bureau tels que des ordinateurs, des téléphones et du mobilier.

Vous devrez également établir votre organisation du travail, qui englobe tout, de la prise de rendez-vous à la facturation, en passant par les soins de suivi. Envisagez d’utiliser des logiciels ou d’autres outils pour optimiser vos processus et rendre votre cabinet plus efficace.

Attirer des clients

L’un des plus grands défis de la création d’un cabinet d’audioprothésistes est d’attirer des clients. Il existe quelques stratégies clés que vous pouvez utiliser pour vous faire connaître et commencer à construire votre base de clients. Tout d’abord, concentrez-vous sur un réseau de relations. Cela signifie que vous devez travailler en réseau avec d’autres prestataires de soins de santé, participer à des événements communautaires et prendre contact avec des organisations et des groupes de soutien locaux. Vous pouvez également attirer des clients en proposant des dépistages auditifs gratuits ou d’autres événements promotionnels.

Deuxièmement, assurez-vous d’avoir une forte présence en ligne. Cela signifie que vous devez disposer d’un site web facile à naviguer, optimisé pour les moteurs de recherche et contenant des informations utiles pour les clients potentiels. Il est également utile d’envisager de créer des comptes sur les médias sociaux pour votre cabinet, car cela peut être un excellent moyen d’atteindre un public plus large et de nouer le dialogue avec des clients potentiels.

Fournir des soins de qualité

Bien entendu, attirer des clients dans votre cabinet n’est que la première étape. Une fois que les clients viennent dans votre cabinet, vous devez leur fournir des soins de qualité qui répondent à leurs besoins et dépassent leurs attentes. Voici quelques conseils clés pour fournir des soins de qualité :

  • Écouter les clients : prenez le temps d’écouter les préoccupations et les besoins de vos clients et travaillez avec eux pour élaborer des plans de traitement personnalisés.
  • Rester à jour : restez informé des dernières avancées en matière de diagnostic et de traitement de la perte d’acuité auditive et investissez dans une formation continue pour vous-même et votre personnel.
  • Offrir un environnement confortable et accueillant : assurez-vous que votre cabinet est propre, confortable et accueillant, et que votre personnel est amical et attentif.

Créer votre propre cabinet de soins auditifs peut être un défi, mais aussi une source de satisfaction. En suivant les conseils ci-dessus, vous pourrez créer un cabinet à succès qui aidera les gens à surmonter leur perte d’acuité auditive et à mener une vie plus épanouie et plus satisfaisante.

Le Cum Cum c’est quoi ?

Le « Cum Cum » est une méthode de réduction de la retenue à la source sur les dividendes versés aux actionnaires étrangers. En substance, la méthode permet à une entreprise étrangère de réduire le taux de retenue à la source appliqué aux dividendes qu’elle perçoit d’une entreprise établie dans un autre pays. 

L’origine de la méthode 

Cette réduction est obtenue grâce à l’utilisation de traités fiscaux bilatéraux entre les deux pays. En général, cette méthode est utilisée par des investisseurs institutionnels ou des fonds de pension étranger. Ils cherchent à maximiser leur rendement en minimisant leur charge fiscale. L’origine exacte de la méthode n’est pas clairement établie. Cependant, elle est apparue pour la première fois dans les années 1990 dans le contexte de la fiscalité internationale. Il est important de noter que la méthode est une pratique controversée. Elle peut être considérée comme une forme d’optimisation fiscale. Dans certains cas, les autorités fiscales peuvent considérer cette méthode comme abusive et chercher à y mettre fin.

Les raisons pour lesquelles elle n’est pas appréciée.

La méthode Cum Cum est souvent décriée car elle est considérée comme une forme d’optimisation fiscale agressive. Bien que cette pratique soit légale, elle peut être considérée comme abusive. Ceci notamment si elle est utilisée pour éviter de payer des impôts dans les pays où les dividendes sont perçus. Les autorités fiscales ont donc cherché à réglementer cette pratique afin d’éviter les abus et de garantir l’équité fiscale. Elle est également parfois considérée comme une pratique qui prive les pays d’origine des dividendes de recettes fiscales importantes. Cela peut être perçu comme un transfert de richesses injuste : les investisseurs étrangers bénéficient de la réduction de la retenue à la source sans contribuer équitablement à l’économie du pays où les dividendes sont perçus.

Une pratique parfois frauduleuse

Voici quelques exemples de pratiques frauduleuses ou abusives qui peuvent être utilisées avec la méthode « Cum Cum » :

  • utilisation de structures de détention complexes. Les investisseurs étrangers peuvent utiliser des structures de détention complexes, telles que faire appel à des sociétés offshore ou des trusts, pour réduire leur charge fiscale sur les dividendes perçus. Ces structures peuvent être utilisées pour cacher l’identité du véritable bénéficiaire des dividendes ou pour bénéficier de traités fiscaux plus avantageux.
  • fraude documentaire. Les investisseurs étrangers peuvent falsifier des documents, tels que des certificats de résidence fiscale, pour bénéficier de taux de retenue à la source plus avantageux.
  • abus des règles anti-abus. Certains investisseurs étrangers peuvent chercher à profiter des règles anti-abus pour éviter de payer des impôts sur les dividendes perçus. Par exemple, ils peuvent prétendre que les dividendes sont versés à une filiale étrangère qui bénéficie d’un régime fiscal plus favorable, alors qu’en réalité, la filiale n’a pas de véritable activité commerciale.

La vérification que vous êtes bien dans la légalité

Pour s’assurer que la méthode « Cum Cum » est utilisée de manière légale et que les investisseurs étrangers ne trichent pas avec cette méthode, les autorités fiscales peuvent effectuer des contrôles et des audits fiscaux. Elles peuvent notamment vérifier les documents, tels que les certificats de résidence fiscale. Elles vérifient ainsi qu’ils sont authentiques et qu’ils reflètent la situation fiscale réelle des bénéficiaires des dividendes. Les autorités fiscales peuvent également enquêter sur les structures de détention utilisées par les investisseurs étrangers. Elles regardent notamment leur légitimité et qu’elles ne sont pas utilisées pour cacher l’identité des bénéficiaires des dividendes.

Les entreprises peuvent également prendre des mesures pour s’assurer que la méthode « Cum Cum » est utilisée de manière légale. Elles peuvent notamment s’assurer que les documents sont correctement remplis et authentiques. De la même manière, elles peuvent vérifier qu’elles sont en conformité avec les règles fiscales en vigueur. Elles peuvent également s’assurer que les structures de détention utilisées sont légitimes. 

SPART, l’application qui vous donne envie de pratiquer du sport !

Interview d’André Lenquette, cofondateur de l’entreprise qui nous livre les secrets de SPART pour gérer son stress et son temps de manière efficace.

Comment vous est venue l’idée de créer votre application ?

L’idée est venue, avant le Covid, de plusieurs constats. Je tiens à signaler le fait que nous avons créé la société, en 2019, avant donc la crise sanitaire. La Covid ne nous a donc pas influencés même si elle a accéléré le développement de l’entreprise. L’idée est venue en réalité d’un constat assez simple qui est que la réussite d’une entreprise se réalise avec des hommes et des femmes. C’est à la fois la qualité de vie au travail, les interactions sociales entre les personnes au travail et l’engagement individuel qui font la force du collectif et contribuent à la réussite de l’entreprise. Nous avons pensé qu’il y a une verticale qui parle à tout le monde : l’activité physique, la santé et le bien-être.

De quel constat êtes vous parti ?

La question que nous nous sommes posés est : « Comment, au travers de l’activité physique, je peux me sentir mieux dans ma peau ? ». Nous avons eu l’idée de créer cette application en nous disant : « Nous allons créer quelque chose qui va être le plus inclusif possible », donc le plus large. Ainsi, nous ne nous adressons pas qu’aux sportifs mais à madame et monsieur tout le monde. Nous voulons toucher des personnes qui ont envie de prendre du plaisir et de vivre une expérience collective et conviviale. Notre application a été créée à partir de cette idée-là, en étant persuadés que nous serions utiles aux individus et aussi aux entreprises.

Qu’est-ce que fait l’application aujourd’hui ?

Nous travaillons avec les entreprises quelle que soit leur taille. C’est l’entreprise qui s’abonne à l’application SPART et la propose ensuite gratuitement à ses salariés. L’application n’est pas considérée comme un avantage en nature puisque des lois sont passées il y a environ deux ans qui permettent qu’elle ne soit pas considérée comme telle. C’est un détail peu important pour la prise de décision mais c’est bien de le faire connaître.

Qu’est-ce que fait l’application ? En fait, elle a pour but d’inciter les gens à faire davantage d’activités physiques, à améliorer dans tous les cas leur santé et à lutter contre la sédentarité. C’est une expérience ludique, globale, qui incite les salariés à s’impliquer dans les activités physiques. Quand nous parlons d’activités physiques, il s’agit de la marche, du yoga, de la méditation, du jardinage… Nous en proposons ainsi environ une cinquantaine.

Quels sont les autres apports ?

Le deuxième élément, c’est que nous intégrons du contenu santé, bien-être. Nous insérons également des informations propres à l’entreprise sur cette thématique de santé et de bien-être.

Le dernier élément, c’est que nous créons du lien social : nous favorisons les interactions sociales entre les salariés pour leur permettre de se connaître d’abord et finalement de mieux collaborer. 80 % des utilisateurs confirment d’ailleurs que grâce à SPART ils se sentent mieux dans le collectif de l’entreprise. En effet, les entreprises sont souvent cloisonnées en silos et il y a beaucoup de stress, d’exigence. Nous essayons de lutter contre ces aspects pour décloisonner et apporter une meilleure qualité de vie au travail.

Concrètement, comment faites-vous ces trois actions ?

Les salariés ont à la fois un profil individuel et font partie d’une équipe. Évidemment, ce n’est pas toujours la même équipe ou les mêmes personnes. Concrètement, nous implantons à l’intérieur de l’application des petits défis. Nous travaillons sur des thématiques et l’idée ce n’est pas de le faire sur le long terme mais par exemple pendant 15 jours. Souvent, ce qui se passe, c’est que, pendant une semaine, nous faisons un effort et puis après nous nous arrêtons donc nous nous sommes basés sur cette habitude. Nous cherchons donc à trouver des éléments de motivation qui passent par la motivation individuelle d’abord. Les salariés marchent parce qu’ils se sentent mieux, qu’ils sont plus en forme ou pour faire davantage d’activités.

La motivation peut venir du groupe. C’est pour cela que nous plaçons les personnes dans des équipes. Le fait d’être dans une équipe fait qu’il y a un collectif qui se crée avec des salariés qui vont se rencontrer, vont conduire à inciter le salarié à s’investir dans plus d’activités parce qu’il est membre d’une équipe. Ils auront tendance à faire un effort supplémentaire parce que leurs collègues et leurs amis sont aussi dans l’équipe. En conséquence, ils ont envie de faire en sorte que l’équipe réussisse.

Quel est le troisième élément ?

Le troisième élément que nous utilisons pour motiver les participants est la mise en place des dons solidaires. Nous donnons ainsi du sens à l’action. Par exemple, nous disons à toute la communauté de l’entreprise : « Si vous faites 1 million de points d’expérience, l’entreprise va débloquer un don à une association » qui est, en général, choisie par les salariés. Nous fonctionnons avec un système de points d’expérience que les salariés cumulent à chaque fois qu’ils font des activités ou qu’ils relèvent des défis, physiques ou ludiques. Ainsi, il y a une incitation avec plusieurs leviers et nous les motivons grâce à différents aspects pour les encourager à participer aux activités.

Est-ce que vous diriez que votre application aide à diminuer le stress ou à mieux gérer son temps ?

À diminuer son stress, c’est certain. Nous réalisons aujourd’hui systématiquement des sondages auprès des utilisateurs et nous avons 80 – 85 % d’entre eux qui disent qu’ils se sentent mieux dans leur peau dans le cadre de l’expérience SPART. Nous avons un vrai impact sur le bien-être des salariés. La gestion du temps, c’est autre chose. Nous n’intervenons pas sur cette thématique. C’est vrai qu’il s’agit d’un sujet important qui parfois peut générer du stress. Nous travaillons pour prodiguer des petits conseils sur plein de sujets et la gestion du temps peut en faire partie. Nous le faisons toujours de manière bienveillante et non contraignante.

Est-ce que vous diriez que votre application est une application anti-flemme ?

Nous pouvons dire qu’effectivement cette application va inciter à être actif, au sens positif du terme. Actif, pas uniquement physiquement, parce que, comme je l’ai dit tout à l’heure, l’idée, ce n’est pas de transformer des gens en marathoniens ou en grands sportifs. L’idée, c’est que chacun fasse un petit peu plus que ce qu’il fait d’habitude. Quand vous faites 3 000 pas par jour, nous vous incitons à en faire 4 000 ou 4 500.

Nous vous convions aussi à créer des interactions au sein de l’entreprise. La définition de la santé, selon l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé, c’est un état de bien-être physique, mental et social. Il est prouvé scientifiquement que quand vous vous sentez mieux d’un point de vue physique cela joue directement sur votre mental. Si vous arrivez à travailler les interactions sociales au sein de l’entreprise, vous avez un triptyque positif c’est-à-dire à la fois quelqu’un qui est en bonne santé, qui se sent bien en général et dans sa tête aussi et qui, au travers des interactions qu’il aura dans son entreprise, va vivre une relation sereine. Ces trois éléments font que le salarié se sentira mieux dans sa peau au quotidien.

Est-ce que vous êtes vous-même un sportif ou pas ?

Je l’ai été et je le suis beaucoup moins aujourd’hui, J’ai toujours fait un minimum d’activités physiques depuis que j’ai 5 – 6 ans et je continue à en faire. Pour moi, l’activité physique, c’est 30 minutes par jour. De temps en temps, il m’arrive de faire un 10 kilomètres ou d’aller faire une course mais, le plus important, c’est aussi le plaisir que je prends à les faire. C’est peut-être aussi lié à l’âge mais ce qui compte, pour moi, c’est de me sentir mieux dans ma peau en faisant une activité régulière.

Qu’est-ce que vous faites à titre personnel pour éviter de perdre du temps ?

C’est une question qui n’est pas simple parce que nous courons tous après le temps. Je tente de mettre en place des méthodes et j’essaie de m’organiser parce que la gestion du temps, c’est surtout la gestion des priorités. Je me pose des questions du type : « Qu’est-ce que je dois faire aujourd’hui ? Qu’est-ce que nous pourrions faire demain ? » Il faut dire que nous sommes pris par des choses qui sont soit futiles, soit qui ne sont pas forcément très pertinentes.

Je me demande ainsi une fois par semaine « Qu’est-ce qu’il faut que je fasse ? Qu’est-ce qui est important cette semaine ? Quelles sont les 2 – 3 actions qui sont importantes cette semaine ? ». Je cherche au travers de ces questions à prioriser les actions qui sont essentielles au détriment de celles qui le sont moins. J’ai un petit carnet dans lequel je note tout cela et j’essaye une fois par semaine minimum, entre une à deux fois par semaine en moyenne, de revoir ce petit carnet, de noter et de prioriser.

Cela me permet de visualiser. Après, chacun a ses conseils à prodiguer ou en tout cas sa méthode. A titre personnel, visualiser les choses à réaliser me permet de me déstresser. Rien de pire que de se retrouver noyé dans quelque chose où, nous avons l’impression qu’il y a tellement de travail que nous ne savons plus par quel bout commencer. Le fait de noter ou d’écrire me permet de structurer ma pensée ainsi que de la qualifier et de prioriser.

Est-ce que vous avez téléchargé des applications pour gagner du temps ?

J’ai des applications que j’utilise pour prendre des notes par exemple, qui peuvent dans certains cas améliorer la productivité. J’ai quelques applications mais j’évite d’en avoir trop. Certaines me permettent notamment de prendre des notes ou de mieux structurer ma semaine mais je n’en ai pas énormément.
Quand on parle de temps, il faut évoquer les réseaux sociaux. Même si nous en avons besoin pour le travail, par exemple j’utilise, à titre professionnel, beaucoup LinkedIn, je tâche de déterminer des moments précis pour m’y consacrer. Je structure mes journées avec des plages dédiées pour éviter de faire trop de choses en même temps. Sinon on perd le fil de son organisation. Par exemple, quand je dois écrire un message sur LinkedIn et que je dois insérer une publication, je m’efforce de les faire plutôt tôt le matin ou tard le soir.

Vous parlez de calepin, est-ce que vous faites une To-do list ?

Oui, toujours. Je note les choses que je dois faire et leur priorisation. Autrement dit, je hiérarchise les actions pour les avoir mentalement en tête et les faire en début de semaine. C’est pour cela que j’essaie de l’appliquer au moins une fois ou deux par semaine. Parce que c’est ce qui me permet de redémarrer la semaine, souvent avec une vision claire des actions à effectuer. Ce n’est pas toujours évident parce que c’est plus facile à dire et à écrire qu’à réaliser.

Mais dans tous les cas, depuis que j’utilise cette méthode, cela m’est plutôt utile et me permet aussi de ne rien oublier. Il faut dire que dans le quotidien du dirigeant, il y a des sujets financiers, RH, les collaborateurs, le management, les prestataires, les actionnaires, les fournisseurs, le board. Bref, vous avez 15 000 actions et donc si vous ne planifiez pas, si vous ne structurez pas votre pensée, vous pouvez partir dans 15 000 directions.

Comment vous organisez-vous ?

D’abord, je laisse de la liberté au collaborateur. S’il doit se concentrer sur un dossier ou qu’il a quelque chose d’un peu spécifique à faire, cela peut être un peu compliqué de venir au bureau parce qu’on est en open space. Comme tout, je pense que le juste milieu, c’est souvent ce qu’il y a de mieux. C’est exactement pareil pour le travail hybride. Sur ce dernier sujet, je suis convaincu qu’il ne faut ni être entièrement en télétravail ni en présentiel. La meilleure façon de travailler intelligemment, c’est de faire un mix des deux.

Je préconise ainsi à mes collaborateurs (et à moi-même) de faire de temps en temps des petites pauses « bureau ». Quand ils doivent travailler sur un dossier ou se concentrer sur quelque chose, il est vrai que ce n’est pas toujours évident au bureau. Aujourd’hui, nous sommes plutôt sur trois jours de présentiel et 1-2 jours de télétravail. Le télétravail permet aussi d’accomplir des actions spécifiques que nous n’avons pas forcément toujours l’occasion de pouvoir mettre en œuvre quand on est en collaboratif.

Comment est-ce que vous arrivez à équilibrer vie perso, vie pro ?

Je progresse. Avant de créer cette entreprise, j’ai dirigé une autre entreprise et je voyageais énormément. Je faisais 40 – 50 voyages par an et sur des destinations lointaines, parfois aux États-Unis, en Chine, etc. Si vous m’aviez interrogé il y a 10 ans, j’aurais été complètement en mode hybride. Le week-end, j’étais à Hong Kong et je pouvais être à New-York le lundi. Je pouvais travailler le samedi ou pas. C’était vraiment très particulier.

Aujourd’hui, je veux vraiment me déconnecter… Et d’ailleurs, nous sommes une entreprise à mission. Le droit à la déconnexion fait ainsi partie de notre mission dans les contrats de travail. Il est intégré dedans comme l’égalité salariale. Ainsi, j’évite par exemple d’envoyer des mails à mes collaborateurs le week-end. Je les prépare car il m’arrive de travailler le week-end mais ils ne partent que lundi pour ne pas « polluer. » C’est quelque chose qui évolue, qui entre de plus en plus dans les mœurs pour mieux gérer la vie perso et pro et je me l’applique à moi aussi finalement cette maxime.

Le sport et l’activité physique m’y aident. C’est là où nous nous rendons compte qu’il faut savoir aussi déconnecter, aller au théâtre ou au cinéma. Moi, j’aime beaucoup lire et cela me permet de me déconnecter. Aussi, j’ai encore un enfant qui est assez jeune à la maison donc, il me prend du temps. Il faut savoir aujourd’hui se déconnecter et trouver l’équilibre entre la vie perso et la vie pro. La réussite professionnelle est concomitante avec une vie personnelle épanouie. Je suis convaincu qu’un secret de la réussite réside dans la capacité à gérer les deux de manière fine et astucieuse.

On conseille parfois de mettre dans la To-do list le sport comme une obligation professionnelle. Qu’est-ce que vous en pensez ?

Je suis contre les obligations. Par définition, je pense qu’effectivement, il faut inciter les gens à s’engager. La chance que j’ai, c’est qu’au travers de l’application que j’ai créée, c’est mon quotidien. Je suis convaincu que ce que j’apporte en plus est très utile aux individus et à la société en général. Parce que, malheureusement, nous ne l’avons pas évoqué, derrière la sédentarité se cachent les maladies chroniques, comme le diabète, etc. Comme je vous l’ai dit, je pense que l’activité, c’est un des meilleurs anti-stress qui existe aujourd’hui. Et quand nous parlons d’activité, cela peut être de la méditation, du yoga, de la natation, du jardinage ou du bricolage.

De plus, il est compliqué de contraindre les gens et en France encore plus parce que nous sommes dans un pays très jacobin. Les Français n’aiment pas les contraintes et à juste titre d’ailleurs. Nous essayons, au travers de l’entreprise que nous avons créée, d’en démontrer les bienfaits. De plus en plus de gens sont convaincus de cela, parce qu’effectivement, il y a quand même beaucoup aujourd’hui d’ouvrages, de personnes connues, médiatiques comme Michel Cymes et d’autres comme des médecins qui ont su démontrer aujourd’hui de manière scientifique, les bienfaits de l’activité sur le stress, sur la vie globale, la vie professionnelle et surtout le mieux vieillir.

Nous parlons aujourd’hui beaucoup du report de l’âge de la retraite, mais la question est comment nous vieillissons ? Il ne s’agit pas de travailler deux ans de plus. Ce qui compte, c’est aussi comment nous allons vivre ces deux années ou comment demain, nous allons vieillir. Parce que si on est en retraite à 62 ans ou 64 ans et qu’on meurt à 65 ans ou qu’on devient malade à 65, ce n’est positif pour personne.

Est-ce qu’il y a un point que je n’ai pas abordé et que vous souhaitez évoquer ?

Il s’agit plutôt de deux défis que je voudrais lancer aux lecteurs. Nous faisons souvent, dans les petits challenges que l’on pousse, des défis de plogging. Il s’agit quand vous allez marcher ou courir de ramasser des déchets. Aussi, je recommande le « walk and talk » c’est-à-dire de faire des réunions en marchant. Si vous ne l’avez jamais fait, je vous incite à le tester et vous verrez que globalement vous faites une réunion de la même façon mais que vous vous sentez mieux ! 

Pourquoi démissionne-t-on ?

Les démissions sont légion et se comptent chaque année par millions. Selon les données de l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), en 2020, il y a eu environ 3,6 millions de démissions en France. Ce chiffre était cependant en baisse de 18% par rapport à l’année précédente.  En effet, en 2019, il y a eu environ 4,4 millions de démissions en France. Phénomène qui a été ralenti par la crise économique et la pandémie de COVID-19. Mais pourquoi les gens démissionnent-ils ?

Les grandes raisons de démissionner de son emploi

Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles une personne peut démissionner de son emploi.  Les études sur les raisons des démissions indiquent que les principales raisons pour lesquelles les employés quittent leur emploi sont les suivantes :

  • des opportunités de carrière limitées ou insuffisantes (environ 30 à 40 %)
  • des problèmes de relation avec les collègues ou les superviseurs (environ 20 à 30 %)
  • des salaires ou des avantages sociaux insuffisants (environ 20 à 30 %)
  • un manque d’équilibre entre la vie professionnelle et personnelle (environ 10 à 20 %)
  • des conditions de travail insatisfaisantes ou des tâches monotones (environ 10 à 15 %).

Les opportunités professionnelles : la première raison

Celle-ci peut être liée à des opportunités professionnelles plus attractives. Par exemple, lorsqu’une entreprise offre un meilleur salaire, des avantages supplémentaires ou une plus grande satisfaction professionnelle. Plusieurs études ont mis en évidence le fait que les opportunités professionnelles sont une des principales raisons. En effet, les employés qui ont le sentiment que leur carrière est bloquée ou qui ont peu de perspectives d’avancement peuvent être plus enclins à chercher des possibilités plus intéressantes ailleurs. Une étude menée en 2021 par le cabinet de recrutement Hays a montré que 72% des salariés en France considèrent les perspectives d’évolution professionnelle comme un critère important dans leur choix d’emploi. En outre, selon une enquête menée par LinkedIn en 2018, l’’avancement était la principale raison pour laquelle les employés quittaient leur entreprise (45% des répondants).

Un environnement de travail toxique 

Une enquête réalisée en 2021 par Malakoff Humanis, un groupe de protection sociale en France, a montré que 45 % des salariés français ont déjà connu un environnement de travail toxique au cours de leur carrière. Parmi eux, 64 % ont déclaré avoir souffert d’un manque de reconnaissance, 53 % ont signalé des comportements abusifs de la part de leurs supérieurs hiérarchiques et 48 % ont fait face à des situations de harcèlement moral. L’enquête a également révélé que les employés, qui ont subi un environnement de travail toxique, sont plus susceptibles de chercher un nouvel emploi. En effet, 42 % des salariés concernés ont déclaré avoir cherché un nouvel emploi, tandis que 39 % ont déjà démissionné en raison de cette situation.

Une mauvaise relation avec le superviseur ou les collègues 

Elle peut également inciter le salarié à claquer la porte. Ceci sans compter des problèmes de santé ou de famille. Selon une enquête menée en 2020 par le cabinet de conseil en ressources humaines Mercer, 43 % des salariés français ont déjà quitté leur emploi en raison d’une mauvaise relation avec leur superviseur ou leurs collègues. En outre, l’enquête a indiqué que 62 % des salariés estiment que la qualité des relations interpersonnelles est un élément clé de leur bien-être au travail.

Les changements de l’entreprise

Certains changements opérés par l’entreprise peuvent également être à la source de cette volonté. On pensera notamment aux changements organisationnels tels que les fusions, les acquisitions ou les restructurations. Ceux-ci peuvent entraîner des changements dans les responsabilités, les relations de travail ou les perspectives de carrière. Une étude menée en 2021 par le cabinet de recrutement Hays a montré que 35% des salariés français ont déjà démissionné en raison de changements organisationnels. En outre, une enquête menée par le cabinet de conseil en management McKinsey en 2019 a  souligné le fait  que les employés étaient plus susceptibles de quitter leur entreprise en réponse à des changements organisationnels s’ils ne percevaient pas que ces changements étaient bien gérés ou s’ils n’étaient pas impliqués dans le processus décisionnel.

Le manque de sens

Le manque de sens au travail peut être une raison importante pour laquelle une personne peut démissionner. Lorsque les employés ne voient pas le lien entre leur travail et une mission plus grande, ils peuvent se sentir désengagés, insatisfaits et démotivés. Cela peut conduire à une diminution de la productivité, une baisse de la qualité du travail et une augmentation de l’absentéisme. De plus, les employés qui ne trouvent pas de sens à leur travail peuvent éprouver une sensation d’aliénation. Ils peuvent se sentir inutiles, inaccomplis ou stressés. Le sens peut être différent pour chaque employé, mais il est souvent lié à la mission, aux valeurs de l’entreprise, aux impacts positifs sur la communauté ou aux contributions significatives pour les clients. 

Plus globalement, une insatisfaction générale au travail peut en être à l’origine. 

Quelle est la méthode la plus efficace pour réussir son investissement immobilier ?

Les Français ont toujours considéré l’immobilier comme une valeur refuge et un excellent placement. Il serait difficile de leur donner tort. Néanmoins, placer son argent en immobilier n’est pas synonyme de martingale et il existe des risques de désillusions. Aussi, il importe de mettre en œuvre une méthode efficace pour investir en immobilier. Cette méthode permet à la fois de dynamiser son pouvoir d’achat, d’augmenter son patrimoine et de le faire sans contraintes de gestion. Quelle est cette recette ? Voici la clé pour ne pas échouer lamentablement dans son investissement immobilier.

Quelles sont les précautions à prendre pour placer son épargne en immobilier ?  

La première précaution à garder en mémoire découle du choix de l’implantation. Ainsi, des investisseurs ayant investi en Pinel dans des zones inadaptées s’en sont mordu les doigts. Il importe également de placer son argent de manière à ne pas subir des impayés de loyers ou pire, des squats. N’oublions pas qu’il est très difficile d’expulser un locataire. 

Avant d’investir en immobilier, il faut aussi estimer le rendement de l’actif que l’on envisage d’acquérir. Par exemple, acheter un appartement locatif à Paris n’est pas du tout judicieux. Les prix ont énormément augmenté et les loyers n’ont pas suivi. Il en découle une nette baisse du rendement.

Comme l’analyse Lionel Benhamou, l’un des associés-fondateurs de La Centrale des SCPI (www.centraledesscpi.com), le premier réseau d’épargne digitale français : 

« À l’heure actuelle, investir en immobilier au travers un appartement locatif est de plus en plus compliqué, surtout en agissant seul. C’est pour cela que les épargnants qui nous contactent privilégient les sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI. C’est simple et rentable. »

Quel est le meilleur moyen pour devenir rentier grâce à son patrimoine immobilier ?  

Plutôt que de passer des semaines avant de trouver l’appartement locatif de ses rêves, prendre un rendez-vous chez le notaire et effectuer des travaux, il est préférable d’investir en immobilier de manière packagée. 

Concrètement, réussir son investissement immobilier consiste à le faire via le placement SCPI. Le placement SCPI est un produit d’épargne immobilière permettant de percevoir des rentes régulières. 

Ces rentes peuvent être d’un excellent niveau puisqu’elles dépassent 6 % net par an pour les meilleures SCPI de rendement. Au-delà de sa performance, le placement SCPI ne nécessite aucune contrainte de gestion. Réussir son investissement immobilier passe par une gestion déléguée. 

Tout le travail de recherche des actifs composant le parc immobilier des SCPI et toute leur gestion sont effectués par la société de gestion via laquelle on a placé son argent. Avec le placement SCPI, adieu les nuits blanches !  

Utiliser le placement SCPI pour diversifier son patrimoine n’implique qu’une faible mise de fonds puisqu’il suffit de quelques milliers d’euros pour acheter des SCPI de rendement. Bien sûr, comme pour les appartements locatifs, le placement SCPI peut être acquis à crédit. 

Où se renseigner pour investir en SCPI ?  

Le marché des SCPI est en croissance constante du fait d’une collecte de plus de 10 milliards d’euros l’an dernier. Concrètement, plus de 200 SCPI sont disponibles pour les épargnants. C’est beaucoup et il est facile de se tromper. Comme l’immobilier ne s’achète pas pour quelques années, il importe donc de bien choisir ses SCPI. 

De très nombreuses banques proposent leurs propres SCPI mais il ne s’agit pas des meilleures SCPI. De plus, elles n’offrent qu’un choix de SCPI très limité. 

Aussi, la clé pour parfaire son investissement en SCPI de rendement consiste à demander conseil à des spécialistes des SCPI. Il existe des plateformes SCPI qui ne font que ce métier et le font en toute indépendance. Elles proposent toutes les SCPI du marché. Y-a-t-il un surcoût à recourir à ces plateformes SCPI ? Non, puisque le prix des parts des SCPI est le même quel que soit le canal de distribution.

Ainsi que le développe Laurent Fages, manager au sein de La Centrale des SCPI : 

« L’un de nos clients avait le choix entre placer 150 000 euros dans l’achat d’un appartement locatif ou dans un portefeuille SCPI en en mixant plusieurs. La mutualisation des actifs du parc immobilier de ses SCPI et le rendement de son portefeuille l’ont décidé. Depuis, il perçoit autour de 750 euros nets par mois sur son compte bancaire sans rien faire. »  

Préférer investir son argent en SCPI de rendement au lieu de le faire dans l’acquisition d’un appartement locatif est aussi le choix d’un client d’Anne Cocagne de la plateforme scpisign.com : 

« Venant de prendre sa retraite, ce senior n’avait pas envie de passer du temps à gérer l’appartement qu’on lui avait proposé d’acheter pour augmenter ses revenus. Il n’a donc pas mis longtemps à placer son épargne de 80 000 euros dans les SCPI que nous lui avons conseillées. Il touche désormais autour de 400 euros par mois sans souci. »

Au regard de la hausse persistante de l’inflation, nos compatriotes se disent qu’il vaut mieux placer son argent en immobilier que sur un livret A ou pire sur un contrat d’assurance-vie en fonds euros. Ils ont raison puisque l’immobilier est une valeur refuge. 

Pour ce faire, ils pensaient que l’achat d’un appartement locatif était la panacée mais ils ont vite déchanté. Depuis quelques années, ils se tournent désormais vers le placement SCPI qui allie rendement et absence de stress. 

Afin de réussir leur investissement en SCPI de rendement, les investisseurs sont unanimes pour passer par des plateformes SCPI comme La Centrale des SCPI.

Comprenez la SCPI en 2 minutes

Un investissement immobilier conduit à percevoir des rentes. C’est le meilleur moyen d’augmenter son pouvoir d’achat et lutter contre l’inflation. C’est, en tout état de cause, préférable à laisser son argent végéter sur son compte bancaire même si les banques s’en frottent les mains et bien entendu plus judicieux que d’investir dans un appartement locatif quand on voit les difficultés que cela peut engendrer.

Avertissement

L’investissement dans une SCPI n’est pas garanti, tant du point de vue des dividendes perçus que de celui de la préservation du capital. Les SCPI dépendent en effet des fluctuations des marchés immobiliers.

Avant toute décision d’achat de parts de SCPI, faites-vous conseiller par un professionnel afin d’être certain(e) que ce placement correspond à votre profil patrimonial.

Enfin, comme tout investissement immobilier, tenez compte du fait que les SCPI sont des placements de long terme dont la durée de détention minimale ne saurait être inférieure à huit ans.

Le plan social, comment ça marche ?

Un plan social, également appelé plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), est une procédure qui permet à une entreprise en difficulté économique de restructurer ses effectifs en vue de réduire ses coûts et de maintenir sa viabilité. Concrètement, un plan social peut impliquer des licenciements collectifs, des départs volontaires, des mutations géographiques, des réductions de temps de travail ou des formations pour permettre aux employés de se reconvertir. Mais comment cela marche ?

Les conditions nécessaires pour faire un plan social

La mise en place d’un plan social est généralement conditionnée par la situation économique de l’entreprise. Voici quelques éléments qui peuvent justifier la nécessité d’un plan social :

  • difficultés économiques : l’entreprise doit prouver en connaît de réelles et sérieuses. Il peut s’agir d’une baisse de chiffre d’affaires, d’une diminution des commandes, d’une baisse de la rentabilité ou d’une perte d’exploitation.
  • problèmes structurels : le plan social peut également être justifié par des problèmes structurels. Cela peut être liée à une évolution technologique qui rend obsolète certaines activités de l’entreprise, ou une concurrence accrue qui affecte les résultats financiers.
  • redressement de l’entreprise : le plan social peut être envisagé dans le cadre de ce type de projet. Cela peut être pour réduire les coûts de production et de retrouver une situation financière saine.

En outre, la mise en place d’un plan social est encadrée par des règles légales strictes dans de nombreux pays. Elle doit notamment être précédée d’une consultation des représentants du personnel, d’une analyse de l’impact du plan sur l’emploi et l’activité de l’entreprise, et d’une recherche de solutions alternatives.

Les conséquences du plan social 

La mise en place d’un plan social peut avoir des conséquences importantes pour les salariés, l’entreprise et l’économie locale. Il peut d’abord entraîner des licenciements. D’autres conséquences sont à prévoir comme des tensions sociales. Une dégradation des relations sociales et professionnelles, la montée de l’anxiété et du stress, ou la baisse de la motivation et de l’engagement des salariés restants sont à prévoir. Des coûts financiers non négligeables tels que les indemnités de licenciement, les mesures d’accompagnement des salariés licenciés, les frais de restructuration, etc.

L’image de l’entreprise peut s’en trouver affectée tant auprès des salariés, que des clients, des fournisseurs, des investisseurs et du grand public. La mise en place d’un plan social peut notamment être perçue comme un signe de faiblesse. Il peut avoir un impact sur l’activité, engendrer la perte de compétences et de savoir-faire. Aussi, il peut considérablement affecter la qualité de la production ou des services, ainsi que la productivité de l’entreprise.

Les règles légales pour un plan social

En France, la mise en place d’un plan social est soumise à la réglementation du Code du travail. Il doit respecter certaines étapes : 

  • Consultation des représentants du personnel. Il faut vous informer et consulter les représentants du personnel (comité social et économique, délégués du personnel). Ils doivent l’être sur les modalités de mise en place du plan social, au moins deux fois avant la décision définitive.
  • Analyse de l’impact sur l’emploi. Vous devez réaliser une analyse de l’impact du plan social sur l’emploi et l’activité de l’entreprise. Prenez en compte notamment les emplois supprimés, les mesures alternatives envisagées et les conséquences sociales du plan. Cette analyse doit être transmise aux représentants du personnel.
  • Recherche de solutions alternatives. Vous devez également rechercher et proposer des solutions alternatives au plan social, telles que la réduction du temps de travail, la mobilité interne ou la formation professionnelle.
  • Plan de reclassement et indemnités de licenciement. Le Plan social impose un plan de reclassement pour les salariés licenciés. Il doit comprendre des mesures d’accompagnement personnalisées. Ces mesures peuvent être des formations, des bilans de compétences ou des aides à la création d’entreprise. Il vous faut proposer une indemnité de licenciement aux salariés concernés, en respectant les règles légales et conventionnelles en vigueur en France.
  • Autorisation administrative. Dans les entreprises de plus de 50 salariés, la mise en place d’un plan social nécessite une autorisation administrative. L’administration compétente est la Direccte. Cette autorisation est délivrée après examen du plan de sauvegarde de l’emploi.

Des règles différentes pour les petites entreprises

Les règles légales en matière de plan social ne sont pas les mêmes pour les petites entreprises . En France, la réglementation du Code du travail prévoit des règles spécifiques pour les entreprises de moins de 50 salariés. 

  • Dans les entreprises de moins de 11 salariés, il n’y a pas d’obligation de consultation des représentants du personnel. L’employeur doit cependant informer les salariés de la mise en place du plan social et des mesures envisagées.
  • Dans celles de 11 à 49 salariés, l’employeur doit informer et consulter les salariés sur les modalités de mise en au moins une fois avant la décision définitive. Il n’y a pas d’obligation de consultation des représentants du personnel.

Il est important de noter que les petites entreprises peuvent bénéficier d’aides financières et d’accompagnement. Ceci, notamment auprès des organismes publics et des chambres consulaires.

Les démarches pour les petites entreprises

Les démarches pour les petites entreprises qui envisagent de mettre en place un plan social peuvent varier en fonction de la situation spécifique de l’entreprise. Toutefois, voici les étapes générales à suivre. Vous pouvez commencer par analyser la situation économique de l’entreprise en prenant en compte notamment les difficultés financières rencontrées, les perspectives d’activité et les besoins en termes de réduction de coûts.

Il s’agit ensuite de rechercher des solutions alternatives au plan social, d’informer et consulter les salariés. Vient ensuite le fait d’élaborer le plan de sauvegarde de l’emploi. Celui-ci doit contenir les mesures envisagées pour réduire les effectifs de l’entreprise, les mesures d’accompagnement des salariés licenciés et les modalités de mise en place du plan. Des autorisations éventuelles, notamment si l’entreprise bénéficie d’aides publiques, peuvent être requises. 

Apprenez à gérer votre planning !

Savoir gérer son planning et ne pas se laisser submerger par les missions diverses font partie intégrante de l’art de se manager et de manager ses équipes. Vous ne pouvez pas perdre votre temps à remodeler sans cesse votre planning. Pour cela, il vous faut maîtriser certains fondamentaux auxquels il faut autant que possible éviter de déroger.

Ne pas se trouver d’excuses

Plus facile à dire ou à écrire qu’à faire. Les entrepreneurs ou managers sont avant tout des êtres humains et donc sont soumis aux aléas de la condition humaine : les émotions qui lui sont inhérentes, les relations avec sa famille qui peuvent à tout moment lui imposer des anxiétés, des obligations et les conditions de transport qui entraînent des retards peuvent rapidement le conduire à ne pas respecter le planning établi. Vos collaborateurs subissent les mêmes aléas alors ne vous trouvez pas d’excuses pour oublier d’en tenir compte sur votre planning qui vous servira de guide. A défaut, vous risquez fort d’être confronté à un joyeux désordre !

Faites une to do list

Même si vous avez une très bonne mémoire, la to do list représente un énorme gain de temps tout au long de la journée. Déjà, parce qu’elle vous permet de ne pas vous interroger sans arrêt sur ce que vous avez à faire. Surtout les actions qui doivent être impérativement accomplies et qui peuvent vous causer préjudice en cas d’oubli ne le seront pas.

Résultat : elles n’engendreront pas d’actions supplémentaires comme celles par exemple d’envoyer un mail d’excuses pour expliquer un retard ou ne s’accumuleront pas jusqu’à devenir un boulet mental. Celles-ci génèrent des pertes de temps considérables et rien n’est plus décourageant que d’être dans l’attente pour effectuer la tâche suivante parce que nous avons mal planifié le timing de nos activités. Vous avez alors 100 % de chance de trouver difficile de rechercher la tâche à faire pour combler le temps perdu et encore plus de l’exécuter.

La to do list vous permet aussi de quantifier en temps vos diverses tâches, d’optimiser leur traitement et l’organisation nécessaire à la bonne exécution. Vous pouvez grâce à elle identifier ce que vous devez faire en priorité. Bien entendu, remplissez-la avec bon sens et ne la surchargez pas. A l’impossible nul n’est tenu ! Il s’agit autant d’un mauvais réflexe pour votre motivation que pour votre stress.

N’oubliez rien dans votre planning

Un planning c’est bien mais si vous ne le consultez pas autant ne pas perdre du temps à en faire un. Il ne s’agit pas d’élaguer des tâches sous prétexte qu’elles ne sont pas marquées par le sceau de la productivité ou de la rentabilité mais de toutes les inscrire afin de n’en oublier aucune. Cumulées, elles peuvent vite vous prendre un temps que vous n’avez pas prévu. Ce n’est pas parce qu’une tâche vous paraît évidente et simple à réaliser que vous ne devez pas l’inscrire comme l’envoi d’un mail ou la réponse à une réclamation. Rien n‘est plus subtil que d’oublier une obligation dite secondaire. Si elle n’est pas effectuée, elle risque de devenir le grain de sable qui va faire dérailler votre organisation. Que vous le vouliez ou non d’autres tâches vont s’imposer sur le devant de vos priorités.

Fixez-vous des objectifs et des délais…

Lister reste facile mais mettre en face un timing relève de l’expérience. L’évaluation du temps de travail nécessaire pour effectuer une tâche participe à une bonne organisation. Si la to do list vous sert à organiser votre emploi du temps, elle est également utile pour vous fixer des objectifs et des délais. Une fois le délai fixé, vous aurez conscience du niveau de concentration nécessaire pour finir cette tâche dans le temps imparti et tendance à vouloir le respecter. Cela vous incite à vous mettre rapidement à l’action. Il s’agit d’ailleurs d’une des solutions anti-procrastination et qui sera un atout pour gagner en efficacité, certains utilisant les objectifs comme moyen de dépassement personnel. Dans tous les cas, cela régule votre tentation à vous éparpiller et à repousser la remise de votre rendu.

… Mais ayez des créneaux pour les imprévus :

Vous détestez les imprévus et donc vous ne les planifiez pas. Oui mais comme nous l’écrivions au début de l’article, nous sommes dans le monde des humains et ils font partie de la vie. Avec la crise sanitaire nous avons dû affronter des kyrielles d’imprévus que ce soit sur le plan personnel ou que ce soit sur le plan professionnel. Les plannings réglés au millimètre sont impossibles à tenir alors autant vous prévoir des périodes de battement dans la journée pour rattraper votre retard ou encore traiter des tâches non planifiées ou qui nécessitent plus de temps que vous ne l’aviez pensé.

Savoir dire non et déléguer

Cela revient d’abord à faire confiance aux autres et à savoir leur dire non. Il est louable de vouloir épauler vos collaborateurs mais vous ne devez pas le faire systématiquement surtout si cela perturbe totalement votre planning. Ce n’est pas parce que vous refusez d’aider un collaborateur ou tout simplement que vous lui indiquez que vous le ferez plus tard qu’il ne pourra pas se débrouiller autrement.

Ce type de demandes peut d’ailleurs parfois intervenir simplement parce que votre collaborateur cherche à obtenir votre validation pour tout et n’importe quoi car il manque de confiance en lui. Vous devez certes le rassurer mais il doit aussi gagner en autonomie. Certes, s’il s’agit d’un conseil rapide, rien ne vous empêche de lui octroyer quelques minutes mais vous devez également respecter votre planning. Aussi et même si ce n’est pas toujours facile, vous devez apprendre à déléguer car vous ne ferez jamais le travail de cent voire mille personnes.

Apprenez à mieux vous connaître

Tout le monde a des périodes de la journée où il est plus productif. Pour gagner du temps, il faut donc vous connaître et identifier vos périodes les plus productives. Certaines personnes sont plus productives le matin, tandis que d’autres sont plus productives l’après-midi ou le soir. Vous devez comprendre votre fonctionnement personnel afin de planifier vos tâches en fonction des périodes où vous êtes le plus productif et concentré.

Si vous ne savez pas lesquelles le sont, vous pouvez commencer par vous fixer des horaires réguliers et avoir un journal de votre journée en notant les moments où vous travaillez le mieux et ceux où vous avez du mal à vous concentrer. Prenez en compte vos niveaux d’énergie dont vos coups de pompe (par exemple après le déjeuner) et n’hésitez pas à planifier une courte sieste ou une pause à ce moment-là pour vous ressourcer. Après cette période d’observation, examinez vos notes pour identifier les modèles et demander s’il y a des périodes où vous êtes plus productif que d’autres ? Vient alors la phase d’expérimentation où vous planifierez vos tâches les plus importantes dans vos moments forts.

Organiser votre poste de travail

Vous aimez vivre au milieu de désordre et pour vous cela a un effet rassurant. Oui mais il faut vous imposer des limites. Cela vous évitera de nuire à vos collaborateurs qui se diront sûrement « je ne sais comment il s’y retrouve dans son bazar » et « j’ai encore dû attendre qu’il retrouve le dossier. Il me fait perdre mon temps et lui aussi, il perd du temps ». Une nouvelle discipline du rangement consiste également à organiser son bureau d’ordinateur et à vous interroger sur la pertinence du classement de vos dossiers et sur les noms que vous leur attribuez.

Ne cédez pas à l’inertie

Il ne faut pas confondre la flemme avec le fait de vous reposer. Si vous avez décidé de prendre du temps pour vous ressourcer, il ne s’agit pas d’une perte de temps. Bien au contraire, cela peut se révéler positif pour votre productivité. Vous devez cependant avoir décidé de prendre ce temps pour qu’il vous soit profitable car rien ne sert d’être en pause si vous culpabilisez tout au long de celle-ci. Pour vous battre contre votre flemme, il existe de nombreuses méthodes que nous verront tout au long de ce dossier alors inspirez-vous en ! 

Pourquoi les syndicats sont mal vus en France ? 

Si les syndicats sont mal vus en France par une partie de la population, ils ont pourtant un rôle crucial puisqu’ils participent à la négociation collective, à la représentation des travailleurs auprès des employeurs et des autorités publiques. Alors pourquoi y a-t-il aussi peu de personnes syndiquées en France ? 

Un taux de syndicalisation extrêmement faible

Selon les données de l’Insee pour l’année 2020, le taux de syndicalisation en France était d’environ 7,7 % de l’ensemble des salariés du secteur privé et public. Même son de cloche du côté de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui l’estimait à 7,9. Ce pourcentage est légèrement inférieur à la moyenne de l’OCDE qui est de 16,5 %. Même des pays comme les États-Unis (10,8 %), la Corée du Sud (10,4 %) ou encore le Japon (17,4 %) ont des taux supérieurs. Il est bien inférieur à certains pays européens. On pensera notamment à la Suède (71,7 %), la Finlande (68,3 %) ou encore le Danemark (65,4 %). Alors comment l’expliquer ?

Une utilité pourtant certaine des syndicats

Les syndicats ont plusieurs utilités et missions importantes dans le monde du travail. Ils représentent les travailleurs auprès des employeurs et des autorités publiques. Ils défendent ainsi leurs intérêts, en négociant des accords collectifs. Les syndicats le font également en participant à des comités d’entreprise ou de santé et sécurité au travail. Les syndicats peuvent ainsi contribuer à améliorer les conditions de travail, les salaires et les avantages sociaux des salariés.

Ils défendent plus globalement les droits des travailleurs. Les travailleurs victimes de discrimination, de harcèlement ou d’autres formes d’injustice peuvent faire appel à eux. Ils sont surtout connus pour la mobilisation collective et faire pression sur les employeurs ou les autorités publiques. Les syndicats représentés dans l’entreprise demeurent à l’origine des grèves, manifestations et actions collectives.

Une mauvaise image liée à leur rôle ?

D’une part, certains employeurs et une partie de l’opinion publique les considèrent comme trop radicaux ou trop contestataires. Il faut dire que les syndicats ont souvent pour mission de défendre les intérêts des salariés. Ils font des revendications afin d’obtenir des améliorations sociales. Ceci peut être perçu comme une menace pour la stabilité économique ou l’image des entreprises.

D’autre part, certaines critiques peuvent viser des pratiques syndicales. Celles-ci peuvent être jugées abusives ou contre-productives. On citera parmi les actions parfois critiquées : les grèves à répétition, les blocages de sites industriels, ou les manifestations violentes, qui peuvent perturber la vie économique et sociale du pays.

Des grèves trop fréquentes ?

Selon les données de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour l’année 2020, le nombre de journées de travail perdues par grève en France était de 120 par 1 000 salariés. La moyenne de l’OCDE est de 26 à titre de comparaison. Il est également à comparer avec l’Allemagne (6), les Pays-Bas (19), le Royaume-Uni (20) ou la Norvège (24). En revanche, malgré la réputation des français, le taux de grève en France était inférieur à celui de certains autres pays. La Grèce (157), l’Espagne (143) ou l’Italie (130) sont, par exemple, devant.

Les autres raisons du faible taux de syndicalisation

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles le taux de syndicalisation est relativement faible en France. Tout d’abord, la syndicalisation est souvent perçue comme étant réservée aux travailleurs les plus qualifiés ou les plus âgés, alors que les jeunes et les travailleurs précaires sont souvent moins enclins à se syndiquer. Les travailleurs précaires, tels que les intérimaires, les saisonniers ou les travailleurs des plateformes numériques, ont également des difficultés à se syndiquer car ils ont souvent des contrats de travail courts et instables, ce qui rend la syndicalisation plus difficile. De plus, la faiblesse de la syndicalisation peut également s’expliquer par la concurrence entre les syndicats, qui peut parfois diviser les travailleurs et affaiblir la représentativité des syndicats. Enfin, certains travailleurs peuvent être découragés par les coûts et les contraintes liés à la syndicalisation, tels que les cotisations syndicales ou la participation à des réunions ou des manifestations syndicales.

Les palmarès : un outil très recherché

Les palmarès demeurent un outil fortement apprécié. Ils ont un impact significatif sur les consommateurs et sont particulièrement utiles pour les entreprises. S’ils peuvent être signe de reconnaissance et de succès, ils peuvent avoir un impact significatif sur les marques. 

Des outils très appréciés 

Les palmarès sont appréciés pour plusieurs raisons. Tout d’abord, ils permettent de comparer et de classer des éléments en fonction de critères prédéfinis. Les lecteurs peuvent ainsi prendre des décisions éclairées. Par exemple, les palmarès des universités peuvent aider les étudiants à choisir une école. Ils peuvent se baser sur des critères de performances académiques ou de prestige.

Les classements suscitent également de la curiosité et de l’intérêt chez les gens. Ils leur permettent de découvrir de nouveaux éléments qui pourraient les intéresser. Les palmarès peuvent également comparer les éléments qu’ils connaissent déjà se situent par rapport aux autres. Cela peut aider à stimuler l’innovation et la concurrence, ainsi qu’à encourager les améliorations constantes.

Les palmarès : reconnaissance et réussite

Les palmarès sont souvent perçus comme un signe de reconnaissance et de réussite. Être classé en haut d’un palmarès peut renforcer la réputation d’une entreprise,. Elle peut donner une plus grande visibilité à un produit ou une personne. De plus, les palmarès peuvent fournir des occasions de célébration et de fierté pour les lauréats.

Lorsqu’une entreprise, une école, un produit, un artiste ou toute autre entité se classe en haut d’un palmarès, cela peut lui donner un avantage concurrentiel. Les palmarès étant souvent utilisés pour mesurer la performance ou la qualité, il s’agit d’un élément facile à mettre en avant. Par exemple, un palmarès des meilleurs employeurs peut attirer des candidats qualifiés et aider à recruter les meilleurs talents. De même, un palmarès des meilleures universités peut attirer des étudiants.

Des études qui montrent un impact sur les marques

Plusieurs études ont examiné l’impact des palmarès sur les marques de palmarès. Par exemple, une étude menée par Interbrand, une agence de conseil en stratégie de marque. Celle-ci a montré que les entreprises classées dans son palmarès annuel des 100 meilleures marques mondiales ont vu leur valeur de marque augmenter de 88 % en moyenne au cours des 10 dernières années. De plus, une étude de l’Université de Pennsylvanie a montré que les lauréates peuvent bénéficier d’une prime de prix. Les consommateurs seraient disposés à payer un prix plus élevé pour les entreprises bien classées dans un palmarès de marques.

Les palmarès les plus connus 

Il existe de nombreux palmarès connus dans différents domaines. Voici quelques exemples de palmarès populaires :

  • Des universités : les plus connus sont le classement de Shanghai, le classement de Times Higher Education, le classement QS . Ils évaluent les performances des universités du monde entier en se basant sur divers critères tels que la qualité de l’enseignement, la recherche et l’impact sur la société.
  • Des entreprises : Le Fortune Global 500, le classement Forbes des milliardaires, le classement Interbrand des marques sont parmi les plus valorisées. Ils évaluent la performance des entreprises dans divers domaines tels que les revenus, les bénéfices, la réputation ou la valeur de la marque.
  • Des athlètes : le classement ATP pour le tennis masculin, le classement WTA pour le tennis féminin, le Ballon d’Or pour le football, le classement des golfeurs professionnels de la PGA. Ils sont quelques exemples de palmarès qui classent les athlètes en fonction de leurs performances et de leurs résultats.
  • Des films : le classement IMDB, le classement Rotten Tomatoes, le classement de la National Film Registry. Ils sont quelques-uns des palmarès les plus connus qui classent les films en fonction de leur popularité, de leur qualité ou de leur importance historique.
  • Des pays : le classement du World Economic Forum, le classement de la Banque mondiale sur le développement humain, le classement de l’Indice de la liberté économique. Ils mesurent les performances économiques, sociales ou politiques des pays du monde entier.

Il existe également de nombreux autres palmarès dans divers domaines tels que la musique, la littérature, la cuisine, la technologie, l’environnement, etc.