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Quelques qualités essentielles quand vous voulez entreprendre

Entreprendre n’est pas fait pour tout le monde comme on le dit souvent. Certaines qualités sont nécessaires si vous souhaitez réussir et arriver à développer votre entreprise. Zoom sur les qualités qui nous paraissent essentielles et que vous devez prendre en compte avant de lancer votre entreprise. 

La ténacité, une qualité de base 

Pour réussir en entrepreneuriat, pas de secrets, vous allez devoir être tenace et cumuler les heures de travail. Il est extrêmement rare de ne pas maximiser le nombre d’heures dans les premières années de l’entreprise et de devoir faire des efforts considérables pour tenir bon malgré la fatigue. La capacité à résister malgré les épreuves est l’une des qualités principales des entrepreneurs. En ce sens, non seulement vous augmentez votre volume horaire mais vous devez également subir des coups durs. En effet, les difficultés et les imprévus sont légions et vous devrez tenir bon quoi qu’il arrive. Même quand vous verrez parfois le bout du tunnel, il semblera parfois s’éloigner au fur et à mesure que vous avancez. Il vous faudra tenir souvent bon jusqu’à arriver à destination et faire preuve d’une résistance hors du commun. 

La résilience, essentielle pour les coups durs

Des échecs vous allez en subir beaucoup et il vous faudra tenir bon moralement. Comme le dit l’adage on apprend plus de ses défaites que de ses victoires. Parfois le nombre de coups durs sera tellement impressionnant que vous aurez un genou à terre. C’est là que la résilience vous sera nécessaire car un entrepreneur se juge au nombre de fois où il se relève et non où il tombe. Par exemple, vous expérimenterez non-stop et bon nombre de choses ne marcheront pas. Vous ne devez pas vous miner pour autant. Si vous êtes à terre, relevez-vous et commencez par faire une action même la moindre. Vous rassemblerez vite vos forces et vous pourrez rapidement trouver la voie vers le succès.

L’empathie pour les équipes

Si vous souhaitez manager dans le monde moderne, il vous faudra développer votre empathie. Exit les dirigeants autoritaires et qui ne prenaient pas en compte le bien-être des salariés. Pour manager vos équipes vous devrez comprendre ce qui les motive. L’argent ne suffit pas à créer de la motivation surtout avec les jeunes générations. Vous devrez donner du sens à leurs actions en prenant notamment en compte votre impact RSE. La capacité à vous mettre à la place des autres (pas émotionnellement) devra vous guider si vous souhaitez avoir des équipes qui sont motivées. 

L’écoute pour les clients

Si vous n’écoutez pas vos clients et que vous vous contentez d’égrener votre discours commercial, vous devriez rapidement voir que vos ventes ne vont guère décoller. L’écoute est nécessaire quand on est entrepreneur car vous devez connaître la direction dans laquelle vous devez aller. S’il ne faut pas mettre en application tout ce qu’on vous dit. Vous devrez au moins prendre en compte les données qui peuvent vous servir à réadapter votre stratégie ou encore à réaliser un pivot. Il faudra également être particulièrement attentif aux besoins de vos clients pour développer de nouvelles sources de croissance, qu’ils soient satisfaits et dans une perspective d’amélioration continue. Celle-ci vous permettra d’avoir toujours une longueur d’avance sur votre concurrence

La rigueur pour la gestion

Il est facile de se laisser déborder par le quotidien et d’en arriver à patauger dans l’océan des méandres administratives. Si cette qualité peut s’acquérir ou être mis à mal à certains moments de l’entreprise, une bonne pratique consiste à se créer une rigueur journalière. Pour ne pas délaisser cette partie, il reste souvent conseillé d’en faire un peu chaque jour. A défaut, vous pourriez vite vous retrouver submergé et ne pas pouvoir tout gérer. 

La créativité pour avancer

Si l’écoute peut facilement remplacer la créativité, elle demeure tout de même une des qualités qui permet de vous faire avancer hors des sentiers battus et de développer de nouvelles solutions. A défaut d’innover, vous pourriez vite vous faire rattraper par votre concurrence qui ne mettra pas longtemps à savoir faire ce que vous faites. L’inventivité reste une des qualités à ne pas négliger. Votre capacité à trouver des solutions lorsque les nouveaux problèmes se présentent sera mis à contribution. N’hésitez pas à sortir de votre environnement et votre zone de confort pour découvrir de nouvelles méthodes et les nouvelles pratiques. Vous devez garder l’esprit ouvert ! 

Le courage pour tout

Votre courage sera mis à rude épreuve si vous souhaitez créer votre entreprise. Vous n’aurez forcément pas envie de réaliser certaines choses que seul vous pouvez faire. Il vous faudra combattre votre procrastination et parfois vos peurs. Vous ne voulez pas ouvrir ce recommandé annonciateur d’une mauvaise nouvelle ? Vous ne pourrez pas fuir vos problèmes en faisant l’autruche. Tout le monde compte sur vous pour mener les équipes. Si vous n’avez pas cette qualité essentielle autant arrêter tout de suite. Dans les moments difficiles votre courage vous permettra de ne pas sombrer et de tomber. A noter que la plupart du temps quand on manque de courage, il suffit de se lancer pour arriver à en venir à bout. 

La curiosité pour ne pas être dépassé

Dernière grande qualité que nous avons sélectionnée : la curiosité. Si vous passez votre temps à vous regarder le nombril, vous risquez fort de ne pas progresser et de vite vous faire dépasser par votre concurrence. Vous devez être curieux de ce que fait votre concurrence mais également de toutes les nouvelles pratiques qui pourraient arriver et chambouler votre univers. La curiosité peut vous permettre de vous différencier et de prendre de l’avance sur votre concurrence. Gardez l’esprit ouvert et informez vous de toutes les évolutions. N’hésitez pas à regarder ce qui se fait, à vous demander pourquoi et ce que vous pourriez améliorer. Remettez en cause régulièrement toutes vos pratiques et soyez curieux des difficultés rencontrées par vos collaborateurs ou vos clients. Ce n’est qu’en vous informant que vous pourrez progresser et trouver de nouvelles solutions. 

Comment calculer le coût d’acquisition d’un client ?

A la recherche des clients, il arrive que l’on ne calcule pas l’investissement que celle-ci demande. Il ne s’agit jamais de travailler à perte à moins de vouloir mettre la clef sous la porte. Bien analyser le temps de travail, le coût d’une publicité, les facteurs de dépenses par rapport au montant de l’achat fait partie des priorités. Comment calculer le coût d’acquisition d’un client ?

Acquérir de nouveaux clients, un objectif ?

Une entreprise a pour principal objectif l’acquisition de nouveaux clients. La tendance est souvent que l’on oublie le coût d’acquisition de ses clients, jusqu’à ce qu’il faille régler la facture … Mais d’où provient-il au juste et comment le calculer ?

Tout d’abord comment peut-on définir ce coût d’acquisition, à quoi cela fait-il référence exactement ? Indicateur utilisé dans en marketing direct ainsi que dans le domaine du web marketing, le coût d’acquisition renvoie à un élément de base dans la mesure de l’efficacité et de la rentabilité des campagnes marketing. Il se voit également utilisé pour comparer les performances de différentes campagnes. 

La notion de coût d’acquisition permet une mesure théorique des résultats obtenus. Le coût d’acquisition fait donc référence au montant investi pour recruter un nouveau client.

L’intérêt de cet indicateur réside principalement dans le fait qu’il vous permet de mesurer l’efficacité de vos efforts marketing et vente. Vous avez ainsi la possibilité de les évaluer par canal de distribution.

Afin d’optimiser vos coûts, votre objectif serait d’obtenir un coût d’acquisition client qui soit le plus bas possible. Après, il faut aussi prendre en compte que, parfois, pour obtenir un plus gros client, il vous faudra débourser un coût d’acquisition plus élevé. C’est à vous d’estimer s’il serait rentable d’investir une plus grosse somme en fonction du type de client que vous souhaitez intégrer à votre fichier.

L’expérience, un atout

Avec de l’expérience, au fur et à mesure que vous réalisez ce genre d’opération, vous connaissez mieux votre marché. Vous pouvez ainsi optimiser au mieux votre marketing. En d’autres termes, si vous maîtrisez bien ce concept, vous devriez obtenir un coût d’acquisition au départ, c’est-à-dire pour vos premières ventes, en moyenne plus élevé que celui que vous obtiendrez par la suite. Grâce à cette méthode, vous pouvez même réussir à déterminer le nombre de clients que vous pouvez acquérir pour un investissement donné.

Les clients potentiels, c’est-à-dire les prospects, peuvent, à terme, réaliser un acte d’achat. Si cela se produit, et qu’un client procède à un premier acte d’achat, ce dernier rentre dans votre ficher client. Ce processus est qualifié d’acquisition client.

Faites attention à ne pas confondre clients et prospects, autrement dit, vos futurs clients potentiels. Un client représente une personne ayant déjà effectué un achat de vos produits et/ou services, alors qu’un prospect n’a pas encore fait d’acte d’achat, il n’a pas encore réalisé son premier acte d’achat. Sur cela repose tout l’intérêt de l’acquisition client : transformer un prospect en un véritable client. Cette phase de conversion peut passer par diverses actions, notamment par des actions marketing au travers de la communication et de démarches publicitaires. On parle de taux de conversion ou de taux de transformation, mesuré en pourcentage.

Le calcul du coût d’acquisition

Le calcul de votre coût d’acquisition facilite la prise de décisions.

Cela fait référence, par exemple, au choix ou non de recruter de nouveaux salariés, la durée d’amortissement des frais d’acquisition de nouveaux clients, procéder à de la sous-traitance, …

Calculer son coût d’acquisition revient à diviser le budget campagne, c’est-à-dire le budget dépensé pour générer des prospects, par le nombre de clients ou de rendez-vous obtenus, et donc le nombre de clients réellement acquis. 

Calculer ce coût d’acquisition

Pour calculer ce coût d’acquisition, il faut faire la somme de toutes les dépenses afin d’acquérir un nouveau client, et cela de la manière la plus objective et complète possible. Selon les entreprises, leur culture et les moyens adoptés pour acquérir de nouveaux clients, le coût d’acquisition fluctue. Le coût d’acquisition ne se limite pas toujours au simple budget campagne, il peut s’étendre aux projets réalisés en vue d’améliorer l’image de l’entreprise, la rénovation de vos locaux toujours dans une optique d’amélioration de l’image de l’entreprise, l’acquisition d’une logistique performante pour mieux convaincre un prospect hésitant, email marketing, achat d’espaces, cadeaux clients, salaires, commission, primes, ou encore le coût lié au salaire d’une personne placée à l’accueil chargée de répondre aimablement au clients potentiels, etc. 

On note la présence de coûts directs mais aussi indirects. En cela, la nature du coût d’acquisition dépend de la politique de l’entreprise selon laquelle elle se réfère. 

Pour utiliser convenablement un coût d’acquisition, il faut ensuite mesurer la rentabilité de la campagne effectuée. Pour ce faire, il est question de procéder à une comparaison entre le coût d’acquisition ainsi que la valeur vie du client ou, si les effets de la fidélisation ne sont pas pris en considération, la marge induite par la commande.

Un exemple

Exemple : si vous avez dépensé en tout 2 000 euros pour faire votre prospection (budget de communication global et autres) et que vous avez su intégrer 20 nouveaux clients, votre coût d’acquisition est : 2 000/20 = 100 euros. Votre coût d’acquisition unitaire (par client) s’élève à 100 euros. Pour pouvoir gagner de l’argent par la suite, vous devez vous assurer une marge supérieure au coût total d’acquisition et donc suffisante pour couvrir ce coût et le dépasser. Cela dans l’idée de réaliser des bénéfices.

Notez que les frais d’acquisition client sont, d’une manière générale, nettement supérieurs au frais de fidélisation client. La fidélisation est en effet généralement reconnue comme étant moins cher que la prospection.

Investir en vue de fidéliser

Le coût d’acquisition client doit être considéré comme un indicateur mais surtout comme un investissement dans l’optique de recruter de nouveaux clients. Pour que cet investissement devienne rentable par la suite, vous devez alors fidéliser ces nouveaux clients. Cela dans le souci de dégager ainsi une marge suffisante en rapport avec la durée de vie de vos clients.
Concernant les secteurs du web, il est toutefois plus difficile pour une entreprise de fidéliser ses clients, notamment pour certains secteurs ou la clientèle est considérée comme trop volatile.

Les voyages forment-ils à l’entrepreneuriat ?

Ils sont nombreux les entrepreneurs qui au cours d’un voyage à l’étranger ont trouvé l’inspiration. Souvent parce qu’ils ne pouvaient pas obtenir ce dont ils avaient besoin mais aussi parce que certains produits ou services n’existaient pas dans l’hexagone et se révélaient fort judicieux pour se déplacer par exemple. Ils ont vu la possibilité de dupliquer les idées mais y ont appliqué la touche French. Si l’on regarde ne serait-ce que les concepts culinaires, ils sont pléthores dans notre pays. Vous pouvez dîner au Brésil tout en restant dans votre quartier ! Mais pas que. Il y a le goût d’ailleurs, l’idée que   ce qui fait ailleurs est mieux que chez nous ! On revient d’un voyage avec des images plein la tête et des idées qui peuvent devenir les licornes de demain.

Vous avez l’intention de voyager, de découvrir d’autres cultures, de connaître les usages et les coutumes d’un autre pays, et pourquoi pas d’entrer en contact avec le monde des affaires au sein de ce pays ? Mais vous vous posez la question de savoir si la découverte d’un autre pays, si un voyage en-dehors de vos frontières, peut vous être utile dans le cadre de votre volonté d’entrepreneuriat ? Voici quelques éléments de réponse.

Les voyages forment la jeunesse… et les entrepreneurs !

Parce qu’un entrepreneur, un chef d’entreprise, un dirigeant, est avant tout celui qui a l’âme de l’explorateur-aventurier, prêt à risquer gros pour découvrir de nouvelles choses et mener sa barque à bon port, le voyage est forcément un atout pour celui qui veut lancer son projet d’entreprise, à condition qu’il soit mené avec le goût de la découverte et de la curiosité. Mener une entreprise n’est rien d’autre que la faire voyager dans le monde des affaires et l’amener sur les terres vierges de la réussite.

Force est de constater que les voyages forment les personnes motivées à l’entrepreneuriat, leur inculquent le goût de l’aventure, de la curiosité et de la découverte. Les exemples qui montrent à quel point le voyage reste une opportunité majeure pour toutes les personnes désireuses de se lancer dans l’entrepreneuriat sont légions : Steve Jobs a pris l’initiative de réaliser un voyage de sept mois en Inde, au cours duquel il a trouvé l’illumination qui fit de lui un des plus grands entrepreneurs de la planète.

Dans un autre domaine, Claire Cano, co-fondatrice de LuckyLoc.com, a eu l’idée de son entreprise après un voyage enthousiasmant en Nouvelle-Zélande. Une aventure sans laquelle, selon ses mots, elle n’aurait jamais eu la volonté de créer son entreprise. Cette ancienne étudiante d’HEC a découvert là-bas le concept du « drive away » et a décidé d’importer l’idée en France. Associée à son retour avec un autre étudiant, elle a lancé un site de location de voiture à 1 euro.

Un seul mot d’ordre : osez !

Un voyage est donc certainement quelque chose de formateur pour tout chef d’entreprise en devenir, qu’il ait lieu à l’autre bout du monde ou dans un pays limitrophe. L’essentiel est de pouvoir exprimer toute l’étendue de sa curiosité et de sa motivation à découvrir de nouvelles choses, et pourquoi pas trouver le projet que vous ramènerez au chaud dans vos valises pour mieux l’exploiter dans votre pays d’origine.

Alors vous, chefs d’entreprise en devenir ou dirigeant désireux de se lancer dans une nouvelle aventure, n’hésitez pas et prenez vos valises pour faire un petit tour de monde et voir ce qui se passe de l’autre côté du globe. Parce que les voyages forment la jeunesse mais aussi les entrepreneurs !

Réussir son dossier de demande de prêt professionnel

La banque est le partenaire des particuliers mais aussi un partenaire privilégié pour les entrepreneurs. Considérer le banquier comme un partenaire engendre le fait d’avoir des relations win-win qui débouchent pour le banquier comme pour l’entrepreneur sur des ressources financières. Leur objectif à l’un comme à l’autre est de gagner des ressources financières. Tous les conseils pratiques et bonnes astuces pour réaliser un sans faute dans son dossier de demande de prêt bancaire !

Que dois-je faire apparaître comme informations dans mon dossier de demande de prêt bancaire ? Comment optimiser mes chances d’obtenir le sésame du financement de mes projets par la banque ?… Autant de questions qui taraudent l’esprit de l’entrepreneur. La demande d’un prêt bancaire est souvent perçue comme un vrai parcours du combattant. Et pourtant, convaincre son banquier ne relève pas de l’impossible. Il suffit pour l’entrepreneur avant tout de bien comprendre les impératifs auxquels doit faire face son établissement bancaire. 

La banque a aussi des impératifs

Ne pas oublier que la banque est une entreprise commerciale. Elle doit donc récupérer l’argent prêté. Un bon exercice est d’inverser les rôles, de se mettre à la place du banquier, « si c’était mon argent que je devais prêter, est-ce que je le ferais sur la base du dossier présenté ? Dans le dossier, quels sont les arguments qui pourraient me convaincre si je ne connaissais pas mon entreprise de l’intérieur ? Sur quoi vais-je devoir insister lors de l’entretien ?…  ». Avoir des fonds propres, de l’apport personnel ou familial de l’entrepreneur permet de rassurer la banque sur la prise de risque. La demande de prêt, pour avoir une chance d’aboutir, doit également s’inscrire dans une démarche à long terme de bonne communication entre l’entrepreneur et son banquier sur l’avancement du projet. 

Les fondamentaux à maîtriser

Quelques éléments devront apparaître obligatoirement dans votre dossier. Celui-ci devra décrire de façon exhaustive l’environnement interne de l’entreprise. Il faut convaincre du professionnalisme et de l’expérience de l’entrepreneur. Quelle est la gouvernance de l’entreprise ? Qui prend les décisions ? Quelle est la personne qui entoure le chef d’entreprise ? Qui s’occupe de développer les ventes et de gérer la production ? Qui assure la gestion ? Les réseaux d’accompagnement peuvent aider à monter le dossier ou donner des points de comparaison sectoriels.

Il faut toujours se dire que le banquier est un financier, qu’il ne connaît pas tous les détails de chaque activité, mais qu’il a sûrement déjà eu des clients dans le secteur ou qu’il a financé des projets de même type. L’entrepreneur doit également faire un prévisionnel d’activité argumenté, optimiste mais réaliste et raisonnable par rapport aux exercices comptables déjà enregistrés. Il doit ensuite veiller à l’équilibre de son projet, bien lister l’ensemble des charges à prendre en compte, les délais d’encaissement… et mettre en face le volume d’affaires et la rentabilité attendue. Pour résumer, le dossier de demande de prêt doit comporter un solide business plan.

Les banquiers des professionnels de l’analyse de dossier

Lorsqu’un dossier de demande de prêt lui est soumis, le banquier analyse un certain nombre de données avant de délivrer ou non son accord. Le banquier analyse la structure juridique et la répartition du capital entre les associés. Ensuite, le banquier étudie le produit et son marché en se posant quelques questions : le produit est-il innovant ? à quel besoin répond l’offre ? Quel est le potentiel du marché ? Il se demande s’il y a de la concurrence. Le banquier s’arrête ensuite sur le profil de la clientèle visée par l’entreprise ainsi que sur la nature des fournisseurs. Il s’interroge sur les risques d’impayés ou d’extension des délais de paiement puis sur les conditions de règlement des fournisseurs.

Vient ensuite l’analyse de la politique commerciale de l’entreprise, son approche du marché, son plan de communication et les ressources qu’elle alloue à ses objectifs. Les moyens matériels et humains de l’entreprise sont également scrutés à la loupe. Le plan de financement est un des items les plus importants dans le choix du banquier. Sont étudiées la part d’endettement, l’importance des fonds propres et la volatilité du BFR. Dans le cas d’une entreprise ayant déjà au moins un bilan à son actif, le compte de résultat de l’entreprise doit bien sûr figurer dans le dossier de demande de prêt. Le banquier vérifiera le chiffre d’affaires prévisionnel, la rentabilité de l’exploitation, la formation du résultat ainsi que la capacité d’autofinancement. De même, le plan de trésorerie du dossier doit mentionner la progressivité des ventes et ses incidences, la détermination des besoins en volume, la détermination des périodes de besoins ainsi que la possibilité de couverture, qui seront prises en compte.

10 conseils des banquiers pour les entrepreneurs

  • Prendre le temps nécessaire à la construction du projet c’est-à-dire être précis
  • Préparer l’entretien de présentation c’est-à-dire préparer les réponses aux questions du banquier
  • Soigner la forme du dossier : bien ranger vos documents dans des pochettes ou avec des post-it
  • Ne pas négliger les fonds propres, un atout évident
  • Être réaliste dans les prévisions d’activité : rien n’est plus rédhibitoire que le manque de bon sens
  • Ne pas sous-estimer les besoins, une attitude désinvolte à proscrire.

Pourquoi l’entrepreneuriat attire de plus en plus de monde ?

Depuis l’apparition de l’auto-entrepreneur, les créations d’entreprise et l’entrepreneuriat ne cessent d’augmenter et battent depuis 2 ans des records. Si on aurait pu croire au début à un effet conjoncturel et à une volonté de légaliser le travail dissimulé, il faut constater qu’il n’en est rien et que la création d’entreprise s’est petit à petit imposée comme une réelle alternative au salariat.

L’effet de la loi, la démythification

Tout d’abord, il faut constater un effet de la loi de l’auto-entrepreneuriat. En 2008, l’entrepreneuriat semblait réserver à une élite qui avait les moyens de se le permettre. La création de ce statut a largement popularisé la création d’entreprise qui est devenue accessible à tout à chacun. Les précédentes lois comme le retrait de la contrainte par corps ou encore l’abaissement du capital social ont également contribué à son essor. Aujourd’hui, il est rare de ne pas avoir un ami ou un membre de sa famille qui ne possède sa propre entreprise.

Créer son entreprise est clairement une voie possible pour ceux qui souhaitent et les succès de toutes les tranches de la population ont contribué à son essor. Dans un monde où l’ascenseur social semblait en panne, il a donc représenté une opportunité pour chacun une possibilité de se sortir par ses propres moyens d’une situation que le système semblait avoir bloquée jusqu’à l’inertie. 

Le manque de visibilité sur l’avenir

Le salariat a perdu de sa valeur sacrée ces dernières années. Le CDI ne représente plus une étape ultime dans un monde plus qu’incertain. L’absence totale de visibilité sur l’avenir a entrainé une désertion des entreprises traditionnelles. Il ne suffit plus aujourd’hui de donner un salaire pour que chacun soit heureux. Des questions comme les retraites se posent et la perspective de devoir travailler très longtemps pour une entreprise qui ne respecte pas forcément nos valeurs ou encore qui ne propose pas de s’épanouir a fortement fait réfléchir la plupart des gens. Si l’entrepreneuriat a en partie pris de l’ampleur, c’est surtout parce que le salariat a perdu de son attrait. L’avenir étant incertain dans les entreprises traditionnelles, il est logique qu’ils soient pléthores à avoir voulu reprendre le contrôle de leur avenir. 

Les effets d’internet et les évolutions technologiques

De nombreux business models sont apparus avec l’arrivée d’Internet et de multiples opportunités avec. La possibilité de créer des entreprises sans se ruiner et à distance ont attiré une bonne partie de la nouvelle génération qui a vu grandir bon nombre de société dans les années 2000 et particulièrement de puis l’Internet haut débit.

Les évolutions se font de plus en plus rapides et offrent chaque jour de nouvelles opportunités. L’accélération s’est imposée et les sociétés ont du mal à s’adapter à un environnement en constante évolution. Les géants autrefois bien établis voient arriver des concurrents du jour au lendemain. La difficulté à prendre le virage s’est parfois fait ressentir et les nouveaux entrants ont leur place dans un univers où la flexibilité et l’agilité des petites entreprises peuvent se révéler décisives. La capacité de l’entrepreneur à s’organiser librement et de travailler à distance attire et les organisations tardent à adapter leur mode de fonctionnement aux outils modernes. 

L’écosystème financier est en place

Autrefois et il n’y a pas si longtemps, réaliser une levée de fonds semblait relever du miracle et une société qui levait un million d’euros était exceptionnelle. L’ensemble des aides mises en place permettant de démarrer quasiment sans capital puis de faire appel à des acteurs comme les Business Angels, la BPI France ou encore les récents acteurs qui sont arrivés pour financer les start-ups françaises semblent ne plus avoir de limites. Désormais, il est bien plus facile de trouver des fonds et de nombreuses solutions sont proposées pour financer les bons projets. Il n’y a qu’à prendre les montants investis et des solutions comme le crowdfunding ou le crowdlending pour comprendre que l’environnement financier a changé et que de nombreux nouveaux acteurs ont surgi.

La capacité à mettre du sens

Les enjeux RSE et les difficultés du système capitaliste a également entrainé une volonté de vouloir remettre du sens à son action. La possibilité pour l’entrepreneur de mettre en adéquation sa puissance de travail au service d’une mission qu’il trouve honorable a convaincu plus d’une personne à se lancer. Surtout qu’elle s’étend à la manière de manager. Les nouvelles pratiques de la Silicon Valley se sont rapidement diffusées notamment parce que l’information est désormais accessible de partout. 

La valorisation de l’entrepreneur

Si les choses ont changé c’est également parce que le style de management a profondément été transformé ces dernières années. L’image même du grand chef à la mode Big Brother et un peu tyrannique s’est transformée au profit d’un management à la cool. Les success story ne s’arrête plus seulement à quelques grands noms comme Bill Gates ou Steve Jobs. Tout un processus d’humanisation de la fonction a eu lieu et ceux qui donnent un nouveau sens, autre que le profit, sont de plus en plus admirés. Si le chef d’entreprise représentait hier, une personne un peu à part qui profitait des autres, il est aujourd’hui intégré comme une fonction valorisante qui se bat contre des difficultés. 

L’univers de l’entrepreneuriat s’est propagé

Depuis 2008, l’entrepreneuriat a le vent en poupe et de nombreux sites d’information liés à la création, comme celui de Dynamique, sont nés et ont permis à l’information de se propager. Les bonnes pratiques et astuces ne sont plus l’apanage d’un petit groupe qui détient l’information. 

Il faut tout de même noter que le législateur a fait bien des efforts et que l’Etat a fortement contribué à mettre des structures en place pour permettre au porteur de projet de concrétiser celui-ci. Les structures d’accompagnement ont ainsi littéralement explosé, tout comme les organismes de financement étatique

L’accélération, une préoccupation réelle des dirigeants

Selon une étude de Mazars réalisé par Data Observer et Opinionway, 41% des dirigeants seraient préoccupés par l’accélération actuelle. De nombreux nouveaux enjeux et la rapidité de développement technologique impliquent une nécessité de transformer les entreprises. Parfois même de remettre en cause leur business mode. 

Les quatre causes de l’accélération

Pour les dirigeants interrogés aujourd’hui quatre sources principales induisent une accélération. D’abord la technologie qui se « diffuse et évolue plus vite qu’auparavant ». Cette progression ne risque pas de s’arrêter. L’apparition de nouvelles technologies toujours plus performantes et plus rapides reste à prévoir. Le Big data ou l’arrivée de l’Intelligence artificielle devrait notamment contraindre les entreprises à rapidement remettre en question leur processus actuel. La mondialisation pose également problème puisqu’elle induit l’arrivée en grand nombre de nouveaux concurrents.

Parallèlement au premier phénomène qui implique que chacun puisse travailler à distance, on comprend qu’il s’agira surement d’un défi de taille pour les entreprises. Le changement de comportement du consommateur est également mis en cause. Celui est un devenu, selon l’étude, « un véritable dictateur, volage et intraitable ». Enfin et on le comprend l’« urgence climatique. La fin du greenwashing et d’une décennie perdue » génère une accélération qui ne devrait pas s’arrêter pour les entreprises

Des entreprises qui se transforment

Si les effets de l’accélération se font sentir, une grande majorité de dirigeants soulignent qu’elle « ne doit faire perdre de vue le cœur du business ainsi que la raison d’être de l’entreprise ». Toutes les entreprises ne changent pas cependant de business model pour autant. Elles ne sont que 25% des entreprises à en faire un nouveau. 20% des ETI qui en ont déjà adopté alors que 5% l’envisagent à court ou moyen terme. Parmi celles-ci, il est à noter que c’est seulement dans 15% des cas que l’ancien business model est abandonné. 85% en font un complément de l’existant. Elles semblent donc considérer qu’il y aura davantage une transformation qu’une réelle remise en cause directe.

Les raisons de changer de business model

Si le fait de changer de business model semble lié à l’accélération. On constate que c’est davantage pour accroître le business existant que les entreprises souhaitent réaliser ce changement puisque 50% déclarent le faire pour trouver de nouveaux leviers de croissance et 49% pour accélérer la croissance.

Ceci n’est pas la seule raison puisqu’ils sont 34% à déclarer le faire pour contrer une baisse du chiffre d’affaires, ce qui induit que les nouveaux comportements des consommateurs affectent les ventes. Dans le même ordre d’idée 34% le font pour répondre à la pression des clients, 24% pour rester à la page et s’adapter aux disruptions du marché du aux technologies.  Mais les consommateurs ne sont pas les seuls acteurs puisque 20% réalisent ce changement pour répondre à la pression des salariés. La concurrence joue également. En effet, 25% le font pour s’adapter aux des concurrents. 23% le font par crainte d’être éliminés. 

Si les consommateurs ont changé le cadre légal a également évolué puisque 31% déclare le faire pour s’adapter au cadre légal et 24% pour s’adapter à son environnement fiscal, une véritable prise de conscience donc par le législateur. 

Enfin 22%, le font pour contribuer à préserver l’environnement.

L’accélération a un impact sur tous les services

Les RH restent les premiers impactés par le changement de business model puisque 52% déclarent qu’ils en sont tributaires. Mais ce sont un peu tous les services qui sont impactés. Entre 40 et 49% déclarent que la finance, la communication, l’organisation de l’entreprise, le management, la culture d’entreprise, et le marketing sont affectés par celle-ci. Restent que d’autres secteurs de l’entreprise sont également affectés car leurs réponses allant tout de même de 29à 39% pour la R&D, la trésorerie, l’image de l’entreprise sur le marché, les aspects commerciaux, la logistique, les aspects juridiques, la communication financière de l’entreprise ou encore la structure de marge sont loin d’être anodines. Ce sont donc bien tous les pans de l’entreprise qui subissent cette accélération. Elle va donc devoir s’adapter aux nouvelles technologies, aux enjeux environnementaux, à la mondialisation ainsi qu’à un consommateur de plus exigeant et qui ne laisse plus rien passer.

Les phénomènes à prendre en compte

Si les dirigeants sont concernés par cette accélération, c’est d’abord lié au fait que tout semble devoir être effectué plus rapidement. Le consommateur est le premier à l’origine de ses transformations. Il n’hésite plus à faire appel à la concurrence même mondiale. Sa volatilité est d’abord facilitée par les nouveaux moyens technologiques. Il peut faire ses demandes partout dans le monde en quelques clics). De plus, il faut prendre en compte qu’il attend aujourd’hui une réponse quasi immédiate.

La patience n’est donc plus de mise et il veut tout, tout de suite. Sa conscience de l’environnement (et espérons-le celle des dirigeants) a impliqué que ses réflexes d’achat sont en train de se modifier. Les entreprises doivent donc remettre en cause tout leur processus afin de s’adapter à cette nouvelle demande. Celle-ci se veut plus saine pour la planète mais également plus respectueuse pour l’écosystème. La consommation devrait paradoxalement évoluer vers du local dans les années à venir. Or, paradoxalement de plus en plus font appels à des sociétés à l’autre bout de la planète.

Il n’y a nul doute que l’on devrait voir les entreprises se transformer de manière phénoménale dans les prochaines années. 

La communication hors média : un outil indispensable pour une TPE

Les TPE mettent au centre de leurs  pratiques de communication le client car c’est la confiance établie avec les clients qui le rend fidèles. Elles savent être attentives à leurs  demandes mais aussi répondre à leurs réclamations ou à leurs   besoins en service après-vente. Certes, elles ont conscience  que leur présence sur les réseaux sociaux est nécessaire mais elles privilégient les liens de proximité. 

Pour se bâtir une bonne image, une entreprise se doit d’être prévenante vis-à-vis de ses clients. Pour matérialiser les relations, l’entreprise doit passer par différents moyens de communication. 

Les canaux de communication pour communiquer avec l’entreprise peuvent se classer en deux catégories : la communication médiatique (la radio, la télévision ou l’affichage) et la communication hors média qui favorise la communication personnelle directe avec le client. Ce dernier est le canal le plus promu par les TPE grâce aux nombreux avantages qu’elle offre. Son coût convient parfaitement au budget de communication des petites entreprises. 

Les avantages de la communication hors média

Pour que le message soit bien transmis à la cible, il faut qu’il soit simple, bref et clair. Il faut également que l’entreprise étudie la cible qu’elle veut toucher et adopte une communication spécifique à chacune d’entre elles. Pour qu’un message soit bien capté par le client, il faut qu’il y ait répétition de ce message. La communication hors média est adoptée par beaucoup de TPE du fait qu’elle génère moins de dépenses et que le retour sur investissement est plus rapide. On peut citer quelques exemples de canaux de communication hors média.

La promotion

Beaucoup de TPE et PME choisissent cette forme de communication pour attirer les cibles et pour garder leurs clients, en premier lieu parce qu’il y a retour sur investissement très rapide. C’est aussi le moment idéal pour récolter le maximum de données sur les clients. La promotion reflète également une image plus dynamique de l’entreprise ou de la marque. Il faut cependant faire attention, car la promotion de vente nécessite beaucoup de créativité, il faut également choisir le bon lieu, le bon moment ainsi que les commerciaux qui effectueront le travail promotionnel. Attention, car si vous vous organisez mal, vous risquez de ne pas avoir de résultats. 

Le marketing direct

Le marketing direct, qui peut par exemple prendre la forme de mailing, est une technique qui permet à l’entreprise d’être plus proche de ses clients. La société peut vendre ses produits ou services ou encore inciter le consommateur à participer à un évènement ou manifestation qu’organise l’entreprise. Le marketing direct permet d’obtenir un retour sur investissement dans un temps très bref. Avec cette technique, le commercial est aussi plus proche du client, il peut donc connaître plus précisément ses besoins et ses attentes. Cela permet de créer une relation de proximité. 

L’internet

L’entreprise peut également opter pour les relations presse, l’événementiel ou le parrainage. Mais la communication avec le client sur internet est aujourd’hui plus qu’indispensable. L’explosion des réseaux sociaux, des blogs ou des sites est à prendre en compte dans votre stratégie. L’avantage de ce canal est que vous pourrez communiquer directement avec le client. Vous recevrez des comptes rendus en temps réel de la qualité de votre produit, de votre service ou de la satisfaction du client. Les réseaux sociaux vous permettent d’être plus proche de votre cible, sans vous limiter dans le temps ou sur l’endroit que vous souhaitez atteindre. Le web n’a aucune limite géographique et surtout, c’est un moyen gratuit de bien communiquer.

Ces éléments qui améliorent la satisfaction du client

S’il est souvent difficile de tout mettre en place par manque de temps, de nombreux points de l’entreprise peuvent être améliorés pour rendre le client toujours plus satisfait et qu’il parle de vous. On le sait un client en amène souvent un autre. Zoom sur les points qu’il peut être bénéfique d’améliorer la satisfaction du client.

Le délai de réponse

Aujourd’hui, nous sommes dans le monde de l’immédiateté. Le client attend une réponse rapide ou du moins une confirmation de prise en compte de la demande. S’il n’est pas toujours possible de répondre dès réception, vous pouvez mettre en place des systèmes de réponses automatiques. Celles-ci mettent en exergue que vous accusez bien réception de la demande par exemple, la possibilité d’avoir un devis estimatif (voire définitif) immédiat, un rappel immédiat, un chat en direct, une FAQ qui permet de répondre à la majorité des questions, une possibilité de vous joindre à tout moment, … Plus vous arrivez à raccourcir le délai de réponse, plus il sera en général satisfait. Une étape difficile, qui peut prendre du temps et se révéler parfois complexe à mettre en œuvre. Si vous ne pouvez pas répondre à tout, essayez de créer au maximum des réponses types pour pouvoir y répondre rapidement. 

Le délai de livraison

De la même manière que le délai de réponse, plus il se rapproche de l’immédiat, plus votre client sera satisfait. S’il peut parfois avoir besoin d’une livraison à une date précise, il appréciera que vous puissiez en général lui donner l’objet de son désir immédiatement. A défaut de pouvoir réaliser la commande sur le champ, vous pouvez toujours mettre en place un mécanisme de suivi. Ce dernier lui permet de suivre son colis, par exemple, en temps réel. Plus vous optimiserez la livraison en termes de tranche horaire (surtout s’il s’agit d’un objet qui ne rentre pas dans une boite aux lettres), plus il vous en sera reconnaissant. Les systèmes de livraison devraient d’ailleurs devenir de plus en plus précis dans les années à venir. 

Le respect de la qualité et de la commande

S’il y a bien une chose qui peut agacer votre client, c’est bien que l’objet qu’il a attendu ne corresponde pas à sa demande. Tout défaut qualitatif peut rapidement se transformer en plainte voire en réclamation. Mettre en place des systèmes de contrôle représente souvent une nécessité. Il s’agit parfois de bien prendre la commande mais aussi de vérifier la cohérence par rapport à la demande. En effet, il se peut qu’un champ ait été mal rempli par erreur par exemple ou que l’objet commandé ait une caractéristique que ne voulait pas l’acheteur. Il retiendra alors plus son insatisfaction que votre responsabilité dans la démarche. 

L’implication dans l’amélioration

Quand un client rencontre une difficulté ou pourrait proposer une amélioration substantielle, il peut être judicieux de l’écouter. Il représente souvent celui qui vous donnera les meilleurs conseils car ils utilisent votre produit. Il sait mieux que quiconque les difficultés qu’il rencontre. Or, s’il n’a pas vu une fonctionnalité que vous avez pourtant déjà créée et qu’il se plaint, c’est peut-être qu’elle n’est pas assez visible ou facilement accessible. Un client qui peut suivre ce que devient sa demande dans ce cas peut vite vouloir naturellement devenir un ambassadeur. 

La personnalisation au maximum

Pour augmenter au maximum la satisfaction client, certaines entreprises n’hésitent pas à personnaliser chaque objet en fonction de la commande. Il n’y a qu’à penser à Coca-Cola qui permettait d’avoir une bouteille à son nom. La personnalisation implique souvent de gérer de la data et ne doit être proposé qu’en option. A défaut, vous pourriez vite lasser un client qui ne cherche qu’à aller rapidement et avoir un objet/service standard. Il ne faut pas perdre votre prospect dans des détails qui ne l’intéressent pas. 

Les ambassadeurs

Si vous souhaitez valoriser au maximum certains de vos clients, peut-être est-il temps de mettre en place des ambassadeurs. Ceux-ci sont très souvent les plus grands utilisateurs de votre solution. Ils n’hésiteront pas à vous recommander car ils apprécient que vous faîtes. S’il peut-être parfois délicat de les joindre, avec une approche bien réalisée, vous pouvez souvent le faire. Certaines entreprises n’hésitent pas à offrir toutes sortes d’attentions à leur ambassadeur comme des fonctions en avant-première, des goodies, des réductions ou encore des réductions. 

Des réductions et un prix attractif

Cela peut paraître évident mais des réductions et un prix attractif attirent très souvent les clients même si dans certains cas, avoir un prix onéreux peut parfois être signe de qualité. Il faut tout de même faire attentif dans ce cas à ne pas dévaloriser ce que vous vendez ou à passer le message que, toute l’année, vous réalisez une marge colossale. On se rappelle très bien des réactions du public lorsque Free est arrivé dans la téléphonie et que beaucoup de clients n’ont pas apprécié les marges des opérateurs avant l’arrivée de ce dernier. Les réductions peuvent également poser des problèmes comme nous l’avons vu lors du Black Friday où certains se sont demandé pourquoi de telles réductions n’étaient pas possibles toute l’année. 

Un SAV ultra performant

Plus sensible que le service commercial, le service-après-vente doit souvent se révéler impeccable et réactif. Il est rare d’appeler son SAV pour lui témoigner de toute sa satisfaction. Il est en général le dernier rempart contre l’insatisfaction et il doit posséder la rapidité et la capacité à rapidement proposer des solutions. Presque tout le monde a fait l’expérience d’une attente interminable avec une belle petite musique qui finit par vous agacer. Proposer un rappel en cas d’une attente prolongée plutôt que de raccrocher pourrait s’avérer, par exemple, une bonne pratique. A noter que le client doit pouvoir renseigner au besoin et être identifié dans les meilleurs délais et sans qu’il fasse beaucoup d’efforts. 

Le multi-canal d’achats

Certains produits ne s’y prêtent pas mais dans la plupart des cas, le client apprécie le fait de pouvoir commander via un maximum de canaux. Il veut ainsi pouvoir autant commander de son ordinateur, que de sons smartphone jusqu’à dans un magasin physique. Plus vous lui proposerez de méthodes pour acheter facilement son produit/service, plus il sera satisfait. Bien entendu, tous les canaux ne sont pas utiles et parfois trop coûteux pour être mis en place. 

La proximité / La distance

Certains clients apprécient la proximité et d’autres préfèrent être tranquilles dans leur coin. Il s’agit d’un critère qui dépend non seulement de la nature de votre business, de la personnalité de votre client mais aussi de son humeur. Si, par exemple, vous appréciez parfois de discuter avec votre restaurateur préféré, il peut s’avérer certaines situations où vous ne souhaitez pas du tout lui parler. Il faut donc savoir gérer la proximité en considérant un certain nombre de critères. Il en est pareil de l’anonymat ou non.

L’optimisation du temps

Cela peut paraître un cliché mais chacun ne souhaite souvent pas passer son temps à faire la queue dans un magasin ou à rechercher ce qu’il doit trouver sur un site internet. L’optimisation des temps parcours et des recherches reste une priorité pour la plupart de vos acheteurs donc autant leur proposer de gagner du temps en améliorant le parcours client. Moins un prospect fait de clics sur un site internet, plus il aura tendance à commander. En magasin, la réalité peut être parfois différente et les enseignes sont nombreuses à travailler sur le sujet. Il n’y a qu’à penser à Ikea qui vous faisait faire le tour du magasin pour pouvoir en sortir même si les choses ont changé depuis car les clients aiment la liberté. 

Marketplaces : avantages et inconvénients pour la vente en ligne

Acheter sur les sites e-commerce devient une habitude chez les consommateurs de plus en plus sédentaires et connectés. Médiamétrie et la Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) ont publié en mai 2019 leur baromètre trimestriel de l’audience du e-commerce France. En moyenne 42,9 millions d’internautes ont consulté, chaque mois, au moins un des 15 sites. Tous ces sites marchands obtiennent un nombre de visites très significatif, si on ne site que l’exemple d’Amazon qui occupe la première place avec 29,7 millions de visiteurs uniques par mois, à la seconde place Cdiscount avec 20,1 millions de visiteurs uniques, suivi de FNAC.com avec 14,4 millions et Vente-privée avec 13,3 millions. Comme le degré de popularité des sites n’est pas le même, les sites les moins connus deviennent en quelque sorte des affiliés. 

Qu’est-ce qu’une marketplace ?

La marketplace se traduit littéralement comme la place de marché. C’est une interface web utilisée aujourd’hui par de nombreuses PME ou TPE pour augmenter leur taux de vente. Ces entreprises choisissent de vendre leur service auprès des sites plus grands et plus connus et d’afficher leur e-boutique sur une de ces places de marché online, Amazon, Rakuten ou Rueducommerce par exemple. Le mécanisme se déroule comme suit : un site marchand qui a déjà sa notoriété, offre un espace de vente dans son site aux vendeurs en échange d’une part de commission sur chaque vente effectuée.

Quels sont les avantages de cette technique ?

Avec la marketplace, l’entreprise ou le vendeur qui bénéficie de l’espace de vente profite de la notoriété d’un site marchand. Il devient donc plus facile d’attirer l’attention des cibles et de pouvoir vendre les produits.
Aussi, les sites marchands mettent à la disposition des vendeurs des API et d’autres outils de webmarketing qui leur permettent plus aisément de partager leur catalogue de produits aux internautes, fixer les prix, récupérer les informations pour le traitement des commandes, planifier et recevoir des rapports et bien plus encore.

Vous aurez également plus de chances d’étendre votre marché, car il existe des Marketplaces qui peuvent couvrir des marchés internationaux. Les vendeurs ne sont donc pas limités dans l’espace.

Les limites du marketplace

La gestion du stock est souvent le problème le plus récurrent rencontré par les vendeurs. Une rupture de stock peut pénaliser le vendeur et diminuer sa visibilité sur une marketplace. En étant positionné sur ces places de marché, vous pouvez certes profiter de la notoriété du site en question, mais en contrepartie, vous participez également à l’optimisation du référencement de ce site, car la visite et l’achat ne s’effectuent pas sur votre espace web, mais bien sur la marketplace. De plus, vous n’êtes pas seul sur les places de marché. La concurrence est rude. Un conseil : proposez des offres tarifaires agressives qui permettront aux internautes de vous choisir plutôt que votre concurrent. 

Vous avez le choix entre un grand nombre de sites. Si vous voulez cibler le grand public, entrez dans les sites comme Amazon ou eBay. Mais si vous vendez des produits spécifiques, optez pour les sites spécialisés. Si vous vendez du prêt-à-porter par exemple, choisissez un site comme PlaceDesTendances ou si vous vendez des articles pour bébé, allez sur Godsavethekids.com. Le choix de sa place de marché est crucial pour doper sa visibilité et, in fine, augmenter son taux de transformation.

Quel futur pour l’impression 3D ?

Outil révolutionnaire dans le secteur de l’imprimerie, l’impression 3D a changé la vie des entreprises depuis ces dernières années. Dans les années à venir, au rythme de son adoption, elle va encore bouleverser le monde industriel.

Une technique futuriste

Ce procédé vise surtout à optimiser la production industrielle des éléments les plus spécifiques du secteur médical et aéronautique. En l’occurrence, la présence du service impression 3D dans ces secteurs est un avantage concurrentiel considérable. Les industriels continuent à investir et leur placement augmente de manière exponentielle. Le montant de l’investissement varie de 1 000 à 10 000 $ (à l’année) pour ces impressions 3D, soit de 27 à 38 %, mais aller au-delà des 50 000 $. Presque les ¾ des entreprises ont augmenté leurs fonds consacrés à l’impression 3D durant ces 3 dernières années.

Une formation appropriée

Grâce à cette technologie innovante, les entreprises forment leurs collaborateurs pour ce procédé. Ces derniers gagnent en compétence, pour leur propre bien et celui de leur entreprise.

Des coûts optimisés

Certes, les coûts à l’investissement sont élevés pour l’impression 3D. Cependant, à l’usure, ceux qui adoptent cette technique ont l’avantage puisque les pièces produites sont plus robustes, donc plus durables. Dans un futur proche, il est même prévu que des investissements conséquents, et surtout en constante évolution, promettent une optimisation supplémentaire des coûts de production.

Grâce à l’optimisation des coûts, le marché de l’impression 3D a des perspectives réelles de développement. D’autre procédés comme le moulage par injection permet ainsi de produire à grande échelle et réduire les coûts unitaire.

Une technologie qui séduit

Outre les entreprises, l’impression 3D séduit également les particuliers. La vente des imprimantes 3D domestiques s’est beaucoup développée pour des raisons précises. La fabrication de nouveaux objets et la réparation de certaines pièces sont aisément réalisables avec ce matériel. Les plateformes de partage sont très répandues, avec des fichiers numériques fournis, d’où l’engouement des utilisateurs directs. Il est vrai que sans formation adéquate, l’utilisation des fichiers numériques peut être une barrière à la création. Mais avec la technologie d’impression FDM, utilisation du dépôt de filaments fondus, ils peuvent adopter comme base de fabrication divers matériaux, pour ne citer que le polyamide, le bois, ou encore le carbone.

Outre son statut de procédé révolutionnaire, l’impression 3D est un marché en plein essor et continue de l’être. De nombreux domaines adoptent cette technologie pour améliorer leur production. Les particuliers, de leur côté, intègrent ce matériel pour une utilisation quotidienne. Qualité, rapidité et diversité sont concentrées dans la réalisation faite avec ce type de machine, d’où ses perspectives plus que ambitieuses.

Pour les industries, il s’agit d’une innovation permettant de construire une maison en quelques heures, un avion complet et une base lunaire, reproduire des crânes de blessés en vue d’une reconstruction faciale, ou encore produire des prothèses sur mesure.