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Ces grands indicateurs qui sont suivis

Chaque entreprise suit ses propres indicateurs qui demeurent liés à l’activité de l’entreprise. Certains indicateurs restent communs à toutes les entreprises et d’autres adaptés à chaque entreprise pour évaluer que l’entreprise va bien. Zoom sur les grands indicateurs qu’il est parfois nécessaire de mettre en place.

Ceux liés aux ventes

L’éternel chiffre d’affaires

Il s’agit de l’indicateur le plus commun même si en soi il ne signifie pas grand-chose. Vos ventes peuvent être au top mais si votre marge ne suit pas, il n’a pas en soi de réelle signification. Vous pouvez très bien réaliser des millions de chiffre d’affaires et perdre de l’argent. Il reste donc à prendre avec des pincettes. Il est souvent décliné par typologie d’activité. La marge étant connu pour les typologies de produit, il prend alors plus de sens car il vous permet de connaître la performance de certains produits/services par rapport à d’autres. Cette répartition a souvent pour but de voir ceux que vous devez abandonner et ceux qu’il faut développer. Attention tout de même à prendre en compte que ce n’est pas parce qu’un produit n’est pas forcément performant qu’il n’a pas un impact, il suffit d’imaginer un restaurant qui n’aurait pas de dessert ou d’entrée. 

Le bénéfice ou les pertes

Il s’agit d’un des indicateurs les plus évidents de la bonne santé ou non d’une entreprise même s’il ne traduit pas tout. Le bénéfice ou les pertes demeurent généralement une donnée clé pour les organisations. Même s’il est plus significatif, il ne traduit pas forcément la bonne santé de l’entreprise si vous en réalisez. Ceux-ci peuvent être conjoncturels ou en baisse. Il convient donc de le prendre avec des pincettes et de regarder son évolution ainsi que les raisons qui ont entrainé un bénéfice ou une perte. Vous pouvez avoir investi par exemple dans une campagne de communication qui ne portera ses effets que dans quelques temps. 

Le nombre de clients / visiteurs

Ce chiffre n’est pas forcément significatif car il ne traduit pas forcément la qualité. Vous pouvez ainsi attirer énormément de monde dans votre magasin sans pour autant que rien ne soit acheté ou que le produit acheté n’est guère celui qui vous rapporte le plus. Cela est également vrai pour les visiteurs sur un site internet. Reste qu’il demeure une mesure à prendre en compte et qui peut s’avérer proportionnel à la montée en puissance du chiffre d’affaires. 

Le panier moyen

Il s’agit d’un chiffre qui peut tout dire et ne rien dire mais qui peut se révéler très utile pour faire des projections dans le temps surtout si l’écart reste peu significatif sur la majorité des ventes. L’identification de l’origine reste cependant souvent requise pour donner du sens à ce chiffre alors n’hésitez pas à aller plus loin dans votre analyse. 

Le taux de conversion

S’il est bien de faire venir du monde, il peut être bien de savoir combien de prospects se transforment véritablement en clients. Le taux de conversion est très souvent utilisé dans les campagnes marketing afin de savoir l’impact réelle d’une campagne publicitaire. A noter que la responsabilité peut aussi vous incomber dans d’autres domaines notamment quant à l’impact de votre présentation en magasin ou encore la fluidité de votre site internet. Il s’agit de bien attribuer à chacun la bonne responsabilité et de savoir l’origine des déperditions. Un mauvais taux de conversion peut être lié à de multiples facteurs et il vous faudra déterminer lesquels ont été un frein à la vente.

Ceux liés à la bonne santé des clients

La satisfaction client

Plus difficilement mesurable que les autres puisque souvent subjectives, la satisfaction client reste un bon indicateur sur la qualité de votre produit ou prestation. La méthodologie reste à bien définir pour ne pas avoir de résultats faussés. Inutile d’envoyer vos questionnaires aux clients uniquement qui vous ont donné une bonne note ou avec qui vous avez un bon rapport. Il ne s’agit pas d’avoir de quoi communiquer mais une mesure objective de celles-ci et des retours qui pourraient vous permettre de vous améliorer. L’échantillon et les questions doivent être bien définies et la méthodologie doit être rodée. 

La rétention client

Il s’agit souvent d’un meilleur indicateur que la satisfaction client notamment si vous avez une concurrence forte. La rétention des clients ou le renouvellement vous permet de savoir s’ils ont véritablement satisfait de votre offre ou service. Attention tout de même à prendre en compte que certains peuvent se renouveler par automatisme ou par manque de concurrence. Il se pourrait bien qu’une offre concurrente arrive sur le marché et bouleverse complètement la donne par exemple. Elle n’est donc pas l’unique élément à prendre en compte. 

Ceux liés à vos équipes

Le bien-être au travail

Complément du turn-over, il s’adresse souvent à des entreprises bien établies qui cherchent à connaître la satisfaction des équipes et le bonheur au travail. Même s’il demeure un indicateur récent pour les entreprises et qu’il est très hautement subjectif et surtout difficile à obtenir, ils représentent un bon indicateur si vous souhaitez faire en sorte que vos équipes s’épanouissent au travail et éventuellement deviennent plus productives.

Le Turn over

Moins regardé mais tout aussi important, il traduit souvent votre capacité à bien motiver les équipes. Les entreprises où les collaborateurs ne partent pas au bout de quelques années restent rares mais il reste à comparer avec les entreprises du même secteur. Il est en effet plus facile d’avoir un turn over nul dans des activités qui ne sont pas physiquement difficiles ou encore mieux payées. Il reste l’un des indicateurs qui permet de savoir si vous arrivez à garder vos talents et vous permet de prendre en compte la qualité de votre management. 

Le nombre d’arrêts maladie

On pourrait croire que les arrêts maladies sont le fait du hasard mais il faut bien constater que dans les entreprises où tout va mal et où l’ambiance est mauvaise, ils ont tendance à se faire légion. Même si on ne peut pas toujours imputer la faute à l’entreprise puisque les salariés peuvent avoir une santé fragile ou traverser une passe difficile, il demeure un bon indicateur pour savoir si l’ambiance dans votre entreprise est bonne ou mauvaise.

Bien entendu ce ne sont pas les seuls indicateurs qui peuvent être mis en place. Les délais de paiement ou encore les encours représentent également d’autres indicateurs que vous pouvez mettre en place. Des indicateurs pour votre secteur peuvent également voir le jour. 

Quelles qualités mal gérées peuvent devenir un danger pour entreprendre ?

Quelle drôle d’idée de penser que les qualités mal gérées puissent devenir un obstacle dans la gestion d’une entreprise ! Lorsque l’on recrute un collaborateur, on recherche ses qualités qui vont servir au développement de l’entreprise et la bonne marche d’un service mais aussi il est nécessaire de cerner ses défauts afin qu’ils ne deviennent pas une entrave par exemple aux relations avec les équipes ou les clients. Et pourtant une qualité peut cacher un défaut s’il elle n’st pas utilisée à bon escient.

On le sait, pour créer son entreprise, il faut posséder certaines qualités essentielles. Mais poussées à l’excès, celles-ci peuvent très vite devenir des défauts et faire obstacle au dynamisme de l’entreprise si elles sont mal employées. Mais ces fameuses qualités qui peuvent desservir, quelles sont-elles ?

L’enthousiasme, à doses homéopathiques

C’est le véritable moteur sans lequel personne ne peut avancer. Mais en avoir trop, risque de générer d’autres envies qui viendront occulter le projet principal. Tout entrepreneur est à la base un grand rêveur. Il cherche à tout prix à faire aboutir ses idées. Un entrepreneur trop passionné risque cependant de se disperser. Il lui sera ensuite difficile de trouver les ressources nécessaires pour la mise en œuvre de son premier projet. Enthousiasme, oui, mais tout en restant concentré sur son objectif principal.

La capacité à être autonome

Être son propre patron, se sentir libre sont de grandes motivations chez la plupart des entrepreneurs. Cependant, l’excès de liberté peut vite s’avérer fatal si l’entrepreneur ne sait pas la circonscrire. Être autonome dans la prise de décision peut mener l’employeur à la solitude et à l’enfermement. De même, un travail librement organisé ne veut pas dire absence d’ordre et de structure. Le travail libre du dirigeant peut vite se transformer en incurie ou en obsession si une organisation saine et intelligente n’a pas été pensée.

La confiance en soi mais pas l’arrogance

C’est une évidence ! Comment inspirer la confiance aux autres si on n’a pas confiance en soi ? Sans elle, impossible de démarrer quoi que ce soit si on ne croit pas en avoir les capacités. Mais la vie d’entrepreneur est aussi faite d’échecs et de désillusions. Avoir trop de confiance en soi empêche la remise en question et la critique objective. Il faut savoir rebondir sur les mauvaises expériences avec une confiance identique en l’avenir.

L’ouverture d’esprit

Des qualités sociales sont indispensables pour tout entrepreneur s’il veut se constituer un carnet d’adresses et trouver des partenaires pour l’accompagner dans son projet. Aisance relationnelle, écoute, dynamisme, humour, courtoisie, sociabilité sont donc les maîtres-mots. Attention, toutefois, à ne pas se laisser abuser. Les conséquences d’une trop grande naïveté ne peuvent être anticipées. Sans une bonne dose de discernement, ces qualités sociales deviendront vite une source de déception.

L’optimisme avec mesure

Un esprit optimiste ne peut être efficace que s’il est utilisé à bon escient et avec parcimonie. Le but n’est pas de rêver, mais de rester cohérent avec la réalisation de ses espoirs. Être trop optimiste ne peut que causer des frustrations qui viendront affecter le mental des employés de l’entreprise si les choses ne se déroulent finalement pas comme prévu.

La capacité à déléguer

Il s’agit d’une qualité importante pour tout chef d’entreprise sans laquelle il ne peut pas se concentrer sur ses propres tâches. Il doit savoir à qui il délègue et pourquoi il délègue. Les personnes concernées sont supposées posséder toutes les compétences requises et l’expérience exigée. Le contrôle du résultat est une tâche nécessaire et utile pour améliorer les performances d’une entreprise. Mais à force de trop déléguer, le chef d’entreprise risque de perdre le contrôle. En effet, il y a des choses qu’il ne peut déléguer comme la politique et la culture d’entreprise ou encore l’évaluation du personnel, car elles sont inhérentes à sa fonction. Les déléguer remettrait en cause sa légitimité à gérer une équipe.

Bien se connaître soi-même, c’est aussi et surtout connaître ses qualités. Si certaines qualités sont mal gérées, elles peuvent devenir un véritable poison pour les entrepreneurs. En définitive, le secret réside dans la modération, dans la recherche d’un juste milieu et d’un ajustement en fonction des situations rencontrées au cours de sa vie professionnelle.

Ces défauts du dirigeant qui agacent

Certains dirigeants ont des manies qui peuvent agacer leurs salariés jusqu’à les inciter à quitter l’entreprise. Si certaines sont supportables, d’autres le sont moins. Zoom sur ces défauts du dirigeant, actions ou réactions qu’il vous faut contrôler si vous ne voulez pas augmenter le turn-over dans votre entreprise. 

Les chefs d’entreprise colériques

S’il y a bien quelque chose à faire c’est essayer de contrôler vos pulsions même quand votre salarié a fait une énorme bourde. N’oubliez pas que la colère laisse des traces et que passer vos nerfs sur votre collaborateur ne changera pas grand-chose et risque de créer des tensions. Hurler n’a jamais résolu un problème alors autant essayer de vous maîtriser même quand la moutarde vous monte au nez. Relativisez les erreurs de celui-ci au regard de tout ce qu’il apporte à l’entreprise et n’oubliez pas que personne n’est parfait.

Prenez le temps de réfléchir à trois fois avant de vous énerver et avant d’entrer dans une colère noire, allez vous détendre quelques minutes. Il existe des techniques pour vous calmer alors mettez-les en œuvre. Evitez tant que possible de le faire également avec vos associés devant vos collaborateurs. Il ne s’agit pas de montrer une dissension dans l’équipe de direction. 

Ceux trop rigides

Certains chefs d’entreprise estiment qu’il faut totalement dissocier la vie privée et la vie professionnelle. Si on doit essayer tant que possible que l’une et l’autre n’interfère pas, cela n’est pas toujours possible. La rigidité excessive notamment sur les horaires ou la présence alors que ce n’est pas forcément nécessaire ne demeure pas une solution qui marche dans un monde où les deux vies semblent se confondre de plus en plus. Avec l’apparition des téléphones portables et des nouveaux moyens de communication à distance la frontière s’est profondément t estompée et il n’est pas rare que les salariés ramènent du travail à la maison. Un peu d’empathie ne fait pas de mal et vous pouvez par exemple comprendre qu’une grève ou encore un enfant malade entraîne des conséquences et qu’offrir une certaine de flexibilité pour faciliter la vie des salariés.

Les dirigeants qui s’attribuent le succès

Quand une entreprise réussit, certains dirigeants ont tendance à prendre le melon comme le veut l’expression. Plus elle grandit, plus l’égo peut devenir démesuré. Heureusement cela n’est que très peu souvent le cas mais il faut bien prendre en compte que si l’entreprise grandit c’est bien parce qu’il y a une équipe pour répondre à la demande. Seul, on va peut-être vite mais nombreux on va loin. Si le chef d’entreprise peut avoir pris le melon et s’attribuer tous les succès, il doit bien comprendre que la valorisation demeure essentielle. Il faut attribuer les mérites à ceux à qui ils reviennent et pas seulement à soi. La reconnaissance joue un rôle essentiel dans la motivation des équipes. 

Ceux qui ne sont pas exemplaires

L’un des rôles du chef d’entreprise est de montrer l’exemple. Si la réussite peut entraîner le fait que le dirigeant n’ait plus forcément besoin de faire 100 heures par semaine, il se doit quand même de montrer l’exemple. Personne n’a envie de se donner à fond pour quelqu’un qui ne fait pas sa part du travail. L’exemplarité joue un rôle fondamental qu’il ne faut pas négliger alors si vous avez tendance à arriver en retard ou encore à partir tôt, sachez que vous ne pourrez demander à vos collaborateurs des efforts que dans la limite où vous êtes prêt à en faire vous-même. Votre comportement traduit celui que vous attendez de vos collaborateurs qui vous imiteront. Vous avez peut-être fait des efforts colossaux aux début de l’entreprise mais cela ne vous exempt pas de montrer l’exemple. 

Les indisponibles

Il existe une catégorie de dirigeants qu’il est très difficile de contacter et qui a du mal à prendre des décisions. Cette attitude peut rapidement nuire à la productivité des collaborateurs surtout s’ils doivent attendre des réponses pour se lancer dans l’action. Dans le cas d’une bonne délégation tout se passe bien mais dans le cas inverse, le dirigeant qui ne sait pas être disponible peut nuire à la bonne marche de l’entreprise. Apprenez à déléguer et à laisser de la marge de manœuvre à vos salariés si vous n’avez pas le temps de tout traiter ou que vous ne pouvez vous rendre disponible. L’organisation doit être fluide et vous ne pouvez pas être le rouage qui bloque l’avancée de l’organisation. 

Les Big brothers

Si certains dirigeants ont trop tendance à laisser d’espace à des salariés, l’inverse est également vrai. C’est oublier qu’il n’est jamais agréable d’avoir quelqu’un derrière son dos et que cela ne contribue nullement à la productivité ni à la motivation que de regarder chaque action des salariés. A trop vouloir surveiller vos salariés vous risquez de vous mettre en danger juridiquement mais pas seulement : vous avez des chances de créer du présentéisme. A défaut, vous risquez de perdre un temps considérable à regarder chaque action et de devenir une véritable boule de nerf. Les métiers d’aujourd’hui impliquent également de s’aérer l’esprit afin souvent de s’ouvrir à la créativité alors laissez de l’espace à vos collaborateurs pour qu’ils puissent se ressourcer et donner le meilleur d’eux-mêmes

Les douteux

On ne sait pas trop des fois s’ils font des blagues ou s’ils sont sérieux. Parfois ils sortent des choses de mauvais goût et on ne sait pas trop comment réagir. Certains comportements sont même à la limite… Les douteux ne le font parfois pas exprès mais devraient travailler sur le type d’humour qu’ils emploient afin de ne pas créer des réactions. Le seul problème, c’est que parfois ils n’en ont même pas conscience. Si vous ne savez pas si vous faites partie de cette catégorie, peut-être devriez-vous demander l’avis à vos salariés. 

Les bling bling

Pour terminer cette liste bien qu’il y ait bien d’autres comportements qui peuvent agacer, ceux qui montrent trop leur richesse et qui pourtant paient mal font partie des plus détestés. Il s’agit de ceux qui ont tendance à optimiser les coûts afin de s’enrichir sans prendre en compte que si l’entreprise grandit et génère autant, c’est bien grâce à l’ensemble des collaborateurs. Rien n’empêche de se faire plaisir mais il faut tout de même proportionner. A défaut, vous risquez de créer de la jalousie. Certains d’entre eux, n’hésitent pas à l’exprimer dans les réunions annuelles. Bravo ! Vous m’avez rapporté X millions d’euros. Une attitude qu’il faudra à tout prix rectifier car ce n’est pas pour vous enrichir qu’ils travaillent pour vous et se motiveront à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Ce qu’il faut déterminer avec vos associés

Avant de vous lancer dans une association et dans l’aventure entrepreneuriale, mieux vaut avoir roder certains points avec vos associés. A défaut, vous pourriez subir comme un grand nombre d’entre eux un conflit pouvant aller jusqu’à la rupture ou encore créer des tensions inutiles en vous apercevant un jour que vous n’êtes pas du tout d’accord.

Le rôle de chacun

S’il y a bien une chose à discuter entre associé c’est bien de savoir qui va faire quoi par la suite. Cette discussion pourrait paraître inutile car vous venez peut-être d’horizons très spécifiques et spécialisés. Mais il faut prendre en compte qu’une personne issue d’un domaine entreprend peut-être pour sortir de ce domaine ou encore qu’elle veuille bien avoir le rôle un moment mais pas ad vitam aeternam. N’hésitez pas à demander à votre futur associé ses ambitions, ce qu’il veut bien faire et ce qu’il voudrait faire. Faites de même pour vous et essayez de trouver un point d’accord entre vos deux visions. Soyez particulièrement clair sur le rôle de représentation de l’entreprise. Nombreux sont les dirigeants à penser qu’il ne faut qu’une seule personne qui prenne le lead.

Vous mettre d’accord sur le style de management

Une énorme erreur est de croire que parce que vous vous entendez bien dans la vie, vous avez le même style de management. Votre associé peut très bien être très autoritaire dans le travail sans que vous n’en ayez conscience et que vous soyez plutôt un manager cool ou inversement. Pour éviter de devoir créer deux ailes avec deux styles de management différent, mieux vaut définir dès le début quelles sont les règles : êtes vous ouvert au travail à distance ? Êtes-vous pour le management par objectif ? Est-ce que les horaires sont fixes ? La présence est-elle obligatoire ? Dans quelle mesure faites-vous confiance à vos salariés ? Que faites-vous en cas de retard ? Quels sont les horaires de travail ? Êtes-vous pour le fait de sortir avec vos salariés ? Voulez-vous dissocier votre vie privée ? Votre associé aime-t-il faire le gendarme ? Préférez-vous laisser libre vos salariés ?

S’accorder sur la stratégie

S’il y a bien un domaine où le désaccord peut entraîner une rupture et aller jusqu’au conflit c’est bien celui-ci. Il arrive souvent au cours de la vie d’une entreprise que la vision ne soit plus la même entre les différents associés. Le désaccord demeure synonyme de richesse et de partage de points de vue. Seulement, il vaut mieux se mettre au diapason en amont pour ne pas montrer une vision divergente. Vos salariés peuvent bien entendu participer à l’élaboration de celle-ci mais encore faut-il que ce soit le cas pour les fondateurs. Il arrive très souvent que deux associés ne se mettent pas totalement d’accord sur le sujet. Parfois, il s’agit juste d’une notion de temporalité car vous privilégiez un pan de développement avant l’autre et inversement. Si vous êtes plusieurs à décider, mieux vaut votre mettre d’accord lors de l’élaboration de la stratégie sur les étapes et l’ordre. Vous n’aurez peut-être pas les moyens de tout faire en même temps. 

Savoir comment vous trancher

En cas de désaccord, il vous faut déterminer aussi les méthodes qui vont vous permettre de trancher le conflit pour éviter que vous n’aboutissiez à une impasse. Il s’agit donc de déterminer celui qui tranche ou encore le fait de faire appel à un tiers en cas de conflit. Vous ne pouvez risquer l’immobilité de l’entreprise ou que chacun œuvre dans le dos de l’autre. Si vous ne souhaitez pas que les associés perdent leur pouvoir de décision, rien de mieux en général qu’un tiers pour trancher et à qui chacun donne sa vision ou de rationnaliser la prise de décision en la basant sur des éléments « objectifs » comme des chiffres qui, atteints, déclenchent certaines actions. 

Parler de tout ce qui touche à la rémunération

Il s’agit d’un sujet tabou normalement mais il va falloir en parler. Plusieurs questions se posent dès la base : Quand comptez-vous vous payez ? Combien ? Par quel biais ? Comment comptez-vous vous rémunérer ? Aurez-vous des fiches de paie ? Allez-vous vous rémunérer sur les bénéfices ? Vous verserez vous des dividendes en cas de bénéfices ? Il s’agit de voir tous les éléments relatifs à la paie et dans les détails. Vous ne devez pas agir de manière floue et connaitre au maximum la santé financière de votre associé. Il ne s’agit pas de le laisser mourir de faim sous prétexte que vous avez de grosses économies et déjà acheté votre maison alors que lui est locataire et affublé de prêts. 

L’avenir de l’entreprise

Cela peut paraitre évident mais il est nécessaire de discuter du devenir à termes de l’entreprise. Vous souhaitez peut-être revendre l’entreprise dans les 5 prochaines années, faire entrer des investisseurs et de multiples levées de fonds ou la conserver à tout prix et garder une majorité du capital. Tous les scénarios sont possibles et peut être que le futur de l’entreprise vous imposera certaines voies. Cependant, vous devez vous mettre d’accord sur ce que vous aimeriez qu’il se passe et vous accorder dessus. Tout ce qui touche aux parts ou capital de l’entreprise reste en général des sujets sensibles donc autant vous mettre d’accord. 

Le sujet le plus bizarre : la mort

S’il y a bien un sujet qui est bizarre à aborder, c’est bien : « que se passe-t-il si l’un d’entre vous meurent ? ». Pourtant, il faut bien réfléchir aux conséquences en cas de décès de l’un des fondateurs ou d’incapacité totale. Est-ce que ce sont ses ayants droits qui auront ses parts ? Est-ce que vous les rachèterez ? Aurez-vous un droit de préemption sur eux ? Autant de situation qu’il convient de voir car vous pouvez vite vous retrouver avec une personne qui n’a pas du tout la même vision du devenir de l’entreprise que vous et qui deviendrait parmi les actionnaires majoritaires. Vous pouvez envisager bon nombre de solutions comme l’absence de droit de vote… Ne pensez pas automatiquement que les parts vont vous revenir en tout cas…

S’appuyer sur des métriques

Aujourd’hui quand on parle d’un site internet, des chiffres s’imposent. Ainsi, nombre de visiteurs par jour, par mois, nombre de clics, durée de la visite d’un site web…Et ces chiffres sont loin d’être anodins car ils sont le reflet de votre visibilité » et notoriété.

Vous devez apprendre à suivre votre instinct… sans oublier de vous appuyer sur des chiffres ! S’imposer sur internet nécessite aujourd’hui de compter avec des statistiques et des études. Eclairage. 

Les métriques : pourquoi, comment ?

La création et le développement d’un business sur le web comporte de nombreux aspects, souvent représentés par des chiffres. Comprendre et maîtriser ces données apparaît comme l’une des clés de la pérennité d’une entreprise digitale aujourd’hui. S’appuyer sur ces métriques présente deux avantages incontestables. Comprendre les succès et échecs de votre affaire, mais aussi et surtout vous préparer à l’avenir de la bonne manière. Ces chiffres magiques sont présents tout autour de vous. Il peut s’agir par exemple de votre nombre de visiteurs, d’abonnés à votre newsletter, de fans sur les réseaux sociaux…  Chaque donnée présente un intérêt potentiel qui n’attend que d’être exploité.

Repérer les bons chiffres

La quantité de métriques concernant votre entreprise paraît évidemment colossale et les traiter dans leur intégralité pourrait représenter une perte de temps. La première étape consiste à déterminer quelles sont les données les plus importantes pour vous. Vous devez analyser votre secteur et en déduire quels en sont les aspects les plus cruciaux. Le propriétaire d’un site e-commerce accordera ainsi plus d’importance à son taux de conversion que le gérant d’une agence de communication. Celui-ci analysera plus en détail le nombre de visiteurs sur ses réseaux sociaux.

Établir un suivi

Après avoir compris quels sont les axes les plus importants pour le développement de votre entreprise, il semble encore nécessaire d’organiser toutes ces données pour y voir plus clair. L’un des moyens les plus simples consiste à établir un tableau comprenant toutes vos métriques principales, qu’il vous faudra étudier au fil du temps. Un suivi hebdomadaire vous permettra de comprendre en direct la progression de votre société, tandis qu’une analyse mensuelle vous permettra de prendre du recul et d’adopter un point de vue plus global.

Prendre des décisions

Comprendre vos métriques est une bonne chose, mais le véritable but reste d’utiliser ces données pour booster votre business. Fixez-vous des objectifs en fonction de vos résultats et n’hésitez pas à faire participer vos collaborateurs ! Cela les poussera à vous aider. Attention à ne pas tomber dans certains pièges. Les données que vous avez récoltées demeurent utiles pour visualiser l’évolution de votre activité. Cependant, il ne s’agit pas d’objets prévisionnels ! Si l’un de vos secteurs d’activité affiche un chiffre croissant de semaine en semaine, ne vous contentez pas d’observer cette donnée avec satisfaction. Au contraire, analysez ce chiffre, demandez-vous depuis quand il croît et définissez pourquoi.

Les deux questions que vous pouvez alors vous poser sont les suivantes : « comment l’améliorer encore ? » et « semble-t-il possible d’appliquer ces stratégies à une autre ? ». Une fois que vous maîtriserez l’art et la manière de faire parler les données, vous pourrez comprendre et gérer de nombreux aspects de votre entreprise. 

Les outils statistiques qui analysent votre site internet

Xiti : outil gratuit lancé en juin 2000, il permet aux entreprises de mesurer l’audience de leurs sites internet.

Google Trends : il s’agit d’un outil permettant de mesurer les tendances des recherches effectuées sur Google. Vous pouvez comparer votre marque avec d’autres et analyser les résultats.

Alexa : le site internet de cette société, membre du groupe Amazon, analyse les audiences et établit un profil-type des visiteurs des sites web.   

Google Analytics :  l’outil le plus utilisé, il sert à analyser l’audience de votre site web pour vous permettre de l’améliorer et de l’optimiser constamment. Google Analytics offre de nombreuses possibilités pour analyser votre site internet.

Les informations à connaître avant de vous lancer

Avant de vous lancer dans la grande aventure de l’entrepreneuriat et de réellement lancer votre projet, mieux vaut avoir vérifié quelques éléments qui pourraient mettre à mal à celui-ci avant même qu’il n’ait commencé. Zoom sur quelques informations essentielles qui pourraient vous manquer.

Vérifier la taille de son marché

Si le marché qui vous concerne est trop petit vous risquez d’avoir du mal à vous développer et si vous devez prendre 100% des parts de marchés pour survivre, autant ne pas vous y lancer. La taille du marché et donc les clients qui sont prêts à acheter un produit comme le vôtre demeurent essentiels notamment si vous visez un marché de niche. Il vous faudra quantifier ce dernier pour vérifier qu’il existe de la place pour un dernier acteur. Nombreux sont ceux à ne pas vérifier celui-ci en pensant qu’ils aimeraient bien avoir un type de produit / service.

Si votre clientèle type est par exemple insuffisamment présente dans la zone où vous allez ouvrir votre commerce, rien ne sert de vous y implanter. Ce n’est pas parce qu’aucun restaurant de ce type n’existe dans un quartier que vous allez pouvoir forcément percer. De la même manière, si le nombre d’utilisateurs potentiels est insuffisant, autant ne pas perdre trop votre énergie sur un lancement qui ne marchera pas. 

Connaître votre marge 

Vous devez connaître la marge que vous avez réellement sur chaque produit et surtout votre point mort. Il s’agit de déterminer à partir de combien de ventes vous êtes rentable. Il ne faut pas oublier tous les frais comme par exemple vos bureaux, votre salaire (car à termes vous devrez vous payer) ou encore les frais de communication pour atteindre votre client. Une erreur classique consiste à penser que lorsqu’on achète un produit 1€ et qu’on le revend à 2€, on vient d’effectuer un gain de 1€. En réalité, votre masse salariale doit être comprise dans le prix global d’acquisition par exemple pour savoir combien de vente vous devez réaliser pour être bénéficiaire. Si par exemple en imaginant que vous n’ayez pas de locaux et que souhaitiez une rémunération de 100€ par jour, il vous faudra vendre 50 objets pour amortir ce que vous coûtez. 

Voir le positionnement de la concurrence

La concurrence, il y en a quasiment toujours de manière directe ou indirecte. Ce n’est pas parce que vous êtes le seul à faire quelque chose, qu’il n’existe pas de produits de substitution. Mieux vaut donc regarder ce que fait la concurrence avant de vous lancer et vous demander si votre produit possède des avantages ou des inconvénients par rapport à ceux-ci.

Il s’agit de vérifier que vous serez suffisamment attractif et que votre argumentaire sera suffisamment rôdé pour répondre à des questions simples telles que : « En quoi votre produit se différentie-t-il de XXX ? Qu’est-ce qu’il apporte de plus que la solution YYY ». Il faut comprendre que le client se retrouve souvent confronté à des choix et qu’il ne suffit pas de faire différemment pour l’attirer. Il faut que vous arriviez à dégager un avantage que les autres n’ont pas. Par railleurs vous pourriez voir certaines pratiques courantes dans votre métier et qu’il ne faudra pas forcément changer. 

Avoir réfléchi à sa stratégie pour toucher ses clients

Ce n’est pas parce que vous avez le produit idéal qu’il va se vendre tout seul du moins au début. Il faut que votre cible soit au courant qu’il existe et vous devez donc lui faire parvenir l’information. Si cela peut paraître évident dans le cadre d’un commerce où l’enseigne est visible et parfois quelques tracs distribués, la question demeure complexe dans la plupart des cas. Il vous faudra pour réussir bâtir toute une stratégie qui peut par exemple consister à faire de la publicité, à réunir des groupes d’influenceurs, à réaliser des opérations de communication d’un genre particulier ou encore à faire des emailings voire de la prospection commerciale directe. Les manières de vendre et de communiquer diffèrent d’un business à un autre alors autant avoir bien réfléchi à ce que vous allez mettre en place pour fidéliser et attirer votre clientèle. 

Bien se connaître ainsi que ses associés

L’une des premières causes de mortalité reste dans le conflit d’associés. Les séparations souvent brutales mettent fin à l’aventure entrepreneuriale. De nombreux conflits peuvent survenir si vous n’avez pas recueilli quelques informations utiles. Il peut s’agir notamment des orientations stratégiques qui ne sont pas partagées ou acceptées par l’ensemble des parties mais pas seulement. Vous devez réellement bien déterminer le rôle de chacun dans l’aventure afin de ne pas partir sur des a priori. Ce n’est pas parce qu’une personne évoluait dans un domaine précis avant de se lancer dans l’aventure qu’elle souhaite continuer dans cette voie à l’avenir.

De la même manière, rien ne sert de vous lancer si vous n’êtes pas d’accord sur la répartition des parts. Vous risquez de vous séparer voire créer de la concurrence. N’hésitez pas à faire également un bilan de vos motivations avant de commencer pour savoir si vous souhaitez réellement vous lancer dans l’aventure et pour de bonnes raisons. 

Le total des financements nécessaires

Il ne faut pas s’imaginer que le business va décoller fort et tout de suite. Sauf dans certains cas bien précis, il va mettre du temps à se mettre en place et vous devrez disposer de la trésorerie nécessaire en attendant que les ventes augmentent et puissent payer l’ensemble des frais inhérents à votre produit. Certains banquiers n’hésitent pas à reculer de plusieurs mois les premiers encaissements pour vérifier la solidité du business plan alors pourquoi ne feriez-vous pas de même. Les prévisions des business plan demeurent souvent optimistes (même quand on a l’impression que non) et il vous faudra donc bien vérifier que vous survivrez si tout ne se passe comme vous le souhaitez dans l’idéal. Ce serait dommage qu’une belle idée meure parce que le financement s’avère insuffisant. 

Rendre ses campagnes d’e-mail marketing efficaces

Bien que la newsletter représente en soi une forme d’e-mail marketing, celui-ci prend souvent une tournure bien différente. Cette pratique reste utilisée en général dans le but de faire passer des messages commerciaux à des cibles prédéterminées. 

L’e-mail marketing comprend de manière globale tout courriel envoyé à un client actuel ou potentiel. Il existe généralement trois types de courriels : ceux envoyés dans le but d’améliorer la relation avec vos clients, ceux qui visent à augmenter la fidélité de ces derniers ainsi que le taux de renouvellement des achats et ceux qui cherchent à attirer de nouveaux clients. Ils peuvent intégrer des publicités à l’intérieur d’e-mails envoyés par d’autres entreprises, en général grâce à un partenariat.

Les règles à respecter

Pour réussir sa campagne d’e-mail marketing, il existe plusieurs règles à respecter. Dans un premier temps, vous devrez vous assurer de la qualité de votre base de données et la segmenter le plus possible afin d’offrir le message le plus adapté à votre cible, en fonction de son profil. Avant d’envoyer votre emailing, vérifiez que le texte vous paraisse optimisé, afin d’éviter qu’il ne tombe dans les boîtes anti-spam des destinataires. Il s’agit de vérifier la « délivrabilité » de votre message. Ne négligez pas cette étape ! Votre texte devra créer la valeur ajoutée nécessaire pour capter l’attention du destinataire. Vous pouvez également penser à créer différents messages types afin de pouvoir gagner du temps lors de vos prochaines campagnes et de pouvoir adapter vos offres.

Votre rôle ne s’arrête pas une fois votre e-mail envoyé, vous devrez encore analyser les retours. Ces résultats permettront de mettre en lumière certaines problématiques. Ce sera ensuite à vous de bien les déterminer afin de pouvoir les résoudre. Dans la mesure du possible, affinez votre connaissance des clients et favorisez le dialogue avec eux. Ne vous leurrez pas, retenir un client ou prospect qui ne souhaite pas recevoir vos e-mails ne sert à rien, si ce n’est à ternir votre réputation.

Les pièges à éviter

Une fois les règles basiques bien assimilées, il vous faudra éviter les pièges dans lesquels tombent de trop nombreuses entreprises. Évitez les messages trop compliqués ou ceux qui utilisent de manière trop intensive des formats comme le flash ou les scripts java. Votre e-mail doit rester lisible et aéré. Vous pouvez, si nécessaire, rediriger le destinataire vers votre site web en cas de contenu trop complexe.

N’oubliez pas de faire figurer une adresse disponible pour vous répondre. Cela vous permettra dans un premier temps de supprimer les adresses e-mails erronées de votre base de données. Ensuite, il s’agit d’un moyen simple pour recevoir un retour de votre audience. Avant l’envoi de l’e-mail, il reste important de vérifier que tous les champs automatiques fonctionnent ou qu’à défaut, l’absence de l’information ne soit pas gênante. Pour vous adresser à vos destinataires, préférez un « Cher client » plutôt qu’un « cher Monsieur » excepté si votre base se révèle capable de remplir automatiquement le nom de chaque destinataire. Prenez assez de temps pour vérifier si votre message est lisible. Pensez que de nombreuses messageries n’affichent les images que si les personnes les téléchargent, donc votre texte doit se suffire à lui-même. Vérifiez que votre message ne comporte pas de termes trop génériques associés au spam comme « Gagnez », « offrir », « gratuit » ou « 100 % ». N’oubliez pas que l’objet est la première chose qui est lue et qu’il devra par conséquent être percutant. 

Les avantages de l’e-mail marketing

L’emailing reste un outil relativement peu coûteux comparativement au courrier traditionnel qui implique des coûts de production, d’affranchissement et d’impression. L’immédiateté des effets et des retours, ainsi que la possibilité de les mesurer représentent également l’une des grandes qualités de ce type de démarche. Il s’agit également d’un moyen moderne qui prend en compte l’évolution des usages, et notamment le fait qu’il existe de plus en plus d’utilisateurs qui vérifient leurs e-mails très régulièrement, surtout avec l’émergence de l’utilisation du smartphone.

Les inconvénients de la technique

De nombreuses personnes trouveront l’approche intrusive et pourront considérer votre e-mailing comme du spam. La limite entre un e-mail marketing et du spam reste très fine. Sans le vouloir, un e-mail peut nuire à votre image car il rappelle à vos clients les techniques utilisées par des entreprises malveillantes. La lecture est loin d’être assurée puisque de nombreuses boîtes e-mails ont renforcé leur filtre anti-spams, empêchant ainsi la bonne réception de ces derniers. Il vous faudra vérifier l’évolution des lois anti-spams et les règles de votre fournisseur d’accès, celles-ci étant modifiées régulièrement. Vous devez également vous pencher sur votre base de données, en vous assurant qu’elle ait été acquise conformément à ce que demande la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). 

L’e-mail marketing en chiffres

Le 25 septembre 2019, le Syndicat National de la Communication Directe (SNCD) et Dolist publiaient à l’occasion du salon Paris Retail Week son étude annuelle EMA – Email Marketing Attitude sur les perceptions et leur attitude par rapport à l’email et le SMS des consommateurs et professionnels.

LES PRINCIPAUX CHIFFRES CLÉS À RETENIR EN BTOB

  • 50% utilisent plus d’une boîte email professionnelle
  • 62% sont abonnés à plus de 4 newsletters
  • 58% visitent un site web suite à la réception d’un email
  • 50% ont acheté un produit suite à la réception d’un email
  • 78% ont déjà utilisé le bouton « signalé comme SPAM »
  • 44% déclarent être attentif aux emails reçus sur leur mobile

LES PRINCIPAUX CHIFFRES CLÉS À RETENIR EN BTOC

  • 78% des répondants ont au moins deux adresses emails personnelles
  • 51% des adresses principales ont 10 ans ou plus
  • Les répondants utilisent en moyenne 3 équipements pour se connecter à Internet
  • L’email conserve son statut de support n°1 générateur de trafic sur le web
  • L’email reste leader des canaux numériques qui incitent à visiter un magasin
  • 88% des internautes consultent leur boîte principale au moins une fois par jour

Et en conclusion, 57% des répondants reçoivent plus de 10 e-mails par jour et 49 % achètent un produit à la suite de la réception d’e-mails. L‘enjeu est donc de taille !

Les motivations à créer sa boite

« Je veux entreprendre et je vais gagner beaucoup d’argent ! », une des phrases que l’on entend parfois lorsque l’on interroge certains créateurs et qui peut être l’une des plus mauvaises raisons pour entreprendre. S’il peut s’agir de l’une des motivations pour créer sa boite, il convient de s’interroger sur la réalité des situations.

Pour l’argent, un mauvais calcul

Si vous souhaitez entreprendre pour gagner beaucoup d’argent et tout de suite, sachez qu’il s’agit en général d’un mauvais calcul. Dans l’immense majorité des cas, la réussite prend plusieurs années et se payer prend quelques années. Retrouver son salaire de salarié prend encore plus de temps et le dépasser va être difficile. Par ailleurs, vous allez travailler beaucoup plus sauf exception donc autant vous dire que votre taux horaire risque pendant longtemps d’être inférieur à celui d’un stagiaire. De la même manière, si vous vous dites que vous allez facilement revendre votre entreprise, il faut prendre en compte que vos probabilités de faire faillite sont bien supérieures à celles de connaître un immense succès. L’argent demeure classé parmi les mauvais éléments de motivation lorsque l’on souhaite entreprendre car il fait très souvent défaut au moins les 3 premières années. 

Pour vous la couler douce, une utopie

On a souvent l’image du dirigeant, les pieds sur le bureau en train d’exploiter les salariés et de fumer un cigare. La réalité est très différente puisque vous allez multiplier vos horaires de travail. La moyenne hebdomadaire d’heures effectuées est proche de 60 donc autant vous le dire, vous allez être très loin de vivre une sinécure. Vous avez beaucoup plus de chances que cela se produise si vous êtes mis à la fonction du dirigeant d’une entreprise qui fonctionne très bien que de le faire en créant votre entreprise. Il n’est pas rare que le dirigeant soit le premier arrivé et le dernier parti, déjà pour montrer l’exemple. Ne comptez pas vous la couler douce car vous serez souvent au four et au moulin. Sauf en cas d’immense succès (et encore), cette motivation ne restera qu’une utopie. 

Pour la liberté, un critère à demi-teinte

Il s’agit d’un bon et d’un mauvais critère. Contrairement à ce que l’on pense, le dirigeant n’est pas libre de faire ce qu’il veut. Il s’agit d’abord de respecter des contraintes administratives qui prennent du temps et qui vous imposent en général de vous y astreindre. Ensuite, si vous pouvez vous organiser comme vous le souhaitez, il s’agit la plupart du temps de multiplier les efforts dans les premières années et votre nombre d’heures va exploser tout au long de votre carrière de dirigeant.

La majorité d’entre eux travaillent le week-end et ont énormément de mal à déconnecter pendant leurs vacances. Il reste souvent très difficile de déléguer et de trouver des systèmes qui vont permettre à l’entreprise de continuer à se développer sans le dirigeant. A noter que la possibilité de prendre en compte des obligations personnelles restent vraies et constituent tout de même un des éléments clés du succès.

Pour ne rendre des comptes à personne

Il s’agit d’une motivation qui doit être prise avec d’immenses pincettes. Il suffit de se retrouver face à un client mécontent et qui pèse dans votre chiffre d’affaires pour comprendre à quel point elle peut se révéler fausse. Le chef d’entreprise garde des comptes à rendre en premier lieu à ce niveau mais il le doit également vis-à-vis de ses associés et actionnaires. Toutes les administrations vous demanderont des comptes. Dans les périodes difficiles où vous ne pouvez pas payer, vous serez d’autant plus conscient de cette difficulté même vis-à-vis des fournisseurs. Les salariés peuvent également vous en demander et vous aurez parfois à justifier vos décisions. 

Pour choisir vos collaborateurs

Il est vrai que le choix des collaborateurs représente l’un des avantages quand on crée son entreprise. A prendre en compte qu’il s’agit tout de même d’un exercice difficile et que vous aurez du mal au début à identifier les bons et les mauvais profils. Malgré les apparences, il reste difficile de cerner totalement la personnalité des candidats pendant l’entretien. Le candidat idéal peut parfois se révéler un mauvais collaborateur et inversement. Une fois embauchée et la période d’essai dépassée, vous ne pourrez parfois que difficilement vous séparer d’un salarié qui pourrit l’ambiance ou qui ne produit pas suffisamment. 

Pour déterminer la stratégie

L’une des fonctions majeures du dirigeant d’entreprise reste de déterminer les orientations stratégiques de l’entreprise. Cependant, si vous pensez qu’être entrepreneur c’est être totalement libre, vous faites erreur. Vous restez libre de choisir … parmi les options qui vous paraissent les plus adaptées. Votre entreprise doit générer du profit (ou au moins être à l’équilibre) et vous devrez vous plier au marché. Et quand on est entrepreneur c’est bien souvent le client qui représente la clef de voute de vos choix. Par ailleurs, vous ne pouvez pas tout mettre en œuvre et vous devrez souvent sélectionner quelques orientations et pas toutes celles que vous voulez. 

Pour créer son propre emploi

Il s’agit de l’une des raisons les plus invoquées lors de la création d’entreprise. Si en soi elle peut paraître bonne, il faut prendre en compte que la création d’entreprise n’est pas plus facile que de rechercher un emploi. Dans certaines régions, il peut s’agir d’une très bonne raison d’entreprendre surtout en raison des moyens, aujourd’hui, qui permettent de travailler à distance et étant donné le faible nombre d’emplois présent. Un motif qui peut cependant se révéler à double tranchant en cas d’échec puisque l’emploi ne sera jamais créé. 

Pour mettre du sens 

Il s’agit d’une des meilleures raisons, selon nous, de créer son entreprise. Il s’agit parfois de créer de la valeur dans la société en faisant en sorte qu’elle évolue pour le bien être de l’humanité en règle générale. De nombreux entrepreneurs cherchent à résoudre un problème RSE pour trouver leur business model. Une bonne méthode pour contribuer à la fois à la société et avoir la main mise sur la réalité de cette contribution. Vous devrez cependant bien définir vos valeurs et votre culture d’entreprise afin de ne pas voir s’écrouler votre rêve et votre état d’esprit se perdre en chemin. 

Pour relever un défi

Il est vrai que la création d’entreprise reste un défi en soi. Cette motivation reste assez rare mais traduit bien le fait que la création d’entreprise demeure un immense challenge qui sera souvent bénéfique pour la confiance en soi. Chaque jour, vous aurez non pas un mais des défis à relever ainsi que des choix à faire. Vous devrez surmonter des obstacles, parfois insurmontables, ce qui devraient vous permettre d’évoluer et de prendre de la distance vis-à-vis des difficultés. 

Prendre des résolutions, un leurre ?

La plupart des bonnes résolutions finissent souvent dans la liste des résolutions de l’année suivante. Pourtant certaines ne sont pas bien compliquées à réaliser et ne demandent pas un effort surhumain pour être réalisées. Comment faire en sorte que vos résolutions soient pour une fois tenues et que vous n’accusiez pas le voisin de vous en avoir empêché.

Ne pas en prendre trop

Si vous faites une liste longue comme le bras de résolutions, sachez que vous n’en tiendrez probablement aucune. Il vaut mieux vous contenter de prendre 4 résolutions même faciles que d’en prendre 40. Il s’agit avant tout de les intégrer dans vos habitudes et sachez que vous allez d’abord les vivre comme des contraintes. Inscrivez vos 4 résolutions dans votre to do list chaque jour. Il peut s’agir d’actions comme d’inactions. Cette méthode n’est pas anodine car la tâche fera partie de votre quotidien, réalisée ou non. Elle devrait passer petit à petit d’une contrainte à une habitude. Même si beaucoup prétendent qu’il faut 3 semaines pour créer une nouvelle habitude, prenez un temps relativement long comme 6 mois pour ces 4 résolutions. Au bout de 5 ans, vous en aurez déjà réalisé 40… 

Arrêter de vous prendre la tête

Si vous n’y arrivez pas le premier jour, ceci n’est pas un problème ! Reportez-là au lendemain tout simplement et inscrivez-là tous les jours dans votre to do list. Ne vous minez pas à l’idée de ne pas l’avoir réalisée aujourd’hui car sachez que vous ne la reporterez pas éternellement. Un jour vous commencerez à la faire et vous la négligerez peut-être le lendemain mais à force, vous devriez prendre l’habitude de la réaliser. Ne prenez pas le fait de ne pas l’avoir faite comme un échec car au moins vous avez tenté de transformer vos habitudes rien qu’en l’inscrivant. Il s’agit d’un essai qui devrait se concrétiser tôt ou tard même si parfois les tentatives sont difficiles à réaliser. Vous avez déjà le mérite d’essayer et de ne pas abandonner. Le pire au fond reste de la sortir de votre liste et ne plus tenter de la faire.

Créer une liste des motivations

Tenir une bonne résolution reste souvent difficile et demande beaucoup de courage et d’efforts (au moins psychologique). Si vous souhaitez tenir sur le temps, inscrire les raisons qui vous poussent à vouloir la mettre en place reste une bonne pratique. Dans les moments de doute, cette liste vous permettra de rebooster votre motivation. Les applications anti-tabac proposent ainsi souvent de noter les raisons qui vous poussent personnellement à arrêter (tout le monde n’a pas les mêmes motivations) ou encore vous rappellent les gains que vous obtenez pour chaque période. Rien ne vous empêche de faire de même pour toutes les autres résolutions. Vous pouvez noter ce que vous y gagner sur le temps et vous créer des rappels à chaque étape importante. Le gain peut également être instantané. 

Vous projeter dans l’avenir

Si vous avez une difficulté particulière à tenir une décision, alors prenez quelques minutes pour méditer sur l’avenir et les gains que vous allez obtenir grâce à votre décision. Si vous avez décidé de maigrir par exemple, il peut s’agir de ce vêtement que vous avez toujours désiré avoir ou du succès que vous allez rencontrer auprès de vos proches. Il en va de même pour les éléments professionnels. Pour ne prendre qu’un exemple : imaginons que vous ayez décidé de prendre un mois d’avance sur votre travail ce qui vous demandera beaucoup d’efforts et visualisez vous une fois que vous avez un mois d’avance dans une posture sans stress. Il vous suffit de vous imaginer dans cette posture et de ressentir le bien-être que cela vous procure. Cette technique permet de renforcer votre motivation. 

Faire un pas même petit

On pense souvent en termes binaires : soit vous avez réalisé votre résolution, soit non. En réalité, vous pouvez voir les choses différemment. Vous pouvez considérer chaque petit pas vers la réalisation de celle-ci comme une étape. Vous n’allez pas du jour au lendemain terminer votre site internet par exemple. Il s’agit de penser non plus en termes d’une seule tâche à accomplir mais d’un ensemble de tâches. Vous pouvez même mesurer l’ensemble en pourcentage de la réalisation de l’objectif. N’hésitez pas à décomposer toutes les étapes et à voir comment vous avancez chaque jour vers la réalisation finale. On veut trop souvent obtenir un résultat immédiat sans prendre en compte qu’il existe des étapes qui sont en elles-mêmes de petites victoires. Vous pourrez voir ainsi que vous avancez vers votre objectif même si cela peut prendre du temps. 

Réaliser que vous êtes acteur de votre destin

On a très souvent l’impression de ne pas être maître de notre destin. Si parfois, on a l’impression que le ciel nous tombe sur la tête, vous êtes la plupart du temps LE grand acteur de votre destin. Il s’agit donc de réaliser et de vous conditionner mentalement au fait que vous pouvez. Si vous partez avec l’esprit que ce n’est pas possible, cela ne sera effectivement pas possible. Vous devez penser au maximum positif et que vous allez y arriver pour réussir. Il s’agit d’une décision que vous allez prendre et que vous allez réussir tôt ou tard. A l’image d’un sportif de haut niveau, cela vous donnera surement du travail chaque jour mais vous devez visualiser votre objectif. Certains marathoniens ne tiennent qu’en se disant qu’ils iront jusqu’au poteau suivant et réalisent des performances inimaginables pour le commun des mortels. Alors pourquoi pas vous ! 

Les réseaux sociaux incontournables pour votre entreprise

Les réseaux sociaux font partie intégrante de la vie quotidienne. Ils se sont imposés pour de multiples raisons passant de la découverte de réseaux d’amis d’amis et de personnes perdues de vue qui ont apporté à leurs amis leurs réseaux. Mais aussi ils ont dépoussiéré les rencontres professionnelles et ouvert largement les recrutements entre autres. Mais pour les entreprises ils ont permis à tout un chacun de partager des informations sur des achats intégrant les entreprises sans s’en rendre compte et leur donnant une publicité à moindre coût même s’il arrive que les bad buzz soient parfois destructeurs.

Selon les derniers chiffres présentés par l’agence We Are Social et Hootsuite (octobre 2019), nous sommes 7,7 milliards d’habitants sur Terre dont 

  • 5,1 milliards de mobinautes (67%)
  • 4,5 milliards d’internautes (58%)
  • 3,7 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux (48%)
  • 3,6 milliards d’utilisateurs des réseaux sociaux sur mobile (47%)

La part d’utilisateurs des réseaux sociaux continue d’augmenter, avec 328 millions d’utilisateurs en plus d’octobre 2018 à octobre 2019 (+9,6%). 

Facebook 

En France, le réseau social rassemble chaque mois 46,9 millions de visiteurs uniques par mois, et 28,1 millions par jour c’est dire l’engouement qu’il suscite. Le réseau social par excellence. Publier régulièrement sur Facebook vous garantira de toucher le plus grand nombre d’internautes. La plupart des publics y est présent et actif, il s’agit du meilleur endroit pour vous faire connaître et séduire un maximum de personnes. C’est ici que vous ferez de la publicité à grande échelle.

Twitter 

 En France, 16,7 millions de visites uniques par mois, et 2,7 millions par jour. Un chiffre qui ne cesse de progresser. Le réseau social est désormais principalement utilisé pour le partage d’actualités, pour suivre ce qui se passe en temps réel sur un sujet ou encore partagé de courts statuts auprès de sa communauté. Aussi connu que Facebook, le réseau au petit oiseau bleu possède pourtant une utilisation bien différente.  Ces messages sont limités à 280 caractères (140 caractères jusqu’en novembre 2017). Vous devrez plutôt vous en servir pour communiquer avec une communauté déjà établie. Vous pourrez y être plus personnel et divertissant. C’est ici que vous fidéliserez vos clients et que vous leur apporterez des réponses précises à des besoins ou des problèmes très identifiés. 

Google+  

Souvent resté dans l’ombre de Twitter et Facebook, ce réseau mérite une certaine d’attention. En l’utilisant, votre référencement s’en trouvera amélioré, car Google prend (bien sûr !) en compte dans ses critères de référencement la popularité et le nombre de « +1 » que vous possédez sur son réseau social. En créant un compte sur Google+, vous pourrez aussi profiter des communautés, appelées « cercles », qui sont organisées pour réunir les personnes d’un même milieu. Il s’avère ainsi parfait pour entretenir des relations de proximité avec vos clients !

Pinterest 

En France, 13 millions de visites uniques par mois, et 1,9 million par jour

Ce réseau social lancé officiellement en mars 2010 permet de partager des photos, vidéos, images que l’on appelle des « pin ». Vous pourrez y ajouter des pins depuis votre banque de données personnelles, partager un pin d’un autre utilisateur ou encore partager une photo d’un site internet en rentrant son URL. L’intérêt réside dans l’utilisation de l’image. On le sait, les photos engendrent un taux d’engagement élevé chez l’utilisateur. Être présent sur Pinterest vous permettra donc de mettre en valeur vos produits de façon différente, plus imagée et vous pourrez ainsi vous créer une vitrine commerciale facilement et gratuitement ! 

LinkedIn

En France, 16,8 millions de visites uniques par mois, et 2,7 millions par jour.

Plus utile pour communiquer avec vos collaborateurs qu’avec vos clients, LinkedIn vous servira à entretenir votre réseau de contacts professionnels. Des pages professionnelles existent également, grâce auxquelles vous pourrez poster des actualités à propos de votre entreprise, mais ne faites pas de publicité abusive. Contentez-vous de décrire vos nouveaux services/produits, vos contacts les remarqueront et verront avant tout que vous êtes impliqués dans votre société.