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Ces entreprises et marques leaders disparues

Certaines entreprises ou marques, leaders hier, ont aujourd’hui totalement disparu parfois de manières volontaires. De bons exemples qui rappellent que le manque d’innovation, le refus de s’adapter, un développement trop local, un mauvais marketing… peuvent abattre les plus grands. 

Compaq

La société Compaq est née aux États-Unis en 1982. Elle est la création de trois anciens ingénieurs de chez Texas Instruments (spécialisée dans les calculettes). Dès 1984, Compaq atteint un chiffre d’affaires de 111,2 millions de dollars. En 1986, le 500.000e micro-ordinateur est produit. En 1987, c’est un million d’ordinateurs qui sont fabriqués. Depuis novembre 1994, l’entreprise devient respectivement leader sur le marché européen et n°1 mondial. Pourtant à la fin de l’année 1990, Compaq est supplanté par Dell. En 2001, son concurrent Hewlett-Packard rachète l’entreprise pour 25 milliards de dollars (21 milliards d’euros). Compaq n’existe plus.

Polaroid 

L’entreprise a raté le tournant numérique. Polaroid s’est retrouvé en redressement judiciaire en 2001. Les dirigeants qui n’ont pas su se renouveler et passer au numérique à temps. Elle n’existe aujourd’hui que comme une simple entité administrative. 

Kodak ou l’invention inutilisée 

Fondée en 1881, la société s’est imposée comme le leader incontesté de la photographie argentique avec ses pellicules. Au sommet dans les années 1960, avec plus de 80 000 salariés, elle sort l’appareil photo grand public. Si l’entreprise met au point la photo numérique dès 1975, elle s’adapte difficilement au passage au numérique et subit de plein fouet la concurrence des marques notamment japonaises. Le 19 janvier 2012, l’entreprise ferme ses portes. Comme quoi, il faut savoir évoluer avec son temps.

Mammouth écrasé par l’oiseau

S’il y a bien un mastodonte qui a disparu ces dernières c’est bien l’entreprise américaine, Mammouth. L’entreprise fondée en 1969 connaît un vif succès et figure parmi les marques préférées des Français. Avec plus de 90 hypermarchés sur la France entière, la marque symbolisait la grande consommation à la française. Au début des années 1990, des lois bloquant la création de nouvelles grandes surfaces obligent l’enseigne a procédé à des regroupements. En 1996, le groupe Auchan se lance dans une OPA hostile et parvient à la racheter… pour la faire disparaître progressivement en transformant petit à petit les magasins sous l’enseigne Auchan. 

Nokia ou le raté stratégique

L’entreprise finlandaise fondée en 1885 est d’abord spécialisée dans la papeterie. Elle se lance dans de nouveaux domaines et son positionnement rapide dans la téléphonie lui permet de se développer à l’international. Si en 1998, l’entreprise est le premier constructeur mondial de téléphones mobiles et continue à le demeurer jusqu’en 2011, elle décide de ne pas suivre ses concurrents dans le développement du Smartphone. Erreur fatale pour l’entreprise qui se fait dépasser par Samsung dès 2012 et disparaît en 2014 après son rachat par Microsoft.

Moulinex et la guerre des prix

La société française a été créée en 1937 par Jean Mantelet. Elle s’est illustrée dans le domaine du petit électroménager. Rendue célèbre par l’invention du moulin-légumes, la marque compte au début des années 1980 plus de 10 000 salariés. La concurrence asiatique avec des prix plus attractifs a raison de l’entreprise qui refuse d’adapter ses tarifs, jusqu’à son rachat par SEB en 2001 alors que l’entreprise est en liquidation judiciaire. Une chose est sûre : l’adaptation passe parfois par le prix.

Bamboula ou pourquoi faire attention à l’image

La marque est notamment célèbre pour son mythique petit personnage de la culture populaire française, Bamboula. À la suite d’une plainte de l’association SOS racisme contre la marque en 1994, le groupe Saint-Michel se retrouve obligé de renommer sa marque « Sablé de Retz ». 

Raider ou l’unification internationale

La marque est célèbre notamment par son slogan : « deux doigts coupent faim ». L’entreprise devenue Twix aujourd’hui s’appelait pourtant Raider dans la plupart des pays européens (Portugal, Suisse, Suède, Autriche, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Danemark et la France) jusqu’en 1991. La volonté d’unification aura raison de la marque malgré une difficulté toute particulière à changer son nom pour Twix. 

Bio en France obligé à devenir Activia

Créé en 1987, « Bio » de Danone fait l’objet de nombreuses campagnes de communication prônant son Bifidus Actif. En 2005, l’entreprise rencontre une difficulté à la suite d’une directive européenne sur l’agriculture biologique et ses dénominations : elle doit changer de nom pour Activia. La transition demandera au groupe des efforts significatifs pour faire comprendre que changement de nom ne rime pas avec changement de produit.

Prisunic – Une marque disparue et pourtant aimée 

En 1931, les magasins Printemps lancent Prisunic, des magasins de proximité. L’entreprise qui compte plus de 350 magasins à travers le monde connaît des difficultés et le groupe est racheté par PPR en 1997, sous la tutelle de Monoprix. Malgré des tentatives de relance, celle-ci figurant parmi les marques préférées des Français, sous une enseigne couplée Monoprix & Prisunic, la marque ne survit pas. Elle disparaît en 2002.

Chambourcy – oh non !

La marque est notamment célèbre pour son slogan : « Chambourcy, oh oui ! ». Spécialisée dans les yaourts et produits laitiers, l’entreprise fusionne avec la Roche aux Fées en 1988 et prend le pas sur cette dernière en formant le groupe sous le nom de Chambourcy. En 1996, Nestlé rachète la marque à son tour et cesse de l’exploiter pour tout centraliser autour de Nestlé. Le fameux slogan « Nestlé, c’est bon la vie » s’inspire pourtant de celui de Chambourcy.

Sironimo – quand l’amour est partout 

Il s’agit probablement de l’une des marques qui nous aura fait le plus chanter les trentenaires d’aujourd’hui dans les années 90 avec son fameux spot « love is all ». Créés par le groupe Pernod Ricard, les sirops connaissent un succès important. En 1995, la marque se fait racheter par Teisseire qui la fera tout bonnement disparaître. 

Quand un Continent disparaît à un Carrefour 

Le groupe Promodès, ouvre en 1972, son cinquième hypermarché sous la marque « Continent » en France. En 1979, le groupe s’introduit en bourse et s’élance à l’international dans de nombreux pays comme le Portugal, l’Italie, la Grèce, la Chine,… C’est encore ici la fusion avec un autre groupe (Carrefour) qui signera la fin de l’entreprise. Les 250 magasins de l’enseigne seront remplacés par des magasins de l’enseigne Carrefour. 

Banga – un positionnement trop proche ?

Dans les années 80, la marque s’illustre par son slogan : « De l’eau de source et du fun ! ». Créée en 1968, l’entreprise particulièrement importante du groupe Orangina Schweppes s’illustre par une communication colorée. En 1999, Oasis rachète l’entreprise et la fait disparaître. La faute à une communication ou des produits trop proches ? 

Succursale, filiale … Définitions

Choisir entre les deux formes est un choix délicat. En effet, les conséquences en cas de difficultés peuvent ternir l’image de l’entreprise qui a déjà une notoriété certaine et une visibilité. Elle a aussi acquis la confiance des clients. Il ne faut donc pas les conduire à douter. Il faut donc bien mesurer en amont les avantages et les inconvénients. Si votre entreprise se situe en France et que vous voulez l’externaliser ou que vous voulez créer une nouvelle activité dans le pays même, vous avez le choix entre deux options : la succursale et la filiale.
Voici quelques explications qui vous aideront à faire votre choix. 

Qu’est-ce que la filiale ?

Une société est dite filiale lorsque 50% de son capital a été apporté par sa société-mère. Cette dernière assure l’administration et la gestion de la société par l’intermédiaire des personnes qu’elle a désignées. La filiale d’une entreprise n’est pas une entité juridique à part. Elle se définit par une simple délocalisation du service de l’entreprise. L’apport de la société-mère doit être supérieur à 50%, un apport de moins de 50% n’est pas une société filiale, c’est juste une participation. Cependant, deux ou plusieurs sociétés peuvent s’associer pour rassembler les 50% de capitaux. 

Qu’est-ce que la succursale ?

Une entreprise succursale est rattachée directement à l’entreprise mère. Elle ne possède pas de titre d’autonomie et n’existe pas juridiquement. La société succursale a la même comptabilité que celle de l’entreprise mère. Elle dépend entièrement de sa société-mère, néanmoins, elle est dirigée par une direction distincte. Pour créer sa succursale, la société-mère doit seulement faire une déclaration au sein du registre de commerce où elle est enregistrée.
Les opérations effectuées sont toutes au nom de la société-mère. La succursale est utilisée par une société pour étendre son marché et couvrir le territoire national ou pour externaliser ses activités à l’étranger. 

Quelle structure choisir ?

Ces deux structures sont distinctes l’une de l’autre aussi bien sur le fonctionnement que sur la structure de la fiscalisation.

La succursale n’est pas imposable puisqu’elle est enregistrée avec son entreprise mère. Dans le même ordre d’idée, les bénéfices de la société sont associés aux bénéfices de l’entreprise mère. Si la succursale rencontre un déficit, la société-mère lui vient en aide. Ce principe est valable pour une succursale qui se situe dans le pays, mais il change lorsque la succursale s’implante à l’étranger. Les bénéfices de la société ne subissent pas les impôts avec les résultats de la société en France. Les bénéfices sont imposables dans le pays où s’implante la succursale. Le principal avantage de la succursale est qu’elle n’est pas soumise à la TVA, car elle n’est pas une entité juridique autonome. À l’exception des succursales qui se situent à l’étranger, qui doivent régler la TVA dans le pays de l’implantation.

Au contraire de sa consœur, la filiale est assujettie à l’impôt sur ses revenus et elle est également soumise à la TVA en tant qu’organisme autonome. Conséquence : si cette société passe par un déficit, elle ne peut pas se servir des résultats de l’entreprise mère. Cependant, il existe une exception pour une filiale enregistrée en nom collectif : si la filiale est en déficit, la société mère peut alors tirer de son bénéfice pour combler le déficit qui correspond à sa part dans la filiale. 

Si vous n’êtes pas inscrit en société en nom collectif ou en régime de groupe, la succursale vous est conseillée. Au niveau des formalités, elle est également plus simple et vous subirez moins la pression fiscale.

A quoi peut servir une imprimante 3D dans une entreprise?

Bien qu’il soit accessible actuellement, l’impression 3D est toujours peu connue des particuliers et des professionnels. Pourtant, cette technologie offre de nombreuses possibilités aux entreprises et contribue à révolutionner la manière de produire les objets. Elle permet notamment de fabriquer plus vite, tout en faisant plus d’économie. Voici un petit récapitulatif des possibilités offertes par les imprimantes 3D en entreprise.

Mode de fonctionnement

Bien que la presse n’en vante les mérites que depuis quelques années, l’impression 3D est une technologie déjà bien connue des industries. En effet, il s’agit d’une technologie trentenaire, dont le premier brevet a été déposé en 1984. Elles fonctionnent comme une imprimante normale. Toutefois, au lieu d’imprimer sur un support en 2D, elles produisent des objets. La réalisation s’appuie spécialement sur des techniques de stéréolithographie. Ces techniques se basent sur l’ajout de couches successives sur un support, jusqu’à ce que l’objet souhaité soit conçu.

Si l’impression 3D tend à se démocratiser, il est parfois compliqué de l’utiliser chez soi. L’achat de la machine représente un investissement assez conséquent. Par ailleurs, l’utilisateur doit avoir les bonnes compétences pour maîtriser l’appareil et produire les modèles en 3D. Dans cette optique, l’appel au service des professionnels de l’impression 3D en ligne peut aider les personnes qui souhaitent produire les objets qu’ils conçoivent sur un fichier numérique.

Un gain de temps et d’argent

L’impression en 3D est une véritable révolution pour l’entreprise. Cette technologie permet de produire plus rapidement des petits objets, favorisant ainsi les économies en main-d’œuvre et en temps de production. Elles permettent de créer des objets à partir des matières plus ou moins résistantes, telles que le plastique, voire même le métal.

À l’origine, l’impression en 3D a été utilisée pour concevoir des prototypes. De par cette technologie, les industries peuvent passer plus rapidement de l’idée à l’objet. L’impression des échantillons ne prend que quelques heures et non des semaines. Ils peuvent valider plus rapidement les formes et le design du produit. La production en grande quantité de l’article final est plus facile.

Un vaste champ d’application

Les technologies d’impression en 3D offrent une multitude de possibilités aux entreprises. Elle permet d’accélérer le processus de production en créant des guides ainsi que des outillages. Aussi, elle permet de produire des moules ou de maîtres modèles, tout en s’affranchissant des contraintes de formes et de délais. Ces possibilités optimisent le travail des équipes de production qui disposent plus rapidement des outils de fabrication.

L’impression 3D se montre particulièrement polyvalente et peut intervenir dans de nombreux secteurs. Ces imprimantes permettent de produire des objets de grande précision et interviennent dans le secteur de la santé pour la production de prothèses et d’implants. De plus, ces machines peuvent utiliser une grande variété de matériau de base. Si le plastique est le plus souvent utilisé, l’impression 3D permet également de créer des objets à partir du chocolat ou du sucre. Ainsi, le secteur de l’alimentation s’en sert pour produire des aliments ayant des formes variées.

Quelle est la banque qui vous correspond ?

Les banques en quelques mois ont changé de visage. Alors qu’il y a encore peu de temps tout passait par l’agence et le conseiller, les banques offrent maintenant des services en ligne qui sont vraiment opérationnels et qui modifient les rapports entre le client et la banque. Aujourd’hui, un client peut rechercher les informations sur le site de sa banque et effectué toutes les opérations. Cependant certaines banques offrent des sites plus ou moins performants.

Le choix de la banque reste une des grandes questions au moment de la création d’entreprise. Ce choix s’avère parfois déterminant pour la bonne marche de votre entreprise.

Identifier les besoins de son entreprise. 

Lorsqu’il s’agit d’un compte professionnel, la première chose à avoir en tête demeure que votre future banque doit répondre aux besoins spécifiques de votre entreprise. Le conseiller joue souvent un rôle déterminant, il est vivement recommandé d’observer son attitude pour éviter les mauvaises surprises. Au-delà de s’intéresser au concept, le conseiller que vous avez en face de vous doit chercher à en déceler les particularités. Autrement, comment pourra-t-il vous proposer une offre adaptée ? N’hésitez pas à entrer dans les détails afin de constater s’il s’intéresse réellement à votre projet, s’il vous laisse expliquer en détail les particularités ou s’il vous coupe avant que vous n’ayez fini, et tente de prendre des raccourcis pour vous vendre une prestation toute faite…

Gardez à l’esprit que ce conseiller est en principe rémunéré en fonction de ce qu’il aura réussi à vous vendre. Ne cédez donc pas tout de suite à l’offre la plus coûteuse bien que plus attrayante. Remettez d’abord en question son intérêt par rapport aux réels besoins de votre entreprise et demandez-vous si les options proposées vous seront utiles.  

Des conseillers disponibles. 

On a tendance à parfois oublier de prendre en compte certains détails pourtant essentiels lors du choix d’un organisme bancaire. Les horaires d’ouverture et de fermeture, la nature des procédures employées et leurs délais, ou encore la disponibilité et la réactivité de votre conseiller restent des détails à prendre en compte. Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que la rapidité et l’efficacité d’une banque sont deux choses primordiales pour un entrepreneur. Disposer d’un accès en ligne pour des actions simples ou pouvoir joindre directement son conseiller par téléphone ou par e-mail, font partie des éléments qui peuvent changer la donne pour un créateur d’entreprise. Vous n’avez pas de temps à perdre alors assurez-vous que l’établissement bancaire pour lequel vous opterez l’a bien compris.

Comment choisir son conseiller. 

Au même titre que pour l’ouverture d’un compte particulier, choisir un bon conseiller est tout aussi important que le choix de la banque en elle-même. L’idéal reste d’opter pour un conseiller qui ne traite que des comptes de professionnels. Il faut prendre en compte le taux de renouvellement des effectifs, ou « turnover ». Certaines ont pour habitude de changer fréquemment de personnel, ce qui peut avoir des conséquences sur le suivi de votre projet. Il arrive que de graves manquements s’opèrent lors de la transmission de dossiers d’un conseiller à un autre. Pour éviter ce genre de situation, pensez à demander à celui qui pourrait se révéler votre futur banquier combien de temps il compte rester à ce poste.

Se renseigner sur le nombre de conseillers dédiés aux entreprises présents au sein de la banque peut s’avérer judicieux dans le cas où votre banquier serait quand bien même amené à quitter son poste ou partir en vacances. Un autre point que vous pouvez soulever avec lui repose sur le fait de savoir s’il a déjà suivi d’autres créations d’entreprise ou non. N’hésitez pas à lui demander quelques exemples d’entreprises qu’il a gérées.

Négocier des avantages. 

Il va de soi pour une société qui vient d’être créée, la rentabilité ne soit pas forcément encore atteinte. Cet aspect fait partie de ceux que votre banque doit prendre en considération. Il est possible de négocier la gratuité de certains services bancaires pour les premiers mois d’activité. Il est toujours plus difficile de se voir octroyer ce type d’avantages dans le cas où vous émettez déjà une demande de prêt conséquente ou que vous vous vous trouvez dans une situation personnelle délicate. Dans tous les cas, chercher à obtenir les conditions les plus avantageuses et poser un maximum de questions reste indispensable afin de partir sur les meilleures bases possibles. Les services proposés doivent justifier les tarifs exigés.

En cas de doute, ne vous engagez pas sur des choses variables. Méfiez-vous des offres multiservices ou des packs qui font état d’un coût plus élevé et qui ne vous sont pas toujours utiles. Si votre conseiller se montre trop insistant à ce sujet, servez-vous-en comme prétexte de négociation en démontrant que ce dernier ne semble pas avoir bien compris les enjeux de votre projet.

Faire jouer la concurrence. 

Les banques dépensent énormément d’argent pour attirer de nouveaux clients. Et il existe un véritable climat de compétition entre les différents établissements bancaires. Autrement dit, vous détenez une certaine marge de négociation, surtout si vous êtes parvenu à décrocher une offre de la part de l’un d’entre eux. Dans le cas où une banque vous fait une proposition que vous jugez intéressante mais que vous en souhaitiez une qui le serait davantage, confrontez-la à d’autres banques. Il y a de fortes chances pour qu’au moins l’un d’entre eux émette une proposition plus intéressante. Ne vous appuyez toutefois pas uniquement sur des tarifs attractifs, mais préférez l’organisme qui saura se montrer le plus juste par rapport aux services qu’il propose. Il vaut parfois mieux ajouter quelques dizaines d’euros de plus mais bénéficier d’un service plus approprié à vos besoins.

Des outils informatiques performants.

Dernier niveau de sélection de la banque : les outils dont votre banque dispose pour faciliter votre quotidien de chefs d’entreprise. N’hésitez pas à demander à votre future banque des détails pratiques. Ainsi, si vous effectuez de nombreux prélèvements tous les mois de vos clients, une automatisation pourrait vous faire gagner du temps et vous éviter de les traiter un à un manuellement. Dans le cadre d’un site e-commerce, la possibilité de mettre en place un système de paiement en ligne et sécurisé peut être appréciée par vous et vos clients.

Autre exemple ? Si vous devez faire des virements internationaux, intéressez-vous au fait que la banque ne vous oblige à vous déplacer ou qu’elle dispose d’un guichet spécialisé pour ne pas vous faire perdre du temps quand vous ou l’un de vos collaborateurs s’y déplacent. De la même manière, si vous vous déplacez souvent en région ou à l’international la présence de la banque peut s’avérer être un critère essentiel pour votre activité.

Le Street marketing, technique de promotion efficace ?

Le street marketing est un moyen efficace de communication surtout en milieu urbain et reste un concept qui marche. De plus en plus d’entreprises adoptent ce type d’approche. Assez simple à organiser, certaines règles demeurent à respecter afin de réussir vos manifestations dans un endroit public.

Street marketing Kesako ?

Le street marketing ou marketing « de rue » consiste à effectuer une campagne publicitaire qui se passe dans la rue. Si ce genre de campagne existe depuis longtemps, son usage est diversifié et touche la plupart des secteurs professionnels. Il se présente sous différentes formes comme : des animations, la remise de flyers, etc.…

Bien réfléchir à sa stratégie

Le plus important en matière de street marketing c’est d’adopter une méthodologie stratégique. Vous devrez notamment savoir comment élaborer des opérations ciblées à faible coût. Le bon choix de vos points stratégiques de diffusion en est l’essence même. C’est ce qui vous permettra de réussir votre campagne marketing.

Bien connaître ses cibles

Comme dans toute campagne publicitaire, il faut déterminer à l’avance le client type visé par la campagne. Cette présélection vous permettra de cibler les villes, les quartiers ou encore les zones dans lesquelles elle se déroulera. Le choix de l’endroit joue un rôle crucial dans la réussite ou non de votre opération. Que ce soit dans les entrées de magasins, les sorties de métro ou d’écoles, l’important est de savoir conquérir la curiosité et la sympathie des gens que vous ciblez. De la même manière, votre message doit s’adapter à vos prospects afin de les marquer positivement.

Connaître la législation

Comme le street marketing se déroule sur la voie publique, certaines règles sont à respecter. La loi de juillet 1881 précise que ce type de manifestation exige une déclaration auprès de la préfecture du département où s’effectue l’opération. En ce qui concerne la législation, certains endroits sont formellement interdits. Il faut mentionner les noms, prénoms, fonctions, adresses, âges et dates de naissance des personnes qui font la demande. Une fois celle-ci réalisée, vous allez obtenir un récépissé. Vous devrez transmettre la copie au salarié chargé de l’opération marketing sur le terrain. Un certificat d’emploi peut également vous être demandé en cas de contrôle. Comme le street marketing fait partie de la catégorie des activités de colportage, il y a des règles à respecter au regard de la loi.

Attention aux interdictions et aux obligations

Il est à noter qu’avant de vous lancer dans le street marketing, il est préférable de vous renseigner auprès de la préfecture ou de la mairie de l’endroit. Il existe plusieurs actions interdites en matière de campagne marketing. Vous avez par exemple l’interdiction de répartir ou de jeter les brochures ou prospectus. Peu importe la raison, selon l’ordonnance préfectorale du 15 septembre 1971 sur la distribution de prospectus. On note aussi l’interdiction de déposer ou de jeter des brochures ou autres supports publicitaires sur la voie publique selon l’arrêté du maire de Paris du 20 novembre 1979. 

Sachez également que lors des jours de scrutin, il est défendu de distribuer des bulletins ou des circulaires, comme le stipule l’article L49 du code électoral. Du côté des obligations, l’article 2 de la loi du 29 juillet 1881 énonce que le nom et l’adresse de l’imprimeur sur tout écrit devra être rendu public. Cela concerne spécifiquement la société qui confectionne les prospectus ou brochures. Dans le cadre des obligations relatives à ses opérations, on note également que la loi qui régit les opérations marketing s’exerçant à Paris. Elle implique que les prospectus qui se trouvent aux environs de 30 mètres autour des points de distribution doivent être immédiatement ramassés. Cette règle est aussi valable en cas de distribution mobile.

La feuille de route du créateur d’entreprise en 10 étapes clés

Vous le savez, créer une entreprise demande d’appréhender plusieurs activités en même temps et devenir en quelque sorte capable d’être multifonctions. Cet article devrait vous aider en 10 étapes clés à mieux cerner les rouages du monde de l’entrepreneuriat et à gérer votre entreprise tout en prenant soin des aspects juridiques lors du démarrage. Quelle est donc la feuille de route à suivre par tout créateur d’entreprise qui vient de se lancer ?

Étape 1 : écrire un Business Plan

Écrire un Business Plan constitue une étape primordiale du processus. En effet, un Business Plan bien préparé et souvent revisité vous aidera à orienter votre entreprise tout au long de sa courbe de croissance. Pour le rédiger, vous pouvez vous servir de celui proposé sur le site de Dynamique qui vous permettra de cerner tous les aspects de la création et vous servira de guide.

Étape 2 : obtenir de l’aide et se former

Le démarrage d’une entreprise nécessite un effort personnel, mais sachez qu’il y a beaucoup de tutoriels, de conseils et de ressources sur Internet qui peuvent aider à bien vous lancer. Par exemple, certains sites professionnels offrent des formations payantes que vous pouvez suivre en ligne. Vous pouvez aussi vous rendre sur les salons qui proposent de nombreux ateliers sur tous les domaines de la création et choisir ceux qui correspondent à vos points faibles mais aussi parfaire vos points forts.

Étape 3 : choisir son lieu d’affaires

Choisir un bon emplacement pour votre entreprise consiste à prendre une des décisions les plus importantes que vous aurez, lors de votre aventure entrepreneuriale. Dans ce cadre, de nombreux facteurs entrent en jeu : la proximité avec les fournisseurs, la concurrence, la facilité de transport, les données démographiques et les règlements de zonage. Aujourd’hui la nouvelle donne est souvent de choisir un lieu dans les open spaces pour pouvoir dépenser le moins d’argent possible mais ce choix dépend bien sur du business que vous faites.

Étape 4 : comprendre vos options de financement

Vous pouvez choisir de démarrer les activités en vous repliant sur vos épargnes ou même en gardant un emploi à temps plein jusqu’à ce que votre entreprise devienne rentable. Lisez les articles proposés par dynamiques sur le financement. Vous posséderez les clefs des ressources financières possibles.

Étape 5 : décider d’une structure d’entreprise

Entreprendre seul ou entrer en partenariat ? La manière dont vous structurez votre entreprise peut réduire votre responsabilité personnelle sur les pertes commerciales et les dettes. Certains choix peuvent vous donner des avantages fiscaux mais avant tout le choix de départ est celui qui peut vous protéger en cas de difficultés et vous permettre de réaliser vos affaires dans des conditions optimales.

Étape 6 : inscrire le nom de votre entreprise

L’enregistrement d’un nom commercial est nécessaire que si vous donnez un nom différent à votre entreprise (c’est-à-dire autre que le vôtre, que celui de vos partenaires ou que le nom officiellement enregistré). Il suffit de le déposer à la CNIL et ainsi vous le protégerez. Une étape incontournable !

Étape 7 : obtenir un code d’impôt

Chaque entreprise a besoin d’un numéro fiscal. Cependant, si vous avez déjà des employés, ou si vous exécutez un partenariat d’affaires, vous devez obtenir un numéro d’identification. Vous en aurez également besoin pour payer vos taxes fiscales.

Étape 8 : s’inscrire auprès des autorités fiscales

Les taxes sur l’emploi, les taxes de vente et les impôts sont gérés par l’État. Renseignez-vous sur les exigences fiscales en France et dans le pays où votre entreprise est implantée et la façon de vous y prendre.

Étape 9 : demande de permis et licences

Toutes les entreprises ont besoin d’une licence ou d’un permis d’exploitation. Basés sur votre code postal et le type de votre entreprise, les permis et licences vous assurent un respect des règlements légaux et juridiques.

Étape 10 : embauche de salariés

La dernière étape de la feuille de route constitue l’embauche de vos employés. Ce sont eux qui vous aideront à faire avancer votre entreprise et là aussi il faut bien connaître les codes du recrutement.

Le modèle du salariat casse les codes

Dans un monde qui vit une profonde mutation avec l’apport des nouvelles technologies et devant la compétitivité mondiale, l’entreprise a dû revoir ses codes. Ainsi, le modèle du salariat établi comme un paradigme indétrônable a vécu. De nouvelles façons d’appréhender le travail en entreprise ont vu le jour, comme le télétravail par exemple. Les contours du salariat se redéfinissent. Le code du travail se transforme en profondeur (loi El Khomri), entraînant des répercussions sur la flexibilité accrue de l’entrepreneur et sur le statut des salariés. Quelles sont ces nouvelles pratiques managériales et comment influencent-elles les rapports entre dirigeants et salariés dans l’entreprise ?

Les contrats de travail en France

Selon l’Insee, les salariés représentent 88,3 % des personnes en emploi en France en 2018 dont 84,7 % sont en contrat à durée indéterminée (CDI) ou fonctionnaires, 10,5 % en contrat à durée déterminée (CDD), 3,0 % en intérim et 1,8 % en apprentissage. La part de l’emploi à durée indéterminée est quasi stable en 2018, après une érosion au cours de la dernière décennie (– 1,9 point entre 2007 et 2017).

Il est à noter que les femmes occupent plus souvent que les hommes des emplois en CDD (12,6 % contre 8,4 %), mais elles sont deux fois moins nombreuses à être intérimaires ou apprenties. Les salariés de moins de 25 ans sont plus fréquemment en emploi à durée limitée, qu’ils soient en CDD (29,2 %), en intérim (8,2 %) ou apprentis (17,6 %). À ces âges-là, les jeunes présents sur le marché du travail sont souvent peu diplômés ou suivent un cursus professionnel.

En 2018, 11,7 % des personnes occupant un emploi en France sont non salariées, proportion presque stable depuis plusieurs années. Le non-salariat est plus répandu chez les hommes (14,8 %) et les seniors (16,5 %).

La tendance à embaucher massivement en CDD depuis quelques années a pour conséquence de faire glisser tout un pan de la population active dans une grande précarité. Ce sont surtout les jeunes et les moins qualifiés qui se font embaucher en CDD, et plutôt les femmes que les hommes. Depuis quelques années, l’espoir de décrocher un CDI est devenu quasi utopique. Ainsi, le taux de conversion de CDD en CDI apparait très faible en France : sur une période de trois ans, 21 % seulement des salariés sont passés d’un emploi temporaire à un emploi permanent. En Europe, ce taux est de 37 %.

La démocratisation du télétravail

Encore peu répandu dans les entreprises il y a quelques années, le télétravail, ou travail à distance, est presque une nouvelle manière de travailler aujourd’hui. Si l’entrepreneur permet à un ou plusieurs de ses salariés de travailler à domicile, c’est qu’il y trouve de réels avantages. D’abord, le télétravailleur va se montrer davantage efficace et productif que s’il travaillait dans les locaux de son entreprise. De fait, en travaillant depuis chez lui, le salarié évite les transports quotidiens qui représentent une vraie contrainte et une source de stress incontestable. Par ailleurs, en travaillant à son domicile, le salarié évolue dans un cadre apaisant et sécurisant, gagnant en qualité de vie professionnelle et même familiale.

Tous ces facteurs positifs entraînent une plus grande productivité du télétravailleur. On évalue ces gains de productivité à plus de 40 %. Avec le travail à distance de ses employés, le chef d’entreprise réalise également de sérieuses économies sur les frais fixes. Des réductions de frais de loyers immobiliers avec moins de locaux dans l’entreprise mais aussi des économies sur les coûts de communication, de fournitures de bureau ; en communiquant essentiellement par mail, il n’y a plus besoin d’imprimantes, de papier, de faxes…

Enfin, et ce n’est pas le moindre des avantages pour le dirigeant d’entreprise, le coût salarial diminue d’environ 25 % pour un poste de cadre si celui-ci travaille chez lui. Cette idée va même plus loin puisque des entreprises se positionnent sur le marché en référençant celles qui proposent le télétravail à leurs salariés ! à l’instar de Teletravail.fr, qui permettent aux employeurs de proposer leurs offres, et aux demandeurs d’emploi d’y postuler ou de publier leur CV, dans le cadre de télétravail. Avantageux pour tout le monde dans l’entreprise, le télétravail devrait poursuivre sensiblement sa démocratisation.

La pratique des horaires libres

Un nouveau modèle de travail basé sur la pratique des horaires libres vient supplanter celui des horaires à respecter. On ne fonctionne plus sur le nombre d’heures de travail effectuées mais plutôt sur un modèle où prévalent les objectifs à atteindre. Ce type de pratique professionnelle n’est possible que s’il s’établit un pacte de confiance entre l’employeur et le salarié.

Cette pratique des horaires libres va dans le sens de la multiplicité des nouvelles formes de travail, comme, par exemple, le télétravail. En laissant le salarié gérer ses heures de travail, le chef d’entreprise le responsabilise davantage. Il s’agit toujours pour le dirigeant d’une recherche constante de souplesse et de flexibilité vis-à-vis de ses salariés. Un des objectifs de l’entrepreneur qui accorde à son salarié une gestion libre de son temps de travail, est de motiver encore plus le salarié afin d’attendre de celui-ci une plus grande efficacité et un gain de productivité.

Certains vont même encore plus loin. Netflix, l’entreprise américaine qui propose des films et séries télévisées en flux continu sur le web, permet à ses salariés devenus entre temps parents, de choisir leurs horaires selon leur convenance durant l’année suivant la naissance de leur(s) enfant(s). Alors, modèle à suivre pour les entreprises françaises ? 

Quand l’entreprise externalise ses forces de travail

Nombreux chefs d’entreprises font appel à des travailleurs indépendants ou freelance. Même s’ils sont payés pour leur travail, ces indépendants n’ont pas le statut de salariés. Ces professionnels relèvent d’un statut juridique spécifique, comme celui d’auto-entrepreneur par exemple, qui garantit leur totale autonomie. Si les entrepreneurs sollicitent ces travailleurs indépendants, c’est le plus souvent pour éviter de devoir s’acquitter de charges salariales. Ce procédé impacte sur le modèle du salariat car, à niveau de compétence égale, un entrepreneur risque d’être plus enclin à utiliser les services d’un professionnel indépendant plutôt que de rémunérer un salarié qui a un coût en termes de charges salariales.

Flexibilité et nouveau modèle du salariat

Les patrons de TPE et PME ont un besoin vital de flexibilité dans l’application du code du travail. Les entrepreneurs ne peuvent répondre à la compétitivité mondiale qu’en ayant les mêmes prérogatives que les autres pays, comme l’Allemagne par exemple. Le dispositif de lois El Khomri modifie en profondeur le code du travail avec des mesures phares telles que celles portant sur la durée du travail qui sera plus flexible et adaptée à chaque salarié. Autres mesures : la baisse des salaires mais avec la perspective de créations d’emplois, les indemnités plafonnées en cas de licenciement abusif…Toutes ces mesures vont sensiblement transformer l’approche managériale de l’entrepreneur vis-à-vis de ses salariés mais également changer la donne pour ces derniers.

Comment bien traiter une réclamation ?

La réclamation est souvent mal vécue mais il s’agit en fait d’une chance pour vous de reconquérir un client qui n’est pas satisfait. C’est l’occasion pour vous de sauvegarder votre relation avec votre client qui ne vous tiendra généralement pas rigueur d’une erreur si vous traitez bien celle-ci. Quelques conseils pour bien la traiter. 

Distinguer la forme du fond

Pour commencer vous devez faire une distinction entre la forme et le fond. La forme correspond à la structure de votre démarche et au fait de s’adapter au réclamant. Il s’agit de la manière de traiter la réclamation. Le fond consiste à faire progresser vos produits ou services, à améliorer vos processus ou encore à perfectionner votre manière de communiquer afin d’éviter que les réclamations diminuent et que vous soyez dans une démarche d’amélioration continue. Ici nous parlons de la forme bien entendu. 

La prise en compte de la réclamation

Ce n’est pas parce qu’on vous fait une réclamation que vous ne devez pas l’accueillir avec le sourire. S’il est difficile de rester souriant quand vous avez une personne agressive qui vous contacte, sachez qu’il vous permet d’engranger de la confiance. Un bonjour joyeux limitera souvent la colère de l’interlocuteur. Commencez par bien identifier votre interlocuteur grâce à son nom, son numéro dossier… Vous pouvez également vous présenter et remettre ainsi de l’humain au cœur de votre rapport. Vous pouvez ensuite questionner votre interlocuteur à s’exprimer à l’aide de phrase simple telle que « Que puis-je pour vous ? ».

Il s’agit ensuite de bien écouter votre interlocuteur en utilisant éventuellement le silence pour qu’il aille au bout de sa réclamation. N’hésitez pas à le questionner si vous n’avez pas bien compris sa demande et à lui demander des précisions si besoin. Enfin reformulez la demande pour être sûr que vous l’avez bien comprise.

Bien traiter la demande

Pour bien traiter une demande, il faut commencer par désamorcer la situation. Pour cela, il suffit de la ramener à des faits et à ne plus parler de sentiments ou d’opinion. Il s’agit de savoir clairement dissocier l’avis du client et ses émotions des faits objectifs. Une fois que vous avez bien compris la situation, il vous faudra l’analyser et comprendre en quoi l’entreprise est responsable et l’impact sur ce dernier. Vous pourrez ainsi mesurer la gravité. Vous devez bien identifier votre responsabilité afin de ne pas assumer les conséquences d’une situation pour laquelle vous n’êtes pas responsable. Le client peut commettre des erreurs même si parfois il ne vous les avouera pas comme le fait d’avoir mal vérifié son bon de commande avant la validation. 

Adopter la bonne attitude

Qu’il ait tort ou qu’il ait raison importe peu en réalité. Vous devez vous montrer compréhensif sans pourtant accepter tout ce qu’il vous dit. Il s’agit d’utiliser du vocabulaire comme j’entends, je comprends, j’écoute… Après avoir eu une vision des faits et remis le tout sur un terrain neutre, vous devez vous excuser si votre responsabilité est engagée voire même si elle ne l’est pas. Votre client aura tendance à se calmer et vous pourrez proposer des solutions si vous êtes à l’origine de la réclamation. Dans le cas où ce n’est pas de votre faute, vous pouvez clairement donner les raisons concrètes qui font que vous n’êtes pas à l’origine de son insatisfaction. 

Finaliser la conversation

Une fois que vous avez bien répondu à la demande, n’hésitez pas à expliquer la suite des opérations et à décrire ce que vous allez faire par la suite. Penser également à remercier le client de sa réclamation qui vous permettra de vous améliorer et soulignez l’attention que porte l’entreprise à ce type de demande. Une fois tout cela votre fait, vérifiez que la solution proposée répond aux attentes du client. Il s’agit de bien voir que votre action répond à la demande du client. 

S’adapter à la typologie de client

Tous vos clients n’auront pas les mêmes réactions et il est courant de le distinguer en plusieurs catégories : dominant, influent, stable ou conforme. Suivant leur profil, votre réponse peut attirer une réaction inverse. Il s’agit donc bien d’identifier la personne avec qui vous parler. Un « dominant » aura tendance à vouloir être valorisé et pris en priorité et vous devrez le traiter en priorité et évitez d’en faire une affaire d’égo alors qu’un « influent » cherchera de la personnalisation. Une profil « stable » préférera un geste même petit alors qu’un « conforme » vous demandera de respecter ce à quoi vous vous êtes engagé. La réponse à sa réclamation ne devra donc être la même suivant son profil. 

Entreprise : la méthode ABC

Les techniques de gestion de l’entreprise ont beaucoup évolué ces dix dernières années. Si dans les années 80, il suffisait de rassembler le coût de la main-d’œuvre, des frais généraux et des produits de matières premières pour obtenir le coût de revient, le calcul devient plus complexe aujourd’hui, car les charges sont nombreuses.

La méthode ABC a été utilisée dans le cadre des grandes entreprises industrielles américaines dans les années 1950. Elle n’a été diffusée que grâce à des études menées par les professeurs Robert Kaplan et Robin Cooper aux États-Unis au début des années 1990. Il existe aussi bien des charges directes que des charges cachées avec lesquelles les entreprises peuvent se tromper. La méthode ABC a été mise en place pour faciliter les calculs des charges de l’entreprise.

Qu’est-ce que la méthode ABC ?

La méthode ABC ou Activity Based Costing est une méthode qui sert à calculer les coûts effectués par l’entreprise pour chacune de ses activités. Elle a comme principe de diviser les activités au sein de l’entreprise et d’analyser les coûts de chaque activité pour obtenir le bénéfice de chaque référence. Selon cette méthode, un produit ou un client sollicite certaines activités, et c’est la pratique de ces activités qui engendre des coûts. Suite à cela, l’entreprise doit effectuer le lien entre ces activités et ses charges afin d’obtenir l’inducteur de coût. On peut définir l’inducteur de coût par un indice dans lequel on retrouve les produits de l’entreprise avec ses activités issues d’une référence donnée. 

Calcul de coût de chaque activité

Le principe général de la méthode est de calculer les coûts liés à chaque activité et d’en tirer la performance des processus transversaux. On étudie donc le coût lié aux services, aux produits, aux clients, aux gammes, aux unités de travail, aux marchés. L’avantage de la méthode ABC est que le dirigeant peut analyser à partir de ces données chaque activité au sein de la société ainsi que les procédés qui s’y rattachent. Vous pouvez également en tirer les points forts et les faiblesses de chaque activité. Cela permet de déduire les indices de performance, à partir desquels vous pourrez voir si les objectifs de l’entreprise ont été atteints. Cette méthode permet de découvrir les coûts cachés liés à chaque activité. 

La méthode ABC et les calculs traditionnels

Contrairement à la méthode ABC, le calcul traditionnel s’effectue en fonction des inducteurs de ressources et non en fonction des produits. Ces inducteurs sont liés à des activités et aux objets de coût. La méthode ABC définit l’activité par toutes les tâches élémentaires effectuées par une personne ou un groupe de personnes. L’activité a pour rôle de donner un produit ou service à un client. 

Les étapes à suivre pour réaliser la méthode ABC

Afin d’adopter cette méthode dans votre entreprise, commencez par structurer vos données de base. Classez-les en ressources. Ensuite, définissez les processus internes ainsi que les activités. Rassemblez toutes les données. Établissez ensuite le « Cost Accumulation Model » qui est le classement de l’allocution des coûts. Calculez les coûts et analysez ces résultats.

Comment soigner sa santé au travail ?

Pour s’assurer que vos collaborateurs travaillent dans de bonnes conditions de travail, vous devez acheter le matériel adéquat et vous assurer que certains éléments essentiels sont bien présents. A défaut vous pourriez faire face à leur absentéisme dû à leurs souffrances physiques et les entendre régulièrement se plaindre d’un mal de dos, de douleurs au cou ou encore de troubles musculosquelettiques (TMS) qui apparaît comme le mal du siècle. 

Acheter des sièges de bonne qualité

La position assise peut devenir néfaste si vous la maintenez plusieurs heures. Fournir des chaises de bureau professionnelles n’est pas un luxe et la qualité du fauteuil que vous allez choisir va fortement contribuer au bien-être de vos salariés. Une bon fauteuil limite considérablement le mal de dos. Limiter les dépenses d’une chaise de bureau peut vite devenir contreproductif alors autant y mettre les moyens. Les sièges ergonomiques sont particulièrement recommandés si vous souhaitez éviter que les arrêts maladie ne pleuvent. Ils ont l’avantage d’avoir une forme adaptée à notre corps. Le fauteuil de bureau ergonomique se reconnaît très facilement. Monté sur roulettes, il possède en général un dossier, un repose-tête et en général des accoudoirs. Il peut en général être adapté au niveau de la hauteur et vous empêche de glisser. 

Leur faire adopter les bonnes habitudes

Pour commencer, vous pouvez leur conseiller de prendre la meilleure posture. Elle consiste à tenir son dos droit et à faire en sorte que le dos soit aligné avec le cou. Il est courant de se mettre dans une position voûtée mais celle-ci fatigue en réalité les muscles. Prendre une posture droite représente une bonne habitude. A l’inverse, ils risquent de rencontrer le cercle vicieux suivant : plus ils seront voûtés à la base, plus ils auront tendance à se voûter encore plus. Les jambes doivent être dans l’idéal posés à 90° à plat ou sur un repose pied.

Vous dotez de plusieurs types de bureau

Si vous constatez que vos salariés restent trop longtemps dans la position assise, il est peut-être judicieux de vous doter de bureaux qui permettent de travailler également debout. Vous permettez ainsi à vos salariés d’alterner les positions de travail. Selon de nombreuses études, la productivité augmenterait et les souffrances liées à la position assise diminueraient fortement dans les entreprises qui pratiquent ce système d’alternance. Vous pouvez également les inciter à bouger régulièrement tout au long de la journée ce qui leur évitera de rester dans la même position. Il faut éviter tant que possible qu’il passe de leur siège de bureau à celui du train. N’hésitez pas à les sensibiliser afin qu’ils s’étirent régulièrement et gardent la position droite citée plus haut. 

Proposer de faire des exercices réguliers.

Si vous ne pouvez faire autrement, sachez qu’il existe des exercices spécifiques permettant de muscler certaines parties de votre corps et de vous prémunir contre le mal de dos. Proposez-leur de commencer par s’échauffer. Les exercices de gainage comme la planche représente un bon moyen par exemple mais de nombreux autres existent que vous pourrez facilement trouver sur la toile et qui leur seront utiles. Le ridicule ne tue pas donc prenez 5 minutes pour aborder la journée de la meilleure manière. A défaut, de nombreux sports contribuent à adopter la bonne posture. 

Quelques autres conseils utiles pour limiter le mal de dos

Pour limiter votre mal de dos, il existe d’abord des ceintures lombaires adaptées pour certaines activités. 

Boire de l’eau régulièrement puisque les disques intervertébraux sont composés à 80% d’eau, l’hydratation joue donc un rôle essentiel. 

Si vous avez trop de stress, n’hésitez pas à pratiquer des exercices comme la méditation par exemple car le stress a un impact néfaste pour le dos. La literie et les kilos superflus jouent également un rôle même s’il vous sera difficile d’intervenir auprès de vos salariés. 

N’hésitez pas à partager tous ces conseils avec vos collaborateurs ou faire en sorte d’imprimer une affiche que vous pourrez mettre à la portée de tous et qu’ils pourront consulter régulièrement afin qu’ils prennent les bonnes habitudes.