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10 conseils pour accélérer

Si l’accélération dans le business se fait ressentir un peu partout, il existe de bonnes pratiques pour la réaliser dans de bonnes conditions. Selon une étude de Mazars réalisée par Data Observer et Opinionway, il y en aurait 10 qui s’avéreraient pertinentes. Zoom sur chacune d’entre elles et qui pourrait bien vous aider à booster votre business.

1 – Vitesse et précipitation : deux choses à ne pas confondre.

Lorsque l’on souhaite accélérer, force est de constater qu’il ne faut pas le faire dans n’importe quelle direction. L’accélération, voire le changement de business model, entraîne des conséquences sur chaque pan de l’entreprise alors autant ne pas se tromper de direction ou vouloir tout changer en une seule fois. Il est clair qu’une fois sortie la tête du guidon, la tendance peut être de partir rapidement dans toutes les directions sans prendre en compte l’impact sur les ressources. Il faut cependant savoir bien analyser les conséquences que le changement va produire, bien préparer les équipes et bien leur expliquer le sens où on veut aller. Parfois, il faudra prendre votre mal en patience et opérer un changement à la fois. A défaut, vous pourriez bien épuiser vos équipes. 

2 – Etablir un cap stratégique et rendre vos tactiques souples

Pour aller loin, vous devez bien définir votre vision. Il va vous falloir emmener vos équipes sur un chemin qui leur est inconnu. Vos tactiques doivent être souples et votre organisation doit savoir être agile pour pouvoir s’adapter à de nouvelles méthodes de travail. Il s’agit de bien définir vers où vous voulez tendre et comment vous comptez vous y rendre sans toutefois être trop rigide. Les 4 grandes tendances qui influencent les entreprises à accélérer : des clients toujours plus exigeants, l’écologie comme urgence, la réalité des nouvelles technologies et la mondialisation. Autant d’éléments à prendre en compte qui font que vous aurez du mal à tout faire en une seule fois. 

3 – Le cœur de métier et sa raison d’être en premier

A trop vouloir effectuer de changements et s’adapter à la vitesse, on peut en perdre le sens de la mission de l’entreprise et son identité. Même si vous désirez accélérer vous devez garder en tête que vous ne devez pas oublier votre cœur de métier. D’ailleurs 85% des entreprises qui développent un nouveau business model le font en complément de celui-ci initial. N’oubliez pas de préserver vos valeurs. La prise en compte des nouveaux enjeux et technologies ne doit pas vous faire oublier qui vous êtes, ni le relayer aux oubliettes. Vous avez fonctionné d’une certaine manière et rien ne vous empêche de proposer des solutions alternatives sans délaisser votre cœur de métier. La tendance peut être également de faire un virage à 360° en apercevant une ouverture mais qui peut complètement transformer l’entreprise et vous pouvez y perdre tout le monde. 

4 – Décider au plus près du terrain

Le terrain reste le meilleur endroit où vous pouvez avoir des retours sur les améliorations qui peuvent être faites dans votre entreprise. On le dit souvent « celui qui fait c’est celui qui sait ». L’innovation participative qui fait remonter les problèmes et dégager les solutions est de plus en plus courantes dans les entreprises où chacun contribue à l’amélioration des processus. Il ne faut pas non plus se déconnecter du client quand on est dirigeant car c’est bien lui qui va vous orienter, en général, vers les bonnes solutions.

5 – L’obsession de la satisfaction client

Il existe de nombreuses manières de satisfaire le client mais encore faut-il bien l’écouter. N’oubliez pas l’éternel conseil : « vous avez deux oreilles et une bouche » donc autant écouter votre client qui pourra vous donner non seulement vos avantages concurrentiels, vos défauts, vos perspectives d’amélioration par rapport aux problèmes rencontrés ou encore à ce que propose la concurrence, vous informer sur ce qu’il utilise et ce que vous pourriez lui offrir en complément de votre offre… Le client reste celui qui vous utilise et qui vous achète alors autant l’écouter en premier et voir comment vous pouvez le satisfaire encore et toujours plus. 

6 – Choisir les bons partenaires

Cela peut paraître une évidence mais vous devez choisir des partenaires qui sont en adéquation avec votre nouvelle manière d’agir. Rien ne sert de proclamer que vous êtes pour le développement durable si tous vos fournisseurs sont anti-écolos par exemple. Il vous faut trouver des partenaires qui sont dans la même logique que vous et qui souhaitent atteindre les mêmes objectifs ou les ont déjà atteints. 

7 – Placer les hommes au cœur du pilotage

Pour qu’un changement s’opère en toute harmonie, vous devez fédérer autour de vous le maximum de personnes. Si vous devez porter le changement, il ne faut pas le faire tout seul. Pour cela, il vous faudra faire en sorte que vos équipes s’approprient les nombreux changements à opérer surtout s’ils finissent par impacter la structure même de votre organisation. La résistance au changement est naturelle et vous devrez littéralement entrainer vos collaborateurs dans l’aventure. Pour cela, vous devrez montrer en quoi l’objectif est souhaitable et prendre le temps d’écouter les réticences et de parer aux objections. A défaut, vous pourriez vite vous retrouver confronté à une démotivation générale.

8 – Réduire les cycles de reporting

Qui dit accélérer dit également prendre en compte que les changements vont s’exécuter de plus en plus rapidement. Alors autant avoir des retours très réguliers notamment pour faire remonter les informations sur ce qui marche bien et sur ce qui marche mal. N’oubliez pas que vous allez faire des choix non pertinents et il vous faudra par moment rectifier le cap et la stratégie. Ceci implique de bien analyser chaque situation afin de ne pas réaliser au bout de quelques mois que vous vous êtes trompé de direction ou qu’il existe un facteur bloquant que vous n’aviez pas pris en compte et pour lequel vous allez devoir trouver une solution. 

9 – Déterminer les bons indicateurs

Suivant la voie où vous désirez aller, vous allez surement devoir mettre en place des indicateurs qui sont différents de ceux que vous utilisiez autrefois. L’écologie, la satisfaction client, la capacité à résister à la mondialisation ou encore la prise en compte des nouvelles technologies, entraînent la mise en place de nouveaux indicateurs. Il peut s’agit par exemple du taux de conversion si vous êtes sur internet, les délais de livraison ou encore l’information client. Il existe une kyrielle d’indicateurs possibles que vous devrez déterminer selon les situations et votre cap. N’hésitez pas à bien y réfléchir avant de vous lancer dans l’aventure pour les mettre en place dès le début.

10 – Mesurer l’impact sur l’humain 

Tout changement génère de la résistance comme le disions plus haut. Un des indicateurs qui ressort est celui sur l’impact humain. Il peut s’agir bien entendu de vos équipes qui risquent d’avoir du mal à s’adapter à cette nouvelle manière de faire qui engendre une forte accélération et une remise en cause de leurs habitudes. Certains se sentiront par exemple angoissés à l’idée d’en sortir car qui dit habitudes dit sécurité pour la plupart des gens même si cela n’est pas forcément vrai. Mesurer également l’impact sur la RSE en général reste une bonne pratique si vous souhaitez constater si votre action a de véritables impacts ou si elle ne risque pas de rester qu’une bonne intention.

Pensez aux concours et subventions !

Candidater à un concours ou bénéficier d’une subvention vous donne la possibilité d’obtenir une aide financière. Dans le cas des concours, vous pouvez même en profiter pour gagner plus qu’un simple prix.

Les concours à la création d’entreprise

Plus qu’une dotation financière, ils vous apportent de la crédibilité vis-à-vis de vos partenaires, vos clients et votre banque. De nombreuses associations, entreprises, fondations ou réseaux d’accompagnement organisent des concours. Leur but est de récompenser les meilleurs projets de création d’entreprise. Il en existe plus d’une centaine en France. Par ailleurs, chacune vise des publics différents : les jeunes, les femmes, les chercheurs, les artisans… La plupart du temps, ces concours donnent lieu à une aide financière (de 1 000 à 40 000 € voire plus). En outre, ils servent également à tester la présentation de votre projet/entreprise. Or, elle pourra s’avérer d’une grande aide lors d’une levée de fonds par exemple. Autre avantage : ils vous apportent une exposition médiatique qui vous permettra de vous faire connaître de vos futurs investisseurs.

Les subventions

Publiques ou privées, les subventions représentent un excellent moyen pour les porteurs de projet de trouver de l’argent. En effet, les subventions sont des aides financières accordées à un entrepreneur, par l’état, une collectivité locale ou une fondation d’entreprise. Mais aussi, une fois versée, la subvention est pleinement acquise par le créateur. De plus, à la différence d’une avance remboursable ou d’un prêt, elle n’est pas à rendre. Elles sont en général octroyées en fonction de votre lieu d’implantation, votre caractère innovant, votre degré de maturité, votre handicap si vous en avez un et votre sexe. Or, la seule grande difficulté est leur nombre. En effet, Il existe plusieurs milliers de subventions et trouver l’aide qui vous correspond représente parfois un véritable défi.

Quelques exemples 

  • Les allocations chômage (ARE et ARCE)

Si vous êtes demandeur d’emploi indemnisé, lors de la création de votre entreprise, vous pourrez continuer à bénéficier de vos allocations chômage, sous la forme de versements mensuels ou d’un versement en capital.

  • Le RSA (prime d’activité)

Si vous percevez le RSA, vous pourrez le maintenir lors de la création de votre entreprise. D’ailleurs, cette subvention pour la création d’entreprise est proposée aux créateurs d’entreprise qui perçoivent des revenus inférieurs à un certain montant.

  • Le dispositif NACRE

Le dispositif NACRE est  un accompagnement à la création d’entreprise, accordé aux entrepreneurs qui montent leur activité. Or, celui-ci permet entre autres d’obtenir un prêt à taux zéro. Pour bénéficier de cette subvention à la création d’entreprise, vous devez remplir tout de même certaines conditions.

  • Les aides pour les femmes créatrices. Vous pouvez notamment bénéficier de prêts à taux préférentiel et obtenir des garanties pour vos emprunts via des agences soutenues par le Ministère des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes.
  • Le crédit d’impôt recherche

Si votre entreprise mène un projet innovant et qu’elle réalise des dépenses pour la recherche et développement, vous pourrez bénéficier du CIR, c’est-à-dire du Crédit d’Impôt Recherche. Or, cette subvention indirecte permet d’avoir à payer moins d’impôts : le crédit d’impôt est déduit du résultat imposable de votre entreprise.

…. La liste est loin d’être exhaustive !!!

Pourquoi le client n’est pas toujours le roi ?

L’expression qui veut qu’un client serait toujours le roi ne représente pas toujours la vérité. S’il peut effectivement être au centre de l’attention et s’il demeure une bonne pratique de chercher à le chouchouter, tous les clients ne sont pas à prendre même si parfois la loi en fait une obligation. Il s’agit avant tout d’avoir des clients qui ne vous coûtent pas plus qu’ils ne vous rapportent.

Ceux qui ne paient pas

Un client n’est un client que parce qu’il paie votre prestation. A défaut, il s’agit d’un prospect. Si vous réalisez la prestation mais que vous n’arrivez pas à vous faire payer, vous êtes en train de perdre de l’argent. Il reste souvent acceptable d’avoir un peu de retard dans les paiements. Notamment s’il rencontre des difficultés et que vous avez la trésorerie nécessaire pour attendre qu’il soit en mesure de vous payer. Cependant, cela n’est pas possible dans tous les cas. Vous devrez parfois savoir vous séparer des clients qui ne vous paient pas même si vous les appréciez humainement. Ceci est d’autant plus vrai si l’insolvabilité est notoire et qu’il ne paie pas en amont

Le client qui crée des problèmes

Un client peut nuire à un autre client et que vous n’y soyez pas pour grand-chose. Il peut ainsi par son comportement faire fuir votre clientèle. Attention tout de même car si vous opposez un refus, il vous faudra avoir des motifs légitimes. La discrimination (âge, sexe, origine, etc.) entraîne notamment des sanctions pénales. Cette interdiction est cependant liée à une relation et à un consommateur et figure à l’article L. 121-11 du code de la consommation : « Il est interdit de refuser à un consommateur la vente d’un produit ou la prestation d’un service… ». S’il ne s’agit pas forcément de faire un refus de vente, vous pouvez très bien ne plus encourager le client à venir. Mais la loi admet dans la « mauvaise foi de l’acheteur » que le comportement insultant et l’impolitesse d’un consommateur puisse justifier un refus de vente. Vous ne devez cependant pas en être à l’origine.

Les cas où vous pouvez refuser au roi

Contrairement au roi, il existe des cas où vous pouvez refuser de vendre. Déjà bien évidement en cas d’indisponibilité du produit ou du service. Vous n’avez pas forcément à vous réapprovisionner si votre client vous le demande. Cela est même interdit en période de soldes. Ensuite, la demande peut être considérée comme anormale. Elle doit être conforme aux CGV habituellement proposées ou bien si par exemple, vous arrêtez de livrer d’une certaine manière.

Bien entendu tout ce qui est disposé par la loi comme la vente d’alcool aux mineurs (articles L. 3342-1 et suivants du code de la santé publique) entre dans le cas où le client ne pourra pas vous l’exiger, souvent dénommé ordre de la loi. Enfin si votre contrat est intuitu personae ou encore si le produit ou service est différencié ou non standard, vous pouvez refuser la vente. Dans tous les cas, le juge dispose d’un large pouvoir d’appréciation. Au final, il existe de nombreux cas où vous n’êtes pas tenu de vendre. Tout simplement car cela pourrait nuire à votre entreprise ou ne correspond à vos conditions de vente.

Le client est souvent considéré comme faible

On imagine mal le roi être vu comme une autorité faible. Or, la plupart du temps les lois sont faites pour protéger le consommateur jugé en position de faiblesse par rapport au professionnel. Le code de la consommation est rempli d’articles qui le protège. Il lui assure des garanties comme les vices cachés qui en contrepartie ne s’appliquent pas souvent à l’univers professionnel. Il s’agit donc bel et bien de considérer qu’il n’est pas un être tout puissant comme le serait un roi. Cependant, bien une victime potentielle d’un vendeur peu scrupuleux. 

Vous pouvez être en position de force

Face à un client, vous pouvez rapidement vous retrouver en position de force. Cela arrive notamment lorsque votre offre est rare. Vous n’êtes donc pas obligé de vous plier à ses conditions si vous ne les pratiquez pas habituellement. Ainsi les éléments comme les méthodes de livraison ou tout ce qui entoure la vente et qui restent essentiels ne seront pas au bon vouloir du client. Il paraît évident par exemple que si vous utilisez Chronopost, un client qui vous réclamerait de passer par DHL alors que vous ne collaborez jamais avec cette entreprise ne pourrait exiger de vous de changer tous vos process juste pour lui. 

Un client tout de même à chouchouter

Même s’il n’est donc pas vraiment aussi puissant qu’un roi, le client reste à chouchouter si vous souhaitez avoir du bouche à oreille, une récurrence ou tout simplement qu’il vous aide à améliorer votre produit ou service dans l’avenir. Il reste le mieux placé pour vous aider à progresser, corriger vos erreurs et mettre en place toujours plus de produits ou service afin de satisfaire l’ensemble de la demande. Satisfaction reste souvent une donnée clé pour les entreprises. Au final, c’est lui qui la fait vivre et qui paie. Alors autant le traiter de la meilleure manière possible tout en préservant vos marges. N’oubliez pas tout de même que la vente à perte est interdite. Vous ne pouvez sur le principe revendre un produit à un prix inférieur à celui auquel vous l’avez acheté (même si sept exceptions existent).

Prospecter sa clientèle : par où commencer ?

J’ai un rêve « que la clientèle connaisse mon entreprise » sans que j’aie à fournir d’efforts. Elle est conquise par mon produit, mes services !!! Évident, j’ai le meilleur produit ou le meilleur service ! Non la réalité c’est que la clientèle n’achète pas au simple claquement de doigts. Il faut aller la chercher mais sans boussole, vus allez vous perdre dans la jungle de la prospection.

Tout chef d’entreprise est un jour amené à se poser la question de savoir de quelle manière prospecter sa clientèle de façon efficace. Mais surtout par quelle étape débuter cette phase de prospection. Une entreprise se doit de toujours être en contact avec ses clients potentiels, et dans le meilleur cas, de les inciter à rejoindre le rang de nos chalands habituels. Pour cela, différentes étapes sont nécessaires, et il est nécessaire de les respecter. Quelles sont-elles ?

Identifier la cible

Il existe parmi les clients potentiels une multitude de profils différents, dont certains seraient parfaitement aptes à acheter vos produits ou avoir recours à vos services. A l’inverse, d’autres profils de clients potentiels constitueraient une perte de temps dans votre prospection étant donnée leur non-conformité avec votre clientèle habituelle.

Cette non-conformité résulte le plus souvent de critères évidents mais importants à prendre en compte. Prenons un exemple : mon entreprise vend des produits typiquement féminins. Je n’aurai donc aucun intérêt à prospecter la gent masculine. On parle là de « non-consommateurs absolus ». Votre cible de clientèle doit se constituer auprès de ce que l’on nomme les « non-consommateurs relatifs ». Les personnes qui aujourd’hui n’achètent pas vos produits ou ne font pas appel à vos services, mais qui, un jour, pourront être amenés à le faire. Ainsi, depuis peu on a vu apparaître les produits de beauté pour hommes.

Ainsi, il semble indispensable de bien définir votre cible, dans un premier temps, pour éviter les dépenses inutiles en prospection, des dépenses qui n’auraient finalement que bien peu de retombées économiques, mais pour éviter également une grande perte de temps dont vous n’avez certainement pas besoin.

Cerner l’objectif de la prospection

Deuxième étape majeure : définir l’objectif poursuivi par cette phase de prospection. Est-ce celui de recruter d’autres clients parmi les non-consommateurs relatifs ? De fidéliser vos clients ? Ou simplement de vous faire connaître plus largement parmi votre clientèle potentielle ? La définition d’un objectif clair et précis est une composante essentielle de la réussite de votre prospection. Sans objectif clair, vous prenez le risque de ne tirer aucun bénéfice précis de votre opération et de voir son utilité réduite à néant.

Les moyens à mettre en œuvre

Une fois la cible clientèle et de l’objectif cerné, il faut alors mesurer et allouer des moyens à cette phase de prospection. Il faut penser bien évidemment aux moyens financiers (quelle part de budget êtes-vous prêt à investir dans cette prospection ?), mais également aux moyens humains : voulez-vous faire appel à des membres de votre entreprise pour prospecter ou bien à une entreprise extérieure ? La sous-traitance apparaît le plus souvent comme un moyen idéal de confier votre prospection à une entreprise qualifiée et habituée à ces tâches.

En conclusion, il apparaît que trois étapes semblent indispensables dans l’organisation de votre prospection : l’identification de la cible clientèle, la définition de l’objectif poursuivi et l’allocation des moyens nécessaires à la mise en place d’une telle opération. Ces trois étapes sont, en toute évidence, les composantes d’une phase de prospection réussie et l’assurance de pouvoir profiter pleinement des résultats obtenus et d’en tirer le maximum de bénéfices.

La prospection de la clientèle n’est pas une tâche aisée, le chef d’entreprise est souvent dans une situation délicate où il ne sait plus trop où donner de la tête et où débuter sérieusement et sereinement son opération. Ces quelques conseils ont pour objectif de le rassurer et de le guider sur la voie de la réussite concernant l’opération de prospection qu’il souhaite établir dans les jours, les semaines, les mois ou bien les années à venir.

Pourquoi utiliser le marketing de l’image (Picture Marketing) ?

« Une image vaut 1000 mots » ! Confucius. Le picture marketing qui est intégrer l’image afin de rendre un contenu attractif et mémorisable répond sans équivoque à cet adage. Les images véhiculent des émotions. Cependant, il faut savoir les utiliser selon support: plaquette, newsletter, journal interne, intranet, vidéo et bien sur les réseaux sociaux.

Une présence sur les réseaux sociaux apporte de nombreux avantages aux entreprises, non seulement parce qu’y avoir recours est gratuit, mais surtout parce par le nombre de cibles qui peuvent être atteintes devient vite exponentiel. 

Jeunes et adultes, hommes ou femmes, toutes les catégories de personnes y sont présentes. Mais une page qui n’est jamais visitée ne donnera aucun résultat. Les entreprises doivent tout faire pour obtenir le maximum de « like » ou de partage qualifié. 

Le marketing de l’image, kesako ?

Une étude a été menée par Track Social sur 100 marques américaines dans les réseaux sociaux Facebook. Celle-ci a montré que les photos obtiennent 4 fois plus de « j’aime » que les autres supports. Et ce résultat n’est pas valable que sur Facebook, c’est la même chose pour les autres réseaux sociaux comme Twitter, Google, Tumblr ou Instagram. Constatant cette efficacité du marketing de l’image, de nombreuses entreprises ont opté pour cette technique. Le Picture Marketing se résume donc par l’utilisation d’un support visuel comme la photographie ou les gifs animés pour lancer des campagnes promotionnelles sur les réseaux sociaux.

La photo impose sa présence

Les longs textes ennuient les internautes. Il est ainsi préférable d’émettre le message à envoyer à partir d’une image attractive accompagnée d’une ou deux phrases. Vous serez plus sûr d’obtenir l’attention de votre cible. 

Les internautes ont également tendance à enregistrer ou à partager les photos qu’ils aiment ou qui les touchent. Ensuite, comparée aux vidéos, l’image ne demande aucun logiciel de lecture. Si la connexion de l’internaute est assez basse, il pourra tout de même visualiser la photo. 

Cette dernière permet mieux d’influencer les clients. Avec la photo, les entreprises obtiennent également d’avantage de commentaires sur les réseaux sociaux comme Facebook, Pinterest ou Instagram. Une réelle interaction se crée avec l’entreprise par le biais de ceux-ci et du partage des contenus publiés par les internautes, que certaines personnes définissent comme un « engagement ». 

La photo pour les entreprises, à consommer avec modération

Les objectifs d’une présence sur les réseaux sociaux d’une entreprise restent de vendre le maximum de produits, de diffuser une bonne image et d’être plus proche des clients actuels et potentiels. 

Si ce dernier objectif peut facilement être atteint avec le marketing de l’image, l’atteinte des deux autres reste compliqué. Les photos et les gifs animés les plus humoristiques demeurent les préférés des internautes mais n’entraînent que rarement des ventes même si ce sont les plus partagées. En les publiant, vous renforcerez surement l’engagement avec vos cibles mais pas nécessairement vos ventes. 

Toute la difficulté reste de synchroniser les blagues visuelles avec la vente ou le message par rapport à l’image que l’entreprise veut se donner.

Peut-on vraiment démarrer avec 0 euro ?

Depuis quelques années, il est possible de créer sa société sans capital notamment car certains statuts comme celui de micro-entrepreneur permettent de démarrer sans frais de démarrage. Cependant est-ce que cela demeure une réalité ? Peut-on vraiment démarrer avec 0 euro ?

Des frais souvent annexes 

Pour démarrer son entreprise, il faut compter que certains frais annexes vous seront souvent demandés et que de nombreuses situations demandent des frais supplémentaires comme par exemple si vous exercez une activité artisanale ou que vous désirez vous faire aider dans vos formalités. D’autres montants peuvent vite se rajouter comme celui des frais à la création d’entreprise ou encore la protection de la marque. S’ils ne représentent que quelques centaines d’euros, il faudra tout de même compter sur l’acquisition du matériel de travail nécessaire à la réalisation de vos tâches comme des bureaux et chaises, un ordinateur, une imprimante/scanner qui représentent souvent un investissement de départ d’un ou plusieurs milliers d’euros.

Des coûts récurrents s’ajoutent comme la domiciliation (voire loyer), ceux liés à un compte bancaire spécifique, un abonnement internet, une ligne téléphonique, l’électricité, la mise à disposition de bonbonnes d’eau, rajoutent des frais qui tournent entre 200 et 400 euros tous les mois. Il faut donc dans la réalité disposer d’un peu d’argent pour démarrer. Se lancer sans absolument aucun apport peut vite rendre dans la réalité les choses compliquées et bloquer le créateur dans son lancement.  

Une situation tout de même envisageable

Se lancer pour 0 euro reste tout de même faisable notamment si vous démarrez en tant qu’auto-entrepreneur ou dans le portage salarial par exemple et que vous disposez déjà de tout le matériel nécessaire à la maison car pour démarrer le matériel n’est pas non plus indissociable de celui dont dispose chacun déjà à la maison. Vous pouvez très bien démarrer de chez vous, avoir déjà ses frais qui existent dans votre foyer et domicilier votre entreprise dans votre lieu de vie (à condition que votre bail vous le permette). La création est donc possible mais dépend bien entendu de certaines conditions et de votre activité.

De nombreuses aides le permettent

Aujourd’hui les nombreuses aides qui existent comme la possibilité de recevoir ces indemnités chômages rendent tout de même la situation possible. Les prêts d’honneur qui s’associent avec les prêts bancaires, les concours que vous pouvez gagner ou encore tout simplement certaines subventions permettent aujourd’hui de se constituer un capital de départ qui peut monter jusqu’à plusieurs de dizaines de milliers d’euros.

Si vous disposez ainsi de clients vous pouvez vous lancer et rapidement pouvoir gérer même les frais inhérents au fonctionnement d’une entreprise. Par la suite, vous pouvez réaliser une levée de fonds auprès de plateforme de crowdfunding ou faire appel par exemple à des investisseurs privés comme les Business Angel (si vous arrivez à les convaincre). Il est donc possible disposer de toujours plus de liquidités pour pouvoir développer votre entreprise. La chaîne du financement demeure relativement bien faite en France et finalement il reste possible des créer sa société sans apport. 

Un capital parfois nécessaire 

Reste que dans de nombreux cas, il n’est pas possible de créer réellement son entreprise sans capital de départ. L’hébergement d’un site internet, la protection de la marque, l’acquisition d’un fonds de commerce… ne sont que quelques exemples de frais qui peuvent exister dès le départ. Ceci sans compter que dans la vente de produit par exemple, il restera souvent nécessaire de faire l’achat de certains matériaux qui peuvent vite représenter des coûts importants surtout si votre activité justifie d’un besoin en fonds de roulement (autrement dit que vos clients vous payent après que vous ayez avancé les frais notamment pour les fournisseurs) ou que vous ayez besoin d’un prototype.

Certains clients resteront frileux également à faire appel à un auto-entrepreneur plutôt qu’à une société même si, aujourd’hui, les entreprises ont l’habitude de travailler avec des micro entrepreneurs, ne regardent plus trop le capital social et que le payeur reste rarement celui qui fait la commande. 

Un capital pour démarrer dans de bonnes conditions

Pour bien démarrer, disposer d’un apport reste une facilité notamment si vous souhaitez par exemple acquérir du bon matériel ou tout simplement disposer d’un vrai local. Vous aurez alors un loyer à payer et vous devrez équiper l’ensemble. La possibilité de payer sans attendre des petites sommes sera également apprécié et rendra le départ plus facile. S’il ne s’agit pas dépenser à outrance, disposer de base de quelques milliers d’euros n’est pas un luxe. D’autre part, certaines aides étant conditionnées à des dépenses, vous pourriez bien éviter de vous endetter ainsi que l’entreprise sans en avoir besoin. 

Pour conclure, on s’aperçoit qu’il est possible de commencer sans apport dans certains cas mais que disposer d’un capital n’est pas un luxe dans la plupart des situations.

Les étapes indispensables à mettre en place avant de créer son site web

Pour se faire connaître, il est important d’être présent sur le web ! Même s’il est vrai qu’aujourd’hui élaborer un site internet devient de plus en plus facile, en amont de la création de votre site web, il vous faudra franchir plusieurs étapes.

D’abord, interrogez-vous sur le type de site que vous voulez mettre en place et son utilité pour l’internaute. Il est également nécessaire de cibler son public, autrement dit, de répondre à la question « à qui s’adresse votre site ? » Prévoyez du contenu à l’avance pour faciliter votre départ dans l’univers du web. Peut-être vous sera-t-il utile de solliciter l’aide d’un webmaster qui peut intervenir à toutes les étapes de la création de votre site.
En résumé, demandez-vous : « ai-je bien pensé à tout avant de me lancer dans la création d’un site internet ? »

Bien définir son site

Quel genre de site allez-vous créer ? Voilà la première question à se poser. Il peut s’agir d’un site d’e-commerce, d’une vitrine d’une entreprise commerciale, ou un site de contenu type forum, blog… Les possibilités sont nombreuses mais il ne faut pas se tromper et créer un site en adéquation avec votre projet initial est un pré-requis indispensable à la réussite de votre plateforme.

Cibler son public

Vous avez bien défini votre type de site et même choisi le thème que vous allez mettre en avant sur celui-ci. Il vous faut alors réfléchir sur le public que vous ciblez. S’il s’agit de vos clients, allez-vous leur proposer du contenu en rapport avec votre entreprise, vos produits ? Ou si vous désirez créer un blog plus général, qui s’adresserait à l’ensemble de la communauté que vous visez, quels sujets allez-vous évoquer et comment ceux-ci pourront devenir le support de vos futures ventes ? Définissez bien la cible de votre lectorat, c’est essentiel.

Choisir un hébergeur

Il faudra penser à résoudre les problèmes pratiques comme le choix de l’hébergement de votre site. L’hébergement peut être fourni avec votre accès internet. Si ce n’est pas le cas, il sera indispensable de choisir un hébergeur de site web. Vous pouvez faire la comparaison entre les différents hébergeurs directement sur internet et vous informer sur leur sérieux et leur réputation. Parmi les plus réputés, on peut citer OVH, Gandi ou encore 1&1.

Prévoir du contenu à l’avance

Avant de vous lancer, commencez par créer du contenu à l’avance pour votre site web. Vous assurerez alors un meilleur départ à ce dernier. Vous gagnerez en efficacité si vous offrirez à votre cible un contenu solide dès le début. Pensez à varier votre contenu, à créer différentes rubriques pour le classer, alterner entre le contenu rédactionnel (rédaction d‘articles en lien avec votre activité) et le commercial (fiches-produits, etc.) et enfin, n’hésitez pas à faire participer le lecteur… Ne négligez pas non plus la puissance des réseaux sociaux et intégrez-les à vos moyens de communication.

S’assurer un bon référencement

Il faut ensuite penser aux moyens qui vous permettront d’être bien référencé et facilement trouvable par les internautes sur les moteurs de recherche. Le langage SEO est bien adapté à cette problématique. Il est nécessaire d’intégrer dans votre contenu des mots-clés qui augmentent le trafic et améliorent le référencement de votre site.

Prévoir l’aide d’un webmaster

Il se peut que vous ayez besoin de recourir à un webmaster. Celui-ci peut à la fois intervenir dans les étapes qui précèdent le lancement de votre site comme dans celles qui concernent sa maintenance. Ce professionnel peut également vous former aux codes HTML, langage de programmation informatique et vous faire des propositions régulières sur les améliorations à apporter à votre plateforme web. Ainsi, le webmaster peut vous apporter une aide précieuse.

Ces bonnes habitudes à prendre dès ce lundi

Ça y est ! Nous sommes lundi matin. En ce début de semaine, vous repartez de plus belle et vous pouvez vous demander ce que vous pourriez changer et prendre le bon chemin vers la réussite entrepreneuriale. Voici quelques bonnes habitudes simples à adopter pour vous mettre sur les bons rails.

Prendre soin de vous

Comme tous les matins, vous partez au bureau rejoindre à peine réveillé vos collaborateurs. Vous n’avez pas pris le temps de bien faire votre toilette et de prendre soin de vous. Rasage express, douche en 5 minutes et déjeuner rapide englouti. Peut-être serait-il temps de commencer par changer cette habitude qui vous met dans l’urgence dès le matin. Dites-vous que votre apparence et votre santé compte. N’hésitez pas à prendre le temps de faire du sport, de bien vous préparer et de petit-déjeuner comme il se doit. Prenez ce temps comme un temps qui a la même valeur que le travail. Ce n’est pas parce que vous êtes submergé d’urgences que vous ne devez pas prendre du temps pour vous. Pareil pour le midi : prenez le temps de manger ! 

Consacrer quelques minutes à la gestion

Chaque mois, vous cumulez la gestion jusqu’à la dernière minute pour réaliser votre TVA. Vous cherchez vos factures que vous ne retrouvez plus ou vous devez aller retrouver celles qui vous manquent. Vous y passer la journée pendant lesquelles la bonne humeur n’est bien sûr pas au rendez-vous et en plus vous voyez passer des urgences qui vous mettent de plus en plus en retard. A partir de ce lundi, il serait peut-être temps de changer vos habitudes et de consacrer chaque jour entre 45 minutes et une heure à votre gestion. Transmettez dans la mesure du possible immédiatement les éléments à votre comptable. Vous verrez cela fait un bien fou de se dégager des tâches répétitives et, de toute manière, vous auriez dû le faire au début du mois. 

Créer des raccourcis / des réponses types

Plutôt que retaper chaque mois, semaine ou jour, pourquoi ne prendriez-vous pas 5 minutes pour créer des raccourcis sur votre navigateur ou encore des réponses types à cet email que vous envoyez de temps en temps. Vous allez gagner un temps considérable en prenant seulement quelques secondes alors commencez à créer vos raccourcis, mémorisez les mots de passe qui ne sont pas dangereux et prenez 5 minutes pour rédiger les emails types qui vous serviront dans différentes situations : commercial, réclamation client, demande d’informations, … Bref tout ce qui est répétitif et se reproduit. Mettez surtout des raccourcis sur les endroits où vous devez aller chercher vos factures.

Faire une sauvegarde automatique

Le risque plane sur vous d’une cyber-attaque ou plus simplement que votre matériel tombe en panne ou soit volé. Vous y pensez et de temps en temps vous procédez à une sauvegarde de l’ensemble de vos données. Plutôt que de faire planer ce risque, vous pourriez tout simplement mettre en place un système de sauvegarde automatique de vos données qui vous permettra de garder l’esprit tranquille. Il existe des solutions peu coûteuses qui vous feront gagner énormément de temps et qui peuvent même se dérouler pendant la nuit

Créer des procédures

Tous vos salariés peuvent être absents à un moment donné ou un autre y compris vous. N’hésitez pas à faire créer des procédures et à interroger vos salariés sur leurs principales tâches. Vous pourrez ainsi mieux visualiser leur travail et faire rédiger des procédures. Agissez de même pour vous en vous interrogeant sur toutes vos fonctions. Si vous ne savez pas trop ce que vous faites car vous faites tout au fur et à mesure que les tâches arrivent, notez-les. Il vous suffira alors de créer une procédure qui pourra vous servir à déléguer en temps utile. Si vous n’êtes pas certain qu’elle soit claire, donnez-la à celui à qui vous la délégueriez et voyez s’il arrive à la réaliser sans votre aide. S’il vous pose des questions, répondez-y et modifiez la procédure pour qu’elle soit plus explicite. Vous aurez bientôt un classeur qui vous permettra de vous remplacer au besoin. N’hésitez pas à noter les noms de ceux qui ont réalisé les tâches pour leur transmettre à nouveau la procédure si vous partez en vacances par exemple. 

Ne plus procrastiner

Les tâches que nous n’avons pas envie d’effectuer demeurent souvent des tâches qui ne sont pas si dures que cela à réaliser. Il suffit la plupart du temps de se lancer. Une bonne habitude consiste à commencer la tâche par petits segments jusqu’à sa fin. Nous bloquons souvent sur des choses insignifiantes que nous reportons alors que qu’une fois lancé dans la tâche, nous arrivons à la réaliser en seulement quelques minutes. Alors arrêtez de procrastiner et commencez votre tâche. Vous verrez que c’est très loin d’être aussi dur et que bientôt vous l’aurez fini ! 

Prendre du temps pour vos salariés

Il se peut que parfois vous soyez tellement occupé que vous vous rendiez inaccessible pour vos salariés. Prenez le temps de les écouter et de voir s’ils rencontrent des difficultés. Ils apprécieront votre écoute et vous pourrez résoudre des situations ou les aider à améliorer leur performance. Cherchez les points de blocage et vérifier que tout va bien. S’ils rencontrent une difficulté personnelle, n’hésitez pas à faire preuve d’empathie. 

Visualiser l’avenir

A force d’être dans l’opérationnel, vous en oubliez souvent l’avenir. Pourtant, vous devez visualiser les futures évolutions de votre entreprise afin d’en améliorer le fonctionnement. Prenez le temps nécessaire pour vous projeter dans les mois ou les années qui viennent. N’hésitez pas à anticiper un surcroît de travail et à chercher des solutions pour automatiser un maximum les différentes tâches de chacun afin qu’ils soient prêts le temps venu. Ce n’est pas lors du rush que vous pourrez le faire alors commencez dès aujourd’hui à trouver des solutions. Consacrez quelques minutes par jour à cette recherche pour ne pas vous retrouver tout le temps dans la précipitation. 

Prenez de l’avance

Si vous êtes dans un moment particulièrement calme de l’entreprise, il s’agit parfois de ne pas se reposer sur ses lauriers. Prendre de l’avance aujourd’hui vous permettra d’anticiper les difficultés de demain. Alors faites un petit effort et prenez un peu d’avance. Arrêtez de vous retrouver à faire les tâches au jour le jour. Vous pouvez tomber malade ou il peut vous arriver un accident. Alors anticipez de manière à ce que vous évoluiez chaque jour dans un climat serein où rien n’est nécessaire. Vous devez faire rentrer ceci dans vos habitudes. Vous verrez on se sent beaucoup mieux quand il n’y a pas d’urgences.

Le burn out : c’est quoi exactement ?

On entend souvent parler du burn out qu’on imagine comme une situation où on ne peut plus rien faire et où l’on sombre totalement dans l’inertie cloué au lit. Le syndrome d’épuisement professionnel n’est aujourd’hui pas considéré comme une maladie officielle et la définition en reste encore vague.

Celui-ci ne met pas tout le monde d’accord même parmi la communauté médicale. Il y a ceux qui pensent que c’est une maladie physique, d’autre mentale et enfin ceux qui ne pensent pas que c’est une maladie en elle-même mais qu’il appartient à la dépression. Ce terme a été utilisé pour la première fois en 1974 par Herbert Freudenberger, psychologue américain, qui a commencé à en ressentir les symptômes.

Suis-je en train de subir un burn out ?

Si la définition reste vague, les symptômes du burn out sont toujours à peu près les mêmes. Déjà, il s’agit d’un mal être général. Ensuite, certains symptômes sont récurrents et devraient vous indiquer que vous êtes sur le point ou encore en train d’aller vers le burn out. A l’image de la bougie qui se consume, les symptômes sont d’abord une intense fatigue, une irritabilité grandissante ou encore le fait que vous heures de sommeil augmentent. Il reste souvent vu comme une maladie ayant des symptômes très physiques mais sans indicateur fiable comme lorsque vous faites une hypoglycémie même si certains ne le considèrent pas comme une maladie mais un regroupement de symptômes tel que l’anxiété, des troubles de la mémoire, une incapacité à se concentrer, une tendance à se replier sur soi, des troubles du sommeil.

Surtout vous pouvez ressentir une baisse de motivation intense. Attention car vous n’avez pas besoin de tous les ressentir pour y être, il suffit de détecter une perte d’envie avec une fatigue intense pour visualiser que vous êtes soit en plein dedans soit en train d’y aller. 

Burn out le bon réflexe

Si vous pensez que vous êtes en train d’aller vers le burn out ou que vous sentez que vous n’avez plus rien envie de faire, le premier bon réflexe commence par prendre quelques jours de congés où vous vous consacrerez à vous et uniquement à vous. Difficile à faire dans l’urgence mais à ce rythme vous pourriez bien tomber au fond du burn out et la situation peut durer des mois voire des années donc autant éviter le pire. Si vous êtes littéralement à bout de force, vous pouvez commencer par bâtir, même si vous êtes dans votre lit, vous pouvez commencer par bâtir une liste avec une seule chose à faire même toute petite comme vous brosser les dents. Chaque jour, vous n’aurez qu’à rajouter un élément (voire plus) suivant votre capacité à récupérer. Une fois vos habitudes retrouvées, vous pourrez vous lancer tranquillement dans vos tâches professionnelles. 

Les débuts professionnels

Lorsque vous recommencez à vous y mettre, ne cherchez pas immédiatement à reprendre toutes votre avance. Mettez-vous-y petit à petit sans trop forcé, il ne s’agit pas de vous décourager et d’être tout de suite dans l’effort intense. Surtout, déculpabilisez-vous : vous n’êtes pas le premier et vous ne serez pas le dernier à avoir été dans cette phase difficile. Même les plus forts, peuvent tomber. Vous avez déjà eu le bon réflexe de vous arrêter avant qu’il ne soit trop tard et vous êtes déjà en train de vous relever.

On ne juge pas un Homme au nombre de fois où il tombe mais au nombre de fois où il se relève. Alors reprenez petit à petit vos tâches en augmentant progressivement avec une tâche supplémentaire par jour et plus si vous vous en sentez la capacité. Les listes deviennent rapidement longues quand on les augmente tous les jours. N’hésitez pas à écrire dans vos listes de réalisation les actions personnelles et professionnelles afin de visualiser que vous avez eu une journée bien remplie et de vous féliciter des pas accomplis. 

Prendre la décision d’anticiper

Après un temps qui peut s’avérer un peu long, vous allez lentement juguler votre retard et vous retrouver dans votre situation quotidienne. N’hésitez pas à adapter votre rythme afin que votre mental et votre corps suivent, il ne s’agit pas d’aller trop vite mais bien de savoir vous adapter aux signaux que vous donnent votre corps et votre envie. Ensuite, si vous avez le courage, n’hésitez pas à lentement prendre de l’avance afin de ne plus vous retrouver dans une situation de burn out. Plus vous aurez d’avance, plus vous pourrez prendre en compte les signaux que vous donnent votre corps et vous arrêter au besoin quelques jours. Vous pourrez faire en sorte ainsi que la situation ne se reproduise jamais. N’hésitez pas à vous faire encourager ou aider si vous en ressentez le besoin.

Ces parties bâclées du business plan

Le business plan, le sésame qui ouvre les portes de nombreux domaines quand on se lance dans l’entrepreneuriat, devrait faire l’objet d’une analyse détaillée de sa rédaction. Si certaines parties sont particulièrement travaillées c’est dû souvent au fait qu’elle concerne le domaine de compétences de l’entrepreneur. Il aura une tendance naturelle à le peaufiner. Pour d’autres il y prêtera une attention moindre et son argumentation pourra être facilement contestée. Le public, que ce soit les banquiers, les business angels, un jury de concours…perçoit toujours les failles du business plan. Ils vont donc vous poser les questions qui vous mettent en difficultés.

Certaines parties du business plan sont mises de côté par les entrepreneurs qui pensent qu’elles ne sont pas si significatives que ça. Or toutes les parties du business plan sont importantes, et certaines peuvent être plus essentielles que d’autres selon l’objectif du business plan. 

Un business plan pour les investisseurs : ne négligez pas l’équipe

Si vous rédigez un business plan dans le but d’obtenir un financement, alors vous devez faire attention à la partie « équipe ». Il ne s’agit pas de faire un « copier/coller » de vos CV respectifs. Il faut montrer aux investisseurs que vous êtes une équipe complémentaire et surtout une équipe qui a les compétences pour mener à bien le projet. 

Si vous n’avez pas toutes les compétences nécessaires, alors vous devez expliquer comment vous aller contourner le problème. Par exemple, si votre projet est de développer une application mobile, alors vous avez besoin d‘un développeur dans votre équipe. Et si vous ne vous êtes pas associé à un développeur, vous avez peu de solutions pour faire face au problème : externaliser la partie développement en passant par un freelance ou une agence, ou l’internaliser en recrutant un développeur. 

Pourquoi est-ce si important pour un financier ? 

Avant d’investir sur un projet ou un concept, les investisseurs investissent principalement dans une équipe. Car c’est l’équipe qui va mener le projet. Voilà pourquoi il faut soigner la partie équipe et faire en sorte que les investisseurs puissent avoir confiance en vous ! 

Un business plan pour votre équipe : la stratégie avant tout !

Si vous rédigez un business plan dans le but de convaincre un de vos associés ou tout simplement pour vous servir de guide alors cette fois-ci les parties à ne pas négliger sont celles qui concernent la stratégie. En effet, pour qu’une entreprise fonctionne bien, il faut que les associés partagent la même vision. Il peut y avoir des divergences sur certains points (qui feront l’objet de débats et de votes par la suite), mais globalement la vision doit être identique. Autrement vous risquez de rencontrer des situations de conflit qui pourraient mener au départ d’un des associés. 

Le business plan permet justement de s’assurer que les associés ont les mêmes objectifs. Alors autant en profiter pour mettre au clair la vision de chacun. En rédigeant un business plan, vous allez être obligé de réfléchir aux éventuelles difficultés que vous pouvez rencontrer, et surtout à comment vous allez les contourner. 

Un business plan pour gagner un concours : misez sur votre concept

Si vous souhaitez rédiger un business plan dans l’objectif de participer à un concours d’entrepreneuriat, alors cette fois-ci c’est sur votre concept (et souvent son caractère innovant) qu’il faudra se concentrer. En effet, bien que ce ne soit pas toujours le critère principal, le concept que vous avez peut faire pencher la balance d’un côté ou d’un autre. Pour remporter un concours, vous allez devoir « pitcher » votre projet. Cela signifie qu’il faudra expliquer votre concept en quelques minutes de façon claire et précise.

Vous devrez montrer au public que vous répondez à un besoin et vous devrez aussi expliquer comment vous y répondez. Le tout de façon synthétique et surtout… compréhensible. Cependant, en fonction des concours, la règle reste de bien coller aux critères et d’insister sur les bonnes parties. Ainsi, certains concours privilégient l’innovation, d’autres la création d’emploi, d’autre la faisabilité (étude de marché), la réplicabilité, etc. Dans ce cas, focalisez-vous sur les critères qu’observeront les membres du jury !

Un business plan parfait se concentre sur toutes les parties et n’en néglige aucune. Mais selon l’objectif final du business plan, il y a des parties qu’il faut mettre un peu plus en valeur. Certaines parties sont importantes dans tous les business plans, c’est le cas par exemple de la partie financière qui sera analysé aussi bien par les financiers, que par votre associé ou encore le jury d’un concours.