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L’impression 3D : une technologie d’avenir 

Dans l’ère numérique actuelle, l’impression 3D est de plus en plus présente dans le secteur industriel. Cette technique permet de créer des prototypes en haute fidélité représentant précisément le produit final. Zoom sur le marché de l’impression 3D.

Le futur de l’impression 3D : IA et impression 4D

Lorsque l’on envisage les évolutions à venir, il devient évident que l’avenir de la fabrication additive sera marqué par l’influence considérable de l’intelligence artificielle. Selon le rapport Hubs, l’IA ouvrira de nouvelles perspectives, repoussant les limites actuelles de l’impression 3D. Elle promet d’améliorer le contrôle de l’impression 3D, le contrôle qualité, la conception générative et l’optimisation de la production. Le rapport souligne que la convergence de l’impression 3D et de l’IA offre un potentiel d’innovation illimité. Ainsi, en médecine, l’IA devrait accélérer la création de prothèses et d’implants médicaux personnalisés.

Par ailleurs, une avancée significative est anticipée dans le domaine de l’impression 4D. Les chercheurs travaillent déjà sur des hydrogels dits « 4D » capables d’une libération autonome de médicaments. Ces hydrogels sont conçus pour détecter les signes vitaux du corps et délivrer les médicaments nécessaires en cas de besoin. À l’avenir, l’impression 4D permettra également la fabrication d’implants capables de s’adapter au corps humain au fil du temps. Enfin, le rapport met en lumière les avantages de la fabrication additive en termes de durabilité. L’impression 3D joue un rôle significatif dans la réduction des déchets produits et dans la possibilité de produire et de recycler localement.

En 2023, le marché de l’impression 3D à 20 milliards de dollars

Les résultats financiers de ce marché sont le signe indéniable de sa croissance constante. Cette tendance est confirmée par le rapport Hubs Report 2023, qui a étudié le secteur de la fabrication additive au cours de l’année précédente. Selon ce rapport, le marché de l’impression 3D, englobant les ventes de systèmes, de logiciels, de matériaux et de services liés à cette technologie, pèse actuellement 17 milliards de dollars, avec un taux de croissance de 13 %.

Il prévoit une croissance supplémentaire de 17 % en 2023, pour atteindre une valeur de 19,9 milliards de dollars, démontrant ainsi la vigueur de ce secteur en plein essor. Une enquête menée en février 2023 auprès de plus de 1 000 participants confirme cette progression, avec 71 % des répondants affirmant avoir considérablement augmenté leur utilisation de l’impression 3D en 2022 par rapport à l’année précédente, tandis que seulement 8 % ont signalé une baisse par rapport à 2021.

Les domaines touchés par l’impression 3D

En ce qui concerne les applications de l’impression 3D, le prototypage occupe la première place, recueillant environ 66 % des suffrages parmi les participants. Les domaines suivants comprennent la fabrication d’outils, la production de petites séries, sur mesure pour des clients spécifiques, et de masse. Il n’est guère surprenant que la technologie d’impression la plus populaire soit le procédé FDM/FFF, récoltant 56 % des préférences des participants, suivi par les technologies SLA (stéréolithographie), SLS (frittage laser sélectif), MJF (fusion multi-jets) et SLM (frittage laser sélectif).

Le rapport met également en lumière les secteurs qui devraient connaître une avancée majeure grâce à l’impression 3D. En tête de liste figure le secteur alimentaire, avec un potentiel significatif, notamment dans la production de viande cultivée et la personnalisation des nutriments. Ensuite, le secteur de la mode, qui inclut des exemples notables tels que des chaussures imprimées en 3D, suivi des sports mécaniques, de la santé, et enfin, de l’aérospatiale.

Industrie aéronautique et impression 3D

Il est de notoriété publique que la fabrication additive semble dépourvue de limites. Son utilisation s’est étendue à des applications extraordinaires, que ce soit la création de pièces pour des fusées ou la construction d’abris sur des astres comme la Lune et Mars. Cependant, il est tout aussi pertinent d’explorer ses applications dans notre propre atmosphère. Dans le secteur aéronautique, il touche tous les types d’aéronefs opérant dans l’atmosphère terrestre, y compris les avions, les hélicoptères et les drones.

L’impression 3D se révèle particulièrement pertinente dans ce contexte. Mordor Intelligence a évalué ainsi l’ensemble du marché de l’impression 3D dans le secteur aérospatial et de la défense à 3,04 milliards de dollars. Ce chiffre devrait connaître une croissance significative pour atteindre 7,47 milliards de dollars. L’impression 3D jouera un rôle essentiel non seulement dans la maintenance des avions existants, mais également dans la création des nouvelles générations d’aéronefs, en intégrant des pièces finales. Elle s’emploiera également pour le prototypage et l’outillage. 

Le trafic de mon site Internet ne décolle pas !

La grande préoccupation des entrepreneurs est que leur site requiert un maximum de visiteurs et bien sûr de business. Si vous constatez que votre site Internet ne décolle pas, vous pouvez transformer la situation. Vous savez sûrement que le référencement permet d’améliorer la position de votre site web sur les moteurs de recherche. Mais comment faire pour l’améliorer ?

Il faut comprendre le principe des moteurs de recherche : leur but est de vous proposer des sites Internet de qualité en rapport avec ce que vous cherchez. Pour cela, un robot (ou programme) se balade sur Internet, analyse la qualité de votre site et détermine s’il est en rapport avec tel ou tel sujet. Etant donné qu’il n’est pas humain, ce robot ne peut pas juger la nature d’une page comme vous et moi. Il va donc se servir de divers indices pour en déterminer la qualité et la pertinence. Pour être en 1re page, nous devons donc montrer à ce robot que notre site Internet est le meilleur et qu’il correspond à notre thématique. Pour cela, voici les 5 points essentiels à suivre par tous les moyens pour un référencement naturel de qualité.

Créez du contenu attractif 

Publier du nouveau contenu régulièrement est une façon exceptionnelle d’améliorer son référencement et d’attirer plus de trafic. Chaque nouvelle page est une nouvelle porte d’entrée pour votre site et accroît sa notoriété. Proposez des informations qui intéressent votre audience (par exemple : des comparatifs, des essais de produit(s), des actualités de votre secteur, des conseils pour vos clients, des tutoriaux vidéo, des galeries photo/vidéo, des études de cas, des interviews, etc.) écrivez un contenu unique, pertinent et donnez le maximum d’informations possible.

Faites toujours des liens depuis les nouvelles pages vers les anciennes. Par exemple, si vous faites un test d’un nouveau vélo, faites un lien vers la page catégorie « vélos » (ou une page semblable).

Optimisez votre site web

Votre site doit également répondre à des exigences techniques pour bien se positionner. Inscrivez-vous sur Google Webmaster Tools (support.google.com/webtools) prenez en compte toutes les préconisations qu’ils vous donnent. La réécriture d’URL, le sitemap.xml, les balises alternatives des images et la bonne utilisation des balises HTML (h1, h2, strong, etc.) sont des points indispensables. 

Le méta-titre ?

Le méta-titre, appelé « balise titre » ou « title tag », est le nom de la page web tel qu’il apparaît dans les résultats des moteurs de recherche. Google affiche le méta-titre en grands caractères bleus. L’internaute doit cliquer sur ce méta-titre pour accéder à la page, et non sur l’URL située juste après. Ce méta-titre joue un rôle décisif pour obtenir des résultats optimaux sur les moteurs de recherche.  Un méta-titre pour être performant doit être compris entre 50 et 70 caractères maximum, espaces compris.  Si vous dépassez les chiffres ci-dessus votre méta-titre risque d’être tronqué automatiquement par l’ajout de points de suspension sous la forme « (…)».Si vous êtes en dessous , vous rencontrerez des difficultés pour vous distinguer de la concurrence. Ces données améliorent non seulement le positionnement mais aussi le taux de clic (plus de clics pour un même nombre de pages vues).

Pour les titres meta, mettre la 1re lettre des mots importants en majuscule augmente sensiblement le taux de clics.

Augmentez le nombre de liens entrants

Les moteurs de recherche analysent les liens externes qui pointent vers vos pages pour déterminer leur notoriété. En gros, plus vous avez de liens qui pointent vers votre site Internet, et plus ces liens proviennent de sites Internet respectés, mieux vous serez positionné. Il faut donc faire en sorte que des sites Internet importants fassent des liens hypertexte vers le vôtre. Demandez à vos partenaires de parler de vous, proposez du contenu intéressant (les visiteurs vous feront des liens d’eux-mêmes), faites du guest-posting (écrivez des articles sur des blogs en échange d’un lien retour), cherchez des répertoires d’entreprises, soyez actif dans d’autres communautés (forums, blogs, etc), créez un blog, soumettez votre site dans des annuaires de qualité (à utiliser avec modération), etc.

Inspirez-vous de  vos concurrents ! Avec un outil de recherche de liens comme Ahrefs (ahrefs.com), tapez l’adresse URL de vos concurrents pour voir quels sites ont des liens qui pointent vers eux. S’ils ont réussi à avoir ces liens, vous pouvez peut-être en faire de même !

Travaillez vos mots-clefs

Concentrez-vous sur la rédaction d’un texte agréable en utilisant le vocabulaire de votre audience. Vous écrivez avant tout pour les humains, pas pour les moteurs de recherche. Employez souvent les mots-clés ainsi que leurs synonymes. Un article sur les start-ups devrait contenir les mots : start-up, start-ups, startup, jeune entreprise, entrepreneur, etc. Vos mots-clés doivent apparaître dans vos titres. Attention à ne pas sur-optimiser. Le générateur de mots-clés de Google Adwords (ads.google.com/intl/fr_fr/home/tools/keyword-planner/) vous indiquera si une requête est populaire ou non, et vous conseillera des mots-clés similaires.

Les moteurs de recherche accordent plus d’importance aux mots-clés en début de page. Placez vos principaux mots-clés dans les 1re phrases de la page ou chapo.

Utilisez les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux sont un indicateur de qualité idéal pour les moteurs de recherche : vos publications sont-elles partagées ou ignorées ? Soyez présent et partagez des informations et vos nouvelles publications pour les faire connaître. Incitez le partage depuis votre site Internet : boutons de partage pour les articles et propositions « suivez-nous sur… » contribueront à vous faire connaître auprès de la communauté. Soyez au minimum sur Facebook, Twitter et Google+. Vous avez une adresse ? Créez des comptes sur les réseaux sociaux de proximité : Google Adresses, FourSquare et Yelp (pour les magasins). Google propose de plus en plus de résultats « locaux » proches du visiteur. Pour en faire partie, il doit voir que vous êtes un acteur important dans votre ville.

Créez un compte Google+ Auteur et associez-le à vos articles. Vous verrez votre photo dans les résultats, cela augmente le taux de clic d’environ 20 % !

Zoom sur l’analyse de la rentabilité du capital propre (ROE) 

Une métrique se dresse comme une boussole, guidant les investisseurs et entrepreneurs à travers les dédales des bilans : la rentabilité du capital propre (ROE) ou retour sur capitaux propres. Souvent considérée comme le baromètre ultime de la performance financière d’une entreprise, elle offre un regard perspicace sur la manière dont le capital propre est déployé pour générer des rendements.

Qu’est-ce que le ROE ?

Il s’agit d’une formule simple mais puissante qui mesure le rendement du capital propre investi dans une entreprise. En d’autres termes, il répond à la question suivant : « Combien d’argent l’entreprise génère-t-elle pour chaque euros de capital propre ? »

Pourquoi le ROE est-il important?

S’il est considéré comme important, c’est parce qu’il : 

  1. S’agit d’un indicateur de rentabilité : le ROE est une mesure de la rentabilité d’une entreprise. Un rOE élevé suggère que l’entreprise génère des rendements solides par rapport à ses capitaux propres.
  2. Renforce la confiance des investisseurs : les investisseurs regardent souvent le ROE pour évaluer la capacité d’une entreprise à générer des bénéfices avec l’argent des actionnaires. Un ROE constant et élevé peut renforcer la confiance des investisseurs.
  3. Montre la performance opérationnelle : il offre un aperçu de la performance opérationnelle, indiquant comment une entreprise utilise les fonds investis pour stimuler sa croissance.

Comment interpréter le ROE ?

  • Roe élevé : un ROE élevé est généralement positif, indiquant une utilisation efficace des capitaux propres. Cependant, il est faut savoir si cette performance est durable ou due à des circonstances exceptionnelles.
  • Roe faible ou négatif : un ROE bas peut signaler des problèmes de rentabilité ou une utilisation inefficace des ressources. Un négatif nécessite une attention immédiate, car il peut indiquer des pertes nettes.

Considérons l’entreprise abc. Avec un ROE de 18%, elle génère 18 cents de bénéfice pour chaque euros de capitaux propres investi. Comparons cela à une entreprise concurrente avec un ROE de 12%. En apparence, abc utilise de manière plus efficace les fonds des actionnaires pour générer des rendements.

Conseils pratiques pour utiliser le ROE 

1/ Comparer avec l’industrie :

Il peut varier d’une industrie à l’autre en raison de différentes structures de coûts. Comparer d’une entreprise avec la moyenne de l’industrie offre une perspective plus précise.

2/ Analyser les composantes du ROE :

Il peut être décomposé en trois composantes – marge nette, rotation des actifs et levier financier. Analyser ces composantes peut aider à comprendre les sources spécifiques de la performance.

3/ Suivre son évolution:

Observer comment il évolue au fil du temps peut révéler des tendances importantes. Une tendance à la baisse peut indiquer des problèmes potentiels.

Quelques outils & astuces : 

  • Utiliser des plateformes d’analyse financière : Des plateformes comme Yahoo Finance, Bloomberg, ou des logiciels de gestion financière offrent souvent des outils d’analyse qui permettent de visualiser et de comparer facilement le ROE d’une entreprise au fil du temps et par rapport à ses pairs.
  • Évaluer la qualité des bénéfices : Un ROE élevé peut résulter d’une gestion efficace, mais il est essentiel de s’assurer que les bénéfices ne sont pas artificiellement gonflés. Examinez la qualité des bénéfices en analysant d’autres indicateurs financiers, tels que le cash-flow opérationnel.
  • Comprendre l’effet de l’endettement : Le levier financier peut amplifier le ROE, mais il augmente également le risque financier. Assurez-vous de comprendre comment l’endettement influence le ROE et si l’entreprise maintient un équilibre sain entre le levier financier et la stabilité financière.
  • Considérer la croissance des bénéfices : Le ROE peut être influencé par la croissance des bénéfices. Si une entreprise augmente ses bénéfices de manière significative, cela peut conduire à une augmentation du ROE, même si la gestion des capitaux propres reste constante.
  •  Examiner la politique de rémunération des actionnaires : La manière dont une entreprise utilise ses bénéfices, que ce soit pour distribuer des dividendes ou racheter des actions, peut influencer le ROE. Une politique de rémunération judicieuse peut indiquer une utilisation efficace des bénéfices.
  • Suivre les changements dans la structure du capital : Les changements dans la structure du capital peuvent affecter le ROE. Si une entreprise émet de nouvelles actions ou rachète des actions, cela peut influencer le montant des capitaux propres et donc le ROE.

L’engouement des entreprises pour les escape games 

L’utilisation des escape games est devenue une pratique courante des entreprises en raison de leur capacité à offrir des expériences immersives et engageantes. Ils sont utilisés comme des instruments polyvalents dans le domaine professionnel. Ils offrent des avantages tant pour le recrutement que pour le développement des compétences des employés. Zoom sur cette pratique qui pourrait vous être utile ?

L’escape game en quelques mots

L’escape game, également appelé jeu d’évasion réel ou escape room, est une activité ludique et immersive dans laquelle un groupe de participants est enfermé dans une pièce thématique. Il doit résoudre des énigmes et des casse-têtes pour atteindre un objectif final et sortir de la pièce dans un temps limité, généralement 60 minutes. Ces énigmes peuvent être de nature variée, faisant appel à la logique, à la déduction, à la résolution de problèmes, et parfois même à des compétences physiques.

Ils peuvent avoir des thèmes divers, allant du mystère et de l’horreur aux aventures historiques ou fantastiques. Les participants doivent collaborer étroitement, mettre en commun leurs compétences individuelles et travailler sous la pression du temps pour réussir à s’échapper. Bien que les escape games aient initialement émergé sous forme de divertissement grand public, de nombreuses entreprises les ont adaptés à des fins professionnelles. Aujourd’hui, ils sont présents dans toute la France et vous pouvez trouver un escape game à Montpellier aussi facilement qu’à Paris ou ailleurs.

Pourquoi connaissent-ils un engouement ? 

Dans le cadre du recrutement, ces jeux permettent aux employeurs d’évaluer les compétences des candidats dans des situations de résolution de problèmes, de prise de décision rapide et de collaboration. Aussi, ils fournissent un environnement ludique qui met les participants face à des défis stimulants et offrent ainsi aux recruteurs une perspective unique sur les compétences pratiques et la réactivité des candidats, des aspects difficiles à évaluer uniquement à travers des entretiens traditionnels.

En tant qu’outil de motivation, les escape games favorisent le renforcement de l’esprit d’équipe et la cohésion au sein des équipes de travail. Les participants doivent collaborer étroitement pour résoudre des énigmes et atteindre un objectif commun, renforçant ainsi les liens interpersonnels et améliorant la communication. En intégrant ces activités de team building, les entreprises peuvent stimuler la motivation des employés ou encourager la créativité.

Enfin, ils sont également utilisés comme outils d’identification des compétences des salariés. Les entreprises peuvent concevoir des scénarios spécifiques pour évaluer les compétences clés de leurs équipes, telles que la résolution de problèmes, la gestion du temps, la pensée stratégique et la communication. Ces jeux permettent aux employeurs de repérer les talents émergents, d’identifier les domaines de développement et de promouvoir le leadership au sein de l’organisation. 

Les avantages à y faire appel

En dehors des avantages précités, les escape games sont particulièrement intéressants car ils mettent les participants dans des situations réalistes et stressantes. Ils permettent donc d’évaluer des compétences en dehors du cadre traditionnel. En tant qu’outil de motivation, ils nécessitent une collaboration efficace pour réussir. Or, cette approche renforce les liens entre les membres de l’équipe et crée un environnement propice à la résolution collective de problèmes au sein de l’entreprise. De plus, ils peuvent être adaptés pour cibler des compétences spécifiques des salariés, ce qui en fait un outil de développement des compétences particulièrement intéressants. 

La réflexion sur la mise en œuvre

L’intégration réussie des escape games dans un contexte professionnel repose sur plusieurs astuces clés. Tout d’abord, la composition équilibrée des équipes joue un rôle crucial. En veillant à rassembler des membres aux compétences et personnalités diverses, les entreprises peuvent évaluer un large éventail de compétences tout en encourageant la collaboration. L’inclusion du futur manager au sein d’une équipe offre une opportunité d’observer le leadership naturel des participants sans imposer un rôle dominant.

Observer attentivement les comportements pendant le jeu constitue une autre astuce essentielle. Les entreprises peuvent ainsi évaluer la manière dont les individus interagissent, prennent des décisions et résolvent les conflits. Utiliser des matrices de compétences spécifiques permet de quantifier ces observations, en attribuant des scores aux compétences clés évaluées pendant le jeu. Enfin, un débriefing structuré après l’activité offre une plateforme pour discuter des performances, recueillir des réflexions sur les forces et les faiblesses de l’équipe, et faciliter le développement professionnel des participants.

Vous hésitez encore ? Pourquoi ne pas tester ? 

Top 10 méthodes pour évaluer l’efficacité de votre programme de RSE

Les entreprises sont de plus en plus conscientes de leur impact social et environnemental. L’évaluation de l’efficacité des programmes de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) fait partie des bonnes pratiques qui ont émergé. En effet, pour garantir que votre entreprise contribue réellement au bien-être de la société, voici le top 10 des méthodes incontournables.

1/ Définition d’objectifs mesurables

Avant tout, établissez des objectifs clairs et mesurables pour votre programme de RSE. Ces objectifs peuvent inclure des indicateurs tels que la réduction des émissions de carbone, l’augmentation de la diversité en entreprise, ou l’amélioration des conditions de travail.

2/ Indicateurs de performance clés (KPI)

Identifiez des indicateurs de performance clés spécifiques à votre programme de RSE. Ces KPI peuvent vous aider à mesurer les progrès réalisés vers vos objectifs et à évaluer l’impact réel de vos initiatives.

3/ Évaluation de l’impact social et environnemental

Conduisez une évaluation approfondie de l’impact social et environnemental de vos actions. Mesurez les changements tangibles résultant de votre programme, qu’il s’agisse de réductions d’émissions, d’améliorations des conditions de vie des communautés locales, ou d’autres indicateurs pertinents.

4/ Feedback des parties prenantes

Recueillez activement le feedback des parties prenantes, qu’il s’agisse de clients, d’employés, de fournisseurs ou de la communauté locale. Leurs perspectives peuvent fournir des informations cruciales sur la perception externe de votre engagement en matière de rse.

5/ Évaluation de la chaîne d’approvisionnement 

Évaluez l’impact de votre programme de RSE sur l’ensemble de votre chaîne d’approvisionnement. Cela peut inclure des critères tels que la durabilité des fournisseurs, le respect des normes éthiques, et la réduction de l’empreinte carbone tout au long du processus de production.

6/ Rapports RSE transparents

Élaborez des rapports transparents et détaillés. Ces rapports devraient documenter vos objectifs, les progrès réalisés, les défis rencontrés, et les mesures prises pour remédier aux lacunes. La transparence renforce la crédibilité de votre engagement envers la rse.

7/ Participation communautaire 

Mesurez la participation de votre entreprise dans la communauté. Des actions telles que le bénévolat des employés, les partenariats avec des organisations locales, et les initiatives communautaires peuvent être évaluées en termes d’impact positif.

8/ Certifications et normes RSE

Si applicable à votre secteur, obtenez des certifications rse reconnues et respectez les normes internationales. Ces certifications renforcent la crédibilité de votre engagement et peuvent servir de référence dans l’évaluation de votre performance rse.

9/ Benchmarking 

Comparez les performances de votre entreprise en matière de rse avec celles d’autres entreprises de votre secteur. Le benchmarking peut fournir des informations précieuses sur les meilleures pratiques et les domaines où des améliorations sont nécessaires.

10/ Évaluation de la culture d’entreprise

Évaluez la manière dont la culture d’entreprise intègre les principes de la rse. Une culture d’entreprise qui favorise la responsabilité sociale peut être un indicateur puissant de l’efficacité de vos initiatives.

L’évaluation de l’efficacité d’un programme de responsabilité sociale d’entreprise est un processus continu qui exige une approche globale. En utilisant ces méthodes, votre entreprise peut s’assurer que ses actions en matière de RSE sont alignées avec ses objectifs. 

Consommation collaborative et financement participatif

Pendant plusieurs décennies posséder, être propriétaire de ce que l’on achetait faisaient partie du train de vie social et des habitudes. L’idée de partage en dehors du cocon familial ou amical était incongrue. Or aujourd’hui la consommation collaborative et le financement participatif ont ouvert le nouvelle ère des échanges.

À propos de la Consommation Collaborative, un journaliste du TIME Magazine écrit : « Un jour, nous regarderons le XXe siècle et nous nous demanderons pourquoi nous possédions autant de choses. »

La consommation collaborative 

La consommation collaborative est un modèle économique qui repose davantage sur l’usage que sur la propriété. La forte croissance de cette nouvelle tendance est liée à l’essor d’Internet. En effet, il permet de voir apparaître de plus en plus de services de valorisation de l’usage :

  • location entre particuliers
  • prêt entre particuliers, troc
  • service d’hébergement
  • auto-partage
  • réseaux sociaux
  • apprentissages collaboratifs…

L’économie de partage

Cette nouvelle forme d’économie, celle qu’on appelle communément « économie du partage » s’applique aujourd’hui à tous les domaines. Notamment, l’automobile, le transport, l’alimentation, le financement de projets, le mode et distribution. Les distributeurs et les constructeurs automobiles ont été les précurseurs en favorisant le covoiturage, les dispositifs de troc, de partage et les services d’auto-partage. Et dans ce contexte actuel de crise économique qui perdure, nous avons tous besoin de nous remettre en question, de nous interroger sur nos modes de consommation et sur notre place dans la société. 

Les nouvelles technologies, le soutien inconditionnel de l’économie collaborative

Grâce au développement fulgurant des nouvelles technologies et de la place qu’occupent les solutions communautaires sur Internet, les formes d’échange et de partage entre particuliers progressent considérablement. Internet et les solutions de Peer-to-Peer* ont permis :

Le déploiement de communautés d’internautes regroupées par sujets d’intérêt et besoins favorisent leurs liens sociaux et la mise en relation de ceux qui possèdent et ceux qui recherchent.

Le développement des systèmes d’évaluation de la réputation créent et favorisent les avis et critiques sur les utilisateurs, produits et services présents sur Internet ; en instaurant des relations de confiance entre utilisateurs de systèmes d’échanges.

La mode et le prêt-à-porter — qui représentent 6% de la consommation mondiale, tous secteurs confondus, devant l’automobile (4%) et les équipements et services de télécommunication (3%)** — ont pleinement intégré ces nouvelles tendances : vide-dressing, locations d’accessoires, trocs, échanges et locations de vêtements, appel à la créativité du futur acheteur,…

Le financement participatif

Le financement participatif, ou « crowdfunding », est aussi une solution qui séduit de plus en plus de créateurs de mode. Par exemple, pour financer les matières premières, participer à des salons professionnels et surtout fédérer et dynamiser leurs réseaux. La capacité de créer du lien social est un atout majeur dans le développement des plateformes de consommation et de financement collaboratif. C’est un avis que partagent de nombreux historiens et sociologues. Pour les consom’acteurs que nous sommes, il y a une recherche de relation affinitaire, un besoin de contact réel avec les producteurs, créateurs, fournisseurs des produits et services que nous consommons. Le plaisir se trouve donc dans l’acte d’échange du bien ou du service, certes, mais aussi dans l’échange relationnel.

Un moyen incontournable pour  les entrepreneurs

Dans cette dynamique, le crowdfunding est un moyen pour les créateurs d’entreprise de sortir de l’isolement, de s’entourer, se faire conseiller et soutenir. La levée de fonds est presque la cerise sur le gâteau. 

Issu de la culture du « Do It Yourself » (la plateforme aide les porteurs de projet à collecter des fonds par eux-mêmes), le crowdfunding — littéralement « financement par la foule » — vise à se populariser auprès des projets « Main Stream » qui concernent le cœur de l’activité économique globale. Ces projets de l’ « économie réelle » ont donc toutes les chances d’attirer les foules. Ainsi, les financements sont très concrets, les récompenses tangibles et l’impact direct est visible pour les donateurs.

Par exemple :

  • Pour un restaurateur. Une nouvelle salle à ouvrir, une cave à transformer en bar à vin, l’amélioration des équipements d’une cuisine… Les idées sont nombreuses et les récompenses à offrir aux parrains sont attrayantes. Par exemple, dégustations de vins, soirée dédiée aux donateurs ou repas offerts.
  • Pour Un agriculteur, ou un vigneron, qui a besoin d’un nouvel équipement de production, d’une nouvelle machine, d’aménager un espace de travail, peut offrir en échange de financement des visites de sa propriété, des produits du terroir ou des dégustations.

L’impact sur l’économie globale

L’intérêt de la création d’un circuit court entre l’entrepreneur et le donateur devient évident. La consommation peut ainsi avoir un impact direct sur l’économie globale. Les modes de consommation et le développement de la création d’entreprise sont le reflet du dynamisme, de la capacité d’adaptation et de l’innovation de l’économie d’un pays.

La prise de conscience de notre pouvoir de consom’acteur est primordiale. 

La nécessité d’entreprendre s’encourage et se favorise. C’est avec des petits gestes, en remettant le consommateur responsable et l’entrepreneur au centre de la société que l’on accède à un mode de vie plus humain.

*Échanges entre pairs, basés sur le développement d’un réseau d’échange et de partage entre internautes, en libre participation et engagés dans la production de ressources communes.**Source : « Comment se diffusent les modes ? », article rédigé par Martine Fournier pour le magazine Les Grands dossiers des Sciences humaines, n° 22.

Comment échouer avec grâce ?

L’univers de l’entrepreneuriat est comme une montagne russe émotionnelle. On peut passer du sommet du succès à la vallée de l’échec en un clin d’œil. Cependant, pour survivre à ce grand huit de la vie professionnelle, il faut apprendre à échouer avec grâce, à rire de ses erreurs et à rebondir comme une balle rebondissante. Voici quelques leçons de vie inestimables tirées de l’entrepreneuriat, servies avec une bonne dose d’humour.

L’art du pitch épicé 

Imaginez-vous devant des investisseurs sérieux, prêts à changer le monde avec votre idée de startup qui transformera les chaussettes en énergie propre. La leçon ici est que même si votre pitch ne les a pas convaincus, au moins, vous avez donné à quelqu’un une idée de cadeau de Noël original.

Le marathon des erreurs 

Lancer une entreprise, c’est un peu comme participer à un marathon d’obstacles. La leçon ? Vous allez trébucher, vous prendre un pot-de-fleur sur la tête, mais tant que vous finissez la course (et évitez les pots-de-fleurs géants), vous êtes toujours dans la partie.

La théorie du « Fail Forward » 

L’échec est une éventualité inévitable. La vraie question est : comment allez-vous échouer ? En vous lamentant sur chaque faux pas ou en le prenant comme une opportunité de rebondir plus haut que jamais ? L’entrepreneuriat est la seule discipline où vous pouvez être un champion en chutant.

Le yoga de la flexibilité mentale 

Les plans parfaits sont aussi rares que les licornes. Dans le monde entrepreneurial, on doit souvent jongler avec des imprévus. La leçon à tirer : être flexible mentalement est la clé. Si quelque chose ne fonctionne pas, respirez profondément, faites un peu de yoga mental, et improvisez. Qui sait, peut-être que la prochaine grande idée est cachée dans vos rebondissements inattendus.

L’humour, le meilleur antidote 

Rire de soi-même est une compétence précieuse. Quand vos projets tombent à plat, votre sens de l’humour devient votre meilleur allié. Transformer les moments difficiles en anecdotes comiques est la marque d’un véritable entrepreneur chevronné.

L’importance d’une bonne histoire 

Chaque échec peut devenir une épopée héroïque si vous le racontez correctement. Les entrepreneurs savent que derrière chaque revers se cache une future légende de la réussite. Transformez vos échecs en histoires captivantes et vous verrez que le public vous applaudira même pour vos défaites.

Le rire, meilleur remède contre les marchés baissiers 

Lorsque les choses tournent mal sur le marché, au lieu de paniquer, adoptez l’approche humoristique. Un bon rire est le meilleur remède contre les tendances à la baisse. Après tout, si les poules peuvent traverser la route en toute impunité, vous pouvez traverser les fluctuations du marché avec style.

Apprenez à danser sous la pluie de vos échecs, à rire de vos erreurs et à embrasser le chaos. Après tout, l’entrepreneuriat, c’est comme la vie elle-même : une aventure imprévisible pleine de rebondissements. Et n’oubliez pas, si vous ne tombez pas, c’est que vous n’essayez pas assez fort. Alors, enfilez vos chaussures et dansez vers le succès, même si cela signifie trébucher de temps en temps. La vie est trop courte pour ne pas la vivre avec un sourire, même au milieu de l’échec !

Comment gérer efficacement les défis de la croissance de votre entreprise ? 

La croissance d’une entreprise, bien qu’excitante, ne vient généralement pas sans son lot de défis. Que votre startup décolle ou que votre entreprise établie cherche à étendre son empreinte, la gestion des obstacles liés à la croissance est une étape à ne pas rater. Découvrons comment naviguer avec succès à travers les défis de la croissance pour assurer une expansion durable et profitable.

Anticipation des problèmes financiers

Lorsqu’une entreprise connaît une croissance rapide, les besoins financiers évoluent également. Anticipez les défis financiers en élaborant des projections solides et en évaluant les coûts associés à la croissance. Assurez-vous que vos sources de financement sont alignées sur vos besoins à court et à long terme pour éviter les crises de trésorerie potentielles. Pour cela, vous devrez établir des projections financières et mettre à jour vos tableaux de trésorerie sur plusieurs mois voire plusieurs années.

Optimisation des processus opérationnels

Une croissance rapide peut parfois entraîner une inefficacité opérationnelle. Examinez attentivement vos processus internes, identifiez les goulots d’étranglement et mettez en place des améliorations pour optimiser l’efficacité. L’automatisation des tâches répétitives et l’investissement dans des technologies adaptées peuvent libérer des ressources et faciliter la gestion de l’expansion. Il s’agit souvent d’une des grandes priorités.

Gestion des ressources humaines

Le capital humain est un atout précieux dans la croissance d’une entreprise. Assurez-vous d’avoir les bonnes personnes avec les compétences nécessaires pour accompagner la croissance. Investissez dans la formation pour développer les compétences de votre équipe existante et assurez-vous de recruter de manière proactive pour répondre à la demande croissante.

Maintien de la qualité du produit ou du service

Lorsqu’une entreprise se développe rapidement, il peut être tentant de sacrifier la qualité au profit de la quantité. Cependant, maintenir la qualité du produit ou du service est essentiel pour la satisfaction client à long terme. Adoptez une approche stratégique de la croissance. Vous devez vous assurer que chaque expansion est accompagnée d’un engagement continu envers l’excellence.

Communication transparente avec les parties prenantes

La croissance peut entraîner des changements significatifs, tant en interne qu’en externe. Communiquez de manière transparente avec vos employés, vos clients et d’autres parties prenantes sur vos plans de croissance. Créez une vision claire de l’avenir de l’entreprise et expliquez comment chacun peut contribuer au succès continu.

Gestion du risque et de la compliance

Une expansion rapide peut introduire de nouveaux risques et des défis de conformité. Établissez des mécanismes de gestion des risques et assurez-vous que votre entreprise est conforme aux réglementations en vigueur. Engagez des experts si nécessaire pour vous assurer que toutes les activités de croissance sont légales et éthiques.

La croissance de votre entreprise est une étape passionnante, mais elle nécessite une gestion diligente des défis qui l’accompagnent. Vous pouvez surmonter les obstacles associés à la croissance et positionner votre entreprise pour un succès continu. La croissance bien gérée est la clé d’une entreprise prospère et durable.

La place de l’innovation & la recherche et le développement

Lorsqu’on évalue la valeur d’une entreprise, il est impératif de prendre en compte l’innovation, la recherche et le développement (R&D). Ces dimensions créent d’excellentes opportunités, favorisent l’adaptation aux changements du marché et assurent la pérennité d’une entreprise. Elles contribuent de manière caractéristique à la valeur d’une entreprise.

Création de nouvelles opportunités : L’essence de l’innovation

L’innovation est bien plus qu’un simple concept à la mode, c’est un moteur de croissance et de compétitivité pour les entreprises. Elle repose sur la capacité de l’entreprise à créer de nouvelles possibilités, à repousser ses limites et à imaginer des solutions inédites. L’innovation ne se réduit pas à l’amélioration des produits ou des services existants. En effet, elle englobe la création de produits, de processus, et de modèles d’affaires radicalement nouveaux.
Les entreprises innovantes sont des laboratoires d’idées, des foyers de créativité où les employés sont incités à repousser les frontières de la pensée conventionnelle. L’innovation est souvent la résultante d’une culture d’entreprise qui valorise la créativité, la prise de risques et la collaboration. C’est la raison pour laquelle, les entreprises qui l’encouragent sont plus à même de saisir des occasions inédites et de relever les défis qui se présentent.

Une réponse à l’évolution du marché

L’innovation, la recherche et le développement (R&D) sont une aubaine pour répondre aux besoins changeants des consommateurs mais également d’explorer de nouveaux marchés. Elle est souvent perçue comme l’antidote à la complaisance et à la stagnation.
Le marché est un environnement qui évolue et soumis à des forces inédites telles que l’émergence de nouvelles technologies, les fluctuations des préférences des consommateurs, et les pressions réglementaires. Les entreprises qui investissent dedans sont mieux préparées à relever ces défis et à s’adapter aux changements du marché.

Création de valeur et différenciation concurrentielle

Surtout, elles permettent à une entreprise de se distinguer sur un marché souvent concurrentiel en proposant certes des produits mais aussi des services et des solutions uniques. Les exemples le plus représentatifs sont ceux des services de livraison et des services après-vente qui ont su innover pour mieux satisfaire le client. Lorsqu’une entreprise innove, elle peut introduire de nouveaux produits qui captent l’attention des consommateurs, ou elle peut également améliorer des produits existants pour les rendre plus attractifs. L’innovation crée de la valeur en répondant de manière créative aux nouveaux besoins des clients. Cette capacité à proposer de nouvelles solutions renforce la position d’une entreprise sur le marché. Cela a un impact direct sur sa valeur. Aussi, les entreprises qui se distinguent par l’innovation sont souvent en mesure de pratiquer des prix plus élevés, fidélisent mieux leur clientèle et jouissent d’une plus grande part de marché.

Investissement dans l’avenir

Elles sont des investissements pertinents pour l’avenir d’une entreprise. En consacrant des ressources à la recherche et au développement de nouvelles idées, de nouvelles technologies, et de nouveaux produits, une entreprise s’assure qu’elle restera adéquate et pérenne.
Ces investissements semblent parfois coûteux à court terme, mais ils génèrent des bénéfices à long terme. En développant de nouvelles compétences, en explorant de nouveaux marchés, et en se positionnant à la pointe de la technologie, une entreprise se prépare à prospérer dans un environnement qui évolue.
L’innovation et la R&D créent la plupart du temps un atout concurrentiel durable. Lorsqu’une entreprise innove de manière continue et investit dedans, elle écarte les concurrents potentiels. Les investisseurs et les actionnaires accordent une valeur plus élevée aux entreprises qui sont en mesure de maintenir leur compétitivité à long terme. Elles renforcent donc cet avantage en donnant l’opportunité à l’entreprise d’affronter la concurrence et de la dépasser.

L’Innovation comme moteur de croissance

L’innovation n’est pas uniquement un moyen de se démarquer, mais aussi un moteur de croissance. Les entreprises innovantes sont souvent celles qui connaissent la croissance la plus rapide. En effet, le lancement de nouveaux produits, l’exploration de nouveaux marchés, et l’adaptation aux besoins changeants des clients sont autant de façons dont elle alimente la croissance de l’entreprise.
Les opportunités de croissance offertes peuvent être vastes. Par exemple, une entreprise peut se diversifier en proposant des services complémentaires à ses offres actuelles. Elle peut également envisager des partenariats stratégiques ou des fusions et acquisitions pour élargir son empreinte sur le marché. Elle demeure donc une clé pour ouvrir de nouvelles perspectives de croissance et créer de la valeur pour les actionnaires.

La R&D comme pilier de la technologie et de la qualité

Cela peut paraître une évidence mais la recherche et développement (R&D) est le pilier de la technologie et de la qualité pour de nombreuses entreprises. Elle maintient la compétitivité en investissant dans la création de produits de haute qualité, en développant des technologies de pointe, et en garantissant leur conformité aux normes les plus strictes. Elle est essentielle pour l’amélioration continue des produits et services. En effet, elle permet d’identifier et de résoudre les problèmes de qualité, d’optimiser les processus de production, et de développer des technologies avancées.

Investissement dans l’Innovation et la R&D

L’innovation ne se produit pas par hasard, elle résulte d’un investissement stratégique dans la créativité, la recherche et le développement. Les entreprises qui reconnaissent son importance consacrent des ressources à la formation, à la recherche, à l’expérimentation et à la collaboration. Elle représente une démarche qui nécessite un engagement à long terme et une culture d’entreprise favorable à la prise de risques. Aussi, la recherche et développement ne sont pas des activités isolées, mais font partie intégrante de la stratégie d’entreprise. 

Comment gérer une demande d’augmentation de salaire ?

Gérer une demande d’augmentation de salaire est une responsabilité inhérente au poste de manager ou dirigeant. Une réponse judicieuse s’appuie sur 3 critères principaux. Afin d’éviter cette situation toujours délicate, il est préférable de l’anticiper.

La gestion du risque

En 2014, l’étude « Évolution des rémunérations des cadres » publiée par l’Association pour l’Emploi des Cadres (APEC) révélait déjà que 48 % des cadres envisageaient de demander une augmentation de salaire. Ils étaient également plus de la moitié à considérer qu’en raison de la crise économique, leur pouvoir d’achat avait baissé. À l’heure de l’inflation qui touche même les cadres, il faut donc s’attendre à des demandes bien plus élevées. 

Cette situation fait partie de la gestion des risques de l’entreprise. En remettant en cause, la justesse du facteur contribution et rétribution, elle implique un changement dans la relation entre un chef et son employé. C’est au manager concerné qu’il revient de mesurer le niveau de ce risque. Si cette demande n’a pas été anticipée par le responsable auquel elle est adressée, ce dernier doit indiquer qu’il a besoin d’un temps de réflexion avant de donner sa réponse. Que celle-ci soit positive ou négative, il est nécessaire de l’argumenter.

Comment répondre à une augmentation de salaire ?

Pour justifier sa décision, un manager doit bâtir son argumentaire autour de trois critères principaux :

  • La valeur du collaborateur est un élément clé. Il faut analyser son niveau de performance actuel, mais aussi évaluer son potentiel, et donc son niveau d’autonomie et sa marge de progression.
  • Les pratiques salariales du secteur doivent être connues. Afin d’établir une échelle salariale cohérente, les entreprises peuvent utiliser l’enquête annuelle des marchés de l’APEC, laquelle permet également d’identifier de grandes tendances salariales par secteur et par poste.
  • La cohérence des salaires à l’intérieur de l’entreprise est une nécessité. Une revalorisation salariale doit s’inscrire dans cette normativité sans que cela soit pour autant une règle. L’exception peut se traduire comme un élément d’émulation au sein de l’équipe.

Programmer la revalorisation des salaires

Pour un manager, être soumis à des demandes fréquentes d’augmentation de salaire est le signe d’un défaut d’organisation. C’est une remise en cause de la cohérence contribution-rétribution qui détériore l’indispensable climat de confiance.

Généralement, les salaires des cadres sont revalorisés une fois par an. Cette révision s’établit lors de la réunion annuelle entre le manager et son collaborateur. Durant cette entrevue privée, il est habituel de procéder à une analyse des réalisations de l’année écoulée (la révision salariale) et de s’accorder sur les objectifs de l’année à venir (l’établissement des bonus).

La revalorisation annuelle de la rémunération obéit donc à deux facteurs : récompenser le collaborateur pour le travail fourni et le motiver pour le travail à fournir. Elle fixe également des limites à la demande d’augmentation de salaire, même si celles-ci restent perméables.

Gérer un refus d’augmentation de salaire

La réponse du manager doit toujours être argumentée. Il ne faut jamais accorder une augmentation de salaire sans que la réponse revête un caractère un peu solennel. Un manager averti accordera l’augmentation, mais il introduira une nouvelle contrepartie.

Un refus est toujours plus difficile à formuler. Il requiert du tact et surtout un bon argumentaire. Toutefois, si une augmentation de salaire n’est pas envisageable, un chef d’entreprise peut proposer des avantages nouveaux comme un véhicule de fonction, des tickets restaurant, des chèques vacances ou même un aménagement des heures de travail.

Il convient surtout que le manager analyse parfaitement le risque que fait courir la démission de l’employé. D’autant plus que dans 7 cas sur 10, un changement d’entreprise se conclut par une augmentation de salaire. La concurrence est donc rude et le remplacement du cadre démissionnaire peut signifier d’offrir un salaire plus haut à la nouvelle recrue. Dans le cadre de la gestion des risques permanents qui pèsent sur sa société, un entrepreneur se posera toujours la même question : « Ce collaborateur est-il facilement remplaçable ? ».