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Les ordonnances de la loi d’urgence contre le Covid-19 : éclaircissements.

Le gouvernement a présenté plusieurs ordonnances la semaine précédente qui visent à appliquer la loi d’urgence pour faire face à l’épidémie de Covid-19. Elles bouleversent temporairement le code du travail mais ont d’ores et déjà des conséquences sur le fonctionnement des entreprises. Interview de Jean-Marc Morel Associé chez RSM, 6ème réseau de cabinets d’audit, conseil et expertise-comptable, pour comprendre la difficulté d’ordonnances qui ne sont pas encore toutes opérationnelles et qui posent des questions.

Quelles sont les principales difficultés depuis les ordonnances récentes ?

Les ordonnances ?

La grande difficulté est qu’il y a de nombreuses interprétations possibles des ordonnances. Déjà, il faut comprendre que nous avons une crise sanitaire très forte qui a engendré l’impossibilité de travailler. On s’est basé sur le chômage partiel qui existait déjà et on l’a modifié pour résoudre cette situation en se disant qu’on allait passer toutes ces personnes qui ne pouvaient travailler sous ce statut. En même temps, il y a eu la possibilité, pour les salariés qui avaient des enfants de moins de 16 ans et qui ne pouvaient pas venir travailler, de se mettre en arrêt maladie. Voici les deux textes de démarrage. Le problème fondamental reste donc que les deux régimes ne s’adaptent pas complètement à l’utilisation de crise comme aujourd’hui.

Les fiches de paie

Tout ne s’est pas fait par ordonnance car si on prend par exemple les complémentaires santé, on ignore ce qu’il faut vraiment faire à l’heure actuelle et il existe de nombreux cas. Les fiches de paie vont donc présenter des anomalies car il manque encore des précisions. Si dans la majeure partie des cas, les fiches de paie ne posent pas de problème, il faut comprendre qu’il y a de nombreux cas qui posent questions comme les primes d’ancienneté par exemple.

Tous les matins, avec mes collaborateurs, nous avons des réunions techniques car il s’agit d’un véritable casse-tête. Ce qui est important de comprendre c’est que les paies ne seront pas 100% juste ce mois-ci mais qu’il ne faut pas se mettre de pression pour qu’elles soient parfaites. Il y aura des régularisations sur le mois d’avril voire de mai car on n’a pas encore tous les textes actuellement. A partir du moment où vous n’êtes pas en train d’abuser, avec des collaborateurs en chômage partiel qui télétravaillent par exemple, l’URSSAF comprend bien la situation. Il faut comprendre qu’il y a les ordonnances mais aussi les instructions de l’URSSAF. 

Comment se déroule la mise en chômage partiel ?

Déjà, il faut faire un dossier disponible sur la DIRRECTE. Il faut remplir un document qui explique pourquoi vous êtes en chômage partiel. Dans le cas de certains commerces qui ont été fermés et qui ne posent pas de problème, il s’agit de le monter dans les 30 jours après que l’on se soit mis en chômage partiel pour le cas actuel. Attention, les dirigeants, assimilés salariés, ne sont pas concernés par cette mesure et ne peuvent pas en bénéficier. Une fois le dossier rempli et après avoir donné le nombre d’heures être en chômage partiel à 100% ou 50% par exemple, il faut avertir les entités comme le CSE dans les deux mois, a posteriori.

Avant, il fallait prévenir en amont mais dans le cas de cette crise, on peut le faire après. Il ne faut pas oublier de prévenir les salariés. Il faut comprendre que certains points d’ombre subsistent, que des changements ne sont pas encore actés. Ainsi, si vous avez 5 commerciaux et 5 à la production, il n’y a aucun souci si vous mettez tous les commerciaux en chômage technique. Imaginons maintenant que vous ne puissiez garder que trois personnes à la production du fait de l’activité.

Vous ne pouvez pas dire à deux d’entre eux de ne pas travailler, il faudra mettre tout le monde au 3/5ème. Cela ne vous empêche pas de mettre que les commerciaux en chômage partiel mais vous ne pouvez distinguer les autres. Ceci se comprend bien car sinon, quel est le critère de choix pour décider qui va travailler ? Cela fonctionne dans le cadre d’activité exercée complètement différente mais, à défaut, le risque d’avoir des prud’hommes sera forte. 

Peut-on imposer des congés ?

En l’occurrence, c’est la loi qui a régi cela. En temps normal, l’employeur peut imposer les congés mais doit prévenir un mois à l’avance. Dans le cas présent, s’il y a un accord collectif, on peut le faire descendre à un jour. Vous comprenez bien que faire un accord collectif en ce moment, c’est un peu compliqué et qu’il faut parfois être réaliste. De nombreux chefs d’entreprise se font du souci pour leur entreprise et toutes ces mesures me semblent normales même si parfois les conditions d’exercice semblent un peu farfelues.

Si les RTT peuvent toujours être imposés, il faut comprendre que de nombreuses activités vont redémarrer très fortement à la reprise. Beaucoup de personnes avaient surement garder des congés pour faire les ponts par exemple et cela peut évidemment poser problème par la suite. A l’heure actuelle, vous ne pouvez faire prendre que 6 jours maximum. Rien n’empêche, cependant d’annoncer la fermeture dans un mois. Au final, je pense que c’est une question de bon sens et je pense que les dirigeants et salariés vont réussir à se mettre d’accord. 

Dans le cadre à l’inverse du surcroît d’activité, quels sont les principaux changements ?

On peut travailler jusqu’à 60 heures et il n’y a plus vraiment de limite. Avant c’était 48h. Il reste quand même des repos obligatoires. Dans notre activité, nous sommes actuellement en surcroît par exemple mais c’est également vrai pour l’agro-alimentaire ou quand il manque des personnes. Tout ce qui touche à l’urgence sanitaire est bien entendu concerné comme ceux qui produisent du gel. 

Un message à faire passer ? 

Beaucoup de dirigeants sont stressés. Il va falloir prendre sur soi car toutes les mesures ne sont pas encore claires. Pour les paies il faudra nous laisser le temps de les faire. Il y aura des erreurs et des anomalies mais on régularisera par la suite à tête reposée. L’urgence reste de faire les dossiers de chômage partiel et on ne peut en faire que 10 par jour par collaborateur maximum de notre côté. 

Location de bureaux à Paris et ce que vous devez considérer

Vous comptez vous installer à Paris et louer des bureaux pour le développement de votre activité ? Sachez que l’endroit où sera placé le bien à louer est important, mais il existe d’autres éléments à étudier. Parmi les critères qui méritent une attention particulière, il y a les droits et les obligations concernant le contrat de location, notamment son contenu.

Quels sont les différents prix pour la location de bureau Paris ?

Étant donné que la location peut se faire avec TVA ou hors TVA, les loyers sont également encaissés de deux manières, soit TTC ou HT. Pour une personne qui va louer un bureau comme service chez SKEPP, faire une comparaison des annonces immobilières disponibles est indispensable, sans changer les variables. Le principal souci pour les annonces, c’est qu’elles sont difficiles à déchiffrer avec la différence entre le prix du m2 et le montant des loyers. Pour y remédier, vous pouvez demander le montant du loyer au loueur, s’il comprend les charges ou hors-charges.

Qu’est-ce qu’un loyer charges comprises ?

Lorsque le propriétaire intègre la note « charges comprises » à l’intérieur de l’annonce, cela signifie que le montant demandé au locataire est composé de charges locatives et du prix du loyer. En principe, le montant du loyer avec charges comprises est efficace pour un locataire, car il permet de rajouter les dépenses de la location du bureau tout en calculant le budget locatif mensuel. Les charges locatives ont pour rôle de recouvrir les dépenses liées à la consommation d’énergie et d’eau du locataire.

Comment louer un bureau au m2 par an sans inclure les charges ?

Pour la location de bureau Paris nue ou en grandes surfaces supérieures à 100 m2, le loyer affecté au bien se fixe en fonction du m2, et cela par an hors charges. Quant aux charges locatives, ils sont récupérables du fait de leur montant réel.

Moins coûteuse, la location nue est choisie par la majorité des locataires. En revanche, ils devront s’acquitter des meubles utiles à l’aménagement de leur espace de travail afin d’être prêts au moment d’accueillir les salariés.

Les charges locatives, de quoi s’agit-il ?

Contrairement à ce que de nombreuses personnes pensent, les « charges comprises » est une indication et non un terme juridique. Dans la majorité des cas, c’est le propriétaire qui introduit ces charges au loyer de deux manières différentes:

  • soit par provision sur charges quand les bureaux sont directement soumis à des charges réelles ;
  • soit par montant forfaitaire.

Pour une location meublée, le bailleur a aussi le droit de fixer le montant des charges de deux façons : l’un réel et l’autre forfaitaire. Dans la mesure où le propriétaire adopte les charges forfaitaires, il sera tenu de fixer une somme qui n’est plus susceptible de varier, peu importe le montant réel alloué aux charges.

Concernant une location nue, le loyer doit être exprimé en fonction du m2 annuel hors charges et aussi hors taxes. Ici, la fourniture d’eau, de gaz, d’électricité et le service des femmes de ménage au niveau des parties communes sont compris dans les charges locatives.

Epopia, une entreprise qui fait rêver les enfants

L’idée de proposer aux enfants des aventures interactives par courrier dont ils sont les héros, vient à Remy Perla en 2010 alors qu’il discute avec une collègue dont les enfants rencontrent des difficultés de lecture. Il se remémore un souvenir qui lui permet d’élaborer son concept Epopia.

Un souvenir pour commencer

Ancien dyslexique et dysorthographique, il se souvient avoir reçu, quand il avait 8 ans, dans sa boite aux lettres un courrier à son nom accompagné d’une clé de voiture. Passionné par le gain potentiel d’une voiture, il lit avec ferveur le courrier et pense qu’il suffit de se rendre chez le concessionnaire et d’essayer la clé pour remporter la voiture. Également inspiré par « L’histoire sans fin » de Michael Ende ou « les livres dont vous êtes le héros », il trouve alors son concept : créer un jeu de rôle dont l’enfant sera le héros. Pour le devenir, il correspond avec les personnages de son histoire via de véritables courriers !

La réunion d’une équipe

Lors d’un « Startup Weekend », il rencontre Geoffroy, avec qui il développe pendant deux ans un logiciel capable de gérer des textes interactifs et personnalisables. Il s’entoure très rapidement d’une équipe d’auteurs, d’illustrateurs et de graphistes qui travaillent d’arrache-pied pour mettre en œuvre le concept. Ce dernier prend vie et est commercialisé dès 2014. À contre-courant de ce qui se fait sur le marché par son approche physique et interactive, la société séduit et compte déjà plus de 50 000 familles conquises, 700 écoles et un développement en France et partout dans le monde.

Une communication virale

Pour se faire connaître, ils communiquent sur Internet, les réseaux sociaux et utilisent le marketing digital. Les influenceurs se mettent à les suivre et le bouche à oreille fonctionne avec des parents qui n’hésitent pas à partager l’expérience vécue par l’enfant. Remy Perla nous confie ainsi : « nos premiers ambassadeurs sont nos clients. Nous avons rencontré une difficulté au début pour expliquer un produit conceptuel et qui n’était pas juste une version améliorée de ce qui existe déjà. Nous avons communiqué intensément auprès des familles. »

Une aventure pleine de satisfaction avant tout

Si l’entrepreneur est satisfait de la croissance de l’entreprise c’est avant tout lié à l’effet positif qu’il peut avoir sur les enfants. « Le produit est drôle mais ce qui nous passionne c’est surtout de voir des enfants qui gagnent de plus en plus confiance en eux. Nous valorisons les enfants et c’est vrai qu’il est satisfaisant de les voir évoluer. Au début, ils nous répondent par des dessins puis quelques mots puis construisent des phrases et terminent par nous envoyer des paquets de lettres. C’est vraiment magique ! »

Une levée de fonds pour continuer à se développer

Fin décembre 2018, l’entreprise strasbourgeoise finalise une levée de fonds d’1,5 million d’euros auprès d’investisseurs engagés afin de passer un palier et toucher un public encore plus large. Il faut dire que les perspectives de l’entreprise ne s’arrêtent pas là. « Notre ambition est de créer un nouveau média littéraire comme Walt Disney quand il a lancé son premier long métrage, ce qui est devenu un standard. Nous avons donc diffusé par exemple des nouvelles histoires sous licence avec les Schtroumpfs. Nous aimerions également avoir une diffusion en anglais d’ici deux ans et être présents sur le marché américain. D’ici 8 ans pourquoi pas racheter Walt Disney !» . L’entreprise cherche d’ailleurs afin de poursuivre sa croissance un partenariat stratégique dans le monde de l’enfance. Nous leur souhaitons de le trouver rapidement !

Ces éléments qui devraient changer après le confinement

L’arrivée du coronavirus a entraîné une véritable remise en question sur de nombreux sujets qui devraient impacter fortement les entreprises dans leur monde de fonctionnement. Un certain nombre d’éléments devraient connaître une profonde transformation dans les mois à venir que ce soit pour les consommateurs ou les travailleurs. Zoom sur ces transformations qui devraient prochainement avoir lieu. 

L’avènement du télétravail

Il est clair et net pour ceux qui ne l’auraient pas compris que le télétravail va profondément devenir une norme pour non nombre d’entreprises. Déjà parce qu’il possède des avantages en termes de coût financier pour les entreprises mais pas seulement (on pensera à l’immobilisation de bureaux notamment). De nombreux collaborateurs vont également apprécier le travail à domicile même si d’autres, à l’inverse, vont profondément préférer se rendre à l’avenir dans leur bureau et en apprécieront les avantages. Afin de retenir certains talents, la proposition devrait donc apparaître de pouvoir travailler à domicile dans un certain nombre d’entreprises au moins quelques jours par semaine.

Le télétravail devrait largement s’imposer dans les mois à venir déjà pour contrer des imprévus qui touchent à la possibilité de se rendre sur le lieu de travail comme les grèves ou encore des confinements potentiels à venir. Les entreprises devraient donc au retour anticiper et s’équiper pour contrer ces aléas mais pas seulement. Bien avant la crise, les entreprises se sont aperçues que de nombreuses ressources humaines étaient disponibles en fonctionnant différemment que ce soit en termes d’horaires ou de présence au de capacité à se rendre au bureau. On pensera à ceux qui ont des enfants et qui peuvent travailler de la maison ou qui ont des contraintes géographiques tout simplement.

La remise en cause des circuits d’approvisionnement

La tendance était déjà sous-jacente avant le confinement avec une volonté des français de manger toujours plus local, déjà pour des problématiques d’environnement. Avec la paralysie mondiale actuelle et les graves pénuries notamment en masques, une réalité est apparue. Vouloir toujours gagner en coût peut engendrer une disparition de la production sur le plan national et une rupture totale de l’approvisionnement. Aujourd’hui le gouvernement doit par exemple gérer l’approvisionnement autant alimentaire que sur certains éléments comme les masques ou les tests. Si de nombreuses entreprises françaises ont la capacité de les produire, ce n’était pas le cas notamment pour des raisons d’économies.

Cette expérience nous montre d’ailleurs que la dépendance totale vis-à-vis d’autres pays peut s’avérer avoir de lourdes conséquences notamment dans les domaines essentiels comme la santé ou l’alimentation. Certaines entreprises n’ont pas mis longtemps à se transformer afin de pouvoir produire des masques comme Décathlon ou encore des respirateurs artificiels pour les constructeurs automobiles. Pour ces deux domaines, une remise en cause devrait donc fortement émerger.

La livraison devrait se développer

Le drive ou livraison connaissaient déjà un succès montant mais il y a une énorme différence depuis le confinement : les Français ont utilisé le service et savent désormais s’en servir. Il est toujours très difficile pour les gens de se mettre à une nouveauté (sauf les early adopters) et il courant d’apprécier ses habitudes. Apprendre une nouvelle chose demande un effort conséquent comme lorsqu’il a fallu se mettre à l’informatique pour toute une génération. Désormais c’est chose faite ! Bon nombre de personnes qui n’avaient jamais commandé en drive ou sur internet ont dû s’y mettre faute de pouvoir sortir ou afin de gagner du temps. Il devrait donc y avoir un essor considérable même après le confinement de la livraison par rapport à la période antérieure

Les gens vont fuir les contacts

Il n’y a qu’à voir la peur dans les yeux de certaines personnes dans la rue quand vous les croisez et que vous allez faire vos courses pour comprendre que certains ont vraiment peur ! Inutile de vous dire que pendant plusieurs mois, les gestes barrières vont avoir la côte et que même si l’épidémie a disparu, les embrassades devraient mettre du temps à revenir, déjà parce qu’elles seront, dans un premier temps, sûrement déconseillées. L’hygiène va prendre plus d’importance (et franchement ce n’est pas plus mal) ainsi que la propreté. Un aspect que les entreprises notamment les commerces ne devront pas négliger à leur réouverture. 

Une nouvelle vision de la solidarité

Ici, il s’agit plus d’un espoir. Si on voit tous les jours au 20 heures les applaudissements pour le personnel hospitalier ainsi que pour tous ceux qui contribuent à ce que les domaines stratégiques tournent encore, on peut espérer qu’une véritable solidarité se mette en place par la suite. Il pourrait être nécessaire de reconsidérer la manière de fonctionner des entreprises non plus comme des entités indépendantes comme on le voyait autrefois mais, comme on le voit au travers de cette crise, comme des entités liées entre elles.

On a pu voir dans cette crise que l’arrêt de certaines entreprises entraînaient la fermeture d’autres entreprises qui pourtant ne sont pas directement liées. A l’avenir peut être serait-il temps de reconsidérer que chaque élément de l’écosystème des entreprises peut aider un autre élément et non plus de voir l’ensemble comme des entités totalement indépendantes. La capacité à partager les ressources pourrait être une des clés de l’avenir. 

Le nombre de divorces devrai exploser

Il faut s’y attendre mais le nombre de divorce et de séparation va peut-être littéralement exploser après le confinement. Il est clair que s’il est facile de jouer avec les apparences temporairement, les masques tombent pendant des périodes prolongées et que beaucoup vont s’apercevoir des défauts du conjoint. Si on veut voir le bon côté des choses, on peut se dire qu’il s’agit d’un gain de temps même si on peut d’ores et déjà regretter l’explosion des violences conjugales de +30% dès la première semaine. Dans tous les cas, l’industrie liée à la rencontre amoureuse devrait repartir de plus belle après le confinement, ne serait-ce que parce que les gens seront contents de recréer du lien social ou parce qu’ils se remettront à la recherche de l’âme sœur. 

Le marketing authentique, la clef du développement de votre business ?

Dans une époque où les mensonges des uns et des autres ont conduit à de nombreux procès et où la transparence est devenu un maitre-mot, le marketing authentique s’impose. Aujourd’hui avec les réseaux sociaux, un seul grain de sable et tout apparaît sur la place publique. Marketing oui, mais avec des valeurs, là est l’essentiel.

Vous est-il déjà arrivé d’entendre, ou même de prononcer ces paroles : « ça, c’est uniquement du marketing », avec à l’esprit la traduction simultanée « c’est du bluff ! Ils veulent m’arnaquer !» Le marketing est quelquefois perçu comme synonyme de « mensonge ». Or nous vivons depuis quelques temps un retour aux sources, un retour vers les valeurs fondamentales. Vers le « vrai ».

Qu’est-ce que le « marketing authentique » ?

Voici la définition que nous donne le Larousse pour le mot « authentique » :

  • dont l’exactitude, la vérité est incontestable  : Histoire authentique.
  • dont l’origine est indubitable : Un authentique Rubens.
  • d’une totale sincérité : Une passion authentique.

Déclinez ce terme avec marketing, et vous avez :

Marketing authentique

  • dont l’exactitude, la vérité des promesses est incontestable. 
  • dont l’origine est indubitable
  • dont le message est d’une totale sincérité.

Quelle est votre démarche ?

Si vous proposez des services, si vous êtes dirigeant d’entreprise, consultant, coach, travailleur indépendant… votre premier outil marketing, c’est VOUS. Vous êtes votre marque, votre entreprise. Lorsque vous vendez vos produits et services, ce qui fait la différence, en plus bien évidemment de leur qualité, c’est VOUS.

Voilà pourquoi il est si important d’être en phase (en alignement, en accord) avec non seulement votre cœur d’expertise, mais aussi vos valeurs, la vision que vous avez pour votre business.

Lorsque vous parlez de vos produits, de vos services avec passion, avec votre cœur, le message que vous transmettez est bien plus impactant. Vous parlez vrai. L’exactitude de vos propos ne peut être contestée. Ils sont d’une totale sincérité. Votre interlocuteur reconnaît votre légitimité. Cela le rassure. Et comme vous le savez, dans toute communication, l’élément primordial est d’inspirer confiance, de rassurer…

Pourquoi un marketing authentique ?

Le développement et le déploiement de votre marketing authentique… tout ce qui crée un impact, une impression claire et inoubliable sur qui vous êtes, ce que vous faites et les résultats que vous permettez d’obtenir, est une exigence dans l’environnement économique d’aujourd’hui.

Votre Marketing Authentique vous donne des munitions pour appréhender de façon plus sereine le développement de votre activité.

Quelques questions pour mieux comprendre votre manière d’agir

Vous souhaitez auto-évaluer votre approche marketing ? Prenez quelques instants pour répondre à ces quelques questions.

  • Je sais ce que c’est important pour moi. Je peux énumérer les valeurs qui sont primordiales dans mon travail et ma relation avec mes clients.
  • Lorsque mes clients, partenaires, collègues (toux ceux avec qui je suis en contact) pensent à moi, ce qu’ils pensent de moi est clair et cohérent d’une personne à l’autre.
  • Je sais comment je crée de la valeur pour mon entreprise et / ou pour mes clients.
  • Mon positionnement (ce qui fait ma différence) est clair et ciblé.
  • Ma marque, mon identité… sont clairement identifiés sur tout ce que je fais : présentations, site web, articles, plaquettes, conférences etc.
  • Ma clientèle idéale est clairement identifiée.
  • Je me considère comme mon propre chef et j’ai une vision claire pour me diriger.
  • Mes e-mails sont toujours ouverts, lus et suivis d’effet.
  • Je me concentre sur la croissance et l’entretien mon réseau professionnel.
  • Je sais ce qui me rend unique. C’est là-dessus que je capitalise, plutôt que d’essayer de me conformer à la norme. J’ai identifié mon Cœur d’Expertise et c’est sur quoi je capitalise pour votre développement.
  • J’ai un plan d’actions qui découle de ma stratégie de marketing authentique.
  • J’ai établi des partenariats appropriés qui permettront de développer ma notoriété.
  • Je m’assure de la cohérence dans toutes les actions que je mets en place.

Si vous avez répondu vrai à au moins huit déclarations, vous êtes en bonne voie du développement de votre activité grâce à un marketing authentique. 

Le carnet de chèques 2.0 : la vision de Thierry Malka, fondateur de Becheck

Le digital ne cesse de se réinventer chaque jour autour de projets ou d’initiatives dans des domaines aussi variés que la santé, l’économie sociale et solidaire, la finance verte, la sécurité, etc.

Cette fois, c’est celui des transactions financières et plus précisément le domaine des paiements qui est à l’honneur avec la société BECHECK qui a développé une solution permettant de se substituer facilement au chèque classique, un chèque digitalisé. Découvrez de quoi il s’agit.

La vision des chèques selon Thierry Malka : de quoi s’agit-il ?

En tant que Fondateur et dirigeant de l’entreprise Becheck, Thierry MALKA a lancé une application permettant de faciliter les transactions financières réalisées par chèque.

 Plutôt que de continuer à utiliser des chèques en papier coûteux, Becheck vous offre la possibilité unique de payer par le biais d’un chéquier élaboré en format digital.

Dans la pratique, vous pouvez envoyer directement un chèque depuis votre application bancaire en y indiquant simplement les informations sur le destinataire, le montant à lui verser, ainsi que votre signature numériquement apposée sur l’écran de votre terminal. 

Une fois le montant validé par la banque à l’aide d’API, le bénéficiaire du chèque digitalisé recevra un mail de la banque afin de compléter l’opération et de procéder à l’encaissement sur le compte bancaire de son choix. Cette opération est totalement sécurisée de bout en bout et basée sur la technologie du paiement instantané.

En quoi consiste l’innovation du chèque digital chez Becheck ?

La société Becheck veut mettre en place un nouveau paradigme du chèque et des instruments bancaires en instaurant au cœur des transactions bancaires une technologie sécurisée apportée par le digital. 

Rapidité et simplicité sont les mots d’ordre du service Becheck. En se connectant sur l’application de sa banque, un client a la possibilité de télécharger son chéquier digital, copie conforme du chéquier papier. La saisie du chèque reste identique, à ceci près qu’elle est davantage sécurisée et que certaines mentions obligatoires sont pré-renseignées : géolocalisation, date du jour, montant en lettres dérivé du montant en chiffres. L’utilisateur doit uniquement saisir le montant en chiffres, remplir l’ordre et signer son chèque. En moins de 10 secondes, le chèque est prêt à l’envoi sur le mail ou téléphone du bénéficiaire. 

Une fois réceptionné, le chèque peut être immédiatement remis à l’encaissement, ou en différé, sur le compte bancaire choisi par le bénéficiaire. Les procédés techniques d’encaissement dépendent de la banque du bénéficiaire et de son intégration au réseau Becheck, mais sont tous immédiats et gratuits. 

Accessible à tous par sa simplicité d’utilisation et sa rapidité, la solution de Thierry Malka s’affranchit des exigences de présence physique qu’imposaient les chèques en papier pour optimiser le coût global de vos opérations.

Thierry Malka n’a pas développé qu’une innovation. Il apporte clairement, à travers cette digitalisation des chèques, une plus-value conséquente dans l’optimisation des opérations bancaires.

Quels sont les avantages de la digitalisation des chèques ?

La digitalisation des chèques présente bien des avantages aussi bien pour les banques que pour les clients.

Les avantages pour les banques

Le premier intérêt que présentent les chèques digitalisés, c’est la réduction drastique des coûts de production et de traitement qu’engendrent les chèques classiques. 

Avec le chèque digitalisé, Les chèques sans provision n’ont donc plus droit de cité. Grâce à un accès permanent aux API bancaires du client, l’application BECHECK permet de bloquer par un algorithme évolutif, toute émission d’un chèque irrégulier.

L’autre avantage de la solution est clairement une réduction à terme des fraudes et des falsifications. L’apport du numérique dans ce moyen de paiement sera fondamental pour réduire drastiquement tous les cas de fraudes qui se révèlent être en constante augmentation.

Les avantages pour le client

À l’image de la carte bleue, la solution digitale de Becheck vous permet de suivre l’évolution et les flux opérés sur votre compte bancaire. Et ce n’est pas tout ! La liste des avantages offerts par les chèques digitalisés est bien longue :

  • vous gardez votre chéquier avec vous, partout où vous allez ;
  • vous ne craignez ni perte, ni vol de votre chéquier ;
  • vous disposez d’un outil rapide, fiable et surtout sécurisé : l’application de Thierry Malka jouit du système maximal possible de sécurité ;
  • votre chèque digitalisé est suivi à la trace, jusqu’à l’encaissement ;
  • vous ne perdrez plus de temps à vous rendre en agence afin de retirer vos chéquiers ;
  • vous ne payez pas de faux frais ;
  • vous bénéficiez d’une ouverture de compte gratuite ;
  • etc.

« Le chèque a encore de longues années devant lui », prévoit la Banque de France. Plus de 10 milliards de chèques devraient encore être émis sur les 10 prochaines années.


 « Transformer le chèque en le faisant passer dans l’ère du numérique satisfera tous les acteurs concernés » précise Thierry MALKA. 

La digitalisation du chèque va-t-elle remettre le chèque au cœur des moyens de paiement ? Réponse dans quelques années. 

Avant la création, des aides existent

En amont de la création de votre entreprise, de nombreux dispositifs, souvent méconnus par les porteurs de projet, vous permettent d’économiser de l’argent ou encore d’en recevoir. Le cumul n’est pas toujours automatique car vous devez parfois répondre à certaines conditions pour en bénéficier. Zoom sur les principales aides à la création d’entreprise.

Les allègements d’impôts et exonérations sociales

L’ACRE pour une exonération de charges

Anciennement appelée ACCRE, elle est remplacée par ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprises) depuis le 1er janvier 2019. Cette aide permet avant tout de bénéficier d’une exonération temporaire de certaines cotisations sociales sur 12 mois. Notamment les assurances maladie, maternité, vieillesse, veuvage, invalidité et décès et sur les allocations familiales dues aux régimes auxquels ils sont nouvellement affiliés). Autrement dit, les autres cotisations et contributions sociales restent à payer telles que la CSG-CRDS et la retraite complémentaire obligatoire. Sous certaines conditions, ce délai peut être prolongé pour les micro-entrepreneurs à 24 mois.
Conditions. Autrefois principalement réservée aux demandeurs d’emploi et aux jeunes de 18 à 25 ans, elle a vu son champ d’action étendue. Attention tout de même car cette exonération de charges sociales reste conditionnée à un seuil de revenus, au fait que vous devez exercer le contrôle effectif de l’entreprise si vous êtes en société et que vous ne devez pas l’avoir obtenue dans les 3 ans qui précèdent la demande. Concernant les conditions de revenus, elle ne profite qu’aux personnes ayant des revenus ou des rémunérations inférieurs au plafond annuel de la sécurité sociale. Elle est complète si vos revenus sont inférieurs ou égaux à 75 % du plafond annuel de la Sécurité sociale et dégressive si vous êtes au-dessus de ce seuil. Elle s’annule si vous êtes égaux ou supérieurs au plafond annuel de la Sécurité sociale.
Demande. Elle doit être faite au plus tard 45 jours après le dépôt de la déclaration de création ou de reprise d’entreprise. Il ne faut donc pas tarder à faire votre demande. À défaut de réponse de l’URSSAF dans un délai d’un mois, l’aide est accordée. À noter : elle ouvre également droit à l’ARCE (aide financière la création ou reprise de l’entreprise).

L’ARCE : versement des allocations chômages

Ce qu’elle fait. L’ARCE (Aide à la reprise ou à la création d’entreprise) est une aide à la création d’entreprise de Pôle Emploi. Elle permet d’obtenir un pourcentage des allocations chômage qu’il vous reste à percevoir lorsque vous créez votre entreprise. Vous percevez ainsi 45 % des allocations restantes, en deux fois. La première en début d’activité et le solde 6 mois plus tard. Cette deuxième aide vous permet de vous constituer un capital de départ si vous souhaitez l’investir dans votre projet.

Conditions. Si vous êtes demandeur d’emploi, vous devez avoir obtenu l’ACRE pour demander l’ARCE.

L’ARE ou les allocations chômage

Ce qu’elle fait. Il s’agit en réalité de continuer à percevoir l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE), plus couramment appelée indemnités de chômage.

Conditions. Vous ne devez bien évidement pas avoir reçu l’ARCE ci-dessus. Vous devez aussi maintenir votre inscription à Pôle emploi comme demandeur d’emploi. Il reste donc nécessaire de s’actualiser chaque mois auprès de Pôle emploi auprès duquel vous devez déclarer vos revenus. Si votre activité génère un revenu, prenez en compte que le montant de la nouvelle ARE ajouté au salaire issu de l’activité non salariée ne doit pas excéder le salaire journalier de référence (SJR) . L’ARE versée se calcule en fonction de l’ARE mensuelle que vous auriez reçue si vous n’aviez pas repris une activité, à laquelle vous devez enlever 70 % du salaire brut mensuel procuré par l’activité reprise. Autrement dit, mieux vaut éviter de vous octroyer un salaire car vous diminuez votre ARE.

Le congé pour création d’entreprise

Ce qu’il fait. Si vous êtes salarié, il vous permet de bénéficier d’une période de congé. Votre contrat de travail est donc suspendu pendant une durée d’un an renouvelable une fois. Cette aide vous permet en cas d‘échec de retrouver le même emploi ou un emploi similaire au sein de votre entreprise. Attention tout de même. Vous devez aussi informer l’employeur au moins 3 mois avant la date de fin de congé pour création ou reprise d’entreprise de votre retour.

Conditions. Vous devez avoir au moins 2 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Vous devez également faire votre demande auprès de votre employeur par lettre recommandée avec accusé de réception au moins 2 mois avant la date de départ en congé envisagée. La prorogation doit se faire dans les mêmes conditions. Attention tout de même. L’employeur peut reporter pendant 6 mois au maximum la date de congés pour limiter le nombre d’absences simultanées dans l’entreprise.

Le dispositif NACRE ou le prêt à taux zéro

Ce qu’il fait. Le dispositif NACRE (Nouvel accompagnement pour la création ou la reprise d’entreprise) agit en 3 phases : aide au montage du projet (4 mois), aide au financement (4 mois via l’obtention d’un prêt à taux zéro notamment) et un accompagnement au développement de l’entreprise pendant les 3 ans suivant la création. Cet accompagnement est dispensé par un organisme conventionné par l’état (CCI, expert-comptable, …)

Conditions. Vous devez répondre à certaines conditions pour pouvoir en bénéficier. L’organisme peut le refuser notamment s’il estime que vous n’avez pas de difficultés particulières pour accéder ou retrouver un emploi, s’il considère que votre projet manque de consistance ou de viabilité économique ou que les moyens d’accompagnement sont suffisants.

Les dispositifs particuliers de la BPI

Ce qu’elle fait. La Banque Publique d’Investissement peut, sous certaines conditions, vous proposer des garanties jusqu’à 60 % d’un prêt bancaire ou des prêts à taux préférentiel. Notamment prêt numérique, prêt innovation, prêt restauration, etc. Elle peut également vous octroyer des subventions comme la prime d’aménagement du territoire si vous êtes dans une zone prioritaire. Elle est particulièrement active si vous êtes dans l’innovation.

Des aides spécifiques aux entrepreneures

Les femmes bénéficient d’aides qui leur sont réservées. Elles peuvent être financières ou être concrétisées en accompagnement. Il existe des prêts à la création d’entreprise avec des conditions avantageuses ou des garanties. Celles-ci visent réduire les inégalités femmes-hommes et favorisent la parité dans la création d’entreprise.

Pourquoi continuer votre recrutement en période de confinement ?

La plupart des entreprises ont suspendu tous les recrutements pendant la durée de confinement. Certaines n’ont cependant pas arrêté leur process de recrutement et poursuivent leur recrutement notamment sur certains profils. Cette période pourrait, contrairement à ce que l’on pourrait penser de prime abord, représenter une opportunité pour les entreprises. 

La possibilité de prendre du temps pour les recrutements

Le confinement représente avant tout un laps de temps pendant lequel vous pouvez vous poser tranquillement afin d’étudier les différentes candidatures et de prendre le temps pour sélectionner à l’aide des curriculum vitae et lettres de motivation. Si le tri s’effectue habituellement en quelques secondes, vous pouvez y consacrer du temps et regarder plus profondément les candidatures. Il faut dire que de nombreux détails peuvent vite mettre une candidature à l’écart, pourtant qualitative dans les circonstances habituelles. Vous pouvez ainsi rentrer plus dans chaque détail et approfondir chaque candidature pour les relier à vos objectifs. Autre avantage, vous pouvez prendre le période de discuter plus amplement avec vos candidats, même si cela demeure virtuel. 

Une adaptation aux nouvelles méthodes de recrutement

Il est clair que les recrutements vont de plus en plus se faire de manière virtuelle. D’abord pour vous car vous pouvez les effectuer à tout moment et de tout lieu et ainsi optimiser votre planning. Alors autant vous mettre à la page en utilisant les nouvelles technologies. Vous pouvez ainsi optimiser vos sélections, mieux vous organiser. De plus, vous pouvez éventuellement anticiper des confinements qui pourraient revenir ou des grèves qui pourraient affecter votre capacité à recevoir vos candidats. Les derniers mois tendent à nous prouver qu’une adaptation pourrait être nécessaire. En effet, le télétravail pourrait prendre une place importante au sein des entreprises donc autant le mettre en place dans les modalités du recrutement. 

Des profils qui télétravaillent uniquement

Le télétravail va de plus en plus prendre d’ampleur et les entreprises vont davantage rechercher à trouver des candidats qui ne sont pas habituellement accessibles. Il faut noter que la réorganisation des entreprises va être profonde dans les prochains mois. Ceux qui ne le proposent pas pourraient bien voir nombre de candidats leur passer sous le nez. Déjà, parce que certains vont désirer mixer les deux manières de travailler et ne pas être en permanence au bureau. Ensuite parce que tous les profils ne sont pas « sollicités ». Pourtant certains profils rares, qui ne peuvent se rendre sur place, sont ultra-qualitatifs.

Il n’y a qu’à penser à un web développeur qui ne souhaiterait pas changer de région mais qui serait partant pour du télétravail ou encore un parent qui aurait besoin de flexibilité horaire et qui possèderait une compétence rare. Les exemples sont légions et aujourd’hui, il faudra parfois que l’entreprise s’adapte pour attirer ces candidats. 

Prendre une longueur d’avance

Si l’entretien physique garde pour nombre de recruteurs son importance, le fait de ne pas arrêter votre processus de recrutement peut vous faire prendre de l’avance sur un concurrent qui souhaiterait recruter la même personne que vous mais qui serait sur d’autres priorités. Le facteur temps joue dans le recrutement et dans le fait que le candidat se projette chez vous car n’oublions pas que s’il doit vous séduire, vous devez en faire de même.

Multipliez les échanges vous donnera une longueur d’avance et vous pourrez mieux vérifier l’adéquation du profil par rapport au poste ou à la culture de l’entreprise si vous souhaitez que son passage ne soit pas épisodique. Profiter de cette accalmie contrainte pour partager avec lui sur l’ensemble de la mission, la culture de l’entreprise ainsi que certains détails qui pourraient le bloquer avant de le rencontrer pourrait vous permettre d’éviter l’écueil d’un mauvais recrutement et une longueur d’avance non négligeable sur vos concurrents. 

Des candidats disponibles

Il faut bien constater que les candidats aujourd’hui sont cloitrés chez eux et ont rarement mieux à faire que de vous répondre. Ils sont ainsi disponibles alors que de nombreuses entreprises ont mis en pause leur recrutement. Certains postulants pourtant rares sont ainsi moins sollicités que d’habitude car les cellules de recrutement sont parfois en chômage partiel par exemple et ne sont donc pas actives. Vous pouvez donc en profiter pour les contacter et quasi-finaliser une embauche qui aurait difficile en temps normal.  D’autre part, le cadre de l’embauche (ils sont chez eux) devrait vous permettre de mettre plus à l’aise le candidat et d’avoir un dialogue plus naturel avec lui. Le contact peut ainsi devenir plus qualitatif et les discussions plus construites et moins surfaites. 

Si la décision finale peut attendre la fin du confinement, continuer ses recrutements peut représenter une bonne pratique en cette période où votre activité est moins dense. 

Les immanquables du jour

Pour cette journée, Dynamique Mag a décidé de revenir vers vous sur les informations les immanquables du jour ! 

Le Gorafi licencie un salarié pour manque d’humour

Le site internet satyrique ne rigole pas. Il vient récemment de licencier un des salariés pour « manque d’humour et manque à la déontologie journalistique ». Interrogé par notre rédaction, les directeurs de la publication, M. Jean-François Buissière, M. Pablo Mira et M. Sébastien Liébus défendent leur décision : « Les performances de ce salarié étaient bien en dessous de la moyenne des autres ce qui démontraient sûrement une absence totale de recherche dans la véracité de l’information et d’humour. On voyait arriver les différents papiers et parfois il y avait plusieurs fausses informations dans un même papier. Nous avons dû prendre cette décision difficile afin de conserver l’image de sérieux de notre site web d’information ».

L’intéressé conteste cette décision par l’intermédiaire de son avocat, maître Corbeau : « Mon client exécutait bien ses heures et a été recruté pour son humour particulier. Il n’a rien changé à sa méthodologie et confrontait toujours plusieurs sources avant de donner une fausse information. Il a toujours vérifié qu’elle ne correspondait pas à la vérité. C’est incompréhensible ! ». Désormais les tribunaux sanitaires sont en charge de rendre leur jugement. Sera-t-il blanchi ?

Sanctionner ses salariés pour défaut de confinement

L’ordonnance n°30381 du 01er avril 2020 autorise désormais à sanctionner les salariés qui ne seraient pas confinés chez eux en période de chômage partiel. Edouard Philippe s’est félicité de cette décision : « Il faut bien comprendre qu’en période de chômage partiel, certains salariés trouvent drôle d’aller accrocher des poissons d’avril un peu partout et même parfois en allant jusqu’à leur lieu de travail pour le faire dans le dos de leurs collègues.

Mais dans cette période de crise sanitaire, il faut bien comprendre que cette attitude est irresponsable. Afin de maintenir l’ordre et préserver la santé publique, nous avons décidé que les personnes les plus-à-mêmes de sanctionner les salariés étaient les dirigeants d’entreprise. Et puis ce n’est pas très écologique en plus de gâcher du papier. ». Salué par l’ensemble de l’opposition, cette décision forte du gouvernement ne devrait cependant pas rencontrer l’unanimité chez les salariés. Interrogé anonymement, un salarié sanctionné nous a donné sa version : « il est vrai que je n’avais pas très bien suivi les lignes de découpage du poisson et que je l’avais collé derrière le patron qui allait pêcher. Je ne savais pas que son ami allait lui arracher sa veste en croyant que ce serait un vrai ! ». Le conseil constitutionnel devrait bientôt donner sa décision quant à la conformité de cette nouvelle ordonnance… 

La fin du confinement annoncé dans 2 semaines 

Le confinement initial de 2 semaines qui devait prendre fin le 31 mars a été prolongé de 2 semaines jusqu’au 15 avril. Même si tout le monde le savait déjà, il devrait être prolongé de deux semaines minima le 15 avril et se terminer au 1er mai pour la fête du travail. Le gouvernement envisage cependant une nouvelle prolongation de deux semaines minima avec une possible prolongation de deux semaines en fonction de l’évolution de la situation et projette de tenir informé les Français dans « quelques jours ». Interrogé par notre rédaction,

Christine M., 48 ans, (prénom changé pour des raisons d’anonymat, ndlr) nous confie son désarroi : « Mon mari a les cheveux de plus en plus longs et il ne ressemble plus à rien. C’est une catastrophe car on ne peut ni se rendre chez le coiffeur, ni chez l’esthéticienne. On dirait Robinson Crusoé alors que j’avais épousé un homme qui ressemblait à Brad Pitt. Il refuse catégoriquement que je lui coupe les cheveux. Pourtant, j’ai bien coupé ceux des enfants et il avait le sourire aux lèvres en les voyant ! C’est incompréhensible ! Ils sont très mignons et ressemblent désormais à leur jouet préféré : les Playmobil ! »

Bien entendu, il s’agit d’un poisson d’avril… 

Comment trouver de l’argent en 2020 ?

Nicolas SÉRÈS, président du CA et co-fondateur de WISEED nous livre les secrets pour financer son entreprise. Avec 206 M € investis dans 500 projets depuis 2009 et 86 M € remboursés grâce à 178 sorties positives, l’entrepreneur sait de quoi il parle !

Qu’est-ce qui vous a donné l’envie de créer Wiseed ?

Je voulais contribuer à l’économie. C’est la volonté d’ouvrir un nouveau canal de financement alternatif pour les entrepreneurs et dirigeants qui rencontrent des difficultés à accéder à un certain type de financement. Il y a un souhait global de participer de plus en plus à l’économie réelle. De nombreuses personnes cherchent à donner du sens à leur investissement. C’est également mon cas.

Qu’est-ce que fait Wiseed ?

Il s’agit d’une plateforme de financement alternatif. Nous sommes bicéphales car nous avons deux catégories de clients. D’une part, nous recherchons des dirigeants et entreprises qui souhaitent obtenir des capitaux pour se développer. D’autre part, nous packageons des produits financiers que nous allons diffuser auprès d’un réseau d’investisseurs particuliers non professionnels. Nous avons donc ces deux parties prenantes.

Pourquoi fait-on appel au financement participatif ?

En fait, il couvre des besoins en financement que la finance traditionnelle ne couvre pas et où elle se révèle souvent défaillante. Les banquiers ne financent pas la prise de risque ou encore l’immatériel. Ils ont des délais d’étude de dossier qui sont trop longs. Grâce à cela, nous avons eu le terreau pour nous développer. Je pense que nous sommes capables de prendre du risque là où les autres ne le prendraient pas forcément. Le principal intérêt du financement participatif c’est que nous pouvons intervenir plus tôt sur les opérations. Nous pouvons aussi financer la dette privée, ce qui n’est pas le cas des autres acteurs. Nous rencontrons aussi des dirigeants qui viennent chercher une forme d’exposition médiatique car les opérations sont relayées sur le site et ouvertes au public. Ils viennent donc pour développer leur notoriété.

Quel est le type de projet le plus financé ?

Aujourd’hui, 75 % des deals vont vers des projets immobiliers. Il en existe de deux natures : soit du financement pour la construction, soit l’équivalent du marchand de biens. En réalité, nous sommes un multi-spécialistes et nous savons financer de l’activité des énergies renouvelables (ENR), des start-ups en amorçage ou encore les PME. Nous maîtrisons quasiment l’ensemble des instruments du marché comme les obligations simples, les actions, les titres participatifs ou, bientôt, les obligations convertibles. Notre particularité est que nos investisseurs sont des non professionnels quasiment à 100 %. Sur certaines plateformes, il s’agit parfois de financements institutionnels et d’investisseurs professionnels, ce qui je trouve ne correspond pas au fondement du modèle.

Comment choisir sa plateforme ?

Il faut d’abord utiliser les plateformes qui sont agréées par l’AMF car il s’agit d’une activité qui est bien encadrée par le législateur. Regarder la qualité des projets et s’assurer qu’ils soient solides et fiables si vous êtes un investisseur est une priorité. Pour cela, regarder les chiffres mais également la nature des projets que proposent les plateformes fait partie des incontournables. Au final, c’est surtout la qualité de la relation client et il ne faut pas hésiter à contacter les plateformes pour faire part de son besoin et de sa recherche.

Que représente aujourd’hui le financement participatif en chiffres ?

Il s’agit d’une industrie, aujourd’hui, mature. Cela reste des chiffres modestes par rapport à la finance globale mais, pour autant, cela commence à devenir vraiment intéressant. Par exemple en 2019, nous avons réalisé 55 millions d’investissements. Si nous nous comparons avec une bonne société de private equity en France, nous sommes sur les mêmes volumes et supérieurs à l’ensemble des réseaux de Business Angels français (qui investissent environ 40 M € par an).

Quelles sont les bonnes pratiques quand on lance une campagne ?

Si j’avais un conseil à donner dans le domaine, c’est de faire preuve de transparence. C’est d’ailleurs la clé ! Même si pour les entreprises qui relèvent du secteur technologique cela peut constituer un frein puisqu’elles doivent décrire précisément leur projet, y compris le business plan ou les aspects de la propriété intellectuelle. Aujourd’hui, les gens ne viennent pas forcément rechercher de meilleures valorisations de leur entreprise car nous travaillons avec un haut niveau professionnel. La qualité des réponses par rapport aux interrogations des internautes joue énormément.

Est-ce qu’aujourd’hui on peut tout financer ?

Personnellement, je pense qu’aujourd’hui il y a trop d’acteurs et que le marché va se consolider dans certains domaines, sans doute sur des environnements sectoriels. Par exemple sur l’immobilier, il existe une vingtaine de plateformes dont 2 – 3 qui dominent les autres. Il devrait y avoir ainsi une concentration sur de nombreux univers. Certains ont moins d’acteurs que d’autres comme l’equity.

Est-ce que vous rencontrez des freins légaux au développement ?

Je ne pense pas qu’aujourd’hui cela représente un vrai frein parce que nous sommes autorisés à financer jusqu’à 8 millions d’euros par opération pour les non-professionnels. En pratique, ce volume n’est jamais atteint. Nous arrivons à atteindre plusieurs millions mais je pense que nous avons encore de la marge. Pour le moment, le plafond est suffisant. Le législateur autorise cette activité sous réserve de maîtrise de process interne ce qui me semble nécessaire. La question se pose plus au niveau européen car il n’y a pas d’uniformisation. Nous sommes d’ailleurs les seuls à pouvoir nous introduire en Europe car nous sommes les seuls à disposer d’un agrément supérieur, PSI pour Prestataire de service d’investissement, qui le permet. Après, il existe une différence entre le fait de vouloir le faire et le fait d’en avoir les moyens.

Agissez-vous souvent en co-investissement ?

Nous sommes 100 % en co-investissement quand il s’agit de financer les start-ups. La BPI s’implique par exemple quasiment systématiquement quand nous participons à de l’investissement technologique. De la même manière, nous co-investissons souvent avec les fonds d’investissements. Ce n’est pas un critère exclusif mais les communautés sont bien plus rassurées quand nous travaillons à plusieurs sur une opération. Nous pouvons ainsi partager nos avis et nos visions. Ce n’est pas vraiment le cas quand nous parlons de financement de l’immobilier.

Pensez-vous que le financement participatif va évoluer ?

Je pense déjà que ce modèle de financement va continuer à se développer et qu’il va prendre de plus en plus de poids dans le financement de l’économie réelle. Je ne vois pas de frein à ce développement en tout cas. De nombreux éléments devraient venir compléter le dispositif actuel comme les assurances pour les investisseurs ou encore lorsqu’il y aura une implication encore plus forte des investisseurs qui restent souvent des experts ou des cadres dirigeants. Nous avons des spécialistes dans tous les domaines donc c’est vraiment le début de l’aventure.

De manière générale que pensez-vous du financement ?

Il y a un autre sujet c’est celui de la « start-up nation » qui fait la part belle aux entrepreneurs qui lèvent des millions. Je ne pense pas que le but soit d’arriver à faire des grosses capitalisations et de s’enrichir par ce biais sans pour autant être rentables ou encore vendre ses produits. Il y a une sorte d’escalade sur des modèles qui ne sont pas encore en place et une médiatisation trop forte sur ce type d’entreprise. D’autres structures lèvent beaucoup moins mais seront sûrement celles qui seront encore là demain, elles ne feront peut-être pas des milliards mais seront rentables. 

Je pense déjà que ce modèle de financement va continuer à se développer et qu’il va prendre de plus en plus de poids dans le financement de l’économie réelle.

Nicolas SÉRÈS, président du CA et co-fondateur de WISEED