Accueil Blog Page 300

RH : Avez-vous vraiment besoin de recruter ?

Le recrutement est une activité qui vise à associer des postes offerts et vacants dans une organisation. Le besoin en recrutement peut se faire sentir. Jusque-là rien d’anormal. Mais connaissez-vous réellement les compétences de vos équipes, présentes, pour certaines, depuis plusieurs années ? Avez-vous vraiment besoin de recruter ?

Les signes d’un besoin de recruter 

1/ Charge de travail excessive

L’un des signes les plus évidents qu’il est temps de recruter est lorsque vos employés actuels sont constamment submergés de travail. Une charge de travail excessive peut avoir des conséquences graves, telles que le burn-out, la baisse de la productivité et la démotivation. Si vous observez que vos collaborateurs ont du mal à respecter les délais, que les projets s’accumulent ou que la qualité du travail en souffre, il est probablement temps d’ajouter des mains supplémentaires. Assurez-vous de prendre en compte la charge de travail réelle et d’éviter la surcharge, car cela peut entraîner des problèmes à long terme.

2/ Croissance de l’entreprise

Si votre entreprise connaît une croissance constante, c’est un signe positif, mais cela peut également signifier que vous avez besoin de renforcer votre équipe. Lorsque vos ventes augmentent, que de nouveaux projets se profilent, ou que vous envisagez de pénétrer de nouveaux marchés, il est probable que votre effectif actuel ne puisse plus suivre la cadence. Une équipe surchargée risque de compromettre la qualité de vos produits ou services, ce qui peut nuire à votre réputation. Dans ce cas, recruter de nouveaux talents peut vous permettre de capitaliser sur ces opportunités de croissance tout en maintenant la qualité de votre travail.

3/ Fluctuations saisonnières

Certaines entreprises connaissent des fluctuations saisonnières dans leur activité. Par exemple, les commerces de détail peuvent avoir besoin de plus de personnel pendant la période des fêtes. Si votre entreprise est soumise à de telles variations, cela peut influencer vos besoins en personnel. Embaucher temporairement pendant les périodes de pointe peut être une solution efficace pour répondre à la demande sans alourdir les charges salariales pendant les périodes plus calmes. Assurez-vous de prévoir ces fluctuations dans votre planification des ressources humaines.

4/ Perte de compétences clés

La perte d’employés clés ou d’experts de votre secteur peut avoir un impact significatif sur votre entreprise. Ces individus apportent souvent une expertise unique et une connaissance approfondie de votre entreprise. Si vous constatez que des employés clés quittent l’entreprise, cela peut être un signe que vous avez besoin de recruter pour combler ces lacunes. Le remplacement de compétences essentielles est essentiel pour maintenir votre compétitivité et votre expertise dans le domaine.

Une démarche parfois inutile 

Le réflexe, par expérience, d’un chef ou d’une cheffe d’entreprise, lorsque le besoin de recruter d’un poste précis est nécessaire à l’efficacité de la structure, est de démarrer le processus classique de recrutement. À savoir : établissement d’un profil de poste, sourcing, tri et le décryptage des CV, entretiens. Ce processus peut s’avérer coûteux en termes de temps et de coûts. Toutes ces démarches pour, au final, peut-être ne pas dénicher la perle rare.

Cependant, avez-vous pensé que cette perle rare est peut-être dans vos locaux, avec en prime une connaissance parfaite de la culture de votre entreprise ?

Évaluez les compétences internes, peut avoir plusieurs buts : 

  • Motiver vos salariés en montrant qu’il est possible d’évoluer au sein de votre société
  • Diminuer la lassitude et le turn-over. Un salarié même compétent à son poste peut avoir l’envie de faire autre chose ou de monter en compétences. 
  • Recruter un poste moins coûteux.

N’oublions pas que les structures de recrutement basent, leur tarif sur le montant brut du salaire annuel. Alors, prenez le temps de, vraiment, connaître, vos équipes !

Comment transformer une discussion informelle en une réunion de trois heures

Ah, les réunions improvisées ! Ces moments magiques où une simple conversation de bureau se transforme en une véritable aventure dans le monde de l’interminable. Qui aurait cru qu’une petite discussion innocente sur le café du matin pouvait se métamorphoser en une réunion épique de trois heures ? Voici comment transformer une discussion informelle en une réunion de trois heures, avec une touche d’humour.

L’innocence de la conversation

Tout commence innocemment. Vous arrivez au bureau le matin, encore à moitié endormi, et vous vous dirigez vers la machine à café. Un collègue, lui aussi en quête de caféine, vous rejoint. Vous échangez quelques plaisanteries sur la météo, la dernière série télé à la mode, et puis, sans crier gare, la conversation bascule. Votre collègue mentionne un projet sur lequel il travaille et voilà, le piège est en place. Vous le constaterez : il n’y a pas de méchant dans cette histoire, juste une série d’événements qui échappent à votre contrôle. Vous ne pouviez pas savoir que cette simple mention du projet allait vous conduire dans un labyrinthe de discussions et de débats.

L’engrenage de l’intérêt

À ce stade, par le projet de votre collègue vous intrigue. Vous posez quelques questions innocentes, et il commence à expliquer les détails. C’est à ce moment-là que la magie opère. Vous réalisez que vous avez des idées à partager, des suggestions à faire, et pourquoi pas, des anecdotes personnelles à raconter. Les minutes s’écoulent, mais vous êtes trop captivé pour le remarquer. Vous essayez de garder un œil sur l’horloge murale, mais elle vous fait un clin d’œil moqueur. « Je vais juste rester encore cinq minutes, » pensez-vous, ignorant le fait que c’est exactement ce que vous avez dit il y a quinze minutes. Le temps semble s’étirer comme du chewing-gum.

L’émergence des experts

Alors que votre discussion prend de l’ampleur, d’autres collègues s’approchent. Ils sont attirés par l’énergie créative qui émane de votre coin café. Avant que vous ne le réalisiez, vous êtes entouré d’une petite foule d’experts auto-proclamés. Chacun a son propre point de vue sur le sujet, et la discussion devient une cacophonie de voix passionnées.

Les collègues débarquent les uns après les autres, comme des spectateurs enthousiastes dans un cirque. Ils apportent leurs opinions, leurs expériences passées et leurs théories saugrenues sur le sujet. On dirait que le projet de votre collègue est devenu la star de sa propre comédie d’improvisation.

La transformation en réunion officielle

La transition vers la phase de réunion est subtile, mais inévitable. Quelqu’un suggère que vous devriez tous vous réunir dans une salle de conférence pour « discuter sérieusement » du projet. Et voilà, vous êtes en plein milieu d’une réunion improvisée. Les chaises grincent, les tableaux blancs sont armés de marqueurs, et soudain, le temps n’a plus d’importance.

Le problème avec les réunions improvisées, c’est qu’elles ont tendance à prendre une vie propre. Ce qui aurait dû être une simple conversation se transforme en un événement avec ordre du jour, objectifs et sujets de discussion. Quelqu’un se porte volontaire pour être le modérateur, même si personne ne l’a jamais élu. Le projet initial a disparu, englouti par une mer de bullet points et de graphiques.

La fuite impossible

À ce stade, vous pourriez bien songer à vous échapper, mais c’est trop tard. Vous êtes pris au piège. La réunion s’étire, les discussions dérivent, et des sujets apparemment sans rapport surgissent. Vous regardez l’horloge, mais elle semble s’être arrêtée. Vous vérifiez votre montre, et elle vous nargue avec son indifférence aux lois de la physique temporelle. Chaque tentative pour mettre fin à la réunion est repoussée par des participants zélés qui insistent pour discuter encore un peu. « Juste une dernière chose à ajouter » disent-ils, et c’est toujours suivi par une autre chose, puis une autre. C’est comme essayer de sortir d’un film infini où les crédits de fin ne viennent jamais.

La conclusion épique

Finalement, après des heures de débats, de rires et d’échanges, quelqu’un décide que la réunion doit prendre fin. Les participants se dispersent, chacun retournant à ses tâches quotidiennes, se demandant comment ils en sont arrivés là. Et vous, vous rentrez chez vous en vous demandant si la machine à café est en réalité une porte d’entrée vers un monde parallèle où le temps n’a pas la même signification.

Comment aligner la stratégie d’entreprise sur la mission et la vision de l’entreprise ?

La mission et la vision d’une entreprise ne sont pas de simples déclarations de principes. Elles représentent plutôt les fondations sur lesquelles repose son identité et sa stratégie. La mission définit le pourquoi, le cœur de métier de l’entreprise. La vision, quant à elle, représente l’aspiration à long terme, la destination ultime vers laquelle l’entreprise se dirige. Aligner la stratégie d’entreprise sur la mission et la vision est un élément clé de la réussite organisationnelle. Voyons les étapes essentielles pour assurer un alignement harmonieux entre la stratégie, la mission et la vision de l’entreprise.

Bien comprendre la mission et la vision

Pour commencer, il est impératif de bien comprendre la mission et la vision de l’entreprise. La mission représente la raison d’être de l’entreprise, son objectif central qui guide ses actions au quotidien. Elle répond à la question fondamentale : « Pourquoi existons-nous ? » La vision, de con côté, est une image à long terme de ce que l’entreprise aspire à devenir. Elle offre une direction et une inspiration pour l’avenir. Ces déclarations doivent être claires, concises, mémorables et authentiques pour tous les membres de l’organisation.

Impliquer les parties prenantes

L’alignement de la stratégie sur la mission et la vision commence par l’engagement des parties prenantes. Il est essentiel d’impliquer les employés, les actionnaires, les clients, les partenaires et d’autres parties prenantes clés. Leur compréhension et leur adhésion à la mission et à la vision renforcent l’engagement envers la stratégie qui en découle. Organisez des réunions, des ateliers ou des sondages pour recueillir leurs opinions, leurs suggestions et leurs idées, les intégrant ainsi dans le processus d’alignement.

Identifier les objectifs stratégiques

Une fois que la mission et la vision sont clairement définies et que les parties prenantes sont engagées, il est temps d’identifier les objectifs stratégiques qui soutiendront la réalisation de la vision tout en respectant la mission. Ces objectifs stratégiques sont des jalons mesurables qui guideront la stratégie à long terme de l’entreprise. Ils doivent être en harmonie avec la mission et la vision.

Avant de la mettre en œuvre, n’oubliez pas de mener une analyse approfondie de l’environnement externe et interne de l’entreprise. Cela comprend l’évaluation des forces et des faiblesses de l’entreprise, ainsi que l’identification des opportunités et des menaces sur le marché. Une compréhension approfondie de cet environnement aidera à orienter la stratégie de manière proactive.

Formuler une stratégie cohérente

Une fois que vous avez une compréhension claire de la mission, de la vision, des objectifs stratégiques et de l’environnement, il est temps de formuler une stratégie cohérente. Cette stratégie doit détailler comment l’entreprise atteindra ses objectifs tout en restant fidèle à sa mission et en progressant vers sa vision. Elle doit être élaborée de manière à maximiser les avantages concurrentiels et à répondre aux besoins changeants du marché.

La communication est essentielle à ce stade pour réussir l’alignement de la stratégie sur la mission et la vision. Partagez la stratégie de manière transparente avec tous les membres de l’organisation, en expliquant comment elle contribue à la réalisation de la mission et à la poursuite de la vision. Assurez-vous que chaque employé comprend son rôle dans la mise en œuvre de la stratégie. Créez des mécanismes de rétroaction pour recueillir les commentaires des employés et ajuster la stratégie en conséquence.

Mesurer et ajuster

Établissez des indicateurs de performance clés (KPI) pour suivre les progrès vers les objectifs stratégiques. Ces mesures fourniront des données concrètes sur l’efficacité de la stratégie. Si des ajustements sont nécessaires en cours de route, soyez prêt à les apporter pour garantir que la stratégie reste alignée sur la mission et la vision. L’apprentissage continu est une composante de ce processus.

Favoriser une culture de l’alignement

Enfin, pour maintenir cet alignement, il est essentiel de créer et de maintenir une culture organisationnelle qui valorise la mission et la vision de l’entreprise. Encouragez la créativité, l’innovation, la collaboration et l’engagement des employés, en rappelant régulièrement à tous les membres de l’organisation pourquoi ils sont là. Cela favorisera une culture d’alignement et de cohérence dans toutes les actions et les décisions.

Business : les actualités qu’il ne fallait pas manquer

En business, les bonnes comme les mauvaises nouvelles ne cessent de faire la une des médias. Pourtant, elles montrent que le rebond existe et que les entrepreneurs ne se laissent pas aller au découragement ambiant. Ils recherchent toujours des solutions.

Flink : offre acceptée en France

Flink France, une entreprise spécialisée dans la livraison rapide de courses à domicile, était en situation de redressement judiciaire depuis juin. Elle a été rachetée par le directeur général actuel, Guillaume Luscan, la société mère allemande et la start-up algérienne Yassir. Cette acquisition a été acceptée par le tribunal de commerce de Paris. Elle implique la continuation de l’activité sous la marque Flink. Mais aussi elle exige la réintégration de 270 employés, grâce à un investissement de plus de 5 millions d’euros de la part de Yassir. Le besoin de financement pour que l’entreprise atteigne sa rentabilité s’élève à environ 5,4 millions d’euros. Celui-ci y compris le coût d’acquisition de Flink France, estimé à environ 500 000 euros.

Les nouveaux propriétaires ont l’intention de recentrer l’activité sur les sites les plus opérationnels, d’augmenter le volume de livraison, et de réduire significativement les coûts fixes. Cependant, ils conservent 14 des 19 sites permettant la livraison express de courses à domicile dans plusieurs villes française. Pourtant, ils envisagent de fermer en priorité ceux qui ont suscité des critiques de la part des riverains et des élus en raison du trafic constant des livreurs.

Naf Naf en redressement judiciaire !

La marque Naf Naf a récemment demandé son placement en redressement judiciaire. Cela principalement en raison de l’accumulation de dettes. Notamment des loyers impayés pendant la période de crise liée à la pandémie de Covid-19. Naf Naf une marque française de prêt-à-porter créée en 1973 par deux frères. Actuellement, elle est détenue par le groupe franco-turc SY et compte 660 employés en France, avec 135 magasins.

Malgré un chiffre d’affaires en croissance en 2022, s’élevant à 141 millions d’euros, l’entreprise est face à une dette considérable. Notamment en raison d’arriérés de loyers depuis 2020. Le tribunal de commerce de Bobigny a décidé de placer Naf Naf en redressement judiciaire avec une période d’observation de six mois. Les dettes de Naf Naf s’élèvent désormais à environ 60 millions d’euros. En mai 2020, l’entreprise avait déjà été placée en redressement judiciaire. Elle avait été reprise par le groupe franco-turc SY International, qui emploie 1 500 personnes dans le monde.

« Pre-Owned » : une nouvelle plateforme de revente de vêtements d’occasion par Zara

Zara a récemment lancé sa nouvelle plateforme Pre-Owned en France, marquant ainsi son entrée dans le marché des articles de seconde main. Cette initiative vise à encourager les clients à prolonger la durée de vie de leurs vêtements Zara. Elle témoigne de l’engagement de la marque en faveur d’un modèle plus durable. La plateforme Pre-Owned offre trois principaux services : achat/vente, dons et réparations.

Les utilisateurs peuvent télécharger des photos de leurs vêtements Zara à vendre, les décrire et fixer un prix. Zara vérifie ensuite l’exactitude des annonces avant de les publier, avec des photos originales des articles sur la page d’accueil. Les détails complets sont disponibles lorsque les acheteurs potentiels cliquent sur un article. Une fois la transaction confirmée, les vendeurs disposent de six jours pour expédier leurs articles. La plateforme permet également aux utilisateurs de donner des vêtements, que Zara redistribuera ensuite à des associations caritatives. Enfin, elle propose un service de réparation . Il permet aux clients de demander des retouches en magasin ou en ligne, avec un suivi personnalisé.

La start-up Verkor annonce une levée de plus de 2 Md €

La startup Verkor se prépare à ouvrir une gigafactory de batteries à Dunkerque. Ce projet promet de créer plus de mille emplois et de renforcer la filière française de batteries électriques. Pour financer cette initiative, Verkor a réalisé une levée de fonds exceptionnelle. Il a réuni « plus de 2 milliards d’euros », dont au moins 850 millions d’euros auprès d’investisseurs privés, établissant ainsi un record pour une jeune entreprise française. Cette somme s’accompagne d’une subvention publique d’environ 650 millions d’euros (soumise à la validation de la Commission européenne) et d’un prêt de 600 millions d’euros de la Banque européenne d’investissement. Fondée en 2020, Verkor prévoit d’ouvrir son usine de Dunkerque d’ici 2025, avec la création de 1 200 emplois directs et une capacité de production initiale de 16 gigawattheures par an.

Carrefour critiqué dans un livre sur ses relations avec ses franchises

Dans son livre intitulé « Carrefour, la grande arnaque », Jérôme Coulombel, ancien directeur juridique du département contentieux de Carrefour qui a quitté le groupe en 2017, affirme que les franchisés de Carrefour sont traités injustement. Il accuse le distributeur de les exploiter comme des « vaches à lait ». En France, la majorité des magasins Carrefour (un peu moins de 6 000 en fin 2022) sont en franchise ou en location-gérance. Le groupe détient et exploite directement seulement 565 magasins.

Coulombel accuse Carrefour de pénaliser les franchisés en pratiquant des prix de gros excessifs et en établissant des conditions contractuelles déséquilibrées. Carrefour a réagi en disant que le livre était écrit par un ancien employé qui conseille désormais des franchisés pour rejoindre des groupes concurrents. Le distributeur affirme que la relation avec ses franchisés n’a pas été affectée par les arguments de l’auteur. Pour Carrefour, les litiges cités en exemple représentent moins de 1 % de ses contrats de franchise. 

Valbiotis : une innovation majeure contre le diabète

La start-up Valbiotis a annoncé une « innovation majeure » dans la lutte contre le diabète. Après 10 ans de recherche et une étude clinique réussie, l’entreprise présente Totum-63, un complément alimentaire. Celui-ci réduit le risque de pré-diabète et de diabète de type 2 de 40 % en seulement six mois. Ce produit a été développé avec rigueur, semblable à un médicament. Il a fait l’objet d’une importante étude clinique internationale impliquant plus de 600 patients. Valbiotis prévoit de commercialiser Totum-63 en partenariat avec Nestlé Health Science dès la fin de l’année prochaine. On considère cette innovation comme la première au monde à offrir des preuves cliniques pour prévenir le diabète de type 2 à un stade précoce. 

TikTok attaqué après un suicide

Les parents d’une adolescente de 15 ans, qui s’est suicidée en septembre 2021 à Cassis, ont déposé une plainte contre le réseau social TikTok. Quelques semaines avant son décès, la jeune fille avait publié une vidéo sur TikTok. Elle y exprimait son ras-le-bol d’être harcelée en raison de son poids et faisait part de son mal-être. L’avocate Laure Boutron-Marmion, citée par France Info, souligne que TikTok porte une part de responsabilité évidente dans cette affaire. Elle met en cause l’algorithme puissant de la plateforme, qui a exposé la jeune fille à un grand nombre de vidéos abordant le même thème. Celles-ci ne pouvaient que renforcer son mal-être. Cette plainte constitue une première en France et fait l’objet d’une enquête en parallèle à une affaire de harcèlement scolaire. 

Période d’essai non valable si déjà évaluée

Comme le confirme l’article L.1221-20 du code du travail, la période d’essai a pour objectif d’évaluer les compétences du salarié pour réaliser son travail. Mais peut-on véritablement en mettre une à chaque nouveau contrat ? 

La période d’essai sert avant tout à confirmer que le salarié répond aux attentes de l’entreprise. Ceci, même si ses compétences sont déjà reconnues. Les objectifs de cette période peuvent être centrés sur des aspects plus culturels et organisationnels que sur les compétences techniques. Il est recommandé que l’employeur communique clairement les objectifs et les attentes de la période d’essai au salarié. Même s’il le connaît déjà bien, cela peut aider à éviter toute confusion. Il faut donc établir des critères de succès clairs.

Ce que dit la cour de cassation

Elle n’a pas pour but de permettre de licencier aisément les salariés. L’employeur qui connaîtrait les compétences professionnelles de son salarié pour réaliser sa mission ne peut donc demander à un salarié de travailler à l’essai. Ceci a été démontré lors de plusieurs cas et notamment :

  • lorsqu’une entreprise a mis à disposition d’une autre société un salarié pendant 6 mois. L’entreprise qui a reçu eu le salarié ne peut alors demander une période d’essai
  • lorsqu’un salarié a eu plusieurs CDD sur le même poste

En effet, pour la cour de cassation l’employeur a eu le temps de se faire une idée précise des compétences. Il en résulte que le salarié n’est plus en période d’essai. Il s’agit donc d’un licenciement sans cause réelle et sérieuse.

Une élimination pas systématique

Lorsque l’employeur est déjà bien informé des compétences et des qualifications d’un salarié, cela peut influencer la manière dont la période d’essai est gérée. Cependant, cela ne l’élimine pas nécessairement. Autrement dit, même si l’employeur est déjà familier avec les compétences du salarié, il peut toujours y avoir des raisons valables d’instaurer une période d’essai. Par exemple, l’employeur peut vouloir évaluer la capacité du salarié à s’intégrer à la culture de l’entreprise, à travailler en équipe, à s’adapter à de nouvelles responsabilités ou à évaluer comment le salarié s’acquitte de tâches spécifiques au sein de l’entreprise.

Quelques généralités sur la période d’essai

La période d’essai est une phase initiale d’un contrat de travail. Elle permet à l’employeur et au salarié de se familiariser mutuellement et de déterminer si le poste et l’entreprise correspondent à leurs attentes réciproques. La durée de la période d’essai varie en fonction du type de contrat. Cependant, elle est généralement limitée à 1 jour par semaine de travail avec un maximum de 2 semaines pour les contrats de moins de 6 mois, et à 3 mois pour les contrats à durée indéterminée (CDI)

Pendant cette période, l’employeur ou le salarié peut mettre fin au contrat sans justification particulière et sans préavis. Néanmoins, l’utilisation de préavis soit courante pour faciliter la transition. Les salariés en période d’essai ont droit à une rémunération et à tous les avantages prévus dans le contrat. Ils sont aussi protégés contre la discrimination en matière de rupture de contrat.

En cas de rupture de cette période par l’employeur, celui-ci peut être tenu de verser une indemnité de préavis. En revanche, si le salarié décide de quitter pendant cette période, il n’est pas tenu de verser une indemnité de préavis. 

Les recommandations

Il est recommandé de documenter la période d’essai par écrit. Les dates de début et de fin sont idéalement présents dans le contrat de travail ou dans une lettre d’engagement distincte. Si le renouvellement de la période d’essai est prévu, il est important de se conformer à la législation en vigueur. Elle autorise généralement un seul renouvellement, sauf dispositions contraires dans la convention collective applicable. 

La gestion des interruptions : une compétence à maîtriser 

Les interruptions sont devenues monnaie courante. Qu’il s’agisse de réunions impromptues, de notifications incessantes sur nos Smartphones ou de collègues qui se présentent à notre porte à tout moment, elles font partie intégrante de notre quotidien professionnel. Cependant, leur impact sur la productivité et la qualité du travail ne doit pas être sous-estimé. C’est pourquoi la gestion efficace des interruptions est nécessaire pour préserver la concentration, la qualité du travail et, finalement, notre propre satisfaction professionnelle. Voici quelques stratégies pratiques pour les minimiser.

L’impact profond des interruptions sur la productivité

Les interruptions fréquentes au travail ont un effet significatif sur notre productivité. Des études récentes ont démontré que chaque interruption peut entraîner une perte de concentration et nécessiter en moyenne 23 minutes pour revenir pleinement à la tâche précédente. Ce chiffre éloquent met en lumière le coût considérable des interruptions pour notre efficacité professionnelle. Lorsque les interruptions se multiplient au fil de la journée, elles créent une cascade d’effets négatifs, perturbant nos efforts pour mener à bien des projets et atteindre des objectifs.

Le diagnostic des sources d’interruptions

La première étape dans consiste à identifier précisément leurs sources dans notre quotidien professionnel. Cela nécessite une observation attentive de nos routines de travail. Prenez le temps d’examiner vos journées de travail et notez ce qui perturbe le plus fréquemment votre concentration. Est-ce les appels téléphoniques incessants qui interrompent vos réflexions ? Les réunions impromptues ? Les innombrables courriels qui monopolisent votre boîte de réception ? Une fois que vous avez clairement identifié les principales sources d’interruptions, vous êtes prêt à élaborer des stratégies ciblées pour les minimiser.

Les stratégies éprouvées pour les réduire

1/ Planification et gestion du temps 

Commencez par définir des plages horaires spécifiques dans votre calendrier dédiées au travail sans interruption. Lors de ces créneaux, désactivez les notifications sur vos appareils électroniques, informez vos collègues de votre disponibilité limitée et concentrez-vous sur des tâches prioritaires. Cette approche vous permet de préserver des périodes de concentration ininterrompue.

2/ Communication asynchrone 

Encouragez l’utilisation de la communication asynchrone lorsque cela est possible. Plutôt que d’interrompre une tâche en cours pour répondre à un appel téléphonique, privilégiez l’envoi d’un courriel ou d’un message instantané. Établissez également des créneaux spécifiques pour la gestion de vos courriels. Cela réduit le besoin de répondre immédiatement à chaque notification entrante.

3/ Espaces de travail dédiés 

Créez un espace de travail « sans interruption » dans votre bureau où vous pouvez vous retirer lorsque vous avez besoin de concentration intense. Informez vos collègues que lorsque vous êtes dans cet espace, vous ne souhaitez pas être interrompu. Bien sûr, sauf en cas d’urgence. Cela peut constituer un rempart efficace contre les interruptions inopportunes.

4/ Sensibilisation et communication 

Faites preuve de transparence en sensibilisant vos collègues et votre équipe à l’importance de la gestion des interruptions. Encouragez-les à respecter les plages horaires de travail concentré que vous avez établies et à utiliser des moyens de communication appropriés. La communication ouverte au sein de l’équipe est essentielle. Elle vous aidera à établir une culture du travail respectueuse de la concentration de chacun.

Quelques outils à connaître 

Voici quelques exemples d’outils que les entrepreneurs et les professionnels utilisent : 

  • Les applications de gestion de tâches : Des applications telles que Todoist, Trello, ou Asana permettent de créer des listes de tâches et de prioriser les travaux. En utilisant ces outils, les entrepreneurs peuvent organiser leur journée de manière à minimiser les interruptions en se concentrant sur les tâches essentielles.
  • Les applications de gestion du temps : Des outils comme RescueTime ou Clockify surveillent l’utilisation de l’ordinateur et du Smartphone pour identifier où va le temps. Cela permet de prendre conscience des distractions et d’apporter des ajustements pour minimiser les interruptions.
  • Les bloqueurs de sites web : Des extensions de navigateur telles que StayFocusd ou LeechBlock permettent de bloquer l’accès aux sites web distrayants pendant les heures de travail. Ils réduisent ainsi les interruptions liées à la navigation sur Internet.
  • La méthode Pomodoro : Cette technique consiste à travailler pendant une période déterminée, généralement 25 minutes, suivie d’une pause de 5 minutes. Des applications comme Pomodone permettent de suivre et de gérer ces cycles de travail pour favoriser la concentration.

TRIBUNE : la solitude de l’entrepreneur

Derrière les pages glamour des success stories entrepreneuriales se cachent souvent une réalité moins évoquée : la solitude de l’entrepreneur. Je ne compte plus les histoires en off que j’ai entendues à ce sujet de la part de dirigeants. J’ai moi-même ressenti ce fardeau à certains moments de l’aventure. Aujourd’hui, j’aimerais parler des raisons qui la sous-tendent, de situations concrètes qui en résultent et de la différence qu’un associé peut apporter.

La solitude entrepreneuriale : une question de poste

Lorsque vous entreprenez, vous vous engagez dans un voyage trépidant, où chaque tournant peut révéler un défi insoupçonné. Si le chemin peut s’avérer parsemé de moments exaltants et enthousiasmants, ce n’est pas toujours le cas (même si je vous l’espère). Il y a certains moments où vous pouvez vous sentir seul notamment quand vous l’êtes physiquement. 

Pour commencer, déjà parce que l’entrepreneuriat n’est pas une simple carrière, mais une véritable vocation. Les heures sont longues, les tâches innombrables, et la réussite exige un engagement total. Il arrive souvent de se retrouver le seul au travail ou le seul connecté, surtout au début. Vous travaillez à des heures ou des jours où aucun membre de votre équipe ne travaille. Cela est d’ailleurs d’autant plus vrai quand l’équipe n’est constituée que de vous-même ! En y regardant de plus près, on voit que cette dévotion laisse peu de place à la vie en dehors de l’entreprise. Elle vous coupe un peu du reste du monde.

Également, il y a une forme d’auto-isolement qui peut être due au secret. En tant que leader, vous êtes le gardien de nombreuses informations confidentielles. Les défis internes, les décisions financières délicates, ou les négociations stratégiques ne peuvent pas toujours être partagés ouvertement avec votre équipe. Il est parfois compliqué d’évoquer des sujets comme par exemple une trésorerie qui frôle la limite pendant quelque temps. Cette nécessité de garder des aspects secrets peut créer un fossé entre vous et vos collaborateurs, générant un sentiment d’isolement.

La solitude entrepreneuriale due à l’incertitude

Il y aussi les difficultés inattendues. Chaque journée peut apporter son lot de défis imprévus et de mauvaises nouvelles. Que ce soit des problèmes financiers inattendus, des litiges juridiques, ou des crises internes, vous vous retrouvez souvent seul pour affronter ces tempêtes soudaines, essayant de maintenir le cap dans une mer agitée. Si parfois, l’aide des collaborateurs peut s’avérer plus que précieuse, vous ne pouvez y faire tout le temps appel. 

Ces difficultés ou l’incertitude entraînent un stress qui peut être accablant. Il vous laisse parfois avec le sentiment que personne ne peut vraiment comprendre la pression constante sous laquelle vous vous trouvez. Les nuits blanches et les moments d’anxiété peuvent même devenir votre lot quotidien. D’autre part, vous avez conscience que même les amis, conjoints ou membres de votre famille les plus dévoués ont des limites à leur capacité d’écoute. À force de leur parler de votre entreprise, vous voyez bien qu’ils préféreraient parler d’un autre sujet.

Quelques situations concrètes

Je me rappelle fort bien d’une situation où un entrepreneur que j’apprécie me racontait qu’il avait pleuré seul à l’arrière de son camion. Il affrontait alors de rudes difficultés. Un autre m’a également confié qu’il avait particulièrement lu notre magazine dans les périodes difficiles. J’ai apprécié d’apprendre que cela l’avait réconforté, d’autant plus qu’il est aujourd’hui une immense succes story. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui fait que je trouve que l’activité de Dynamique Entrepreneuriale a du sens. 

Sinon, les moments de solitude ne manquent pas dans la vie d’un entrepreneur. Ces situations concrètes, souvent intenses, témoignent du fardeau que portent ceux qui osent créer et innover. Elles se traduisent souvent dans des décisions solitaires. Vous êtes celui qui doit prendre les décisions cruciales. Que ce soit le licenciement de membres de votre équipe ou des investissements financiers importants, ces choix pèsent sur vos épaules. Vous devez peser le pour et le contre, anticiper les conséquences et assumer la responsabilité finale.

Parallèlement, les échecs sont souvent solitaires. C’est vous qui prenez les décisions donc c’est vous qui vous trompez. Si la délégation quand l’entreprise grandit peut réduire ce sentiment, ce n’est clairement pas le cas au début. Autrement dit, lorsque les choses ne se passent pas comme prévu, vous êtes souvent celui qui doit en supporter le poids seul. La culpabilité, la déception, et la pression qui en résultent peuvent vous isoler davantage.

Aussi, à mesure que votre entreprise grandit, vos amis et votre famille peuvent avoir du mal à comprendre les complexités auxquelles vous êtes confronté. Les défis de la gestion, de la croissance et de la pérennisation de votre entreprise peuvent même créer un sentiment de décalage dans vos relations personnelles, vous laissant parfois seul avec vos préoccupations.

L’associé : un soutien inestimable

Personnellement, j’ai eu la chance d’avoir un associé dès le début. Si on communiquait relativement peu (ce n’était pas notre fort), l’implication de ce dernier avait quelque chose de rassurant. Bien que l’entrepreneuriat puisse être un voyage solitaire, il ne doit donc pas nécessairement l’être. L’apport d’un associé de confiance ne peut être sous-estimé et se réduire à considérer sa force de travail ou encore ses apports financiers. Un associé peut transformer cette expérience en une aventure partagée.

Il représente ainsi avant tout une épaule sur laquelle s’appuyer. Il peut partager le fardeau des décisions et des responsabilités. Avoir quelqu’un en qui vous avez confiance pour discuter des choix cruciaux offre une perspective précieuse. Vous pouvez ainsi décider d’une prise de décision collaborative. Avec un associé, les décisions importantes ne reposent pas uniquement sur vos épaules. Vous pouvez délibérer ensemble, examiner tous les angles, et prendre des décisions conjointes. Cela réduit la pression et minimise les erreurs potentielles.

Il peut aussi représenter un soutien émotionnel. L’associé comprend les hauts et les bas de l’entreprise, car il les vit aussi. En période de succès, il célèbre avec vous, et en période de difficultés, il est là pour vous soutenir émotionnellement. Cette connexion est inestimable pour faire face aux défis de l’entrepreneuriat.

En conclusion

L’entrepreneuriat est un voyage extraordinaire, mais il est temps de reconnaître que la solitude qui l’accompagne est une réalité que de nombreux entrepreneurs traversent. Pour ceux ressentent cette solitude, il est temps de tendre la main, de chercher des réseaux de soutien, et de briser le tabou de la solitude entrepreneuriale.

Ensemble, nous pouvons rendre l’entrepreneuriat plus humain, plus collaboratif, et moins solitaire. N’oublions pas que derrière chaque grand succès se trouve une personne qui a dû affronter ses peurs et ses incertitudes. 

Economiser oui, mais sur quoi ?

Quand il pense réduction des coûts, le dirigeant a tendance à se focaliser sur les achats liés à sa production. Or, les achats hors-production représentent les postes de dépenses qui sont stratégiquement les plus intéressants à économiser et optimiser.

Lorsqu’un dirigeant entreprend une action de réduction des coûts pour son entreprise, il a tendance à ne s’intéresser qu’aux masses les plus importantes, représentées par les achats stratégiques. L’optimisation de ces achats présente de forts potentiels d’économies mais nécessite généralement un fort investissement en ressources. De plus, ces projets d’optimisation impliquent un certain délai de mise en œuvre et bien souvent de sensibles impacts organisationnels. 

Penser aux achats non stratégiques

Les achats non stratégiques présentent quant à eux des budgets relativement plus faibles mais avec de forts taux d’économies potentielles. De même, ils vont être moins consommateurs de ressources, engendrer moins d’impacts organisationnels et pouvoir générer des économies plus rapidement. L’enjeu consiste à identifier parmi toutes les catégories de dépenses celles qui présentent le plus de potentiel.

1/ Les télécoms

Le marché des télécoms évolue constamment avec des renouvellements d’offres très rapides, l’entrée de nouveaux acteurs et une tarification très opaque. Les offres difficilement comparables des différents opérateurs, l’évolution des usages des clients et l’impact des nouvelles technologies autorisent de substantielles optimisations dès lors que l’on arrive à retenir l’offre de service qui correspond le mieux à ses besoins.

2/ Les assurances

Poste de dépenses qui nécessite d’être régulièrement remis en question, ne serait-ce que pour ajuster sa couverture suite à l’évolution mécanique des risques encourus par l’entreprise. La présence de nombreux intermédiaires dont l’appétence varie et ayant accès à des conditions différentes, peut présenter de belles opportunités d’optimisation. De plus, l’entreprise peut agir sur ses primes d’assurances, notamment en réalisant un travail de prévention pour diminuer la sinistralité, et ce, plus particulièrement sur la partie dommages sur biens et sur l’assurance de la flotte de véhicules.

3/ Les transports

Le marché du transport se caractérise par de nombreux segments (rail, route, maritime, …), de nombreux fournisseurs, une multitude de services, des coûts induits qui fluctuent comme le gasoil, tous les ingrédients nécessaires pour de fortes disparités de prix et de prestations. Le choix du ou des meilleurs prestataires permet d’optimiser les coûts mais aussi d’apporter de la valeur supplémentaire au client par la mise à disposition de moyens physiques (stockage …), organisationnels (outils et méthodes picking …) informatiques et de communication.

4/ Les locaux 

Une tendance actuelle est la réduction des coûts immobiliers grâce au télétravail. Elle s’est intensifiée en réponse à la pandémie de COVID-19. De nombreuses entreprises ont repensé leurs besoins en espace de bureau, ce qui a conduit à des économies significatives en termes de loyer et de maintenance. Cela a également entraîné une plus grande flexibilité, permettant aux entreprises d’investir davantage dans la technologie pour soutenir le travail à distance. Cependant, cette évolution nécessite une attention particulière pour maintenir une culture d’entreprise forte et promouvoir le bien-être des employés, ainsi que pour trouver un équilibre entre le travail à distance et les interactions en personne au sein de l’entreprise.

5/ Les autres catégories

De nombreuses autres catégories de frais généraux présentent, elles aussi, de solides potentiels d’économies, on peut notamment citer, les emballages, les impressions, le traitement des déchets, les frais bancaires… Pour sélectionner les catégories de dépenses à prioriser, il est conseillé, tout d’abord, d’analyser les potentiels de gains de chaque catégorie en les rapportant aux investissements nécessaires à la mise en œuvre du projet.

Le dialogue avec les fournisseurs

1/ Le principe 

Le dialogue constructif avec les fournisseurs pour réaliser des économies mutuellement bénéfiques est une solution à ne pas négliger. Cette approche stratégique renforce les relations commerciales et peut vous faire réaliser des économies substantielles. Il commence par une communication ouverte et transparente, où l’entreprise partage ses objectifs, ses contraintes budgétaires et ses attentes en matière de qualité. Elle doit écouter les préoccupations des fournisseurs. Ensemble, l’entreprise et les fournisseurs peuvent analyser en détail les coûts, identifier les domaines où des économies sont possibles sans compromettre la qualité et travailler à maximiser l’efficacité.

Cette collaboration peut également impliquer le partage des risques, où les deux parties acceptent de partager certains risques, comme les fluctuations des prix des matières premières. Il peut également conduire à une optimisation des processus, à travers l’identification et la correction d’inefficacités potentielles. Les contrats flexibles peuvent permettre d’ajuster les termes du contrat en fonction des besoins changeants. 

2/ Quelques exemples 

La réalisation d’économies de manière gagnant-gagnant à travers une collaboration efficace entre les entreprises et leurs fournisseurs prend différentes formes. Tout d’abord, les achats en gros permettent de réduire les coûts unitaires des produits pour l’entreprise, tandis que les fournisseurs bénéficient d’un volume de ventes accru et d’une relation commerciale solide. Ensuite, le partage des coûts logistiques et la rationalisation de la chaîne d’approvisionnement permettent de réduire les dépenses pour les deux parties, tout en améliorant l’efficacité opérationnelle. Enfin, la collaboration peut inclure le partage des coûts de recherche et développement (R&D) pour développer de nouveaux produits ou technologies. Cela permet de mutualiser les risques et de partager les avantages d’une innovation réussie.

Un autre aspect important est la mise en place de contrats à long terme qui offrent une stabilité aux fournisseurs et des avantages tarifaires à l’entreprise. De plus, le partage des économies de coûts résultant de mesures internes d’efficacité incite les fournisseurs à maintenir des prix compétitifs et à chercher des moyens d’améliorer leur efficacité opérationnelle. Enfin, une gestion optimisée des stocks en collaboration avec les fournisseurs permet de réduire les coûts de stockage tout en évitant les ruptures de stock, profitant ainsi à l’entreprise et à ses partenaires fournisseurs. 

Comment prouver que vous étiez là sans écouter un mot

Les réunions au bureau, nous les connaissons tous : heures interminables, présentations soporifiques et discussions qui semblent durer une éternité. Mais que faire lorsque vous devez prouver que vous étiez bien présent à cette réunion sans avoir à écouter un seul mot ? Voici le guide du selfie en réunion, la solution infaillible pour montrer que vous étiez là sans écouter un mot et tout en restant discret. Après tout, qui a dit que l’art de la présence ne pouvait pas être amusant ?

L’art de la discrétion

La première étape pour réussir un selfie en réunion est la discrétion. Vous ne voulez pas attirer l’attention de vos collègues en brandissant votre téléphone comme un fan de rock à un concert. Préparez-vous mentalement à agir avec subtilité. Vous êtes un ninja du selfie en réunion, invisible mais présent. Créez votre propre « Code du Selfie en Réunion » avec des astuces pour éviter les regards curieux.

L’angle parfait

Le choix de l’angle est essentiel. Essayez de tenir votre téléphone à hauteur de votre poitrine ou de vos genoux pour éviter de soulever des soupçons. Un angle légèrement incliné vers le bas fonctionne généralement bien. N’oubliez pas de désactiver le flash, à moins que vous ne vouliez vraiment attirer l’attention sur vous. Explorez les différentes options d’angles et partagez des anecdotes humoristiques sur les angles inattendus qui ont fonctionné (ou pas).

L’expression faciale appropriée

Pour un selfie en réunion réussi, votre expression faciale doit être crédible. Évitez de sourire de manière excessive, car cela pourrait sembler suspect. Optez pour une expression neutre ou un air de sérieux concentré, comme si vous étiez vraiment plongé dans la réunion. Explorez des expressions faciales pour les selfies ratés et partagez-les avec vos amis pour rire ensemble.

Le timing parfait

Le timing fait tout. Attendez le moment opportun pour prendre votre selfie. Idéalement, attendez un instant où tous les yeux sont rivés sur l’orateur ou lorsque la discussion est particulièrement intense. C’est à ce moment-là que vous pourrez discrètement sortir votre téléphone et cliquer sur le bouton. Créez une liste des moments en or pour prendre des selfies mémorables, comme lorsque quelqu’un fait une blague particulièrement drôle ou quand l’orateur utilise un jargon incompréhensible.

La pose décontractée

Évitez de paraître trop tendu en prenant votre selfie. Adoptez une pose décontractée, comme si vous étiez en train de consulter discrètement vos messages. Gardez votre téléphone à la main, mais ne le levez pas trop haut. Rappelez-vous, vous êtes un expert en discrétion. Créez un catalogue de poses hilarantes pour les selfies et partagez-les avec vos amis pour voir qui peut les imiter le mieux.

La photo d’équipe

Si vous voulez vraiment montrer que vous étiez présent, essayez de prendre un selfie de groupe. Demandez à un collègue de s’asseoir à côté de vous et de participer à votre petite comédie discrète. Vous pouvez prétendre discuter de manière intense tout en prenant discrètement la photo. Organisez des concours de selfies en réunion avec vos collègues et partagez les résultats hilarants.

Le retour à l’écoute active

Une fois que vous avez réussi votre selfie en réunion, assurez-vous de revenir à l’écoute active (ou à une excellente simulation) pour ne pas éveiller de soupçons. Faites quelques hochements de tête, prenez des notes fictives et interjectez occasionnellement avec un « Hmm, intéressant » pour donner le change. Créez une liste de phrases clés pour l’écoute active afin de pimenter les réunions ennuyeuses.

Maintenant que vous avez votre selfie en réunion, conservez-le précieusement. Vous avez la preuve de votre présence, même si votre esprit était ailleurs. Vous pourrez montrer votre engagement envers la réunion tout en conservant votre crédibilité d’expert. Créez un album virtuel de réunions légendaires pour conserver vos œuvres d’art. Alors, la prochaine fois que vous assisterez à une réunion qui semble durer une éternité, n’oubliez pas votre téléphone et suivez les conseils de ce guide ! 

Comment s’adapter aux changements dans les habitudes de consommation alimentaire 

Avec une montée en puissance notable du mouvement « manger local » et de l’engouement pour le « fait maison ». Les consommateurs recherchent davantage que de simples repas ; ils cherchent des expériences alimentaires authentiques, durables et personnalisées. Analyse de la tendance grandissante et décryptage de comment les entreprises et les individus peuvent s’adapter aux changements dans les habitudes de consommation alimentaire et à ces tendances émergentes et tirer parti de cette évolution dans l’univers culinaire.

Le « Manger Local » : retour aux sources

L’une des tendances alimentaires les plus marquantes est la préférence croissante pour les produits locaux. Les consommateurs sont de plus en plus soucieux de la provenance de leurs aliments, de leur fraîcheur et de leur contribution au soutien des agriculteurs locaux. Pour s’adapter à cette tendance, les entreprises doivent rechercher des fournisseurs locaux, promouvoir les produits de saison et mettre en avant les ingrédients régionaux dans leurs menus. Une approche plus détaillée de cette adaptation implique la mise en place de partenariats solides avec les producteurs locaux.  Elle entraîne la création de circuits d’approvisionnement courts pour garantir la fraîcheur des produits et la sensibilisation des consommateurs aux avantages économiques et environnementaux du « manger local ».

Faire l’éloge du « Fait Maison »

Le « fait maison » est une autre tendance alimentaire en plein essor. Les gens cherchent à recréer chez eux l’authenticité des plats préparés avec amour. Pour répondre à cette demande, les restaurants peuvent mettre en avant leurs plats faits maison, leurs recettes traditionnelles et leurs méthodes de cuisson artisanales. De même, les entreprises agroalimentaires peuvent miser sur des produits de qualité, sans additifs ni conservateurs, tout en communiquant sur leur procédé de fabrication artisanal. L’adaptation complète à cette tendance peut inclure la création de sections spéciales « fait maison » dans les menus, la promotion d’ingrédients locaux et de saison dans les produits alimentaires préparés, ainsi que l’organisation d’ateliers de cuisine pour les consommateurs désireux de se lancer dans la préparation maison.

S’engager dans la durabilité

Le mouvement « manger local » et le « fait maison » sont étroitement liés à la durabilité. Les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’impact environnemental de leur alimentation. Les entreprises peuvent s’adapter en réduisant les emballages superflus, en proposant des options végétariennes voire véganes. Elles doivent réduire le gaspillage alimentaire et favoriser les pratiques agricoles durables. Cette adaptation peut également inclure la mise en place de programmes de recyclage ou de compostage dans les restaurants, la réduction de la consommation d’eau et d’énergie, ainsi que la sensibilisation des employés et des clients aux enjeux de durabilité.

Promouvoir l’expérience culinaire 

Les consommateurs recherchent désormais une expérience complète autour de leur repas. Les restaurants peuvent proposer des visites de leurs cuisines, des dégustations de produits locaux ou des ateliers de cuisine. Pour ceux qui cuisinent à la maison, l’accent peut être mis sur la découverte de nouveaux ingrédients locaux. Vous pouvez proposer la participation à des cours de cuisine en ligne ou la création de repas thématiques. Cette adaptation peut également inclure la mise en place de zones de dégustation dans les épiceries locales, la création de cours de cuisine pour enfants et adultes, ainsi que l’organisation d’événements culinaires mettant en avant les produits locaux.

Utiliser la technologie à bon escient 

Les plateformes numériques jouent un rôle majeur dans la diffusion des tendances alimentaires. Les entreprises doivent être présentes en ligne, avec des menus et des informations mises à jour régulièrement. Les options de livraison et de plats à emporter doivent être optimisées pour répondre aux besoins changeants des consommateurs. En outre, l’utilisation des médias sociaux peut permettre aux entreprises de partager leur histoire, de montrer la qualité de leurs produits et d’interagir avec leur clientèle de manière plus personnelle. Cette adaptation peut également inclure la création d’applications mobiles pour faciliter les commandes à emporter. Pensez également à la mise en place de systèmes de réservation en ligne, ainsi qu’à l’utilisation de la réalité augmentée pour améliorer l’expérience des clients dans les restaurants.

Répondre aux préférences individuelles

Les consommateurs attendent aussi des options plus personnalisées. Les entreprises peuvent s’adapter en proposant des menus modulables, permettant aux clients de personnaliser leurs repas en fonction de leurs préférences alimentaires. Les restaurants peuvent également offrir des alternatives pour les allergies alimentaires courantes. Ceci afin de s’assurer que chacun puisse profiter de l’expérience culinaire. Cette adaptation peut également inclure la mise en place de services de traiteur personnalisés pour les événements spéciaux, la création de menus « à la carte » où les clients peuvent choisir leurs ingrédients, ainsi que la promotion d’options de portion individuelle pour répondre aux besoins des consommateurs célibataires.

Impliquer la communauté

Enfin, les entreprises peuvent jouer un rôle actif dans l’éducation et la sensibilisation de leur communauté en matière d’alimentation locale et de préparation maison. Des ateliers de cuisine pour enfants aux événements culinaires mettant en avant les produits locaux, ces activités peuvent renforcer les liens entre les entreprises et leurs clients, tout en contribuant à l’éducation alimentaire de la communauté. Cette adaptation peut également inclure la création de programmes de sensibilisation aux enjeux de durabilité, la participation à des événements communautaires liés à l’alimentation, ainsi que la mise en place de partenariats avec des écoles et des associations locales pour promouvoir l’éducation alimentaire.

Les changements dans les habitudes de consommation alimentaire ne sont pas simplement des tendances passagères. Ce sont des évolutions profondes qui redéfinissent l’univers de la gastronomie et de l’alimentation.