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Que feront les gens probablement à la reprise ?

Si de nombreux entrepreneurs sont inquiets du fait de la crise sanitaire et de l’interruption de l’activité notamment dans le secteur événementiel, il faut bien constater qu’il devrait y avoir un véritable assaut des magasins à la réouverture mais aussi l’envie de retrouver l’ambiance des salles de théâtre et de cinéma. Zoom sur quelques secteurs qui devraient connaître le succès à la reprise et à la levée du confinement. 

Tout ce qui a trait à la beauté

Ils sont nombreux à s’être négligés pendant le confinement et certains magasins devraient rencontrer un grand succès à la réouverture. Tout d’abord tout ce qui touche à la coiffure, inutile de vous dire qu’après 6 semaines de confinement, sans compter ceux qui venaient juste d’y aller ou qui n’ont pas pu s’y rendre juste avant le confinement surprise, ils vont être pléthores à devoir y aller.

Pareil pour les esthéticiens, les salons de beauté, etc. qui devraient connaître une affluence hors normes. Les salles de sport devraient également voir débarquer une kyrielle de sportifs en manque ainsi que d’une part tous ceux qui s’y sont mis pendant la période de confinement mais surtout ceux qui ont un peu abusé et qui ont pris des kilos en trop pendant la période de confinement. Il n’y a qu’à regarder les sondages sur les abus de l’alcool pendant cette période pour en imaginer l’impact. 

Tout ce qui touche aux sorties

Le premier réflexe à la suite d’un enfermement, c’est de sortir ! Ils vont être nombreux à retrouver leurs échanges conviviaux dans les cafés et à enfin vraiment profiter de cette liberté de pouvoir se prendre un verre en terrasse ou encore à aller aux différentes sorties comme le cinéma, le théâtre… Les gens vont d’ailleurs chercher à se créer du lien social ou tout simplement à fuir le lieu du confinement.

Si certains devraient rester à l’écart des autres pendant quelques temps par peur, la normalité devrait reprendre le dessus rapidement. La peur est immédiate mais les habitudes prennent rapidement le dessus. Il risque même d’y avoir des abus. Inutile de dire que les restaurants devraient également rapidement se remplir et il n’y a qu’à regarder les vidéos sur internet pour comprendre que certains auraient mieux fait d’apprendre à cuisiner avant le confinement. 

Le secteur de l’habillement

L’été approche à grand pas et fin avril (puisque c’est surement la date approximative de la levée de confinement), il devrait y avoir un engouement pour la préparation de l’été. Beaucoup ont subi une période de stress et devraient compenser par des séances de shopping hors normes, sans compter ceux dont les habits ne sont plus à leur taille parce qu’ils ont minci pour certains et grossi pour d’autres. La rentrée devrait être l’occasion de faire des emplettes pour la plupart des gens. Beaucoup vont considérer cette période comme une occasion de se renouveler et de changer. Et quand le changement interne se fait désirer, il passe souvent par l’externe. Bref l’occasion pour le secteur de repartir de plus belle. 

La maison : à fond

Le confinement à cela de bien que beaucoup n’auront pas pu réaliser certains travaux ou aménagements. Si beaucoup n’auront pas pu se faire livrer les décorations de leurs rêves ou encore les matériaux pour finaliser leurs travaux, ils ne ne devraient pas tarder à se rendre en magasin pour les achever ou encore pour rendre leur intérieur plus agréable (notamment si un nouveau confinement s’imposait, on ne sait jamais). Tous les manques habituellement peu perceptibles devraient être comblés pour anticiper un nouveau confinement. Ce que l’on remettait à demain parce que l’on n’avait pas le temps, sera considéré de manière différente.

Quelques changements à prendre en compte / difficultés

Ce qui peut être drôle de noter, c’est qu’un certain nombre de personnes qui ont été confinées ont réalisé des économies et devraient donc disposer d’un pouvoir d’achat à ne pas sous-estimer. C’est notamment vrai pour ceux qui ont vu leurs voyages annuler sachant que les prochaines réservations disponibles ne devraient pas l’être avant le début de l’été par sécurité.  Ils seront nombreux à se précipiter pour voir leur famille et viendront pour festoyer et apporteront par exemple des cadeaux à leurs petits-enfants dont ils n’ont pas pu fêter l’anniversaire par exemple. Et toute la jeunesse confinée ne rêve que de ce moment où ils pourront se retrouver pour passer des moments conviviaux. Ils disposeront donc d’argent même si le temps peut faire défaut.

Il est possible que autorités sanitaires limitent les évènements en taille pendant un certain temps et que certaines activités restent interdites même si elles autoriseront les évènements en petit nombre. Certes pour de nombreux entrepreneurs qui sont indépendants ou qui vivent de prestations, ils mettront un certain temps à retrouver leur pouvoir d’achat mais faisons confiance à la capacité de rebond !

Des questionnements sur le futur

Des habitudes nouvelles vont-elles surgir ? Il est tentant de se demander si la tendance sera encore à stocker pour un éventuel confinement futur. Des secteurs qui aujourd’hui fonctionnent très bien comme tout ce qui touche à la livraison devraient connaître une accalmie sauf à considérer que désormais l’usage serait une nouvelle habitude. Des questions comme « les Français se sont-ils habitués au drive ? » vont rapidement avoir leur réponse et la période devrait être très intéressante à observer en termes de changement dans les habitudes d’achat.

Les questionnements battent actuellement leur plein et de nombreuses opportunités devraient apparaître pour les entrepreneurs notamment avec une amplification à faire appel au local. Pendant le confinement, les personnes ont tissé des liens avec les commerces de proximité et vont vouloir poursuivre leurs achats de cette manière. Les difficultés d’approvisionnement ont sensibilisé bon nombre de dirigeants qui devraient revoir leur circuit de production pour éviter de se retrouver dans l’impasse. 

Une période donc d’opportunité et de renouveau qu’il sera particulièrement intéressant à regarder. 

Transparence et pédagogie en crise

La présentation du 28 mars par Edouard Philippe et Olivier Véran est riche d’enseignement pour les entreprises qui souhaitent communiquer lors d’une crise. Nombreuses sont celles qui vont devoir adapter leur communication dans la période qui va suivre. La transparence et pédagogie pourront analyser les maladresses et les réussites de la communication du gouvernement pour s’en inspirer.

Un positionnement différent. 

Pour une fois, Edouard Philippe s’est positionné en tant que chef d’orchestre lors de cette conférence, un peu à la manière d’un MC. Plutôt que d’être le centre de la conversation, il n’a cessé de donner la parole à des experts et à son ministre de la santé. Cependant, c’est surtout dans le fait de ne pas se dédouaner de la responsabilité de prendre des décisions qui est intéressante en l’occurrence.

La difficulté de l’exercice était de ne pas se reposer sur les experts mais bien de montrer que c’est le gouvernement qui prenait les décisions, tout comme ce sera le cas dans les entreprises. Ce n’est pas parce que vous allez vous appuyer sur bon nombre d’experts pour prendre vos décisions que vous devez délester votre responsabilité sur eux. En tant que chef d’entreprise, cela vous incombe et il vous faudra assumer vos choix et en ces temps difficiles, vos salariés auront besoin d’une figure qui les rassure. 

L’habituel : montrer que vous avez pris en compte les objections

Bon cela est un peu le Ba.ba de la communication mais comme à son habitude, le gouvernement a bien montré qu’il avait pris en compte les différents éléments comme la Chloroquine, l’absence de stock, la non-arrivée des masques… Montrant que les critiques lui étaient parvenues et qu’ils les avaient bien prises en compte. L’acceptation des critiques et le fait de montrer que vous en avez connaissance reste une bonne chose en période de crise. 

La transparence et des chiffres à l’appui

Autre bon point dans cette communication, le fait qu’Edouard Philippe et Olivier Véran ont expliqué chacune de leur décision avec des chiffres notamment. Le support technique, un peu à l’image d’un power point, montrait très bien ce qui les avait conduits à prendre certaines décisions et à ne pas en prendre d’autres. La transparence jouera de la même manière un rôle fondamental au retour du confinement ou si vous êtes toujours en activité pour que vos collaborateurs comprennent vos décisions. Il s’agit avant tout de les rassurer sur votre capacité à avoir pris les bonnes décisions en fonction d’éléments concrets.

Passé, présent et futur

Autre bon point à donner à cette conférence, le fait de revenir sur le passé et de définir à chaque étape les raisons de chaque décision prise, tout comme celles des décisions futures. Les éléments chiffrés expliquent bien ce qui sera et ne sera pas.

De nombreuses critiques vont être ainsi jugulées comme celle du manque de masques actuel ou encore de l’absence de sérologie ou de tests. La déclinaison du plan rassure même si des points d’ombre ont subsisté comme les masques alternatifs. Il est donc intéressant de voir que vous pouvez faire de même en expliquant vos décisions au retour de l’ensemble de vos collaborateurs. Surtout, ce sont des données chiffrées qui ont été données comme « un milliard de masques » ou la déclinaison de la montée en puissance du nombre de tests en fonction du type de test, date par date, ce que l’on pouvait reprocher au gouvernement qui a tendance à rester dans le flou. 

Ne pas minimiser le futur effort

Autre point important dans cette intervention, le fait que le gouvernement prévienne d’ores et déjà que l’effort allait augmenter par l’intermédiaire de phrase du type « les 15 premiers jours d’avril seront encore plus difficiles que les 15 jours qui viennent de s’écouler » ou encore que « le combat ne fait que commencer ». Il s’agit de préparer psychologiquement les Français, ce que vous pouvez reproduire avec vos équipes. Il est clair que chacun s’attend à ce que la rentrée soit particulièrement ardue donc autant annoncer la couleur dès le début. Pour que l’entreprise survive dans cette période complexe vous aurez besoin de vos collaborateurs. Vous devrez faire en sorte que chacun prenne ses responsabilités (et surtout pas les imposer).

Montrer que la difficulté est partout et admettre ses erreurs

Manière certainement de se dédouaner le gouvernement n’a pas hésité à montrer que la difficulté était partout et que tous les pays rencontraient les mêmes difficultés même les pays les plus puissants (comme les Etats-Unis), ce qu’on pourrait à l’échelle de l’entreprise montrer sur celles qui sont d’habitude performantes. Bon point que l’on attendait tous également, le fait d’admettre ses erreurs comme le fait que les stocks disponibles étaient totalement insuffisants. Si les raisons ont été largement commentées afin d’en diminuer l’impact psychique, vous devrez faire de même pour expliquer que vous n’aviez pas anticiper. En l’occurrence, le côté inédit de la situation vous a rendu conscient des imprévus qui peuvent réduire à néant des années d’efforts.

Evoquer ce qui vous ralentit

Cela peut paraitre bête mais l’évocation des éléments qui ne dépendent pas de votre volonté reste une bonne chose. En l’occurrence, le fait qu’Olivier Véran insiste sur le fait que les masques ne seront considérés comme livrés qu’à l’atterrissage des avions sur le tarmac français montre bien qu’il existe un certain nombre d’aléas entre les commandes et l’arrivée de celles-ci. Cela risque aussi d’arriver à bon nombre d’entreprises qui risquent d’avoir des retards dans des livraisons entre autres.

S’il est bien que le gouvernement montre avoir pris toutes les décisions possibles et imaginables, le fait de préciser que malgré celles-ci, il ne règne pas en maître sur l’environnement national et international  s’avère être une communication transparente et prudente pour le futur notamment en cas de difficultés, que vous pourriez rencontrer mais que vos collaborateurs doivent également anticiper afin de voir comment parer toute situation imprévue qui découlerait de cette situation exceptionnelle. 

Le petit plus 

Cela peut paraître sous-entendu mais lorsque le ministre a évoqué le part d’ombre et de lumière en période de crise, il a sanctionné d’une certaine manière les mauvais comportements. On pensera notamment aux vols de masque ou encore à ces mots que nous trouvons tous affligeants laissés par des voisins demandant au personnel hospitalier d’aller vivre ailleurs. Bien sûr, ils sont la plupart du temps anonymes (pour éviter d’en endosser la responsabilité ?). C’est un signe de lâcheté, d’égoïsme qui donne envie que la personne ne reçoive aucun soin si elle est contaminée (petit coup de gueule de la rédaction, ndlr). Heureusement, tout le monde n’a pas la même attitude et les initiatives sont également à prendre en compte. 

Le travail, passage obligé pour TOUS les entrepreneurs !

Les loisirs ont eu depuis quelques années le vent en poupe. Pourtant dans cette période de confinement qui nous prive de nos hobbies et qui nous met en face de la difficulté de travailler, nous allons peut-être lui redonner ses valeurs. Le travail pour un entrepreneur est-il la clef de sa réussite ?

Il est vrai que le facteur chance joue un rôle capital dans la réussite d’une entreprise. Mais si la chance est un paramètre incontrôlable, le travail, lui, est à la portée de tous et conduit incontestablement vers « La réussite ». Dans quelles mesures le travail est-il un passage inéluctable pour réussir son entreprise ?

Le travail : un passage incontournable pour mettre son entreprise sur pieds

On pense, à tort, que monter sa propre entreprise signifie moins de travail et plus de liberté. Ce qui n’est pas tout à fait faux ! Mais pas au début. En effet, avant que votre entreprise ne commence à asseoir sa réputation, vous devez travailler sans compter les heures. Cette étape correspond à la première phase de création d’entreprise.

Pour mieux comprendre ce principe, regardons de plus près l’aventure professionnelle des plus grands entrepreneurs comme Bill Gates par exemple. Avant de mettre en place la première version de Windows, lui et ses collaborateurs se sont installés dans un petit garage qui leur a servi de bureau. 

C’est là qu’ils créent le Lakeside Programmers Group. Bill Gates n’avait alors que 13 ans. La petite entreprise proposait ses services informatiques à de grandes sociétés. Il devait donc compenser le manque de financement par plus de travail. Ce qui a fini par payer puisqu’en 1975 (Bill G. avait 20 ans), le premier langage de programmation informatique l’Altair Basic a fini par prendre forme.

Travailler : oui, mais comment ?

Le travail se mesure-t-il de manière qualitative ou quantitative ? De toute évidence : les 2. Pour mettre son entreprise sur les rails, il faut bien sûr travailler de longues heures dans une même journée. Mais la manière de s’organiser compte tout autant.

1-Tenir un agenda exhaustif : Répartir les tâches à effectuer sur une journée, une semaine, un mois et même une année. Cela vous permettra de mieux évaluer votre progression et de détecter les défaillances des méthodes adoptées.

2-Travailler en groupe : Déléguer certaines tâches est essentiel pour travailler de façon efficace. Inutile de faire votre comptabilité vous-même lorsque vous êtes chef d’entreprise. Confiez cette fonction à une autre personne. Vous pourrez alors vous consacrer à votre cœur de métier. 

3-Toujours exploiter de nouvelles pistes : Conservez les plans gagnants, mais essayez d’autres méthodes. Inspirez-vous des expériences d’autres entreprises à succès. Ne vous arrêtez pas au stade de la réflexion : mettez vos idées en pratique. Au pire, vous en tirerez des leçons !

2 exemples d’entrepreneurs à succès qui travaillent beaucoup

Plus que des exemples, ces 2 entrepreneurs sont des modèles à suivre : des preuves vivantes que le travail finit toujours par payer :

1-Howard Schultz : Starbucks : Entrepreneur connu pour son rythme de travail effréné pouvant aller jusqu’à 13 heures par jour. Le soir, il continue à communiquer avec ses collaborateurs à l’étranger.

2-Mark Cuban : Mavericks : A ses débuts, Mark Cuban déclare sur son blog, qu’il a dû travailler quotidiennement jusqu’à 2 heures du matin. Il a même passé 7 ans sans prendre de vacances.

Pourquoi est-ce le moment idéal pour entreprendre ?

Si le coronavirus fait peur et que l’ensemble de l’économie semble au ralenti et semble menacer de nombreuses entreprises, il s’agit paradoxalement d’une opportunité énorme pour entreprendre et ceci pour de multiples raisons. Les entrepreneurs retardent souvent alors leur décision de lancer leur entreprise sans prendre en compte quelques avantages au fait de se lancer au moment de la crise ou en fin de crise.

Les entreprises résistantes se démarquent

Quasiment tous les mastodontes sont nés soit dans les années 2000 soit vers 2008. Vous vous demandez pourquoi ? Tout simplement parce que ceux qui résistent aux crises demeurent souvent ceux qui vont prendre les parts de marchés par la suite. De nombreuses entreprises vont fermer laissant une place non seulement pour les nouveaux entrants mais également pour prendre des parts de marchés faute d’autres offres. Qu’on parle de Google ou encore de Facebook, toutes ces entreprises sont nées dans ce type de période. Les crises demeurent des moments de concentration des entreprises dans un secteur. 

La communication va se ralentir

Les entreprises communiquent naturellement moins pendant la crise ou plus pour certaines. Il s’agit d’un délai où l’espace médiatique va être moins occupé et où votre voix ne se noiera pas dans le brouhaha de toutes les communications. Certaines entreprises n’hésitent pas à surinvestir dans ces moments-là afin de se faire connaître alors qu’elles étaient jusqu’à présent passées inaperçues. Les tarifs sont souvent moins élevés et les opportunités plus fortes. Les entreprises concurrentes risquent fort de réduire drastiquement la voilure et donc de vous laisser de la place pour pénétrer le marché pendant quelques temps avant de se raviser et de mettre le paquet en communication pour rattraper leur retard. Si vous êtes déjà installé, vous aurez donc peut-être déjà gagné. 

Les entreprises remettent à mal leur process et fournisseurs

Lors des crises, les entreprises ont tendance à réévaluer leurs fournisseurs afin de trouver de nouvelles opportunités. Elles adoptent alors une position d’ouverture et sont sensibles aux nouvelles propositions innovantes. Si votre solution apporte du nouveau et peut leur permettre de tester une nouvelle voie, elles seront d’autant plus réceptives à vous écouter (pas forcément à acheter tout de suite) pendant cette période. Il s’agit pour elles d’une grande période de remise en cause et vous pourrez avoir ainsi l’opportunité de vous faire entendre alors qu’elles ne vous auraient peut-être même pas reçues avant l’épidémie. N’oubliez cependant pas que vous devez réellement disposer d’un avantage concurrentiel. 

Vous apprenez à gérer vos deniers

Savoir résister en période de crise, c’est avant tout apprendre à bien gérer son entreprise. Disposer de fonds illimités dès le début peut vite monter à la tête et engendrer des dépenses tout azimut et un peu n’importe comment. Votre capacité à optimiser vos budgets pour faire de la transformation peut vous permettre d’acquérir des bonnes pratiques mais pas seulement vous pouvez voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Attention tout de même car certaines stratégies qui fonctionnent sur un nombre de clients limités ne sont pas duplicables lorsqu’il s’agit de monter en puissance. Toute la difficulté va être d’arriver au bon moment pour vous afin que votre trésorerie tienne le choc ou que votre montée en puissance soit corrélée avec votre disponibilité en cash. 

Vous devez convaincre à un moment difficile

Quand on se lance en pleine crise, la grande difficulté reste de convaincre certains acteurs de vous faire confiance alors que leur budget se réduit parfois comme une peau de chagrin. Vous devez alors rapidement monter en compétences et structurer votre discours commercial ainsi que vos process pour convaincre. Il existe donc une réelle opportunité pour vous de savoir convaincre dans une période difficile et de mettre en place les outils adéquats pour attirer les plus récalcitrants. Si on a tendance à se reposer sur ses lauriers en période normale ce n’est surtout pas le cas ici. 

Les entreprises sont dans l’incertitude.

Toutes les entreprises qui se voient malmenées par les crises notamment lorsque la voilure doit être réduite crée de l’incertitude en premier lieu pour les collaborateurs qui se retrouvent dans le creux de la vague. La démotivation peu vite s’installer lorsque la croissance n’est plus au rendez-vous et la crainte peut naître au sein des équipes ralentissant fortement la productivité de chacun. Les questionnements peuvent s’imposer au sein des collaborateurs qui peuvent avoir du mal à se donner à fond dans une période où l’incertitude du maintien de leur poste existe. Vous pouvez alors profiter de cette baisse de motivation pour montrer la vôtre et leur redonner confiance. 

De nouvelles tendances apparaissent

Chaque crise est en réalité le moment où se crée de nouvelles tendances. Fort est à parier que la santé devrait devenir un secteur clé dans les mois voire dans les années à venir. L’équipement par exemple pour les hôpitaux devrait fortement s’accentuer et de nouvelles méthodes de travail devraient voir le jour. Ainsi, de nombreuses entreprises vont par exemple chercher les solutions à un télétravail plus efficace afin de pallier les éventuelles crises qui pourraient à nouveau les paralyser.

D’autres tendances devraient apparaître et on espère parmi elles la solidarité entre les entreprises ou un intérêt accru pour les causes environnementales ou sociétales. Les crises sont l’occasion majeure d’apporter du changement et celui-ci génère de nouveaux besoins. Fort est à parier que le hardware et les softwares à distance devrait bientôt rencontrer une embellie. Déjà parce que de nombreuses personnes ont dû s’y mettre et ensuite qu’il faudra combler les carences. 

Le danger des crises

Le véritable danger réside dans le fait que lorsque l’on monte une entreprise, le cash fait souvent défaut et que le fait de convaincre des clients de véritablement signer les bons de commandes peut prendre plus de temps qu’en temps normal. Il s’agit d’adapter le cash avec le temps de sortir de la crise qui se révèle parfois très long. Si vous pouvez bâtir toute votre notoriété pendant la période avant que la croissance repointe le bout de son nez, il faudra donc prendre en compte la résistance de votre projet par rapport à ce laps de temps.

Pourquoi l’entrepreneuriat a-t-il autant de succès aujourd’hui ?

L’entrepreneuriat vit un réel succès aujourd’hui. A cela plusieurs raisons : devenir entrepreneur peut être une issue passionnante pour une personne en recherche d’emploi et dans l’impasse professionnellement. Le succès du régime autoentrepreneur fait partie également de l’engouement que rencontre l’entrepreneuriat. Enfin, il y a un nombre important de motivations personnelles à devenir entrepreneur : suivre un idéal, prouver ses compétences, répondre à un besoin de reconnaissance, le goût de l’aventure professionnelle, avoir le sens des responsabilités, ne plus dépendre d’une hiérarchie ou encore être le propre acteur de sa réussite. Quels sont les facteurs déterminants qui expliquent le succès de l’entrepreneuriat aujourd’hui ?

L’entrepreneuriat peut être une alternative au chômage

La France compte un contingent de plus de trois millions de chômeurs. Parfois, ces personnes restent inactives de longs mois et perdent courage dans la quête de trouver un emploi. Ce long moment où une personne ne travaille pas peut être mis à profit, en faisant le point sur sa situation. Ainsi, certaines personnes préfèrent réagir plutôt que de rester passives et de s’enliser encore plus dans la précarité.

Ces hommes et femmes, jeunes ou moins jeunes tentent alors l’aventure de l’entrepreneuriat. Exaltant, c’est souvent un projet que ces gens avaient en tête depuis longtemps et ils décident un jour de franchir le pas car ils estiment ne plus rien avoir à perdre. L’entrepreneuriat devient alors une alternative possible au chômage. Dans ce cas, le demandeur d’emploi valorise son temps en préparant son projet de création d’entreprise. Une préparation indispensable pour créer une entreprise appelée à se pérenniser par la suite.

Le succès du régime auto-entrepreneur

Le succès que connait l’entrepreneuriat aujourd’hui s’explique aussi par celui de l’auto-entrepreneur. Depuis la création du régime le 1er Janvier 2009 par Hervé Novelli, plus d’un million de personnes ont choisi ce statut pour créer leur entreprise. En 2015, le nombre de nouveaux auto-entrepreneurs avançait à un rythme de 20 000 personnes par mois. La moitié des créations d’entreprises en 2014 et 2015 se sont réalisées sous ce régime ! Comment expliquer ce succès ?

Selon l’nsee en 2019, le nombre total de créations d’entreprises en France atteint un nouveau record avec 815 300 créations, soit 18 % de plus qu’en 2018. Cette hausse est de nouveau portée par les immatriculations de micro-entrepreneurs (+ 25 %, après + 28 % en 2018). Les créations d’entreprises individuelles classiques augmentent également (+ 16 %), ainsi que les créations de sociétés (+ 9 %). Les deux secteurs contribuant le plus à la hausse globale sont les activités spécialisées, scientifiques et techniques (+ 17 %) et les autres services aux ménages (+ 31 %). Il est très facile de devenir auto-entrepreneur. Cela ne demande pas plus de 5 à 10 minutes de formalités sur internet. Pas besoin non plus d’apporter un capital pour la création de son entreprise. Peu de charges, pas de qualifications professionnelles requises (surtout aujourd’hui avec les lois de dérèglementation du marché du travail). Autant de facteurs clés qui ont incité tant de français à créer leur (micro) entreprise. Idéal pour tester sa capacité à entreprendre, l’autoentrepreneur prend peu de risques à choisir ce statut. Véritable rampe de lancement, l’auto-entreprise peut déboucher en quelques années sur une entreprise « classique » (SARL, SA…) avec un chiffre d’affaires plus conséquent.

Les nombreuses motivations à devenir entrepreneur

Être salarié aujourd’hui n’est plus forcément synonyme de sécurité. De fait, un salarié peut être congédié en très peu de temps pour des motifs plus ou moins valables (licenciements massifs, fermetures d’usines…). Les Français ont bien assimilé cette possibilité de perdre son emploi quasiment du jour au lendemain. C’est pourquoi bon nombre d’hommes et de femmes n’ont plus d’état d’âme au moment de se lancer dans le grand bain de l’entrepreneuriat. Choisir de devenir entrepreneur c’est donc choisir de reprendre sa destinée en main. On prend soi-même les décisions qui s’avèreront bonnes… ou moins bonnes, tout en assumant ses responsabilités.

Devenir entrepreneur répond également à des aspirations personnelles profondes qui peuvent être la soif de liberté, le goût de l’aventure professionnelle, faire preuve d’audace. C’est surtout l’ambition de créer et de développer un projet, le voir croître, s’étoffer avec le temps. Être entrepreneur permet donc d’exprimer son potentiel (créativité, sens des affaires…) et peut-être de vivre, au bout du chemin, le succès.

Parmi les motivations des entrepreneurs, l’aspect pécuniaire, paradoxalement, ne semble pas le plus important. Il existe chez les entrepreneurs un fort besoin de reconnaissance. Il est enfin très stimulant de construire son projet, pas à pas, d’affiner sa stratégie de développement. L’entrepreneur doit ainsi démontrer toute sa polyvalence et toucher à tous les domaines d’activités de son entreprise (marketing, communication, comptabilité…). Il faut avoir surtout une grosse capacité de travail car l’entrepreneur ne compte pas ses heures.

Tous ces défis, ces challenges, ces avantages (liberté d’action, posséder les clés de sa réussite), ce besoin de se dépasser et celui de créer une entreprise à son image expliquent, en partie, cet engouement massif pour l’entrepreneuriat aujourd’hui.

Témoignage du groupe automobile Chopard sur sa participation à Great Place To Work

Participer à Great Place To Work® peut représenter une opportunité pour les entreprises de grande taille. Mais pourquoi ? Interview du groupe automobile Chopard nominé dans la catégorie 1000 à 2500 collaborateurs. 

Pourquoi avoir décidé de rejoindre la démarche Great Place To Work® ?

Dans un premier temps, c’est une volonté de notre PDG afin de s’assurer que l’ensemble des collaborateurs se sent bien au travail. C’est également un outil pour évaluer nos pratiques internes puis les faire évoluer pour être en adéquation avec les besoins de nos collaborateurs. 

Dans un second temps, cette démarche est la traduction de notre culture d’entreprise forte et de nos valeurs, qui combinées, rendent nos salariés fiers de travailler pour le Groupe.

Être parmi les meilleures entreprises où il fait bon travailler confirme notre sentiment de bien-être dans notre entreprise, tout en communiquant sur notre marque employeur en interne et externe.

Le label Great Place To Work® vient mettre en lumière le résultat d’une démarche de qualité de vie au travail et/ou de transformation culturelle menée avec sincérité et efficacité.

Concrètement, qu’est-ce que cela vous apporte de participer ? 

La participation à ce programme nous permet de connaître et faire connaître notre marque employeur tant en interne qu’en externe.

En effet, le fait d’être un groupe multi sites complexifie cette tâche. Grâce à la certification, nous avons pu recenser l’ensemble des bonnes pratiques, les communiquer en interne à tous les directeurs dans le but d’harmoniser ce qui fonctionne. Enfin, nous avons travaillé sur la communication externe pour attirer de nouveaux candidats.

Environ 90% des candidats, que nous rencontrons pour un poste, nous parlent de cette démarche. Certains ont même décidé de candidater au sein de notre Groupe à la suite de notre certification.  

Dans notre contexte hautement concurrentiel, cette certification permet de mettre en avant nos avantages de manière objective. Qui mieux que nos collaborateurs peut nous évaluer ?!

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris depuis votre participation ?

Dans un premier temps, nous avons été agréablement surpris par le pourcentage de participation au 1er questionnaire, chiffre qui a également augmenté lors de notre deuxième participation.

Ensuite, par le fait d’être certifié dès notre 1ère participation alors que certaines entreprises reconnues ont échoué, nous a permis de prendre confiance en nous et donc, de mettre des ressources pour animer cette démarche. 

Dans un second temps, lors de la communication de nos résultats à la 2ème participation, notre fort pourcentage de progression a été une réelle fierté. Nous pensons que ceci est réalisable grâce aux moyens mis en œuvre pour faire vivre ce mode de vie tout au long de l’année dans nos sites.  

Le nombre de retours positifs concernant notre participation au programme Great Place To Work® a été également une excellente surprise

Qu’avez-vous mis en place au sein de votre entreprise en matière de qualité de vie au travail / expérience collaborateur ?

  • Les plannings d’intégration : les nouveaux collaborateurs sont accueillis avec un planning d’intégration complet, comportant un socle commun et des variantes selon les métiers.
  • Les ambassadeurs : des groupes d’ambassadeurs volontaires ont été créés pour réfléchir aux résultats de l’enquête Great Place To Work® et proposer des actions concrètes grâce à un budget alloué.
  • Le programme d’accompagnement managérial : les mobilités internes étant nombreuses, un programme d’accompagnement managérial sur mesure pour le groupe a été créé, garantissant un encadrement dans les meilleures conditions. Grâce aux nombreuses croissances externes, les évolutions internes sont fréquentes au sein du Groupe et constituent une réelle opportunité pour tous nos collaborateurs. La mobilité interne est essentielle pour nous, car faire évoluer, c’est reconnaître le travail de chacun. Des dispositifs sont par conséquent mis en place pour faire évoluer chacun et créer une vraie dynamique de Groupe.

Pensez-vous que le cadre de travail (décor, babyfoot) soit primordial ou secondaire ?

Nous nous sommes rendu compte à travers les retours du questionnaire Great Place To Work® que le cadre de travail est important, notamment le fait d’avoir un environnement de travail sécurisé, récent et bien équipé. En revanche, le décor et les babyfoot par exemple paraissent secondaires, les collaborateurs ont davantage d’attente sur des sujets structurants comme la communication, le management et le package de rémunération

Pourquoi être une entreprise où il fait bon travailler ? 

Cette certification nous permet, en interne, de confirmer le sentiment de bien-être au travail qui règnent au sein de nos sites, essentiel pour fidéliser nos collaborateurs. En externe, elle nous permet d’attirer les candidats à travers notre marque employeur.

Pouvez-vous citer 3 exemples de pratiques emblématiques de votre culture d’entreprise ?

  • L’Humain, l’Engagement et l’Excellence sont les trois principales valeurs du Groupe. En ce sens, la mise en place d’un processus de recrutement qui permet d’appréhender l’adéquation potentielle du candidat entre nos valeurs et les équipes en place est une pratique emblématique de notre culture d’entreprise. Pour l’ensemble des acteurs du recrutement au sein du Groupe, le savoir-être est primordial nos choix de recrutement : chaque candidat passe un test de personnalité lorsqu’il candidate à l’un de nos postes. Ce test de personnalité est la même pour tous les postes et tous les statuts.
  • La performance de la politique mobilité du Groupe repose sur plusieurs leviers mais surtout à travers deux outils puissants. Tout d’abord, un Fichier des Potentiels qui est établi à partir des retours d’entretiens professionnels annuels. Il recense le souhait d’évolution des collaborateurs, leur mobilité géographique, les postes souhaités sous quel délai et enfin, l’avis de la Direction pour cette éventuelle évolution. Aussi, la Talent Review annuelle permet un temps d’échange privilégié entre le management et la Direction Générale du Groupe sur le potentiel et les perspectives de développement de carrière de ses collaborateurs identifiés comme clés pour l’entreprise. C’est pour nous un exercice exigeant, qui conduit à associer aspirations des collaborateurs et besoins futurs de l’entreprise.
  • Les petits déjeuners de la Direction où chaque mois, pendant une heure, une personne par service est invitée à échanger avec Direction sur les évolutions du Groupe, du secteur automobile ainsi que sur les métiers et activités de chacun.

Quelles pratiques souhaitez-vous mettre en place à l’avenir ? 

Nous avons déjà quelques pistes d’amélioration pour l’année à venir, notamment les points suivants :

  • Le développement d’un nouvel outil de communication permettant aux collaborateurs d’échanger entre eux et avec eux.
  • L’harmonisation des plans d’action sur tous nos sites.
  • Le développement de nouvelles formes de travail / d’activités : par exemple concernant l’accueil de nos clients au sein de nos concessions.

Les conséquences du confinement

Qu’on se le dise le confinement n’est pas forcément négatif. Il possède aussi bien des conséquences positives que certaines moins enviables. Si on entend de nombreuses personnes se plaindre de celui-ci, il faut donc peser les pour et les contre d’une situation qui peut apparaître sous un nouveau jour si on regarde d’un peu plus loin.

Les effets positifs du confinement

En dehors de limiter la propagation du coronavirus, le confinement a d’abord des conséquences positives pour l’environnement. Il est clair que la pollution mondiale a beaucoup baissé depuis qu’il a été mis en place et que les émissions de CO2 se sont drastiquement réduites. L’air est clairement plus pur dans les agglomérations et la pollution également liée à l’incivisme comme le fait de jeter un peu partout dans la mer des déchets ou encore tout simplement par terre a nettement diminué. Les animaux reviennent près des villes et l’exemple de l’eau claire à Venise et la présence de dauphins là où ils ne sont pas actuellement a pu en surprendre plus d’un. Une illustration très claire d’une des conséquences positives du confinement. 

Baisse de la pollution sonore

De la même manière, la pollution sonore a fortement diminué ces derniers jours et même dans la capitale, vous avez l’impression d’être en pleine période de vacances (mois d’août) tellement les bruits ont diminué. Vous pouvez même sans tendre l’oreille entendre les oiseaux chanter. 

Le confinement fait ensuite gagner du temps pour ceux qui sont en télétravail. Nul ne doute que ce dernier permet d’éviter des temps de transports qui grèvent la journée, tout comme parfois le fait de devoir se préparer pour certains travaux. En télétravail, certains évoluent avec les habits du quotidien et n’ont nul besoin de perdre du temps pour les apparences même si cela reste tout de même une bonne pratique sur le long terme pour rester dans un cadre professionnel et motivé. Les horaires en moins, la fatigue est également moins forte. 

La famille ?

La possibilité d’être en famille est également une bonne opportunité pour ceux en confinement notamment si vous ne travaillez pas. Confiné, vous devez passer du temps avec votre famille et vous pouvez en profiter pour recréer un lien familial plus fort. La famille se recrée une organisation centrée sur elle-même ce qui est parfois fortement appréciée par les enfants et les parents. 

La capacité à prendre du temps pour soi est également à saluer. Être confiné mais pas en vacances, si vous n’effectuez pas votre travail en télétravail ou que vous ne devez pas vous rendre sur votre lieu de travail représente une opportunité de prendre du temps pour prendre soin de vous mais également de découvrir de nouvelles activités ou d’acquérir des connaissances que vous n’aviez pas auparavant. Vous pouvez aussi par exemple commencer des activités comme le sport. Plus largement c’est le moment de réfléchir à ce que vous voulez faire de votre vie et de vous fixer un cap qui pourrait être différent dans les années à venir. 

La possibilité de vous renouveler

est également au rendez-vous. Comme une sorte de période transitoire vous pouvez prendre de nouvelles décisions pendant cette période et décider de vous fixer de nouveaux objectifs afin de démarrer de la plus belle des manières votre rentrée. Un peu comme quand vous rentriez dans une nouvelle année à l’école, vous pouvez décider de changer les choses et de vous comporter différemment afin d’améliorer votre quotidien. 

Enfin, il s’agit surtout d’une période où l’opportunité de changer le fonctionnement des organisations et de la société peut devenir une chance. Les comportements peuvent évoluer et laisser une grande dose d’espoir pour l’avenir à condition de ne pas reproduire les mêmes travers au sortir du confinement. 

… Mais le confinement à de grandes contraintes

Tout d’abord, le fait de rester enfermé dans un endroit fixe peut atteindre votre moral. Certains ne supportent pas de se retrouver enfermé dans un périmètre déterminé et cela se comprend. Il est facile de vite tourner en rond surtout si vous ne trouvez pas de quoi vous occuper et de trouver le temps très long. Malgré de rares sorties autorisées, vous pouvez vite vous retrouver à l’étroit. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle de nombreux habitants des agglomérations ont littéralement fui les villes à l’annonce du confinement souhaitant soit se retrouver en famille, soit disposer d’un espace de vie suffisant pour ne subir le confinement trop fortement. 

Des contraintes ?

Ensuite pour ceux qui travaillent encore, certaines contraintes peuvent survenir comme la garde d’enfants qui nécessite une organisation supplémentaire, d’autant plus difficile à assurer alors que de nombreux français refusent de sortir. Une organisation performante peut être nécessaire et trouver les solutions peut représenter un véritable challenge. 

Et la gestion des enfants ?

De la même manière gérer les cours à distance pour les enfants peut s’avérer un réel casse-tête notamment si vous n’aviez pas le matériel adéquat avant la crise sanitaire qui est arrivé très rapidement et qui n’a pas permis à chacun de s’équiper. Les capacités financières peuvent également avoir freiné l’équipement et représenter souci à ne pas sous-estimer pour ceux dans cette situation

Surtout la capacité de concentration et la motivation peuvent vite se retrouver affectées. Les team-building n’existe plus et l’ambiance de travail n’est plus forcément au rendez-vous. Difficile parfois de se concentrer lorsque vos enfants viennent vous interrompre ou tout simplement de résister à la tentation de regarder une série quand on juste à côté de sa télévision. Les nouvelles habitudes sont à prendre et parfois un sentiment d’envahissement de la sphère professionnelle dans celle privée peut donner la désagréable impression de ne plus avoir de vie privée. 

Pour les non-adeptes des technologies, il peut également s’agir d’une période difficile avec la nécessité de s’adapter à leur utilisation. Il est vrai également que le lien social peut s’en retrouver distendu et ceux qui en sont particulièrement fans peuvent vite ressentir une impression désagréable. 

La période de confinement représente également une période de stress liée à l’incertitude sur l’avenir que l’on parle en termes d’économie ou encore de fin du confinement. Les règles sociales devraient également évoluer au sortir du confinement ainsi que les comportements. Des habitudes comme les embrassades ou le fait de serrer la main devraient être mises à mal dans un premier temps lors du retour par exemple, ce qui peut en stresser plus d’un. 

Mais toujours le stress

Enfin et surtout pour ceux qui ne peuvent rencontrer leur proche, le stress lié à la potentialité de maladie ou de ne pouvoir les rencontrer représente un des pires négatifs. Inutile de parler de l’impossibilité d’enterrer les morts avec toutes les personnes concernées pour savoir le déchirement que cela provoque ou de ne pouvoir se rendre au chevet de nos malades. Une épreuve quasi insupportable mais qu’il faudra apprendre à gérer pour bon nombre de personnes.

Comment bien vivre le confinement ?

Le confinement est arrivé rapidement, très rapidement même. Si la veille, on nous incitait à nous rendre dans les urnes, il a fallu rapidement prendre le pli avec l’annonce du confinement le lendemain pour le lendemain. Selon certains médecins, 30% de la population devrait très mal vivre le confinement. Pour éviter de faire partie de ceux-là, voici quelques conseils pour changer de positionnement mental. 

Dites-vous que le confinement est une opportunité.

Plutôt que de subir le confinement comme un élément néfaste et de penser à toutes les contraintes qu’il engendre, peut-être est-il temps de vous dire que c’est pour vous l’opportunité de changer. Il s’agit d’une période pendant laquelle vous pouvez vous transformer surtout s’il dure 5 semaines de plus et montrer un jour nouveau à votre retour. Le confinement n’a pas que des aspects négatifs loin de là, il vous permet de prendre de nouvelles décisions et de décider des changements à mettre en place dès aujourd’hui ou à votre retour. Ne subissez pas le confinement mentalement, prenez-le véritablement comme une opportunité de progresser et d’avancer.

Fixez-vous des objectifs

Vous avez du temps alors autant en profiter pour vous fixer des objectifs personnels. Bien sûr, vous pouvez penser à faire du sport ou encore à surveiller votre alimentation mais vous pouvez également aller au-delà. Ainsi, vous pouvez vous décider à (enfin) vous lancer dans ce que vous avez vraiment envie de faire. Vous n’avez jamais eu le temps d’apprendre une langue comme celle des signes ou une langue étrangère, un logiciel qui vous serait utile pour le travail ou à vous informer sur des nouvelles pratiques ? Vous le pouvez désormais ! Même en dehors des choses qui pourraient vous être utiles, vous pouvez apprendre à faire de la guitare que vous aviez mise dans un coin ou prendre le temps pour un hobby que vous avez ou en cherchez un qui pourrait vous correspond. Ne restez pas à subir votre confinement. 

Rangez votre intérieur

Le désordre intérieur se traduit très souvent par un désordre extérieur. Avant de vous lancer dans quoi que ce soit, vous pouvez commencer par organiser votre appartement ou votre maison et à le ranger, à classer… Bref à faire tout ce qu’il faut pour rendre votre intérieur de maison pratique et agréable. Tant qu’à être enfermé dans un endroit autant qu’il soit agréable et que vous vous y sentiez bien. Faire quelques minutes de ménage par jour devrait rapidement rendre l’endroit où vous vivez on ne peut plus propre ou bien planter les clous que vous devez planter depuis que vous avez emménagé et que vous avez toujours remis à demain.  Vous pouvez bien sur vous lancer immédiatement dans un nettoyage de printemps. De toute façon vous avez le temps. Le confinement semble parti pour durer encore 6 semaines de plus

Vous approprier l’endroit où vous êtes

Ce n’est pas possible dans tous les cas car vous êtes peut-être par exemple chez votre conjoint, votre famille voire avec votre ex-femme pour garder les enfants. Dans le cas où vous êtes seul chez vous, c’est bien l’occasion de vous approprier chez vous. Vous êtes dans votre univers et personne ne viendra vous y déranger. Vous pouvez décider que vous êtes dans votre forteresse et qu’elle vous appartient. Ce n’est peut-être pas très grand et vous êtes peut-être locataire mais vous êtes chez vous alors profitez-en. Et puis songez à Robinson Crusoé !

Organisez-vous ! 

Ce n’est pas parce que vous êtes en confinement que vous ne devez pas avoir d’emploi du temps. Si vous souhaitez bien vivre cette période, il faudra vous créer un véritable emploi du temps. Ce n’est pas en passant de série en série que vous allez bien occuper le temps si ce n’est les premiers jours. Vous aurez vite l’impression de devenir un zombie à défaut. Alors prenez le temps de vous organiser en posant des tâches qui peuvent vous êtes utiles comme un moment sport, un moment ménage, un moment soin de vous ou encore un moment travail et préparation de la rentrée. Vous verrez que le temps défile très vite et que vous aurez vite comblé votre emploi du temps. 

Méditez et observer la nature

Si vous ne pouvez pas forcément observer la nature et sa grandeur si vous êtes confiné en plein milieu d’une grande agglomération, vous pouvez au moins méditer. Passer du temps à méditer, vous permettra de vous recentrer sur vous-même ce qui ne fait jamais de mal. Prenez le temps de faire le point avec vous-même et de penser à ce que vous voulez devenir par exemple et les moyens de parvenir à ce résultat. Si vous rencontrez un obstacle, cherchez comment le contourner pour le surmonter. N’hésitez pas également à faire un point intérieur sur vos envie, aspirations et freins. 

Faites-vous plaisir

Ce n’est pas parce que vous êtes enfermé chez vous que vous ne pouvez pas vous faire plaisir. Vous pouvez par exemple prendre du temps pour vous cuisiner de bons plats ou encore prendre le temps de faire des listes de choses que vous désirez et aller les glaner sur internet. Si vous ne pouvez pas forcément tout commander, vous pourrez surement dénicher de bonnes affaires à venir ou présente. N’hésitez pas à noter chaque chose que vous désirez et à faire de son acquisition une action future. En restant chez vous, vous risquez fort d’économiser de l’argent alors pourquoi ne pas le réinvestir dans quelque chose que vous avez toujours désiré.

Éteindre les infos et les réseaux sociaux

Vous êtes isolé certes et vous cherchez peut-être à garder le lien social au travers des réseaux sociaux. Cela se comprend et vous pouvez avoir des amis qui posent des choses drôles de temps à autre. Mais rester connecté toute la journée aux informations (qui ne sont pas très souvent réjouissantes, avouons-le) ou encore aux réseaux sociaux dont les publications sont pour 80% d’entre elles du même acabit ne risquent pas de vous remonter le moral. Vous devez penser positif alors n’hésitez pas, pour une fois, à ne vous y connecter qu’à certaines heures et non pas à écouter en boucle toute la journée les 10 000 raisons de vous inquiéter ou de déprimer. La vie, ce n’est pas les informations, c’est celle que vous vous décidez à vivre. 

Pourquoi VO2 a voulu rejoindre les Great Place To Work®

Interview de Florent Daversin cofondateur de VO2 Group qui est nominé dans la catégorie 50 à 250 collaborateurs. Il nous donne les raisons de sa participation à la démarche quand on est une PME et des exemples de sa mise en place. Sa démarche, qui part d’une réelle préoccupation de la vie des collaboratrices et collaborateurs, de leurs besoins et de leur développement en compétences, pourrait inspirer plus d’un dirigeant. Zoom sur VO2 pour qui la parité est dans ses gènes.

Pourquoi avoir décidé de rejoindre la démarche Great Place To Work® ? 

Le monde a changé. Nos plus jeunes collaborateurs veulent équilibrer leur vie pro et perso, donner du sens à leur travail en s’associant à une équipe autant qu’à une vision entrepreneuriale. Et puis il y a un volet formation important : l’avenir appartient aux entreprises qui savent former leurs collaborateurs et les accompagner dans leurs transitions professionnelles. Il demeure important de valoriser ce que l’on fait et surtout ce que l’on réussit par rapport à nos concurrents. 

Concrètement, qu’est-ce que cela vous apporte de participer à la démarche Great Place To Work® ? 

Great Place To Work® est une démarche qui met en lumière et valorise l’ensemble des actions positives de l’entreprise de façon très détaillée : elle nous aide à communiquer plus simplement auprès de nos talents et futurs talents. Ce que nous disons, nous le faisons, et le Palmarès est là pour le prouver. Grâce aux études feedback réalisées par l’équipe Great Place To Work®, nous faisons aussi beaucoup de pédagogie autour de notre classement pour engager les managers et leur donner des clefs d’amélioration. Le Palmarès enfin est un moment de célébration important : on fête une réussite collective, positive et dans l’air du temps ! 

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris depuis votre participation ? 

Nous avons vu les collaborateurs s’engager pour améliorer l’ensemble des points soulevés par l’étude. C’est plus facile avec des chiffres et des témoignages. Tout va très vite dès lors que vous avez de la data et un bon benchmark, les équipes s’emparent elles-mêmes des sujets de manière collaborative et non plus top/down. 

Qu’avez-vous mis en place au sein de votre entreprise en matière de qualité de vie au travail / expérience collaborateur ? 

Nous n’avons jamais concrètement mis en place de politique dédiée à la qualité de vie, il s’agit plutôt d’un ADN qui favorise le travail collaboratif et le bien-être au quotidien. 

VO2 Group pour commencer, est le seul groupe tech indépendant co-fondé par une femme (source Syntec) et à parité totale dans les effectifs (50% de femmes) depuis 2018, sur un secteur qui ne compte que 25 à 30% de collaboratrices. Nous prenons soin de nommer des femmes managers par exemple dans chacune de nos teams, y compris après des arrêts maternité. C’est assez simple, elles sont très fortes !

Autre exemple : notre relation à l’univers des startups, qui représente un modèle valorisant et stimulant pour les collaborateurs, est liée à notre histoire entrepreneuriale (nous avons créé 2 startups et investi dans plusieurs). Nous avons également créé un coworking au sein de notre espace pour gérer la croissance de nos équipes sereinement. Le Cowork VO2 Group accueille des startups tech qui transforment notre quotidien et nous ouvrent des horizons un peu différents tout en étant proches de nos métiers. Nous avons même accueilli l’équipe du LAB RH, LA référence en matière de qualité de vie au travail (QVT)!

Pensez-vous que le cadre de travail (décor, babyfoot…) soit primordial ou secondaire ?

Le cadre de travail est effectivement primordial pour moi. Vous passez plus de temps au bureau qu’à la maison, vous faites de nombreuses pauses, des réunions hors de votre propre espace ou étage… et grâce au lieu, vous êtes forcément dans une ambiance plus ou moins propice à la collaboration, la créativité… Pour certains collaborateurs le cadre n’est pas un sujet a priori, et pour d’autres, plus esthètes, ça l’est. Et dans ce cas, il n’y a pas de sujet, l’offre doit être impeccable ! En général vous avez un mix de gens plus ou moins intéressés mais ce sont toujours les plus exigeants qui l’emportent. Je dirais que le décor compte autant que les méthodologies de travail : c’est un tout !

Pourquoi être une entreprise où il fait bon travailler ? (Rétention talents, productivité…) 

Si vos talents restent, apprécient votre cadre de travail autant que l’offre de formation ou le management, alors vous avez moins de turnover, certes, mais surtout plus d’engagement. Et c’est une opportunité pour une entreprise qui doit se transformer continuellement aujourd’hui. Si vos talents restent sans participer à votre croissance, alors ça n’a pas de sens. Et puis lorsque vos talents partent, ils partent pour de bonnes raisons et deviennent vos meilleurs ambassadeurs, parfois vos meilleurs clients !

Pouvez-vous citer 3 exemples de pratiques emblématiques de votre culture d’entreprise ? 

Nous sommes à parité, mais avons aussi une quinzaine de nationalités différentes, VO2 Group est une entreprise bien dans son époque, représentative de la population française d’aujourd’hui, et qui sait valoriser au quotidien la singularité de chacun. Par exemple, nous organisons des concours de cuisine internationale, #VO2TOPCHEF auxquels participent l’essentiel de nos collaborateurs, fiers de valoriser leur première ou seconde culture une fois ou deux dans l’année.

Nous sommes un Family business, co-fondé par un couple d’entrepreneurs, alors le perso s’invite souvent dans la vie pro. Les enfants s’invitent au bureau pour des conférences dédiées (ateliers philo ou philanthropiques) ou des après-midis sans garde, et le chien guide d’aveugle de notre manager RH a sa place dédiée sur le plateau. 

Et pour stimuler nos collaborateurs et leur donner du sens au quotidien, au-delà de la tech, nous investissons exclusivement dans des startups QVT (qualité de vie). Des start-

ups comme AKAgreen qui végétalise les espaces de travail avec une philosophie très intéressante de la place du végétal dans nos vies urbaines ou comme Walter, une plateforme web et mobile créée par une kinésithérapeute et que nous développons pour aider les entreprises à coacher les collaborateurs dans leurs postures de travail au quotidien. Le mal de dos est le mal du siècle !

Quelles pratiques souhaitez-vous mettre en place à l’avenir ? 

Nous devons faire grandir notre academy interne, qui forme aux métiers d’aujourd’hui mais pas suffisamment à ceux de demain alors que nous avons un lab de recherche de haut niveau et des collaborateurs motivés et curieux. C’est l’un de nos grands challenges !

Le parcours du dirigeant

Passionné de course à pied, marathonien et triathlète, Florent a co-fondé VO2 GROUP en 2011 après plusieurs années en tant que consultant expert de la relation client. VO2 Group est né du pari fou de lancer un groupe technologique à taille humaine, avec une offre globale end-to-end, pour créer une alternative aux grandes ESN multi-spécialistes du marché. Fondée en famille et détenue par des associés dirigeants les principales filiales, VO2 GROUP est aujourd’hui une structure qui se développe en mode startup, 100% indépendante, pleine d’ambitions et où règnent à la fois la convivialité en interne et la proximité avec ses clients.

Pourquoi participer à Great Place To Work® ?

Interview du Directeur Général de Great Place To Work® France, Jullien Brézun, sur les bonnes raisons de rejoindre la démarche qui, loin d’être un carcan, permet aux entreprises de vivre leurs valeurs et d’en faire un art de mieux vivre en entreprise.

Pourquoi avoir créé Great Place To Work® ?

La création de Great Place To Work® aux Etats-Unis en 1992 est le résultat des travaux menés par Robert Levering et Milton Moskowitz, sollicités par leur maison d’édition pour une mission un peu particulière : rédiger un livre intitulé The 100 Best Companies to Work for in America. D’abord sceptiques, les deux journalistes ont sillonné le pays et identifié les 100 entreprises.

La publication de leur ouvrage en 1984 a posé les premières briques du projet Great Place To Work®. Ils découvrent notamment qu’un environnement où il fait bon travailler dépend de la qualité des relations, au cœur desquelles on retrouve la confiance, la fierté et la convivialité. En 1997, Great Place To Work® produit aux Etats-Unis le 1er classement mondial des 100 meilleures entreprises. 2001, la Commission européenne lance un appel d’offre et Great Place To Work® publie le 1er Palmarès européen. En 2002, c’est en France que Great Place To Work® ouvre ses portes – et l’entreprise a vu le jour dans près de 60 pays au total.

34 ans après la publication du premier ouvrage, ce qui n’était alors qu’une intuition est aujourd’hui un modèle de référence, fondé sur une méthodologie éprouvée et reconnue par de nombreuses organisations à travers le monde. Créer Great Place To Work® a permis de répondre à une attente nouvelle des collaborateurs, qui est aujourd’hui centrale pour les entreprises.

Pourquoi être une entreprise où il fait bon travailler ? 

Les entreprises où il fait bon travailler ont un turnover inférieur de 4,5 points et un absentéisme en baisse de 23% par rapport à la moyenne. Elles ont également une satisfaction client plus importante de 3 points par rapport aux autres. La plupart des études menées aux Etats-Unis, mais les travaux de notre chercheur Thibault Perrin à l’échelle de la France montrent un impact significatif sur la performance financière : les entreprises classées au Palmarès ont ainsi un ROA (return on assets) supérieur de 6,5% en moyenne.

De manière générale, c’est l’occasion de rappeler que nous dévoilons ce 18e Palmarès dans le contexte d’une crise sanitaire mondiale sans précédent – un choix peu évident dans la mesure où nos 93 lauréats, comme toutes les entreprises, sont durement affectés. Mais, pour refaire le lien avec votre question, il a été prouvé que les great places to work, en plus d’être plus performantes sur les aspects RH, commercial et financier, résistent mieux aux crises. Les chercheurs Ana Carvalho & Nelson Areal ont mis en lumière une résilience largement supérieure à la moyenne des entreprises classées au Palmarès Best Workplaces lors des crises de 2001 et de 2008. D’autres études indiquent que les organisations avec une stratégie de diversité et d’inclusion solide résistent mieux que les autres à la récession.

Qu’observe-t-on ?

Ce qu’on observe, contrairement à beaucoup d’idées reçues encore bien ancrées, c’est que la qualité de l’expérience vécue par tous les collaborateurs n’est pas cosmétique : elle est au contraire le cœur même de la performance des organisations et de leur capacité à résister sur le long terme. Des collaborateurs engagés et attachés à leur entreprise seront plus à même de fournir les efforts nécessaires pour survivre à une crise. En parallèle, le management inclusif d’équipes diverses et riches (genres, âges, profils…) est la clé pour développer l’innovation, qui soutient la croissance financière durable de l’organisation.

Concrètement qu’est-ce que cela apporte aux participants ? 

De nombreux travaux ont mis en lumière l’impact de notre classement sur des indicateurs clés. Elles attirent par exemple 85% de candidats en plus – qui sont des candidats plus qualitatifs, répondant mieux aux attentes de l’entreprise. De manière plus globale, ce que les chercheurs appellent « l’effet de signal » a une incidence forte sur la marque employeur. Attention cependant : le plus important, en matière de marque employeur, est l’authenticité du message et des valeurs affichées par l’entreprise. Celle-ci doit réellement les appliquer en interne et les faire vivre à ses collaborateurs, au risque sinon de générer du cynisme et une baisse de la productivité.  

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris depuis la création ?

Pour nous, la plus grande surprise reste l’extrême variété des pratiques qui permettent de créer la confiance au sein d’une organisation. Cette richesse incroyable est signe d’un dynamisme et une opportunité infinie d’apprentissage. Chaque entreprise peut, si elle le souhaite, avancer dans cette direction selon son histoire, ses valeurs, son ADN… Son chemin lui sera propre mais la finalité sera commune. Créer de la confiance pour que l’organisation impacte positivement ses collaborateurs.

Pensez-vous que le cadre de travail (décor, babyfoot,…) soit primordial ou secondaire ?

L’environnement de travail est l’une des composantes de l’expérience collaborateur : il ne doit bien entendu pas être négligé, qu’il soit physique (locaux, équipements…), digital (bonne qualité du matériel, logiciels adaptés…) ou phygital (mélange des deux). Cependant, ce cadre n’est pas à lui seul un élément suffisant pour assurer la qualité de vie au travail des équipes. Ce sont essentiellement les pratiques managériales, fondées sur la confiance entre le collaborateur et ses leaders, qui sont au cœur de l’expérience collaborateur et permettent à chaque membre de l’entreprise de déployer pleinement son potentiel.

La reconnaissance, le feedback, l’évaluation du potentiel, l’équité, la fierté par rapport à son travail et le sens qu’on y trouve sont quelques-uns des leviers qui sont, eux, primordiaux. A l’inverse, les cours de yoga ou le babyfoot sont accessoires : ils peuvent aider à renforcer la convivialité, mais ce sont justement les symboles de l’aspect « cosmétique » trop souvent associé aux démarches de qualité de vie au travail.

Quelle est la pratique qui vous semble essentielle / L’élément essentiel pour être une Great Place To Work®?

Il est avant tout important de souligner qu’il n’existe pas de « recette magique » pour être une Great place to work®. Chaque organisation doit identifier les pratiques en accord avec ses valeurs, et surtout, faire en sorte qu’elles soient vécues par les collaborateurs pour améliorer très concrètement leur expérience. Ceci étant dit, plusieurs éléments sont de première importance pour consolider la qualité de vie au travail. Le premier, c’est la confiance, qui est au cœur de notre modèle.

Cette confiance se construit grâce aux valeurs de l’entreprise et à leur authenticité, mais aussi grâce à l’efficacité du leadership. Les leaders d’une entreprise où il fait bon travailler sont intègres, compétents, dotés de soft skills, mais ce qui les distingue est leur démarche inclusive qui leur permet de percevoir le potentiel de chaque collaborateur et de lui donner les moyens pour déployer ce potentiel au service de l’innovation et de la performance de l’organisation.

Parcours de Jullien Brézun

Diplômé de Paris Dauphine, Jullien a débuté sa carrière chez L’Oréal, où il est rapidement devenu directeur commercial – poste qu’il a ensuite occupé au sein du groupe L’Occitane, puis du groupe AmorePacific. En tant que manager, tout au long de son parcours, Jullien Brézun a cherché à comprendre les leviers de motivation des collaborateurs pour les aider à exprimer leur potentiel et construire des équipes performantes. Après avoir été maître de conférences à l’IEP Paris sur la stratégie commerciale pendant plus de 10 ans, Jullien poursuit aujourd’hui son investissement dans l’enseignement auprès de collégiens.