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Le cloud pour les (pas tout à fait) nuls

Ça y est, vous vous lancez ! Vous avez décidé de créer un service de données associé à votre business. Parce qu’il n’existait pas ou encore parce que ceux existants ne sont pas performants. Alors, vous pensez à le faire louer, et le mettre en mode SAAS (Software As A Service). Placé en extranet ou internet, cette architecture disponible sur le web et sur smartphones, est l’une des facettes les plus utilisées du cloud. Le point sur ce phénomène, qui a envahi les PME.

Une époque aujourd’hui révolue

Il était temps, on n’en pouvait plus d’avoir à installer sans cesse de nouveaux serveurs pour les nouvelles applications, à se creuser la tête pour augmenter leur capacité quand le succès était au rendez-vous, avec leurs problèmes d’installation électrique, de dimensionnement, de climatisation (quand on avait la possibilité d’en installer une), de contrôle d’accès physique, de backup de données… Et ensuite la vérification de ces backups, les problèmes de sécurité, les maintenances adaptatives, les patchs à installer… À cela s’ajoutait le stress associé à la responsabilité de faire fonctionner tous ces services, parfois en 24/24.

Cette époque est révolue. Aujourd’hui, on est passé à Dropbox ou Google Drive. Les smartphones ont leur carnet d’adresses, leur agenda et leur messagerie sécurisés sur les clouds de Samsung et Apple, les stores de ces constructeurs ont des centaines de milliers d’applications disponibles pour tous sur leur cloud, et même les imprimantes sont maintenant reliées au cloud de HP et d’Espon, permettant d’y lancer des travaux sans être connecté au réseau interne de l’entreprise. Ils sont partout, ces logiciels collaboratifs d’entreprise ! Développer et distribuer des services en se concentrant sur l’ergonomie, le métier, le fonctionnel est un jeu d’enfant, et en oubliant presque les problèmes d’infrastructure, de dimensionnement, et de sécurité. Presque.

Une installation pas toujours facile

Les éditeurs de progiciels de services ont presque tous désormais une offre SAAS qui permet en quelques minutes ou quelques heures de mettre en place une solution logicielle sécurisée pour son entreprise. Il ne se passe désormais pas une semaine sans que la presse économique ne nous informe d’un nouveau service révolutionnaire pour le grand public, systématiquement associé à un traitement et un stockage de données sur un cloud, et la plupart du temps accessible en mobilité.

Avant de se lancer dans un de ces systèmes de diffusion de l’information, beaucoup de questions peuvent se poser. Où l’installer : en interne ? Sur un cloud ? Si oui lequel ? Faut-il la concevoir dès le début pour un cloud spécifique ? Entrons dans le détail. 

Une offre aujourd’hui très large

Face à l’offre foisonnante, chaque projet se doit d’étudier et comparer les solutions disponibles. Grossièrement, presque de manière caricaturale, plusieurs offres se placent d’office en poids lourds du domaine. Explication :

1/ Google Apps et le Google Apps Engine. 

Le plus grand écosystème applicatif, permettant d’intégrer dans son application tous les services de Gmail, de YouTube, le paiement en ligne, Google maps, les services de e-commerce et de marketing, ceux d’Android, les services d’authentification sécurisée, et même ceux de la Google TV, plus tous les services d’infrastructure habituels du cloud en terme de stockage, de base de données… j’en passe et des meilleures… Un environnement extrêmement riche et très évolutif. Mais si vous commencez avec, vous resterez dépendant de Google (comme la majorité de la planète, finalement).

2/ Microsoft. 

Parfait pour héberger ses applications développées en ms.net, et une intégration remarquable avec cette plateforme, si on accepte d’en payer le prix (surtout si vous avez des services consommateurs de bande passante).

3/ Les clouds d’OVH. 

Le plus grand hébergeur français a développé une excellente offre basée sur la virtualisation, avec un niveau de sécurité étonnant, et, surtout, très important pour le développement, un pilotage possible grâce à des API couvrant la quasi-totalité des domaines techniques. Un support réactif et en français est toujours disponible. Et les données sont hébergées en France, sur des hosts/serveurs que vous contrôlez… La NSA n’y accèdera pas facilement ! Nous y avons déployé entre autres un « Apple private store » pour qu’un de nos clients puisse déployer son application iPhone/iPod sans passer par l’Appstore d’ Apple.

4/ Le cloud d’Amazon.

Une offre qui donne le tournis tant ses possibilités sont étendues. Plusieurs technologies de stockage à plus ou moins grande « profondeur », plusieurs systèmes de gestion des bases de données à réactivité et sécurité adaptée à l’usage souhaité, système de gestion de message système en queue intégré, gestion de workflow spécialisé dans les composants d’infrastructure…

Des solutions au cas par cas

Si pour vous le fait de rester indépendant de votre fournisseur d’infrastructure est un critère essentiel, et si vous souhaitez que votre code source ne soit pas impacté par cette infrastructure, il vous faudra opter pour les solutions qui vont en ce sens. 

Enfin, si vous ne craignez pas d’être engagé et de stocker vos données (un peu plus ou un peu moins…) alors optez pour une solution qui vous offre toute la fiabilité et la sécurité du plus important cloud, et appuyez votre développement sur tout un ensemble de services, qui vous éviteront de réinventer la roue, et vous ferons gagner du temps, de l’argent, et de la tranquillité, car au moins cette partie-là ne contiendra pas de bugs à corriger.

Zoom sur la technique de « L’offre de lancement » 

Le lancement d’un nouveau produit ou service est toujours une étape qui revêt une saveur particulière. Le succès initial d’un lancement peut déterminer le sort d’un produit sur le marché, que ce soit pour le propulser vers des sommets de réussite ou le laisser stagner dans l’obscurité. Pour réussir, les entreprises doivent attirer rapidement l’attention des consommateurs. Une stratégie éprouvée qui répond à ces objectifs est la technique de « l’offre de lancement ». 

Créer un Impact Immédiat

L’offre de lancement est conçue pour créer un impact immédiat. Il s’agit de proposer un prix initial réduit. Les entreprises suscitent ainsi immédiatement l’attention des consommateurs. Cela génère un effet d’ouverture grandiose, suscitant la curiosité et l’excitation des clients potentiels. L’idée est de frapper fort dès le départ, de manière à ce que le produit ou le service soit immédiatement remarqué, mémorisé et discuté. Il s’agit également d’utiliser le phénomène FOMO. 

L’objectif principal de cette stratégie est d’attirer de nouveaux clients. En proposant un prix initial attractif, les entreprises incitent les consommateurs à franchir le pas et à essayer le produit ou le service. C’est une invitation à découvrir ce que l’entreprise a à offrir, sans que le consommateur se sente contraint de dépenser une somme importante. De plus, un prix initial réduit peut convaincre les indécis et les hésitants à prendre une décision d’achat. Cela peut être la motivation ultime pour les clients qui étaient sur la clôture, hésitant à se lancer ou à tester le produit.

Créer un buzz et générer de l’engouement

L’offre de lancement est un puissant générateur de buzz. Lorsqu’un produit ou un service est proposé à un prix initial réduit, les consommateurs ont tendance à en parler. Les médias sociaux, les forums en ligne, et les conversations entre amis sont autant de canaux par lesquels le buzz se propage. Le simple fait de proposer un produit ou un service à un prix inférieur peut créer une conversation autour du lancement, surtout si ce n’est pas un prix réduit mais une utilisation gratuite. Cela se traduit par une diffusion virale de l’information.

Construire une base de clients 

En attirant de nouveaux clients grâce à une offre de lancement, les entreprises ont la possibilité de construire une base. Si le produit ou le service est de haute qualité et répond aux attentes, les clients peuvent devenir des ambassadeurs de la marque. Ils sont susceptibles de recommander le produit à leurs amis et leur famille, contribuant ainsi à la notoriété de la marque. Le bon plan que peut représenter votre offre peut vite se propager. Ceci peut créer une certaine fidélité à votre marque qui peut perdurer longtemps après la période de lancement.

Quand utiliser l’offre de lancement ?

L’offre de lancement est particulièrement efficace pour les produits ou services qui répondent à l’un des critères suivants :

  • Ils sont novateurs ou uniques sur le marché
  • Ils sont conçus pour un public spécifique, offrant une solution adaptée à un besoin bien défini.
  • Ils ont des fonctionnalités exceptionnelles ou une valeur ajoutée évidente qui les rendent hautement attractifs.
  • Ils ont un fort potentiel pour devenir des best-sellers à long terme, même s’ils nécessitent un élan initial.

Mise en garde : gérer les attentes

Cependant, une mise en garde s’impose. Les entreprises qui utilisent la technique de l’offre de lancement doivent être transparentes quant à la nature temporaire de l’offre réduite. Les clients doivent comprendre que le prix initial réduit est une incitation au lancement et que le tarif peut augmenter par la suite. La clé est de gérer les attentes des clients, de sorte qu’ils ne se sentent pas trompés lorsque le prix augmente. Si la valeur du produit est au rendez-vous, les clients devraient être prêts à payer un prix plus élevé par la suite.

5 astuces supplémentaires 

1/ Établissez une planification rigoureuse : Avant de lancer votre offre de lancement, planifiez soigneusement les détails. Déterminez la durée de l’offre, le prix initial réduit, les canaux de marketing à utiliser, et la date de début. Une planification minutieuse vous permettra d’exécuter votre stratégie de manière cohérente et efficace.

2/ Créez un compte à rebours : Il peut générer de l’anticipation. Informez vos clients de la date de début de l’offre de lancement et encouragez-les à se préinscrire pour recevoir des notifications. Les compteurs à rebours sur votre site web ou sur les réseaux sociaux peuvent maintenir l’excitation jusqu’au lancement officiel.

3/ Offrez de vrais avantages : En plus du prix initial réduit, envisagez d’offrir des avantages exclusifs aux premiers acheteurs, tels que des cadeaux, des services supplémentaires ou un accès anticipé à des fonctionnalités spéciales. Cela peut inciter davantage de clients à participer à votre offre de lancement.

4/ Utilisez les médias sociaux à bon escient : Les médias sociaux sont un puissant outil pour promouvoir votre offre de lancement. Créez des publications engageantes, utilisez des hashtags pertinents et encouragez les partages pour accroître la visibilité de votre offre. Vous pouvez également collaborer avec des influenceurs pour atteindre un public plus large.

5/ Recueillez les commentaires et témoignages : Profitez de l’occasion pour recueillir des commentaires et des témoignages de vos premiers clients. Leurs avis positifs peuvent renforcer la confiance des futurs clients. Encouragez les acheteurs à laisser des commentaires sur votre site ou sur des plateformes d’évaluation.

Pourquoi le Bitcoin serait la meilleure chose depuis le pain coupé ?

Certaines personnes ne sont toujours pas convaincues que le Bitcoin représente un bon investissement. Pourtant des indicateurs semblent dire le contraire et des millions de personnes l’utilisent déjà. Si des individus ont confiance dans cet actif d’investissement, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit tout de même d’un investissement risqué. 

Satoshi Nakamoto a lancé le Bitcoin il y a un peu plus de dix ans. À l’époque, seules quelques personnes l’ont remarqué. Au fil du temps, cependant, de plus en plus de personnes ont découvert le Bitcoin et y investissent sans a priori. Bien qu’il soit difficile d’en connaître le nombre exact, les analystes de la cryptographie estiment que le Bitcoin dispose aujourd’hui d’une base d’utilisateurs importante qui se compte en millions. Il faut dire que les plateformes de trading en ligne comme Immediate Sprint se sont multipliées. 

Le Bitcoin est-il un bon investissement ?

En règle générale, un bon investissement comporte peu de risques et offre un bénéfice élevé. L’objectif premier de l’investissement est de réaliser le plus de bénéfices possible. Trouver un investissement qui vous permet de réaliser cet objectif demande du travail. Or, le Bitcoin peut générer des rendements très élevés. Il peut s’envoler dans des proportions considérables mais a contrario peut également chuter. 

Le Bitcoin représente un nouveau type d’actif d’investissement numérique. Contrairement aux actifs d’investissement conventionnels tels que les actions, ces actifs numériques attirent un nombre croissant d’investisseurs à des taux sans précédent. Outre le Bitcoin, d’autres crypto-monnaies sont aujourd’hui très prisées par les investisseurs à la recherche de nouvelles opportunités d’investissement.

Pourquoi investir dans le Bitcoin aujourd’hui ?

1/ C’est facile

Investir dans le Bitcoin est relativement facile. L’idée qu’il s’agit d’une opération complexe est fausse, car il n’est pas nécessaire d’avoir des connaissances pointues ou une expérience préalable pour investir. Il se peut que vous deviez comprendre le fonctionnement technique des crypto-monnaies. Toutefois, cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas investir dans le Bitcoin.  Tout ce dont vous avez besoin pour commencer à investir dans le Bitcoin, ce sont des fonds et une plateforme d’investissement. Après un simple processus d’enregistrement de compte et le financement de votre compte de trading, vous pouvez laisser le reste à cet excellent robot de trading.

2/ La liquidité du Bitcoin

Le Bitcoin partage une caractéristique avec les autres crypto-monnaies : sa grande liquidité. C’est une bonne raison d’y investir. Vous pouvez facilement convertir vos Bitcoins en argent liquide sans aucun problème. C’est important, en particulier pour les investissements à court terme où vous pouvez avoir besoin d’acheter et de vendre des Bitcoins rapidement. Il faut tout de même vérifier les conditions avant d’adhérer à une plateforme. 

3/ Risque d’inflation réduit

Le Bitcoin possède un faible risque d’inflation en partie en raison de sa structure décentralisée. La monnaie fiduciaire conventionnelle est soumise à un risque d’inflation plus élevé, qui peut survenir à tout moment et entraîner une perte de valeur. Le Bitcoin a une offre limitée, ce qui en fait un investissement encore meilleur pour protéger contre l’inflation. 

Attention car il s’agit tout de même d’un investissement à risque.

Top 10 des manières de gérer les relations avec les fournisseurs

La gestion des relations avec les fournisseurs n’est pas à négliger. Ces partenaires jouent un rôle vital dans la fourniture des matières premières, des produits et des services nécessaires à votre entreprise. Une relation saine avec les fournisseurs peut avoir un impact positif sur la rentabilité, la qualité des produits et la capacité de l’entreprise à faire face à des défis imprévus. Voici les dix meilleures pratiques pour gérer efficacement vos relations avec les fournisseurs.

1/ Communication ouverte et régulière

La communication demeure la clé de voûte d’une relation réussie avec les fournisseurs. Il est essentiel d’établir un dialogue ouvert et régulier pour créer une compréhension mutuelle. Certes, vous devez partager des informations essentielles, discuter des attentes et résoudre les problèmes de manière proactive. La communication bidirectionnelle est fondamentale pour établir une relation de confiance et vous devez essayer de connaître les enjeux de vos fournisseurs, surtout les plus importants. C’est en établissant un vrai dialogue avec eux que vous pourrez vous améliorer en la matière. 

2/ Contrats clairs et équitables

Des contrats solides sont le socle sur lequel repose une relation avec les fournisseurs. Ces accords doivent être clairs, équitables et bien documentés. Ils devraient couvrir des aspects tels que les modalités de paiement, les délais de livraison, les spécifications des produits, les garanties et les conditions de résiliation. Des contrats bien rédigés réduisent les malentendus et les litiges potentiels. Surtout, vous devez connaître l’intérêt de vos fournisseurs. Ils peuvent parfois vous proposer des deals gagnants-gagnants où ils réduisent leurs coûts et réduisent votre facture par exemple. 

3/ Respect des engagements

Le respect des engagements pris envers les fournisseurs est essentiel. Cela signifie effectuer des paiements en temps opportun, honorer les délais de commande et respecter les termes du contrat. En montrant que vous êtes une entreprise fiable et digne de confiance, vous renforcez vos relations avec les fournisseurs. Par ailleurs, cela peut vous donner une meilleure image. 

4/ Évaluation continue de la performance

L’évaluation régulière de la performance des fournisseurs est un outil essentiel pour identifier les forces et les faiblesses de votre relation. Vous pouvez utiliser des indicateurs de performance clés (KPI) pour évaluer la qualité, la fiabilité, l’efficacité et d’autres aspects pertinents. Cette évaluation vous aide à déterminer si un fournisseur répond à vos besoins.

5/ Gestion des litiges

Les litiges peuvent surgir même dans les meilleures relations. Il est important de disposer d’un processus de résolution des litiges bien défini. Cela permet de traiter les désaccords de manière efficace, équitable et rapide, préservant ainsi la relation globale.

6/ Collaboration pour l’innovation

Collaborez avec vos fournisseurs pour promouvoir l’innovation. Souvent, ces partenaires ont une connaissance approfondie de leurs produits ou services. Ils peuvent offrir des idées précieuses pour améliorer la qualité des produits, réduire les coûts ou optimiser les processus. Encourager l’innovation peut vous donner un avantage concurrentiel.

7/ Diversification des sources d’approvisionnement

Évitez de devenir dépendant d’un seul fournisseur. La diversification des sources d’approvisionnement est essentielle pour réduire les risques associés à la chaîne d’approvisionnement. En cas de problèmes avec un fournisseur, avoir des alternatives en place peut garantir la continuité des opérations.

8/ Respect des normes éthiques et environnementales

Les consommateurs sont de plus en plus attentifs aux pratiques éthiques et environnementales des entreprises. Assurez-vous que vos fournisseurs respectent des normes éthiques et environnementales élevées. Cela peut renforcer votre réputation et répondre aux attentes croissantes en matière de responsabilité sociale des entreprises.

9/ Gestion des coûts

La gestion des coûts est un élément clé de la gestion des relations avec les fournisseurs. Travaillez en étroite collaboration avec vos fournisseurs pour optimiser les coûts. Négociez les prix, examinez les coûts cachés et identifiez des opportunités d’économies. Une approche collaborative peut être bénéfique pour les deux parties.

10/ Planification de la continuité des activités

Établissez un plan de continuité des activités pour faire face aux interruptions potentielles de la chaîne d’approvisionnement, telles que les catastrophes naturelles ou les perturbations économiques. Ce plan garantit que votre entreprise peut maintenir ses opérations même en cas de perturbation majeure.

Dans votre réseau, à quels jeux joue-t-on ?

Si vous avez l’intention d’aborder cette rentrée par un petit ménage d’automne dans vos contacts, voici 6 profils anti-réseaux clairement identifiables, candidats à une mise en quarantaine. Comment développer votre réseau ?

La collectionneuse

Elle revendique bientôt 3000 contacts sur son réseau préféré et presque autant sur les autres. Elle en est fière : sa performance est, selon elle, inégalée. Son nombre de connexions augmente chaque jour davantage : c’est une fan du clic. Évidemment, elle accepte tout le monde, même les profils sans photo… ni nom. Seul le chiffre l’intéresse mais elle prétend être encore loin du record ; certains auraient provoqué l’explosion du compteur ! Pourtant, cette professionnelle de l’enfilage de contacts n’a toujours pas de clients et cherche désespérément une solution.

Le butineur

Il adore le changement, le mouvement, les nouvelles rencontres. Il le dit, c’est autour du buffet qu’il tient ses meilleures discussions… les plus brèves possibles. Entre deux amuse-bouche, toujours avenant, il vous glisse quelques mots sympathiques. Si la réponse lui convient, il monopolise la parole pour parler de lui, sinon il tourne vite les talons. D’ailleurs, vous attendez toujours la mise en relation qu’il vous avait promise. Il trouve affligeant d’avoir disparu de certaines listes de contacts. 

La guetteuse

 « Tout voir et tout savoir », c’est sa devise non exprimée. Adepte du « il paraît que », elle vient se rendre compte, en personne, s’il est vrai qu’un certain réseau est en train de reprendre du nerf. On lui a dit que veiller est important pour son business ; elle y met donc du cœur à l’ouvrage. Elle détient la dernière info croustillante sur chaque réseau. Son vrai nom n’apparaît jamais nulle part. C’est la reine du pseudo : elle ne manque pas de vous faire remarquer qu’elle apprécie votre statut du 20 septembre « retweeté » … non, pas par elle, par le réseau de Rosemarie.

Le fagociteur

Il a un carnet d’adresses « long comme çà » ! Il ne manque jamais aucun événement ; toujours prêt à recommander quelqu’un, même si le profil ne colle pas tout à fait au besoin. Il est de tous les rendez-vous et veut garder le contrôle, toujours à l’affût d’une proie intéressante. Compte tenu qu’il est là pour étaler son pouvoir, il se charge de conduire les brebis égarées vers son propre réseau, où l’herbe est, d’après lui, plus verte.

La ragoteuse

Votre réseau ne bouge pas, il ne lui apporte rien, dit-elle à qui veut l’entendre. Elle ne fréquente pas ces réseaux où les gens ne sont pas « de son niveau ». Pourtant elle y est toujours présente pour glisser une parole acerbe sur la soirée networking où elle s’est rendue la veille … « juste pour voir comment c’était ».

Le démanteleur

Dans ce réseau, il y a du « beau monde » qu’il aimerait bien avoir chez lui. Alors il est prêt à tout pour s’approprier ces quelques joyaux. Il tente de déboulonner un à un les piliers qui en font le succès. Dès que sa mission d’en détourner quelques « pointures » aboutit, il s’étonne innocemment que ce réseau, à la réussite quasi-acquise, n’aie pas su les retenir. 

Tous ont en commun de rechigner à signer une charte de bonne conduite. Le médecin des réseaux formule l’avis suivant : si vous considérez le réseau comme un champ de bataille, il est tout de même trois règles à respecter vis-à-vis de l’adversaire, si tant est que le réseau en soit un : ne le frappez jamais s’il est à terre, portez-lui assistance s’il est en danger, respectez toujours son image. 

Bon réseautage bientôt hivernal !

Comment réagir quand un collègue vous demande un meeting à 17h un vendredi

La vie du dirigeant d’entreprise est une cascade ininterrompue de décisions importantes, de responsabilités écrasantes et de réunions interminables. Les heures de travail s’enchainent et il est parfois difficile de se déconnecter. Les week-ends sont vos moments de répit bien mérités, un havre de paix pour recharger vos batteries. Mais voilà, il y a ce moment particulier, ce vendredi en fin d’après-midi, quand tout semble terminé. C’est ici que la catastrophe survient : un collaborateur vous envoie un message innocent avec cette phrase fatidique, « Salut, est-ce qu’on pourrait faire un quick meeting à 17h ? »

Un quick meeting à 17h un vendredi ? Vous vous demandez si vous avez trébuché dans une dimension alternative où le sens commun n’a plus cours. Bien entendu, vous imaginez déjà le pire avec du travail à ramener chez vous pour le week-end. En tant que maître de l’art de la gestion du temps, vous n’allez pas laisser un quick meeting inopportun gâcher votre week-end.  Oui mais comment faire face à cette situation délicate, avec tout le panache (et l’humour) qui conviennent.

La panique intérieure : un rituel sacré

Le premier réflexe est de paniquer, bien entendu. Les images de votre escapade bien méritée du week-end se dissipent comme un mirage dans le désert. En plus, c’était le premier week-end où vous pouviez enfin vous reposer. L’image des cocktails au bord de la piscine, du barbecue entre amis, du marathon sur votre série préférée, tout cela s’efface dans un nuage de désespoir. Vous paniquez, mais seulement en silence, bien sûr. Après tout, Vous êtes un dirigeant, et les dirigeants ne paniquent pas en public. Vous avez une réputation à maintenir et un effet de boule de neige à éviter.

Acceptez, mais avec une élégance déconcertante

Une fois la panique intérieure domptée, il est temps de répondre à ce message. Choisissez une réponse qui exprime votre neutralité : « Bien sûr, je peux vous accorder quelques minutes. C’est avec grand plaisir que j’accepte ce ‘quick meeting’. ». N’oubliez pas d’ajouter les guillemets autour de « quick meeting ». Il s’agit de souligner que vous ne comptez pas vous éterniser. Après tout, c’est un quick meeting un vendredi après-midi, une énigme à résoudre en soi.

Rassemblez votre équipe de renfort

La gestion efficace, c’est l’art d’utiliser les ressources à disposition. Dans ce cas, vos plus fidèles alliés sont souvent votre tasse de café préférée, votre agenda électronique dernier cri et votre stoïcisme intérieur. Cependant, cette fois-ci ce ne sera pas le cas. Il va falloir trouver le moyen de déléguer. Il est temps de vous mettre à la recherche d’une personne qui pourra jouer votre rôle. Vous en aurez besoin pour traverser cette épreuve et sortir de ce quick meeting surprise indemne.

La magie de l’efficacité

Dès que vous pénétrez dans la salle de réunion, adoptez le mode « PDG turbo ». Soyez concis et direct. Posez des questions pointues et exigez des réponses rapides. Il s’agit de vous assurer que la réunion ne s’éternise pas au-delà de cinq minutes. Si vous avez un sceptre ou une baguette magique, c’est le moment idéal pour les utiliser et ajouter une touche de dramaturgie à votre sortie triomphante. Ne perdez pas de vue l’heure, car chaque minute compte. Lors de cette réunion et s’il y a des tâches à faire, n’hésitez pas à dire à vos collaborateurs que vous comptez sur eux pour résoudre cette situation et qu’ils ont toute votre confiance. 

Après avoir réussi à vous échapper à une réunion express, n’oubliez pas de les remercier chaleureusement de leur implication. C’est l’occasion parfaite pour mettre en pratique la diplomatie inversée. Dites quelque chose comme : « Merci beaucoup de m’avoir fait part de ces informations. Je suis vraiment ravi d’avoir des collaborateurs aussi impliqués. ». Donnez vos consignes et n’oubliez pas de sourire pendant que vous prononcez ces mots. 

Le cadeau de la sagesse

Pour couronner le tout, en quittant la réunion, laissez un exemplaire du livre fictif « Le manuel du respect des week-ends » sur le bureau de votre collègue. Peut-être qu’il en tirera quelques leçons pour la prochaine fois, ou au moins qu’il réalisera à quel point il a eu de la chance de profiter de votre temps précieux. La prochaine fois qu’un collègue osera vous proposer un « quick meeting » à 17h un vendredi, rappelez-vous ces étapes et préparez-vous à être le maître incontesté de la réunion surprise ! Surtout, mettez en place des processus pour gérer les imprévus. 

Comment élaborer une stratégie de résilience pour faire face aux chocs économiques ?

Les dernières années nous le montrent, les entreprises se confrontent à des crises financières qui sont de plus en plus fréquentes. Pour faire face à ces chocs économiques, il est essentiel de développer une stratégie de résilience et de savoir s’adapter. Voici les étapes clés pour élaborer une stratégie pour y faire face. 

Étape 1 : Identifier les menaces potentielles

La première étape pour élaborer une stratégie de résilience consiste à identifier les menaces potentielles. Ces dernières peuvent être de nature variée. Il peut s’agir de crises financières mondiales, sanitaires inattendues, de guerre qui paralyse la chaîne d’approvisionnement voire à des problèmes de cybersécurité. Il est essentiel de réaliser une évaluation minutieuse des risques pour déterminer les vulnérabilités de l’entreprise. Cette étape peut inclure des analyses de scénarios pour anticiper les types de crises auxquels l’entreprise pourrait être confrontée. Une analyse PESTEL peut aider à structurer votre démarche. 

Étape 2 : Analyser l’impact sur l’entreprise

Une fois les menaces identifiées, il faut analyser leur impact potentiel sur l’entreprise. Elles n’affecteront pas l’entreprise de la même manière suivant son fonctionnement. Cela implique de déterminer comment chaque menace pourrait affecter la rentabilité, la continuité des opérations, la réputation de l’entreprise et ses employés. Cette analyse approfondie aidera à hiérarchiser les risques et à orienter la stratégie de résilience. Il est important d’adopter une approche globale pour comprendre leurs effets sur l’entreprise. 

Étape 3 : Développer des plans d’action préventifs

Après avoir identifié les menaces et évalué leur impact, il est temps de concevoir des plans d’action préventifs. Ces plans doivent inclure des mesures spécifiques pour réduire les risques, renforcer la sécurité financière de l’entreprise et garantir une continuité opérationnelle. Ils peuvent inclure des mesures telles que la diversification des sources d’approvisionnement, la constitution de réserves financières, l’investissement dans des technologies de sécurité avancées, la formation des employés pour faire face aux menaces spécifiques ou encore la mise en place de politiques de gestion de crise solides.

Étape 4 : mettre en place des plans de gestion de crise

En plus des mesures préventives, il est essentiel de mettre en place des plans de gestion de crise. Ces plans définissent les procédures à suivre en cas de choc économique. Ils doivent être clairs, révisés régulièrement et communiqués à l’ensemble de l’organisation. Il faut pouvoir agir vite et que chacun connaisse son rôle. 

La gestion de crise doit inclure des protocoles pour : 

  • la communication avec les parties prenantes
  • la protection des données sensibles
  • la gestion de la réputation de l’entreprise 
  • et la gestion des ressources humaines en période de crise. 

Il est recommandé d’organiser des exercices de simulation de crise pour former les équipes. En effet, il faut s’assurer qu’elles sont prêtes à réagir de manière adéquate.

Étape 5 : Tester et réviser la stratégie de résilience

Une stratégie de résilience efficace ne peut pas rester figée. Il est essentiel de tester régulièrement la stratégie en simulant des scénarios de crise. Cela permet d’identifier les éventuelles lacunes dans la stratégie et de les corriger rapidement. De plus, la stratégie doit être révisée à la lumière de l’évolution des menaces et des conditions du marché. Cette étape de révision doit être un processus continu, intégrant les enseignements tirés des expériences passées et les nouvelles données sur les risques émergents. Voici quelques étapes détaillées pour tester et réviser une stratégie de résilience de manière efficace :

Si, vous pouvez utiliser des scénarios de crise, comme nous l’avons vu plus haut, l’évaluation des résultats jouent un rôle primordial. Pour cela : 

  • Après chaque exercice de simulation, évaluez les performances de l’organisation. Identifiez les forces et les faiblesses de la stratégie de résilience.
  • Recueillez les retours d’expérience des participants et des observateurs pour avoir une compréhension complète de ce qui a bien fonctionné et de ce qui n’a pas fonctionné.
  • Utilisez ces informations pour établir un rapport de post-simulation qui met en évidence les domaines à améliorer.

Une fois cette démarche effectuée, il vous faudra intégrer les améliorations. À la lumière des résultats des simulations, identifiez les actions correctives à entreprendre. Cela peut inclure des ajustements de processus, des mises à jour de la politique de résilience, des investissements dans de nouvelles technologies, etc. Assurez-vous ensuite que ces améliorations sont mises en œuvre de manière rapide et efficace. Pour cela, établissez un plan d’action clair pour chaque domaine à améliorer.

Faut-il s’associer ?

La première cause d’échec des startups est le conflit entre fondateurs, selon l’ouvrage de Noam Wasserman “The Founder’s Dilemmas”. Faut-il s’associer quand on monte son entreprise ?

Cet ouvrage est le résultat d’un travail de terrain fondé sur l’analyse d’environ dix mille cas d’entrepreneurs et/ou porteurs de projets dans les domaines des TIC et des sciences du vivant. L’auteur s’appuie sur de nombreux cas pour illustrer les différents dilemmes qui se posent aux fondateurs. Toutefois, il utilise la personnalité d’Evan William, l’un des fondateurs de Twitter pour nous convaincre de son analyse. Ils classent ces dilemmes en trois grandes catégories qui comportent codes sous-dilemmes dont les dilemmes de l’équipe fondatrice : faut-il créer en solo ou en équipe ? Quels cofondateurs : amis ? famille ? connaissances ? étrangers ? Comment répartir le capital entre les fondateurs de l’entreprise ? Ces dilemmes sont l’objet de notre article.

Pourtant, les entreprises fondées et dirigées par une seule personne inspirent la plus grande prudence aux investisseurs. Quel écart entre la froide réalité des échecs, et l’espoir insensé que les habitudes d’investissement placent dans la capacité des personnes à s’unir dans un projet commun ?

La meilleure façon de se séparer sereinement de ses associés serait-elle, tout simplement, de ne pas avoir d’associé?

La question se pose particulièrement dans l’univers des startups où l’existence d’un entrepreneur unique peut être le signal d’un problème, dont les effets néfastes ne sont pas encore tangibles, mais ne manqueront pas d’apparaître.

Pourquoi s’associer ?

L’absence d’associé peut être le signe d’une incapacité à vendre son produit à son premier client : l’associé qui s’engagera dans le projet. Ce peut être dû, soit à une faiblesse du projet, soit à une faiblesse du porteur de projet. Dans les deux cas, cela peut être une source de scepticisme pour les partenaires et les investisseurs.

L’absence d’associé implique aussi que l’entreprise sera le strict reflet des forces et faiblesses
de son fondateur. Or, si l’entrepreneur est un bon ingénieur, par exemple, il peut être un mauvais communicant  et l’association de personnes est souvent le moyen le plus sûr d’associer des compétences complémentaires.

Cela étant, même si l’incapacité d’un fondateur à convaincre des partenaires et l’incapacité de son entreprise à posséder toutes les compétences nécessaires sont des sujets légitimes de préoccupation, ce sont des hypothèses  et non des faits. L’absence d’associé ne signifie pas impérativement un manque côté fondateur, ou côté produit  pas plus qu’elle ne signifie une incapacité de l’entreprise à fonctionner.

La nécessité illusoire de l’association

Seule une croyance très répandue en l’absolue importance des associés impose de privilégier à l’excès des sociétés avec plusieurs fondateurs. Or, bien souvent, nos croyances sont des illusions, que le réel ne manque pas de briser. Avoir des associés n’est pas nécessaire pour réussir. Ce qui est nécessaire, c’est d’avoir un produit ou un service que les gens veulent acheter. Et, dans cette perspective, avoir des associés peut être un bon moyen de s’assurer une capacité de production et de commercialisation d’un produit.

En un sens, il est important que chaque porteur de projet s’interroge sur les raisons qui le poussent à s’associer: le fait-il par souci d’affichage? Ou pour répondre à une nécessité opérationnelle? Et mesure t-il que l’association est une exigence, à l’image de la vie démocratique, qui impose, non seulement des règles de civilité, mais aussi des individus dotés d’une très grande exigence morale envers eux-mêmes?

Cette comparaison entre la société démocratique et l’entreprise peut servir aux cofondateurs de rappel permanent des deux forces qui permettent la survie d’une association humaine: d’une part un régime de règles, et d’autre part, une vertu individuelle qui nourrit le régime de règles et se substitue à lui quand ces règles explosent en plein vol  ce qui est souvent le cas dans les petites entreprises.

Ce dernier point peut être l’occasion d’émettre l’hypothèse qu’une société, politique ou commerciale, ne peut être autre chose qu’une communauté d’amis. Cette dernière assertion peut sembler contraire à une croyance répandue en France, selon laquelle il ne faudrait jamais s’associer à ses amis, et, plus généralement, il ne faudrait jamais mêler amitiés et affaires.

L’amitié nécessaire entre associés

Mais les problèmes que rencontrent les associations d’amis sont rarement le fait de l’association, ils sont le plus souvent la manifestation d’une erreur sur ce qu’est l’amitié. Des amis ne sont pas des compères, des personnes mues par une unité d’intérêts, mais des personnes soudées par une identité de valeurs. En ce sens, si les entreprises fondées par des amis finissent parfois dans le sang. Cet échec a pour origine, bien souvent, à un manque de lucidité sur la nature de l’amitié qui liait initialement les compères.

En ce sens, l’amitié des fondateurs ne doit pas être une donnée de départ, mais un projet. Ainsi, des associés qui n’étaient initialement pas des amis peuvent le devenir, entraînés par la passion partagée qu’inspire un projet commun. Et ce projet commun ne peut être la réussite économique. Celui-ci ne peut être que le moyen de remplir une tâche plus noble, plus haute: comme apporter un mieux-être, rectifier un tort, sauvegarder quelque chose qui mérite d’être sauvé  voire, changer le monde pour le meilleur.

Pour résumer, fonder à plusieurs une entreprise peut être une grande aventure humaine, à condition que l’association des fondateurs se nourrisse, non pas seulement de contrats, mais d’aspirations idéalistes. Peut-être que la meilleure allocation de ressources, lors de la constitution d’une entreprise, est de s’interroger sur ce qui nous inspire  et si cette inspiration est partagée.

Il n’y a pas de manière de se séparer de ses associés. Mais il y a un véritable choix dans l’élection réciproque des associés.

Analyse de la Valeur à Risque (VaR) : qu’est-ce que c’est ? 

Une constante demeure dans de nombreux domaines : la gestion du risque. Qu’il s’agisse d’investisseurs, de gestionnaires de fonds, d’institutions financières ou d’entreprises, la capacité à évaluer et à gérer le risque financier est essentielle pour prendre des décisions éclairées et éviter des pertes financières considérables. C’est là que la Valeur à Risque, ou VaR, entre en jeu. Cette métrique clé permet d’estimer les pertes potentielles dans des conditions défavorables. Elle apporte ainsi une manière supplémentaire d’analyser les risques.

Comprendre la Valeur à Risque (VaR)

La Valeur à Risque (VaR) est une mesure statistique utilisée dans la gestion du risque financier. Elle fournit une estimation de la perte maximale probable qu’un portefeuille d’actifs ou une position financière donnée pourrait subir sur une période spécifique, à un certain niveau de confiance. En d’autres termes, la VaR tente de répondre à la question cruciale : « Quelle est la perte maximale que je pourrais subir dans des circonstances défavorables, avec un certain degré de certitude ? »

La VaR est exprimée en termes de montant monétaire (par exemple, en dollars, en euros, en pourcentage du portefeuille, etc.). Elle est généralement accompagnée d’un niveau de confiance spécifié. Par exemple, une VaR de 1 million d’euros avec un niveau de confiance de 95 % signifie que dans 95 % des scénarios, les pertes du portefeuille ne dépasseraient pas 1 million. Cependant, dans 5 % des cas, les pertes pourraient être plus élevées.

La VaR dans la pratique

La Valeur à Risque est une mesure largement utilisée dans l’industrie financière pour évaluer le risque associé à diverses classes d’actifs, y compris les actions, les obligations, les produits dérivés et les portefeuilles de placements. Elle permet aux investisseurs de prendre des décisions éclairées sur la diversification de leur portefeuille, la gestion des risques et la détermination de la quantité de capital à allouer à des actifs plus risqués.

Par exemple, une société de gestion de portefeuille peut utiliser la VaR pour estimer les pertes potentielles de son portefeuille d’actions dans un contexte de marché baissier. Cette analyse peut aider à décider si des ajustements sont nécessaires pour réduire le risque. On pensera à la répartition des actifs, la mise en place d’instruments de couverture (comme les options), ou la diversification des investissements.

Les institutions financières, quant à elles, sont souvent tenues par les régulateurs de maintenir un certain niveau de capital en fonction de la VaR de leurs actifs et positions. Une VaR élevée pourrait indiquer un risque plus important. Cela pourrait entraîner des exigences de capital plus élevées pour maintenir la stabilité financière.

Les limites de la VaR

Il est important de noter que la VaR présente des limites. Tout d’abord, elle repose sur des hypothèses statistiques et historiques qui ne tiennent pas toujours compte de tous les facteurs de risque possibles, notamment les événements rares et inattendus, souvent appelés « cygnes noirs ». En d’autres termes, la VaR ne peut pas prédire les perturbations majeures du marché.

De plus, la VaR ne fournit qu’une estimation du risque à un niveau de confiance donné. Cela signifie qu’elle ne tient pas compte de la gravité des pertes au-delà de ce seuil. Par conséquent, elle peut sous-estimer le risque dans des scénarios de crise.

Quelques astuces

Il existe des outils et des astuces pour bien mettre en pratique l’analyse de la Valeur à Risque (VaR). Voici quelques suggestions :

  • Utilisation de logiciels de gestion du risque : 

Les logiciels de gestion du risque financiers, tels que RiskMetrics, Value at Risk (VaR) PRO, ou Bloomberg, sont conçus pour faciliter le calcul de la VaR et d’autres mesures de risque. Ils offrent des fonctionnalités avancées pour l’analyse des portefeuilles, la simulation de scénarios, et la génération de rapports.

  • Diversification du portefeuille : 

La diversification est une technique clé pour réduire le risque. En répartissant les actifs dans un portefeuille de manière équilibrée, on peut réduire la concentration du risque. La VaR s’utilise en conjonction avec d’autres indicateurs de risque pour guider la diversification.

  • Stress testing (tests de résistance) : 

En plus de la VaR, les stress tests consistent à évaluer la réaction du portefeuille à des scénarios de crise graves et inhabituels. Ils permettent d’identifier les vulnérabilités potentielles et de préparer des mesures d’atténuation.

  • Mesures de risque complémentaires : 

Utilisez d’autres mesures de risque en plus de la VaR pour obtenir une image plus complète de la situation. Parmi ces mesures, on peut citer la VaR conditionnelle, le cône de probabilité, le maximum « drawdown », ou encore l’analyse de stress.

  • Analyse de scénarios : 

En plus des calculs de la VaR, effectuez des analyses de scénarios pour évaluer comment le portefeuille réagirait à différentes conditions de marché. Cela peut aider à identifier les points faibles et à prévoir des stratégies d’atténuation.

Top 10 façons de mesurer et d’améliorer la satisfaction des employés

La satisfaction des employés est reconnue comme une composante clé du succès d’une entreprise. Des employés heureux sont plus engagés, plus productifs et plus susceptibles de rester fidèles à leur entreprise. Cependant, elle n’est pas seulement une question de morale, elle peut également avoir un impact direct sur la rentabilité et la compétitivité d’une entreprise. Voici les dix meilleures façons de mesurer et d’améliorer la satisfaction des employés pour une entreprise prospère.

1/ Enquêtes de satisfaction des employés 

La première étape pour mesurer la satisfaction des employés est de recueillir leurs commentaires. Les enquêtes de satisfaction des employés sont un outil puissant pour comprendre les besoins, les préoccupations et les points de vue de votre équipe. Posez des questions spécifiques sur leur travail, leur environnement, leur relation avec leurs collègues et leur satisfaction globale. Ces enquêtes peuvent se mener à intervalles réguliers pour suivre les évolutions au fil du temps.

2/ Taux de rétention 

Un taux de rétention élevé est un indicateur clé de la satisfaction des employés. Si vos employés restent longtemps au sein de votre entreprise, c’est un signe positif. En revanche, un taux de rotation élevé peut indiquer des problèmes de satisfaction. Surveillez de près ces chiffres pour évaluer la stabilité de votre main-d’œuvre. En analysant les raisons des départs, vous pouvez également identifier les domaines à améliorer.

3/ Écoute active 

Écouter activement vos employés est essentiel. Organisez des réunions individuelles régulières pour discuter de leurs préoccupations et de leurs besoins. Créez un environnement où ils se sentent écoutés et pris en compte. Cette communication ouverte renforce la confiance et favorise la satisfaction. Les gestionnaires jouent un rôle clé dans cette écoute active, en étant des interlocuteurs fiables et en résolvant les problèmes de manière proactive.

4/ Climat organisationnel

Le climat organisationnel est l’ensemble des normes, des valeurs, de la culture et de la dynamique de l’entreprise. Un climat de travail sain encourage la satisfaction des employés. Soyez attentif à la culture de votre entreprise et assurez-vous qu’elle favorise un environnement de travail positif. Favorisez la diversité et l’inclusion, encouragez la communication ouverte et veillez à ce que les valeurs de l’entreprise soient alignées sur celles des employés.

5/ Mesures de bien-être au travail

Le bien-être au travail est une composante essentielle de la satisfaction des employés. Mesurez le bien-être en surveillant les niveaux de stress, l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, les avantages sociaux, la santé mentale et physique, ainsi que la satisfaction générale de vos employés par rapport à leur bien-être. La mise en place de programmes de bien-être, tels que des séances de yoga, des services de conseil ou des avantages de santé, peut contribuer à améliorer le bien-être des employés.

6/ Formation et développement

Offrir des opportunités de formation et de développement montre à vos employés que vous investissez dans leur croissance professionnelle. La possibilité de développer leurs compétences et de progresser dans leur carrière peut considérablement augmenter leur satisfaction. Mettez en place un plan de développement professionnel pour chaque employé et encouragez-les à acquérir de nouvelles compétences.

7/ Reconnaissance et récompenses

La reconnaissance et les récompenses jouent un rôle clé dans la satisfaction des employés. Récompensez les réalisations et le travail acharné de votre équipe, que ce soit par des bonus, des avantages, des promotions ou simplement par des paroles de remerciement. Créez un programme de récompenses qui reconnaît les performances exceptionnelles et encourage les comportements positifs.

8/ Équilibre travail-vie personnelle

Un équilibre sain entre le travail et la vie personnelle est essentiel pour la satisfaction des employés. Encouragez les limites de travail raisonnables, les horaires flexibles et les jours de congé pour que vos employés puissent trouver cet équilibre. Mettez en place des politiques qui favorisent la flexibilité, comme le télétravail ou les horaires de travail modifiables, pour permettre à vos employés de mieux gérer leurs engagements personnels.

9/ Évaluation continue des performances

L’évaluation des performances régulières permet de définir des objectifs clairs, de fournir un retour d’information constructif et d’aligner les attentes entre les employés et l’entreprise. Les employés qui reçoivent un feedback régulier sont plus susceptibles d’être satisfaits de leur travail. Les évaluations doivent être un processus bidirectionnel, où les employés peuvent également exprimer leurs préoccupations et leurs objectifs de carrière.

10/ Mise en œuvre des suggestions des employés

Les employés ont souvent d’excellentes idées pour améliorer les processus et l’environnement de travail. Soyez ouvert aux suggestions de votre équipe et, lorsque cela est possible, mettez en œuvre leurs idées. Cela montre que vous valorisez leur contribution et que vous êtes prêt à apporter des changements positifs en fonction de leurs retours. Encouragez un esprit d’amélioration continue au sein de l’entreprise.