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Comment adapter votre entreprise à la génération Alpha

Alors que les générations Y (Millennials) et Z occupent encore le devant de la scène, une nouvelle vague de consommateurs commence à émerger : la génération Alpha. Née à partir de 2010, cette génération représente les enfants des Millennials et est appelée à façonner le futur du marché mondial. Pour les entreprises, comprendre et s’adapter dès maintenant aux attentes de cette génération permet d’assurer une croissance soutenue à long terme. Comment les entreprises peuvent se préparer à répondre aux besoins de la génération Alpha ?

Comprendre la génération Alpha

La génération Alpha grandit dans un monde radicalement différent de celui de ses prédécesseurs. Élevée dans une ère de technologie omniprésente, cette génération se caractérise par une familiarité innée avec les appareils numériques et une capacité à naviguer dans le monde virtuel avec aisance. Les enfants de cette génération ont accès à des outils technologiques dès leur plus jeune âge, ce qui influence profondément leurs comportements et attentes. Cette génération est aussi marquée par des parents plus attentifs à l’éducation et au bien-être de leurs enfants. Les Millennials, devenus parents, mettent un point d’honneur à offrir à leurs enfants des outils d’apprentissage interactifs et innovants. Cela crée un environnement où la technologie s’utilise non seulement pour le divertissement, mais aussi pour l’éducation et le développement personnel.

L’importance de la technologie

Pour la génération Alpha, la technologie n’est pas simplement un outil. Elle est une extension naturelle de leur environnement quotidien. Les entreprises doivent donc intégrer de manière fluide les technologies émergentes dans leurs offres et communications. Les applications mobiles, les interfaces utilisateur intuitives et les expériences de réalité augmentée et virtuelle seront essentielles pour capter l’attention de cette génération.

Par exemple, les jouets connectés qui interagissent avec des applications ou des dispositifs intelligents peuvent offrir des expériences enrichissantes et éducatives, répondant à la fois aux attentes des enfants et à celles des parents soucieux de l’éducation. De plus, les entreprises doivent envisager des plateformes interactives qui encouragent l’apprentissage et l’exploration, car ces aspects sont hautement valorisés par les parents Millennials.

Contenu éducatif et ludique

La génération Alpha est éduquée par des parents Millennials qui valorisent l’apprentissage et le développement personnel. Ainsi, les produits et services qui combinent divertissement et éducation auront un attrait particulier. Les entreprises doivent se concentrer sur le développement de contenus ludiques et éducatifs qui stimulent la curiosité et l’apprentissage actif.

Des plateformes comme YouTube Kids ou des applications éducatives comme Khan Academy Kids montrent déjà la voie en proposant des contenus adaptés aux jeunes enfants, combinant apprentissage et amusement de manière efficace. Les entreprises peuvent tirer parti de ces modèles pour développer des produits qui non seulement divertissent, mais également enseignent des compétences importantes.

Personnalisation et individualité

La génération Alpha, tout comme la génération Z, valorise l’individualité et la personnalisation. Les entreprises doivent donc offrir des produits et services personnalisés pour répondre à ces attentes. Les algorithmes d’intelligence artificielle et de machine learning peuvent jouer un rôle intéressant en analysant les préférences et les comportements des utilisateurs pour proposer des recommandations personnalisées. 

Des entreprises comme Lego ont déjà commencé à adopter cette approche en permettant aux enfants de concevoir leurs propres kits de construction personnalisés, créant ainsi une expérience unique et engageante. En outre, les marques doivent également envisager des options de personnalisation dans les vêtements, les accessoires et les appareils électroniques pour répondre à ce désir croissant d’individualité.

Responsabilité sociale et environnementale

Les préoccupations environnementales et sociales continuent de croître, et les parents de la génération Alpha sont de plus en plus attentifs à ces questions. Les entreprises doivent démontrer un engagement authentique envers la durabilité et la responsabilité sociale pour gagner la confiance et le soutien des familles de la génération Alpha. Les initiatives comme l’utilisation de matériaux écologiques, les programmes de recyclage, et les partenariats avec des organisations à but non lucratif sont autant de moyens pour les entreprises de montrer leur engagement envers un avenir meilleur. Les marques peuvent également engager les enfants dans ces efforts en créant des programmes éducatifs sur la durabilité et l’importance de protéger l’environnement.

Sécurité et confidentialité

La génération Alpha est la première à grandir dans un monde où la protection des données et la sécurité en ligne sont des préoccupations majeures. Les entreprises doivent donc mettre en place des mesures rigoureuses pour protéger les informations personnelles et garantir un environnement en ligne sûr pour les enfants. Aussi, les parents de la génération Alpha seront particulièrement vigilants sur ces aspects, cherchant des marques qui prennent au sérieux la confidentialité et la sécurité des données de leurs enfants. Offrir des garanties claires et transparentes sur la protection des données sera essentiel pour gagner la confiance des familles.

Marketing et communication adaptés

La communication avec la génération Alpha nécessitera une approche différente. Les messages devront être clairs, concis et visuellement attrayants. Les entreprises devront utiliser des plateformes de communication variées, allant des réseaux sociaux aux applications mobiles, pour toucher efficacement ce public jeune. Les campagnes de marketing devront également inclure des éléments interactifs et engageants, comme des jeux en ligne, des concours créatifs, et des contenus vidéo captivants, pour retenir l’attention des enfants et de leurs parents. Les marques doivent également envisager de collaborer avec des influenceurs populaires parmi les jeunes enfants pour atteindre cette audience de manière authentique et pertinente.

Le pouvoir des influenceurs

Les influenceurs jouent un rôle clé dans le marketing auprès de la génération Alpha. Ces personnalités des réseaux sociaux ont la capacité de toucher des audiences larges et engagées, et leurs recommandations sont souvent perçues comme plus authentiques et fiables que la publicité traditionnelle. Collaborer avec des influenceurs pertinents peut permettre aux marques de gagner en crédibilité et d’atteindre de nouveaux segments de marché.

Il est important de choisir des influenceurs dont les valeurs et l’audience correspondent à celles de la marque. Une collaboration bien pensée peut non seulement augmenter la visibilité, mais aussi renforcer l’image de marque et la connexion avec les consommateurs.

La technologie et l’innovation au service du marketing

Pour captiver la génération Alpha, les entreprises doivent être à la pointe de l’innovation technologique. L’utilisation de l’intelligence artificielle, du machine learning et de l’analyse de données permet de créer des campagnes marketing plus efficaces et personnalisées. Les chatbots, par exemple, offrent une assistance instantanée et personnalisée, améliorant ainsi l’expérience client.

Les plateformes de commerce social, où les achats peuvent s’effectuer directement à partir des réseaux sociaux, répondent aux attentes de cette génération pour des expériences d’achat simples et rapides. Investir dans ces technologies peut donner un avantage concurrentiel significatif.

Faire attention à sa consommation d’alcool quand on est dirigeant

L’activité professionnelle de dirigeant d’entreprise se distingue de bien d’autres activités par de nombreux points. Cependant, il ne faut pas en faire un travail à part tant certains écueils peuvent très vite se retrouver dans l’activité de chef d’entreprise ou de cadre dirigeant. Par exemple, la consommation d’alcool est un mal que l’on retrouve partout. 

Comment faire pour modérer sa consommation d’alcool dès lors que l’on travaille dans une entreprise en tant que dirigeant ? Quelles sont les solutions pour éviter de tomber dans le piège d’une consommation d’alcool trop importante ? Que peut-on mettre en œuvre pour que l’alcool reste au rang de plaisir ponctuel et non pas à celui d’habitude récurrente ? Toutes les réponses et les solutions à ces questions dans les lignes qui suivent.

Un constat inquiétant

Le constat est inquiétant dès lors que l’on se penche sur les chiffres concernant la consommation d’alcool chez les cadres d’entreprise. 4 cadres d’entreprise sur 10 sont susceptibles de développer une addiction pour l’alcool, et ce risque augmente de façon exponentielle chez les femmes. En toute évidence, cela est principalement dû à une fonction harassante, avec beaucoup de responsabilités, une pression parfois étouffante, et l’alcool devient donc une solution pour sortir de ces problèmes. Mais il est important de réussir à trouver d’autres solutions pour éviter de sombrer dans l’alcoolisme pur et dur, dans une forme d’addiction dont il reste encore et toujours très difficile de se sortir.

Des habitudes à ne pas prendre

Tout est une question d’habitude ! Il suffit de se rendre au Japon pour comprendre que la consommation d’alcool rime parfois avec coutumes et habitudes professionnelles. Au Japon, après le travail, les employés sont invités, tous les soirs, à boire quelques verres avec leur patron. Sauf que la tradition veut que nul employé ne peut quitter le bar tant que le dirigeant de l’entreprise n’est pas parti. Cela peut parfois causer des scènes ahurissantes dans le métro ou à la sortie des bars locaux : des cadres d’entreprise en costume-cravate, allongés sur les bancs, ivres, qui attendent de se réveiller pour repartir au travail le lendemain. De toute évidence, cet exemple permet de comprendre que l’alcool peut très vite devenir un code dans les entreprises, une habitude qu’il est nécessaire de ne pas prendre.

La volonté avant tout

Afin de vous aider à trouver une solution pour éviter de tomber dans l’écueil évoqué dans cet article, ne nous pouvons vous dire qu’une seule chose : tout est question de volonté. Le fait de faire attention à sa consommation d’alcool lorsque l’on est dirigeant d’une entreprise répond simplement à une question de responsabilité. 

Imaginez le cas inverse, la situation où la plupart de vos employés commencerait à développer une addiction à l’alcool. Leur engagement au sein de l’entreprise, leur productivité n’en serait que bien plus basse. A vous, donc, de ne pas sombrer dans ce mal contemporain, afin de garder tous les moyens nécessaires pour mener votre entreprise sur la voie de la réussite. 

Cependant, et dans des situations bien précises (pots de départ, petite fête pour célébrer les bons résultats de l’entreprise et bien d’autres situations encore) n’hésitez pas à rassembler toutes vos équipes autour d’un verre. La rareté cause le plaisir, rien de nouveau là-dedans !

Comment l’approche consultative peut-elle transformer votre relation client ?

Les techniques de vente traditionnelles perdent en partie de leur efficacité. C’est dans ce contexte que la technique de « l’approche consultative » prend tout son sens. Plutôt que de se contenter de vendre un produit, cette méthode privilégie une démarche de conseil, aidant le client à cerner ses besoins et à trouver des solutions adaptées. Cette approche, axée sur l’écoute et la personnalisation, s’avère particulièrement efficace pour bâtir des relations durables et fidèles avec les clients.

L’approche consultative : définition

L’approche consultative se distingue fondamentalement des méthodes de vente classiques par sa focalisation sur le client. Là où le vendeur traditionnel cherche avant tout à écouler son stock, le conseiller adopte une posture d’écoute active et de compréhension. Cette démarche débute souvent par une série de questions visant à comprendre les besoins explicites et implicites du client. Une bonne approche consultative repose sur une véritable empathie et une capacité à établir une relation de confiance.

Identifier les besoins du client

L’identification des besoins du client est l’une des pierres angulaires de l’approche consultative. Ce processus va au-delà de la simple satisfaction d’une demande apparente. Il s’agit d’explorer et de comprendre les défis spécifiques auxquels le client fait face. Il faut s’intéresser à ses objectifs à long terme et ses préoccupations. En posant des questions ouvertes et en écoutant attentivement les réponses, le conseiller peut souvent découvrir des besoins que le client n’avait pas encore clairement définis.

Proposer des solutions adaptées

Une fois les besoins du client clairement identifiés, le conseiller est en mesure de proposer des solutions parfaitement adaptées. Cette personnalisation des réponses est au cœur de l’efficacité de l’approche consultative. Les solutions proposées ne sont plus perçues comme des produits standardisés. Elles deviennent des réponses spécifiques et pertinentes aux problèmes uniques du client. Cette démarche renforce le sentiment d’être compris et valorisé chez le client. 

Les bénéfices pour l’entreprise

Adopter une approche consultative offre de nombreux avantages pour l’entreprise. Tout d’abord, elle permet de construire des relations de confiance et de fidélité avec les clients. Un client satisfait et bien conseillé est non seulement plus enclin à revenir, mais également à recommander l’entreprise à son entourage, générant ainsi un bouche-à-oreille positif. De plus, cette technique permet d’obtenir des retours précieux sur les attentes et les besoins du marché. Cela peut guider le développement de nouveaux produits ou services.

Un changement de culture nécessaire

Pour mettre en œuvre efficacement l’approche consultative, un changement de culture au sein de l’entreprise est souvent nécessaire. Les équipes de vente doivent être formées non seulement aux techniques de questionnement et d’écoute active, mais aussi à adopter une nouvelle mentalité centrée sur le client. Cette transition peut nécessiter une refonte des processus internes et un investissement dans la formation continue des employés. Ceci, afin qu’ils développent les compétences nécessaires à cette approche.

Études de cas et exemples concrets

Plusieurs entreprises ont déjà adopté avec succès l’approche consultative et en ont récolté les bénéfices. Par exemple, une société de logiciels a récemment changé sa stratégie de vente pour se concentrer davantage sur la consultation et l’accompagnement de ses clients. Plutôt que de simplement vendre des licences, elle a commencé à offrir des sessions de diagnostic gratuit pour identifier les besoins spécifiques de chaque client. Cette approche a non seulement augmenté le taux de satisfaction des clients, mais a également conduit à une hausse significative des ventes, car les clients se sentaient mieux compris et soutenus.

Une relation gagnant-gagnant

L’approche consultative représente une évolution significative dans la manière de concevoir la relation client. En se positionnant comme un conseiller plutôt que comme un simple vendeur, l’entreprise construit une relation de confiance et de respect mutuel avec ses clients. Cette technique, basée sur l’écoute, la compréhension et la personnalisation, permet de répondre de manière précise et pertinente aux attentes des clients. 

Outils et astuces

Utiliser des outils CRM (Customer Relationship Management)

Les outils CRM sont essentiels pour gérer les relations clients et recueillir des informations précieuses sur leurs besoins et comportements. Ils permettent de suivre les interactions avec les clients. Aussi vous pouvez personnaliser les communications et analyser les données pour mieux comprendre les attentes de chaque client.

Adopter des logiciels de gestion des ventes

Les logiciels de gestion des ventes, comme HubSpot, Salesforce ou Pipedrive, aident à structurer le processus de vente consultative. Ils offrent des fonctionnalités pour le suivi des prospects, la gestion des pipelines de vente et l’automatisation des tâches administratives. Cla permet aux conseillers de se concentrer sur l’écoute et le conseil.

 Former les équipes aux techniques de questionnement et d’écoute active

La formation continue des équipes de vente est cruciale. Des ateliers sur les techniques de questionnement efficace, l’écoute active et la gestion des objections peuvent grandement améliorer les compétences des conseillers. De plus, des simulations de vente et des jeux de rôle peuvent aider à mettre en pratique ces compétences. Le tout, dans un environnement contrôlé.

Développer des contenus éducatifs pour les clients

Créer et partager des contenus éducatifs, tels que des livres blancs, des webinaires, des articles de blog et des études de cas, peut positionner l’entreprise comme un expert dans son domaine. Ces ressources aident les clients à mieux comprendre leurs propres besoins et les solutions possibles, facilitant ainsi le dialogue consultatif.

Utiliser les réseaux sociaux pour interagir et écouter

Les réseaux sociaux sont une plateforme idéale pour interagir directement avec les clients et recueillir des feedbacks. Utiliser des outils de social listening permet de surveiller les discussions autour de la marque et de ses produits. Cela permet également d’identifier les besoins émergents et de répondre rapidement aux préoccupations des clients.

Mener des enquêtes et des sondages

Les enquêtes et les sondages sont des méthodes efficaces pour obtenir des informations directes sur les besoins et les attentes des clients. Ils peuvent être utilisés pour évaluer la satisfaction des clients, recueillir des suggestions d’amélioration et identifier de nouvelles opportunités de service.

Stimuler l’innovation produit : Les 10 meilleures approches à adopter

Les attentes des consommateurs évoluent à un rythme effréné. L’innovation produit représente souvent la solution pour les entreprises cherchant à maintenir leur compétitivité. Les entreprises doivent non seulement répondre aux besoins actuels des consommateurs, mais aussi anticiper leurs futures attentes. Voici les dix meilleures approches pour stimuler l’innovation produit.

1/ Encourager la culture d’innovation

Cultiver une culture d’innovation au sein de l’entreprise est fondamental. Cela passe par la création d’un environnement où les idées nouvelles sont valorisées. Les employés doivent se sentir libres d’expérimenter sans craindre l’échec. Les leaders doivent encourager la prise de risques calculés et récompenser les initiatives créatives. La mise en place de programmes de reconnaissance et de récompense pour les idées innovantes peut motiver les employés à sortir des sentiers battus.

2/ Investir dans la recherche et le développement

L’investissement dans la recherche et le développement (R&D) est essentiel pour découvrir de nouvelles opportunités et améliorer les produits existants. Une R&D bien financée permet aux entreprises d’explorer de nouvelles technologies, de tester des prototypes et d’accélérer le cycle de développement des produits. De plus, la collaboration avec des institutions académiques et des laboratoires de recherche peut apporter des perspectives novatrices et des compétences supplémentaires.

3/ Utiliser la co-création avec les clients

Impliquer les clients dans le processus de développement des produits permet de mieux comprendre leurs besoins. Aussi, cela permet d’obtenir des retours directs sur les idées en cours de développement. La co-création avec les clients peut se faire à travers des ateliers, des sondages, des groupes de discussion et des tests de produits. Cette approche non seulement renforce la fidélité des clients, mais garantit également que les produits développés répondent réellement aux attentes du marché.

4/ Adopter l’approche agile

L’approche agile se caractérise par des cycles de développement courts, des feedbacks continus et une capacité d’adaptation rapide aux changements. En adoptant cette méthode, les entreprises peuvent développer des produits de manière plus flexible et réactive. L’agilité permet d’ajuster rapidement les stratégies en fonction des retours des utilisateurs et des évolutions du marché.

5/ Encourager la collaboration interdisciplinaire

Les équipes multidisciplinaires, composées de talents issus de différents départements, apportent des perspectives variées et des compétences diversifiées. En favorisant la collaboration entre les départements de marketing, de design, d’ingénierie et de vente, les entreprises peuvent générer des idées plus innovantes et des solutions plus complètes. Les hackathons et les ateliers de brainstorming sont des moyens efficaces pour stimuler cette collaboration.

6/ Observer les tendances du marché

Rester attentif aux tendances émergentes et aux évolutions technologiques est nécessaire pour anticiper les changements et y répondre de manière proactive. Les entreprises doivent surveiller l’évolution des attentes des consommateurs et des innovations concurrentielles à travers des études de marché, des analyses sectorielles et la veille technologique. Participer à des salons professionnels et des conférences peut également offrir des insights précieux sur les dernières tendances.

7/ Stimuler l’intrapreneuriat

Encourager les employés à entreprendre des projets innovants en interne peut dynamiser l’innovation. L’intrapreneuriat permet de canaliser la créativité et l’énergie des collaborateurs vers des initiatives qui bénéficient à l’entreprise. Des programmes comme les incubateurs internes et les concours d’innovation peuvent offrir aux employés les ressources et le soutien nécessaires pour développer leurs idées.

8/ Utiliser le design thinking

Le design thinking est une approche centrée sur l’utilisateur qui favorise l’empathie et la créativité. En se concentrant sur les besoins des utilisateurs, les entreprises peuvent développer des produits plus pertinents et plus attractifs. Cette méthode implique de comprendre profondément les problèmes des utilisateurs. Elle permet de générer des idées créatives, de prototyper rapidement et de tester les solutions en conditions réelles.

9/ Partenariats avec des startups

Les startups sont souvent à la pointe de l’innovation. Elles peuvent donc apporter des idées et des technologies fraîches aux entreprises établies. Collaborer avec des startups permet d’accéder à des innovations de rupture et de développer des synergies mutuellement bénéfiques. Les entreprises peuvent investir dans des startups, participer à des programmes d’accélération ou lancer des concours de startups pour découvrir des partenaires potentiels.

10/ Prototypage et tests réguliers

Le prototypage rapide et les tests réguliers permettent d’identifier et de corriger les problèmes à un stade précoce du développement des produits. Cette approche itérative améliore la qualité des produits et réduit les risques associés à leur lancement. En testant continuellement les prototypes avec des utilisateurs réels, les entreprises peuvent affiner leurs produits et s’assurer qu’ils répondent aux attentes du marché.

Quelles sont les solutions de sortie du capital pour les actionnaires ?

En cas de conflit entre actionnaires ou avec les dirigeants de la société, il peut devenir urgent pour un associé de quitter le capital et de récupérer son investissement. Dans ce domaine, les actionnaires font face à une situation réglementée, qui ne leur accorde qu’une marge de manœuvre restreinte. Selon les différents cas de figure, quelles sont donc les solutions de sortie du capital pour les actionnaires ?

Les clauses de sortie

Lors de la création d’une entreprise, un pacte d’actionnaires (dans une SA) ou un pacte d’associés (pour une SARL) peut être passé par écrit. Ils offrent un cadre légal à diverses situations susceptibles d’apparaître par la suite et fixent les relations entre les différents actionnaires. 

Des clauses de sortie spécifiques permettent d’établir les conditions selon lesquelles l’un des associés peut quitter le capital de l’entreprise. Il existe deux clauses de sortie : la plus classique, dite alternative, prioritaire ou conjointe, et celle qualifiée parfois de « roulette russe ». Dans le premier cas, la clause permet à un actionnaire de céder ses parts au capital au moment de la sortie d’un autre associé, à condition de trouver un acquéreur bien entendu. Cependant, cette solution peut s’avérer délicate, surtout si la clause stipule qu’un même acquéreur doit reprendre l’ensemble des parts des associés sortants. La clause dite de « roulette russe » permet quant à elle de provoquer la sortie d’un des deux actionnaires principaux en cas de litige.

Les dispositions prévues dans les statuts

Il existe une alternative à cette situation avec la SAS (Société par Actions Simplifiée) dont les statuts peuvent trancher sur la question de la sortie du capital. Ceux-ci prévoient en effet un grand nombre de clauses afin de faire face à toutes les éventualités, et comprennent le plus souvent des clauses de sortie. 

Si les statuts de la SAS ont bien été déposés au greffe, ils ont valeur de pacte d’associés et devront donc être respectés par tous. Ces accords sont à consulter en priorité par tout actionnaire souhaitant quitter le capital de l’entreprise. De manière générale, dans ce type de statuts, les actions de la SAS peuvent se céder à tout moment à des investisseurs tiers si la majorité des associés valide ce transfert de parts.

La négociation interne

Cependant, il arrive que lors de la fondation de l’entreprise, il n’y ait pas de clause de sortie. Il est possible aussi que les statuts ne prévoient une sortie du capital que si un repreneur est accepté par tous les associés et qu’il y ait un consensus sur cette question. 

En cas de proposition de rachat, les associés ont un droit de préemption sur les parts, mais rien ne les oblige pour autant à réaliser cette opération ou à la valider. Il se peut alors que l’actionnaire qui souhaite sortir du capital se retrouve bloqué. La solution est de passer par des négociations internes, notamment au cours de l’assemblée générale annuelle, afin de convaincre d’autres actionnaires de racheter les parts. Si la chose est impossible, seul le recours à un avocat permettra de définir les droits de l’actionnaire et de favoriser une sortie à l’amiable.

Les défauts les plus remarquables des entrepreneurs 

Les entrepreneurs sont souvent vus comme des visionnaires, des leaders ou encore des innovateurs infatigables. Mais, soyons honnêtes, ils ont aussi leurs défauts qui peuvent rendre leurs collaborateurs légèrement perplexes. Voyons ensemble ces défauts avec une pointe d’humour, parce qu’après tout, mieux vaut en rire qu’en pleurer !

L’optimisme démesuré

Ah, l’optimisme des entrepreneurs ! Ils ont cette capacité inégalée à voir des opportunités là où d’autres ne voient que des murs infranchissables. Ils parlent de croissance à trois chiffres et de conquête de marchés internationaux comme si c’était une simple promenade dominicale. Cette positivité est admirable, mais parfois, elle les conduit à sous-estimer les risques et à surestimer leurs capacités. C’est un peu comme courir un marathon en espérant atteindre la ligne d’arrivée en une heure !

Prenons l’exemple de Gaëtan, un entrepreneur en technologie. Lorsqu’il a lancé sa startup, il était convaincu que son produit révolutionnaire serait adopté par des millions d’utilisateurs en quelques mois. Six mois plus tard, Gaëtan et son équipe se retrouvaient encore à essayer de convaincre leurs premiers utilisateurs. Son optimisme à toute épreuve était contagieux, mais les nuits blanches à corriger des bugs non anticipés, beaucoup moins.

L’oubli des détails

Les entrepreneurs sont souvent des penseurs globaux. Ils aiment voir la forêt plutôt que les arbres. Résultat : ils peuvent parfois oublier des détails importants, comme le jour de la paie ou l’anniversaire du lancement de leur propre entreprise. C’est un peu comme un coureur de marathon qui oublie de nouer ses lacets avant de partir. Spoiler : cela finit rarement bien.

La passion dévorante

La passion est le moteur de tout entrepreneur. Mais cette passion peut parfois virer à l’obsession. Ils travaillent jour et nuit, au point d’oublier que le repos fait aussi partie de l’équation du succès. Le burn-out n’est jamais loin. C’est comme si un marathonien refusait de s’arrêter aux points de ravitaillement, pensant qu’il peut tout faire en un seul élan. Bonne chance avec ça !

Sarah, une entrepreneure dans le secteur de la mode, ne s’arrêtait jamais. Elle était la première au bureau le matin et la dernière à partir le soir. Les weekends ? Une occasion en or pour travailler encore plus ! Résultat : elle s’est retrouvée épuisée, incapable de prendre du recul pour voir que son entreprise allait droit dans le mur. Une semaine de repos forcé plus tard, Sarah a appris (à la dure) que même les plus passionnés ont besoin de débrancher de temps en temps.

La procrastination stratégique

Oui, vous avez bien lu. Les entrepreneurs sont parfois les rois de la procrastination. Ils repoussent certaines tâches parce qu’ils « attendent le bon moment ». En réalité, ils espèrent secrètement qu’une solution miracle apparaîtra par enchantement. C’est comme reporter son entraînement pour le marathon en espérant que regarder des vidéos de courses sur YouTube suffira à les préparer.

La prise de risques excessive

« Pas de risque, pas de récompense », disent-ils. Les entrepreneurs aiment flirter avec le danger. Ils investissent dans des projets fous, testent des idées hors du commun et prennent des décisions qui feraient trembler n’importe quel comptable. C’est comme décider de courir un marathon en montagne sans chaussures adaptées, juste pour le frisson de l’aventure.

Je me rappelle d’un entrepreneur, Julien, qui a décidé de tout miser sur une technologie encore expérimentale. Il a investi toutes ses économies, convaincu que cela ferait de lui le prochain Elon Musk. Le problème ? La technologie n’était pas encore prête pour le marché, et Julien s’est retrouvé avec un produit invendable et une trésorerie à sec. Mais, fidèle à lui-même, il a dit : « C’était un pari ! La prochaine fois sera la bonne. »

L’innovation à tout prix

Toujours à la recherche de la prochaine grande idée, les entrepreneurs peuvent être obsédés par l’innovation. Cela les pousse parfois à réinventer la roue, même quand la vieille roue fonctionne parfaitement bien. C’est comme insister pour courir un marathon en arrière, juste pour prouver que c’est possible. Impressionnant, peut-être, mais pas vraiment nécessaire.

Les défauts des entrepreneurs sont autant de petits grains de folie qui, s’ils sont bien gérés, peuvent devenir des atouts précieux. Après tout, c’est leur optimisme, leur passion et leur goût du risque qui les poussent à accomplir des choses extraordinaires. 

Assessfirst, une entreprise qui met en premier la personnalité

Interview de David Bernard, cofondateur d’Assessfirst qui nous délivre les secrets d’une entreprise qui connaît une croissance de plus de 20 % tous les ans.

Comment est venue l’idée de créer Assessfirst ?

J’ai fait des études en psychologie et dès ma première année, j’ai choisi de faire un stage dans un cabinet de conseil en recrutement. Il se trouve que le cabinet faisait passer des tests un peu à l’ancienne, c’est-à-dire des tests où il fallait tout remplir au stylo. J’étais chargé de distribuer les tests aux candidats et ces derniers répondaient donc à des questions sur des « books » en format papier. Ensuite, je calculais les petites croix dans les petites cases et il fallait que je dessine des graphes. J’ai alors pensé : « Il y a quelque chose qui ne va pas. » Nous procédions un peu comme à l’âge de pierre.

Aussi, j’ai vite cerné que les tests que nous utilisions, étaient des tests qui étaient faits par des psychologues pour des psychologues, c’est-à-dire qu’il y avait un jargon qui était très compliqué. Je me suis dit : « C’est dommage ! », parce que ce sont des outils faits par des experts pour être analysés par des experts, alors que la plupart des gens qui font les recrutements sont des personnes qui ne sont pas des spécialistes. Bien sûr, il y a des experts en psychologie qui font du recrutement mais la plupart des recruteurs sont des managers opérationnels ou des dirigeants d’entreprise.

Que s’est-il passé ensuite ?

J’ai proposé au dirigeant du cabinet d’informatiser le test. À l’époque, je l’avais réalisé sur Excel. C’était rudimentaire mais cela permettait d’automatiser toute la partie correction des résultats. Cette expérience a duré longtemps, 2 ans et demi. Alors que j’étais en deuxième année, une étudiante qui était en dernière année de « psychologie de l’évaluation » devait présenter un projet pour valider son master et faire un test d’évaluation du potentiel entrepreneurial. Elle était douée sur la création de tests, mais ne maîtrisait pas la partie statistique. Je lui ai donc parlé : « Ton projet, je le trouve hyper sympa ! Je peux me charger de t’aider pour les statistiques et, en échange, ce que je te propose, c’est qu’on va voir le dirigeant du cabinet dans lequel nous faisons notre stage pour lui proposer d’informatiser ».

Quel était le défi ?

Pour le coup, je devais me mettre au développement et faire une version qu’il puisse commercialiser. Elle m’a répondu avec enthousiasme : « Banco ! » Nous l’avons proposé le soir-même, au dirigeant du cabinet qui a accepté. Nous étions un peu avant les années 2000 avec le boom de l’Internet. Tout le monde voulait créer des boîtes sur le web et j’étais convaincu qu’il y avait quelque chose à faire avec ce test d’évaluation du potentiel entrepreneurial.

Je me suis donc mis à apprendre la programmation. Je m’y suis mis pendant six mois, tous les soirs. Aussi, je bossais comme un fou pour arriver à le faire ! Au bout d’un an, je comprends que le dirigeant n’en a pas vendu un seul et qu’il n’a pas l’intention de le faire. Je me suis alors dit : « J’ai bossé comme un fou pour rien, mais ce n’est pas grave. ». Plus tard, je le propose à un autre cabinet, dans lequel je refais un stage. Mais, finalement, on n’arrive pas à se mettre d’accord une semaine avant la fin de mon stage. Cela tombe donc encore à l’eau, et je me dis : « Qu’est-ce que je vais faire ? ».

Vous n’avez pas laissé tomber ?

Là, je ne sais pas ce qui s’est passé mais j’ai été contacté par une personne que je n’avais pas vu depuis longtemps. A l’époque, on pouvait entrer le nom et le prénom d’une personne sur Internet et on avait toutes les adresses email qui sortaient. Je reçois donc un email : « Salut, est-ce que c’est David Bernard… ? On a grandi ensemble ». Nous nous sommes rencontrés et nous avons échangé sur nos vies : « Qu’est-ce que tu fais ? », « Je suis développeur. » Je me suis exclamé : « Pas possible ! C’est dingue ! ». Il faut dire que j’avais développé mais je n’étais pas un vrai développeur. Ma solution était donc très basique. Il me propose alors : « On n’a qu’à monter cette entreprise ensemble. » Nous avons bossé dessus pendant un an, et nous avons déposé les statuts en 2002.

Est-ce qu’elle a marché tout de suite ?

En 2002, il y a eu l’éclatement de la bulle Internet. Quand nous avons cherché à faire un emprunt à la banque, le banquier nous a répondu : « Si vous voulez ouvrir une pizzeria ou un kebab, on vous prête de l’argent, mais Internet, on ne veut plus en entendre parler. ». Là, j’avoue que j’ai été décontenancé : « Cela va être compliqué. ». De plus, l’évaluation des potentiels était moins répandue à l’époque qu’elle ne l’est aujourd’hui et il fallait faire comprendre ce que nous souhaitions faire.

Cela a donc démarré difficilement et cela ne marchait pas réellement. Nous faisions beaucoup plus de conseils que nous ne vendions de logiciels. Ceci, jusqu’au jour où nous nous sommes retrouvés avec 136 € sur le compte en banque. Mon associé a commencé à douter : « Cela ne va pas le faire, il faut fermer la boîte. » Mais, j’avais encore foi en notre projet et je lui ai répondu : « Je ne suis pas mystique, mais je sens qu’il va se passer un truc. On ne va pas juste attendre, on va redoubler d’efforts, mais il va se passer un truc. »

Le miracle est arrivé ?

Trois ou quatre jours plus tard, Cécile Moulard, directrice marketing chez Meetic, le géant de la rencontre en ligne, m’appelle : « J’ai lu des articles que vous avez écrits sur la personnalité. Nous avons vraiment accroché avec l’équipe. Il se trouve que nous voulons lancer un nouveau produit qui serait un site de rencontre en ligne, mais par affinités psychologiques. Nous avons besoin d’experts pour nous le développer. Il y a un appel d’offre, il ne reste plus que deux semaines pour postuler, est-ce que cela vous intéresse ? » Je lui ai répondu : « Bien évidemment que cela nous intéresse ! » et nous avons remporté l’appel d’offres. Cela représentait un gros contrat de plusieurs centaines de milliers d’euros et c’est comme cela que l’entreprise a commencé à se développer.

Que s’est- il passé ensuite ?

Au départ, on avait une solution qui permettait juste d’évaluer le potentiel des candidats et cela s’arrêtait là. C’était très descriptif. Ce n’est que plus tard, en 2012 que nous sommes passés à ce qu’on appelle le recrutement prédictif. Pour cela, un autre psychologue, Simon, est arrivé dans l’équipe en stage au départ, puis nous avons commencé à travailler ensemble. Il était hyper passionné, comme moi et ne souhaitait pas seulement décrire les qualités, les motivations et les capacités des gens, mais pouvoir prédire dans quelle mesure les personnes vont réussir et être engagées dans l’entreprise.

C’est comme cela que nous avons développé un « personal matching » mais il a bien fallu trois ans pour que cela fonctionne. Au départ, les cabinets de recrutement nous disaient : « Vous êtes en train de nous transformer en presse-bouton. Et nous, nous allons servir à quoi ? C’est à nous et notre structure de faire ce travail. » Il a donc fallu qu’on fasse de la pédagogie pour leur expliquer que notre objectif n’était pas de les remplacer, mais bien d’augmenter leurs capacités.

C’est seulement à partir de 2015-2016 que l’entreprise a commencé à se développer sur cet aspect. Pour la suite, en 2018-2019, nous avons commencé à mettre des IA pour automatiser la création de ce qu’on appelle les modèles prédictifs et c’est là que l’entreprise a vraiment décollé. Depuis 2019, c’est l’ascension fulgurante et nous sommes passés de 15 personnes à 120. Aussi, nous sommes passés de quelques centaines de milliers d’euros à 15 millions d’euros de revenu récurrent, avec plus de 20 % de croissance tous les ans.

Quels sont les développements à venir ?

Notre objectif, c’est d’aller au-delà simplement du recrutement pour permettre à nos clients d’avoir des informations concernant le potentiel de leurs candidats. Celles-ci vont leur servir à toutes les étapes clés de la vie de la collaboration, c’est-à-dire avant que le candidat entre dans l’entreprise, au moment où je veux le recruter. Ensuite, elle va servir au moment où je vais l’onboarder (intégré aux équipes, ndlr), et elle sert également à identifier les collaborateurs en interne qui sont des potentiels pour l’entreprise et à gérer les opérations de mobilité en interne.

Nous avons aussi développé des algorithmes pour évaluer la compatibilité entre deux personnes. Aujourd’hui, nous sommes ainsi capables d’évaluer la relation entre un candidat et son futur manager, par exemple, pour savoir dans quelle mesure ils vont arriver à collaborer ensemble. Est-ce qu’ils vont s’entendre ? Vont-ils avoir une complémentarité dans leur manière de travailler ? Est-ce qu’ils ont plutôt tendance à avoir des valeurs communes ou pas ? Tout cela a pour objectif d’améliorer le recrutement et de changer la façon dont les entreprises recrutent.

Vous êtes plus axé sur les soft skills ?

Tout le monde était autrefois focalisé sur le CV. Les recruteurs étaient obsédés par les écoles par lesquelles le candidat était passé et il fallait avoir 3 ans d’expérience pour un job de débutant. Or, en psychologie, on nous apprend qu’au-delà des compétences techniques, du parcours, des écoles, c’est la capacité à apprendre, à réfléchir, à résoudre des problèmes ou encore la personnalité des candidats, ce qui va les motiver, leurs besoins fondamentaux, qui sont importants. Je me suis aperçu que personne, quasiment, ne prenait cela en compte à l’époque.

Les gens ne prenaient en compte ces aspects qu’au moment de l’entretien mais c’était empli de biais cognitifs. C’est vraiment là où j’ai profondément réfléchi : « Je rêve d’un monde dans lequel chacun peut être connu, peut-être entendu, et où l’on sait qui il est véritablement, au-delà du parcours. » Tout le monde n’a pas la chance de faire une grande école. Parfois, c’est une question de moyens et de nombreuses personnes ne peuvent pas payer une école à 10 000 ou 15 000 euros par an. Les entreprises passent ainsi à côté de talents incroyables et les gens finissent dans des jobs qui ne leur correspondent pas.

Vous avez quoi comme défis à venir ?

Les défis à venir, il y en a plusieurs. Cela fait longtemps qu’on a créé AssessFirst et il y a cinq millions de personnes qui y ont leur profil. Le premier défi c’est que nos clients passent 99 % de leur temps à dire « non » aux candidats. Dans notre base de données, sur les cinq millions de personnes, il y en a peut-être 1 % qui ont des propositions et les autres, c’est comme s’ils disparaissaient dans la base de données.

Or, un candidat qui ne fonctionne pas chez AXA, pourrait représenter le candidat idéal pour Leroy-Merlin ou Décathlon par exemple. Nous avons donc créé — il est en test chez des clients, déjà — un nouveau système de sourcing, qui permet de trouver des candidats. C’est un outil de sourcing, comme une CV-thèque, sauf qu’au lieu de chercher sur des critères de CV, vous allez rechercher à partir d’autres critères (faculté d’apprentissage, créatif et en même temps à l’écoute, source de motivation…). Il suffit d’appuyer sur le bouton pour avoir tous les profils, dans la zone géographique concernée. Ce qui est fou, c’est que nous nous rendons compte, que quand nous sélectionnons les gens sur la base du potentiel, en moyenne, nous allons pouvoir recruter des gens qui ont 40 % de probabilités de réussir en plus, et qui de plus reste jusqu’à deux fois plus longtemps en poste.

Cela ressemble à de la magie ?

Ce n’est pas de la magie, c’est juste que nous nous assurons que les besoins fondamentaux des candidats que nous recrutons soient alignés avec ce que l’entreprise est en mesure d’offrir. Nous allons calculer leur adéquation par rapport à la culture de la boîte et nous allons leur présenter les jobs de cette boîte, en particulier, qui pourraient leur correspondre. Pour les candidats, cela permet de ne pas avoir besoin de consulter toutes les offres d’emploi, d’être dirigés vers des jobs auxquels ils n’auraient pas pensé et dans lesquels ils ont la forte probabilité de réussir. Pour l’entreprise, cela permet de se faire des « pipe » (sélections en français, ndlr) de candidats ultra-qualifiés.

D’autres défis ?

Aujourd’hui, nous avons déjà des clients dans 40 pays, mais nous avons cependant 70 % des clients qui sont français ou qui sont des filiales étrangères d’entreprises françaises. Notre objectif est d’accélérer le développement à l’international. Pour cela, nous sommes en train de mettre en place un réseau de distributeurs. Nous en avons déjà une trentaine en plus que nous voulons ajouter dans différentes zones géographiques, d’ici la fin de l’année. Aussi, pour une mission en Europe, nous avons signé un énorme partenariat avec une entreprise qui rayonne sur toute la partie middle-east et dans une douzaine de pays environ. L’objectif, c’est surtout de travailler sur l’internationalisation de notre offre marketing à l’étranger, et puis sur l’animation des autres distributeurs pour s’assurer que nous puissions continuer à avancer.

Quelle est la plus grande difficulté que vous avez rencontrée ?

Cela dépend de la période. Si on parle de nos débuts, je pense que le plus compliqué, cela a été « l’évangélisation ». Il fallait faire passer dans la tête des recruteurs et leur faire comprendre qu’il fallait aller au-delà du CV, arrêter de regarder juste les écoles, le parcours… Il fallait arriver à sortir des critères traditionnels.

Le problème est que beaucoup de recruteurs voyaient cela comme une prise de risques. Ils affirmaient alors : « On ne m’a jamais reproché de recruter un HEC, lorsque le candidat se plantait. Par contre, si jamais il n’a pas fait la bonne école et qu’il a un profil un peu différent, on va pouvoir me tomber dessus en me disant : « Tu prends quelqu’un qui n’a pas fait la bonne école. » ». C’était donc extrêmement compliqué.

Je pense que nous sommes dans un monde qui a changé, c’est-à-dire un monde où tout évolue à toute vitesse. Le monde est en constante transformation et nous nous rendons bien compte que ce qui fait la différence aujourd’hui, c’est la capacité d’adaptation, la résilience, la faculté à apprendre tout au long de sa vie, l’adaptabilité, la résistance au stress, l’enthousiasme ou encore l’énergie. Aujourd’hui, les recruteurs savent bien que cela ne se voit pas dans le CV.

Y-a-t-il eu d’autres défis ?

Clairement, la partie financement, au début, a été aussi très compliquée. Chercher des financements dans une période où plus personne ne veut entendre parler des boîtes Internet, c’était difficile. Plus récemment, il y a eu notre passage en full remote (« collaborateur qui travaille d’où il veut, quand il veut. », ndlr). En 2020, il y a eu le Covid. Étrangement, un mois après le premier confinement, nous avons constaté que « Le full remote, cela marche ! ». Nous avons alors pensé : « Et si on se mettait en remote pour toujours ? » Et nous avons compris : « En fait, cela matche parfaitement avec notre culture d’entreprise et avec la vision que l’on porte. ». Nous l’avons donc mis en place.

Quelle est votre vision ?

Globalement, nous voulons faire en sorte que chaque candidat puisse être vu, puisse être entendu sur la base de l’équité. Nous voulons encourager les entreprises à recruter les gens pour ce qu’ils sont. Nous nous appliquons ce principe. Pourquoi ne pas proposer à nos propres collaborateurs de vivre aussi comme ils ont envie ? Un candidat n’a pas besoin d’être autour de Paris ou d’être à Paris pour intégrer une entreprise qui cartonne. Et là, j’ai été convaincu : « Il y a un truc ! Il faut absolument s’y engouffrer. Toutes les boîtes sont en train de découvrir le remote en même temps. »

Est-ce que le full remote marche aujourd’hui chez vous ?

Au début, il y a eu la phase d’essai, la phase de lune de miel. Nous avons découvert que nous pouvions nous lever une heure plus tard et ne pas avoir besoin de prendre les transports. Mais au bout de quelques mois, on s’est dit : « Les autres me manquent, quand même. On a besoin de se revoir. » Il a donc fallu mettre en place des systèmes de coworking, des team building et faire en sorte de continuer à faire vivre la culture même si nous nous voyons à distance.

En effet, il fallait formaliser toute notre culture, nos connaissances produits, marchés, nos relations clients, par écrit. Il a été nécessaire de passer d’une culture orale à une culture écrite et tout mettre en notions. Et franchement, cela a été un sacré défi. Aujourd’hui, cela marche super bien. À chaque fois qu’on se rencontre en team building, les collaborateurs nous disent : « Pour rien au monde, on ne reviendrait en arrière. »

Aujourd’hui, vous avez des gens qui ont déménagé, qui habitent à la montagne, d’autres à côté de la mer ou qui sont au fin fond de la campagne. Il y en a qui ont déménagé à l’étranger, qui habitent à Rome, d’autres à Berlin. Moi-même, maintenant, je suis entre Palma et Ibiza. Parallèlement, il y a un défi d’internationalisation. C’est un sacré morceau ! Nous devons nous assurer que nos solutions sont adaptées par rapport aux marchés internationaux, c’est-à-dire qu’il faut faire l’adaptation des modèles psychologiques, des tests, parce que nous n’allons pas évaluer la personnalité de la même manière au Moyen-Orient, en Chine, en Angleterre, aux États-Unis et au Brésil. 

3 Conseils de David Bernard

1/ Avoir une vision extrêmement claire

Mais en sachant que la vision, elle se construit au fur et à mesure. Quand je dis : « la vision », c’est-à-dire quel est le changement que je souhaite faire advenir dans le monde. Par exemple, moi, dès le départ, c’était : « je souhaite transformer la manière dont les entreprises recrutent, managent leurs talents et je souhaite participer à la création d’un monde plus juste, plus équitable. » Cela a toujours été notre point de mire et tout ce qu’on veut faire. Ensuite, pour la phase où nous voulons le réaliser, il faut faire preuve de souplesse.

Et quand nous avons une vision extrêmement claire et que nous nous attachons à la communiquer de manière positive, engageante, enthousiasmante, c’est contagieux. C’est comme cela que nous attirons des clients et que nous attirons les meilleurs collaborateurs. Avoir une vision qui soit suffisamment grande et enthousiasmante pour pouvoir attirer à la fois des clients, mais aussi des meilleurs collaborateurs, y compris dans les périodes difficiles.

2/ Travailler sa culture d’entreprise.

Travailler la culture de boîte parce que c’est essentiel. À partir du moment où nous avons une équipe suffisamment solide, qui est mise en mouvement par des valeurs suffisamment fortes, que chacun sait exactement quels sont les critères que nous utilisons pour prendre les décisions, quels sont les comportements qui sont encouragés, ceux qui ne sont pas tolérés. Franchement, cela facilite tout. Cela permet de vivre tous au rythme d’une même énergie, de mêmes valeurs. C’est hyper important.

3/ C’est un conseil qui peut paraître un peu paradoxal

Quand nous développons un produit, il y a deux écoles. Il y a des gens qu’on appelle client driven, qui vont parler aux clients toutes les deux minutes, le client veut mettre le bouton à droite, ils vont mettre le bouton à droite, « il faut changer la couleur de ça », ils changent la couleur. Et il y a des gens qui sont vision driven. Moi, je suis plutôt partisan de cette deuxième façon de faire. Certes, les clients savent où ils ont mal, mais ils n’ont pas forcément le remède. C’est Henri Ford qui disait : « Si j’avais demandé aux gens ce qu’ils voulaient, ils m’auraient demandé des chevaux plus rapides, pas des voitures ». Bien évidemment, cela n’empêche pas de demander aux clients ce qui marche et ce qui ne marche pas. Nous enregistrons la data et nous regardons les types d’usages.

Comment s’adresser aux générations Y et Z

Les entreprises doivent sans cesse réévaluer et ajuster leurs stratégies marketing pour demeurer pertinentes et attractives. Les générations Y (Millennials) et Z constituent deux segments de marché vastes et influents. Ces dernières présentent des comportements et des attentes distinctes. Pour capter leur attention et gagner leur fidélité, il faut comprendre et s’adapter aux particularités de ces groupes. Comment les entreprises peuvent efficacement adapter leurs stratégies marketing pour répondre aux besoins et aux désirs des générations Y et Z ?

La définition des générations Y et Z

Les générations Y et Z, bien que partageant certaines similitudes, affichent également des différences notables. Les Millennials (génération Y), nés entre 1981 et 1996, ont grandi avec l’avènement d’Internet et des médias sociaux, façonnant ainsi leurs comportements de consommation. En revanche, la génération Z, née après 1996, est la première véritablement numérique. Elle n’a jamais connu un monde sans Internet, smartphones ou réseaux sociaux.

Authenticité et transparence

Elles valorisent toutes les deux l’authenticité et la transparence. Méfiantes vis-à-vis des messages marketing traditionnels, elles préfèrent les marques qui se montrent honnêtes et ouvertes. Pour capter leur attention, les entreprises doivent adopter une communication sincère et éviter les discours commerciaux trop polissés. Partager des histoires authentiques, montrer les coulisses de l’entreprise et reconnaître ses erreurs peut renforcer la confiance et l’engagement.

Par exemple, Patagonia, la marque de vêtements de plein air, a gagné la confiance de ces générations en mettant en avant ses pratiques écologiques et éthiques, tout en étant transparente sur ses défis et ses imperfections. De plus, la transparence sur les processus de fabrication et les conditions de travail peut être un atout majeur pour attirer ces consommateurs exigeants.

Utiliser les bons canaux de communication

Les canaux de communication préférés varient entre ces deux générations. Les Millennials sont très actifs sur Facebook et Twitter, tandis que la génération Z privilégie Instagram, Snapchat et TikTok. Les entreprises doivent adapter leur présence en ligne en fonction de ces préférences. Elles doivent créer du contenu spécifique à chaque plateforme. Par exemple, des vidéos courtes et dynamiques sur TikTok peuvent capter l’attention de la génération Z. A l’inverse des articles de blog ou des posts plus longs sur LinkedIn peuvent mieux convenir aux Millennials.

Il est également important de noter que les générations Y et Z apprécient les interactions directes et personnelles avec les marques. Les chats en direct, les messages instantanés et les réponses rapides aux commentaires sont des moyens efficaces de créer un lien fort avec ces groupes. La réactivité et l’engagement constant sont essentiels pour maintenir leur intérêt et leur loyauté.

Contenu visuel et interactif

Le contenu visuel est vivement recommandé pour toucher les générations Y et Z. Les images, vidéos et infographies attirent plus d’engagement que les textes longs et monotones. De plus, les contenus interactifs comme les quiz, les sondages et les jeux en ligne peuvent susciter un intérêt plus fort et encourager la participation active des utilisateurs. Les entreprises doivent donc investir dans des stratégies de contenu qui intègrent ces éléments pour maintenir l’intérêt de leur audience.

Un exemple de contenu interactif réussi est la campagne de Nike sur Instagram. Celle-ci utilise des stories interactives pour engager les utilisateurs à travers des quiz sur les produits, des vidéos de démonstration et des invitations à des événements exclusifs. Cette approche non seulement capte l’attention, mais crée également un sentiment de communauté et d’appartenance parmi les consommateurs.

Responsabilité sociale et environnementale

Les générations Y et Z accordent une grande importance à la responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Elles préfèrent soutenir les marques qui s’engagent activement dans des causes sociales et environnementales. Les entreprises doivent donc mettre en avant leurs initiatives en matière de durabilité, d’équité sociale et d’éthique dans leurs communications marketing. Par exemple, une campagne soulignant les efforts d’une entreprise pour réduire son empreinte carbone peut résonner fortement avec ces consommateurs.

L’exemple de Ben & Jerry’s, qui intègre des messages de justice sociale et de durabilité dans ses campagnes marketing. Cela montre l’impact positif que ces initiatives peuvent avoir sur l’image de marque. En démontrant un engagement authentique envers des causes importantes, les entreprises peuvent non seulement attirer, mais également fidéliser les consommateurs des générations Y et Z.

Expériences personnalisées

La personnalisation est un autre aspect à prendre en compte pour ces générations. Les Millennials et la génération Z s’attendent à des expériences de consommation personnalisées et adaptées à leurs préférences individuelles. Les entreprises peuvent utiliser des données et des analyses pour créer des campagnes marketing sur mesure, en adressant des messages ciblés et pertinents à chaque segment de leur audience. Les recommandations de produits basées sur les comportements passés et les préférences personnelles peuvent augmenter significativement l’engagement et les taux de conversion.

Netflix et Spotify illustrent bien cette approche avec leurs algorithmes de recommandation personnalisés, qui proposent des contenus adaptés aux goûts et aux habitudes de chaque utilisateur. Cette personnalisation crée une expérience utilisateur unique et renforce la fidélité des clients en leur offrant exactement ce qu’ils recherchent.

Créer des expériences immersives

Les générations Y et Z sont friandes d’expériences immersives et engageantes. Les technologies de réalité virtuelle (VR) et de réalité augmentée (AR) offrent des opportunités uniques pour créer des expériences mémorables et captivantes. Par exemple, une marque de mode pourrait utiliser la réalité augmentée pour permettre aux utilisateurs d’essayer virtuellement des vêtements, tandis qu’une entreprise de voyage pourrait offrir des visites virtuelles de destinations populaires.

Ces expériences immersives ne se limitent pas aux technologies avancées. Les événements en direct, les pop-up stores et les collaborations avec des influenceurs peuvent également créer des moments uniques et engageants qui laissent une impression durable sur ces générations.

Le pouvoir des influenceurs

Les influenceurs jouent un rôle clé dans le marketing auprès des générations Y et Z. Ces personnalités des réseaux sociaux ont la capacité de toucher des audiences larges et engagées, et leurs recommandations sont souvent perçues comme plus authentiques et fiables que la publicité traditionnelle. Collaborer avec des influenceurs pertinents peut permettre aux marques de gagner en crédibilité et d’atteindre de nouveaux segments de marché.

Il est important de choisir des influenceurs dont les valeurs et l’audience correspondent à celles de la marque. Une collaboration bien pensée peut non seulement augmenter la visibilité, mais aussi renforcer l’image de marque et la connexion avec les consommateurs.

La technologie et l’innovation au service du marketing

Pour captiver les générations Y et Z, les entreprises doivent être à la pointe de l’innovation technologique. L’utilisation de l’intelligence artificielle, du machine learning et de l’analyse de données permet de créer des campagnes marketing plus efficaces et personnalisées. Les chatbots, par exemple, offrent une assistance instantanée et personnalisée.

Les plateformes de commerce social, où les achats peuvent être effectués directement à partir des réseaux sociaux, répondent aux attentes de ces générations pour des expériences d’achat simples et rapides. Investir dans ces technologies peut donner un avantage concurrentiel significatif.

L’utilisation de la technologie est-elle toujours une bonne idée pour les équipes ?

Que ferait-on sans son portable, le NET et sa boite e-mail ? L’utilisation de la technologie nous facilite la vie et semble nous rapprocher les uns des autres par la faculté à communiquer à tout moment où que l’on se trouve. Mais la technologie a ses vices cachés. A l’échelle d’une équipe, cette facilité peut être contre-productive voire mortelle !

La facilité du tout virtuel

La numérisation de la société et l’omni-connexion engendrée par les outils mobiles, PC Portables, tablettes et smartphones ont, ces dix dernières années, précipité celle-ci dans une ère nouvelle. Dans cette dernière, les rapports humains se dématérialisent au profit d’une liaison numérique quasi permanente. Nul doute que la faculté à communiquer aisément et à échanger des fichiers de toutes sortes même lourds a révolutionné les méthodes de travail, de communication interne et même de management. Le numérique est incontournable et il ne viendrait à aucun entrepreneur sensé l’idée de le rejeter en bloc. Mais cet outil fantastique en adoptant une convivialité virtuelle importante pose les pièges qui à termes peuvent perdre une équipe. La technologie peut se substituer aux rapports humains, aux échanges directs en face à face et finalement imposer le tout virtuel.

Airbus, une entreprise en réseau

Airbus, entreprise européenne par excellence, avaient, pour ménager les différents pays partenaires de l’entreprise, dispersé ses centres de production à travers tout le continent. La rigueur de l’industrie aéronautique a permis de surmonter tous les obstacles, culturels, linguistiques et géographiques. Si Airbus est un immense succès et son fleuron, avec l’A380 l’un des plus beaux avions qui n’ait jamais volé, le bel oiseau a dû surmonter quelques déboires au moment de quitter son nid. 

Les équipes allemandes du site de production d’Hambourg et les équipes françaises de Toulouse qui travaillaient à la conception de l’appareil n’ont pas su communiquer correctement et harmoniser leur process. Par conséquent, le résultat de ce dialogue trop virtuel, les schémas de câblages internes ne correspondaient pas et la production a accusé un retard conséquent. Cet exemple démontre les limites de la technologie dans l’échange d’information. Rien ne remplacera jamais la qualité, la convivialité et finalement l’efficacité des échanges humains.

Ne brisez pas votre team building

Ne laissez pas la technologie prendre le dessus. Elle est un outil mais en aucun cas une finalité. Elle peut être une facilité aux conséquences dramatiques. Les quelques entrepreneurs qui ont cru pouvoir annoncer un licenciement par mail ou SMS ont eu à payer le prix médiatique de leur maladresse. Au-delà de cet exemple extrême, une équipe ne peut se fonder sur des échanges uniquement virtuels. De telles pratiques vont à l’encontre des efforts pour forger l’esprit d’entreprise. D’ailleurs, ils brident l’émergence d’idées collectives issues du bon vieux brainstorming !

Aussi ne négligez pas la puissance créatrice de votre machine à café ! D’une technologie plus ancienne que le numérique, votre distributeur s’avère bien souvent bien plus stratégique que vous ne le pensez. C’est dans cet espace convivial, le temps d’une pause qui réunit deux ou trois collaborateurs que naissent les grandes idées ! La technologie est toujours une grande alliée lorsqu’elle est maîtrisée. La laisser dominer vos équipes c’est assurément perdre le collectif dont vous rêvez pour triompher de tous les obstacles !

Maintenez une relation de qualité

Maintenir une relation de qualité au sein de l’équipe demeure essentiel pour favoriser la cohésion et l’efficacité collective. Malgré les avantages indéniables des outils numériques, il ne faut pas sous-estimer l’importance des interactions en personne. Les réunions en face à face, les discussions informelles autour d’un café et les activités de team building sont autant d’occasions de renforcer les liens entre les membres de l’équipe et de favoriser un climat de confiance et de collaboration. 

En pratique, privilégiez les rencontres en personne en organisant régulièrement des réunions et des discussions informelles. Créez un environnement propice aux échanges en aménageant des espaces communs où les membres de l’équipe peuvent se retrouver pour partager des idées et résoudre les problèmes ensemble. En parallèle, programmez des activités de team building qui favorisent la collaboration et renforcent l’esprit d’équipe. Valorisez la transparence et l’écoute active en encourageant une culture où chacun se sent écouté et respecté. En ce sens, utilisez la technologie de manière judicieuse en privilégiant les interactions en personne lorsque cela est possible.

En encourageant les échanges directs et en valorisant la communication entre les membres de l’équipe, les entreprises peuvent prévenir les écueils de la dépendance excessive à la technologie et promouvoir un environnement de travail où le collectif prime sur l’individuel. 

Focus sur l’émission d’actions privilégiées

Les entreprises émettent des actions privilégiées avec des droits de vote et des dividendes spécifiques. Dans le monde dynamique des marchés financiers, les entreprises cherchent constamment des moyens novateurs pour financer leur croissance tout en attirant des investisseurs. L’émission d’actions privilégiées se présente comme une stratégie distincte, offrant aux entreprises une voie unique pour lever des fonds tout en accordant des droits particuliers à ceux qui investissent.

Comprendre les actions privilégiées

Les actions privilégiées, souvent décrites comme une « classe intermédiaire » d’actions, apportent une touche particulière aux mécanismes traditionnels d’émission d’actions. Lorsqu’une entreprise émet des actions privilégiées, elle offre aux investisseurs un produit financier qui se situe quelque part entre les actions ordinaires et les obligations.

Caractéristiques des actions privilégiées

  1. Droits de vote limités ou inexistants :
    • Contrairement aux actions ordinaires, les actions privilégiées peuvent avoir des droits de vote limités, voire inexistants, donnant aux investisseurs moins d’influence directe dans les décisions de l’entreprise.
  2. Dividendes fixes :
    • Les actions privilégiées accordent souvent des dividendes fixes, offrant aux investisseurs une source de revenu stable indépendamment des performances de l’entreprise.
  3. Priorité en cas de liquidation :
    • En cas de liquidation de l’entreprise, les détenteurs d’actions privilégiées ont souvent la priorité sur les actionnaires ordinaires pour recevoir le produit de la liquidation.

Pourquoi les actions privilégiées sont-elles attractives ?

Les actions privilégiées suscitent un vif intérêt pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la stabilité des dividendes qu’elles offrent est particulièrement attrayante pour les investisseurs. En garantissant un rendement régulier, indépendamment des fluctuations du marché, ces actions fournissent une source de revenus stable et fiable. De plus, l’émission d’actions privilégiées permet aux entreprises de lever des fonds tout en évitant une dilution excessive de la propriété. Comparativement à l’émission d’actions ordinaires, cette méthode offre une dilution moindre, préservant ainsi la valeur des actions existantes pour les actionnaires actuels.

En outre, les actions privilégiées offrent aux entreprises une flexibilité financière précieuse. Les termes de ces actions peuvent être ajustés pour répondre à des besoins financiers spécifiques, offrant ainsi une certaine souplesse dans la structure du capital de l’entreprise. Cette adaptabilité permet aux entreprises de concevoir des arrangements qui correspondent à leurs objectifs financiers à court et à long terme, renforçant ainsi leur position sur le marché financier. En résumé, la stabilité des dividendes, la dilution moindre et la flexibilité financière font des actions privilégiées un instrument financier attrayant tant pour les investisseurs que pour les entreprises.

Astuces pour une émission réussie

La réussite d’une émission d’actions privilégiées repose sur plusieurs facteurs clés. Tout d’abord, il est essentiel d’établir une définition claire des conditions de ces actions, incluant les droits de vote, les dividendes et toute autre caractéristique spécifique. Cette étape garantit une compréhension claire des attentes pour les investisseurs potentiels et favorise la transparence dans le processus d’émission.

Ensuite, il est recommandé de faire appel à des experts juridiques et financiers spécialisés dans ce domaine. Leur expertise permet de garantir la conformité réglementaire et la conception appropriée des termes des actions privilégiées. Leur implication assure également une évaluation précise des risques et des avantages pour toutes les parties concernées.

Enfin, une communication transparente avec les investisseurs potentiels est essentielle. Expliquer clairement les avantages des actions privilégiées et la vision financière de l’entreprise permet de susciter un intérêt durable et de renforcer la confiance des investisseurs. De plus, une analyse approfondie des besoins financiers de l’entreprise est nécessaire pour déterminer si les actions privilégiées sont la meilleure option par rapport à d’autres méthodes de financement disponibles. En résumé, une planification minutieuse, une expertise spécialisée et une communication transparente sont les piliers d’une émission d’actions privilégiées réussie.

Quelques outils et astuces utiles 

  1. Plateformes de financement participatif : Explorez des plateformes de financement participatif spécialisées dans les actions privilégiées, telles que Crowdcube ou Seedrs, pour atteindre un large éventail d’investisseurs.
  2. Logiciels de gestion financière : Utilisez des logiciels de gestion financière tels que QuickBooks, Xero, ou FreshBooks pour maintenir une transparence financière et faciliter la communication avec les investisseurs.
  3. Conseillers financiers spécialisés : Engagez des conseillers financiers spécialisés dans les émissions d’actions privilégiées pour bénéficier de conseils professionnels tout au long du processus.
  4. Simulations financières : Effectuez des simulations financières pour évaluer l’impact potentiel des actions privilégiées sur la structure du capital et les flux de trésorerie futurs.
  5. Formation du personnel : Formez votre équipe sur les spécificités des actions privilégiées, en mettant l’accent sur la communication avec les investisseurs et la gestion des relations avec les actionnaires.
  6. Réseautage dans l’industrie : Participez à des événements de réseautage dans l’industrie pour établir des contacts avec des investisseurs potentiels et partager la vision de l’entreprise.
  7. Analyse régulière des conditions du marché : Maintenez une analyse régulière des conditions du marché financier pour choisir le moment optimal pour l’émission d’actions privilégiées.
  8. Évaluation des risques : Menez une évaluation approfondie des risques associés aux actions privilégiées, en tenant compte des scénarios de liquidation et des changements potentiels dans les taux de dividendes.
  9. Utilisation de plateformes de trading en ligne : Si l’émission d’actions privilégiées est destinée à être cotée en bourse, explorez des plateformes de trading en ligne pour faciliter la négociation des actions.
  10. Mise en place d’un plan de communication : Élaborez un plan de communication solide pour informer les investisseurs existants et potentiels sur les avantages des actions privilégiées et la stratégie financière globale de l’entreprise.