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Autodidacte et successfull, c’est possible !

Ces entrepreneurs possèdent tous un point commun : ils ont fait fortune en bâtissant des sociétés à succès… sans avoir fait HEC, l’INSEAD, l’ESCP Europe et consorts ! Voici cinq parcours d’entrepreneur autodidacte et successfull à découvrir.

Gary Anssens

Gary Anssens fonde en 2008 la plateforme alltricks.com. Cet autodidacte de 35 est devenu entrepreneur à l’âge de 20 ans à la suite d’un accident. Il se lance dans sa passion le sport. Il  regroupe plus de 500 marques parmi lesquelles Shimano, Sram, Mavic, Michelin, Nike, Asics, Oakley, Garmin, Salomon, The North Face … Plus de 50 000 produits répartis dans chaque discipline : composants, vélos, équipement route, VTT, running, triathlon, outdoor, nutrition, GPS …Par ailleurs, il livre en 24h en France, Espagne, Italie, Belgique, Allemagne et au Royaume-Uni. Alltricks livre également plus de 70 autres pays à travers le monde. Ilpossède un point de vente physique proche de Paris depuis 2015. alltricks.com compte 140 personnes. En 10 ans, son volume d’affaires passe de 100k€ à 65M€ et le dirigeant ne cesse de se lancer des défis.

Jean-Claude Bourrelier, PDG et fondateur de Bricorama

Issu d’une famille modeste et avec un père atteint d’une maladie professionnelle, le PDG de Bricorama a commencé à travailler à 14 ans. Après l’obtention d’un CAP charcutier, il s’installe à Paris pour chercher du travail. Il sera apprenti boulanger puis vendeur au sein de l’enseigne Black & Decker. En 1975, il se lance dans le négoce d’outils de bricolage et ouvre son premier magasin à Paris. Il acquiert la chaîne « Bricorama » au groupe anglais Kingfisher en 1992. Aujourd’hui, son groupe exploite 238 magasins pour un chiffre d’affaires de 675 millions d’euros en 2014.

Jacques Dessange, fondateur des salons de coiffures du même nom

Il a appris le métier de coiffeur avec son père, dans le salon familial. Avec son certificat d’étude en poche, il monte à Paris en 1945 pour exercer sa passion et prend des cours à l’école de coiffure L’Oréal. En 1954, Jacques Dessange lance son premier salon. à ce jour, le groupe Dessange, ce n’est pas moins de 1 900 salons franchisés dans 47 pays (dont 400 en France) et un chiffre d’affaires 2015 de 62,5 millions d’euros.

Alain Afflelou, fondateur du géant de l’optique français

Pour construire son empire, le plus célèbre lunetier français n’a pas fait d’études de commerce. Il possède un diplôme de l’école supérieur d’Optométrie de Paris obtenu en 1970. Il ouvre son premier magasin d’optique en 1972 à Bordeaux. Six ans après, il se lance dans une campagne marketing, en proposant à ses clients des montures à moitié prix. Cette offre reçoit un franc succès à l’époque. En 1993, son réseau de boutiques dépasse les 400 points de vente et continuera à se développer jusqu’à aujourd’hui en France mais aussi à l’étranger (Suisse, Belgique, Portugal, Espagne, Maghreb, Côte d’Ivoire et Liban). Le chiffre d’affaires du groupe Afflelou est désormais de 739,8 millions d‘euros.

Gérard et Patrick Pariente, fondateurs de la marque de prêt-à-porter Naf Naf

Gérard et Patrick Pariente ont été lauréats des victoires des Autodidactes en 1995. Ce prix a été créé en 1989 par le Harvard Business School Club de France. En 1973, les deux frères ouvrent leur premier magasin de vêtements dans le quartier du Sentier à Paris. Dix ans après, ils lancent leur première collection baptisée « Naf Naf », tiré du surnom de Patrick. Fort de leur talent inné pour le commerce, les deux entrepreneurs réussissent à hisser leur marque sur le podium des leaders français des vêtements, accessoires et maroquineries. Dès 1992, la marque se déploie en Europe et notamment en Russie à partir de 1997. Aujourd’hui, l’entreprise compte 4 500 points de vente dans le monde entier et réalise 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2010.

Fraser Doherty, millionnaire à 22 ans en vendant ses confitures maisons

Certains entrepreneurs n’ont pas attendu pour faire fortune. Muni d’une leur idée et de leur ténacité, ils sont devenus millionnaire. À l’instar de l’écossais Fraser Doherty, qui a tout juste 14 ans, commence à faire des confitures sans sucre ni additifs ajoutés grâce à la recette de sa grand-mère. SuperJam, sa société, connaît un excellent début jusqu’à ce qu’un grand supermarché au Royaume-Uni lui propose de vendre ses confitures. À 22 ans, le jeune écossais devient millionnaire et sa société a réalisé 1,2 million de livres de chiffre d’affaires à peine deux ans après sa création. 

Ces terribles réflexes à combattre

Quand on est au travail, on développe parfois de mauvaises habitudes et terribles réflexes qui peuvent vite nuire à notre productivité mais aussi à notre santé. Zoom sur quelques-unes d’entre elles et les manière de les combattre.

La tendance à la procrastination 

S’il y en a bien une qui affecte bon nombre de personnes c’est bien celle-ci et elle arrive vite, très vite. Elle arrive en général lorsque vous avez une tâche très longue ou que vous n’aimez pas faire. Résultats la tendance à la remettre à plus tard vous guette. D’abord, vous pouvez la combattre en l’insérant dans votre to do list à un moment précis. Si vous pouvez commencer par une tâche particulièrement rapide à exécuter le matin pour lancer la machine, elle peut suivre celle-ci ou une autre qui n’est aussi pas trop longue à faire.

Vous aurez ainsi le sentiment d’avoir déjà avancé et il sera plus aisé de la traiter. Si vous n’y arrivez décidément pas, il suffit de la décortiquer en une multitude de tâches qui font que vous allez la réaliser petit-à-petit. Ce ne sera donc plus une tâche que vous aurez à accomplir mais une multitude. 

Les colères noires

Quand quelque chose nous énerve au travail et surtout quand elle peut avoir des conséquences fâcheuses, il peut être tentant de se mettre en colère et de passer ses nerfs sur le responsable. Oui mais voilà d’une part cela ne sert à rien parce que vous ne serez pas forcément mieux compris. D’autre part, si la personne réagit de façon inappropriée, elle peut entraîner une chaîne de conséquences incontrôlables.

Dans un premier temps, il s’agit d’un exercice simple. Vous devez prendre quelques secondes pour souffler et laisser passer la colère immédiate. Vous pouvez aller vous boire un verre d’eau par exemple. Ensuite, il vous faut relativiser les conséquences. De toute manière, le mal est déjà fait donc autant se concentrer sur les solutions plutôt que sur le fait de vous énerver. Une fois la situation résolue, prenez du temps pour réfléchir aux différentes manières qu’elles ne se reproduisent plus. Enfin, faites une activité qui vous déstresse comme du sport avant d’en discuter avec la personne concernée. 

L’orthographe et les envois rapides

Vous devez aller vite et vous enchaîner les tâches sans véritablement contrôler tous les éléments. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Concernant l’orthographe, il s’agit pour vous d’intégrer qu’elle montre votre professionnalisme. Le client ou le destinataire est également sensible au fait que vous passiez du temps et que vous preniez le temps de vous relire. Chaque personne est importante et vous devez apporter le même soin à répondre à cette personne qu’à une personne que vous admirez. Est-ce que vous enverriez cet email si votre interlocuteur était votre idole ? Les envois trop rapides peuvent eux carrément vous nuire. Certains documents envoyés trop rapidement à la mauvaise personne peuvent se révéler des bombes à retardement pour vous. N’hésitez pas à vous demander si le destinataire et le bon avant de cliquer sur envoyer. 

Les retards à répétition 

Ils arrivent à certaines personnes d’avoir du mal à être à l’heure au travail. Si la fatigue peut jouer, il s’agit généralement de mauvaises habitudes qui impliquent vos retards. Le premier défi reste de ne pas résister à l’appel de morphée qui vous dorlote le matin. Une attraction irrésistible vous emmène vers votre lit. Pour l’éviter, vous devez prendre l’habitude de sortir immédiatement de votre lit quitte à programmer votre réveil plus tard. Rien ne sert de mettre douze réveils si vous attendez le dernier pour vous lever.

L’autre défi reste de prévoir trop juste votre départ. Si vous devez arriver à une certaine heure, n’hésitez pas à garder une marge de manœuvre confortable. Il vaut mieux être en avance qu’en retard donc autant prendre votre temps, une fois que vous serez prêt plutôt que de compter sur le train de 08H12 et qui arrivent à 08H55 alors que votre rendez-vous est à 09H. Il vous faut anticiper certaines difficultés qui pourraient vous retarder. Surtout, vous devez prendre à cœur le fait d’arriver à l’heure et considérer le retard comme un manque de respect pour la personne qui vous attend par exemple. 

Les distractions incessantes

Cette réalité est d’autant plus vraie si vous travaillez de chez vous. Il peut être rapidement tentant de se regarder un épisode d’une série pour se détendre ou de céder à l’appel des réseaux sociaux et de consulter trop régulièrement vos notifications. En premier lieu, sachez que vous avez le droit de vous déconnecter. Personne ne vous en voudra si vous n’êtes pas disponible une heure sur votre réseau préféré.

Vous pouvez donc enlever les notifications si elles vous incitent trop à les consulter. Il s’agit donc d’une véritable prise de conscience à avoir : vous n’êtes pas obligé d’être réactif tout le temps. En deuxième, les distractions doivent être au maximum éviter. Il vaut mieux donc que votre bureau ne se situe pas au même endroit que votre télévision. Il s’agit également de limiter celles-ci dans le temps : un épisode, c’est bien mais deux c’est trop. Vous pouvez également définir des tranches horaires où vous pouvez vous reposer et vous détendre. 

Un monde en révolution

Ce qui mettait des décennies à évoluer, à changer peut être bouleversé en un instant car les innovations permanentes ne cessent d’offrir de nouvelles opportunités, les nombreux porteurs de projet recherchent à répondre aux attentes de consommateurs plutôt que de leur imposer leur produit mais aussi à répondre aux besoins suscités par les bouleversements. Ainsi, avec la prise de conscience écologique, avec l’information qui ne permet plus de se cacher sous des apparences trompeuses, on ne peut que constater que le monde est en révolution. Si les entreprises ont changé depuis les années 50 c’est avant tout parce que le monde a changé notamment avec le développement d’internet, des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle. Il a profondément modifié la donne rendant la compétition mondiale et les échanges plus rapides.

Internet n’est pas la seule chose qui ait changé notre environnement. Les téléphones portables représentent un bon exemple d’un autre type d’influence. Que ce soit à titre personnel ou professionnel, l’arrivée des mobiles a profondément modifié certains comportements. On peut noter qu’il était peu fréquent de les indiquer dans les années 90 sur les curriculum vitae, mais qu’il est désormais devenu presque paradoxalement aussi étrange d’y inscrire les lignes fixes actuellement. Il n’est d’ailleurs pas rare que les entreprises fournissent les téléphones portables à leurs employés et même les lignes fixes des entreprises disparaissent petit à petit des entreprises. 

Une augmentation du nombre d’échanges

Selon une étude réalisée par la société Adobe auprès de 1 600 cadres aux États-Unis et en Europe (France, Royaume-Uni et Allemagne), les cadres passeraient un peu plus de 5 heures et demie par jour à consulter leurs e-mails. Autant dire que cette activité est devenue une part dominante de leur occupation journalière. Le phénomène s’est tellement amplifié que des cures de « digital détox » ont vu le jour. C’est désormais dans la vie privée que se prolongent les échanges puisque 74 % des cadres français avouaient regarder leurs e-mails professionnels en dehors de leurs heures de travail. Le Smartphone a quant à lui encore étendu le phénomène puisque 69 % déclaraient regarder leurs e-mails, professionnels ou personnels, directement sur leur téléphone portable. 

La réduction des délais

Internet a augmenté le nombre des échanges mais avant tout la rapidité des échanges. S’il fallait autrefois attendre plusieurs jours voire plusieurs semaines pour qu’un courrier arrive et s’armer de patience, la plupart des échanges sont devenus instantanés. Plus besoin d’attendre : la transmission est immédiate. La réactivité et la rapidité sont devenues de manière logique de grands atouts dans un monde où les échanges se font en temps réel. De nombreuses petites entreprises ont profité de cette avancée pour s’imposer. Et force est de constater que le fonctionnement des entreprises en a été profondément perturbé notamment du fait de la présence de mécanismes de suivi de la livraison. L’attente client s’en est trouvée transformée, influant à son tour sur le fonctionnement des entreprises. Il n’est plus possible de se cacher derrière la poste ss retrs, et elle contraint à avoir une certaine transparence

L’éclatement des frontières

Internet n’a pas eu qu’un effet sur le nombre d’échanges et les délais. Un autre effet de son arrivée réside dans l’éclatement des frontières. De nombreuses petites entreprises se sont mises à attaquer des marchés internationaux et à se fournir à l’étranger. Des pans entiers d’activité des entreprises se sont vus externaliser dans des pays lointains pour des raisons de coûts ou pour renforcer la compétitivité des entreprises. La compétition entre les entreprises est devenue beaucoup plus intense grâce à la facilité à se fournir des informations. Comparer de nombreux fournisseurs sans se déplacer et, ce, peu importe l’endroit géographique où ils se trouvent, est devenu un jeu d’enfants qui obligent les entreprises à étudier avec précision leurs prix. 

De l’anticipation à la réaction

Depuis quelques années, le caractère visionnaire des entrepreneurs en a même perdu un peu de son éclat. Le monde devient de plus en plus un monde de la réaction, comme en témoigne les nouvelles méthodes comme le lean start-up ou celles liées à l’amélioration continue qui s’applique tout particulièrement bien dans le web. Vous pouvez grâce à votre réactivité vous adapter au marché et aux besoins de vos clients et proposer des services que vous n’aviez pas inclus dans votre stratégie. La capacité à récolter de l’information a, de manière parallèle, augmenté et les retours clients et pris de plus en plus d’importance.

Une entreprise peut désormais savoir en direct le taux de satisfaction, analyser les difficultés rencontrées et procéder aux modifications nécessaires. Les versions betas sont devenues légion et même la citation suivante de Steve Jobs peut paraître obsolète : « Vous ne pouvez pas demander aux clients ce qu’ils veulent et ensuite essayer de le leur donner. Au moment où vous l’aurez créé, ils voudront autre chose ». 

De la réaction à la prédiction

Si les entreprises réagissent de plus en plus, l’accumulation de données pourrait inverser la donne. Les données numériques créées dans le monde seraient passées de 1,2 zettaoctet par an en 2010 à 2,8 zettaoctets en 2012 et s’élèveraient à 40 zettaoctets en 2020. Certains n’hésitent pas à avancer que le big data pourrait aider les entreprises à réduire leurs risques et faciliter la prise de décision. Mieux, elles pourraient à l’avenir faire de l’analyse prédictive grâce aux différentes données accumulées. D’autre part, l’expérience client pourrait être disséquée et devenir de plus en plus personnalisée. 

L’apparition de nouveaux business model

C’est l’ensemble du système qui a changé. S’il y a encore peu de temps la notoriété des leaders mondiaux se mesurait grâce à leurs produits physiques, celle-ci aujourd’hui s’appuie sur d’autres critères. Si certaines entreprises ont utilisé internet comme un nouveau canal de ventes, d’autres l’ont intégré complètement dans leur business model. De nombreuses success story aujourd’hui ne résident d’ailleurs plus dans la capacité à produire un objet de qualité mais à mettre en relation des utilisateurs avec des producteurs. Certaines d’ailleurs ne possèdent plus aucun stock. 

Des métiers dépassés par le numérique

Vous l’aurez compris, internet a entraîné de profondes mutations. Pour faire face à celles-ci et pour conserver son emploi, la formation des actifs s’est étendue sur toute la vie, brisant le schéma traditionnel : « On se forme jeune, on travaille adulte et on se repose à la retraite ». La mutation a été plus profonde puisque dans certains secteurs, ce ne sont plus les compétences qui ont évolué mais bien le métier. De nombreuses tâches sont devenues automatisées (notamment les plus répétitives) et les emplois se transforment parfois brusquement et requièrent de nouvelles aptitudes intellectuelles. C’était déjà le cas dans les différentes révolutions industrielles. 

5 facteurs qui déclenchent l’achat chez le consommateur

Voici cinq raisons pour lesquelles un consommateur serait prêt à payer quelque chose qu’il pourrait trouver gratuit ou moins cher autre part.

L’immédiateté

Le fait de ne pas avoir à attendre la mise à disposition d’un produit peut « stimuler » l’acte d’achat pour le consommateur. On paie une place de cinéma une dizaine d’euros alors que l’on peut louer le DVD pour 2 euros six mois plus tard. Ce qui est payant est la jouissance instantanée et ce qui est gratuit est la jouissance différée. Le consommateur aurait dû s’y prendre avant mais pris par le temps, par un manque de trésorerie ou pris par le fait de remettre au lendemain, il doit absolument acheter sur le champ. Et même s’il est conscient qu’il paye plus cher, il ne pourra pas reculer, prisonnier des circonstances.

Avoir un produit personnalisé

Ici, on touche un cœur sensible de la communication entre une marque et ses clients. Un paquet de bonbons Haribo ne vaut quasiment rien. En revanche, un paquet de Haribo avec des messages personnalisés coûte beaucoup plus cher. Ce qui est payant est la version customisée et ce qui est gratuit est la version standard. 

Avoir accès à l’« interprétation »

On ne fait pas payer le produit en lui-même, mais son interprétation. Une prise de sang, par exemple, coûte en elle-même moins de 1 euro. Son analyse peut multiplier par 10 ou 100 ce coût initial faible. Une information de presse brute peut être gratuite, mais sa mise en perspective dans un article d’analyse peut devenir payante. Un grand nombre de sites de presse parient sur cette information à deux niveaux avec l’adoption du modèle freemium. Ce qui est payant est le bien ou service qualifié et ce qui est gratuit est le bien ou le service brut.

L’authenticité

Selon le rédacteur en chef de Wired, c’est l’un des facteurs clés de la décision d’achat. On éprouve toujours plus de confiance à posséder un produit authentique et certifié. En Chine, la contrefaçon des grandes marques de luxe est courante. Pourtant, cela n’empêche absolument pas les consommateurs de s’acheter la vraie marque dès qu’ils en ont les moyens. Ils savent parfaitement que l’original a plus de qualité que la copie. Ce qui est payant ici est la confiance dans une marque. Ce qui est gratuit (ou presque) est la copie pour le simulacre. Se distinguer des autres par un produit de marque en fait rêver plus d’une et d’un. C’est pourquoi les marques jouent sur ces créneaux et d’ailleurs les cadeaux en sont le symbole : on n’achète un produit de marque pour faire plaisir et pour montrer son estime….

Obtenir un produit « incarné »

Acheter un CD peut paraître banal si le produit lui-même est interchangeable avec un autre. Par contre, un artiste de musique apportant systématiquement un plus à son packaging proposera une valeur ajoutée au consommateur de ses musiques. Ce produit « incarnera » donc l’artiste. Ce qui est payant ici est le produit original qui se rapproche de l’exemplaire unique. Ce qui est gratuit est un produit anonyme de masse. C’est pourquoi les sportifs ou les stars de manière générale sont si souvent sollicités. Il faut bien entendu que le produit corresponde aux achats des consommateurs et ne soit pas éloigné de la sphère de vie des consommateurs.

9 erreurs de stratégie des entrepreneurs

Si l’on observe les entrepreneurs qui réussissent ou ceux qui doivent changer de business model, il est des stratégies qu’il vaut mieux x écarter car elles ont montré leurs impacts négatifs sur les enjeux de l’entreprise. Zoom sur ces 9 erreurs de stratégie.

Croire que l’on va réussir en vendant sans marge. 

Le low-cost a le vent en poupe si l’on prend le temps de regarder les différentes actualités économiques à ce sujet. De toute évidence et dans de nombreux secteurs, les entreprises qui proposent une offre, bien moins chère que celle des concurrents présents sur le même segment, rencontrent parfois un franc succès. Mais là encore, il faut être prudent : les bas prix ne sont pas nécessairement une condition indispensable à la réussite. Bien des entreprises qui ont construit leur concept sur les coûts bas et sur le modèle du low-cost ont fait faillite à trop vouloir rechercher le prix le plus bas et le plus intéressant pour le client. Attention à ne pas trop diminuer vos marges et prenez en compte que dans bien des domaines, un prix bas signifie mauvaise qualité. Un prix bas n’est pas nécessairement gage de sécurité et de satisfaction pour le client.

Croire que l’on va conquérir le monde en un temps record. 

A l’instar d’entreprises françaises (souvent de grands groupes) qui connaissent un réel engouement économique à l’étranger depuis quelques années déjà comme « Michelin », « Carrefour », « LVMH », « Total », ou encore « PSA », vous rêvez vous aussi de conquérir le monde. Même si votre produit ou concept a fait ses preuves dans l’hexagone, rien ne dit qu’il s’exportera avec le même succès. Ne négligez pas les barrières naturelles qui se dresseront devant vous ; les différences culturelles et sociales inhérentes à chaque pays, tout comme les facteurs économiques qui diffèrent là aussi, comparés au marché français. Si vous parvenez à trouver des marchés étrangers « demandeurs », pourrez-vous suivre au niveau des capacités de production pour satisfaire cette demande ? Autant de difficultés et d’obstacles qui risquent de modérer votre envie de conquérir le monde. Mais s’il existe des opportunités au niveau mondial, vous pouvez toujours tenter de les saisir et de voir où elles vous mèneront.

Croire que seuls les grands groupes sont les maîtres de l’innovation. 

L’innovation technologique possède une importance majeure dans le monde de l’entreprise. L’avènement du numérique fait partie des impératifs à prendre en compte lors de la création d’un business. Les entrepreneurs se disent parfois que seuls les grands groupes ont accès à cette innovation car ils disposent des moyens financiers pour la mettre en œuvre. Idée reçue là encore car les PME et TPE peuvent aussi profiter de l’innovation technologique à moindres coûts. Les start-up profitent de leur créativité et de leur imagination pour développer des concepts innovants sans avoir à débourser des sommes astronomiques en R&D. En adoptant une stratégie marketing judicieuse les plus petites entreprises ont ainsi accès à cette innovation qui est gage de compétitivité, comme de nombreuses start-up récompensées à la French Tech du Consumer Electronic Show 2016 comme le lauréat Hydrao avec sa douche connectée.

Croire qu’avec internet, on peut tout faire. 

Avec l’avènement d’Internet et des technologies numériques, le tout connecté possède de nombreux avantages mais aussi un certain nombre d’inconvénients. Le succès de certains jeunes Youtubeurs comme Squeezie, Norman fait des Vidéos ou Andy Raconte illustre certaines idées reçues sur le Web. Si créer une entreprise à partir de rien reste toujours possible sur Internet, en revanche très peu d’entre elles arrivent à tirer leur épingle du jeu sur la durée. Encore faut-il connaître précisément l’utilité d’un tel outil et savoir l’exploiter avant de monter un business plan viable. L’exemple des start-up illustre parfaitement cette démonstration car leur utilisation des technologies numériques n’est qu’un moyen de faire leur promotion et d’asseoir leur notoriété plutôt que l’axe majeur de leur stratégie. 

Croire que créer son entreprise c’est complexe. 

Réputée, parfois pour sa lenteur administrative, ses contraintes légales et ses nombreuses obligations à respecter avant de créer une entreprise, la France a souvent mauvaise réputation à l’étranger. Le World Economic Forum classe même au 126e rang mondial sur 144 pays l’hexagone en matière de complexité administrative. Seulement, l’aspect administratif de la création d’une entreprise, c’est beaucoup simplifié depuis 10 ans. Emblématique de cet allègement administratif, la création en 2009 du statut de l’auto-entrepreneur a boosté les créations annuelles d’entreprises. Depuis le nombre de créations d’entreprises ne cessent d’augmenter et dépassent toutes les prévisions ! Ce statut permet de créer son entreprise en quelques clics. Créer sa boîte n’a rien de très compliqué, le premier obstacle est certainement psychologique ! Il vous appartient de vous convaincre de vos capacités à réussir !

Croire que l’on générer de l’emploi sans difficultés. 

Soyons clairs, les chiffres de bpifrance contredisent totalement cet espoir. Seuls 10 % des entreprises emploient de salariés à leur démarrage et le nombre de ces derniers est en moyenne de deux ! Une embauche est un investissement important pour l’entrepreneur et elle ne doit s’effectuer que dans le cadre d’un plan de développement conforté par les réalisations déjà obtenues. Sachez définir le poste à honorer : les missions à remplir, les responsabilités directes et transverses, les évolutions possibles et pour finir son intitulé précis. Le développement de l’entreprise induit l’embauche qui lorsqu’elle est réussie nourrit elle-même celui-ci. Un cercle vertueux à rechercher mais à ne surtout pas forcer aux risques de déstabiliser l’édifice. Soyez patient et avancez étape par étape, tout vient à point à qui sait attendre. 

Croire que les salariés vont s’impliquer naturellement. 

Le chef d’entreprise doit être un leader qui se donne à fond et qui donne l’exemple à ses employés. Il est le premier à croire en la réalisation des objectifs de sa boîte. Avant d’embaucher un salarié, il doit être certain de son importance dans le démarrage et l’exécution de ses activités. En jouant correctement votre rôle de leader, vous aurez plus de facilité à responsabiliser les salariés. Si un salarié remarque que son patron s’investit, il aura davantage tendance à lui emboîter le pas. Cependant, il reste rare qu’il fasse plus que vous pour votre boîte. Il demeure certain que vous aurez plus de chance de les voir investis si vous pensez à eux, en créant par exemple un bon cadre de travail ou en motivant vos salariés en leur concédant certains avantages. Ainsi, ils auront du plaisir à donner le meilleur d’eux-mêmes. 

Croire que l’on est peu de choses face à un grand groupe. 

La peur d’être dans l’ombre du leader du marché vous empêchera de déployer tout votre potentiel pour réussir. Si vous êtes décidé à entreprendre, vous devez prendre des risques et assumer vos échecs. Ce n’est pas parce qu’une grande entreprise est dans le même secteur que vous que vous ne pouvez pas avoir votre part du marché. Le plus important, c’est de faire la différence en tenant compte par exemple des réalités de votre localité. Visez d’abord les consommateurs les plus proches et mettez un accent particulier sur l’avantage qu’ils ont à vous préférer. Ce n’est pas parce que le groupe Auchan s’est installé dans votre localité que vous allez abandonner votre projet de création d’une épicerie au coin de votre rue. Misez sur la fraîcheur de vos produits, la proximité et le rapport qualité/prix. 

Croire que l’on doit ouvrir une boutique avec pignon sur rue. 

L’emplacement à son importance lorsque les services ou les biens proposés intéressent le plus grand nombre. Si vous offrez un excellent rapport qualité/prix, votre client fera des kilomètres pour vous retrouver et payer votre produit. Que vous soyez bien installé à proximité d’une grande voie ou dans une ruelle, sachez que votre client s’intéresse d’abord à ce que vous proposez comme prestations ou produits.

Dans certains secteurs comme celui de la mode et du prêt-à-porter, une boutique avec pignon sur rue peut faire la différence, mais si vous ne convainquez pas vos clients de la qualité de vos produits et des tarifs raisonnables, ils seront tentés d’aller voir ailleurs. Avant d’opter pour un emplacement plus visible et plus accessible, mais cher, organisez-vous correctement pour proposer des prestations d’excellente qualité. Ainsi, vous séduirez votre clientèle. N’hésitez pas à demander l’avis des clients afin de leur proposer si possible des prestations sur mesure. 

La nouvelle mode du travail collaboratif

Le travail collaboratif est de plus en plus tendance au sein des entreprises. Et pour cause les nouvelles pratiques comme le travail à distance et la dématérialisation ont entraîné une modification en profondeur des habitudes de travail. Les contraintes ont diminué même si certains entrepreneurs continuent de conserver les pratiques traditionnelles.

Cette nouvelle pratique n’est pas encore tout à fait entrée dans les entreprises. En effet, seulement 28% des salariés se déclareraient l’opter volontiers selon une enquête Ipsos/OpenMind Kf même si 58% d’entre eux pensent qu’elle est en pleine progression. Il faut dire que les outils permettent désormais de numériser la plupart des documents. ils permettent de réaliser des réunions à distance et d’être en contact permanent avec l’ensemble de ses collaborateurs. 

Les avantages qui font que le travail collaboratif cartonne. 

Tout d’abord le travail collaboratif améliore l’ambiance de travail de manière générale. Déjà parce qu’il permet de ne venir que quand cela s’avère vraiment nécessaire et de s’organiser comme bon nous semble. Les salariés ne sont plus contraints de venir et montrent qu’ils viennent car ils ont en envie. Le lieu de travail devient un lieu de vie et la présence sur place un choix. Vous pouvez travailler d’où bon vous semble grâce aux outils digitaux sans que votre travail s’en trouve affecté. Les contraintes comme le temps de transport ou les grèves et leurs conséquences délétères n’affectent plus le travail. L’organisation même de la vie personnelle peut changer avec des horaires qui peuvent parfois être flexibles. 

Les échanges entre collaborateurs

Les collaborateurs sont ensuite amenés à échanger tout le temps et sur tous les sujets. Le fait de collaborer ensemble renforce les liens et chacun s’ouvre à l’autre. L’esprit d’équipe est ainsi amplifié, ce qui se ressent sur l’ambiance générale. 

Les outils collaboratifs permettent un gain de temps considérable car ils sont pensés pour optimiser les relations. Les échanges sont rapides et nombreux et la fameuse réunionite disparaît. Il n’est plus nécessaire de préparer des réunions longues, de rappeler l’ordre du jour ou d’imprimer des dizaines de documents qui ne seront utilisés, souvent, qu’à ce moment-là. L’information circulant d’une meilleure manière, la prise de décision s’en trouve facilitée. 

Ce mode de travail implique, bien entendu, des outils spécifiques mais le fait de choisir son organisation et sa manière de travailler responsabilise. Au-delà, elle fait naître un sentiment de confiance entre les différents collaborateurs. Elle implique une transparence et les jugements hâtifs disparaissent. Chacun s’organise à sa manière en essayant de s’adapter aux autres. Les logiciels de gestion de projet ont ainsi la belle vie puisqu’ils permettent de partager les plannings, gérer les différentes tâches mais aussi de les attribuer. Vous pouvez aisément communiquer sur les échéances, les retards et désigner les actions prioritaires. 

Elle est également éco-responsable. On y pense peut mais la planète souffre de nos nombreux déplacements. Le travail à distance limite les impressions du simple fait que l’ensemble des processus est en général numérisé. Il n’est plus nécessaire de faire des copies, chacun pouvant les consulter de partout et à tout moment. 

Méthode de travail intéressante ?

Cette méthode de travail sécurise également les informations par le simple fait qu’elles sont aujourd’hui sauvegardées automatiquement et accessibles par tous. Si une modification est opérée, il est possible de le repérer et on se pose plus la question de savoir si vous êtes en possession de la dernière version ou non. Il reste cependant à définir des règles et des bonnes pratiques afin que chacun utilise correctement les outils à disposition. 

Les inconvénients existent également

Si chacun s’organise comme il l’entend et peut se rendre indisponible, il est possible que la réactivité s’en trouve affectée. C’est la raison pour laquelle, certains entrepreneurs demandent tout de même que la présence soit la règle. 

L’esprit d’équipe peut également se trouver mis à mal car il est agréable de pouvoir échangé physiquement avec les personnes ou encore plus d’aller boire un verre à la sortie du travail. Il faut également veiller à ce que l’ordinateur ne devienne pas la seule source d’interaction. 

La motivation peut également être en berne puisque votre collaborateur n’est plus forcément présent sur son lieu de travail. Les discours galvanisants diminuent et la routine peut rapidement s’installer. La prise de mauvaises habitudes peut aussi être considérée comme un obstacle car la tentation guette tout un chacun de faire autre chose. Cette méthode de travail demande une autodiscipline à toute épreuve. Le salarié ne ressent plus une pression alors que celle-ci peut se révéler parfois stimulante. Certains salariés affirment ainsi qu’ils ont du mal à travailler quand ils ne sont pas sur le lieu de travail, la présence de leurs chefs les incitant à s’investir davantage. 

Reste que cette méthode de travail a le vent en poupe et que le sentiment de liberté qui lui est attribué devrait entraîner un développement de cette pratique dans les prochaines années. 

Pourquoi choisir un statut comme le portage salarial ?

Le portage salarial a connu un bel essor ces dernières années et devrait connaître un succès toujours plus grand. Les nouvelles habitudes liées au marché du travail ainsi que le développement de l’entrepreneuriat représentent un sérieux atout pour ce statut. Zoom sur les raisons du succès du portage salarial.

Le portage salarial, de quoi s’agit-il ?

Il s’agit avant tout d’une nouvelle forme d’emploi qui se situe à la croisée des chemins entre salarié et entrepreneur. Il permet de lancer une activité professionnelle indépendante mais conserve les avantages de la couverture sociale d’un salarié classique. On pourrait se dire, au premier abord, qu’un freelance agit de la même manière, mais la situation est tout autre.

Le principe est simple, vous ne faites pas partie des effectifs de l’entreprise mais vous effectuez une prestation pour elle. Il n’y a donc pas de contrat de travail entre l’entreprise et le salarié, le contrat est un contrat commercial. Cependant, un contrat de travail existe bel et bien, mais il est conclu entre la société de portage salarial et le salarié-porté.

Le portage salarial, une valeur ajoutée ?

A l’origine, il était créé pour les cadres en  transition professionnelle. Ceux-ci ont acquis au fur et à mesure de leur carrière une expertise et ont parfois des compétences rares. Ils souhaitent utiliser tout leur savoir-faire en travaillant de manière autonome sans avoir un lien de subordination qui les lient à l’entreprise. Or, les bénéfices du portage salarial se prêtent particulièrement à leur profil : la transformation des honoraires en salaires.

Ce type de statut permet en effet à des prestataires réguliers d’une entreprise de bénéficier des avantages du salariat. Désormais, il sert également à des entrepreneurs qui souhaitent également en bénéficier notamment lorsqu’ils débutent par une première collaboration importante avec une entreprise. On pensera notamment aux anciens salariés d’une entreprise qui souhaitent  créer leur société car ils ont détecté une nouvelle opportunité et qu’ils souhaitent en profiter, mais ce n’est évidemment pas restrictif car de nombreuses possibilités existent.

Les raisons du succès du portage salarial pour le porté

Les bénéfices du portage salarial sont nombreux autant pour les entreprises que pour les salariés portés mais si  le portage salarial connaît un véritable succès ces dernières années, c’est avant tout parce que la rémunération est généralement attractive. L’expertise des portés leur permet de vendre leur savoir-faire cher voire très cher à des entreprises désireuses de faire appel à eux et de prétendre à des salaires plus élevés que ceux qu’ils avaient jusque-là.

Plus de sécurité

Ensuite, il attire les entrepreneurs ou les freelances car il possède les avantages du salariat et notamment la protection sociale comme l’aide au retour à l’emploi, plus communément appelée chômage. Il est donc bien différent des statuts de gérant ou encore de président directeur général qui n’offrent pas la possibilité de se protéger des situations de l’entrepreneuriat qui peuvent devenir périlleuses dans certaines circonstances.

Plus d’autonomie

Il assure également une certaine autonomie par rapport à l’entreprise qui fait appel à ses services. Le lien de subordination n’existe pas et la relation est donc celle du freelance avec son prestataire. Un statut qui plaît donc à ceux qui aiment l’autonomie. Le porté peut donc, comme un indépendant, s’organiser de manière libre et gérer ses horaires en principe.

Un aspect administratif simplifié

Il épargne surtout le côté administratif, juridique, fiscal et comptable aux indépendants et entrepreneurs. La société de portage salarial se charge de toutes les démarches et déclarations. Ce n’est pas au dirigeant par exemple de traiter sa fiche de paie. Il reste considéré comme un salarié et c’est donc à la société de portage salarial que revient la charge de toutes ces contraintes.

Un statut rentable

Il permet de se vendre au plus offrant puisque finalement  la relation n’est pas celle d’un CDI et que le porté peut parfaitement conclure son prochain contrat avec une autre société. Ceci est d’autant plus attractif que le profil désiré est recherché sur le marché.

Dernier avantage évident, la société de portage dispose en général d’un réseau avec l’ensemble de ses portés. Le porté qui reste en charge de la partie commerciale de l’entreprise pourra ainsi en bénéficier pour trouver ses futures missions notamment si le contrat prend fin.

Les raisons du succès du portage salarial pour l’entreprise

Les entreprises aiment le portage salarial d’abord parce qu’il leur permet d’intégrer une ressource experte dans l’entreprise sans toutefois qu’elle soit assimilée à un salarié. Elles ne veulent parfois pas recruter un salarié supplémentaire, pour des raisons de seuil par exemple.

Un statut avantageux lors des missions temporaires

Autre avantage pour les entreprises, elles ne souhaitent pas forcément gérer une relation qui évolue dans le cadre d’un contrat de travail. Il se peut aussi qu’elles ne souhaitent pas agrandir leurs effectifs car la mission est temporaire ou que la politique de recrutement de l’entreprise ne s’y prête pas.

La relation de travail n’est pas du salariat et l’entreprise peut gérer la relation comme celle avec un prestataire ou un freelance. Les rapports ne sont pas donc pas les mêmes lors de la fin du contrat. Il reste  plus facile d’attendre que la prestation se finisse que de licencier un salarié dont on avait seulement besoin temporairement. Le portage salarial lui  évite de gérer le management de la motivation par exemple, puisqu’un porté est investi dans sa tâche et a tout intérêt à ce que la prestation se déroule dans un climat de confiance.

Plus souple qu’un CDD

Le portage salarial est également très utile quand la mission s’inscrit dans une durée longue et qui peut être supérieure au maximum autorisé par les contrats de travail à durée déterminée. Il est particulièrement  utile lorsque la durée de la mission n’est pas connue . Le statut permet d’optimiser le coût ou de connaître le coût de l’opération à l’avance. Le porté donne parfois un livrable avec une durée précise pour un certain prix, ce qui permet de calculer au mieux ses coûts.

En conclusion

Finalement, en contrepartie de l’ensemble de ces avantages, le porté donne une partie de ses revenus à l’entreprise de portage salarial. La plus grande partie des sommes cédées lui permet de disposer de la  protection juridique du salariat et l’autre partie de ne pas avoir à se soucier des contraintes administratives. À défaut de trouver une nouvelle mission immédiatement par exemple, il sera protégé par le chômage : un statut qui a de quoi attirer !

Le grand marché des jeux

Si les jeux de manière générale font toujours partie intégrante des moments conviviaux au sein des familles, il faut bien constater que le marché des jeux vidéos en ligne ont le vent en poupe. Le développement du jeu en ligne et des jeux sur mobile a contribué à l’essor de ce secteur de manière considérable.

Le secteur du jeu vidéo continue sa croissance.

Le rapport de SuperData est éloquent en la matière : le secteur des jeux vidéos a réalisé un chiffre d’affaires mondial de 120 milliards de dollars en 2019. Il a ainsi augmenté de 13 % sur un an. Concernant la France seulement, il a atteint les 5 milliards d’euros avec une hausse de 15 %. L’Europe reste loin derrière l’Asie avec 11 milliards de dollars contre 54,3 mais reste proche de l’Amérique du Nord (14,8 M). Les utilisateurs représentent tous les âges puisque d’après le SELL, 74 % de la population joueraient à des jeux vidéos occasionnellement. Ce pourcentage reste plus élevé chez les jeunes avec 97% pour les 10-14 ans et 94 % chez les 15-18 ans. A noter également que les joueurs utilisent parfois leurs pc, tablette et mobile…

Une consommation qui diffère selon les pays.

La consommation se fait aujourd’hui sur mobile puisque 51 % des ventes dans le monde se font désormais via ce moyen. Les jeux sur PC (30 %) dominent encore ceux sur console (11 %). A constater que trois modes de consommation se détachent des autres : le free-to-play, le premium et le mode intermédiaire le freemium. Rappelons que le premier est en accès gratuit tous les jours et reçoit des recettes en général via la publicité. Le second consiste dans l’achat du jeu ou le fait d’avoir un contenu complet et sans publicité. Le troisième qui est une formule hybride des deux donne accès à des achats supplémentaires dans le jeu et est parfois soumis à la publicité. Le premier modèle domine en Asie et représente 80 % des ventes. Il est moins populaire aux États-Unis (66%) et en Europe (52 %) même s’il continue de dominer le marché.

Les jeux d’argent et paris sportifs

Autre mode de jeu, le marché des paris sportifs continue de connaître une belle croissance à deux chiffres depuis quelques années. En 2018, il représentait déjà 847 millions d’euros liés principalement à l’augmentation du nombre de joueurs qui est passé de 1,4 à 2,2 millions. Si on pense naturellement au poker en ligne, les jeux de dice connaissent également un fort succès à travers toute l’Europe. Si en ce qui concerne l’année 2018, on pourrait se dire que ce sont les paris liés à la coupe du monde qui ont fait augmenter le nombre de joueurs, ils ne représentaient qu’environ 10% des paris, un effet à relativiser.

Le marché des jeux de société

Celui-ci reste dynamique puisqu’il était estimé à 395 millions d’euros en 2017 en France, pays leader en Europe. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le nombre de clubs et de salons est en progression, le développement du marché en ligne ne semble donc pas lui nuire. Il représente 14 % du marché global du jeu et du jouet et pas moins 112 millions de boîtes vendues par an. Il a dépassé 400 M€ en 2018 avec une croissance supérieure à 22 % par rapport à 2017. A remarquer que les jeux qui ont des durées de vie plus courtes semblent de plus en plus prisés par les consommateurs même si Hasbro (Monopoly) et Mattel (Uno) continuent de s’octroyer les meilleures places dans les ventes. A constater également qu’une complémentarité entre jeux vidéos en ligne et jeux de société semble s’être mise en place puisque ces derniers possèdent souvent des applications.

Le RGPD va-t-il évoluer ?

Si la décret n° 2019-536, publié le 30 mai 2019, représente la dernière étape de la mise en conformité du droit national avec le Règlement général sur la protection des données (RGPD) et la Directive « police-justice », cette loi devrait encore être modifiée dans le futur. La loi californienne a évolué et s’impose souvent comme un standard.

Celle-ci s’impose actuellement comme le nouveau standard aux États-Unis. Le « California Consumer Privacy Act » (CCPA) va ainsi entrer en vigueur le 1er janvier. Il correspond à l’équivalent du règlement européen sur la protection des données (RGPD) même si elle est loin d’en être le clone. 

La version française en cause

Il ne s’agit donc pas comme en Europe d’obtenir le « consentement » de récolter et d’utiliser les données. La plupart des sites en France vous informe que l’utilisation du site va entrainer le fait que vous déclarez être d’accord avec l’utilisation de cookies pour améliorer votre expérience.  Si vous cliquez sur le site, vous apprenez alors en général que vous disposez d’un « droit d’accès, de rectification, d’effacement et d’opposition pour motif légitime concernant vos données personnelles ainsi qu’un droit d’opposition à la prospection commerciale » ou encore que « vous bénéficiez également d’un droit à la portabilité de vos données, de la possibilité de limiter leur traitement ainsi que de nous faire part de vos directives relatives au sort de celles-ci après votre décès. »

Des scandales qui ont entrainé la loi

Il faut dire que les abus et scandales de gestion des informations personnelles ont fait grand bruit aux États-Unis et que si l’état de la Silicon Valley adopte des règles, il existe souvent un effet dominos dans le pays de l’oncle Sam. On pense aux scandales autour des données d’utilisateurs de Facebook par Cambridge Analytica depuis ruinée et qui a déposé le bilan aux États-Unis. Pour rappel, elle avait été accusée d’avoir collecté les données personnelles d’utilisateurs du réseau social pour les campagnes politiques. Aujourd’hui, la Californie a instauré la possibilité de refuser. En l’occurrence, les entreprises ont l’obligation de mettre un lien qui dit en substance « ne vendez pas mes données ». Les personnes disposent ainsi du choix de vendre ou non leurs données. 

La définition de la vente

Encore faut-il définir la vente. Facebook, par exemple, ne fait pas de la vente stricto sensu de données aux annonceurs mais exploite les données pour son ciblage publicitaire qui lui est payé par les annonceurs. Une loi qui devrait donc devenir une source de travail pour toutes les entreprises qui se basent sur les données pour réaliser du chiffre d’affaire. On pensera à d’autres entreprises comme Criteo et plus globalement à toutes les plateformes de streaming de musique ou encore les moteurs de recherche… Le coût apparaît comme colossal aux États-Unis car il pourrait s’élever à 55 milliards de dollars selon le thing tank American Enterprise Institute. 

Une mise en conformité pas facile

La mise en conformité devrait donc s’avérer longue et difficile pour les petites entreprises. Plus de la moitié des entreprises seraient pressenties pour ne pas être en conformité alors que les infractions sont sanctionnables dès mi-2020. Élément drôle, la situation pourrait devenir encore plus intenable car un référendum prévu en 2020 en Californie a pour objet de renforcer encore davantage  la protection des données sensibles dont la géolocalisation. Le congrès devrait intervenir prochainement dans le débat et serait déjà parvenu à créer un premier texte qui sera à suivre. Les nouvelles règles seront à suivre car ce qui se propage aux États-Unis s’implante souvent en Europe notamment quand cela vient de la Silicon Valley. 

5 moments difficiles dans la vie d’un entrepreneur

Souvent répété en boucle l’adage « la vie d’un entrepreneur n’est pas un long fleuve tranquille », n’est pas seulement un leitmotiv. L’entrepreneur est confronté, on pourrait le dire, aux intempéries de toute entreprise. Il doit pouvoir sans cesse rebondir pour permettre à son entreprise de rester pérenne. Les circonstances peuvent être des grèves qui détournent les acheteurs de son entreprise, la multiplication de concurrents sur un terrain où vous aviez le monopole, de l’innovation…et la stratégie que vous aviez élaborée n’a plus de sens.

Disposant d’une grande liberté qui lui permet de s’épanouir, l’entrepreneur n’est pas à l’abri de certaines situations difficiles. Celles-ci peuvent remettre en question la viabilité de l’entreprise : ventes en baisse, trésorerie tendue, conflits d’intérêt ou dépôt de bilan. Comment faire pour gérer au mieux ces moments indésirables et éviter le pire ?

La baisse du chiffre d’affaires

Incertitudes ou dévalorisation, les substantifs ne manquent pas lorsqu’un entrepreneur mobilise tous les moyens humains, matériels et financiers pour espérer des ventes qui ne se réalisent pas. Dans cette situation, qui se répète de nombreuses fois dans la vie d’un entrepreneur, il faut réagir rapidement et procéder à une nouvelle étude de marché. Il faut tout d’abord observer précisément les pratiques commerciales de la concurrence, puis prendre davantage en compte la spécificité de la clientèle et enfin trouver une identité commerciale.

L’absence de rémunération

Il est difficile pour un entrepreneur d’être à la fois stratège, financier ou communicant sans pouvoir se verser la moindre rémunération. Cette situation est une vraie épreuve pour un chef d’entreprise qui doit bien souvent faire face à un burn out . Pour éviter de ne pas s’assumer financièrement, il faut établir un business plan précis dès le démarrage de l’activité puis le réévaluer mensuellement en y intégrant une rémunération. L’idéal est de prévoir une épargne de précaution en cas de coup dur avant de débuter l’exploitation de son affaire.

Le conflit avec un associé

Un ami de longue date ou un business angel sélectionné pour ses compétences économiques… Pourtant, les relations avec son associé se dégradent pour une question de stratégie commerciale ou d’extension d’une ligne de crédit.

Du jour au lendemain, l’existence de l’entreprise est mise en péril. Pour régler rapidement le conflit, mieux vaut organiser une réunion formelle dans le but de réaffirmer ses objectifs et ceux de son associé. Si le conflit ne se résout pas, il faut reformuler le contenu de l’entretien dans une lettre recommandée voire saisir le juge.

L’arrêt des financements bancaires

Un chiffre d’affaires dégradé et plusieurs rejets de prélèvement suffisent à la banque pour stopper toute ligne de crédit. C’est une situation dramatique pour un entrepreneur car le manque de trésorerie ne permet pas de régler les divers fournisseurs, provoquant ainsi une diminution du stock et du chiffre d’affaires. Pour rétablir la situation, plusieurs actions sont à mener de front :  continuer les négociations avec la banque, demander des délais de paiement auprès de ses fournisseurs et autres partenaires, saisir le médiateur du crédit mandaté pour rechercher une solution financière

La déclaration de cessation de paiement

Malgré tous les efforts déployés pour sauver son entreprise, il arrive qu’aucune solution ne puisse rendre viable son activité. Lorsque les dettes s’accumulent et que le retard des paiements dépasse 45 jours, il faut déclarer son entreprise en cessation de paiement. Si une phase de redressement est accordée, il est nécessaire de communiquer régulièrement avec le mandataire judiciaire. En parallèle, il est bon de penser à sa reconversion professionnelle (cession de l’entreprise, entretiens d’embauche…).

Mais, il faut vraiment penser au rebond et chercher des solutions et pour cela plutôt que de s’isoler rencontrer des personnes   expertes qui vous aideront à sortir de l’impasse.