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Je souhaite organiser une réunion confidentielle : quelles solutions s’offrent à moi ?

Quelle que soit la taille de votre entreprise, ses projets et son positionnement, elle peut être la cible d’une action d’intelligence économique de la part de ses concurrents. Il s’agit ni plus ni moins d’une action d’espionnage visant à se procurer des informations sur ses produits, ses fournisseurs, ses clients, son financement et ses intentions en matière d’alliance ou d’expansion. Attention, cette pratique est en plein essor. Vos réunions d’affaires doivent donc rester confidentielles et il est légitime de se poser la question sur le lieu d’organisation d’une réunion confidentielle.

Aujourd’hui les nouvelles technologies permettent de s’immiscer partout. Il est donc nécessaire si l’on souhaite réaliser une réunion confidentielle de rechercher un lieu qui vous assure la garantie de la confidentialité. Il est parfois utile de rappeler aux collaborateurs conviés à une réunion confidentielle les risques qu’ils encourent en cas de diffusion d’une idée ou de la réunion, de leur rappeler aussi qu’ils ont signé une clause de non-concurrence. Certes au début de la réunion l’ambiance risque de se tendre mais il vaut mieux prévenir que guérir.

Les informations confidentielles prévues par la loi

Les informations communiquées au CSE dans le cadre d’un droit d’alerte économique (article L. 2312-67 du Code du travail) ;

  • Les documents de gestion prévisionnelle communiqués au CSE d’une société commerciale ou d’un groupement d’intérêt économique (article L. 2312-25, II, 3° du Code du travail) ;
  • Les informations données dans le cadre de la recherche d’un repreneur lorsque la fermeture d’un établissement est envisagée (article L. 1233-57-15 du Code du travail);
  • Les questions relatives aux procédés de fabrication (C.trav.art.L.2315-3) ;
  • Les informations répondant aux critères du secret professionnel des affaires (C.com.art.L.151-1) ;
  • Le détail, service par service, des postes supprimés lors de la mise en application d’un plan de sauvegarde de l’emploi en fait notamment partie (Cass. 1ère civ. 11-03-2014).

L’économie est une guerre !

Certaines sociétés offrent leur service aux entreprises pour surveiller leurs concurrents. Les pratiques utilisées peuvent être légales, avec la mise en place d’une veille technologique des sources ouvertes (essentiellement le web). Cependant, parfois, elles peuvent être dignes des meilleurs romans d’espionnage. Notamment, l’électronique rend aisée la mise en place d’un système d’écoute à distance. La Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI) estime que 3000 entreprises françaises, 71% de PME, sont la cible ces 3 dernières années. Les secteurs particulièrement innovants, offrant potentiellement une rupture technologique ou un changement de modèle économique, restent les plus susceptibles d’être la cible. Lorsque vous organisez une rencontre importante avec vos associés ou futurs partenaires, il convient donc de prendre des dispositions pour en assurer la confidentialité. Sachez que vos locaux ne sont pas forcément les plus sûrs et peuvent faire l’objet d’une surveillance plus ou moins régulière !

Où se réunir en toute confidentialité ?

L’organisation d’une réunion à mi-chemin de l’implantation des deux parties concernées par cette réunion confidentielle demeure une solution à la fois polie et qui vous permet de choisir un lieu totalement imprévisible. De nombreuses structures offrent des salles de réunion adaptées et sûres. Les hôtels et les aéroports proposent également des bureaux et des salles de réunion. Si vous devez planifier votre réunion ou votre séminaire sur plusieurs jours, privilégiez les hôtels, mais pour une rencontre de quelques heures rien n’est plus pratique que de trouver une salle directement à la descente de votre avion ou de votre train.

Un cadre professionnel grâce aux centres d’affaires

Accueillir vos partenaires dans une salle de réunion confortable, sécurisée, équipée en moyens de communication et de projection vous assure les meilleures conditions possibles de discussion et offre également une image sérieuse de votre entreprise. Alternatifs aux hôtels, les centres d’affaires et espaces de coworking proposent une grande qualité de services dans toute la France pour vos réunions, conférences et formations. En outre, un petit café peut vous y être servi, voire un bon repas. Généralement situés à proximité de pôles de mobilité, ces locaux sont de plus facilement accessibles. Ne négligez pas l’impact de ces prestations en matière d’organisation des rencontres professionnelles. Elles sont la marque de l’attention que vous portez à vos partenaires.

L’intelligence économique n’est pas un concept abstrait. Sachez protéger votre entreprise. Pour organiser des réunions confidentielles, choisissez une salle professionnelle qui vous permettra de recevoir vos clients ou prestataires en toute intimité, tout en leur fournissant les services adaptés à un contexte de travail.

Trois conseils pour gérer le recrutement en cas de forte croissance

Votre entreprise connaît un succès tel que vous avez besoin de collaborateurs ou bien vous désirez anticiper une croissance qui va avoir lieu incessamment peu que vous allez devoir étoffer vos équipes. Gérer le recrutement signifie engager les personnes correspondant le mieux au profil recherché, les professionnels aptes à apporter une plus-value à l’entreprise… Comment être sûr de faire les bons choix, particulièrement lorsque votre entreprise connaît une forte croissance ?

Une analyse approfondie

Il vous faudra mener une analyse approfondie par rapport aux tâches et aux priorités des collaborateurs de l’entreprise. Ainsi pour un poste déjà créé, il faut y apporter les changements nécessaires pour répondre aux nouveaux enjeux et recruter des compétences spécifiques, car la charge de travail va évoluer en fonction de la nouvelle organisation.  En ce qui concerne une nouvelle fonction, il faut bien cerner la charge de travail et définir le poste de manière explicite en précisant que la fiche emploi peut évoluer rapidement selon les opportunités offertes à l’entreprise.

Soyez présent sur des salons ou événements

Pour attirer et se faire apprécier des candidats les plus sérieux, il est judicieux de présenter son entreprise lors d’événements dédiés comme les salons de l’emploi organisés dans les grandes villes françaises. Cela vous permettra de multiplier les points de contact avec des futurs candidats potentiels et de communiquer sur le fait que vous êtes en croissance et que vous recrutez. Ces rencontres en direct permettent en outre de s’assurer des motivations d’un candidat et de ses aptitudes à exercer des fonctions au sein de l’entreprise. Le recruteur doit être sûr que le candidat est suffisamment informé sur l’entreprise et ses enjeux, qu’il sera suffisamment réactif et autonome pour répondre aux exigences de l’activité, etc.

Définissez un processus clair de recrutement

Processus de présélection, convocations et entretiens préalable à l’embauche… En cas de forte croissance soudaine, une procédure de recrutement rigoureuse évite de perdre du temps. Elle assure à la fois la fiabilité des informations récoltées et un ciblage précis des candidats potentiels (savoirs : connaissances – matérialisés par le cursus et les diplômes obtenus, savoir-faire : les pratiques maîtrisées, de l’ordre de l’expérience, savoir être : qualités personnelles, comportementales, sociales).

Les Curriculum vitae et les lettres de motivation

Ils sont triés avec professionnalisme par poste, par type de contrat proposé (CDI, CDD, Intérim, etc.). Puis selon l’expérience et les compétences des candidats. Décrivez avec précision le contenu de chaque poste à pourvoir c’est-à-dire :

  • les missions
  • les principales tâches et activités
  • le positionnement du poste dans la structure (relations hiérarchiques…)
  • les responsabilités (management d’équipe, budget géré, etc.)
  • les liens avec les autres fonctions
  • les conditions de travail
  • les spécificités du poste

Si votre entreprise connaît une croissance rapide, il semble par ailleurs important de fixer en amont des entretiens une grille de rémunération juste et appropriée à chaque poste que vous recherchez en tenant compte des compétences, de l’expérience et des besoins spécifiques. Enfin, en choisissant les bons supports médiatiques pour chaque annonce d’offre d’emploi, le recruteur s’assure d’obtenir des réponses en adéquation avec ses objectifs. Voici quelques exemples

  • publication d’offre d’emploi (insertion dans la presse, sur des sites de recrutement appelés aussi jobboards, via les réseaux sociaux, dans les écoles…),
  • exploitation d’une base de CV (Pôle emploi, APEC),
  • recherche dans votre vivier de candidatures spontanées,
  • approche directe (chasseur de têtes),
  • cooptation,
  • affichage sur place (pour une boutique, un restaurant…),
  • job dating (rencontre flash entre candidats et recruteurs),
  • forums et salons,

Un site spécialisé dans le recrutement de cadres par exemple n’accepte pas les candidatures d’employés non qualifiés, non diplômés. Ciblez précisément ce que vous recherchez, c’est important en période de rush, quand vous n’avez pas véritablement le temps de vous y pencher, même si c’est nécessaire au développement de votre entreprise !

Utilisez des sociétés spécialistes du recrutement

Selon différentes études, environ 2 entreprises françaises sur 3 emploient une société d’outsourcing pour répondre à une forte croissance ou développer une activité annexe. Par ailleurs, 5% font confiance aux processus d’externalisation pour une partie ou la totalité de leur recrutement.

Le recours à une société spécialisée permet notamment de trouver des individus aux compétences spécifiques. Les sociétés spécialisées dans l’outsourcing RH aident les entreprises à rechercher des profils adaptés aux divers postes, à trier parmi les candidatures recueillies et à établir des contrats de travail en bonne et due forme, ce qui vous fait gagner un temps dont vous avez besoin pour vos taches à forte valeur ajoutée, particulièrement en période de forte croissance.

Enfin, l’externalisation favorise l’objectivité. Un œil neuf est posé sur l’entreprise, ses objectifs, sa stratégie et les différents outils utilisés pour optimiser les ressources. Ils pourront être force de conseil si vous êtes dépassé par les événements. Pensez-y !

Gestion du temps : les nouvelles technos peuvent vous aider

Le monde moderne a développé de nombreuses technologies utiles pour gagner du temps. Apprenez à vous appuyer sur les nouvelles technologies pour gagner en efficacité. Quelques applications vous seront d’ailleurs données.

Le monde moderne a développé de nombreuses technologies utiles pour gagner du temps. La gestion du temps, qui était effectuée jusqu’à aujourd’hui de manière artisanale, s’est transformée en apportant son lot de simplicité et de gain de temps.

Organisez votre planning

Votre boîte email dispose d’un agenda pour y inscrire tous vos rendez-vous et les différentes tâches que vous projetez de réaliser. Il peut également être synchronisé avec votre smartphone pour fixer rapidement de nouveaux rendez-vous. N’hésitez pas à programmer des alertes pour ne rien oublier ou pour vous signaler les obligations à venir.

Quelques applications

  • Trello : la solution de planification visuelle sous forme de tableaux
  • Monday : la flexibilité accessible à toutes les entreprises
  • Asana : le logiciel de planning 4-en-1 clair et efficace
  • Zoho projects : l’outil Open Source des tâches complexes
  • Toggl : le logiciel de gestion du temps des professionnels RH

Fixez des rendez-vous à plusieurs

Pour vous éviter des échanges d’emails à n’en plus finir, utilisez le service gratuit de Doodle pour trouver des dates de réunions qui conviennent à tous. Un précieux gain de temps ! Gérez vos tâches efficacement : les logiciels de gestion de tâches peuvent vous aider à avancer plus efficacement dans vos projets.

Surfez entre vos différents terminaux mobiles

Aujourd’hui, il est devenu aisé d’avoir une utilisation des différents terminaux suivant votre situation : ordinateur pour le travail au bureau, portable pour avancer sur les projets lors de déplacement, tablette pour répondre rapidement aux emails et smartphone pour vérifier sa boite Outlook en toute occasion… Tous ces terminaux peuvent aider le dirigeant à gagner du temps à condition de tous les synchroniser entre eux. Si l’utilisation peut être chronophage au début, une fois que vous les aurez reliés entre eux tant au niveau des comptes emails que des logiciels et applications utilisées, vous gagnerez un temps certain.

Accédez à tout moment à vos fichiers

La plupart des services sont désormais disponibles en cloud computing. Il vous suffit d’une connexion internet pour pouvoir consulter et stocker virtuellement tous vos dossiers et travailler dessus via n’importe quel terminal.

Les offres suivantes sont toutes disponibles en version gratuite. Vous pourrez les tester et les comparer. Vous pouvez ensuite souscrire si vous le souhaitez et selon vos besoins à une offre payante.

  • pCloud
  • kDrive
  • NordLocker
  • Google Drive
  • Mega
  • OneDrive
  • Dropbox
  • Box
  • Apple iCloud

Les outils de stockage en ligne doivent répondre à plusieurs critères, selon vos besoins :

  • Une offre gratuite (de 5 Go à 15 Go)
  • De bonnes vitesses de transfert
  • Une synchronisation sur les différents appareils
  • Un stockage en ligne fiable et sécurisé
  • Une compatibilité pour ordinateur, tablette et mobile
  • Des fonctionnalités de partage rapides et simples
  • Des offres payantes avec au moins 2 To de stockage

Les failles de sécurité, une réalité à prendre en compte

Les cyberpirates parviennent à dérober les données par le biais de 3 principaux vecteurs : les bases de données, les applications cloud et les appareils USB amovibles. Près de trois quarts des failles de sécurité ont nécessité une révélation publique. Celle-ci met en difficulté la réputation de la marque. Que font les entreprises pour parer ces attaques ? Sont-elles conscientes du danger ? Zoom sur ce danger omniprésent.

Mercredi 24 janvier, une fuite de plus de 26 milliards de données dont plusieurs millions provenant de Twitter, Deezer, LinkedIn, Adobe, Dropbox ou encore Canva. Surnommée Mother of All Breaches (MOAB), soit mère de toutes les brèches en français, cette base de données “comprend des informations provenant de milliers de fuites, de brèches et de bases de données vendues à titre privé méticuleusement compilées et réindexées”, selon  Cybernews. Elle se situe dans une instance cloud ouverte et se compose de 26 milliards de données réparties dans 3800 dossiers, chacun “correspondant à une fuite de données distincte”.

L’enquête 2024 Global Digital Trust Insights de PwC, menée auprès de 3 876 dirigeants et responsables de la technologie dans les plus grandes entreprises mondiales (30 % des répondants ont un chiffre d’affaires de 10 milliards de dollars ou plus), montre que l’ont peut être davantage vigilant en matière de cybersécurité.

Le coût et l’ampleur des violations de données continuent d’augmenter. Bien que les attaques via le Cloud soient la principale préoccupation des entreprises, environ un tiers d’entre elles n’ont pas de plan de gestion des risques pour faire face aux défis posés par le Cloud en matière de cybersécurité. Seule la moitié des entreprises se disent être « très satisfaites » de leurs capacités technologiques cyber. 30 % des entreprises ne se disent encore insuffisamment outillées.

Forester et quelques prévisions

Forrester vient de dévoiler ses prévisions pour 2024 dans les domaines de la cybersécurité, du risque, de la confidentialité des données et de la confiance.

Quelques Perspectives d’avenir : 90 % des violations comporteront un élément humain. Le pourcentage de violations incluant un élément humain augmentera en 2024 en raison de l’impact de l’IA générative et de la prévalence des canaux de communication qui rendent les attaques d’ingénierie sociale plus simples et plus rapides. Il faudra donc sensibiliser et former à la sécurité. Cependant, les organismes de presse deviendront des sources d’information convoitées. En 2024, Forrester prévoit que la confiance dans la crédibilité des sources sera placée à un niveau record – et qu’il y aura donc un rebond indispensable de la confiance dans les médias.
A contrario, la confiance des consommateurs envers les entreprises connaîtra une baisse de 10 %. Avec les Jeux olympiques mondiaux et les élections présidentielles américaines qui se profilent à l’horizon, le scepticisme des consommateurs atteindra un niveau record. La diffusion de fausses informations touchera également toutes les entreprises.

Une étude menée via des questionnaires en ligne, réalisée entre le 12 et le 31 décembre 2018 auprès d’organisations qui devaient avoir plus de 1000 employés aux USA, au Royaume-Uni, à Singapour, en France et en Allemagne met en avant le retard en matière de sécurité informatique des entreprises. Notamment françaises où 74% des responsables IT ont déjà fait l’expérience de graves failles de sécurité.

Cette étude a révélé que malgré les améliorations dans la lutte contre le cybercrime et les menaces, les professionnels de la sécurité des systèmes d’information doivent faire face au fait de sécuriser leur organisation et la protéger des failles. 

« Les menaces ont évolué et vont continuer à se sophistiquer de plus en plus » explique Fabien Rech, DG Europe du Sud de McAfee. « Les organisations ont besoin d’augmenter leurs mesures de sécurité en implémentant une forte culture de la sécurité en interne, et en insistant sur le fait que tous les employés doivent adopter une attitude de sécurité commune à la société, et pas seulement les équipes informatiques. Pour anticiper les menaces, il est primordial que les entreprises fournissent une approche holistique pour améliorer les processus de sécurité, non seulement par le biais de solutions de sécurité intégrées mais également par l’élaboration d’une bonne hygiène sécuritaire ». 

Quels sont les enseignements de cette étude ?

Des prédateurs aguerris et malins. En effet, ces derniers ne manquent pas d’imagination et utilisent toutes les méthodes et astuces pour dérober les données. Il faut cependant savoir que des principaux vecteurs d’exfiltration de données, le top 3 serait les fuites dans les bases de données, les applications cloud et les appareils USB amovibles. 

La propriété intellectuelle, leur cible préférée. Ainsi, les informations d’identification personnelle et la propriété intellectuelle ont l’impact potentiel le plus élevé, pour 43% des répondants. Les informations d’identification personnelles préoccupent plus les européens (49), probablement à cause de la RGPD. Dans les pays d’Asie Pacifique, les vols de propriété intellectuelle sont une plus grande préoccupation (51%) que les renseignements personnels. 

Où sont les coupables ?

L’IT serait le coupable. 52% des répondants accusent les services informatiques d’être à l’initiative des principaux événements de fuites de données. 

Les opérationnels business (29%) sont aussi la ligne de mire des personnes pouvant être impliquées.  A contrario, les services internes très règlementés incluant la finance (12%), le juridique (6%), sont considérés comme les services les plus sûrs. 

Une prise de responsabilité à risque. 55% des professionnels IT pensent que les cadres supérieurs devraient perdre leur emploi si une faille est suffisamment grave. De plus 61% déclarent que leurs cadres supérieurs avec sont plus laxistes envers eux-mêmes en ce qui concerne la sécurité. 

Mettre en place des systèmes de protection, un incontournable. Les professionnels IT agissent, avec près de 2/3 des répondants déclarant avoir investi dans le DLP, le CASB et dans des solutions de détection endpoint au cours des 12 derniers mois. Les répondants pensent qu’entre 65 et 80% des failles endurées auraient pu être évitées si de telles actions avaient été mises en place. 

81% des professionnels IT déplorent un manque d’intégration des politiques ou l’absence d’un management unifié entre les solutions « on Premise » de Prévention contre la Perte de Données (DLP) et celles de Cloud Access Security Broker (CASB).  Les enjeux sont considérables car les cybercriminels ne cessent de cibler les données personnelles et la propriété industrielle. De plus, lorsque la faille se révèle importante le fait de divulguer ces failles a des conséquences financières. Mais elle porte aussi atteinte à la notoriété et à la marque. 

Le site Internet : un enjeu stratégique

La concurrence ne se joue plus uniquement au niveau des produits et services proposés, mais également et surtout au niveau de la visibilité de son entreprise. Le site Internet se révèle être par excellence l’outil de communication du XXIe siècle.

Dans le monde, deux habitants sur trois (66,2 % précisément) utilisent Internet. 5,35 milliards de personnes utilisent Internet, ce qui représente une augmentation de 1,8 % en un an. 96,5 % des utilisateurs d’Internet se connectent via leur smartphone. 61,8 % des utilisateurs d’Internet se connectent depuis un ordinateur (fixe ou portable). Selon le rapport annuel de la FEVAD sur le e-commerce la croissance des achats en ligne en France continue sa progression pour atteindre le chiffre  au 2ème trimestre 2023 : 39,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires : +8% 

Les ventes de produits sont stables, la croissance du e-commerce est maintenue grâce aux ventes de services. 571 millions de transactions ont été recensées au 2ème trimestre 2023 (+5,3% en un an).Le panier moyen progresse de 2,8% et s’élève à 69 euros. Le nombre de sites marchands augmente de +7% en un an.

Des chiffres qui se suffisent à eux-mêmes pour mesurer l’intérêt d’être présent sur la toile. Quelle que soit la taille de son entreprise, mais surtout pour une PME, Internet est un moyen de communication rapide et efficace pour offrir plus d’informations, plus de services et plus de facilités à ses clients.

Dans notre contexte de mondialisation, les entreprises se doivent d’être de plus en plus tournées vers l’étranger. Internet permet sans conteste de dépasser certaines contraintes géographiques : chaque internaute, où qu’il soit dans le monde, devient un client potentiel ! La compétitivité d’une société est le facteur essentiel de sa croissance, voire de sa survie !

Développez un site internet attractif

Votre site est l’image directe de votre société. Si les sites de vos concurrents ont un meilleur « look » que le vôtre, vous prenez le risque de pousser vos clients tout droit chez eux. Or, bien représenter sa société est essentiel. Des mises à jour régulières sont nécessaires, et l’internaute est particulièrement sensible à l’animation de votre site. L’enjeu est de lui donner envie de revenir sur votre site, d’en connaître plus sur vous.

L’interactivité est tout aussi importante : la possibilité pour un client potentiel de vous contacter directement via votre site internet augmente considérablement votre rapidité de réaction face aux questions et attentes de votre public. Cela demande du temps, mais peut s’avérer très bénéfique.

Site vitrine ou site marchand ?

Dans la mise en œuvre de votre site web, il faut vous demander si vous désirez « juste » une vitrine de votre entreprise ou souhaitez proposer des services. Vous en faites ainsi un site marchand, permettant l’achat en ligne. Vous disposez ainsi d’une boutique ouverte 24h/24, et vous avez la possibilité de mieux gérer vos stocks en flux tendus, facteur important de réduction des coûts de commercialisation.

Toutefois, la décision de créer une vitrine web n’est pas fortuite, et encore moins gratuite. Le coût est loin d’être négligeable. Face à la demande accrue, nous assistons à une multiplication des logiciels d’assistance à la création de site, qui sont d’un accès relativement facile. Vous pouvez aussi faire appel à une agence spécialisée ou demander à un freelance.

Dans ce cas, il vous faut réfléchir au montant que vous souhaitez investir. En pensant au développement de la notoriété de votre entreprise et de son image de marque ! Vous pouvez le créer en interne mais ne vous attendez pas à des merveilles. Cependant, il aura au moins le mérite d’exister.

Quelles sont les raisons de la création d’un site ?

Votre intérêt est double : auprès des particuliers, c’est votre principal moyen de vous faire connaître, en plus du bouche à oreille et de répondre aux différentes demandes des médias. Avoir un site internet est devenu indispensable pour les atteindre. En ce qui concerne les entreprises, c’est essentiel, et la qualité de votre site est un gage de sécurité et de sérieux pour vos clients. C’est un des éléments qui vous distingue de vos concurrents.

Le contact direct avec les clients à travers le site permet d’adapter les offres aux demandes.

Fidéliser c’est le b.a.-ba de la réussite

Fidéliser ses clients est une des préoccupations majeures de toute entreprise. Or, ce n’est guère une tâche aisée dans ce monde concurrentiel où internet apporte sur un plateau les propositions alléchantes à nos concurrents. 

Pour réussir ce tour de force, il ne s’agit pas simplement de le faire revenir mais d’établir une relation de confiance avec lui. Cerise sur le gâteau : il risque fort d’en parler à d’autres dans ce monde où la planète est à portée de clics de chaque client.

La fidélisation client en 2024, c’est avant tout cerner ses attentes. C’est pourquoi, les entreprises doivent adopter l’approche la plus personnalisée possible, en utilisant par exemple les données clients (profil, géographique, de navigation, d’activité sur les réseaux sociaux…) pour leur répondre. Cela oblige à générer une véritable expérience pour le client, à développer une interaction immédiate et une réelle écoute dénuée de tout a priori. Il est indispensable de créer une parfaite expérience client à chaque point de contact, qui met en exergue la cohérence de l’entreprise envers le client et éviter à tout prix ‘c’est la faute du service…’

Une action rentable

Selon l’institut Forrest Research, acquérir un nouveau client prend 5 fois plus de temps que d’en conserver un et tout dirigeant en a pleinement conscience. Choyer des clients satisfaits, fidèles et réguliers a un effet manifeste sur le chiffre d’affaires. Pourtant la stratégie du dirigeant oscille souvent entre consacrer de l’énergie et du temps aux futurs clients ou aux clients habituels. Si ne pas avoir de nouveaux clients deviendra à plus ou moins long terme catastrophique pour l’entreprise, fidéliser les clients assure un chiffre d’affaires qui permet à l’entreprise d’être rentable. Il faut considérer que l’essentiel est de ne pas perdre ceux que l’on a mis tant de temps et d’énergie à acquérir.

Un client acquis c’est la sécurité !

Considérer que la fidélité des clients est acquise engendre une tendance à se reposer sur ses lauriers car au fond tout le monde connaît la difficulté d’aller chercher de nouveaux fournisseurs : demander l’envoi d’une plaquette, comparer les différents tarifs reçus représentent un investissement en temps. Autrefois, il fallait même ajouter la perte de temps qui était liée au fait d’attendre la plaquette, les informations envoyées par courrier et qui faisait que l’on choisissait celui qui avait répondu le plus vite, faute de réactivité de certaines entreprises. Aujourd’hui, en quelques clics tous vos concurrents se trouvent à la portée de vos clients sans qu’ils aient eu un effort à faire. C’est dire que pour les conserver dans votre portefeuille, il vous faut bien connaître leurs attentes mais aussi ce que propose la concurrence.

Votre client : votre recruteur de clients

Une nouvelle habitude est née, celle de partager avec sa communauté ses bons plans. Cette tendance s’élargit au fur et à mesure des partages et de la satisfaction des clients. Le client devient un recruteur car il recommande les entreprises dont les services l’ont satisfait. Il va parfois même plus loin, en mettant en valeur des spécificités de vos produits ou de vos services auxquelles vous n’aviez pas pensé dans votre descriptif. Ils vont parfois jusqu’à donner des arguments qui déclencheront la commande comme : « ils sont plus chers mais avec eux, on est sûr d’être livrés dans les temps prévus. »

Un client conquis diminue les frais de gestion

Un client qui est fidèle connaît vos produits et n’aura pas besoin de prendre contact avec vos services pour lui détailler votre offre, il commandera directement ! De même la facturation sera rentrée dans les habitudes et ne nécessitera plus plusieurs mails pour effectuer les opérations de gestion. Vous disposerez des éléments nécessaires pour l’établir et vous gagnerez ainsi du temps.

Vos clients fidèles : une source de revenus

Plus un client a d’ancienneté, plus il augmente généralement sa fréquence d’achat, le montant moyen de ses achats et donc le chiffre d’affaires. Pour maximiser ses résultats, il faut que l’entreprise consacre du temps pour renforcer le lien de confiance avec ses clients et prennent régulièrement contact avec lui pour s’assurer de sa satisfaction.

Le e-learning s’est imposé sans que l’on s’en rende compte dans tous les esprits

L’e-learning, cette méthode de formation, apparue à la suite du développement des technologies de l’information et de la communication, bouleverse les habitudes traditionnelles de formation dans les entreprises.

La réforme, un vrai soutien pour l’e-learning

Le 1er janvier 2019 a marqué le début de la mise en œuvre de la loi « Avenir professionnel » avec la création de nouvelles instances de gouvernance mais surtout l’entrée en vigueur du CPF monétisé et l’ouverture du marché de l’apprentissage. Ainsi, cette modification de la loi avec son traineau de contraintes financières conduit les organismes de formation à prendre un virage à 180 degrés. Elle leur demande d’intégrer l’e-learning dans leur manière de dispenser les formations.

Personne n’ignore les nouvelles technologies

Aujourd’hui dans presque chaque foyer, l’ordinateur a pris place mais avec lui aussi de nouvelles habitudes et capacités. Naviguer sur internet ne fait plus peur et même les seniors y ont pris goût et l’utilisent. En effet, les avantages demeurent indéniables comme celui de communiquer avec leurs enfants et petits-enfants à distance. Ainsi, les nouveaux outils font partie de leur quotidien. Par ailleurs, les internautes de tous âges ont pris l’habitude de rechercher des informations sur internet. Ils se forment aussi grâce aux videos Youtube : du bricolage, à l’origami, pour réparer son ordinateur, pour chercher un logiciel… Ces vidéos pertinentes et parfois concurrentes sur le même sujet vous permettent de connaître la marche à suivre. Sans vous en rendre compte, vous suivez des cours en e-learning.

EdTech : ces start-up françaises au service de l’éducation

EdTech France fédère les acteurs de l’écosystème EdTech Français et représente aujourd’hui un réseau de plus de 450 entreprises membres, des partenaires institutionnels et associatifs, de grandes entreprises et des institutions d’enseignement supérieur. En outre, elle a pour ambition de mettre en exergue la remarquable contribution du numérique aux pratiques pédagogiques et expériences d’apprentissage, et de promouvoir le savoir-faire des entreprises françaises à travers le monde.

Le marché mondial de l’éducation numérique devrait atteindre 107,25 milliards de dollars d’ici 2030, avec un TCAC de 30 % de 2021 à 2030. L’augmentation mondiale de la pénétration d’Internet est un facteur clé du marché de l’éducation numérique.

Parmi les startups du secteur qui ont le vent en poupe :   

  • OpenClassrooms
  • Domoscio 
  • Klassroom
  • Kokoroe

Dans l’Hexagone, ces nombreuses start-up se mettent au service de l’éducation et de l’apprentissage, par le biais de procédés et de technologies innovantes.

L’e-learning et l’accès à de nouvelles compétences

Avec la mutation numérique et notamment l’arrivée de l’intelligence artificielle, d’après l’enquête européenne « Transformations, compétences et learning » menée en 2023 par l’Observatoire Cegos, 44 % des salariés sondés (41 % en France), estime que la réponse à leurs besoins de formation arrive
souvent tardivement. Ainsi, près de 40 % des salariés voient la formation certifiante diplômante comme un levier de maintien de leur employabilité. 85 % des salariés (83 % en France) déclarent que leur organisation répond à leurs besoins de développement des compétences. Cependant, seuls 41 % d’entre eux (42 % en France) estiment qu’elle y répond « juste à temps » tandis que 44 % d’entre eux (41 % en France) précisent que les réponses apportées arrivent souvent trop tardivement, plusieurs semaines voire plusieurs mois après qu’ils aient exprimé leurs attentes.

Qu’en est-il du e-learning en entreprise ?

Le e-learning a pour caractéristique de proposer des formations structurées qui vont d’étape en étape et qui vous servent de guide. De surcroît, ces formations sont réalisées par des experts qui maîtrisent totalement le module pédagogique. Ils sont à même de comprendre le cheminement du raisonnement des personnes en formation. Ils sont aussi capables d’intégrer dans leurs étapes des personnes de niveau hétérogène. C’est là tout l’avantage du e-learning : sa capacité à s’adapter à chaque individu. Un « pré-test » effectué par le formateur et destiné à évaluer les besoins spécifiques de chacun permet de proposer des modules adaptés à chaque personne.

Et les blocages ? Comment faire ?

La formation en présentiel fait partie des incontournables. Les apprenants ont besoin d’un certain nombre de cours en présence physique du formateur. Le formateur est d’ailleurs un facteur clé de la réussite des apprenants. Particulièrement quand certains points leur paraissent difficiles à appréhender.

Sans la présence et l’intervention compétente d’un formateur, ils se décourageraient et abandonneraient. La première appréhension que suscitent les formations diplômantes en e-learning est l’isolement. Les professionnels interrogés évoquent ainsi l’inconvénient de devoir étudier seul (52 %), et celui de ne pas avoir de retour en personne sur les travaux effectués (48 %).

Faisant écho à leurs craintes d’isolement, 93 % des professionnels interrogés estiment important de bénéficier de séances d’accompagnement personnalisées pour réussir une formation diplômante en e-learning. 85 % estiment également qu’une plateforme collaborative, mettant en contact l’ensemble des participants à la formation, permet de réussir un cursus. En contrepartie, les formateurs doivent acquérir de nouvelles compétences pour dispenser leurs conseils à distance et maîtriser des outils numériques de communication : le tchat, le forum… Ils ne doivent plus avoir de secrets pour eux et devenir des outils quotidiens pour échanger avec les apprenants.

Quels sont les avantages du e-learning pour les entreprises ?

1/ Des économies réelles

Remplacer une formation en présentiel par une formation e-learning constitue sans conteste une économie financière. Des études ont estimé que la différence de prix serait entre 35 à 60 %. Celle-ci est due à l’absence de frais de déplacement et de location du matériel et des locaux.

2/ Une organisation flexible

Une organisation flexible tant sur le plan des horaires que sur le lieu où se trouve l’apprenant.

3/ Les formations diplômantes, l’apanage de l’e-learning

Des interviews réalisées en ligne sur système CAWI (Compter Assisted Web Interview) du 28 décembre 2018 au 15 janvier 2019 pour le compte de l’EDHEC par Opinion way. La conclusion en est que les formations diplômantes en e-learning intéressent une large partie des professionnels interrogés. 74 % d’entre eux déclarent qu’ils seraient prêts à en suivre une dans les deux prochaines années.

Les attraits des formations diplômantes sont tournés vers l’avenir professionnel mais aussi pour leur permettre de s’adapter aux nouveaux bouleversements qui rendraient caducs leurs compétences.

Il s’agit de :

  • faire avancer leur statut professionnel grâce aux formations diplômantes en ligne, que ce soit en termes de progression professionnelle ;
  • de mettre le pied à l’étrier pour débuter une nouvelle expérience professionnelle. 31 % des professionnels qui souhaitent en suivre ont pour motivation un changement d’orientation ;
  • de s’adapter aux imprévus inhérents à la vie professionnelle. Pour 59 % des professionnels interrogés, pouvoir accéder aux contenus à tout moment est des principaux avantages des formations en e-learning.

Avec quels moyens technologiques

Principalement les Smartphones et PC portables, outils complémentaires et préférés pour suivre la formation, à domicile ou en mobilité. Le Smartphone (86 %) et le PC portable (81 %) sont les deux équipements numériques les plus couramment possédés par les professionnels interrogés.

  • Le compte personnel de formation (CPF) est utilisable par tout salarié, tout au long de sa vie active, pour suivre une formation qualifiante. Le CPF a remplacé le droit individuel à la formation (Dif). Les salariés perçoivent le CPF à la fois comme un outil de maintien de l’employabilité (39 %), notamment dans les entreprises de taille intermédiaire de 500 à 1 999 collaborateurs (47 %) et un levier de reconversion professionnelle (32 %).
  • La grande nouveauté réside dans le fait que depuis le 1er janvier 2019, il est alimenté en euros et non plus en heures c’est-à-dire au tarif de 15 euros de l’heure. Le CPF fait partie du compte personnel d’activité (CPA).
  • Le CPF s’applique aux travailleurs indépendants depuis le 1er janvier 2018.

Améliorer sa visibilité par le référencement naturel

La recherche de visibilité est devenue un axe essentiel à développer face à la concurrence qui devient de plus en plus féroce. Sur Internet, cela passe par le référencement naturel, c’est-à-dire l’action qui permet d’être visible sur la toile auprès d’un maximum de personnes. 

Le référencement naturel, SEO (Search Engine Optimization) sert à positionner les pages web de votre site internet dans les premiers résultats naturels des moteurs de recherche (notamment Google, mais aussi Bing, Yahoo et consorts). L’objectif est donc d’améliorer la visibilité. Or, les moteurs de recherche imposent des règles « guidelines ». En les suivant, il est possible d’influencer le comportement des robots crawlers qui indexent les pages web et donc d’être visibles d’eux. Ainsi, Google a mis en place plusieurs centaines de critères et il et indispensable de les suivre.

Travaillez votre contenu et l’indexation de vos pages

Un site Internet sera mieux référencé si son contenu est de qualité. Originalité et consistance demeurent les maîtres mots. Cela ne signifie pas forcément rédiger quelque chose d’unique en son genre, mais cela implique plutôt d’apporter une plus-value par rapport à votre concurrence. Tous les experts ne sont pas d’accord sur comment Google juge de la qualité d’un article. Il existe une multitude de paramètres qui feront que votre contenu soit bien référencé. Le meilleur conseil que l’on peut donner : « écrivez pour vos lecteurs et non pas Google ».

Il est néanmoins fortement conseillé de faire apparaître les mots clés dans le titre, l’URL, la balise de description, le texte, les images et les liens. Le titre des pages qui composent votre site ne doit pas dépasser plus de 165 caractères pour rester visible. Si vous insérez un lien hypertexte dans un article, n’oubliez pas que le texte qui le compose doit avoir une signification précise. Les formules générales comme « en savoir plus » ou « cliquez ici » sont à proscrire. Il est préférable d’utiliser des phrases courtes composées de mots-clés. Vous pouvez partir sur ce concept : une phrase = une idée.

Privilégiez l’HTML

Sachez par ailleurs qu’il est strictement déconseillé de créer des sites web avec des technologies comme Flash, par exemple, car celle-ci n’est pas lue par les moteurs de recherche. Au lieu d’avoir accès à votre contenu, ils identifieront une page blanche et ne pourront donc pas vous référencer. Le développement en HTML reste le meilleur moyen d’être identifié.

Augmentez la popularité de votre site

Plus votre site sera populaire et plus il apparaîtra dans les premières pages du moteur de recherche. Travailler sur ses moyens de communication demeure essentiel dans cette recherche de popularité. Participer à des blogs, développer un réseau de partenaires, faire de la publicité média ou hors média constituent autant de clés pour acquérir une plus forte notoriété. Il vous faudra travailler vos « backlinks » ou liens pointant vers votre site Internet. Notez que Google a mis en place un outil appelé le « Page Rank » afin de déterminer la popularité de chaque site web. Il s’agit d’un algorithme de pertinence qui attribue une note entre 0 et 10 à l’ensemble des sites qu’il référence. Plus la page est populaire, plus la note est grande.

Améliorez l’accessibilité

L’accessibilité constitue le troisième critère de référencement. Aujourd’hui, un site Internet doit être lisible sur tous les supports (on parle alors de technologie web « Responsive », ndlr). Cela passe notamment par le développement des applications mobiles. Cette notion d’accès doit être liée à la vitesse d’exécution. Les moteurs de recherche apprécient les pages qui s’affichent rapidement. Ainsi, Google exige que les sites soient développés dans la nouvelle version HTML pour une plus grande rapidité d’affichage.

Développez votre présence sur les réseaux sociaux

Le référencement passe aussi par l’utilisation des réseaux sociaux. Ces plateformes demeurent primordiales pour toute entreprise qui cherche à accroître sa visibilité sur la toile. Encore faut-il adopter une publication de contenu régulière et actualisée. En plus des réseaux sociaux personnels comme Facebook et Twitter, les entreprises doivent cibler leurs clients en développant une présence sur les réseaux sociaux professionnels. De son côté, Google a développé son propre réseau social : Google+. Ce dernier compte 5,3 millions d’utilisateurs en France qui disposent tous d’une prime de référencement de la part du géant américain…

Sélectionnez de bons mots-clés

Placez-vous dans la tête d’un client qui souhaite rechercher votre produit ou service sur Internet. Que va-t-il taper dans la barre de recherche pour accéder ? Attention, l’utilisation abusive de mots-clés peut également nuire à votre référencement. On parle de densité de mots-clés. Il s’agit de répéter trop souvent un même mot. N’hésitez donc à pas à utiliser un champ lexical le plus varié possible, votre internaute aussi vous en appréciera la lecture. 

Comment éviter d’être distrait ?

La distraction au travail fait perdre énormément de temps que vous soyez dirigeant ou salarié. Il est clair que, de nos jours, les éléments perturbateurs sont nombreux et qu’il faut arriver à vous discipliner si vous souhaitez atteindre vos objectifs. L’arrivée des mobiles et l’accès facile à l’information en perturbe plus d’un. Quelques bonnes pratiques pour arriver à ne plus perdre de temps.

Une étude d’Economist Impact en 2024, réalisée par Dropbox met en exergue le fait que 42% des travailleurs reconnaissent plus d’une heure sans interruption. En France, 30% des employés vivent la même difficulté. La digitalisation multiplie les distractions : réunions virtuelles, notifications incessantes qui nuisent à la concentration. De plus, ils ressentent une pression constante à répondre immédiatement aux messages. En France, une hausse de la productivité pourrait accroître la valeur produite par personne de 43%. Elle représenterait une croissance économique potentielle de 167 milliards de dollars.

Cette perte de temps, vous la ressentez sûrement. Si se détendre quelques minutes dans la journée n’a rien de mauvais en soi, bien au contraire. Quelques habitudes sont à prendre pour éviter de passer du « je travaille et je me détends un peu » à « je me détends et je travaille un peu ». Une récente étude GoTo de LogMeIn sur « Technologie au travail : Les salariés français sont les plus distraits d’Europe » nous montrent bien les facteurs qui perturbent le plus les français

L’utilisation d’internet à limiter

Si vous ne pouvez être derrière chacun de vos salariés à vérifier ce qu’ils font pour des raisons d’abord morales mais aussi d’ambiance, il peut être utile de le faire d’abord pour vous. L’étude montre en effet que nous nous connecterions 1 à 4 fois par jour pour faire des recherches d’informations personnelles … Et pas forcément des recherches cruciales puisque nous serions d’abord enclin à utiliser les réseaux sociaux (60%), à nous rendre sur les sites de vente de prêt à porter (38%) ou encore et bien évidemment à regarder des vidéos en ligne (34%).

Le temps perdu serait d’ailleurs colossal puisque nous prendrions 33 mini-pauses sur cinq jours ouvrés. Si nous pouvons nous dire que nous le faisons pour des raisons professionnelles, ce n’est en réalité pas le cas puisque nous visiterions 10 fois par semaine des sites internet pour des raisons non professionnelles. D’ailleurs la typologie de sites visités ne laisse pas beaucoup de doute : les actualités (59%), les réseaux sociaux (49%) et … les sites sportifs (28%). Et il n’y a pas de secret : l’autodiscipline reste la meilleure technique.

Coupez votre téléphone ou mettez-le en mode silencieux ! 

Il est tentant de garder son téléphone près de soi afin de ne pas rater l’appel du client que vous attendez. Cependant, il est plus que courant d’être perturbé par le SMS d’un proche ou d’un ami et d’y répondre. Or, vous interrompre dans une tâche nuit fortement à votre productivité, notamment si vous êtes dans une tâche qui demande une forte concentration. Dans le cas où vous feriez ce type de tâche, coupez votre téléphone ou ne consultez plus vos messages jusqu’à la fin de celle-ci. Il n’y a que très peu d’urgences qui nécessitent que vous décrochiez immédiatement votre téléphone. 

Arrêtez de consulter vos emails

Cela peut être très difficile car vous attendez peut-être également des emails importants de vos clients mais il va falloir vous discipliner également à ne ouvrir votre boite emails que 2 à 3 fois par jour. Comment ferait votre client si vous étiez en rendez-vous ? Il attendrait probablement que vous puissiez lui répondre. Sachez que dans un tiers des cas (34%), ce sera un email personnel qui viendra vous perturber. Alors prenez des bonnes habitudes et ignorez votre boite emails. 

Faites attention au volume des conversations

65% des salariés, selon cette même étude, seraient perturbés par les conversations fortes. Pour éviter d’être distrait, vous pouvez inviter les collaborateurs un peu trop joyeux ou bavards à aller poursuivre leur conversation ailleurs. Vous n’êtes pas le seul que cela peut gêner notamment si vous avez opté pour un open space. Si deux personnes font perdre du temps à toute votre entreprise, vous pouvez vite constater une accumulation du retard. N’hésitez pas à créer des espaces de convivialité pour que ceux qui ont besoin de se détendre puissent le faire sans perturber les autres. 

Optez pour le travail à distance

Si vous ou vos collaborateurs avez du mal à vous concentrer sur votre lieu de travail, vous pouvez également penser au télétravail. Le résultat de l’étude est d’ailleurs assez étonnant puisqu’elle montre une baisse de 20% des SMS, de 21% sur la prise de rendez-vous personnels ou encore de 35% d’échanges non professionnels avec leurs collègues. A croire que finalement, il vaut parfois mieux travailler de chez soi pour éviter de faire des actes personnels. N’oubliez pas de créer des conditions idéales de travail et de limiter l’accès à votre pire ennemi : la télévision ou encore de ne pas ouvrir un épisode de votre série préférée pour vous détendre et qui en emmènerait un autre.

La to do list

Pour éviter d’être distrait, la fameuse to do list reste un MUST. Elle vous permet d’avoir des horaires précis de réalisation des tâches (même si vous ne devez pas hésiter à vous rajouter des périodes de battement). Vous pourrez ainsi alterner entre période de forte concentration et période de détente. Il ne s’agit pas de rester concentré toute une journée : ce n’est tout simplement pas possible et même si vous ne le ressentez pas, votre productivité va baisser au cours de la journée. 

Optez pour des casques 

Si votre espace reste bruyant et que cela vous déconcentre, il est courant dans certains métiers d’utiliser des casques qui vous isolent du son, comme les journalistes par exemple. Vous ne serez ainsi plus perturbé par les sonneries de téléphones et autres éléments qui peuvent nuire à votre concentration. N’hésitez pas à demander à vos différents collaborateurs s’ils en souhaitent un. Vous pourriez en avoir plus d’un qui n’attendait que cela de vous. 

Attention aux outils collaboratifs

S’ils permettent de bien transmettre les informations, ils peuvent également devenir rapidement source d’une perte de temps et de distraction car tout le monde reçoit le message. Il s’agit d’accroître la productivité et non l’inverse. Évitez la perte de temps en ne multipliant pas les outils qui vont chacun vous distraire un peu plus. 

Le rôle primordial de l’encadrement

Vous avez un projet et vous envisagez de demander à vos équipes de travailler à sa réussite. Vous avez déjà choisi vos techniques et les moyens pour que votre démarche devienne une réalité. Cependant, vous devez accorder une importance toute particulière à l’encadrement notamment l’encadrement de proximité. Celui-ci a un rôle déterminant dans la réussite ou non de votre démarche ! 

L’encadrement ou le chef de projet va coordonner, superviser, gérer le projet ainsi que les membres de équipe. Il doit veiller au bon déroulement du projet dans son ensemble. Il dirige l’équipe, lui en montre la finalité, attribue les tâches et les missions de chacun et coordonne le travail. Son rôle est essentiel pour la cohésion de l’équipe projet. Il encourage les membres de l’équipe quel que soit leur niveau hiérarchique à s’exprimer et à partager leurs pensées et idées pour la réussite du projet.

Commencez par nommer le management en charge du projet

Tout d’abord, sélectionnez et nommez un responsable de la démarche. Dans le cadre de structure importante, il peut être utile de créer un réseau de responsables. Ils ne devront pas se contenter d’être seulement des récepteurs d’idées mais clairement soutenir l’action et inciter à l’émergence d’idées innovantes. Si votre entreprise est de petite taille, créez une émulation inter services.

Les responsables ne seront pas seulement dédiés à cette mission et peuvent occuper d’autres fonctions, rassurez-vous. Ils sont en général proches des collaborateurs et connaissent le métier et sa réalité. Ils peuvent ainsi rapidement estimer la faisabilité d’une idée. En revanche, à tous les avantages ses inconvénients car, trop proches, ils peuvent au contraire freiner l’émergence d’idées. N’oubliez pas de développer leurs capacités d’adaptation et de prendre en compte leur autonomie d’esprit. Ils doivent notamment transmettre le réflexe innovation, animer, transformer des idées techniques en idées innovantes, aider les autres à développer leurs idées ou encore inciter les salariés à déposer leurs idées.

Synergie avec les services R&D

Si votre encadrement doit être efficace, il ne peut souvent l’être qu’avec une véritable synergie avec l’Innovation Institutionnelle et les services supports. Faciliter les contacts avec les experts, la R&D, l’ingénierie, par exemple fait partie des incontournables. Il ne s’agit pas de cloisonner l’Innovation Participative de l’innovation institutionnelle. Elles doivent être associées dans le but commun et dans l’intérêt de l’entreprise. Une bonne pratique consiste à ce que l’innovation institutionnelle promeuve des innovations du terrain notamment celles qui sont duplicables un peu partout. Elles peuvent les transformer en standard pour toute l’entreprise.

Quelques recommandations :

  • Sensibiliser les services de l’Innovation Institutionnelle au fait qu’ils peuvent/doivent régulièrement s’appuyer sur l’Innovation Participative pour atteindre leurs objectifs et partager l’efficacité de cette collaboration
  • Mettre en place une véritable circulation d’informations au sein de l’entreprise. La communication entre les services de l’Innovation Institutionnelle et les entités opérationnelles doivent être le plus fluide possibles. L’information peut être sur tous les domaines comme le marché, la concurrence, les nouvelles technologies …
  • Créer des structures légères en charge de la mise en place ou de l’incubation des projets innovants. Certaines compétences clés doivent être disponibles afin que l’idée ne reste pas lettre morte.