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Ce que nous démontre la crise sur les entreprises

La crise sanitaire a mis les entreprises dans une situation jamais rencontrée. Elle a permis de mettre en exergue la face cachée de l’organisation de certaines entreprises. La mise en situation réelle montre que certaines manières de fonctionner peuvent aujourd’hui être largement remises en cause et que le monde d’hier ne sera peut-être pas le monde de demain. Zoom sur quelques apprentissages qui pourraient bien nous servir de leçon. 

L’influence directe de l’activité sur l’environnement

Il était déjà clair que l’activité humaine influait grandement sur l’environnement sauf pour quelques-uns que nous ne citerons pas. Depuis le confinement qui devient de plus en plus planétaire il est évident que le niveau de pollution a fortement baissé à l’échelle mondiale. Ainsi quelques scènes notamment avec des animaux qui reprennent du territoire ou se déplacent dans des zones inhabituelles donnent le sourire aux lèvres. Notamment les canards qui s’approprient les arcades de la rue de Rivoli. Le premier constat reste donc que l’activité des entreprises influe directement sur l’environnement. Il est donc possible, même si cela s’avère très difficile pour l’économie, de changer du jour au lendemain. Une base de réflexion pour que certains des comportements actuels deviennent la norme de demain. 

Le télétravail, une norme possible 

Autre constat : celui que le télétravail est largement envisageable dans les entreprises. Elles sont nombreuses à avoir dû y faire appel pendant cette période. Si certaines activités ont dû s’arrêter car le télétravail est inenvisageable, le nombre de télétravailleurs a littéralement explosé. Et il n’est de secret pour personne que les déplacements de millions de personne chaque jour multiplient les problèmes environnementaux. Ceci devrait amener à une réflexion majeure sur la répartition future du travail. Ne pourrait-il pas s’effectuer certains jours à la maison et d’autres au bureau notamment à des fins environnementales ?

N’est-il pas lié au bon sens d’organiser différemment le travail après la crise ? S’ils s’effectuent aujourd’hui dans des conditions difficiles comme la présence des enfants qui n’ont pas d’école, le manque de matériel performant ou l’absence d’anticipation par le manque de formation aux outils de travail à distance voire d’installation, cela pourrait se modifier. Créer par exemple des espaces coworking en banlieue devrait permettre de supprimer un certain nombre de déplacements et donner un espace de travail performant aux salariés.

Les salariés aiment leur lieu de travail

Il apparaît également à l’inverse que si les salariés peuvent télétravailler, ils préfèrent se rendre tout de même au travail. Il existe vraiment une vie au travail, désiré notamment par 76% d’entre eux qui attendent avec impatience de revenir au bureau. Nul ne doute que ce chiffre pourrait devenir beaucoup plus important si le confinement venait à durer. Si nombre d’entre eux préfèreraient évidement pouvoir être chez eux en ne travaillant pas, il semble donc que le lieu de travail soit aujourd’hui véritablement considéré comme un lieu de vie à part entière pour bon nombre de salariés. Une idée rassurante même si elle reste à prendre avec des pincettes. 

Tout délocalisé ?

Cette crise montre aussi que la tendance mondiale à la délocalisation ne devrait pas concerner tous les secteurs. Et que pouvoir s’approvisionner localement reste du bon sens. Déjà parce qu’on conçoit mal pourquoi certains produits traversent le monde dans un sens puis dans l’autre. Ensuite parce que la possibilité de se fournir rapidement de certains éléments est nécessaire (on pensera aux masques et aux médicaments qui sont en pénurie ici). Cette réflexion existait déjà au travers de la production notamment de denrées alimentaires. Celle-ci se met progressivement en place en France mais devrait faire l’objet d’une réflexion approfondie dans les années à venir. Surtout, il faut bien constater que l’impact écologique devra véritablement être au centre des réflexions si on ne veut pas que ce qui se passe à titre sanitaire ne nous arrive à un autre niveau, celui de la famine.

La conscience que les entreprises sont liées

S’il y a bien un enseignement indirect dans cette crise c’est bien que personne n’est capable aujourd’hui de savoir qui contribue à quoi et de dissocier véritablement une activité d’une autre. Le gouvernement est ainsi aujourd’hui incapable de dire quelles entreprises doivent s’arrêter et d’autres continuer. Il est déjà difficile de savoir quelles entreprises ont des activités directement liées à la santé . De plus, le maillage indirect paraît aujourd’hui hautement complexe et impossible à décrypter. Ainsi une entreprise qui ne semble pas avoir de lien avec la santé peut faire vivre une autre société dont une activité possède un lien avec la santé. Celle-ci ne pourrait exister sans que les autres activités existent. 

La solidarité peut exister

Dernier enseignement que nous voulions mettre en avant sur cette crise, celle qu’il est possible de faire preuve de solidarité certes entre les individus mais qu’il pourrait être bien de penser à des solidarités entre entreprises. Dans un monde où elles sont toutes liées entre elles de manière indirecte ou directe, il pourrait être intéressant de retravailler sur notre manière d’utiliser les ressources et notamment humaines surtout pendant les crises. Si cette crise semble temporaire, il faut bien constater que d’autres plus longues peuvent arriver et qu’il faudra peut-être revoir entièrement la copie à ce niveau… A chacun de voir et de se remettre en question.

Les concours à la création : une aide à plusieurs niveaux

S’il est possible de présenter des concours à la création au fur et à mesure de la vie d’une entreprise, ils sont particulièrement précieux dans les premières années d’existence de l’entreprise. Ils ne se limitent pas à être seulement une aide financière mais peuvent offrir de multiples opportunités.

1 – Les prix ne sont pas négligeables

Les dotations financières proposées par les concours sont en général loin d’être négligeables car elles proposent jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’euros pour les plus lucratives. Il ne s’agit donc pas de ressources à sous-estimer surtout si vos fonds propres sont faibles. Elles sont souvent assorties selon les concours, d’un accompagnement dans le processus de création ou de développement d’entreprise. Parfois, vous pouvez ainsi bénéficier d’une réduction de vos coûts au travers d’un hébergement de votre société, de prestations d’experts, ou encore de chéquiers conseils. D’autres dotations peuvent vous permettre d’économiser de l’argent comme dans le cas d’un logiciel, d’ordinateur ou encore de matériel divers offerts. Des apports qui se révèlent indirects mais qui sont les bienvenus au démarrage d’une entreprise.

2 – Vous devez souvent préparer un business plan

Qui dit concours, dit en général business plan. Celui-ci, comme nous le verrons plus tard dans ce dossier, vous sera utile dans de nombreuses occasions. D’abord, il peut vous permettre de convaincre une banque mais aussi d’attirer des fonds d’investissements. Lorsque vous participez à un concours, vous vous retrouvez à travailler en détails et avec rigueur sur votre idée et votre projet. Il ne suffit pas de venir les mains dans les poches muni d’une simple idée ou concept pour séduire le jury. Vous aurez tout un travail en amont à effectuer pour ressortir les chiffres clés de votre entreprise et mettre en valeur vos perspectives de développement. Ces mêmes éléments bien argumentés vous seront indispensables pour obtenir des financements.

3 – Vous obtenez la validation d’un jury d’experts

Si vous êtes le grand gagnant du concours, vous aurez donc convaincu bon nombre d’experts de la validité de votre offre. Les gagnants ou lauréats des concours bénéficient d’une sorte de caution qui leur sert d’aval pour convaincre plus tard des investisseurs ou autres organismes de financement. Même si vous ne gagnez pas le concours, vous obtiendrez des informations précieuses sur les carences de votre business plan par le biais des questions des experts et vous pourrez solliciter leurs avis et leurs conseils pour modifier les parties insuffisamment précises de votre Business Plan et lui apporter une valeur ajoutée.

Les membres du jury sont parfois eux-mêmes des investisseurs, des banquiers ou appartiennent plus globalement au cercle de financement de l’entrepreneuriat et n’hésiteront pas à vous expliquer les faiblesses de votre présentation. Vous pouvez donc transformer ou fignoler aisément les parties qui n’auront pas convaincu et présenter votre projet devant d’autres instances.

4 – Vous apprenez à présenter votre entreprise.

S’il y a bien un exercice qu’il vous faudra répéter devant les investisseurs, les banquiers et même les clients, c’est bien la présentation orale. Vous serez souvent amené lors des concours à communiquer sur votre entreprise grâce à des diaporamas et un pitch bien huilé. On retrouve un exercice identique pour décrocher un prêt d’honneur par exemple. Préparer votre présentation et vous astreindre à sa durée fait partie des incontournables lors des rencontres avec les Business Angels par exemple. Vous pourrez ainsi collecter les questions qui viennent naturellement à l’esprit des gens ou qui apparaissent comme des questions pièges quand vous faites votre présentation et éventuellement rechercher ensuite les réponses pour vos prochaines présentations. Vous prendrez ainsi l’habitude de respecter le timing de présentation et vous acquerrez l’expertise pour choisir à bon escient les arguments convaincants.

5 – Une couverture média qui peut attirer

En dehors du fait que le concours puisse vous crédibiliser, il peut également vous apporter indirectement des financements notamment si vous bénéficiez avec celui-ci d’une communication puissante associée. Sa visibilité n’est pas anodine et peut vous permettre non seulement de trouver des futurs clients mais aussi d’attirer d’autres personnes qui pourraient bien vous financer ou vos proposer de vous associer avec elles. Il est évidemment toujours plus facile de convaincre de la pertinence à vous faire confiance quand vous êtes déjà connu, ne serait-ce qu’un peu. Dans la communication d’un concours elle permet de présenter les candidats sur leur site Internet etde communiquer auprès de la presse sur eux et donc acquérir une visibilité sans avoir investi de budget.

6 – Les concours permettent d’élargir son réseau

La plupart des concours font appel pour les expertises à des acteurs de l’entrepreneuriat. Il n’est pas rare que des organismes de financement soient donc présents dans le jury à la recherche d’un projet prometteur. Dans le public se trouvent également des investisseurs qui cherchent à glaner des bons projets dont le vôtre peut-être. Vous tisserez des liens qui peuvent s’avérer très précieux. L’aspect réseau n’est pas à négliger dans les concours et certains sont prêts à vous ouvrir des portes car ils se font les chantres de l’appui aux nouvelles entreprises. Même si vous ne gagnez pas le concours, vous pourrez nouer des relations intéressantes. Par expérience, les perdants sont souvent de grands vainqueurs grâce au réseau tissé.

7 – Vous ne perdez rien et y gagner tout

Dans tous les cas et même dans celui où vous ne gagnez pas, vous ne perdez pas du temps en participant à un concours : vous en gagnez. Que ce soit pour la constitution de votre business plan, votre présentation orale, les conseils d’experts, la formation de votre réseau, l’éventuelle dotation financière ou une couverture média, vous avez tout à gagner à participer à un concours. Une opportunité donc pour progresser et récupérer des financements.

Internet comme base pour le développement

Vincent Huguet, cofondateur de MALT, a finalisé au début de l’année 2019 une levée de 25 millions d’euros pour accélérer une nouvelle fois sa croissance. Présente en Espagne et Allemagne, la société vise maintenant plus de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en Europe pour 2023.

Quel est votre parcours avant d’avoir créé MALT ?

J’ai fait l’EDHEC, une école de commerce. En 1998, j’ai créé une des premières sociétés françaises de l’Internet qui s’appelle Dromadaire.com, un site leader sur un petit marché de niche, les cartes postales électroniques. J’ai fait cela un petit peu pour m’amuser puis je suis parti quelques années au Mexique où j’ai travaillé toujours sur les sujets Internet mais dans de plus grandes structures. En même temps que Dromadaire, j’avais créé une entreprise qui faisait de la livraison de fleurs au Mexique.

Je suis revenu en France alors que l’écosystème était en train de bouger en 2006 et que Dromadaire s’était développée en audience mais nous ne la monétisions pas encore. L’entreprise a atteint une cinquantaine de personnes et s’est avérée très profitable, un marché de niche mais très qualifié. Nous avons également lancé une entreprise dans l’impression notamment de cartes de visite sur un segment plus PME que TPE, Ooprint.

Quand et comment est venue l’idée de Malt finalement ?

Il y a eu deux facteurs. J’ai été un des premiers hôtes AirBNB en 2009 sur Paris et trois semaines après l’équipe est venue à Paris. J’ai observé ce concept de marketplace qui possédait un lien étroit avec la communauté. En 2012, j’ai eu envie de repartir sur une entreprise liée à mes propres aspirations, qui soit adaptée à un marché plus vaste.

Concrètement, j’ai été confronté de nombreuses fois, lors de mes expériences entrepreneuriales, à des situations où je n’avais pas les ressources nécessaires en interne pour faire par exemple une action de communication. Je me disais que c’était vraiment dommage qu’il n’existe pas d’opportunités pour trouver la personne adéquate qui rejoigne et complète notre équipe. Il existait des plateformes qui permettaient de trouver un graphiste en or, pour pas cher. J’ai rencontré alors en 2012, ceux qui sont devenus mes associés qui étaient des freelances, développeurs JAVA. Ils font partie de cette première vague de personnes qui sont sorties des SSII. Nous avons fusionné nos visions et nous avons vu que nous pouvions pénétrer un marché colossal de 300 milliards d’euros. Nous avons lancé Malt en juin 2013.

Le concept était le même dès le début ?

Oui à peu près sauf qu’au départ nous nous sommes orientés vers les start-ups. Rapidement, les grands comptes, qui étaient en train d’évoluer, voulaient innover, s’étaient réorganisés par équipe, et sont venus sur le site. Ils voulaient avoir suffisamment d’autonomie et de contrôle avec des systèmes de paiement très sécurisés. Aujourd’hui, nous travaillons avec des dizaines de milliers de clients mais également 80 % du CAC40 qui représentent une grosse partie de nos revenus.

Quelles ont été les grandes étapes depuis 2013 ?

Elles sont assez marquées par les levées de fonds car celles-ci mettent en exergue que nous dépassons un palier. Nous avons en effet besoin d’investir pour acquérir de nouvelles ressources, surtout en ce qui concerne les produits. 6 mois après les levées de fonds, nous constatons en général un décrochage positif. Nous avons fait une première levée de fonds auprès de business Angels en 2014, puis auprès du fonds ISAI en 2015, en 2016 avec SERENA et en 2019, la dernière avec ID INVEST. A chaque fois, cela correspond à des étapes de maturité de l’entreprise, de séniorité de personnes, de talents ou à l’internationalisation. En 2016 – 2017, nous avons ainsi lancé l’Espagne et l’Allemagne en fin d’année dernière. Nous sommes encore au début mais cela représente aussi de grandes étapes.

A quoi ont servi les différentes levées de fonds ?

Lors de la levée de fonds auprès des Business Angels, nous avions quelques clients et des freelances. Nous pouvions réaliser déjà beaucoup de choses et nous avions des revenus mais l’entreprise était encore au stade embryonnaire. Cela nous a permis de recruter des personnes qualifiées et de gagner du temps. Nous aurions pu le faire en autofinancement mais nous aurions recruté beaucoup moins vite et nous aurions passé les paliers de manière ralentie. Par exemple, nous n’aurions pas pu recruter des profils plus seniors et il aurait fallu passer du temps à former. Les levées de fonds peuvent permettre d’investir aussi en publicité, mais pour nous, c’était avant tout l’équipe et le produit.

Quels sont les plus grands défis à venir ?

Il y en a deux pour nous. Il y en un a qui relève du fait que les grandes entreprises sont en train de comprendre qu’elles ne peuvent plus travailler seulement avec les grands acteurs du conseil mais doivent aussi composer avec des freelances. Elles se rendent compte que les talents prennent de plus en plus ce statut et elles doivent donc aller les chercher. L’enjeu est énorme car une banque par exemple peut y dépenser jusqu’à 1 milliard. Ils ont peut-être aujourd’hui moins besoin de conseils mais davantage d’exécutants qui développent des concepts. Le deuxième enjeu est de répliquer notre modèle. Nous aurions pu rester sur la France car le marché est gigantesque mais dès le début nous avons souhaité être international. Marché par marché, il faut reprendre tout ce que nous avons réalisé et l’adapter à chaque pays. Il faut recréer une communauté de clients et de freelances.

Y-a-t-il des difficultés particulières ?

La fragmentation du marché en Europe reste une problématique, contrairement aux États-Unis. Il faut comprendre que la notoriété que vous avez sur un marché, en France par exemple, n’est pas du tout la même qu’en Allemagne. Nos méthodes nous suivent mais pas la notoriété. Cela prend donc du temps et les entreprises américaines arrivent en concurrence avec une grande force de frappe. Recruter les personnes qui correspondent avec la bonne vélocité représente également une difficulté. Il faut trouver à chaque étape de l’entreprise, les personnes adéquates qui peuvent rejoindre l’équipe. Tout est souvent une histoire de rencontres dues la plupart du temps au hasard et de discussions autour de nos problématiques. Elles engendrent le fait que l’on nous présente de futurs collaborateurs.

Vous avez toujours eu envie d’entreprendre ?

Pas vraiment. Je voulais travailler en marketing grande consommation. C’est un peu le hasard qui a fait qu’au fil de rencontres avec des entrepreneurs, je me suis lancé. Le facteur déclencheur est dû au fait que j’ai connu Internet très tôt. J’étais plutôt geek à la base et j’ai travaillé dans les grandes comme dans les petites structures. Le fil conducteur est plutôt comment on met en relation à travers Internet une offre et une demande. Après avoir goûté à l’entrepreneuriat et le fait de prendre mes propres décisions, j’ai voulu continuer.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans l’entrepreneuriat ?

C’est la liberté de savoir que si nous avons une urgence personnelle, un enfant malade par exemple, nous pouvons nous réorganiser en permanence. La contrepartie c’est que cela engage davantage notre responsabilité c’est-à-dire que nous devons rattraper le temps. Nous avons créé une culture dans l’entreprise où nous faisons en sorte que chacun puisse se sentir entrepreneur et dispose de suffisamment d’autonomie pour pouvoir dire « j’ai une urgence à gérer. Je m’organise ».

Nous n’allons pas regarder derrière les gens et c’est ce que j’apprécie. Je suis aussi content de me lever le matin et de rencontrer les personnes avec lesquelles je travaille, surtout que nous passons une bonne partie de notre temps au travail. Nous avons une vision et nous voulons pouvoir choisir avec qui nous la concrétisons et il en va de même en ce qui concerne les investisseurs. Enfin, le fait d’avoir un impact sur l’économie et de constater que nous pouvons rendre service à nos clients me motivent.

Nous aurions pu le faire en autofinancement mais nous aurions recruté beaucoup moins vite et nous aurions passé les paliers de manière ralentie.

2 Conseils de Vincent Huguet

  • Ne pas se poser trop de question. Il ne s’agit pas de passer son temps sur des power point mais d’aller sur le terrain. Il faut agir et analyser le feed-back client. Se tromper, itérer et revenir en arrière si besoin et ne jamais rester dans la théorie pour avancer vers la réussite.
  • Bien choisir avec qui on s’associe et on travaille. Cela comprend les investisseurs qui ne sont pas uniquement de l’argent. Ils représentent certes 50 % du financement mais aussi du conseil, de l’accompagnement et du réseau. Ils possèdent une valeur incontestable. On s’aperçoit rapidement quand on est entrepreneur qu’on a besoin de personnes autour de soi et qu’on ne va pas bien loin tout seul. Il faut bien les choisir car vous allez passer plusieurs années avec vos associés et investisseurs.

L’appli de la semaine : Pourquoi utilise-t ’on WhatsApp ?

Désormais tous les dimanches 16H, Dynamique-mag, vous détaillera les raisons d’utilisation d’une des applications dont vous entendez sans cesse parler. Il est clair que bon nombre d’entrepreneurs ne prennent pas le temps de télécharger une application, tout simplement car nous n’avons pas le temps de nous pencher dessus et que nous n’en voyons pas parfois l’utilité. Au menu de cette semaine l’application WhatsApp sur smartphone.

Pour cette rubrique, les intertitres peuvent vous servir à balayer et vous donner une idée de l’utilité (ou non) de l’application et d’approfondir au besoin.

WhatsApp : service (instantané ou immédiat) et téléphonique gratuit si vous êtes à l’étranger mais connecté à un wifi 

De la même manière que Messenger (Facebook), Hang Out ou tout autre logiciel de messagerie instantanée, WhatsApp sert avant tout à pouvoir chatter et téléphoner. A condition d’être connecté en wifi ou avec des données mobiles (3g, 4g) ou d’avoir internet illimité, WhatsApp permet avant tout d’envoyer des messages et de téléphoner gratuitement et de manière illimitée. Il fonctionne un peu comme iMessage sur Iphone sauf que la règle s’applique autant aux titulaires d’iOs que d’Android, bref tous les smartphones. Ceci est d’autant plus pratique si vous vous trouvez à l’étranger et que vous avez accès par exemple au wifi de votre hôtel et que vous souhaitez envoyer des messages sans pour autant vous ruinez (notamment des photos) ou passer des appels.

L’utilisation de base de WhatsApp (messagerie) est peu gourmande en données. Ce qui n’est pas le cas d’autres utilisations (téléphone, Visio conférence, envoi de pièce jointes lourdes). Attention tout de même à vérifier que vous n’êtes pas sur le réseau téléphonique car votre facture de téléphone pourrait vite monter. WhatsApp promet une sécurité et confidentialité avec la possibilité de crypter ses données. Différents de Facebook, à moins d’un piratage ou d’une malveillance de la personne ou des personnes (discussion de groupe), le risque est faible. 

Une application pratique si vous avez des contacts à l’étranger

Il s’agit également d’une application pratique également si vous avez des amis à l’étranger ou si vous souhaitez échanger avec des contacts à l’étranger, surtout que tous les pays n’ont pas l’internet illimité comme en France. Ils n’ont alors qu’à se connecter à l’application également pour éviter que chacun se ruine lors d’une conversation. Ici encore rien d’exceptionnel par rapport à Facebook / Messenger qui peuvent remplir la même fonction. L’utilisation de base de WhatsApp (messagerie) est peu gourmande en données. Ce qui n’est pas le cas d’autres utilisations (téléphone, Visio conférence, envoi de pièce jointes lourdes).

La création de groupe et échanges favorisés

Autre avantage de l’application, il est facile de créer un groupe puis de l’utiliser (discussion, partage de pièces jointes et emoticons, stickers pour partager son humeur de manière légère et direct) car les utilisateurs sont toujours identifiés (la base). Il existe un phénomène naturel avec WhatsApp d’échange dans ce cadre et chacun aura plus tendance à communiquer que dans des groupes classiques. Ceci est d’autant plus vrai dans les groupes privés de manière générale et notamment familiaux où les photos de famille font l’objet de multiples partages ainsi que les vidéos. A noter que les groupes représentent un des points forts de l’application car ils permettent rapidement d’identifier la personne originaire du message. 

La possibilité de voir si la personne est en ligne ou l’a été ou s’il a reçu votre message

Autre avantage de l’application, elle vous permet de voir si votre contact est en ligne et donc s’il utilise l’application. Elle permet également de voir sa dernière date de connexion et donc vous pouvez savoir si elle a été connectée récemment sauf paramétrage spécifique. Si certains paramètres très spécifiques peuvent permettre de ne pas voir que les messages sont lus, l’application permet de manière générale de voir si votre message a été bien reçu. A noter que cette fonction est également disponible sur Messeger avec la fonction « vu ».

Un transfert simple des pièces jointes et accès à l’historique

Si l’application fonctionne également bien c’est d’abord parce qu’elle permet facilement le partage de contenus (vidéo, photos), en un seul clic. La manipulation demeure intuitive et est très simple d’usage.  Vous pouvez ainsi transférer autant des messages textes, que de clips vidéo, audio, ou encore votre géolocalisation). Les fichiers ne sont pas limités en taille contrairement aux MMS. De la même manière l’accès à l’historique est relativement simple sur l’application. WhatsApp limite la taille des fichiers envoyés et n’accepte pas non plus tous types d’extensions, c’est tout simplement pour éviter la saturation de leurs serveurs. La taille maximale autorisée pour l’envoi d’un fichier est de 100 Mo. Les vidéos qui sont enregistrées en utilisant WhatsApp sont limitées à 16 Mo.

Sauvegarde des discussions

Dans le cadre où vous changez de smartphone également, la sauvegarde des discussions permet de remettre automatiquement les discussions et ainsi de ne pas les perdre, ce qui serait le cas par exemple si elle est enregistrée sur la mémoire du téléphone. Elle se fait soit en physique sur votre mobile avec un fichier de sauvegarde, soit par l’intermédiaire de votre adresse mail. 

Une bonne astuce pour garder donc le fil 😊

Fonds de solidarité : êtes-vous éligible ?

A la suite de sa déclaration d’aider les auto-entrepreneurs, indépendants, dirigeants de TPME ainsi que les professionnels libérales, le gouvernement a mis en place un fonds de solidarité afin d’aider celles et ceux qui subissent la crise sanitaire. Ces mesures ne concernent cependant pas tout le monde. Voici les nouveautés apportées qui pourraient évoluer dans les jours à venir cependant.

Les entreprises qui peuvent en bénéficier

Le gouvernement a ensuite mis en place des conditions liées à la performance de votre entreprise. En premier lieu, le chiffre d’affaires doit être inférieur à 1 million d’euros. Si vous n’avez pas clôturer votre premier exercice, votre CA mensuel entre la création et le 29 février 2020, doit être inférieur à 83 333 euros. Il ne s’agit donc pas d’une question de bénéfice mais bien de chiffre d’affaires. 

Concernant le bénéfice imposable, il doit être inférieur à 60 000€ à la date du 29 février 2020, sur leur durée d’exploitation et ramené sur 12 mois. On comprend bien que l’aide n’aurait que peu de sens pour les entreprises qui disposent déjà d’un bénéfice confortable qui rendrait l’aide de 1500€ peu pertinente.

Les conditions pour en bénéficier

Il s’agit bien entendu d’abord de celles qui ont été fermées avec une interdiction d’accueil du public intervenue entre le 1er mars 2020 et le 31 mars 2020, dites fermetures administratives. 

Ensuite, il s’agissait de celles qui ont connu une perte de chiffre d’affaires et d’au moins 70 % pour la période comprise entre le 1er mars 2020 et le 31 mars 2020 en comparaison de la même période de l’année précédente (donc mars 2019), ce seuil a été ramené à une baisse de plus de 50% depuis vendredi.

Autres conditions

Si ce n’est pas inscrit partout, il ne faut pas avoir fait un dépôt de déclaration de cessation de paiement au 1er mars 2020. Si vous aviez anticipé l’arrivée du coronavirus comme une difficulté supplémentaire qui mettrait à mal votre entreprise et que vous avez décidé de vous prémunir, vous ne pourrez pas en bénéficier.

Ensuite, il s’agit de ne pas avoir bénéficié d’un contrat de travail à temps complet au 1er mars 2020, d’une pension de vieillesse ou encore d’indemnités journalières de sécurité sociale d’un montant supérieur à 800 euros.

Enfin, il ne faut pas être contrôlé par une société.

Montant des indemnités

Si votre perte de chiffre d’affaires est supérieure ou égale à 1 500 euros, vous percevez alors une subvention d’un montant forfaitaire de 1 500 euros (dans la limite des conditions définies précédemment).

Dans le cadre où la perte de chiffre d’affaires représente moins de 1 500 euros, la subvention s’élève à hauteur de la perte.

Les modalités de la demande

Attention car la demande d’aide doit être réalisée par voie dématérialisée, avant le 1er mai 2020.

Un certain nombre de justificatifs vous seront demandés comme :

  • une déclaration sur l’honneur que votre « entreprise remplit les conditions prévues par le décret et l’exactitude des informations déclarées ainsi que la régularité de sa situation fiscale et sociale au 1er mars 2020 »
  • une estimation du montant de la perte de chiffre d’affaires ;
  • ainsi que votre R.I.B ou les coordonnées bancaires de l’entreprise.

Pour réaliser votre demande, vous pouvez le faire sur le site impots.gouv.fr. 

100 start-ups qui ont levé des fonds en 2019

Les start-ups françaises ont le vent en poupe. Le dernier baromètre EY sur le capital risque met en exergue l’envolée des levées de fonds des start-ups en France : 736 start-up ont levé 5 milliards d’euros l’an passé contre 645 l’an passé. La progression atteint 39 % sur un an avec 3,6 milliards d’euros en 2018.

NOMCRÉA.SECTEURACTIVITÉFONDATEURSLEVÉEOBJECTIFS
MAJELAN2018PodcastsPlateforme de podcasts.Mathieu Gallet et Arthur Perticoz6 millions d’eurosPouvoir accélérer davantage dans la production de podcasts exclusifs, mais aussi songer à s’étendre à l’international.
PAIGE2018MedtechDépistage et analyse du cancer via l’intelligence artificielle.David Klimstra, Norman Selby et Thomas Fuchs45 millions de dollarsDévelopper sa solution de dépistage et d’analyse du cancer.
GLOVO2015EcommerceLivraison de produits à la demande.Oscar Pierre et Sacha Michaud150 millions d’eurosTirer son épingle du jeu face à Uber Eats et Deliveroo.
TRUFFLE CAPITAL2011Fintech-Insurtech / BiomedtechAccompagner ses entreprises depuis leur création jusqu’à leur monétisation.Philippe Pouletty et Bernard-Louis Roques400 millions d’eurosInvestir dans la BioMedTech et la FinTech-InsurTech.
HUGGING FACE2016Intelligence ArtificielleIntelligence artificielle conversationnelle.Clément Delangue et Julien Chaumond13,5 millions d’eurosCréer un écosystème open-source autour du traitement du langage naturel.
BONE 3D2018MedtechImpression 3d de dispositifs médicaux.Jérémy Adam et Benoit Perrin1,4 million d’eurosDévelopper ses dispositifs médicaux imprimés en 3D.
efficientip2004CybersécuritéÉditeur spécialisé dans les solutions ddi (dns, dhcp et ipam).David Williamson10 millions d’eurosLutter contre les attaques DNS.
GOGGO NETWORK2018MobilitéVéhicules autonomes.Martin Varsavsky et Yasmine Fage44 millions d’eurosDémocratiser les transports autonomes en Europe.
DREAMQUARK2014Fintech/AssurtechIntelligence artificielle pour les secteurs de la banque et de l’assurance.Nicolas Meric14 millions d’eurosDévelopper son IA à destination des banques et des assureurs.
QWIL2015FINTECHSolution pour accorder des prêts aux petites entreprises et aux indépendants.Johnny Reinsch, Paul Tiplady et Trevor Branon24,4 millions de dollarsAccorder des prêts aux freelances et aux petites entreprises.
COOPTALIS2012RecrutementRecrutement à l’international.Gilles Lechantre et Olivier Desurmont14 millions d’eurosRenforcer son équipe et investir dans ses outils digitaux.
YUBO2015Réseaux SociauxRéseau social pour les 13 – 25 ans.Sacha Lazimi, Jérémie Aouate et Arthur Patora11,2 millions d’eurosPermettre au réseau social de se déployer sur de nouveaux marchés, comme le Japon et le Brésil.
WEFOX2015AssurtechPlateforme et application d’assurance.Julian Teicke, Dario Fazlic, Fabian Wesemann et Teodoro Martino110 millions de dollarsS’étendre davantage en Europe, et surtout en France, en Espagne, aux Pays-Bas et au Benelux.
OUTSIGHT2019AutomobileVéhicule autonome.Cédric Hutchings, Raul Bravo, Scott Buchter et Olivier Garcia20 millions de dollarsDévelopper sa caméra 3D dédiée aux véhicules autonomes.
EVERMAPS2007E-CommercePlateforme visant à optimiser la visibilité des points de ventes sur Internet.Dorothée Mani5 millions d’eurosAccélérer sa croissance en Europe et recruter une vingtaine de collaborateurs.
CAPCAR2015AutomobileMarketplace de voitures d’occasion entre particuliers.Alexandre Hudavert, Guillaume-Henri Blanchet et Louis-Gabriel De Causans5 millions d’eurosPermettre à la société de s’étendre en France, avant d’envisager une éventuelle expansion européenne.
ZEUS LIVING2015Voyage, HébergementPlateforme de location de logements pour entreprises.Joe Wong, Kulveer Taggar Et Srini Panguluri79,1 millions de dollarsInvestir dans la plateforme de location de logements pour entreprises.
MYTRAFFIC2017CommerceSolution d’analyse de flux de passants et de véhicules.Hakim Saadaoui Et Gautier Machelon3 millions d’eurosAméliorer le commerce physique et démocratiser sa solution sur le continent européen.
HUMANOID2009MédiasGroupe de presse.Ulrich Roziermontant non communiquéFinancer de futures acquisitions et perdurer dans un écosystème médiatique en pleine reconfiguration.
VROOM2013AutomobileVente de voitures d’occasion en ligne.Kevin Westfall, Marshall Chesrown, Scott Chesrown254 millions de dollarsInvestir dans sa masse salariale, sa technologie, son produit, ses opérations et le marketing.
JOW2017FoodtechApplication de livraison de courses alimentaires à domicile.Antoine Maillard, Franck Maurin Et Jacques-Edouard Sabatier7 millions de dollarsAccélérer son développement de son épicerie en ligne.
Dolls Kill2012E-Commerce, RetailMagasins et plateforme en-ligne.Bobby Farahi40 millions de dollarsDévelopper ses opérations internationales, lancer de nouvelles marques, accroître.
Ankorstore2019RETAILMarketplace B2B pour faciliter les échanges entre les marques et les petits commerçants.Antoine Maillard, Franck Maurin Et Jacques-Edouard Sabatier6 millions d’eurosAider les petits commerçants à résister à Amazon.
R-Pur2016E-SantéMasques anti-pollution.Matthieu Lecuyer Et Flavien Hello2,5 millions d’eurosDévelopper ses masques anti-pollution et viser le marché asiatique, où les villes sont particulièrement polluées.
Ogury2014Marketing MobilePlateforme de marketing digital spécialisée dans le mobile.Jean Canzoneri Et Thomas Pasquet50 millions de dollarsPoursuivre son expansion à l’international.
May Mobility2017AutomobileNavettes autonomes.Alisyn Malek, Edwin Olson, Et Steve Vozar50 millions de dollarsDévelopper sa flotte de navettes et de recruter davantage de collaborateurs.
GitGuardian2017CybersécuritéDétection des données confidentielles des entreprises et organisations gouvernementales.Jérémy Thomas, Eric Fourrier11 millions d’eurosFinancer le développement de la clientèle et l’offre produits et recruter 25 personnes / an sur les deux prochaines années.
Deeplink Medical2017E-SantéSolutions logiciels en médecine et télémédecine à destination des professionnels de la santé.Charles Journé, Hugues Lajoie5 millions d’eurosAccélérer le déploiement d’Itis et Mirio et développer leurs fonctionnalités et renforcer les équipes de la société.
Opuscope2016Vr/ArSolution de création et de distribution d’expériences immersives en 3D.Soraya Jaber Et Thomas Nigro3 millions d’eurosFaciliter la création d’expériences immersives et passer à la phase de commercialisation de Minsar.
Diabeloop2015E-SantéSolution de gestion automatisée et personnalisée du diabète.Erik Huneker Et Guillaume Charpentier31 millions d’eurosDévelopper sa solution de gestion automatisée du diabète et accélérer son développement en Europe et aux États-Unis.
Figure Technologies2018FintechServices financiers aux consommateurs via la blockchain.Mike Cagney, June Ou, Alana Ackerson, Cynthia Chen, Sara Priola103 millions de dollarsContinuer ses prêts sur la blockchain et étendre son offre en s’attaquant pour désormais aux prêts étudiants.
Moodwork2017RhSolution pour améliorer la qualité de vie des collaborateurs au travail.Benjamin Brion Et Léopold Denis2 millions d’eurosAméliorer la qualité de vie au travail.
BePark2017MobilitéPlateforme de réservation de places de parking.Julien Vandeleene3 millions d’eurosS’étendre sur de nouveaux marchés et de recruter des collaborateurs, tout en investissant dans son pôle R&D.
Vinted2008E-CommerceVente, achat et échange en ligne des vêtements et accessoires d’occasion.Milda Mitkute Et Justas Janauskas128 millions d’eurosDevenir la première licorne lituanienne.
Toucan Toco2014Big DataPlateforme de reporting.Kilian Bazin, Charles Miglietti, Baptiste Jourdan Et David Nowinsky8 millions d’eurosFinancer ses ambitions de l’autre côté de l’Atlantique.
Virgil2018ProptechSolution de financement pour l’achat d’un bien immobilier.Keyvan Nilforoushan Et Saskia Fiszel2,1 millions d’eurosDévelopper une plateforme qui fourni l’apport nécessaire à l’achat et vise les 100 transactions par mois.
Ualá2018FintechApplication de gestion des finances personnellesPierpaolo Barbieri150 millions de dollarsMettre l’ensemble des services financiers dans une application liée à une carte bancaire.
Forest Admin2017InformatiqueÉdition une interface d’administration universelle pour les entreprises.Sandro Munda Et Arnaud Besnier7 millions de dollarsOffrir aux développeurs une interface d’administration paramétrable et modulable et devenir un véritable framework.
Leavy.co2018TraveltechPlateforme de voyage et d’hébergement à destination des millennials.Aziza Chaouachi, Yassine Ben Romdhane Et Mario Moinet14 millions de dollarsDévelopper sa plateforme et ouvrir de nouveaux bureaux aux États-Unis d’ici la fin de l’année.
WOÔ2015MarketingSolution d’accompagnement en communication en mettant des marques en relation avec des influenceurs.Agathe Nicolle3 millions d’eurosS’étendre à l’international.
Sewan2007TélécomsOpérateur B2B.Alexis De Goriaïnoff, David Brette, Christophe Cresp Et Nicolas Beau75 millions d’eurosPoursuivre sa stratégie de croissance externe pour continuer de tisser sa toile en Europe.
Automative Anywhere2003Hr TechLogiciels d’automatisation de processus par la robotique.Ankur Kothari, Mihir Shukla, Neeti Mehta6,8 milliards de dollarsDévelopper son produit, en se concentrant sur les capacités en intelligence artificielle.
Biolog-id2005MedtechSolution de gestion et de traçabilité des produits de santé sensibles.Jean-Claude Mongrenier30 millions d’eurosAccélérer le développement à l’international et d’élargir le champ d’action à d’autres régions du monde.
Luko2016AssurtechOffre entièrement digitalisée d’assurance habitation à destination des particuliers.Raphaël Vullierme Et Benoît Bourdel20 millions d’eurosDévelopper rapidement sur le marché européen et créer un leader du secteur. partir à la conquête de l’Europe.
Lalilo2016EdtechPlateforme d’accompagnement scolaire en ligne.Amine Mezzour, Benjamin Abdi Et Laurent Jolie5 millions d’eurosDévelopper sa solution de lutte contre l’échec scolaire et se développer à l’international, notamment aux États-Unis.
Heetch2013MobilitéPlateforme de VTC.Teddy Pellerin, Jacob Mathieu Et Aylic Petit4 millions de dollarsAccélérer son expansion en Afrique francophone.
Foodvisor2015Application De NutritionApplication qui prend en photo votre assiette pour améliorer votre alimentation.Charles Boes, Yann Giret, Gabriel Samain Et Aurore Tran4 millions d’eurosDévelopper son modèle économique, apporter un suivi à ses utilisateurs payants et se développer aux États-Unis.
1Password2005CybersécuritéPlateforme de gestion de mots de passe.Dave Teare Et Roustem Karimov200 millions de dollarsCréer des nouveaux produits et services et faire grandir sa base d’utilisateurs, ainsi que de nouveaux recrutements.
Virtual Kitchens CoXFoodtechSolution logicielle pour aider les restaurants à optimiser leur logistique.Matt Sawchuk, Ken Chong et Andro Radonich15 millions de dollars.Se différencier sur le marché face à CloudKitchens et miser sur les chaines de restaurants locales et les petits établissements.
Enlitic2014IaDéveloppement une solution pour détecter les signes de cancer via l’intelligence artificielle.Jeremy Howard Et Kevin Lyman25 millions de dollarsÉtendre sa présence à une échelle internationale et commercialiser son nouveau logiciel d’ici 2020.
ExactCure2018MedtechConception d’un «Jumeau Digital» qui simule les effets des médicaments sur les patients.Frédéric Dayan, Fabien Astic Et Sylvain Benito1 million d’eurosDévelopper son pôle R&D et de recruter des collaborateurs pour accélérer son développement.
Remedee Labs2016MedtechDéveloppement d’un mini-stimulateur d’endorphine par ondes millimétriques contre la douleur.Jacques Husser, David Crouzier Et Michael Foerster11 millions d’eurosPrévoir de nouveaux essais portant sur la prise en charge de migraines et de céphalées.
Convoy2015Fret RoutierApplication pour optimiser le transport routier de marchandises.Dan Lewis Et Grant Goodale400 millions de dollarsAccélérer son développement et tenir Uber à distance.
Net Reviews2012Avis ClientsSolution de collecte des avis des clients.Olivier Mouillet, Laurent Abisset Et Tom Brami32 millions d’eurosPrendre le large à l’international et accélérer sa croissance, non seulement sur le continent européen mais aussi américain.
CoachHub2018Formation ProfessionnellePlateforme de coaching en ligne pour les entreprises.Yannis Et Matti Niebelschuetz16 millions d’eurosAméliorer la plateforme et de développer son laboratoire de recherche comportementale et pour conquérir l’Europe.
Hoppen2011E-SantéAccompagnement numérique des établissements de santé.Matthieu Mallédant, Sébastien Duré32 millions d’eurosInvestir plus fortement dans le développement de nouveaux services, mais aussi dans le recrutement.
Libeo2019FintechGestion des paiements entre entreprises.Jérémy Attuil, Pierre Dutaret Et Pierre-Antoine Glandier2 millions d’eurosAccélérer sa croissance, de recrutement et d’améliorer ses fonctionnalités techniques en prévisions financières.
Kardinal2015LivraisonOptimisation de livraison de colis.Jonathan Bouaziz, Cédric Hervet et Hugo Farizon2 millions d’eurosAccélérer le développement de sa solution d’optimisation de livraison de colis et renforcer ses équipes.
Hidden.market2017RhPlateforme de recrutement destinée aux profils informatiques.Thomas Bodin, Terence Bucher, Julien Bardey et Jean-Pierre Gauthier1 million d’eurosDévelopper sa plateforme de recrutement IT et de diversifier son marché en s’ouvrant à d’autres secteurs.
Riskified2013Logiciels InformatiquesDéveloppement de solutions de prévention des fraudes.Assaf Feldman et Eido Gal164 millions de dollarsDévelopper sa solution de prévention des fraudes et ses activités sur le territoire israélien et à l’international.
Medopad2011MedtechDéveloppement de biomarqueurs numériques.Dan Vahdat et Rich Khatib25 millions de dollarsDévelopper des biomarqueurs numériques et proposer sa technologie sur les smartphones des patients.
Cherchemonnid2015ImmobilierMise en relation pour les annonces immobilières entre agences et particuliers.Antoine Huvé1,16 million d’eurosAccélérer son développement commercial et la démocratiser sa solution auprès du grand public.
Brut2016MédiaMédia en ligne.Renaud Le Van Kim, Guillaume Lacroix, Roger Coste et Laurent Lucas40 millions de dollarsAccélérer aux États-Unis.
Scopely2011GamingPlateforme de développement et d’édition de jeux mobile.Ankur Bulsara, Eric Futoran, Eytan Elbaz, Walter Driver200 millions de dollarsSoutenir la stratégie d’acquisition de l’entreprise, ainsi que ses investissements en propriété intellectuelle.
Zamna2016BlockchainVérification de données de passagers pour les compagnies aériennes via la blockchain.Irra Ariella Khi et Alexander Gorelik5 millions de dollarsDévelopper des solution de vérification des données des passagers.
Blade2015Jeux VidéoOrdinateur spécialement conçu pour le cloud gaming.Emmanuel Freund, Acher Criou et Stéphane Héliot30 millions d’eurosRéorganiser la gouvernance de l’entreprise et gagner du terrain à l’international
Tiqets2014TourismeRéservation de lieux touristiques.Luuc Elzinga et Philippe Magid60 millions de dollarsInvestir dans de nouveaux outils pour s’assurer que sa plateforme reste attractive pour ses clients et ses partenaires.
Welcome to the Jungle2015RecrutementMédia en ligne autour du travail et de l’emploi, connecte les entreprises en forte croissance aux talents.Jérémy Clédat et Bertrand Uzeel20 millions d’eurosDévelopper la partie outil de gestion et renforcer ses équipes business, Tech, opérations, marketing et contenus.
Ryax Technologies2017InformatiqueIndustrialisation des algorithmes.Andry Razafinjatovo, David Glesser et Yiannis Georgiou1,3 million d’eurosAccélérer la commercialisation et l’industrialisation de sa solution. d’industrialisation des algorithmes.
Starling Bank2014FintechBanque mobile.Anne Boden35 millions d’eurosAccélérer son développement, tirer son épingle du jeu au Royaume-Uni et résister à Revolut, N26 et Monzo.
Databricks2013Big DataPlateforme d’analytique unifiée.Ali Ghodsi, Andy Konwinski, Ion Stoica, Matei Zaharia, Patrick Wendell, Reynold Xin et Scott Shenker400 millions de dollarsSe positionner sur un marché qui devrait peser 275 milliards de dollars en 2023.
UntieNots2016RetailSystème de fidélisation client personnalisée.Zyed Jamoussi et Cédric Chéreau1,7 million d’eurosDévelopper sa solution de fidélisation client.
Ibat2016BtpSolutions de simplification de la gestion des dépenses de chantier pour les entreprises du BTP.Zyed Jamoussi et Cédric Chéreau2,4 millions d’eurosAccélérer son développement en France et en Europe et investir dans le développement de ses outils numériques.
Nicecactus2017E-SportPlateforme de management e-sport.Alexandre Amoukte et Mike Hessabi5 millions d’eurosLancer un programme de sponsoring et soutenir les joueurs d’e-sport et semi-professionnels à l’international.
JobyPepper2017EmploiSite d’ emploi.Yann Massol et William Vacher1,5 million d’eurosS’étendre en France et élargir ses activités au secteur de la logistique.
Smaaart1986ÉlectroniqueSmartphones reconditionnés.Marlène Taurines, Jean-Christophe Estoudre, François Perabo, Michel Maggi, Carlos de Freitas, Sylvain Petit4 millions d’eurosConsolider leur position sur le marché du smartphone reconditionné français.
Instabase2015TechnologieVaste plateforme technologique et un magasin d’applications pour les applications d’entreprise.Anant Bhardwaj105 millions de dollarsMener par Index Ventures.
Elevo2017RhPlateforme cloud destinée à améliorer la gestion du suivi de collaborateurs.Etienne Le Scaon et Thibault Vilon1 million d’eurosAccélérer sa croissance et de démocratiser sa solution au sein des entreprises.
Eutopia2015InvestissementEarly stage, consumer startups.Antoine Fine, Antoine Régis, Camille Kriebitzsch50 millions d’eurosInvestir en France, en Europe et aux États-Unis depuis ses bureaux de Paris et New-York.
Canva2012DesignPlateforme de création graphique.Melanie Perkins, Cliff Obrecht et Cameron Adams85 millions de dollarsAugmenter la valorisation de l’entreprise basée à Sydney et pour doubler ses effectifs et collaborateurs en 2020.
Lemon Way2007FintechSolutions de paiement pour les places de marché.Antoine Orsini, Damien Guermonprez, Sebastien Burlet25 millions d’eurosDévelopper son produit et se renforcer sur le paiement en ligne européen.
Konverso2017LogicielsPlateforme conversationnelle munie d’assistants virtuels intelligents.Bertrand Lafforgue et Amédée Potier2 millions d’eurosDévelopper sa plateforme conversationnelle en signant des partenariats en France et à l’international.
Uptime2016Maintenance Des AscenseursTechnologie de maintenance prédictive pour les ascenseurs.Augustin et Amaury Celier7 millions d’eurosTripler ses équipes et consolider sa technologie sur un marché concurrentiel qui compte des entreprises internationales.
Aqemia2019MedtechSolution capable de trouver le médicament le plus adapté à un patient et d’anticiper ses effets.Maximilien Levesque et Emmanuelle Martiano Rolland1 million d’eurosRecruter une équipe de “in silico drug hunters”, des développeurs et d’experts en IA générative.
Healx2014MedtechIntelligence artificielle pour développer de nouveaux traitements contre les maladies rares.Andreas Bender, David Brown, David Cavalla et Tim Guilliams56 millions de dollarsLutter contre les maladies rares.
Audion2018AdtechSolution de publicité ciblée dans les podcasts en temps réel.Arthur Larrey et Kamel El Hadef1,1 million d’eurosDévelopper sa solution de ciblage publicitaire dans les podcasts.
Accenta2016BâtimentTechnologies de chauffage et climatisation à bas carbone.Théophile Dupraz et Pierre Trémolières4,7 millions d’eurosDévelopper sa solution de stockage d’énergies dédiée aux bâtiments.
Algolia2012Solutions SaasSearch as a Service.Nicolas Dessaigne et Julien Lemoine110 millions de dollarsDévelopper son moteur de recherche dédié aux entreprises.
Connecthings / Herow2007Optimisation D’applications MobilesSolutions visant à analyser l’usage que font les utilisateurs des applications mobiles.Laetitia Gazel Anthoine18,6 millions de dollarsSoutenir le développement technologique de leur nouvelle version Herow 2.0.
ProcSea2016Agro-AlimentaireCommercialisation de produits de la mer via une plateforme digitale.Renaud Enjalbert et Florian Dhaisne6,5 millions d’eurosDévelopper sa marketplace de produits de la mer.
Transaction Connect2016RetailAcquisition et fidélité client.Didier Gasté et Maxime Dellerie1,5 million d’eurosMettre fin aux cartes de fidélité.
Easy Live2012DivertissementSuite de services en cloud de protection, traitement et distribution de vidéos en direct sur Internet.Philippe Laurent, Clément Sanchez et Nicolas Ehrmann2,1 millions d’eurosAugmenter les effectifs de l’entreprise : accroître ses équipes commerciales et digitales.
New Vector2017InformatiqueFournisseur d’applications et services destinés à soutenir l’adoption du protocole Matrix.Amandine Le Pape et Matthew Hodgson8,5 millions de dollarsAccélérer le développement de Matrix en des gouvernements dans le monde et de renforcer son pôle commercial.
Hubstairs2016MarketingSolution en mode SaaS de création de contenus visuels en 3D à destination de l’univers home & living.Alexandre de Vigan3,2 millions d’eurosInvestir davantage en R&D (notamment dans l’IA et le développement produits) et recruter des profils tech et ventes.
PacketAI2018InformatiqueSolution de monitoring informatique basée sur le deep learning.Hardik Thakkar et Abdelhadi Azzouni2,1 millions d’eurosLancer sa solution de prédiction des incidents IT en 2020.
ACINQ2014FintechDéploiement du réseau Lightning optimisant les transactions Bitcoin.Pierre-Marie Padiou et Fabrice Drouin7 millions d’eurosDéployer Lightning, le réseau qui optimise les transactions Bitcoin.
Critizr2012RetailAmélioration de l’expérience client.Nicolas Hammer et Thibaut Carlier15 millions d’eurosAméliorer l’expérience client à l’international.
Tier Mobility2018Mobilité UrbaineTrottinettes électriquesLawrence Leuschner, Julian Blessin et Matthias Laug60 millions de dollarsRenforcer sa position sur le marché européen en investissant de nouvelles villes
Tilli2017Recyclage VêtementsService de couturier à domicile.Beryl de Labouchère, Benjamin Michel et Antoinette Fine1,2 million d’eurosS’emparer de la tendance de l’upcycling.
Anticafé2013coworkingProposition d’espaces de coworking.Leonid Goncharov1,7 million d’eurosÉtendre son offre auprès des entreprises et disposer leurs locaux pour leurs collaborateurs nomades ou en télétravail.

Comment rater la transformation numérique de votre entreprise ?

S’intéresser et mettre en place les innovations est toujours un défi pour les entreprises car elles demandent d’acquérir un savoir-faire et des compétences nouvelles. Il est aussi nécessaire de se doter des outils, du matériel qui génèrent des investissements financiers non prévus mais aussi de former le personnel à de nouvelles tâches et donc de leur demander de s’adapter. Il faudra les convaincre les réticents de la nécessité du changement et de casser les a priori. Comment rater la transformation numérique de votre entreprise ?

La révolution numérique est à son apogée et aujourd’hui.

Il est nécessaire pour les entreprises de repenser leurs stratégies en matière de transformation digitale, pour rester dans la course face à la concurrence et développer efficacement leur activité commerciale. Cela consiste à mettre à niveau l’utilisation des technologies numériques ainsi que les méthodes et les usages de l’entreprise en interne comme en externe. Cette étape primordiale permet en outre d’améliorer l’expérience client, optimiser la productivité, d’enrichir les ventes et renforcer le travail collaboratif, tout en comblant la plupart des déficiences de l’entreprise du point de vue de l’organisation, du marketing et de l’humain. Si l’entrepreneur saute le pas, il doit éviter plusieurs pièges sur sa route. Zoom sur les erreurs à ne pas commettre, au risque d’envoyer votre entreprise au bord du gouffre.

Combler le retard ?

Selon une étude réalisée par Bpifrance, la Banque publique d’investissement et organisme de financement et de développement des entreprises, de nombreuses entreprises françaises seraient en retard, au niveau de leur transformation numérique, considérant que ce n’est pas un point stratégique. 1 800 dirigeants de PME et d’ETI (Entreprise de taille intermédiaire, comportant entre 250 et 4999 salariés, ndlr) ont ainsi été interrogés. 87 % d’entre eux considèrent que ce n’est pas une priorité stratégique et 45 % n’ont pas de vision sur cette transformation de leur entreprise.

Un chef d’entreprise sur cinq considère même que la nécessité de se transformer n’est pas encore venue et 45 % des personnes interrogées pensent que l’impact du numérique sur leur activité ne sera majeur qu’au bout de cinq ans. 38 % sont des sceptiques, ne croyant pas en la révolution digitale, 52 % ont compris son importance et se lancent dans quelques actions en ce sens tandis que 10 % se disent totalement engagés dans la transformation digitale de leur société.

Plusieurs études et experts estiment que les entreprises absentes de l’univers numérique disparaîtront d’ici à 10 ans. Si vous avez lancé ce processus au sein de votre société, il faut le faire sans improvisation et précipitation, en mettant en place une stratégie précise et concise. Sans cela, vous risquez de rater votre digitalisation et de mettre votre firme sur le chemin de l’échec.

Refuser d’évoluer et ne pas prendre de risques

Certaines entreprises refusent de s’aligner complètement dans les nouveaux usages numériques, par peur de l’inconnu et par crainte de perdre une manne financière sur un secteur de son activité. En refusant d’évoluer et d’agir pour se développer numériquement, malgré la conscience du danger, elles peuvent alors disparaître petit à petit.

L’exemple de Kodak est l’histoire type de la société qui est restée passive et a pris le virage du numérique trop tard, la conduisant à la faillite en 2012. Détenant le monopole de la photographie pendant plus d’un siècle, avec la photo argentique, elle considérait tout ce qui touchait au numérique comme quelque chose de gadget. La société s’est détournée de plusieurs innovations, considérant que la photographie existerait uniquement que sur papier et que personne ne serait intéressé par le numérique.

En refusant de modifier ses habitudes et ses outils de production, elle va peu à peu se faire distancer par des concurrents plus diversifiés comme Canon, Nikon ou FujiFilm. Elle lance sa transformation numérique à partir des années 2000 et délaisse peu à peu son activité historique. Une transition difficile effectuée beaucoup trop tard. Aujourd’hui, Kodak tente de rattraper ses erreurs, en s’impliquant dans le secteur du blockchain, avec sa propre cryptomonnaie, KodakCoin, utilisée pour les paiements de licences de photographies.

Mettre de côté toutes les parties prenantes

Ne pas mettre de coté les parties prenantes

Lorsque l’entrepreneur décide de digitaliser son entreprise, il a tendance à oublier que les transformations prévues affecteront un certain nombre de personnes et ne prend pas en compte le côté humain. Il se précipite sur cette étape sans établir une vision et une stratégie en accord avec les différents protagonistes. Il est alors fondamental de tenir compte des différentes parties prenantes comme les collaborateurs, les salariés et les clients. Le dirigeant doit prendre en compte leurs avis tout en les accompagnant dans cette transition. Éviter d’impliquer les différentes équipes de l’entreprise, pensant qu’ils sont secondaires alors qu’ils peuvent apporter une part de succès dans ce processus, débouchera sur une transformation fragile.

L’ensemble de l’entreprise doit être impliqué pour parvenir au mieux à accompagner le changement en étant tous informés des nouveaux outils mis à disposition. Pour cela, il ne faut pas négliger la formation, notamment pour les salariés. Le digital évolue sans cesse et doit donc être une pratique qui s’inscrit dans le quotidien. Face à des exercices pratiques et des activités en temps réel, les salariés intégreront plus facilement les nouvelles pratiques dans leur vie de travail. Il est également primordial d’identifier et comprendre les besoins et attendes des clients, afin de mettre en place une stratégie digitale qui soit sur la même longueur d’onde pour tous. L’entreprise doit s’aligner sur les nouveaux usages des consommateurs pour instaurer une transformation numérique crédible

Se faire aider ? Comment ?

Aujourd’hui encore, de nombreuses entreprises n’ont pas effectué leur transformation numérique dans l’Hexagone. Pour les aider, les collectivités territoriales et l’État mettent en place plusieurs dispositifs. La région Île-de-France propose, par exemple, l’aide « TP’UP » dans le but de soutenir le développement des très petites entreprises et les accompagner dans leurs stratégies de croissance et de modernisation. Elle se caractérise par une subvention pouvant atteindre 55 000 euros pour financer un plan stratégique, concentré sur de l’investissement matériel et immatériel, du conseil stratégique et du développement international via la participation à des salons, se tenant en France ou à l’étranger.

En Nouvelle-Aquitaine, les sociétés se voient proposer un « Chèque de transformation numérique », aide financière permettant de cofinancer des prestations d’experts sur le développement d’un logiciel métier ou de solutions de gestion et relation client. Du point de vue national, le gouvernement par le biais du secrétaire d’État au numérique, Mounir Mahjoubi, a lancé le portail France Num en octobre dernier, permettant aux TPE et PME d’être accompagnées durant leur transformation numérique. La plateforme propose un certain nombre de bonnes pratiques et de conseils, sous forme de fiches explicatives, pour aider à comprendre les différents concepts autour de la digitalisation. Un simulateur est mis en place pour que l’entrepreneur obtienne une recommandation, des contacts et une idée du montant de l’aide dont il peut avoir droit.

Les 4 grandes formes d’investisseurs

Il existe divers types d’investisseurs qui apportent leurs fonds aux entreprises dans lesquels on pourrait inclure la love money ou argent de vos proches. On distingue 4 grandes formes d’investisseurs. Petit tour d’horizon de la planète financement.

Le Business Angel ou investisseur particulier

Les Business Angels sont des personnes physiques. Ils interviennent à un des moments les plus risqués de l’entreprise puisqu’ils le font souvent très tôt, juste après l’apport du créateur et des proches. Ils interviennent en général avant les fonds même si certains sont spécialisés dans l’amorçage. Par ailleurs, Ils investissent souvent dans l’innovation mais peuvent parfois le faire même si celle-ci n’est pas technologique. Ils prennent dans la plupart des cas une participation minoritaire et investissent des sommes comprises entre 50 et 500 K €.

Certains préfèrent participer au premier tour alors que d’autres se spécialisent dans le second. Ils peuvent même participer aux deux avec une première partie dédiée à la preuve du concept. Ils apportent pour la plupart bien plus que de l’argent et les entrepreneurs, dont certains peuvent se le permettre, sélectionnent parfois les Business Angels sur profils et leur capacité à mettre à disposition leurs compétences, expériences et réseaux relationnels.

Son niveau d’implication peut cependant varier notamment s’il a investi pour défiscaliser et varier son investissement ou s’il dispose de temps libre. Attention car son implication demeure en général indirecte car il ne souhaite pas s’associer à la gestion de l’entreprise. En effet, la plupart des Business Angels agissent en réseaux (listés sur France Angels pour une majorité d’entre eux, ndlr) et sont d’anciens chefs d’entreprises ou cadres supérieurs. Certains investisseurs sont très connus comme Xavier Niel ou encore Jacques-Antoine Granjon.

Les fonds d’investissement ou venture capitalist

Ce sont des structures qui investissent l’argent des autres. Ils interviennent habituellement après les Business Angels sur des montants beaucoup plus importants. Il est rare de les solliciter pour des montants inférieurs à 500 K€ jusqu’à 3 ou 4 millions lors d’un premier tour. Il existe bien entendu quelques exceptions mais ils sont présents normalement pour des entreprises qui font déjà un chiffre d’affaires important, avec une équipe et un marché potentiel attractif. Ils ne sont pas là pour faire la preuve du concept et attendent rapidement un retour sur investissement qu’ils espèrent de 10 fois leur mise. Ils doivent en effet assumer les start-ups qui ne réussissent pas et sont particulièrement attentifs à la sortie qui doit se faire dans les 5 à 6 ans. Ce sont de véritables acteurs financiers qui sont loin d’avoir l’image empathique des Business Angels.

Les structures d’investissements institutionnelles

On distingue souvent les investisseurs régionaux des investisseurs nationaux.
Les investisseurs régionaux représentent souvent une passerelle entre les proches et les fonds, quand les montants sont trop faibles pour les fonds. Regroupés dans l’UNICER (Union des Investisseurs en Capital pour les Entreprises Régionales), et des SCR (Sociétés de Capital-risque), ils prennent comme les Business Angels des prises de participations minoritaires sur des tickets compris dans la même fourchette. Ils co investissent souvent avec ces derniers. Ils agissent dans le but de favoriser le développement économique et une partie de leur capital est public, ce qui explique la difficulté d’y faire appel.
Les investisseurs institutionnels nationaux sont pour beaucoup d’entre eux reliés à l’AFIC (Association des Investisseurs en capital). Les montants investis sont la plupart du temps plus proches de ceux des fonds même s’ils peuvent financer des tours de table compris entre 2 et 5 M€. Ils peuvent prendre des formes juridiques variées comme les Fonds Communs de Placement à Risque (FCPR), les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI), ou encore les Fonds d’Investissements de Proximité (FIP). Ils ont l’avantage de pouvoir investir des montants élevés mais comme pour les fonds des exigences de contrôle souvent élevées. Il arrive fréquemment qu’ils co-investissent avec Bpifrance.

Les fonds liés à des industriels ou corporate venture

Les « corporate venture » auxquels on ne pense pas parfois sont des structures d’investissement détenues par un ou plusieurs grands groupes industriels. Ils cherchent dans l’ensemble à résoudre une problématique propre et à favoriser les technologies innovantes qui pourraient ultérieurement les intéresser. Ils représentent tout de même 10 % du capital-risque pour une vingtaine de structures d’investissement opérationnelles. 

Comment rester bien concentré même à la maison ?

Avec l’arrivée du télétravail, nombreux sont ceux qui éprouvent des difficultés à se concentrer au sein de leur maison. Ils sont d’ailleurs plus de 76% à désirer retourner sur leur lieu de travail et même les enfants désirent retourner à l’école (mais pour d’autres raisons certes). Zoom sur ces gestes que vous devez faire si vous souhaitez garder toute votre concentration chez vous. 

Préparez-vous comme si vous alliez au travail

On peut penser que s’habiller en tenue de travail ou faire les gestes usuels avant d’aller au travail comme se coiffer, se maquiller ou encore se raser, sont désormais inutiles surtout si vous habitez seul et que vous êtes en confinement. Il faut cependant constater qu’ils font partie des rituels qui vous permettent de vous lancer dans le travail. Se lever de bonne heure et préparer ses affaires aident considérablement à vous mettre dans une ambiance de travail. Préservez vos rituels ou créez-en de nouveaux adaptés au travail à la maison mais ne vous laissez pas aller si vous souhaitez demeurer le plus productif possible.

Créez un espace de travail

Si vous avez la place, le meilleur reste bien entendu de vous créer un espace de travail dédié et dans lequel vous pouvez vous enfermer. Il s’agit de votre bureau et vous pouvez en ouvrir ou fermer la porte pour marquer votre disponibilité surtout si vous avez des enfants ou un conjoint qui peuvent venir vous perturber dans votre travail. Dans l’idéal, vous devez avoir à disposition tout ce que vous auriez dans votre espace de travail comme le matériel de bureautique mais également la machine café ou encore une source d’eau. Il s’agit de reproduire ce que serait votre espace de travail, chez vous. 

Panifiez des horaires de travail

Ce n’est pas parce que vous êtes chez vous que vous devez faire tout à toute heure et n’importe comment. Se donner une rigueur sur les horaires aident à la concentration. N’hésitez pas à marquer dans votre to do list l’heure d’exécution de chaque tâche pour vous assurer que vous les exécuterez bien à l’heure dite. Il s’agit de se mettre dans l’esprit que lorsque vous êtes dans certaines plages horaires, vous n’êtes pas disponible et que vous êtes au bureau. Fixez vous ces horaires comme des impératifs pour ne pas avoir tendance à gratter quelques minutes dans votre lit par exemple. La rigueur est un précieux allié. 

Débranchez tout ce qui peut vous distraire

Si vous avez une télévision, n’hésitez pas à complètement la débrancher, quitte à la rebrancher à chaque fois que vous terminez votre travail. Il s’agit pour vous d’éviter toute tentation en rendant l’accès le plus difficile possible. Si vous avez tendance à vous distraire, vous pouvez par exemple débrancher même votre box ce qui vous permettra, pendant qu’elle se rallume, de reconsidérer le fait de la regarder. De la même manière déconnectez-vous de tous les réseaux sociaux afin de ne pas y accéder en un clic. Chaque clic supplémentaire vous dissuadera et vous amènera à vous rappeler que si vous vous êtes déconnecté ce n’est pas pour rien.

Ayez un environnement de travail impeccable et agréable

Pour rester concentré autant ne pas voir des piles de dossier ou de la poussière un peu partout dans la pièce où vous travailler. N’hésitez pas avant de commencer votre travail ou en le terminant à rendre impeccable votre espace de travail et agréable. Il doit donner envie d’y aller. Prenez une chaise confortable et organisez-vous afin d’avoir un sentiment d’espace. Plus vous vous sentirez à l’aise plus vous aurez tendance à être concentré. Vous pouvez également mettre des éléments de décoration qui rende l’environnement plus serein, à partir du moment où ils ne vous distraient pas. 

Fixez-vous des objectifs

Pour rester concentré, rien n’est plus efficace que d’agir avec une volonté braquée vers un objectif. Fixez-vous des objectifs détaillés et enchainez les tâches les unes après les autres. Si des temps de repos sont nécessaire, le fait de vous pousser à dépasser vos limites en respectant un timing et en vous fixant des objectifs intermédiaires et un objectif principal reste une bonne pratique. Vous serez ainsi plus motivé et concentré que jamais ! Vous pouvez également inscrire des objectifs personnels qui seront impactés par l’atteinte des objectifs professionnels comme par exemple le fait de pouvoir prendre des vacances si vous avez terminé les différents dossiers en cours ou de pouvoir réaliser des sorties si vous avez pris suffisamment d’avance.

Pensez à maîtriser tout ce qui est alimentaire

L’alimentation joue un rôle dans votre concentration et il vous faudra bien adapter celle-ci pour ne pas manger n’importe quoi à n’importe quelle heure. Ce n’est pas parce que vous travaillez de chez vous que vous devez négliger votre alimentation. Si vous mangez trop lourd, vous risquez par exemple des effets de somnolence. De nombreux conseils existent sur la toile pour adopter une alimentation riche et équilibrée. 

Éteignez tout ce qui peut vous distraire

Comme au bureau, un téléphone qui sonne, une alerte pour des emails etc., a vite fait de vous faire sortir de votre tâche. Il est difficile de se plonger dedans alors n’hésitez pas à désactiver les sonneries et autres avertisseurs voire à couper votre téléphone et fermer votre boite email si nécessaire. Presqu’aucune tâche ne nécessite de réponse immédiate donc arrêtez de scruter ces perturbateurs. Le temps perdu par jour s’élèverait en heure et non en minute rien que pour les réseaux sociaux chez les cadres. Vous n’avez pas besoin d’avoir toutes les informations en direct ni d’être joignable à chaque seconde. Même les clients peuvent attendre une heure d’avoir voir réponse. Comment feraient-ils si vous étiez en rendez-vous commercial ? 

Comptabilité, stop à la boite à chaussures !

Au début de la création d’entreprise, il est facile de maîtriser les dépenses et les factures. Elles ne demandent de consacrer qu’un temps limité. Cependant au fur et à mesure que l’entreprise se développe les tâches comptables se multiplient aussi bien envers les acteurs administratifs comme L’Urssaf et ses corollaires (TVA et Audiens…) que diverses dépenses qui sont nécessaires pour faire fonctionner l’entreprise. De plus, une facture ne doit pas attendre sous peine de mettre sa trésorerie dans une impasse. Employé dans le domaine de la comptabilité, le terme « boite à chaussures » illustre la manière de stocker en vrac les dépenses et les factures fournisseurs. Cette démarche plutôt courante est un réel frein au développement de l’entreprise. Comment y pallier et en finir avec cette fameuse boite à chaussures ?

Utiliser une méthode de classement adaptée

Le fonctionnement de la boite à chaussures peut sembler pratique et rapide au lancement de son entreprise mais sur du long terme cette solution sera pénalisante (perte de temps, manque de visibilité, nombreux allers-retours avec l’expert-comptable, etc.).

Selon la relation avec votre expert-comptable et la volumétrie mensuelle de vos dépenses, plusieurs méthodes peuvent remédier à cette accumulation de factures fournisseurs. Vous pouvez entre autres utiliser un trieur plastique avec intercalaires pour y classer et séparer tous les documents papiers.

Au niveau de la méthodologie de classement, l’approche choisie doit être adaptée à votre activité : un classement par type de dépenses (eau, gaz, électricité, loyer, internet, téléphonie, repas, déplacements, essence, fournitures, …), un classement par fournisseur ou encore un classement par mois de l’année avec un suivi chronologique journalier.

En sachant que pour y parvenir il est important de réussir à avoir une régularité dans la tâche, c’est-à-dire en se fixant par exemple un créneau horaire dans la journée pour se consacrer à la saisie des dépenses dès que les factures fournisseurs ou reçus arrivent sur votre bureau.

S’équiper d’un logiciel de facturation en ligne

Après avoir trouvé le bon système de classement, le moment est maintenant venu d’enregistrer vos dépenses pour avoir un suivi détaillé des entrées-sorties et pourvoir piloter votre trésorerie. C’est là qu’il est recommandé de s’équiper d’un logiciel de facturation pour faciliter la saisie des factures fournisseurs de l’entreprise.

En plus d’y inclure la création rapide d’une dépense, certains outils de gestion permettent de synchroniser votre compte bancaire pour redescendre quotidiennement dans l’application toutes les lignes du relevé de banque, puis à l’aide de règles de rapprochement (par libellé ou par montant) de créer automatiquement la dépense liée à la sortie d’argent.

Quelques logiciels innovants vont encore plus loin dans le traitement des dépenses, sans saisie de la part de l’entrepreneur. Ils utilisent une technologie de reconnaissance optique de caractères (OCR, en anglais pour optical character recognition) qui identifie les données clés du document (Fournisseur, Date, Montant) depuis différentes sources d’acquisitions (scanner, PDF, image, email, etc.). 

Faciliter les échanges avec l’expert-comptable

La dernière étape consistera à communiquer votre porte-documents classé à votre expert-comptable, ou encore plus simplement sans vous déplacer dans le cabinet comptable et en temps réel, à l’inviter à se connecter à votre logiciel de gestion accessible directement sur internet (en mode SaaS – Software as a Service).

De cette manière vous optimisez votre temps sur la collecte et le traitement des documents administratifs pour vous consacrer au développement de votre business. Etes-vous enfin prêt(e) à mettre à la poubelle votre vieille boite à chaussures ?