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Eco Acteurs : communiquez !

Communiquez aujourd’hui est devenu semble-t-il aisé en raison d’internet et des réseaux sociaux. Certains prétendent qu’il faut quelques clics. Pourtant, la tâche est rude et complexe car la concurrence fait rage. Comment garantir une communication efficace en tant que Eco acteurs ?

Comment faire savoir qui vous êtes, ce que vous faites, ou encore qui peut être intéressé par vos produits, à qui vous adresser, où s’adresser, et quels sont les outils de communications proposés ?

Eco Acteurs

Sachez que vos filières « Eco Activités » apportent à vos clients « sans en parler directement » des solutions pour améliorer leur environnement, pour faciliter leur quotidien, pour protéger, pour recycler, pour dépolluer, pour mesurer, chaque jour et pour demain. Votre rôle est celui de développer sans gaspiller, sans nuire, avec des éco-matériaux. Protéger la planète est devenu aujourd’hui une priorité pour beaucoup de sociétés. C’est pourquoi, il est impératif de le faire savoir.

Communiquer avec brio

Travaillez votre image

La communication : c’est travailler chaque jour à soigner son « image », à la relayer, la transmettre à vos clients, en utilisant des solutions de communications différentes, innovantes, appropriées qui ont du sens pour votre audience. Par exemple, mettre à l’esprit de vos clients une couleur, une marque, une charte, qui parle de vous en la regardant.

Travaillez l’impact de vos produits

Il ne faut pas s’arrêter à votre nom, ou votre image mais aussi à vos produits. Que font-ils, à qui s’adressent-ils, où les trouvent-on, pourquoi, etc. ? Par exemple, faire un géo ciblage de vos « futurs » clients et leur adresser un communiqué de presse. Pensez aussi à la périodicité de vos campagnes, quels sont les temps forts, qui s’en intéresseront, à quel moment, etc. ? Par exemple, faire une prise de parole presse, affichage ou radio avant la mise en œuvre de votre produit.

Misez sur vos produits

Il n’y a pas de « pré-format » tout fait sur votre communication.

Il n’y a que du bon sens, à savoir utiliser les bons canaux de communication ayant le plus d’efficacité, et qui correspondent au besoin de votre marque. Tout cela se pitch avec vous, pour faire ressortir les meilleurs ingrédients mis dans votre « panier » de stratégie de communication et aboutir à des campagnes tout au long de l’année. Soyez présent à l’esprit de vos clients, de vos futurs clients et miser sur vos produits, c’est plus parlant !

Est-ce que la communication génère du business ? 

Tout passe par la communication mais elle ne fait pas tout votre business. Pour cela il faut savoir parler de vous, raconter, diffuser, élargir vos champs d’actions de communication, faire de la répétition, de la récurrence pour gagner en audience. Aujourd’hui plus qu’hier, nous avons énormément de vecteurs de communications pour communiquer avec pertinence et qui sont mesurables. (tracking, cookies, taux de rebond, taux d’ouvertures, ODR, coupons, générer du leads, coût au mille, etc.) C’est un atout majeur pour vous et votre marque, qu’il faut utiliser !

Soyez présent et visible

Montrez que vous êtes présents, que vous existez, racontez l’histoire de votre activité, de votre société, de vos produits… Par exemple, le 1er groupe mondial des cosmétiques « Eco-Participatif » n’est autre que l’un des leaders en communication et en publicité. Chaque entreprise possède un savoir-faire et il faut le mettre en exergue par le biais de la communication. C’est un axe de travail, de réflexions porteuses de business à ne surtout pas négliger. Ne pas parler de son activité, ne pas se faire connaître, ne pas se faire voire, ne pas se faire entendre, n’est pas le bon chemin pour générer des parts de marchés et, il est déjà trop tard lorsqu’on évoque : « je n’ai plus de client, plus de business » donc je vais communiquer !

L’autocorrection : éviter les e-mails embarrassants à tout prix.

Être PDG, c’est gérer une entreprise, prendre des décisions et jongler avec d’innombrables responsabilités. Mais parfois, c’est aussi essayer d’éviter les pièges redoutables de l’autocorrection. Les e-mails embarrassants causés par des corrections automatiques inopportunes sont le cauchemar de tout dirigeant (et pas que !). Voici comment éviter les pièges de l’autocorrection et les e-mails gênants à éviter à tout prix.

1/ Les transformations animales 

L’autocorrection peut parfois vous transformer en un amoureux des animaux un peu trop zélé. Imaginez envoyer un e-mail important à un client ou à un investisseur et dire : « Je tiens à vous dire mes singes pour cette réalisation. » Plutôt embarrassant, non ? Pour éviter cela, prenez le temps de lire vos e-mails avant de les envoyer, même si vous êtes sûr de ce que vous avez écrit. Décider de lire deux fois avant d’appuyer sur « Envoyer » vaut bien la peine, car, croyez-moi, il est difficile de convaincre vos partenaires que vous n’êtes pas un amoureux des animaux excentrique.

2/ Les situations embarrassantes 

Rien de pire que de se retrouver à écrire à un collègue ou à un partenaire commercial : « Je suis nu que nous puissions conclure cet accord rapidement. ». Certes ce n’est pas le pire mais évitez de vous retrouver dans une situation gênante en vérifiant bien votre texte. Vous n’avez vraiment pas besoin de partager vos préférences vestimentaires avec tout le monde. Vous pourriez bien sûr envoyer un e-mail de suivi disant : « Je m’excuse, je voulais dire ‘Je suis sûr’. Mon correcteur automatique a pris des vacances inopinées. » Mais il vaut mieux éviter la gêne initiale.

3/  « Vente aux enchères de voitures d’occasion » au lieu de « Vente aux enchères de valeurs d’occasion »

Si votre entreprise organise une vente aux enchères de valeurs d’occasion et que vous envoyez un e-mail annonçant une « vente aux enchères de voitures d’occasion », vous pourriez vous retrouver submergé de clients en quête d’une bonne affaire automobile. Évitez cette confusion coûteuse en relisant vos e-mails avec soin. Décider de prendre une minute supplémentaire pour lire attentivement l’e-mail peut vous éviter d’accumuler des stocks de voitures d’occasion inutiles.

4/ Les changements qui peuvent vous couter cher

Vous planifiez une réunion importante pour discuter des consommables de l’entreprise, mais grâce à une petite erreur d’autocorrection, vous annoncez fièrement la « réunion de consommation » à la place de « consommables ». Ne laissez pas l’autocorrection vous transformer en organisateur de buffets. Relisez toujours vos e-mails avant de les envoyer. Une réunion de consommation pourrait bien être l’événement le plus inutile de l’année, sauf si vous travaillez dans l’industrie alimentaire, bien sûr.

5/ « Négociations de salami » au lieu de « Négociations salariales »

Les négociations salariales peuvent être tendues, mais elles n’ont rien à voir avec les négociations de saucisson. Évitez toute confusion en vérifiant votre texte avant d’appuyer sur « Envoyer ». Vous ne voulez pas paraître avide au point de mettre en avant les bénéfices à tout prix. Relisez toujours vos e-mails pour éviter que votre ambition ne se transforme en une passion soudaine pour les charcuteries.

6/ Les actes criminels

Il est important de montrer votre détermination à surpasser vos concurrents, mais évoquer l’explosion du concurrent dans un e-mail d’affaires n’est pas la meilleure approche surtout quand vous ne voulez que le « dépasser ». L’autocorrection peut transformer vos ambitions en plans destructeurs. Assurez-vous de relire vos messages pour éviter des malentendus dévastateurs. Un simple mot peut faire toute la différence entre des négociations de marché équitables et un appel au service d’urgence.

7/ « Nouvelles opportunités de bénéfices » au lieu de « Nouvelles opportunités d’affaires »

Une petite correction automatique peut transformer une opportunité d’affaires en une occasion de bénéfices, ce qui pourrait être mal interprété. Vous ne voulez pas paraître obsédé par les profits à tout prix. Relisez toujours vos e-mails pour vous assurer que vos intentions sont claires et que votre message ne risque pas d’être mal interprété. Il n’y a rien de mal à être motivé par les profits, mais le timing et le contexte sont cruciaux.

8/ Les dangereuses : « réduction» au lieu de « recrutement »

Ce pourrait être la pire erreur d’autocorrection que vous puissiez faire. Annoncer une « réduction du personnel » au lieu d’un « recrutement du personnel » pourrait causer la panique parmi vos employés. Vérifiez toujours que vos e-mails reflètent correctement vos intentions. Une telle confusion pourrait entraîner une vague de démissions et des discussions au sujet de vos compétences en gestion du personnel.

Les pièges de l’autocorrection peuvent toucher n’importe qui, même vous. Pour éviter les e-mails embarrassants, prenez l’habitude de relire vos messages avec attention avant de les envoyer. Assurez-vous que vos intentions sont claires et que votre message ne risque pas d’être mal interprété. Une petite étape supplémentaire peut vous éviter de gros problèmes et préserver votre réputation de dirigeant sérieux. Alors, restez vigilant, et que les corrections automatiques ne vous jouent plus de mauvais tours ! Le succès professionnel dépend souvent de la précision et de la clarté de votre communication, alors ne laissez pas l’autocorrection vous faire trébucher sur le chemin de la réussite.

Comment élaborer une stratégie de croissance externe à travers des acquisitions ?

La croissance est souvent perçue le Saint-Graal pour les entreprises. En effet, l’expansion est le moteur de la rentabilité et de la pérennité. L’une des stratégies les plus puissantes pour y parvenir est la croissance externe par le biais d’acquisitions. Voici en détail les étapes clés pour élaborer une stratégie de croissance externe à travers des acquisitions.

1/ Évaluation de la pertinence de la croissance externe

La première étape pour toute entreprise envisageant une croissance externe par le biais d’acquisitions est de déterminer si cette stratégie est pertinente pour son modèle d’affaires et ses objectifs à long terme. Une entreprise doit évaluer si les avantages potentiels des acquisitions, tels que l’expansion du portefeuille de produits, l’accès à de nouveaux marchés ou la réduction de la concurrence, l’emportent sur les coûts et les risques associés à ces transactions. La pertinence de la croissance externe peut dépendre de divers facteurs. Parmi eux, la maturité du marché, la concurrence, et les ressources disponibles.

2/ Définition d’une stratégie claire

Une stratégie claire est la pierre angulaire de toute croissance externe réussie. Il est essentiel de définir précisément les objectifs de l’acquisition. Les objectifs peuvent inclure le type d’entreprise à cibler, les marchés à pénétrer, ou les synergies à réaliser. Une stratégie bien définie permet de guider les décisions tout au long du processus d’acquisition. Elle peut aussi inclure des critères de sélection des cibles potentielles, tels que la taille de l’entreprise, le secteur d’activité, la rentabilité, et la compatibilité culturelle.

3/ Identification des cibles potentielles

Une fois que la stratégie est établie, il est temps d’identifier des cibles potentielles. Cela nécessite une analyse approfondie du marché, de la concurrence et des opportunités. Les entreprises doivent chercher des sociétés qui complètent leur modèle d’affaires. Elles doivent également partager des valeurs similaires et offrir un potentiel de croissance solide. La diversité des cibles potentielles peut être vaste, allant des startups aux entreprises établies, des concurrents directs aux fournisseurs ou distributeurs complémentaires.

4/ Évaluation de la cible

L’évaluation rigoureuse de la cible est une étape déterminante. Cela implique une due diligence approfondie pour évaluer la santé financière, les actifs et passifs, les contrats, les talents clés, et d’autres aspects de l’entreprise cible. Les entreprises doivent également évaluer les risques potentiels liés à l’acquisition, tels que les litiges, les passifs cachés et les problèmes de conformité. Une évaluation minutieuse permet de réduire les surprises désagréables après la transaction. Il peut également être nécessaire de faire appel à des experts externes pour mener à bien cette évaluation.

5/ Négociation et structuration de l’accord

Une fois qu’une cible est identifiée et évaluée, la négociation de l’accord commence. Cela implique de définir les conditions financières, les modalités de la transaction et les garanties éventuelles. La structuration de l’accord peut varier en fonction des objectifs de l’acquisition. Ceci peut aller de l’acquisition de la totalité de l’entreprise à une participation minoritaire ou une joint-venture. La négociation est souvent délicate, et il est essentiel de prévoir des clauses de sortie et des garanties en cas de non-respect des engagements de la part de la cible.

6/ Intégration réussie

Après l’acquisition, l’étape suivante consiste à gérer avec succès l’intégration de la nouvelle entité dans l’entreprise mère. Cela peut impliquer l’harmonisation des cultures d’entreprise, la consolidation des opérations, la rétention des talents clés, et la réalisation des synergies prévues. Une intégration bien planifiée et exécutée est essentielle pour maximiser les avantages de l’acquisition. Les équipes de gestion doivent collaborer étroitement pour éviter les perturbations opérationnelles et assurer une transition en douceur. La communication efficace est essentielle pour rassurer les employés, les clients et les autres parties prenantes.

7/ Gestion des risques

Les acquisitions comportent toujours des risques, qu’il s’agisse de problèmes opérationnels, financiers ou juridiques. Les entreprises doivent mettre en place des mécanismes de gestion des risques pour minimiser les impacts négatifs et prévoir des solutions pour faire face à d’éventuels problèmes imprévus. Les risques peuvent varier en fonction de la nature de l’acquisition, mais ils peuvent inclure la perte de clients, des problèmes de conformité, des litiges, ou des problèmes de rétention des talents.

8/ Mesure de la performance

Après l’intégration, il est essentiel de mesurer la performance de l’acquisition par rapport aux objectifs initialement définis. Cela permet d’ajuster la stratégie si nécessaire, d’identifier les domaines d’amélioration et de maximiser la valeur générée par l’acquisition. Les entreprises peuvent utiliser des indicateurs clés de performance (KPI) pour évaluer le succès de l’acquisition, tels que la croissance des revenus, la rentabilité, ou la réalisation des synergies.

Être dirigeant de TPE en pleine crise économique

A bien y réfléchir, qui aurait envie d’être dirigeant de TPE en pleine crise économique ? Et pourtant, ils sont nombreux à relever le défi quotidien de développer leur entreprise, d’embaucher, de créer.

De la théorie à la pratique

Dans l’esprit collectif, le dirigeant d’entreprise à un statut à part. Considéré comme un nanti, il a du pouvoir et gagne de l’argent. Qu’en est-il vraiment ?

Bien sûr il s’agit de gagner sa vie, pas si évident quand la réalité vous rattrape, et ce sans compter les nombreux obstacles que peut rencontrer un dirigeant de petite entreprise.
Être dirigeant, c’est être hyper polyvalent et maîtriser tous les métiers liés à la vie de son entreprise : technique, production, qualité, commercial, administratif, juridique, comptable, gestion. Autant de fonctions pour lesquelles un patron ne réalisera pas les recrutements nécessaires à l’inverse d’une grande société.

En effet, la priorité, lorsque l’on dirige une petite entreprise, c’est de recruter les personnes répondant aux besoins spécifiques de son activité. Celles qui participent 100 % de leur temps à créer le chiffre d’affaires et la valeur ajoutée de l’entreprise. Pour le reste, la très grande majorité des dirigeants de TPE se débrouille. Obtenant, in fine, des emplois du temps surchargés.

L’entrepreneuriat à le vent en poupe 

Une étude réalisée par OpinionWay entre le 15 et le 21 février 2023 pour l’événement Go Entrepreneurs et Bpifrance a mis en lumière  que près d’un Français sur quatre souhaiterait créer une entreprise, d’en reprendre une ou de se mettre à son compte. Un rêve que partagent près de 12,9 millions d’entrepreneurs potentiels.

Cette tendance se confirme depuis 3 ans, avec les jeunes de 18 à 30 ans qui sont deux fois plus nombreux (49%) à vouloir entreprendre. Les femmes seraient également plus nombreuses que les hommes à souhaiter se lancer dans l’aventure entrepreneuriale (28% contre 20%).

Pourtant des freins !

La peur de l’échec :  un frein majeur. En effet, selon l’enquête OpinionWay, 66% des Français sondés ont indiqué que la peur de l’échec est un facteur qui freine leur envie d’entreprendre. Cette peur paralyse particulièrement les jeunes de 18 à 30 ans (72%) ainsi que les femmes (71%).

Le manque de financement :  un frein majeur. Les répondants estiment qu’il leur faudrait un budget d’au moins 22 480€ pour lancer leur affaire, mais ils n’en disposent en moyenne que de 12 000€. Ce manque de moyens est particulièrement important chez les 18-30 ans, qui estiment avoir besoin de 17 000€ pour lancer leur projet, mais qui n’ont que 4 685€ de disponible. Ainsi, à 48%, ils citent les aides financières (primes, subventions, bourses…) comme dispositif sur lequel s’appuyer pour la création de leur projet. Les solutions de financement (prêt participatif, prêt d’honneur, prêt bonifié) sont également citées par 40% des sondés.

Les perspectives pour 2023

Pour 2023, la croissance des TPE a connu une récession avec l’effet de l’inflation.  Le quotidien du dirigeant ressemble finalement à une succession d’urgences que la crise accentue en venant aggraver les problématiques de trésorerie. 

Selon le sondage de l’Ifop en partenariat avec Fiducial du 19 octobre 2023 met en exergue l’optimisme des dirigeants pour leur propre activité. En effet, elle augmente de 15 points en 6 mois, dont 7 points sur les 3 derniers mois, pour atteindre 63 % à l’issue de ce troisième trimestre. Un niveau de confiance au plus haut depuis 2007.

Des indicateurs économiques et financiers globalement stables

73 % des dirigeants de TPE interrogés déclarent ne pas rencontrer de difficultés financières. Un taux en progression forte sur les 3 derniers mois : ils étaient 56 % au premier trimestre et 61 % au second trimestre de cette année.

Les emplois ?

Les suppressions de postes restent stables. 8 % des dirigeants interrogés ont été amenés à supprimer un ou plusieurs postes depuis juillet 2023. Un taux comparable aux deux derniers trimestres. 12 % des dirigeants sondés ont embauché un ou plusieurs collaborateurs depuis le 1er juillet 2023 ou envisageaient de le faire avant le 30 septembre. La dynamique d’embauche est particulièrement forte dans le commerce, l’hôtellerie et les services aux particuliers, avec respectivement 14 %, 15 % et 16 % d’entreprises ayant embauché du personnel.

Néanmoins, 7 % des TPE ont renoncé à réaliser un emprunt ces derniers mois en raison des taux d’intérêts. Un taux qui grimpe à 13 % dans le secteur de l’hôtellerie.

Transitions écologique et numérique au cœur des enjeux de l’entreprise

Interrogés sur les enjeux qu’ils considèrent parmi les plus importants pour leur entreprise, les dirigeants évoquent en priorité :

  • la transition écologique (64%), 
  • la transition numérique et la digitalisation des activités (55%), 
  • la formation des collaborateurs (54%) 
  •  la RSE (52 %). 

La trésorerie au centre de toutes les inquiétudes

Le contexte actuel fragilise les entreprises au niveau financier, d’ailleurs les tribunaux de commerce notent que les défaillances s’accélèrent et que le délai moyen entre la survenue de l’incident de paiement et la mise en cessation est compris entre 3 et 6 mois aujourd’hui.

Il est important de souligner  que les relations avec les banques sont de plus en plus tendues. L’accès au crédit est devenu quasi impossible alors que les TPE ont besoin d’une aide financière pour reprendre une activité saine et prévoir un investissement (machine ou RH) pour faire face à un débouché potentiel favorisant le développement de l’entreprise.

Quelles solutions adopter ?

Pour éviter l’effet ciseaux qui étouffe nos PME, moteur incontournable de la croissance économique française, de bonnes pratiques sont à mettre en œuvre afin de limiter les risques de dégradations de la trésorerie. Un seul mot : anticiper !

  • Faire des prévisions de cash à 6 mois, en cette période, elles sont à actualiser mensuellement. Prendre en compte les dates exactes d’encaissement et de décaissements, les délais de règlements convenus, traduire l’activité commerciale en flux prévisionnel de recettes.
  • Réduire au maximum son Besoin en Fonds de Roulement, cela passe par une grande rigueur au niveau de la facturation et du recouvrement client puis négocier les délais de paiement avec vos fournisseurs.
  • Optimiser au maximum les stocks, les réduire au minimum nécessaire et suffisant pour l’activité.
  • Utiliser les crédits de trésorerie, avant que la situation ne devienne insupportable il vaut mieux demander une ligne de découvert ou un relèvement du plafond de découvert autorisé. Plus facile à négocier lorsque l’entreprise rencontre les premières difficultés que plus tard.
  • Encadrer ces négociations commerciales, en mettant en place si possible des conditions générales de ventes permettant des acomptes de 30 à 40% du montant de la commande. Durcir les conditions de négociations aussi bien en termes de prix que de délais de règlement, pour cela une maîtrise des coûts présente l’avantage de connaître ses prix de revient. Enfin, surveiller la situation financière de ses clients afin d’éviter ou limiter les contrats avec les clients les plus en difficultés.
  • Retravailler la marge, deux aspects à mettre en œuvre, il faut orienter le développement des ventes sur les produits à forte marge tout en acceptant de diminuer temporairement cette marge sur certains produits pour créer du cash.

L’accompagnement , une clef 

Les répondants estiment que l’accompagnement est crucial pour la création d’entreprise. 57% des sondés pensent que l’accompagnement est essentiel pour réussir dans l’entrepreneuriat. Ce chiffre monte à 62% chez les femmes.  Ne pas rester isolé et savoir s’entourer participe à la construction d’un réseau pérenne et bénéfique pour la suite de l’aventure entrepreneuriale. A noter que la période la plus propice à l’accompagnement se situe après le lancement de l’activité pour 38% des entrepreneurs. 

Alors mettons tout en œuvre pour que les patrons de petites entreprises parviennent eux aussi à se faire accompagner. De nombreux projets locaux existent et fonctionnent, essayons de les étendre et de continuer à en faire profiter les dirigeants.

Zoom sur le marketing de la Génération de Contenu UGC (User-Generated Content) 

Aujourd’hui, la connectivité sans précédent des consommateurs exige des marques qu’elles réinventent leurs stratégies. Parmi celles qui gagnent en popularité et qui ont réussi à s’imposer comme une tendance incontournable, se trouve la Génération de Contenu UGC (User-Generated Content). Cette approche novatrice consiste à inciter les clients à devenir les créateurs de contenu en partageant des médias et des messages liés à la marque. 

User-Generated Content : Qu’est-ce que c’est ?

La Génération de Contenu UGC, ou User-Generated Content, englobe une vaste gamme de contenus créés par les utilisateurs. Il peut s’agir de photographies, de vidéos, d’avis, de commentaires, d’articles de blog, de témoignages, de podcasts, et bien plus encore. Tous ces éléments ont en commun d’être générés par des clients ou des utilisateurs et de mettre en avant une marque, ses produits ou ses services. Cette forme de marketing authentique est ancrée dans l’idée que les consommateurs peuvent être à la fois les consommateurs et les créateurs de contenu pour une marque. Ses avantages sont nombreux, et elle est devenue un élément clé des stratégies marketing modernes.

L’Authenticité au cœur du marketing

Le concept central de cette stratégie marketing est l’authenticité. Les consommateurs d’aujourd’hui sont de plus en plus méfiants à l’égard des publicités traditionnelles. Ils veulent voir des produits ou des services en action et recherchent des preuves sociales. Aussi, ils préfèrent entendre des avis réels plutôt que des discours de vente. C’est là que le User-Generated Content entre en jeu. Il offre une perspective authentique sur la manière dont les gens utilisent et apprécient un produit ou une marque.

Lorsqu’un client partage une photographie de lui-même en train d’utiliser un produit, rédige un avis détaillé sur son expérience avec une marque, ou publie une vidéo montrant un tutoriel d’utilisation, cela renforce la crédibilité du message. Les autres consommateurs sont plus enclins à faire confiance à ces recommandations. En effet, elles proviennent de personnes « comme elles » qui ont partagé une expérience authentique.

Renforcer la confiance et l’engagement

Lorsque les clients sont activement encouragés à créer du contenu pour une marque, cela crée un lien émotionnel profond. Cela montre que l’entreprise apprécie l’opinion de ses clients et reconnaît la valeur de leurs contributions. Cette reconnaissance renforce la confiance et l’engagement des clients. Cela peut se traduire par une fidélité accrue envers la marque. Les clients sont plus susceptibles de se sentir investis dans une entreprise qui les implique activement dans le processus de création de contenu.

De plus, le User-Generated Content humanise une marque en la rapprochant des consommateurs. Cela peut conduire à l’établissement d’une connexion émotionnelle profonde et durable. Les marques qui réussissent dans la Génération de Contenu UGC sont souvent celles qui ont su créer une véritable communauté autour de leur produit ou service. Les clients se sentent alors partie prenante de cette communauté, et cela renforce leur fidélité à la marque.

Élargir la portée et l’influence

La Génération de Contenu UGC peut également avoir un impact significatif sur la portée de la marque. Lorsque les clients partagent leur contenu sur les médias sociaux, Cela permet à la marque d’atteindre un public beaucoup plus large que ce qu’elle pourrait faire seule. De plus, les consommateurs sont plus enclins à partager du contenu créé par leurs pairs. Aussi, la viralité est un élément clé de cette stratégie. Un seul utilisateur peut partager du contenu qui, à son tour, est partagé par d’autres, créant ainsi un effet boule de neige. Cela peut propulser une marque vers de nouveaux sommets en termes de notoriété et de visibilité.

Exemples de réussite

Plusieurs grandes marques ont déjà tiré parti de la Génération de Contenu UGC pour stimuler leur visibilité et leur succès. Starbucks, par exemple, a lancé la campagne #WhiteCupContest, encourageant les clients à décorer leurs gobelets de café et à partager des photos sur les réseaux sociaux. Cette campagne a engendré des milliers de participations et a renforcé l’engagement de la communauté Starbucks. Elle a également donné naissance à une collection de gobelets uniques, créée par les clients eux-mêmes, ce qui a renforcé le lien entre la marque et ses clients.

GoPro est un autre exemple de marque qui a réussi à travers la Génération de Contenu UGC. Ils ont créé une plateforme dédiée où les utilisateurs peuvent télécharger leurs vidéos et photos capturées avec des caméras GoPro. Cela a permis à la marque de développer une communauté dédiée de fans passionnés, partageant leurs aventures et exploits avec le monde entier. Cette approche a établi GoPro comme une marque synonyme d’aventure et d’action.

Conseils pour réussir avec la génération de contenu UGC

Si vous envisagez d’intégrer la Génération de Contenu UGC dans votre stratégie marketing, voici quelques conseils clés pour réussir :

Créez des incitations attractives

Encouragez la participation en offrant des incitations attrayantes, comme des concours, des récompenses, des fonctionnalités sur les médias sociaux, ou même la possibilité d’apparaître sur le site web de la marque. Les incitations doivent être suffisamment intéressantes pour susciter la participation active des clients.

Fournissez une plateforme facile d’utilisation

Assurez-vous de disposer d’une plateforme conviviale où les utilisateurs peuvent facilement partager leur contenu en rapport avec votre marque. La facilité d’utilisation est essentielle pour maximiser la participation, car une expérience utilisateur fluide incitera davantage de clients à contribuer.

Encouragez la créativité et la diversité

Ne limitez pas les types de contenu que les clients peuvent créer. Encouragez la créativité et la diversité pour obtenir un éventail plus large de perspectives. Plus le contenu est varié, plus il est susceptible d’attirer différents segments de votre public.

Soyez à l’écoute et répondez

Soyez à l’écoute des commentaires des clients et répondez à leurs contributions de manière proactive. La communication bidirectionnelle est essentielle pour entretenir une relation solide avec votre communauté. Montrez aux clients que vous appréciez leurs efforts en les remerciant et en partageant leur contenu sur vos propres plateformes.

Quelques outils et astuces utiles :

La mise en pratique réussie de la Génération de Contenu UGC (User-Generated Content) repose sur plusieurs outils, astuces et meilleures pratiques pour maximiser son efficacité. Voici quelques suggestions supplémentaires pour bien la mettre en pratique :

Utilisez des outils de suivi et de gestion des médias sociaux : 

Pour gérer efficacement la Génération de Contenu UGC sur les médias sociaux, utilisez des outils de suivi, de planification de contenu et de gestion de communauté. Des plateformes telles que Hootsuite, Buffer ou Sprout Social peuvent vous aider à surveiller les mentions de votre marque, à programmer des publications et à gérer les interactions avec les utilisateurs.

Créez des campagnes de contenu généré par l’utilisateur : 

Organisez des campagnes spécifiques pour encourager les clients à créer et partager du contenu lié à votre marque. Par exemple, des concours de photos ou de vidéos, des défis créatifs, des sondages interactifs, ou encore des témoignages de clients peuvent stimuler la participation.

Offrez des incitations attrayantes : 

Pour inciter les clients à créer du contenu, proposez des récompenses attrayantes. Cela peut être sous forme de produits gratuits, de remises, de cadeaux exclusifs, ou encore de la possibilité d’être présenté sur votre site web ou sur vos réseaux sociaux. Les incitations doivent être en adéquation avec les préférences de votre public cible.

Encouragez la créativité : 

Laissez vos clients exprimer leur créativité. N’imposez pas de règles trop restrictives sur le type de contenu qu’ils peuvent créer. Plus la liberté créative est grande, plus les contributions seront originales et engageantes.

Fournissez des lignes directrices : 

Bien que la créativité soit importante, il est également utile de fournir des lignes directrices claires sur la manière dont le contenu doit être lié à votre marque. Assurez-vous que les clients comprennent les valeurs, les thèmes et les messages que vous souhaitez véhiculer.

Top 10 conseils pour maximiser votre présence sur le marché

Maximiser votre présence signifie non seulement attirer l’attention des clients potentiels, mais aussi se démarquer de la concurrence. Or, il est essentiel de mettre en place des stratégies efficaces pour renforcer votre empreinte sur le marché. Voici les dix meilleurs conseils pour vous aider à maximiser votre présence sur le marché et à consolider votre position dans votre secteur d’activité.

1/ Comprenez votre public cible

Le premier pas pour maximiser votre présence sur le marché est de comprendre votre public cible. Qui sont vos clients potentiels ? Quels sont leurs besoins et leurs préférences ? En ayant une connaissance approfondie de votre public, vous pouvez adapter vos stratégies de marketing pour les atteindre de manière plus efficace. La recherche de marché, les enquêtes, et l’analyse des données sont des outils précieux pour obtenir une vision claire de votre auditoire.

2/ Développez une proposition de valeur unique 

Ce qui distingue votre entreprise de la concurrence ? Développez une proposition de valeur unique (PUV) qui met en avant ce qui vous rend spécial. Que ce soit une technologie innovante, un excellent service client, ou des prix compétitifs, votre PUV doit être clairement communiquée à votre public. Une PUV forte est le fondement de toute stratégie de marketing réussie, car elle répond à la question fondamentale : « Pourquoi choisir votre entreprise ? »

3/ Investissez dans un site web professionnel

Votre site web est souvent la première impression que les clients ont de votre entreprise. Assurez-vous qu’il est professionnel, convivial et optimisé pour les moteurs de recherche. Un site web bien conçu renforce votre crédibilité et votre visibilité en ligne. De plus, assurez-vous que votre site est adapté aux mobiles, car de plus en plus de clients accèdent à internet via des appareils mobiles.

4/ Utilisez les médias sociaux à bon escient

Les médias sociaux sont un outil puissant pour établir et entretenir des relations avec les clients. Utilisez-les pour partager du contenu de qualité, interagir avec votre public et promouvoir votre marque. Chaque plateforme a ses spécificités, alors adaptez votre stratégie en conséquence. De plus, surveillez les tendances sur les médias sociaux pour rester pertinent et engager votre public.

5/ Créez un contenu de qualité

La création de contenu de qualité est essentielle pour attirer et engager votre public. Que ce soit des articles de blog, des vidéos, des infographies ou des newsletters, offrez un contenu informatif et utile qui résonne avec votre public. Un contenu de qualité positionne votre entreprise en tant qu’expert de l’industrie et attire l’attention des clients potentiels. Assurez-vous que votre contenu est à jour et reflète les dernières tendances et développements de votre secteur.

6/ Collaborez avec des influenceurs

Les partenariats avec des influenceurs dans votre secteur peuvent vous aider à étendre votre portée et à gagner en crédibilité. Cherchez des personnalités influentes qui partagent les mêmes valeurs que votre entreprise et collaborez avec elles pour promouvoir votre marque. Les influenceurs ont une audience engagée et peuvent aider à renforcer la notoriété de votre entreprise. Choisissez des partenariats qui sont authentiques et alignés sur vos objectifs.

7/ Soyez actif sur le marché local

N’oubliez pas l’importance de votre présence sur le marché local. Participez à des événements locaux, collaborez avec des entreprises locales et soutenez des causes locales. Cela renforcera votre réputation au niveau régional et vous aidera à établir des relations solides avec la communauté locale. Le soutien à la communauté peut également renforcer la confiance des clients dans votre entreprise.

8/ Offrez un excellent service client

Un excellent service client peut faire la différence. Répondez rapidement aux demandes des clients, résolvez leurs problèmes et assurez-vous qu’ils sont satisfaits de leur expérience. Des clients satisfaits sont plus enclins à recommander votre entreprise à d’autres, ce qui peut contribuer à votre expansion. Investissez dans la formation de votre équipe pour offrir un service client exceptionnel.

9/ Surveillez et mesurez les performances

Utilisez des outils d’analyse pour surveiller les performances de votre marketing et de vos efforts de présence sur le marché. Cela vous permettra d’ajuster votre stratégie en fonction des données réelles et de maximiser votre efficacité. La surveillance régulière de vos performances vous aidera à identifier ce qui fonctionne et ce qui doit être amélioré. Vous pourrez ainsi allouer vos ressources de manière plus efficace.

10/ Restez adaptable et innovant

Le marché évolue constamment. Pour maximiser votre présence sur le marché, vous devez rester adaptable et ouvert à l’innovation. Soyez prêt à ajuster votre stratégie en fonction des nouvelles tendances et des besoins changeants de votre public. L’innovation peut vous aider à rester en avance sur la concurrence et à maintenir une position forte sur le marché. Soyez à l’écoute des commentaires des clients et adaptez-vous en conséquence.

L’exercice de crise, préparation finale

Inutile de l’occulter les crises se succèdent aux crises et laissent bien démunis le chef d’entreprise. En effet, les crises ne se ressemblent pas et n’impactent pas les mêmes activités de l’entreprise. La dernière en date, qui s’est déroulée sur presque trois ans, la crise sanitaire a impacté non seulement un pays entier mais aussi toutes les relations internationales en raison des liens économiques tissés. Les conflits qui se déroulent aujourd’hui nécessitent de prévoir des conséquences. Celles-ci vont forcément impacter les entreprises qui sont reliées de manière aujourd’hui planétaire. Comment mettre en place un exercice de crise ?

Anticiper les crises, une évidence aujourd’hui

Le chef d’entreprise est quotidiennement confronté à un environnement économique global de plus en plus incertain. Ils sont soumis à une pression médiatique toujours plus immédiate et interrogatrice. Il fait face à l’émergence de risques nouveaux toujours plus normés et de situations de moins en moins conventionnelles. Dans cette « course continue contre le temps », il aura aussi à réagir à une crise brutale, suivant un mode de management spécifique.

Ainsi, afin de se placer dans la meilleure posture de réaction à cet évènement déstabilisant, le dirigeant et les membres de sa cellule de crise doivent maîtriser le dispositif de crise (organisation, outils, processus). C’est-à-dire, à l’issue d’une formation initiale, participer régulièrement à des exercices.

« Il n’y a qu’une façon d’apprendre, c’est par l’action ».

Coelho P. L’alchimiste

Quels sont les objectifs ?

Ce type d’activité vise essentiellement à entraîner, dans le cadre d’un scénario, les participants à gérer collectivement une crise en situation de stress prolongé.

Ainsi, les « participants » pourront acquérir des réflexes de gestion de crise. Ils peuvent, pour cela, utiliser les outils et les procédures de gestion de crise existants.

L’exercice permettra enfin de valider le caractère opérationnel de ces procédures de crise, tout comme l’adéquation des outils et équipements aux besoins de l’organisation crise de l’entreprise.

C’est, vous l’avez compris, une démarche individuelle et collective qui, au-delà de l’amélioration des savoir-faire. Celle-ci développe la confiance en soi et la confiance réciproque, les capacités de résilience de l’entreprise, l’esprit d’équipe et la cohésion, et, in fine, l’image de l’entreprise.

Quelle est la démarche ?

Le dirigeant a tout intérêt à faire appel à une expertise extérieure. Il trouvera par cette démarche à la fois un « œil libre » sur la culture de l’entreprise, une observation indépendante de la mise en œuvre de son dispositif de gestion de crise. Il sera confronté à un scénario et à des incidents programmés dont il ignore les tenants et les aboutissants et sera accompagné par une personne qu’il ne connaît pas pour qu’il dégage son meilleur potentiel.

La démarche suit un cycle de préparation bien défini.

Tout d’abord, et pour le long terme, le dirigeant aura défini sa stratégie d’exercice et de simulation de situations. Ce plan doit être écrit, détaillé et faire l’objet d’une communication interne offensive.

Les objectifs précis de son nouvel exercice sont alors définis dans ce contexte. Il peut s’agir d’un « exercice cadres » qui se jouera en salle ou d’un « exercice terrain » mettant en jeu verticalement une direction de l’entreprise ou la structure au complet. Une fois le scénario bâti, les fiches de rôle et le chronogramme sont rédigés.

L’étape suivante permet d’établir les grilles d’évaluation et les fiches d’observation. Suivent la réalisation et l’animation de l’exercice proprement dit.

Enfin, les débriefings à chaud et à froid permettent la rédaction d’un rapport d’exercice qui développe notamment quelques préconisations et des pistes d’amélioration. Ces dernières actions mériteront d’être suivies jusqu’au bout afin de donner à l’exercice sa plus-value réelle.

Quelle est l’organisation ?

Trois équipes se partagent l’espace pendant l’exercice.

Les membres de la cellule de crise

Les membres de la cellule de crise « jouent » leur propre rôle : réception et analyse des informations, diagnostic, prise de décision, actions, communication interne et externe… Ils doivent dans la mesure du possible réaliser les actions et les décisions prises.

La cellule des animateurs

La cellule « animateurs » est rassemblée dans un local différent de la salle de crise. Ses membres sont dirigés à distance par un Directeur d’exercice présent en salle de crise. L’équipe exécute toutes les actions au fil du chronogramme décidé. Elle transmet aux joueurs les informations par les différents canaux de communication retenus (téléphone, fax, mails, messages pré-rédigés …). Elle simule enfin le rôle de divers acteurs externes (média, administrations, pompiers…).

La cellule des observateurs

La cellule « observateurs » est répartie dans les salles de crise. Ses membres consignent leurs observations en vue des débriefings à chaud et à froid qui suivront l’exercice. Les observations portent sur l’atteinte des objectifs retenus pour l’exercice et les modalités d’action de la cellule de crise. Les cibles sont par exemple : la maîtrise du processus de gestion de crise (organisation, analyses, décisions, réactivité, …), la maîtrise dans l’utilisation des outils ou dans la communication (éléments de langage, communiqués de presse, prise de parole…).

L’exercice de crise et la simulation de situation sont les outils finaux de préparation à la gestion de crise. Ils concernent tout le monde au sein de l’entreprise à commencer par son chef. Ils développent les capacités de résilience et l’image de l’organisation, la culture de crise, la cohésion du personnel et son aptitude à s’adapter et faire face. Cela justifie pleinement l’investissement en temps et en argent décidé par le dirigeant.

Comment lutter contre la tentation du canapé et de Netflix

Le télétravail est devenu le nouveau mode de travail à la mode, avec tout le confort de la maison à portée de main. Mais bien sûr, il y a cette petite tentation qui se profile à l’horizon ! Celle du canapé douillet avec un appel irrésistible de Netflix. Alors, comment résister à cette séduction pour rester productif ? Voici quelques astuces pour vous aider à lutter contre la tentation du canapé et des séries à rallonge.

Créez votre espace de travail

La première étape pour résister à la tentation du canapé est de créer un espace de travail dédié. Cela peut être un coin de la table à manger, un bureau dans une pièce calme, ou même un placard si vous êtes vraiment sérieux. L’idée est d’avoir un endroit où vous pouvez vous concentrer sur votre travail, loin des distractions de votre espace de détente. Aménagez cet espace comme un véritable bureau, avec une chaise confortable, un bureau, et des fournitures de bureau. Vous pouvez même ajouter quelques plantes pour une touche de verdure et de sérénité.

Habillez-vous pour le succès

Oubliez le pyjama ou le jogging ! Même si vous travaillez de chez vous, prenez l’habitude de vous habiller comme si vous alliez au bureau. Cela vous mettra dans un état d’esprit de travail et vous aidera à rester concentré. En prime, cela vous évitera les réunions surprises par visioconférence en tenue décontractée. Créez un code vestimentaire professionnel pour vous-même, avec des tenues qui vous font sentir à la fois à l’aise et prêt à conquérir le monde.

Établissez un horaire de travail

Créez un horaire de travail et tenez-vous-y. Cela vous permettra de séparer clairement le temps de travail du temps de détente. Et rappelez-vous, le canapé et Netflix seront toujours là quand vous aurez terminé vos tâches pour la journée. Fixez des heures de travail précises, avec des plages horaires dédiées à des tâches spécifiques. Vous pouvez même planifier des pauses régulières pour recharger vos batteries.

Utilisez des applications de blocage

Si la tentation est trop grande, utilisez des applications de blocage de sites web pour Netflix, les réseaux sociaux et d’autres distractions en ligne. Vous pouvez définir des plages horaires pendant lesquelles ces sites sont inaccessibles. Elle vous force ainsi à vous concentrer sur votre travail. Il existe de nombreuses applications conçues spécialement pour vous aider à rester concentré, certaines vous récompensant même si vous atteignez vos objectifs de productivité.

Planifiez des pauses actives

Pour lutter contre la sédentarité et l’envie de vous vautrer sur le canapé, prévoyez des pauses actives. Marchez, étirez-vous, faites quelques exercices physiques légers. Cela vous aidera à rester alerte et à éviter de vous assoupir sur le canapé. Vous pouvez également créer une routine de pause amusante, comme une danse rapide ou un défi d’exercice de 5 minutes pour vous redonner de l’énergie.

Trouvez des collègues de travail virtuels

Parfois, la solitude du télétravail peut être accablante. Pour lutter contre l’envie de regarder Netflix pour combler le vide, trouvez des collègues de travail virtuels. Vous pouvez planifier des sessions de travail en ligne, échanger des idées et vous encourager mutuellement à rester concentrés. Créez une culture de responsabilité mutuelle en partageant vos objectifs quotidiens avec vos collègues virtuels, et encouragez-vous mutuellement à atteindre ces objectifs.

Récompensez-vous

Pour vous motiver, promettez-vous des récompenses après une journée de travail productive. Vous pouvez vous offrir une séance de Netflix, une pâtisserie gourmande, ou tout ce qui vous fait plaisir. L’idée est de créer une incitation pour rester concentré et accomplir vos tâches. Créez un tableau de récompenses avec des objectifs de travail à atteindre et les récompenses correspondantes. Plus vous serez productif, plus les récompenses seront alléchantes. C’est une manière amusante de rester motivé et de s’auto-gratifier.

Cultivez la discipline

La clé pour résister à la tentation du canapé et de Netflix en télétravail est la discipline. Rappelez-vous que vous êtes là pour travailler et que, plus vous serez productif, plus vous aurez de temps libre pour profiter de vos séries préférées plus tard. Pratiquez la maîtrise de soi et la gestion du temps pour rester sur la bonne voie. Vous pouvez même créer un journal de travail pour suivre vos progrès, vos réussites et vos moments de faiblesse. La discipline est une compétence qui peut être cultivée avec le temps, alors soyez patient avec vous-même.

Alors, que vous soyez tenté par le canapé ou par les aventures de votre série préférée, n’oubliez pas que la réussite en télétravail dépend de votre capacité à gérer les distractions. Aussi, le canapé ne va pas s’enfuir, et Netflix non plus ! Le télétravail peut être une expérience productive et agréable, à condition de trouver l’équilibre entre le travail et le plaisir. Alors, prenez ces conseils à cœur et transformez votre espace de télétravail en un lieu de succès, de discipline et d’accomplissement. Après tout, le canapé n’est qu’un bras tendu de distance.

Comment diversifier les sources de revenus de votre entreprise ?

La diversification des sources de revenus est utile notamment pour diminuer les risques qui pèsent sur votre entreprise. Cette stratégie permet de réduire la dépendance envers un seul marché ou un seul produit, tout en ouvrant de nouvelles opportunités. Voici les principales stratégies pour diversifier les sources de revenus de votre entreprise.

L’innovation produit

L’une des approches les plus courantes pour la diversification consiste à développer de nouveaux produits ou services en exploitant les compétences et les ressources de l’entreprise. Cette expansion peut se faire dans le cadre de votre domaine d’expertise actuel ou dans des domaines connexes. Par exemple, une entreprise de technologie qui fabrique des smartphones peut diversifier en produisant des accessoires intelligents, des gadgets connectés ou des applications complémentaires. L’innovation représente une bonne solution pour attirer de nouveaux clients et fidéliser ceux existants.

Investir dans la recherche et le développement peut conduire à la création de nouveaux produits ou services, ou à l’amélioration de ceux existants. Les entreprises innovantes qui se concentrent sur l’innovation sont souvent capables de diversifier leurs revenus avec succès. L’innovation est un moteur puissant de croissance, que ce soit pour la conception de produits innovants, l’amélioration de processus ou l’exploration de nouvelles technologies. Les entreprises qui investissent dans la R&D peuvent rester compétitives et pertinentes.

L’expansion géographique

L’expansion géographique est une seconde stratégie classique pour diversifier les sources de revenus. Elle implique d’explorer de nouveaux marchés, qu’ils soient nationaux ou internationaux. Avant de franchir le pas, il est essentiel de réaliser une étude de marché approfondie pour comprendre les besoins et les préférences des consommateurs locaux. L’ouverture de succursales, la création de partenariats locaux ou la mise en place de stratégies de marketing adaptées sont autant de moyens pour réussir cette diversification. L’expansion internationale, en particulier, peut ouvrir de vastes opportunités pour les entreprises, mais nécessite une planification méticuleuse pour surmonter les obstacles culturels et logistiques.

La diversification des canaux de distribution & des industries

L’ajout de nouveaux canaux de distribution peut ouvrir des opportunités de revenus. Par exemple, une boutique en ligne peut envisager d’ouvrir un magasin physique pour toucher un public différent, ou une entreprise peut étendre sa présence sur les plateformes de commerce en ligne, les réseaux sociaux ou les marchés de niche. La diversification des canaux peut également inclure des partenariats avec des distributeurs ou des revendeurs. Elle permet ainsi d’atteindre un public plus large et d’augmenter les ventes.

Parfois, la diversification peut signifier entrer dans une industrie totalement différente. Cette approche peut être risquée, mais elle peut également être très rentable. Par exemple, une entreprise de technologie peut investir dans l’immobilier ou l’industrie agroalimentaire si cela s’aligne avec sa vision et ses compétences. Cependant, cette stratégie nécessite une compréhension approfondie du nouvel secteur, des investissements importants et une période d’adaptation. Elle peut cependant créer une protection contre les ralentissements économiques dans un secteur donné. En revanche, elle doit être bien planifiée et exécutée avec soin.

Les partenariats stratégiques 

La collaboration avec d’autres entreprises peut également être une stratégie de diversification judicieuse. Ces partenariats peuvent prendre la forme de co-entreprises, de co-marques ou de programmes d’affiliation. Ils permettent d’accéder à de nouveaux publics et de partager les coûts et les risques. Par exemple, une entreprise de produits de beauté peut collaborer avec une célébrité pour créer une ligne de produits exclusifs, ce qui peut attirer l’attention de nouveaux clients et renforcer la notoriété de la marque.

Les revenus récurrents 

La création de flux de revenus récurrents, tels que les abonnements, les contrats de maintenance ou les licences, offre une stabilité financière. De nombreuses entreprises technologiques, de médias et de services ont adopté cette stratégie avec succès. Les abonnements mensuels ou annuels assurent un revenu constant, tandis que les contrats de maintenance garantissent un flux régulier de revenus liés à la prestation de services. Les licences de logiciels ou de contenu protégé par le droit d’auteur sont une autre source de revenus récurrents, surtout lorsqu’elles sont renouvelées régulièrement.

La personnalisation et la diversification des offres

L’écoute des besoins de vos clients et la personnalisation de vos offres peuvent créer de nouvelles opportunités. La segmentation de la clientèle et l’adaptation de vos produits ou services en fonction de ces segments peuvent augmenter vos sources de revenus. Par exemple, une entreprise de vêtements peut proposer des collections spécifiques pour différents groupes d’âge ou de style, ou un restaurant peut élaborer des menus personnalisés pour les clients réguliers. La personnalisation crée un sentiment de valeur pour les clients et renforce leur fidélité.

Fraude sur internet : comment s’en prémunir ?

Nombre d’e-marchands rechignent trop souvent à exporter leur activité à l’étranger, tant le risque de fraude sur internet leur fait peur. Pourtant, le jeu en vaut la chandelle, et les gains possibles dépassent largement les risques encourus. Des consommateurs sont freinés dans leur achat sur internet par peur de se faire voler leurs coordonnées Voici le B.A.-BA des règles à connaître en matière de lutte anti-fraude.

La fraude se cantonnait à de petites opérations occasionnelles. Mais elle s’organise, prend de l’ampleur et devient ainsi une menace réelle pour tout entrepreneur du web.

Arnaques sur internet, des solutions

En septembre et en octobre 2023, des dispositifs ont été mis en place pour aider le consommateur à acheter sur internet. Ainsi, l’INC propose une liste de conseils sur le sujet.  L’ACPR a actualisé sa liste noire des sites ou entités proposant, en France, des crédits, des livrets d’épargne, des services de paiement ou des contrats d’assurance sans y être autorisés. Par ailleurs, la location d’appartement sur internet est la source de nombreuses arnaques, europe-consommateurs.eu vous accompagnera. De surcroît, il est nécessaire de développer des réflexes cyber sécurité au quotidien, avec le site lesclesdelabanque.com. 

Vous êtes victime d’une escroquerie sur internet, comment faire ?

Trois dispositifs performants vous accompagnent :

La plate-forme téléphonique Info Escroqueries, composée de policiers et de gendarmes, joignable au 0 805 805 817 du lundi au vendredi de 9h à 18h30 (service et appels gratuits)

Les associations de défense des consommateurs : trouvez l’association de consommateurs la plus proche de chez vous sur le site de l’Institut national de la consommation.

Piratage de messagerie électronique, utilisation frauduleuse des données d’une carte bancaire … le portail Service public vous donne des conseils si vous estimez être victime d’un acte frauduleux, qui peut parfois relever de la cybercriminalité, et vous oriente pour porter plainte selon les cas.

Comment signaler une arnaque sur internet ?

Vous pouvez utiliser la plateforme web Pharos, portail officiel de signalement des contenus illicites de l’internet. Elle permet aux internautes de dénoncer les escroqueries ou tentatives d’escroquerie sur internet. Mais aussi signaler une arnaque en ligne sur econsumer.gov, un problème rencontré avec une entreprise ou vous renseigner sur vos droits auprès de la DGCCRF via le site signal.conso.gouv.fr ou par téléphone au 0809 540 550 (numéro d’appel non surtaxé).

Porter plainte mais comment ?

Après avoir été victime d’une escroquerie, il est également possible de déposer plainte sur THESEE, la plateforme de Traitement harmonisé des enquêtes et signalements pour les e-escroqueries. Par ailleurs les recours possibles suite à une fraude liée à une location sur internet sont disponibles sur le site service-public.fr.

Comment éviter les arnaques sur internet ?

Des pratiques frauduleuses telles que l’hameçonnage (phishing) ou le spam électronique requièrent la vigilance des internautes. Pour identifier les arnaques, un outil de diagnostic existe sur le site cybermalveillance.gouv.fr.

En fonction de la situation, la plateforme fournit des conseils. Elle propose également une mise en relation avec des professionnels spécialisés en sécurité numérique.

Fraude liée à un achat sur internet

Sur un site marchand/professionnel

Le bien (ou service) n’est pas conforme

Si le bien ou le service n’est pas conforme à votre commande, vous pouvez saisir la Direction de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF).

Vous n’avez pas reçu le bien (ou service)

Vous n’avez rien reçu dans les délais ? Ou vous avez reçu un bien sans rapport avec la commande ? Dans ce cas, il faut contacter le service client. Si vos échanges avec le service client n’ont pas réglé votre problème, vous devez contacter la DGCCRF.

Si le service client n’existe pas ou ne répond pas, il s’agit d’une escroquerie appelée faux site de vente.

Vous pouvez porter plainte (en ligne, sur place ou par courrier) ou faire un signalement (en ligne).

  • La plainte est l’acte par lequel une victime d’infraction informe l’autorité judiciaire.

En portant plainte, vous devez donner votre identité. Cette démarche vous engage et les enquêteurs peuvent vous contacter. La plainte permet aussi de demander l’indemnisation du préjudice subi et d’être informé des suites données à l’affaire.

  • Le signalement consiste uniquement à informer les services d’enquête de l’existence d’une infraction. Vous pouvez rester anonyme. Vous ne serez pas informé des suites 

Et puis, équipez-vous !

Munissez-vous d’une application anti-fraude qui vous permettra de distinguer les acheteurs des fraudeurs. Ces outils sont importants pour comprendre leurs modes d’agissement. Ils vous apprendront à y regarder de plus près avec le bon œil. Réexaminez ensuite les transactions dans le détail. Plus la transaction est importante à l’étranger, plus il faut être vigilant et surveiller la transaction. Ceci prouvera votre flexibilité dans l’approche de votre marchandise. Les outils anti-fraudes en ligne, tels « Verified by Visa » et « MasterCard Secure Code » sont très utiles mais ne dispensent pas d’une vigilance accrue de votre part.

Les fraudes les plus courantes :

  • Vol des éléments de contrôle lors du traitement d’un achat : Le commerçant vérifie l’adresse de l’acheteur, la banque fait de même et fait le point sur le code de sécurité de la carte de crédit. Les fraudeurs sont souvent munis de données volées autrement plus complexes et peuvent opérer des transactions aisément.
  • Les fraudeurs s’attaquent à de grands volumes d’articles à peu de valeur : c’est l’exemple des DVD, cible chérie des fraudeurs.
  • Les achats de séjour, comme une nuit à l’hôtel peuvent être annulés par le fraudeur et remboursés sur son compte propre, qui n’est pas vérifié par l’hôtel.
  • Les livraisons à une fausse adresse permettent aux fraudeurs de se faire livrer les articles volés au domicile d’une personne après avoir abusé de sa confiance.