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Ce que vous pouvez toujours améliorer

Quand votre timing vous le permet, vous pouvez vous pencher sur des items dans votre entreprise qui sont toujours à améliorer. Ces derniers sont souvent considérés comme secondaires notamment quand la demande du client semble satisfaite. Ils peuvent vous servir non seulement à anticiper l’imprévu, améliorer encore et toujours plus la satisfaction client ou encore vous servir pour l’avenir. Zoom sur ces domaines où vous pouvez toujours vous améliorer.

Mettre en place des procédures pour chaque poste

Demander à vos salariés de décrire avec précision permet d’analyser certes la situation présente mais aussi d’anticiper. Le principe est simple, ils inscrivent ce qu’ils font (les différentes tâches) et détaillent leur manière de réaliser leur mission (journalière, semaine, mensuelle, annuelle) car certaines tâches, vous le savez bien, sont répétitives et d’autres reliées à divers événements de l’année). Il faut tout de même bien en présenter l’intérêt à vos salariés qui peuvent avoir peur que vous n’ayez une idée derrière la tête qui ne soit pas en leur faveur.  Une des utilités de ces fiches ou consignes restent de justement pouvoir les remplacer en cas, par exemple, d’absence que ce soit pour des congés ou des raisons personnelles et non de les évincer.

Rappelons que personne n’est à l’abri d’être malade, de devoir prendre des congés voire de faire évoluer en poste le salarié et donc parfois devoir transmettre son savoir-faire très rapidement. Il peut donc être utile d’anticiper ces différents cas en mettant en place des procédures dont vous pouvez vérifier la pertinence lors des congés par exemple de votre salarié. 

Améliorer la livraison

Que l’on parle de suivi de la livraison ou encore de délai de livraison, plusieurs challenges en découlent. Déjà, que le produit soit bien conforme aux attentes à son arrivée, ce qui peut impliquer des vérifications dans les process de commandes ou une automatisation. Ensuite, que l’emballage soit bien conditionné. Les plaintes demeurent nombreuses quant à l’état d’arrivée des différents colis car il faut bien l’avouer certains transporteurs n’y vont pas de main morte. Vous pouvez aussi vérifier que le délai de livraison se rapproche de 0 ou qu’il soit le moins coûteux possible pour vos clients.

La possibilité de choisir entre différents modes peut ainsi être mis en place ou encore la livraison express de vos colis. Enfin vous pouvez également améliorer le suivi de la commande. Les clients ont en général besoin d’une confirmation rapide, parfois de leurs factures, et souvent veulent pouvoir suivre où en est leur commande. S’ils peuvent mettre des mois à commander, ils sont souvent impatients que le colis arrive dans un délai très court après la commande. 

La qualité de votre produit ou service

Il ne faut certes pas oublier votre marge mais vous pouvez toujours d’une certaine manière améliorer votre qualité de service ou produit. Il peut s’agir de détails et il est souvent judicieux de prendre en compte l’avis client afin de savoir en quoi vous pourriez proposer une meilleure personnalisation de l’offre, une qualité supérieure ou tout simplement un choix plus large. Attention tout de même car largeur de gamme signifie parfois qualité moindre donc il ne faut pas forcément répondre à toutes les demandes surtout si vous êtes dans des produits/services coûteux. Vous devez prendre toujours en compte votre rapport qualité/prix afin qu’il soit supérieur à celui de votre concurrence sans toutefois oublier que votre entreprise doit faire des bénéfices si vous ne voulez pas mettre tout le monde au chômage dans quelques temps.

Autre point potentiel : regarder les offres complémentaires aux autres qui pourraient, par exemple, une fois packagées apporter un plus à vos clients qui souhaitent gagner du temps. Parfois, sans même faire le moindre effort supplémentaire, vous pouvez ainsi aider votre client à gagner du temps, ce qui représente déjà une amélioration de vos produits/services. 

Travailler sur vos valeurs/sens

Si vos valeurs sont bien mises en relief, vous pouvez toujours travailler davantage sur votre capacité à bien les transmettre et à bien faire en sorte de donner du sens au travail de chacun. Souvent, la tendance est à l’érosion avec le temps et il faut sans cesse rappeler vos valeurs afin de garder la motivation au top. Vous pouvez améliorer les indicateurs afin qu’il soit toujours plus précis et impactant pour vos équipes. Certaines entreprises n’hésitent pas à faire des suivis en temps réel même s’il ne faut pas oublier que les tableaux ne suffisent pas, vos managers doivent également agir. Plus vos process de communication interne et supports seront nombreux et pertinents, plus vous aurez de chance de les diffuser à bon escient et de faire en sorte que vos valeurs imprègnent chaque collaborateur.

Améliorer votre suivi client

Quel que soit votre niveau de connaissance client, il peut toujours être amélioré. Si vous ne l’avez pas fait, il doit commencer dès la prospection et doit d’attendre jusqu’au client. Aujourd’hui, les datas sont clairement insuffisamment utilisées par les entreprises ou en tout cas à mauvais escient. Une majorité des français interrogés sur le sujet estime toujours que leurs informations sont insuffisamment ou mal utilisées par les entreprises. La mise à jour de vos fichiers et la capacité à transmettre une information en interne demeurent des points d’amélioration non négligeables. La difficulté réside autant dans la détermination de la pertinence de l’information récoltée, que dans sa méthode de collecte ou sa transmission entre les services. Les fichiers sont rarement à jour, la communication souvent mauvaise entre les services et l’information récoltée souvent peu qualitatives…La rétention d’information, un effet délétère.

Automatiser au maximum / Prendre l’avis des collaborateurs

Si vous souhaitez gagner du temps, il faut arriver à une automatisation de la plupart des fonctions qui n’ont pas de valeur ajoutée. Pour cela, vous pouvez consulter vos collaborateurs afin de savoir où ils perdent du temps ou ce qui les conduit à ne pas s’impliquer avec enthousiasme. Certaines tâches trop rébarbatives peuvent aussi bien les démotiver que leur faire prendre un temps fou. Si tout n’est pas automatisable pour des questions de coût, se pencher sur la question n’est pas du temps perdu. Par ailleurs, vous pouvez en profiter pour les solliciter sur les problèmes rencontrés et les solutions qu’ils auraient à proposer et avec la récolte des échanges leur proposer des fonctions plus valorisantes.

L’innovation participative a fait ses preuves depuis de longues années et pourraient vous aider à aller plus loin grâce à l’intelligence collective. D’autre part, elle est source de motivation donc autant faire en sorte de la mettre en place en commençant par des réflexes comme une simple boite à idées (que vous consultez régulièrement bien entendu) et dont vous faites les éloges.

Avez-vous peur de réussir inconsciemment ?

Si on connaît bien la peur de l’échec qui freine de nombreuses personnes dans le lancement de leur projet, on connaît moins bien la peur de réussir. Cela peut paraître tout à fait illogique pourtant celle-ci existe et possède des bases bien solides ancrées dans l’inconscient. Mais comment savoir si vous avez peur de réussir

Les caractéristiques de la peur de réussir

La peur de réussir se caractérise très souvent en réalité par la procrastination au moment du lancement d’un projet, de sa concrétisation ou lorsque vous êtes proche de vos objectifs. Bizarrement, vous vous apercevez qu’il y a toujours un frein à lancer votre projet ou encore à finaliser vos objectifs. Votre productivité diminue alors fortement et vous avez toujours une bonne excuse pour ne pas les terminer comme l’absence de matériel ou encore le manque de temps.

Vous avez conscience d’en avoir la capacité mais pourtant rien ne se passe comme si une espèce de mur invisible vous empêchait d’atteindre votre but. Par ailleurs, vous avez beau avoir l’impression de vous donner à fond, vous êtes conscient que vous n’utilisez pas votre plein potentiel.  Vous n’en faites pas moins que les autres mais une force intérieure vous empêche de passer à la marche supérieure. Très souvent, vous vous en apercevez parce qu’alors que vous disposez du temps nécessaire pour réaliser une tâche, vous ne la mettez pas en œuvre. 

Mais d’où vient cette peur ?

Comment peut-on à la fois être intimement convaincu de pouvoir faire quelque chose, d’en avoir envie et ne pas le réaliser ? Tout simplement car vous avez peur de réussir ! Mais rassurez-vous ce n’est pas une maladie incurable, elle est fréquente et il suffit d’en combattre les mécanismes. D’abord celle-ci est souvent basée sur la peur du changement. C’est simple si vous atteignez vos objectifs, tout risque de changer autour de vous. Et qui dit changement, dit forcement que votre zone de confort et de sécurité va s’en trouver chamboulé. Vous allez probablement vous retrouver confronté à l’inconnu et au fond de vous, cela vous fait peur car vous n’êtes pas sûr à ce moment-là de pouvoir réaliser ce qui suivra ou de pouvoir endosser les responsabilités qui vont avec votre réussite. Finalement, c’est l’aléa et la peur de l’échec non pas présent mais futur qui vous bloque. 

Ces réflexions non anodines

Tout d’abord, si vous êtes atteint par ce syndrome, la première caractéristique est que vous allez très probablement avoir du mal à vous projeter dans la situation future. Des questions comme : « Qu’est-ce que je ferais après ? » ou encore « Pourrais-je réellement faire telle chose ? » vont apparaitre. L’avenir prend alors une forme incertaine et plutôt que de résoudre les problèmes ou ce qui vous nuit au quotidien, vous vous figez par peur de l’aléa. Vous n’avez finalement pas peur d’atteindre votre objectif ou vous êtes en capacité de l’atteindre mais vous devenez votre propre frein mental.

Votre créativité peut ainsi s’envoler et votre productivité passer aux oubliettes. La plupart des personnes se justifient alors de la non-atteinte de l’objectif alors qu’elles en avaient réalisé 80%. La justification ? Souvent le syndrome de l’épuisement et un sentiment de satisfaction à moitié plein. Pour ne donner qu’un exemple, il s’agit souvent des derniers kilos qui vous restent si vous êtes un régime. Vous en avez perdu énormément mais à l’approche des derniers, vous stagnez complètement et vous faites des écarts avec des désirs incontrôlés. Ces derniers proviennent en fait de votre inconscient qui fait en sorte que vous ne remplissiez pas votre objectif. 

Oui mais comment combattre ce phénomène

Manque de confiance en vous ?

Il peut tout d’abord avoir pour origine le manque de confiance en vous. Il faut bien alors cerner que si vous avez atteint vos objectifs précédents c’est que vous pouvez a priori dépasser ou atteindre les nouveaux. Vous devez prendre conscience que vous allez y arriver et arrêter d’avoir peur de l’échec futur. Au final pour éviter d’échouer dans l’avenir, vous vous refreinez dans le présent… Un comportement donc fortement paradoxal quand on y pense mais au moins « vous n’avez pas échoué puisque vous n’y êtes pas parvenu ». Sauf qu’en fait vous avez échoué… contre vous-même et votre peur de l’incertitude.

Pour la combattre, vous devez prendre conscience que même si vous échouez à l’avenir, vous aurez déjà dépassé une étape et qu’il n’y a pas véritablement d’échecs mais juste des essais. Si ce que vous pensez être la solution s’avère erronée, vous aurez au moins le mérite d’avoir tenté et d’avoir acquis en expérience, ce qui n’est pas le cas l’immense majorité des personnes. Dépasser ce stade, vous permettra de vous mettre dans une mentalité de gagnant et qui sait jusqu’où vous irez ? Les grands sportifs arrivent justement à dépasser ce frein. 

D’autres raisons ?

En dehors de la confiance en soi, d’autres raisons peuvent justifier le fait que vous ayez peur de réussir. Tout simplement parce que vous n’avez aucune vision de ce que sera l’avenir. Mais n’ayez pas peur : si vous avez réussi à vous adapter jusqu’à présent, vous arriverez à gérer un avenir bien moins pénible à l’avenir (puisque vous aurez parfois résolu des problèmes). Vous avez certes peur de l’inconnu et de vous retrouver parfois seul si vous parvenez à atteindre vos objectifs mais vous y arriverez.

Pour dépasser cette peur rien de plus simple car vous venez de réaliser 90% du travail : vous en avez conscience. Le reste est à votre portée et il vous suffit de faire ce que vous devez puisque vous en avez la capacité. S’il le faut n’hésitez pas à vous projeter dans l’avenir et à vous renseigner sur la manière de gérer les situations futures qui vous font peur. Une fois, vos peurs identifiées, vous pourrez les analyser et les contrôler et essayer de vous en défaire car elles sont très majoritairement irrationnelles. Une des manières de les dépasser consistent à définir des objectifs plus hauts que ceux déjà envisagés. A défaut, de les atteindre (ce qui reste à démontrer), vous aurez au moins atteint ceux que vous avez déjà fixés.

Les correcteurs automatiques de l’ordinateur et des réseaux sociaux… pas si corrects !

Le mail s’est imposé dans les échanges et avec lui l’obligation de maîtriser l’orthographe. Si dans le cercle privé on peut se laisser aller à quelques fautes, il n’en est pas de même dans le cercle professionnel. L’orthographe au fond, c’est comme les règles du permis de conduire, il est nécessaire de les connaître. Si vous pouvez le faire pour votre permis de conduire, alors pourquoi pas acquérir les règles d’orthographe.

Avant d’envoyer un message par mail, sur Facebook, sur Twitter ou même une lettre… relisez-vous ! Certains répondront : « Pas la peine ! », le correcteur miracle de l’ordinateur souligne les fautes ou les coquilles et propose même des corrections. Ce n’est malheureusement pas si simple.

Un correcteur qui n’est pas infaillible…

Certains points ne sont en effet pas toujours analysés par votre correcteur automatique. Il vaut mieux être très attentif sur les points suivants : 

  • L’accord sujet-verbe : le verbe est bien conjugué, à la bonne personne. Votre correcteur classique ne fait en effet pas le lien entre les deux. « Les oiseaux chante » ne lui pose aucun problème.
  • L’accord nom-adjectif : le nom et l’adjectif ont-ils bien le même genre et le même nombre ? Car « la mer est bleu » ne provoquera aucune alerte de la part de votre correcteur automatique.
  • Les homonymes : certains mots se prononcent ou s’écrivent de la même manière, mais n’ont pas le même sens. Votre logiciel ne les souligne pas car ils possèdent une signification dans la langue française : s’est-c’est, a-à, sont-son, du-dû-due, ou-où, ce-se… 
  • Les accords des participes passés : le correcteur ne réagit pas à un accord erroné d’un participe passé, tant que le mot existe… Et, il n’ira pas faire une analyse de phrase pour savoir si le COD (complément d’objet direct) est placé avant ou après le verbe. De la même façon, la phrase « les marchandises que j’ai acheté n’étaient pas conformes » ne serait pas corrigée. (Si vous n’avez pas trouvé la faute…)
  • Le verbe après « à » est à l’infinitif (à acheter, à méditer, à carreler, à copier…)
  • Les mots erronés ou mal orthographiés sont détectés mais pas les mots oubliés ou employés à tort.

… mais qui peut être amélioré.

Automatiquement, il soulignera les mots mal orthographiés, il mettra la majuscule de la première lettre après un point, un point d’interrogation, un point d’exclamation. Il remplacera des “ “ en guillemets français «», modifiera des fractions 1/2 en ½…

Mais, vous pouvez également paramétrer plus précisément votre correcteur orthographique.
Ainsi sur Word, il vous suffit d’aller dans Fichier/Options/Afficher les options de vérification. Ensuite, vous pouvez afficher et modifier les paramètres que vous souhaitez comme ignorer les mots en majuscules, signaler les répétitions… Vous retrouverez les mêmes options à régler dans OpenOffice Writer (Format/AutoCorrection/Options d’AutoCorrection) et dans tous les logiciels de traitement de texte.

Pour conclure, rien ne vaut le correcteur humain qui effectue au moins 4 lectures d’un texte pour en supprimer toutes les fautes (orthographiques, grammaticales, de frappe, de ponctuation, les pléonasmes et les répétitions) et passe jusqu’à 15 minutes par page.

La correction, un domaine où l’Homme est encore supérieur à la machine !

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Orthographe

Florence Durif

Ces qualités de dirigeant qui plaisent

Les salariés suivent la direction de l’entreprise et souvent, une femme ou un homme, la dirigeante ou le dirigeant. Si le but proposé peut être désirable par l’ensemble de vos équipes, il existe parfois un frein à l’adhésion des équipes, vous-même que vous le vouliez ou non. On le voit souvent dans le cadre des associations où les salariés sont intimement convaincus par le but de celle-ci mais ont du mal avec leur direction. Zoom sur ces qualités de dirigeant à acquérir si vous ne souhaitez pas devenir le boulet de votre entreprise.

L’exemplarité en premier

Il s’agit de la qualité majeure voire indispensable de tout dirigeant. Vous ne pouvez exiger de vos équipes ce que vous ne vous appliquez pas à vous-même. Alors, bien-sûr, vous êtes libre car vous êtes le patron et vous pouvez faire comme vous voulez au fond. Mais croyez-vous sincèrement que vos équipes donneront le meilleur d’elles-mêmes si vous vous autorisez des libertés et que vous leur imposez des contraintes. Pourrez-vous exiger de vos collaborateurs qu’ils arrivent à l’heure si vous êtes toujours en retard, si vous utilisez votre portable pour des raisons personnelles si vous leur interdisez de l’utiliser ? …

Vous devez être exemplaire et souvent cela demandera des efforts mais c’est la condition sine qua none si vous souhaitez que les autres fassent de même. Vous diffusez la culture de votre entreprise rien que par vos comportements. Si vous traitez vos managers avec respect, ils auront tendance à faire de même avec les équipes sous leur responsabilité. Une qualité nécessaire qui risque à défaut de détruire l’harmonie. Attention tout de même à ne pas trop vouloir en faire et de vous imposer des contraintes dénuées de sens. 

La modestie réelle

Quelques chefs d’entreprise ont tendance à devenir arrogant notamment quand leur entreprise réussit. Si vous pouvez être fier du chemin parcouru, il existe une grande différence entre l’arrogance et la satisfaction de soi-même. Énormément de facteurs ont joué en votre faveur dans votre réussite, parmi lesquels et même si vous n’en avez pas tout à fait conscience, vos équipes. Prendre tout le mérite, surtout quand il n’est pas en réalité dû seulement à vous, ne représente vraiment pas une bonne pratique. N’oubliez pas que tout plan stratégique même parfois demande aussi derrière une exécution et que si celle-ci est mal réalisée, vous n’aurez jamais de fruit de vos « bonnes décisions ».

Surtout, rendez à César ce qui est à César, autrement dit ne vous appropriez jamais le succès des autres. Certes la réussite globale est peut-être en grande partie liée à votre travail ou vision mais pas seulement. Seul vous auriez pu le faire mais en équipe, vous êtes allé beaucoup plus loin. Enfin, faire l’apanage de vos richesses n’entraînera qu’une seule chose au meilleur des cas : la jalousie ou le mépris. Ce n’est pas parce que vous en êtes fier que vous devez en faire l’étalage. 

L’empathie face à la rigidité

Vous pouvez suivre votre ligne de conduite et vous devez le faire. Cependant, il ne faut pas confondre celle-ci avec une rigidité excessive. Vous devez être capable de vous mettre à la place de l’autre afin de bien comprendre ce qui l’a amené à faire certaines actions plutôt que d’autres. Si toutes les actions ne peuvent pas se justifier, elles ne doivent pas nuire au bon fonctionnement de l’entreprise, n’oubliez pas que vous n’êtes pas à la place de vos salariés.

Vous attendez peut-être d’eux des efforts et trouvez naturel certains qui ne le sont peut-être pas. Ils font peut-être déjà pour vous preuve de compréhension et se donnent plus qu’à la normal. Votre comportement peut dérailler en banalisant ceux-ci et en vous concentrant sur des faits anodins notamment. N’oubliez pas que vous devez pouvoir vous projeter à leur place afin de mieux comprendre les situations et n’ont pas faire preuve d’une rigidité excessive. 

L’ouverture et la préservation du sens

La reconnaissance du « patron » est nécessaire pour bon nombre de vos salariés. Ils doivent se sentir considérés à leur juste valeur. Cette considération passe souvent par le temps que vous accordez à chacun et par l’ouverture que vous leur montrez. Il ne s’agit pas juste d’une façade : vous devez prendre conscience que chaque personne est importante. N’oubliez pas également que vous êtes le gardien du sens et de la mission de l’entreprise et vous devez communiquer cet état d’esprit. Il vous faut garder la motivation de chacun au top car c’est votre rôle principal si ce n’est de bien contrôler l’exécution du plan stratégique et de bien motiver vos managers intermédiaires. Plus vous respecterez profondément vos collaborateurs, quel que soit leur niveau hiérarchique, plus vos managers auront tendance à faire de même. 

Le manager soigné

Ce n’est pas vrai pour tout le monde car certains n’ont strictement rien à faire que leur chef d’entreprise ne ressemble à rien. Cependant, certains sont très attentifs à votre aspect notamment dans les métiers commerciaux. Vous pouvez avoir votre style mais vous devez susciter l’envie à chacun d’avoir une présentation impeccable tout en gardant son style. Tout doit rester sous contrôle malgré le fait que les habitudes vestimentaires aient beaucoup évolué. Bon nombre de dirigeants ont tendance à ne pas tenir compte de l’impact de leur tenue et par exemple porter tous les jours, par exemple, le même jean.

Aujourd’hui, il n’est pas nécessaire de porter des habits coûteux pour émaner la distinction et un des B.A. BA si vous ne souhaitez pas que vos salariés se sentent mal à l’aise lors de rendez-vous d’affaire est d’avoir une tenue qui suggère le respect. Vous devez représenter une entité qui rassure et non qui inquiète. Si vous pouvez vous permettre certaines libertés quand vous êtes au sein de votre entreprise, il faut tout de même que vous restiez soigné. Vous en êtes le représentant avant tout !

Pourquoi le vocabulaire est essentiel

Que ce soit pour écrire un mail, réaliser son site web, dialoguer avec vos collaborateurs ou encore exposer un projet en public, vous avez souvent l’impression que le vocabulaire le plus adapté vous fait défaut au moment crucial ! Vous étiez sur le point de trouver le meilleur mot pour votre présentation. Néanmoins, celui-ci ne vous est pas venu à l’esprit au moment opportun et… surtout trop tard !

L’heure de la réunion vient de sonner…

Imaginons que vous ayez choisi de rentrer dans la vie active très tôt. Et que vos résultats en tant que chef d’entreprise se révèlent désormais probants. Parallèlement à ce merveilleux développement, des lacunes dans votre langage se ressentent dans votre communication. Vous avez pourtant suivi des formations très pointues et acquis les meilleurs diplômes dans votre spécialité. Pourtant, celles-ci ne comportaient pas de développement de votre vocabulaire. Vous pourriez alors penser que vous êtes définitivement cloué sur le banc de ceux qui ne savent pas pour le reste de votre vie.

Déjouez les pièges

Eh oui ! bien que votre langage soit truffé d’incorrections, votre position et votre notoriété font que personne n’ose relever vos erreurs excepté le bon ami de toujours . Celui-ci toujours attaché à la poursuite de votre réussite, il vous fera remarquer ces petites fautes. Peut-être aurez-vous aussi « la chance », qu’un jour, comme un avertissement du destin, une personne plus ou moins bien intentionnée, vous mettra en difficulté en vous corrigeant publiquement. Alors, la frustration de se sentir piégé, pris au dépourvu, vous envahira. Heureusement vos réflexes de professionnel vous permettront de retomber sur vos pieds… jusqu’à la prochaine fois… Alors, comme il vaut mieux prévenir que guérir, identifiez à l’avance pléonasmes, solécismes et paronymes. Et même si vous en connaissez un certain nombre il y en sûrement d’autres qui, tapis dans l’ombre de votre discours, risqueront de vous faire trébucher à nouveau.

Sachez par exemple qu’ :
• un pléonasme c’est la répétition d’un mot de même sens comme « car en effet »,
• un paronyme ce sont deux mots qui se ressemblent comme incident et accident mais dont la nuances transforment le sens vos phrases,
• un solécisme est l’emploi d’une préposition inutile comme le verbe pallier qui ne s’emploie jamais avec la préposition « à ». On dit « Il pallie ses erreurs ».

Repoussez les limites de votre vocabulaire !

Quant à votre vocabulaire, indispensable pour vous exprimer en public, pour présenter votre entreprise, votre talent, développez-le pour que votre discours entre dans la classe des grands. Il s’inscrira dans votre mémoire. Au bout de quelque temps les mots de langage soutenu feront partie intégrante des mots de vos écrits ou de vos discours.

Développer et maîtriser son vocabulaire ne sera plus pour vous l’apanage d’une élite !!! Juste un effort de lecture mais aussi de mémorisation !!!

Utiliser l’en poche «vocabulaire» http://www.lextenso-editions.fr/ qui en 48 pages vous donne toutes les clefs du vocabulaire. Par ailleurs, il vous propose même des exercices en ligne pour vous entraîner et devenir performant.

Vocabulaire

Une semaine pour bien se préparer

Il ne reste plus qu’une semaine avant le déconfinement et les activités devraient reprendre dès la semaine prochaine. Certains commerces resteront fermés. Toutefois, l’ensemble de l’activité devrait reprendre avec en prime de nouvelles habitudes et obligations pour les entreprises. Une semaine ne sera pas de trop pour vous préparer à une reprise où il faudra sûrement rattraper le temps perdu dans de nombreux domaines.

Terminer vos dossiers en cours 

Avant de vous lancer sur des plans stratégiques, il peut être utile de vous commencer par finir ce que vous aviez sur le feu. Certes, vous avez peut-être attendu la confirmation de la reprise d’activité pour vous pencher sur vos dossiers. Néanmoins, c’est le moment désormais de les finaliser car vous pourriez vous retrouver submergé si vous ne les finissez pas maintenant. Vous ne perdez rien en tout cas à les finaliser tout de suite même si de nombreux aléas pèsent sur le redémarrage de votre activité. Depuis deux semaines, certains organisent déjà cette rentrée qui pourrait se faire à vitesse grand V car tout le monde veut compenser ce qui aura été une grande parenthèse. 

Automatiser tout ce que vous pouvez

Dans une semaine, vous n’aurez peut-être plus une minute à vous pour tout gérer. Il n’y a qu’à voir l’augmentation du nombre d’emails la semaine passée pour se rendre compte que le départ peut s’avérer très rapide et très fort. N’hésitez pas à automatiser toutes les tâches notamment celles qui sont chronophages pendant qu’il est encore temps. Le rythme peut très bien être très lent comme il peut s’avérer beaucoup plus rapide qu’auparavant. Par ailleurs, vous devez prendre en compte que certains problèmes risquent de surgir dont vous n’aviez pas l’habitude. Certains fournisseurs risquent de fermer, les délais de livraison risquent de s’allonger et vos équipes auront peut-être le moral en berne, ce qui peut affecter la productivité. Allégez tout ce que vous pouvez car il ne vous reste qu’une semaine pour préparer cette période pour le moins inconnue.

Fixer de nouveaux objectifs

Tous les objectifs ont été chamboulés et repartir sur les anciens seraient pour le moins décalé. Il vous faudra les redéfinir avec chaque collaborateur et penser à changer les vôtres également. Vous devrez bien sentir comment l’activité redémarre pour le faire et vous devez profiter de cette période pour vous démarquer. Il s’agit d’une énorme chance pour vous de faire mieux qu’avant et d’aller plus loin. D’énormes opportunités « risquent » de se débloquer et de nouveaux comportements s’imposer. Des concurrents vont peut-être disparaître et des prospects jusque-là inaccessibles vont peut-être remettre à plat leur manière de fonctionner et vous offrir l’opportunité que vous attendiez jusqu’à présent. Gardez en tête que vous allez devoir entre autres motiver les équipes et la préparation d’un discours qui enflammera la motivation de chacun n’est pas de trop. 

Avancez-vous au maximum

S’il est bien d’écluser son retard, il est encore mieux de prendre de l’avance. Préparez à l’avance tout ce que vous pouvez ! C’est le moment de décupler vos efforts afin de vous permettre de faire votre rentrée en toute sérénité. Vous allez évidemment par la suite lancer de nouveaux projets qui n’étaient pas prévus alors autant vous délester au maximum de ce qui est habituel afin de dégager du temps pour ce qui ne va pas relever de votre ancien fonctionnement. Au pire, vous aurez une période tranquille si vous ne lancez pas de nouveaux projets ou que l’activité redémarre lentement. A défaut, vous pourriez vite vous retrouver dépassé alors autant prendre de l’avance par exemple en préparant vos campagnes de communication

Prévoir l’imprévu

Inutile de se voiler la face tous les scenarii sont possibles avec cette rentrée. Vous devez prévoir les pires comme les meilleurs car dans tous les cas, votre activité peut profondément être bouleversée. Si cela peut aller dans le bon sens car ils sont de nombreux groupes à avoir déclaré vouloir récupérer le temps perdu, cela peut également se révéler dans le sens inverse. Dans les deux cas vous devez anticiper par exemple une demande plus élevée ou à l’inverse afin de ne pas vous retrouver à avoir des frais supplémentaires qui pourraient rogner votre marge. Vous allez devoir faire certains « paris » même si les dirigeants seront nombreux à prendre leur décision en fonction de ce qu’ils ressentent. Il serait dommage de rater des opportunités car vous n’avez pas été assez prévoyant ou de vous mettre en difficulté car vous n’avez pas prévu de plan B.

Vous préparer mentalement

On néglige souvent que la préparation reste avant tout mentale et qu’il ne suffit pas d’avoir rôder tous les process et avoir pris de l’avance pour pouvoir gérer une situation qui risque de sortir de l’ordinaire. Vous devez penser au pire comme au meilleur au-delà de l’anticipation matérielle. Il s’agit de ne pas être affecté psychologiquement quel que soit le sens dans lequel le vent tourne. Vous devez être prêt à soutenir vos équipes comme à les booster. Il faut avouer que les aléas sont nombreux et il est même impossible de prévoir ce que sera l’été de cette année !

Dans tous les cas, il risque fort de ne pas ressembler aux années précédentes avec une population qui risque fort de ne pas partir en vacances à l’étranger, voire en France où les déplacements seront peut-être limités. Si les congés restent à écluser et que l’activité risque tout de même ralentir, rien n’est moins sur donc une préparation mentale prenant en compte que vous n’aurez peut-être pas de vacances cette année n’est pas à exclure. Prévoyez tout de même des moments pour déconnecter si vous n’avez pas pu le faire pendant le confinement. 

Comment être à fond !

Après une longue période de motivation intense, celle-ci s’est peu à peu éteinte et vous avez eu ou avez besoin de vous reposer quelques jours. Une fois cette période de repos, bien méritée, dépassée vous pouvez constater que votre motivation a bien du mal à repartir et que vous perdez petit à petit ce que vous avez construit avec tant de labeur. Zoom sur des astuces pour vous remettre à fond !

Définir une nouvelle période d’avancée

Si vous avez réussi à vous motiver pendant un laps de temps que vous aviez décidé en amont, rien ne vous empêche de renouveler cette détermination pour une nouvelle période. Il ne doit pas s’avérer être d’un challenge identique même s’il peut comporter des points communs car vous vous situez à un stade plus élevé de développement et que vous devez déjà avoir avancé. Placez la barre plus haute même si le temps est en contrepartie plus court afin de ressentir l’émulation du défi. Vos objectifs ne doivent donc pas être facilement accessibles et rester ambitieux comme l’étaient les premiers afin de vous permettre de vous motiver à nouveau. Souvent la perte de motivation arrive car vous vous êtes très proche de votre but et que la fatigue ou la lassitude s’empare de vous et qu’il vous suffit de reprendre du « poil de la bête ». 

Vous donner à fond dès le matin et maintenant

Cela peut nous sembler sans réelle valeur mais chaque action que vous accomplissez dès le matin demeure fondamentale pour votre motivation. Si vous prenez du retard vous risquez vite de ressentir la procrastination survenir et vous ne devez surtout pas reporter vos objectifs au lendemain. Prenez-vous-y donc dès le matin. Si vous avez raté le premier train (ou votre réveil), il faudra alors vous dire que c’est maintenant et tout de suite qu’il faut vous y mettre et nous vous dénigrez. De toute manière, pourquoi pas maintenant ? Ne regardez pas le passé mais bien l’avenir et l’instant immédiat. Si vous ne le faites pas maintenant, quand est-ce que vous le ferez ? 

Se rappeler pourquoi vous le faites

Si vous avez pris des décisions, c’est que vous aviez une bonne raison. Il peut être question de bien être ou encore de tranquillité, finalement peu importe… Vous devez vous rappeler pourquoi vous avez pris ces décisions et rechercher à nouveau votre motivation quitte à prendre quelques minutes. Si vous ne l’avez pas fait la première fois, notez-les sur un papier cette fois-ci pour ne plus les oublier et vous rappeler avec vos mots ce que vous avez ressenti. Projetez vous à nouveau dans la situation une fois que vous aurez réussi votre challenge : vous devriez y éprouver du plaisir et vous rebooster avec détermination ! 

Regarder le chemin parcouru

On a souvent tendance à banaliser le chemin parcouru et à le trouver normal au final. Il devient la norme et ne nous impressionne plus. Cependant, si vous regardez attentivement le chemin parcouru vous pourrez bien constater d’où vous êtes parti et là où vous en êtes actuellement. Il ne s’agit donc pas de retomber dans une situation stressante mais bien de progresser encore et toujours plus jusqu’à que celle-ci ne puisse plus jamais se reproduire. Si par exemple, vous aviez l’habitude de tout clôturer à la dernière minute, vous n’avez qu’à constater l’avance réalisée pour vous dire que vous avez bien transformé votre comportement.

Vouloir amplifier cette pratique jusqu’à que le retard ne puisse plus jamais s’imposer comme une façon de travailler même si vous vous deviez pour une raison imprévisible réduire votre rythme représente ici une excellente manière de penser. Vous ne cherchez certes plus à prendre de l’avance mais à vous donner un nouveau challenge qui vous stimulera.

Allez dans les détails

Cela peut paraître insignifiant mais lorsqu’on est proche du but, la tendance est de ne plus y trouver de la motivation. Vous pouvez alors vous fixer sur des détails et y accorder de l’importance. Cela vous permettre d’augmenter votre marge de progression par exemple et de toujours aller plus loin à l’image des grands sportifs qui n’en négligent aucun. Il est courant de voir ceux-ci hurler alors qu’ils ratent ce qui pourrait nous sembler sans importance tellement ils sont performants. La culture de se challenger personnellement s’ancre profondément dans nos désirs. 

Récompensez-vous

On oublie souvent qu’après un effort continu, il faut se récompenser tout simplement. Parfois des gestes simples suffisent comme vous accorder du temps pour vous reposer, ces fameux quelques jours mais les récompenses ont également leur effet. Le fait de se faire plaisir et notamment de matérialiser ces désirs car vous en avez désormais les moyens grèvera peut-être votre objectif final mais vous permettra de concrétiser les effets de vos efforts. Si vous avez fait des économies pendant des mois et que vous souhaitez vous accorder un petit plaisir, autant le faire notamment s’il améliore votre quotidien car il vous permettra de vous rappeler chaque jour que vous avez réalisé un pas de plus et que vous ne le faites pas pour rien. 

Avancer tout simplement

L’action entraîne l’action et une fois votre décision prise, pour progresser rien de mieux que de vous lancer. Alors même si vous avez la flemme la plus grande de vous y mettre, c’est le moment ! Cela ne sert à rien d’attendre la fin de cet article ! Vous devez commencer et le moindre geste sera toujours mieux que de n’avoir rien fait. Et puis vous verrez bien qu’au final, ce ne sera plus un petit pas mais des centaines que vous aurez fait en fin de journée. Le plus dur à la fin sera de vous contrôler pour ne pas en faire toujours plus car une fois votre détermination au top, vous aurez envie de refaire le monde en un instant. Mais n’oubliez pas une chose, toutes les grandes choses peuvent prendre du temps à être bâties. 

Bien s’organiser pour entreprendre seul

Devenir entrepreneur demande d’avoir une organisation sans faille. Elle est la clef de la réussite car elle permet d’appréhender toutes les activités inhérentes : client, fournisseur, comptabilité, administratif, gestion… et si on ne veut pas vivre dans un stress permanent ou se retrouver dans une impasse, il s’agit de ne rien oublier. Il faut donc pour chaque tâche établir des plans stratégiques d’actions concrètes avec un planning bien réfléchi en amont. En optant pour l’entreprise en solo, vous allez pouvoir vous organiser à votre guise. L’organisation pour entreprendre seul restant une des clés de la réussite, l’entrepreneur en fait souvent une seconde nature.

Avoir une règle de travail respectée

Lorsque vous travaillez pour votre propre compte, vous pouvez avoir tendance à vous laisser aller que ce soit en termes d’organisation ou de méthodes de travail. Il est donc recommandé pour tout dirigeant en solo de se fixer des règles de travail dès le travail. La première chose à faire consiste à se fixer des horaires dédiés au travail. L’idéal demeure de garder les mêmes horaires qui correspondent aux horaires d’ouverture des autres sociétés. En devenant dirigeant, votre volume de votre travail va certainement doubler ! Sans une bonne organisation, vous irez droit dans le mur. Fixez-vous des objectifs précis et rappelez-vous que pour les atteindre, il est capital d’établir un plan d’action tous les jours. La meilleure chose à faire reste de noter les activités importantes que vous devez effectuer au cours de votre journée sur votre agenda. De cette manière, vous pouvez distinguer les activités urgentes et celles importantes.

Bien se préparer au niveau de l’administration

Travailler tout seul n’est pas facile d’autant plus que vous serez le seul à vous occuper de toutes les activités de votre entreprise. Pour pouvoir être concentré sur votre travail et ne pas vous perdre, un espace professionnel est nécessaire. La plus pratique est de louer un local, user du coworking et si vous n’en avez pas encore les moyens, délimiter un espace professionnel. Créez-vous un courrier électronique professionnel afin de distinguer votre activité liée à votre entreprise de celle personnelle. Pour ce qui est de votre bureau, faites en sorte qu’il soit au calme et loin des distractions. Essayez tant que possible qu’il soit clos avec une porte qui se ferme réellement. Vous devez aussi dès le départ vous organiser notamment en ce qui concerne la comptabilité. Il est recommandé de mettre en place un système de classement de vos dossiers et qu’il soit adapté à vos besoins. Concernant la comptabilité, si vous pouvez la faire seul, il reste prudent de faire appel à un spécialiste. 

Connectez-vous au monde extérieur 

Le monde extérieur se réfère ici plus précisément à votre milieu professionnel. Travailler en solo ne veut pas dire que vous devez couper tous les liens avec l’extérieur. Au contraire, vous devez tisser des liens en entrant par exemple dans un club de créateur ou dans des syndicats patronaux afin d’éviter de vous retrouver isolé. N’hésitez pas à participer à des réunions ou des ateliers professionnels auprès des chambres consulaires. Vous pouvez aussi vous partager vos difficultés et prendre conseil à chaque fois que vous avez un doute. Les expériences des autres dirigeants peuvent vous aider à développer votre activité et vous donne un recul essentiel.

Trop sensible pour être patron ?

Certaines qualités sont indispensables quand on désire devenir son propre patron. La sensibilité peut jouer bien des tours même si elle est parfois très utile dans certaines situations. Mais peut-elle devenir une gêne voire se révéler un frein dans le cadre de la création et la direction d’entreprise. Zoom sur la sensibilité du patron … 

Une sensibilité qui doit résister au stress

Soyons clairs : être patron c’est d’abord être soumis à une charge de stress. Régulièrement dans le top 10 des métiers stressants, le métier de chef d’entreprise n’est pas de tout repos . Il vous faudra souvent gérer des épisodes de stress hors du commun où vous vous retrouvez bien seul. Si vous êtes hypersensible et notamment au stress, mieux vaut donc abandonner l’entrepreneuriat/ En effet, il mettra vos émotions à rudes épreuves. D’ailleurs il n’est pas rare qu’un chef d’entreprise finisse en burn-out. La résistance au stress devient d’ailleurs une habitude et la banalisation des situations stressantes une qualité nécessaire pour résister à la pression. L’hypersensibilité est donc fortement à déconseiller si vous souhaitez devenir chef d’entreprise. 

Une relation compliquée chef d’entreprise – employé

Rien ne vous empêche d’être hyper-sensible pour bien manager. Cependant, voilà, souvent il vous faudra prendre des décisions difficiles et qui ne feront pas plaisir à tout le monde. Vous serez souvent contraint de ne pas faire plaisir à certains pour des raisons qui peuvent être d’abord économiques. La sensibilité dans ce cadre peut être complexe à vivre notamment, par exemple, si vous devez vous séparer d’un collaborateur alors que ses conditions personnelles ne sont pas optimales. Or, vous ne faites pas forcément ce que vous voulez. Ainsi il vous faudra parfois prendre des décisions qui vont « vous briser le cœur ». Vous pouvez donc être sensible mais vous devrez savoir canaliser vos émotions pour prendre des décisions qui s’avèrent objectives. Tout un travail sur soi en somme. 

Une maîtrise de l’émotion nécessaire

En dehors du stress, votre sensibilité doit tout de même être maitrisée. V ne pouvez fondre en larmes à chaque mauvaise nouvelle, ni décourager vos troupes en laissant vos émotions prendre le dessus de manière trop ostensible. Il vous faudra souvent montrer la direction et prendre sur vous bonnes comme mauvaises nouvelles. Il n’est pas rare d’être confronté à des vagues d’émotions qu’il vous faut canaliser afin de ne pas montrer votre humeur, trop positive ou négative. Si la sensibilité n’est pas à exclure, la maîtrise de l’expression de vos propres émotions afin qu’elles n’affectent pas les autres notamment quand elles sont négatives est essentielle. Vous ne devez également pas trop prendre vos décisions en fonction de votre émotion. Vous pourriez vite vous retrouver en difficulté si vous ne faites que les suivre. 

… Mais une sensibilité qui peut aider en management / vente

Si trop de sensibilité peut s’avérer un obstacle, elle peut également devenir une force notamment si elle se rapproche de l’empathie. A l’inverse celle-ci peut vous être utile à tous les niveaux que l’on parle de commercial afin de bien comprendre le client ou encore de management pour bien percevoir les attentes des collaborateurs ou tout simplement prendre en compte leurs émotions, par exemple, lorsque vous discutez d’un sujet délicat. L’empathie demeure l’une des premières qualités que doivent avoir les chefs d’entreprise qui souhaitent avoir des équipes motivées notamment s’ils adoptent un management à la cool. Il s’agit de bien cerner la sensibilité de chacun pour les faire évoluer dans un cadre qui les encourage à donner le meilleur d’eux-mêmes. 

Tout comme la sensibilité artistique

Même si souvent on différencie les artistes des chefs d’entreprises, la créativité reste une qualité souvent mise en exergue. Elle est utile pour tous les chefs d’entreprise notamment quand ils doivent faire pivoter leur stratégie ou proposer des solutions innovantes. La sensibilité même artistique peut jouer un rôle important notamment sur le design du produit ou encore tout simplement de la marque. Si l’on ne néglige pas cet aspect et la sensibilité peut rapidement devenir un atout. 

Ou encore aux changements

La capacité à percevoir les changements est également fortement à recommander si vous êtes chef d’entreprise. Mais aussi l’ouverture d’esprit fait souvent partie des qualités que l’on cite si vous souhaitez devenir chef d’entreprise. Vous devez en effet être capable d’être sensible à tous les changements sociétaux et de comportements des individus afin de rester à la page. En ce sens, la sensibilité est essentielle dans l’équipe dirigeante afin de percevoir ce qui va changer. A défaut, vous pourriez vite vous retrouver confronté à de véritables difficultés. Vous ne pouvez vous permettre de vous cloisonner du monde qui évolue sans cesse et qui devrait d’ailleurs fortement changer dans les mois voire les années à venir. La sensibilité à des questions comme celles environnementales sera probablement l’une des clés de la survie des futures entreprises. 

On le voit la sensibilité à des effets positifs comme négatifs, restent qu’il faudra garder le contrôle si vous créez ou dirigez une entreprise afin de ne pas tomber dans les mauvaises voies qui pourraient vous conduire à la rupture. Cependant, elle reste un élément déterminant de votre réussite et de votre capacité à conduire les Hommes et donc à faire prospérer votre entreprise.

Fidélisez vos clients actuels avant d’en chercher de nouveaux !

L’habitude traditionnelle est souvent de cantonner le commercial dans la conquête du client et de lui donner des objectifs en ce sens. Or, il serait judicieux d’une part de lui donner certes des objectifs en ce sens mais également lui demander des comptes rendus des clients qui sont dans son portefeuille et d’établir avec lui un planning de ses contacts avec eux mais aussi d’étudier les commandes passées pour les relancer et les inciter à commander à nouveau.

Or, on a souvent tendance à inciter le commercial à se cantonner que dans la difficile tâche de conquérir de nouveaux clients, si bien qu’il délaisse les clients déjà acquis.
Or l’entreprise a tout à gagner en fidélisant ses clients plutôt qu’en se concentrant uniquement sur la prospection. Pour être compétitive, l’entreprise doit répondre à de nombreux impératifs. Pourquoi, comment et à quel moment fidéliser les clients actuels ?

Pourquoi fidéliser ses clients ?

Nombreuses sont les raisons qui doivent pousser une entreprise à fidéliser ses clients. Comme ces derniers sont toujours à la quête d’un produit qui répond au mieux à leurs besoins, il est indispensable de se focaliser sur leurs attentes. Une concurrence de plus en plus marquée, la mondialisation, la multiplication de l’offre et des produits, la volatilité des clients et les changements dans la façon de consommer poussent plus que jamais les entreprises à recentrer leurs stratégies. La fidélisation représente non seulement un « avantage concurrentiel », mais également « une chance de créer un lien direct avec les consommateurs ». Il paraît donc indispensable d’établir les stratégies de fidélisation, premièrement, pour diminuer les coûts de recherche de nouveaux prospects, mais surtout pour rentabiliser la conquête des clients actuels. 

À quel moment fidéliser ses clients actuels ? 

Une enquête a démontré que 46% des clients quittent leur fournisseur après la première commande et 24% après la seconde, 14% des clients après la 3ème et 12 % après la 4ème. On peut donc en conclure qu’un client n’est vraiment acquis qu’après la 3ème commande.
Il est donc important pour chaque entreprise de maintenir un effort particulier pour pouvoir y parvenir. 

Comment fidéliser un client ? 

Il n’y a pas un secret dans la fidélisation des clients. L’entreprise doit lui montrer qu’elle tient à faire et à refaire des affaires avec lui. Pour cela, faites en sorte qu’il se sente bien chez vous. 

  • Offrez-leur une protection : vous devez assurer personnellement la qualité de la livraison ou des prestations. Anticipez les problèmes des clients et soyez réactifs à leur demande. 
  • Respectez vos engagements : vous devez fixer des normes de temps de réponse rapide et respectez-les. 
  • Montrez de l’empathie : vous devez faire en sorte de créer une relation de confiance entre vous et votre client. 
  • Soyez reconnaissant : après chaque commande, appelez vos clients et remerciez-les pour la confiance qu’ils vous témoignent. 
  • Cernez les préoccupations des clients : évoluer avec eux et trouver avec eux des solutions toujours plus innovantes. 
  • Transmettez le savoir : adressez régulièrement de l’information à vos clients par différents moyens afin d’en faire les avocats de votre entreprise. 
  • Proposez des honneurs : donnez de l’importance à vos clients et donnez à chacun l’impression d’être unique.
  • Faites-vous évaluer : demandez à vos clients de répondre à des enquêtes de satisfaction pour leur donner le sentiment de contribuer à l’amélioration de votre société. 
  • Demandez des recommandations : les clients satisfaits sont prêts à vous offrir leur aide. Vous pouvez donc leur demander deux ou trois contacts recommandés par leurs soins.