Certains dirigeants ont des manies qui peuvent agacer leurs salariés jusqu’à les inciter à quitter l’entreprise. Si certaines sont supportables, d’autres le sont moins. Zoom sur ces défauts, actions ou réactions qu’il vous faut contrôler si vous ne voulez pas augmenter le turn-over dans votre entreprise.
Les chefs d’entreprise colériques
S’il y a bien quelque chose à faire c’est essayer de contrôler vos pulsions même quand votre salarié a fait une énorme bourde. N’oubliez pas que la colère laisse des traces et que passer vos nerfs sur votre collaborateur ne changera pas grand-chose et risque de créer des tensions. Hurler n’a jamais résolu un problème alors autant essayer de vous maîtriser même quand la moutarde vous monte au nez. Relativisez les erreurs de celui-ci au regard de tout ce qu’il apporte à l’entreprise et n’oubliez pas que personne n’est parfait.
Prenez le temps de réfléchir à trois fois avant de vous énerver et avant d’entrer dans une colère noire, allez vous détendre quelques minutes. Il existe des techniques pour vous calmer alors mettez-les en œuvre. Evitez tant que possible de le faire également avec vos associés devant vos collaborateurs. Il ne s’agit pas de montrer une dissension dans l’équipe de direction.
Ceux trop rigides
Certains chefs d’entreprise estiment qu’il faut totalement dissocier la vie privée et la vie professionnelle. Si on doit essayer tant que possible que l’une et l’autre n’interfère pas, cela n’est pas toujours possible. La rigidité excessive notamment sur les horaires ou la présence alors que ce n’est pas forcément nécessaire ne demeure pas une solution qui marche dans un monde où les deux vies semblent se confondre de plus en plus. Avec l’apparition des téléphones portables et des nouveaux moyens de communication à distance la frontière s’est profondément t estompée et il n’est pas rare que les salariés ramènent du travail à la maison. Un peu d’empathie ne fait pas de mal et vous pouvez par exemple comprendre qu’une grève ou encore un enfant malade entraîne des conséquences et qu’offrir une certaine de flexibilité pour faciliter la vie des salariés.
Les dirigeants qui s’attribuent le succès
Quand une entreprise réussit, certains dirigeants ont tendance à prendre le melon comme le veut l’expression. Plus elle grandit, plus l’égo peut devenir démesuré. Heureusement cela n’est que très peu souvent le cas mais il faut bien prendre en compte que si l’entreprise grandit c’est bien parce qu’il y a une équipe pour répondre à la demande. Seul, on va peut-être vite mais nombreux on va loin. Si le chef d’entreprise peut avoir pris le melon et s’attribuer tous les succès, il doit bien comprendre que la valorisation demeure essentielle. Il faut attribuer les mérites à ceux à qui ils reviennent et pas seulement à soi. La reconnaissance joue un rôle essentiel dans la motivation des équipes.
Ceux qui ne sont pas exemplaires
L’un des rôles du chef d’entreprise est de montrer l’exemple. Si la réussite peut entraîner le fait que le dirigeant n’ait plus forcément besoin de faire 100 heures par semaine, il se doit quand même de montrer l’exemple. Personne n’a envie de se donner à fond pour quelqu’un qui ne fait pas sa part du travail. L’exemplarité joue un rôle fondamental qu’il ne faut pas négliger alors si vous avez tendance à arriver en retard ou encore à partir tôt, sachez que vous ne pourrez demander à vos collaborateurs des efforts que dans la limite où vous êtes prêt à en faire vous-même. Votre comportement traduit celui que vous attendez de vos collaborateurs qui vous imiteront. Vous avez peut-être fait des efforts colossaux aux début de l’entreprise mais cela ne vous exempt pas de montrer l’exemple.
Les indisponibles
Il existe une catégorie de dirigeants qu’il est très difficile de contacter et qui a du mal à prendre des décisions. Cette attitude peut rapidement nuire à la productivité des collaborateurs surtout s’ils doivent attendre des réponses pour se lancer dans l’action. Dans le cas d’une bonne délégation tout se passe bien mais dans le cas inverse, le dirigeant qui ne sait pas être disponible peut nuire à la bonne marche de l’entreprise. Apprenez à déléguer et à laisser de la marge de manœuvre à vos salariés si vous n’avez pas le temps de tout traiter ou que vous ne pouvez vous rendre disponible. L’organisation doit être fluide et vous ne pouvez pas être le rouage qui bloque l’avancée de l’organisation.
Les Big brothers
Si certains dirigeants ont trop tendance à laisser d’espace à des salariés, l’inverse est également vrai. C’est oublier qu’il n’est jamais agréable d’avoir quelqu’un derrière son dos et que cela ne contribue nullement à la productivité ni à la motivation que de regarder chaque action des salariés. A trop vouloir surveiller vos salariés vous risquez de vous mettre en danger juridiquement mais pas seulement : vous avez des chances de créer du présentéisme. A défaut, vous risquez de perdre un temps considérable à regarder chaque action et de devenir une véritable boule de nerf. Les métiers d’aujourd’hui impliquent également de s’aérer l’esprit afin souvent de s’ouvrir à la créativité alors laissez de l’espace à vos collaborateurs pour qu’ils puissent se ressourcer et donner le meilleur d’eux-mêmes
Les douteux
On ne sait pas trop des fois s’ils font des blagues ou s’ils sont sérieux. Parfois ils sortent des choses de mauvais goût et on ne sait pas trop comment réagir. Certains comportements sont même à la limite… Les douteux ne le font parfois pas exprès mais devraient travailler sur le type d’humour qu’ils emploient afin de ne pas créer des réactions. Le seul problème, c’est que parfois ils n’en ont même pas conscience. Si vous ne savez pas si vous faites partie de cette catégorie, peut-être devriez-vous demander l’avis à vos salariés.
Les bling bling
Pour terminer cette liste bien qu’il y ait bien d’autres comportements qui peuvent agacer, ceux qui montrent trop leur richesse et qui pourtant paient mal font partie des plus détestés. Il s’agit de ceux qui ont tendance à optimiser les coûts afin de s’enrichir sans prendre en compte que si l’entreprise grandit et génère autant, c’est bien grâce à l’ensemble des collaborateurs. Rien n’empêche de se faire plaisir mais il faut tout de même proportionner. A défaut, vous risquez de créer de la jalousie. Certains d’entre eux, n’hésitent pas à l’exprimer dans les réunions annuelles. Bravo ! Vous m’avez rapporté X millions d’euros. Une attitude qu’il faudra à tout prix rectifier car ce n’est pas pour vous enrichir qu’ils travaillent pour vous et se motiveront à donner le meilleur d’eux-mêmes.