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Management à la cool : pas qu’une apparence

Si on symbolise souvent le management à la cool par une table de babyfoot ou encore un flipper, le management à la cool est loin de n’être qu’une histoire de posséder une salle de jeux. De nombreuses entreprises, arborant les signes du bien-être, n’ont pas forcément compris qu’il ne s’agit pas juste de créer une pièce mais bien de mettre en place un management qui soit totalement différent et qui prenne en premier lieu compte du bien-être du salarié.

La confiance avant en tout.

Le véritable symbole du management à la cool ou des entreprises où il fait bon vivre, réside d’abord dans la confiance accordée à chaque salarié. Il s’agit en réalité de leur donner des conditions de travail qui sont peu ou proues celles du chef d’entreprise à savoir liberté des horaires et de présence dans l’entreprise en grande partie. Le premier motif de bien-être étant cette capacité à choisir et à pouvoir s’organiser librement en fonction notamment de ses impératifs personnels tels qu’un enfant qui serait malade ou un encore l’attente du plombier pour réparer une fuite d’eau.

Cette confiance se traduit par l’absence de contrôle des moyens employés par les salariés pour accomplir leur mission au quotidien. Bien sûr, l’absence totale de contrôle n’est pas une réalité car il s’agit avant tout de remplir des objectifs et, en cas de non-atteinte, il faut bien analyser le pourquoi et ce qui s’est révélé un facteur bloquant dans la réussite. Il s’agit finalement de responsabiliser chacun à sa mission en pensant que la liberté n’engendre pas forcément de l’abus et que les salariés quand ils sont véritablement libres peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes à partir du moment où il existe un sens à leur action. 

La mission de l’entreprise et ses valeurs

Dans les entreprises où il fait bon vivre, inutile de vous dire que les valeurs ainsi que la mission de l’entreprise est la clef. Tout simplement parce qu’il s’agit avant tout de mettre du sens au travail de chacun et de pouvoir constater sa contribution à la réalisation de cette dernière. Il n’exécute plus seulement un travail pour recevoir un salaire mais vous partagez un but commun qui va bien au-delà de la réalisation d’un simple chiffre d’affaires. Si vous voulez qu’une personne se sente bien dans l’entreprise, elle doit évidemment réaliser une mission qui est en concordance avec ses valeurs. Il est d’ailleurs impossible qu’un salarié se sente bien si ses actions sont en contradiction avec ses valeurs, ce qui arrive souvent dans le domaine de la finance. 

Une ambiance qui doit refléter le bien être

Alors, certes une belle décoration, des lieux de détente, des espaces colorés et variés ou encore qui ressemblent à la maison, ce n’est pas négligeable. Il est reconnu depuis longtemps que le lieu de travail contribue au bien-être et il faut se l’avouer des bureaux austères ne donnent pas forcément envie de venir travailler. La plupart des entreprises ont revu leurs aménagements avant le confinement et vont devoir d’ailleurs résoudre ce casse-tête de préserver une ambiance chaleureuse avec des règles de confinement strictes.

Il en sera d’ailleurs de même pour le management qui va se retrouver face à une préoccupation réelle. Mettre à disposition tout ce qui est nécessaire au bien- être matériel des salariés reste évidemment gage de confort comme le café, le thé, l’eau, la possibilité de faire chauffer ses plats au travers d’une cuisine par exemple, des salles de réunion modulables ou encore des espaces de travail qui peuvent s’adapter à la tâche du jour. 

Mais surtout du management ! 

La première raison qui fera de votre entreprise à la cool reste l’ambiance qui se crée entre vos salariés et en premier lieu votre manager. Celle-ci se traduit dès l’arrivée du nouveau collaborateur qui doit véritablement s’intégrer aux équipes et comprendre rapidement les rouages de l’entreprise. Un salarié qui serait perdu ne peut pas se sentir bien et il fallait parfois dans certaines entreprises des années pour comprendre qui faisait quoi. Aujourd’hui, les sessions d’accueil sont bien organisées dans les entreprises où il fait bon vivre et les échanges interservices favorisés pour assurer une bonne compréhension de la fonction de chacun ainsi que les règles de fonctionnement de chaque service. 

Au-delà de l’arrivée du collaborateur, c’est bien l’ambiance et autrement dit l’entente avec l’équipe qui reste primordiale pour chacun. Il s’agit donc de recruter et de former des équipes susceptibles de bien fonctionner ensemble et qui ont juste cet état d’esprit car impossible de faire du management à la cool dans une ambiance délétère même si vous pouvez insuffler de la bonne humeur en tant que manager. Les séances de team building, les séminaires ou encore les sorties sont ainsi favorisées pour permettre le développement de liens entre chaque individu même s’il faut bien constater que les prochaines semaines risquent d’être fort complexes pour les managers qui devront gérer ceux qui ont peur et souhaitent mettre des distances et la création d’une ambiance bon enfant. 

La bienveillance avant tout 

Si une valeur doit bien être communiquée pour qu’un esprit à la cool se diffuse au sein des équipes, c’est celle de la bienveillance qui va de pair avec l’empathie. Il s’agit que l’ensemble des managers, voire mieux l’ensemble des équipes, soit dans cet état d’esprit. S’il ne faut pas non plus tout excuser, la justesse doit être au rendez-vous et la compréhension d’une situation en fait partie. Il est primordial de comprendre votre salarié qui se trouvent face à des décisions qui lui semblent parfois prises subjectivement. 

De la même manière, les salariés doivent pouvoir prendre des initiatives et faire des erreurs. Déjà, parce que si vous ne tentez rien, vous ne risquez pas de réussir et que les initiatives génèrent généralement une appropriation du projet. Celle-ci engendre l’enthousiasme et permet au salarié de dépasser son simple cadre dans l’exécution d’une tâche mais fait appel à un panel beaucoup complet de leurs compétences. Le collaborateur effectue alors avec un autre esprit son travail et se sent en général beaucoup moins limité dans son apport. Le droit à l’échec est donc naturellement un des pendant de ce type de management. 

Pourquoi ne peut-on plus manager comme autrefois ?

On entend souvent parler de la génération X, Y ou Z quand on parle de management et qu’il faudrait avoir changé de style pour s’occuper des nouveaux arrivants qui auraient une mentalité bien distincte de la nôtre. Si leur manière de fonctionner est différente notamment par l’utilisation bien ancrée des nouvelles technologies, c’est en réalité l’ensemble de l’entreprise qui a changé.

De métiers industriels vers le tertiaire : la mesure différente de la productivité

Le premier constat est que les métiers ont fortement évolué ces dernières années et ce n’est pas le fruit du hasard. Tout d’abord, les diverses tendances politiques ont œuvré afin que la France devienne de plus en plus un pays et de l’innovation et qui dit innovation dit utilisation des nouvelles technologies. Le pays a évolué vers des métiers de plus en plus « intellectuels » avec pour première conséquence des études qui sont de plus en plus longues pour les jeunes.

Les métiers sont vite sortis du cadre industriel classique et la délocalisation de nombreuses usines dans divers pays du monde a contribué à l’apparition de nouveaux métiers. Pour s’adapter à ceux-ci, il a fallu mettre en place un management opérationnel, tout simplement car la productivité dans le monde industriel n’est pas la même que dans l’intellectuel. Les repères pour manager ont donc changé et l’heure de travail n’est plus devenue la norme pour prendre en compte l’implication d’un salarié.

L’impossibilité de contrôler par les nouvelles technologies

L’arrivée des nouvelles technologies dans les entreprises, qui ont permis à chacun de disposer d’ordinateur connecté par internet ainsi que des Smartphones, a entrainé que la durée de présence dans l’entreprise a perdu de sa signification. Il est devenu possible de faire ce que l’on veut d’où l’on veut et le contrôle à l’ancienne n’est aujourd’hui clairement plus possible. De nombreuses décisions et des arrêts rendus par les tribunaux, les cours d’appels ainsi que la cour de cassation sont aussi venus établir une jurisprudence sur l’utilisation des multiples outils pendant les périodes de travail.

Et il faut dire que la possibilité de les utiliser à titre privé a mis à mal les méthodes traditionnelles de management. Le contrôle en temps réel de la production est quasiment devenu impossible mais d’abord pour une raison autre et simple : la concentration ne peut pas durer le même temps et les métiers ne sont plus physiques. Le management a donc dû constater que la présence ne signifiait plus rien et des débats sur le présentisme inutile sont apparus. 

L’apparition d’une quête de sens pour parer l’incertitude

Au fur et à mesure que l’économie est apparue de plus en plus irréelle et fondée sur un mécanisme qui échappe au contrôle de tout le monde, l’avenir est devenu plus qu’incertain pour de nombreux jeunes. Si autrefois, on pouvait se prévaloir d’être depuis des générations dans une entreprise ou dans un corps de métiers, la mutation rapide de l’écosystème et des métiers a vite mis fin à la visibilité que nous avions des métiers. Et qui dit incertitude sur son avenir dit quête de sens. Les jeunes générations ont naturellement été les premières concernées puisqu’il est devenu impossible de se projeter.

Le premier réflexe a ainsi été de se tourner vers les grands groupes mais leur capacité à s’adapter rapidement et l’arrivée de nouveaux challengers prenant leur place à vitesse grand V a rapidement fait douter du raisonnement. Les salariés ont alors cherché à trouver du sens à leur action de tous les jours, à défaut de pouvoir se projeter dans l’avenir. 

La notion de temps comme changement fondamental

Le réflexe est alors devenu de se tourner vers les start-ups qui évoluent dans un monde très dynamique. Et si tout a changé, c’est bien parce que les petites entreprises n’évoluent pas dans le même « temps » que les grandes. Les challengers se doivent d’être agiles et de mettre en place rapidement les changements alors que les grandes entreprises ont tendance à en mesurer l’impact et à tourner dans des mécanismes bien huilés mais qui prennent du temps. Le management s’en est trouvé profondément bouleversé avec un nouveau rapport au temps et à la hiérarchie. Les grandes entreprises ont également cherché à accélérer leur processus et le management par projet a ainsi connu son essor remettant en cause l’ensemble des structures hiérarchiques traditionnelles et manière de fonctionner.

La structure ?

Pour aller encore plus vite, les petites structures ont fait éclater la hiérarchie et ont prôné la prise de risque. Et il faut dire que manager dans une structure pyramidale est fortement distinct de le réaliser dans les nouvelles entreprises, ne serait-ce que par le niveau de délégation accordée. Ensuite, la tendance a été d’inverser celle-ci avec « celui qui fait, c’est lui qui fait ». La base est donc devenue la source de changement avec notamment un client roi qui est même par la suite devenu acteur. Les patrons visionnaires comme Steve Jobs s’effacent petit-à-petit au profit de ceux aux petits soins pour les clients (comme le montre assez symboliquement Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, qui ne prendrait même plus le temps de choisir ses teeshirts et qui achèterait toujours le même) ou encore ceux qui travaillent pour un avenir collectif meilleur. 

Il est clair que l’autonomie, le rapport au temps horaire ou au changement, la séparation vie professionnelle/privée, le fait d’avoir du sens dans son travail ou l’utilisation des nouvelles technologies, a profondément modifié la manière de manager qui ne pouvait se caler sur une ancienne, jugée aujourd’hui beaucoup trop stricte pour encadrer les nouvelles pratiques. 

Comment dénicher le bon partenariat ?

Des partenariats, nous pouvons souvent les trouver dans le soutien d’événements, de salons, de conférences… Souvent sollicitées pour des partenariats, les entreprises doivent choisir à bon escient afin d’obtenir une valeur ajoutée. Avant d’accepter ou de refuser, il est nécessaire de bien mesurer l’intérêt mais aussi les écueils qu’il est possible de rencontrer et de bien d’étudier les valeurs pour ne pas vous retrouver associé à une image délétère. Comment dénicher le bon partenariat ?

Il arrive parfois que deux entreprises s’associent pour faire un partenariat. Il s’agit d’une solution souvent mise en place afin d’échanger de la visibilité ou encore un savoir-faire. Les partenariats sont parfois mis en place afin de toucher une cible qui peut être relativement différente. Bien qu’il fournisse des avantages, le partenariat ne se réalise pas d’un claquement de doigt. Posez-vous les bonnes questions afin de dénicher le partenaire adéquat. 

Établir le profil du bon partenariat

Un partenariat nécessite de déterminer votre objectif. Sans lui, il pourrait paraître complètement inutile de le mettre en place. Il s’avère primordial de comprendre ce que vous recherchez auprès de votre partenaire. Votre entreprise a-t-elle besoin d’une certaine notoriété, d’un regain d’activité, de développer un nouveau réseau, de produits ou d’un savoir-faire ? Toutes ces questions aideront à mettre des mots sur le type de partenariat dont vous avez besoin.

Les entreprises s’associent pour des raisons variées. Il arrive qu’elles ne possèdent pas les mêmes activités ou objectifs. Pour vous lancer dans cette aventure, réfléchissez à ce que peut vous apporter une autre entité.

Une fois l’objectif défini, la recherche d’un partenariat commence. Si votre but repose, par exemple, sur une meilleure notoriété, il s’avère utile de savoir ce que vous pouvez apporter en contrepartie. Pour intéresser une autre entreprise, vous pouvez réaliser un inventaire de toutes vos qualités et savoir-faire. Ce type d’association nécessite un plan clair composé des avantages et des contreparties de chacun.

Choisir une entreprise pertinente pour son activité

Une fois un plan réalisé, il est désormais temps de partir à la recherche des entreprises qui peuvent vous apporter ce que vous souhaitez. Il peut parfois être utile de prendre en compte la notoriété de l’entreprise en plus de ce qu’elles proposent : elles pourront avoir une influence plus forte sur votre cible.

Trois niveaux pourront déterminer l’impact que possède votre futur partenaire sur votre cible :

  • Le premier concerne les entreprises avec une emprise forte sur l’acte d’achat de vos clients.
  • Le second se place comme un influenceur modéré
  • Le dernier ne peut effectuer aucune influence sur le client.

À l’aide de ce barème, vous pourrez déterminer également les résultats que vous souhaitez obtenir. 

Vous avez désormais toutes les informations nécessaires pour trouver le partenaire rêvé, il ne vous reste plus qu’à trouver l’entreprise qui correspond à ces critères. Dans le cadre d’un partenariat, il s’avère courant que les deux entreprises n’est pas le même cœur d’activité. Veillez alors à bien comprendre le métier de l’autre et établissez un lien afin que vos exigences correspondent à une réalité.

N’oubliez pas qu’une collaboration se base sur un climat de confiance, ce qui peut s’avérer difficile à instaurer si les deux entreprises ne se connaissent pas.

Un partenariat gagnant-gagnant ?

Les étapes précédentes vous ayant permis de vous trouver le partenariat rêvé, l’idéal reste de mettre en place un échange gagnant-gagnant. Comme son nom l’indique, il consiste à ce que les deux entreprises y gagnent. Il ne s’agit pas que l’une perdre des clients, en visibilité ou même de l’argent. N’oubliez pas que si vous êtes le seul à pouvoir remporter quelque chose, le partenaire pourrait bien se lasser et ne pas renouveler le partenariat.

Pour maintenir une bonne relation avec votre prochain partenaire, mieux vaut définir à l’avance ce que chacun attende de l’autre avec toutes les modalités. Pour que le partenariat devienne gagnant-gagnant, pensez à rééquilibrer la balance. Si l’un dépense plus d’argent, par exemple, l’autre peut s’engager avec d’autres actions.
Réussir à établir un schéma gagnant-gagnant s’avère assez complexe mais pas impossible. La motivation des deux entreprises contribue à ce que le partenariat devienne un succès. Trouvez la perle rare et lancez-vous !

Les peurs que vous risquez de combattre en entreprenant

Lorsque vous vous décidez à créer votre entreprise, il vous faudra souvent surmonter des peurs de toutes natures. Si certains de vos traits de caractères peuvent prêter à ce que vous ne les ressentiez pas toutes, vous devrez parfois en surmonter et sortir de votre zone de confort pour faire avancer l’entreprise. Il est donc nécessaire parfois de se dépasser pour que l’entreprise ne reste pas au point mort.

Le risque financier : la première peur à combattre

Entreprendre c’est avant tout un risque financier : que l’on parle de diminution des revenus car vous serez longtemps dépendant de vos indemnités chômage, d’insécurité par l’absence de celui-ci même si vous vous rémunérez ou de risque de perdre votre capital, l’incertitude financière demeure relativement présente partout sauf dans des cas spécifiques comme le portage salarial par exemple même si l’incapacité de trouver des missions continue de faire peser un risque. Si vous aimez votre sécurité financière, entreprendre risque de représenter une épreuve particulièrement difficile du fait de l’incertitude. Vous construisez sans cesse pour l’avenir et prenez souvent un risque à ce niveau. Si le risque existe, vous pouvez garder tout de même une certaine sécurité et décider quand vous décidez d’arrêter l’aventure. 

La peur de l’échec 

Il s’agit de la seconde peur en général qui rentre en œuvre et qui bloque bon nombre de personnes notamment celles qui n’ont pas confiance en elles au stade de projet. Elle intervient généralement au moment du lancement du projet ou de la confrontation aux clients / prospects. Le projet devient alors une entreprise et doit se confronter à la réalité, ce qui peut effrayer tous ceux qui ont peur de l’échec. Si ce moment représente une zone de vérité ou de vérification pour la plupart des entrepreneurs, il représente une véritable source de stress pour ceux qui ont peur de l’échec.

La peur de l’échec peut durer sur le temps puisqu’une vente ne signifie pas forcément le succès et que celui peut être remis en cause par de nombreux facteurs externes tels que des changements législatifs ou l’arrivée de nouvelles technologies. Bref une peur qu’il vous faudra surmonter si vous ne souhaitez pas être immobilisé dès les premières phases de l’entreprise. Retenez bien que l’échec n’est qu’une phase de l’apprentissage. D’ailleurs les entrepreneurs américains considèrent que vous n’en êtes vraiment un qu’une fois que vous avez échoué ! 

Les phobies administratives 

Si vous avez les phobies de l’administratif, sachez que vous risquez fort de vous y trouver confronté si vous ne trouvez pas un associé pour s’en charger ou que vous ne recrutez pas une personne compétente. L’administratif et le juridique demeurent des tâches qui incombent au chef d’entreprise et vous devrez en grande probabilité vous y soumettre. Si le processus devient rapidement routinier, il peut vite se retrouver perturbé par des imprévus comme l’incapacité à pouvoir payer les différentes administrations. Il faudra alors prendre votre courage à deux mains pour essayer de résoudre avec elle les différentes situations, ce qui n’est pas du tout facile, on vous le concède. Rassurez-vous car dans les temps normaux, il s’agit rarement d’actes qui vont vous enthousiasmer mais donc vous aurez cerné les tenants et les aboutissants. 

La mise en lumière de l’entrepreneur

Quand vous êtes entrepreneur, vous êtes en première ligne. Qu’on parle de représentation de l’entreprise lors des conférences ou tout simplement d’aller au charbon et de faire le commercial, sachez que vous ne pourrez pas y échapper, sauf encore et toujours à avoir un associé qui s’en charge. Certains business models permettent d’éviter de vous trouver trop confronté au client notamment dans le BTOC plus que dans le BTOB mais en théorie si vous avez peur de parler en public ou si la vente et l’énonciation d’un prix vous fait suer, il vous faudra souvent vous dépasser !

Être entrepreneur implique souvent de s’exposer personnellement et il reste très difficile d’envoyer au charbon les collaborateurs si vous n’y allez pas vous-même. Avec le temps, ne vous inquiétez pas, vous vous y ferez même si cela peut vous provoquer des pics de stress quand vous allez voir vos clients ou que vous vous retrouvez sur le devant de la scène. Quelques-uns y prennent même goût. 

Vous devez prendre des décisions

Une chose est claire : vous allez devoir faire des choix ! Vous ne pouvez tout faire et choisir tout le temps la voie du milieu. Certains vont se révéler judicieux, d’autres vont être chronophages ou peu pertinents. Il est clair que toutes vos décisions ne seront pas bonnes et que vous devrez les assumer. Même en vous planquant derrière une rangée de statistiques c’est bien vous qui allez décider des actions ou non de vos actions. C’est vous qui devez établir la stratégie et même si vous déléguez son établissement, ce qui serait tout de même bizarre, c’est vous qui opterez pour la suivre ou non. Votre capacité à prendre des décisions rapides sera souvent mise à rudes épreuves. Une seule chose à retenir : vous ferez des erreurs et ce qui compte c’est d’apprendre d’elles et non pas de les commettre. 

Le management : une peur à dépasser

Dernière grande source de peur qu’il vous faudra dépasser : celle du management. Même si vous recrutez des managers, il vous faudra les manager. Vous ne pourrez faire l’impasse sur le domaine à moins de vous mettre dans l’ombre et de laisser votre associé devenir le chef. Il s’agit d’une situation plus courante qu’on ne croit avec des associés qui n’ont parfois pas du tout envie d’être le chef. Si vous ne souhaitez pas assumer cette charge, sachez tout de même qu’il vous faudra éviter de critiquer les décisions de celui à qui vous avez confié la tâche. L’avantage reste que vous pouvez influer sur certaines décisions sans être en première ligne. Il est cependant compliqué d’imposer son point de vue quand vous répétez à longueur de journée que vous n’êtes pas le chef… Dans tous les cas, ce sera à vous de choisir !

Jamais à cran devant l’écran ! Décontractez-vous !

Faire des grimaces de douleur devant votre écran est l’apanage de nombre d’entre nous. Que ce soit le dos, les cervicales, le poignet, l’avant-bras …, elles font partie de notre vie sédentaire devant l’écran et crée une tension néfaste à notre travail et diminue notre concentration. Avez-vous déjà voyagé en avion sur de longs parcours. Quelles que soient les compagnies d’aviation, elles vous proposent pour vous détendre de faire quelques exercices de gymnastique qui s’avèrent bien utiles pour poursuivre le voyage sans être perclus de douleurs et vous incitent à marcher dans l’allée pour ne pas vous ankyloser. Décontractez-vous !

Quelques conseils pratiques pour aménager au mieux votre poste de travail et utiliser de façon optimum les outils de votre ordinateur et dire ainsi adieu aux méchantes douleurs qui vous poursuivent encore après votre journée de dur labeur…

Fidèle au poste… bien emménagé !

Maux de tête, douleurs aux articulations… vous n’êtes définitivement plus pote avec votre poste ! Pour changer cela, quelques règles s’imposent.
Votre poste de travail doit être suffisamment lumineux. Pour un travail confortable sur écran, préférez un éclairage direct vers le bas ou indirect vers le plafond. S’il y a une fenêtre dans votre bureau, placez votre poste de travail perpendiculairement à elle pour éviter les reflets gênants. Sinon investissez dans des stores.
Attention, les personnes qui portent des lunettes avec foyers progressifs, l’astuce est donc de descendre les écrans au maximum.

Placez des plantes vertes dans l’espace de travail, elles contribueront à préserver un bon taux d’humidité. Enfin veillez à vous protéger du bruit qui fatigue et stresse inutilement. Si l’unité centrale de votre ordinateur fait le bruit d’un réacteur au décollage, placez-la au sol ! Positionnez votre écran à 50/70 cm de vos yeux (et veillez à le dépoussiérer souvent). 

A l’aise dans sa chaise !

La guerre au mal de dos est déclarée ! Voici quelques conseils pour adopter la bonne posture lorsque l’on est assis devant son écran. D’abord, posez vos pieds à plat sur le sol ou, mieux, sur un repose-pied. Placez vos cuisses à l’horizontal. Ensuite, tenez-vous droit ou avec le dos légèrement en arrière, soutenu par le dossier de la chaise. L’angle de votre coude doit être droit ou légèrement obtus. Attention à ne pas tordre votre main par rapport à la position de votre avant-bras : celle-ci doit se situer dans sa continuité. Le poignet ne doit pas avoir à faire d’extension pour accéder au clavier. Pour cela, placez le clavier à plat. Enfin, lorsque vous tapez sur le clavier, vos coudes doivent être flottant, c’est-à-dire ne pas reposer sur la table.
Vous pouvez aussi utiliser un repose-poignets particulièrement utile lorsqu’on a tendance à déposer les poignets devant le clavier et qui développent des douleurs aux avant-bras. En effet, mettre les poignets constamment en extension cause une sollicitation des muscles extenseurs du poignet situés dans l’avant-bras. Ainsi, le repose-poignets permet de déposer le bras et de garder le poignet à un angle neutre. Cependant, l’utilisation d’un repose-poignets peut aussi à l’inverse créer une pression et des douleurs dans le cas des personnes qui souffrent du syndrome du canal carpien car plusieurs vaisseaux sanguins et nerfs passent au niveau du poignet et de la paume de la main. 

Quelques astuces pour utiliser au minimum la souris et reposer votre poignet

Ctrl + Esc : activer le menu de démarrage
Tab : passer au prochain champ
Ctrl + Tab : passer au champ précédent
Ctrl + F4 : fermer la fenêtre
Alt + Tab : passer au prochain programme
Alt + F4 : fermer le programme
Ctrl + B : mettre en caractères gras le passage sélectionné
Ctrl + I : mettre en italiques le passage sélectionné
Ctrl + U : souligner le passage sélectionné
Ctrl + Enter : passer à une nouvelle page
Ctrl + Z : annuler
Ctrl + A : tout sélectionner
Ctrl + X : couper le passage sélectionné
Ctrl + C : copier le passage sélectionné
Ctrl + V : Coller le passage sélectionné
Ctrl + Y : rétablir
Ctrl + P : imprimer
F1 : afficher l’aide

On se re-pause un peu !

Lorsque l’on travaille devant un ordinateur, faire des pauses régulières n’est pas un luxe ! En effet, ces pauses vous permettront d’être moins fatigué et d’éviter les troubles musculo-squelettiques à long terme. Les pauses doivent être fréquentes mais de courte durée : lorsque vous êtes en pleine tâche intensive, préférez des pauses de 5 mn toutes les heures. En cas de tâche plus tranquille, aérez-vous les esprits un quart d’heure toutes les 2 heures. Un petit conseil, pendant vos pauses sortez, bougez, prenez l’air, étirez-vous et pensez à autre chose. Pendant votre temps de travail, prenez régulièrement quelques secondes pour porter votre vue hors de l’écran et regarder au loin. Vous verrez, vos yeux vous remercieront ! Et puis vous pourriez prendre l’habitude de faire des réunions debout qui en plus de leur efficacité sur le fond vous permettrez ainsi qu’à vos collaborateurs de ne plus être assis en permanence devant l’ordinateur.

Pourquoi créer son entreprise prend du temps

La création d’entreprise, si on parle de l’étape administrative, ne prend que peu de temps. Elle peut même ne demander que quelques minutes dans certains cadres comme la micro-entreprise. En réalité quand on parle d’entrepreneuriat, il est clair qu’on considère des sociétés qui ont un potentiel de croissance et que celles-ci demandent d’établir une stratégie, de réunir les ressources nécessaires et de dépasser certaines étapes.

Les recherches initiales : un moment chronophage

Soyons clairs les investigations initiales ne se font pas en claquant des doigts, qu’on parle de l’étude de marché, de l’étude de marché avec votre concurrence, la recherche de locaux ou tout simplement de trouver le ou les associés qui vous conviendront, vous allez y consacrer des heures de recherche et souvent à lire moult documents et à vous les fournir. Chaque partie du business plan demande un travail considérable et même si vous savez intuitivement ou par expérience que votre projet rencontre une demande, vous allez en général devoir vous mettre en quête des informations qui corroborent ou non votre intuition. Ce n’est pas ainsi parce que vous rencontrez un problème et que vous pensez que tout le monde a le même que vous ne devrez pas présenter les chiffres qui étaient votre hypothèse.

Alors, bien sûr, vous pouvez vous lancer sans même avoir le résultat mais il s’agira souvent de convaincre une banque, des investisseurs (éventuellement la famille) ou voire des associés qui ne sauront peut-être pas enclins à prendre un risque sauf données chiffrées. Par ailleurs, même si au final vous vous orienterez probablement vers une structure des plus classiques, vous risquez de passer du temps à choisir votre structure juridique et à comprendre de nombreuses notions qui ne vous sont pas forcément familières.

La formalisation : une perte de temps nécessaire

Qu’on se le dise, la formalisation du business plan est longue. Même si vous avez réuni toutes les informations et fait le tri, il s’agit d’un exercice qui correspond à peu près à celui de rendre un mémoire. Les formulations, le style, la structure (même si heureusement il existe de nombreux exemples sur le net), va vous demander de vous investir.

Surtout, il s’agira souvent d’établir un document qui ne s’adresse pas à vous mais aux autres et ce qui peut vous sembler évident, peut demander des vérifications pour d’autres surtout si votre affirmation relève d’une expertise technique. Il vous faudra également vous rendre intelligible, ce qui n’est forcément le cas dans des domaines très techniques ou qui sont à la pointe de l’innovation. Vous ne savez pas combien de personnes ont eu du mal à expliciter certaines notions comme pour ne citer que lui : le cloud avant qu’il devienne une notion comprise de la majorité. 

La confrontation au marché et l’adaptation.

Créer son entreprise prend également du temps, tout simplement parce qu’entre la première confrontation au marché et la version adaptée à vos retours, vous risquez d’avoir de nombreuses réadaptations à faire. Votre produit/service risque d’évoluer au fur et à mesure des retours et chaque retour peut allonger les délais.

Si vous ne devez pas retarder éternellement la sortie, il faut bien savoir que dans l’immense majorité des cas, vous devrez faire des adaptations de votre business model en fonction des retours. Or, un chiffre qui change c’est souvent l’ensemble que l’on doit vérifier ! Les pivots ne sont pas rares mêmes avant le lancement effectif et après les bêtas versions si vous êtes par exemple dans le domaine des logiciels. Le tout étant de ne pas trop rester dans sa zone de confort et de garder à l’esprit qu’un produit qu’un sort un jour à plus de chances de rencontrer le succès qu’un produit qui ne sort jamais ou qu’il vaut mieux répondre partiellement à un besoin que de le laisser vacant. A titre de comparaison : si vous n’envoyez pas votre cv car vous souhaitez sans arrêt le perfectionner, vous ne risquez pas d’être recruté… 

La mise en place jusqu’au succès : un délai pas si court

Toute stratégie peut demander un certain délai pour se mettre en place. Tout ne se fait pas du jour au lendemain et certaines de vos actions s’étalent sur la durée. Il n’y a qu’à penser à votre capacité à joindre l’ensemble de vos clients pour comprendre que faire des appels téléphoniques ou obtenir des listes pertinentes peut prendre du temps, beaucoup de temps. Le fait vous faire connaitre de ses derniers ne se réalise pas en un claquement de doigts et certains n’hésitent pas à investir et lever des fonds pour aller plus vite, pouvoir communiquer et acquérir rapidement des parts de marché.

La montée en puissance : une longue attente

Que ce soit dans le BTOB ou le BTOC et même si vous avez le meilleur produit/service du monde, la montée en puissance et l’arrivée de clients est parfois longue voire très longue. Elle peut se compter en mois ou en année et se réalise souvent de manière progressive. Si votre entreprise peut connaitre un fort succès dès le début, il n’est pas rare qu’après le lancement, elle connaisse une période de passage à vide longue, une fois les premiers curieux passés.

Il vous faudra donc souvent de la patience pour que la fidélité vienne, que le bouche-à-oreille fonctionne, que vos campagnes de communication deviennent réellement efficaces ou encore que votre notoriété s’installe dans l’esprit de vous prospect ou clients qui sont bombardés d’information et de choix. Vous devrez prendre votre mal en patience mais un bon constat : votre entreprise est normalement déjà juridiquement créée même si vous pourrez parfois considérer que ce n’est qu’après le dépassement du point mort qu’elle aura vraiment fait ses preuves et que vous êtes véritablement un chef d’entreprise. Une question de point de vue… 

Comment revoir sa dépense énergétique ?

La consommation énergétique demeure parmi les principaux postes de dépenses des entreprises. S’il s’agit d’une préoccupation davantage scrutée depuis quelques années afin de limiter l’impact écologique, reste que réaliser des économies en la matière représente une excellente pratique que ce soit pour l’environnement ou tout simplement pour réaliser des économies substantielles. Zoom sur quelques solutions pour diminuer non seulement vos coûts mais aussi pour penser à notre planète.

Faire appel à un courtier pour réduire sa dépense énergétique

Vous pouvez bien entendu commencer par les basiques comme négocier votre offre avec votre fournisseur de gaz ou d’électricité. Certaines entreprises, comme Opéra énergie propose de comparer les offres afin de souscrire le meilleur contrat et d’optimiser votre stratégie d’achat et vos contrats d’énergie afin de vous faire réellement économiser de l’argent.

Si vous utilisez de nombreuses sources d’énergies, il serait judicieux d’en faire une analyse détaillée et vous constaterez que certaines utilisations sont dispendieuses alors que vous pourriez les limiter et les encadrer. Il pourrait être temps de revoir vos process à ce niveau pour dépenser moins, voire prendre en compte les différentes offres pour modifier votre consommation par exemple en privilégiant certains horaires pour faire tourner vos machines à plein régime plutôt que d’autres et économiser des sommes qui peuvent vite se révéler plus qu’intéressantes. Vous serez parfois amené à faire un changement de compteur edf mais rassurez-vous des techniciens s’en chargeront à votre place sans que vous ayez à vous en soucier.

Sensibiliser les salariés à leur consommation

Un moyen immédiat de réaliser des économies en matière d’énergie reste de faire de la sensibilisation sur le montant de la dépense à vos salariés. Vous pouvez ainsi les informer des gestes qui peuvent diminuer leur consommation énergétique comme le fait d’éteindre son ordinateur, l’imprimante, la climatisation ou le chauffage avant de quitter le bureau. Chaque geste peut réduire votre consommation énergétique et vous pouvez rapidement vous retrouver avec une facture fortement à la baisse. Certains salariés très sensibles à la question de l’environnement n’hésiteront d’ailleurs pas à faire la remarque aux autres et deviendront vos ambassadeurs dans la réduction des coûts, notamment si vous en montrez la valeur ajoutée pour votre entreprise et son attachement à la protection de l’environnement. Un guide des gestes utiles peut ainsi être édité ou affiché un peu partout pour permettre à chacun d’avoir les bons réflexes. Des rappels dans les newsletters ou au travers de la communication interne peuvent également être réalisés.

Adapter vos locaux

La plupart des bâtiments consomment naturellement beaucoup d’énergie et vous pouvez, à défaut d’en rejoindre un qui soit optimisé en la matière, commencer par mettre en place certains systèmes comme l’extinction automatique des lumières ou encore vous fournir des prises qui éteignent les équipements à une heure précise (où personne n’est censée être au bureau par exemple). Des certifications existent en la matière. Elles vous permettent de contrôler la valeur environnementale de votre immeuble de bureaux dont 4 grandes normes européennes : HQE, BREEAM, LEED et WELL. Pour la plus connue de tous, la première, HQE est l’acronyme de « Haute Qualité Environnementale ». Elle prend en compte « le rapport entre la performance maximale du bâtiment, par rapport à son coût et à l’impact sur l’environnement de sa construction, son entretien et son usage » alors que le deuxième principe est celui d’atteindre le meilleur projet connu.

Arrêtez de vouloir avoir raison !

Il existe de nombreuses situations où tenter d’avoir raison ne sert à rien et il où serait plus judicieux mieux de maximiser votre capacité d’écoute plutôt que d’argumenter. Si rien ne vous empêchera peut-être d’avoir le dernier mot au final, écouter reste une bonne pratique qui vous permettra très souvent de prendre de meilleure mesure voire même d’améliorer votre argumentation. Zoom sur quelques situations.

En rendez-vous client : structurez votre argumentaire

Au début d’un un rendez-vous avec un client ou un prospect, débitez tout un pitch (parfaitement rôdé certes) et ne pas écouter le client est une attitude délétère. Il faut dire que le client tend en général la perche pour savoir ce que vous offrez. Pourtant vous gagneriez à le laisser parler davantage au lieu de lancer tous vos arguments sans même reprendre votre respiration. Déjà parce que vous risquez de l’assommer avec des informations sans intérêt pour lui. Ensuite et peut-être surtout parce que vous pourriez être beaucoup plus efficace et glaner des informations utiles en l’écoutant. Le but de ce type d’entretien est d’abord de connaitre ses besoins et de cerner ses zones de sensibilité.

Autrement dit, pourquoi il achèterait votre produit et ainsi restructurer votre argumentaire en fonction de son attente et l’engager à vous répondre par l’intermédiaire d’une phrase du type « Si je comprends bien vous recherchez un produit/service qui fasse ? Et si je vous apporte un qui fasse …. Est-ce que vous l’achèteriez (en reprenant les points) ». Enfin et comme nous l’avons dit plus haut, écouter le client peut vous donner des informations qui vous seront très utiles comme la date de sa décision, le nom du décideur ou de vos concurrents, les différentes offres qu’il a reçues… Autant de raisons de prêter attention à ses paroles.

Lors d’une recherche de solution ou d’un brainstorming

Lorsqu’un problème se présente ou qu’une solution créative doit être trouvée, il est tentant de donner sa solution avant d’entendre celle des autres. Oui mais voilà, vous risquez d’une part de fortement influencer la réflexion autour de votre idée/solution ou que chacun n’ose pas vous donner la sienne après que vous ayez donné la vôtre. Dans le cadre d’une réunion créative il en va de même, vous êtes censé récolter des informations p des idées et non pas donner votre avis sur toutes les idées qui sortent. Vous pourrez très bien émettre votre opinion après, rien ne presse.

Vous risquez fortement de brimer la créativité alors arrêtez de donner votre point de vue et de mettre de côté sans même y avoir mûrement réfléchi. Ce n’est pas parce qu’une solution vous semble dans l’immédiat non réalisable ou sans intérêt qu’elle ne peut pas être retravaillée pour le devenir ou que vous avez bien tout pris en compte. Laissez tout le monde s’exprimer et assurez-vous que chacun ait bien tout dit sans rétention avant de donner votre opinion. Vous pouvez même vous laisser quelques temps pour y réfléchir et faire une pause pour avoir le temps de véritablement y songer. 

Pour toutes les discussions et débats en général

Lorsque vous discutez et parfois pour mettre un peu d’animation, il est tentant de donner son point de vue. Il faut dire que cela met un peu de vie. Cependant, à trop vouloir parler, vous en oubliez que vous êtes également capable d’apprendre et que chacun à des choses intéressantes à vous transmettre. Vous n’avez pas le monopole de l’expertise sur tous les sujets et vous seriez bien surpris par tout ce que vous pouvez apprendre en écoutant les autres. Par ailleurs, cela peut vite vous rendre désagréable et vous pouvez passer pour « M. Je sais tout… ». On peut alors fuir votre présence car vouloir avoir raison revient souvent à hausser le ton et à rendre les discussions un tantinet désagréable. Alors arrêtez de vouloir avoir raison et apprenez des autres. Vous vous coucherez probablement moins bête et surtout plus serein grâce à votre empathie. 

Lorsque votre interlocuteur a besoin d’écoute

Parfois votre interlocuteur se contrefiche complètement de votre point de vue car il ne s’agit pas pour lui d’avoir votre point de vue mais d’avoir quelqu’un qui l’écoute. Votre point de vue et même vos solutions qui pourraient l’aider n’ont, en ce qui le concerne, aucun intérêt. Arrêtez de vouloir aider la personne en proposant des solutions puisque ce n’est pas ce qu’elle recherche !

Être une oreille attentive vaut parfois mieux que tous les mots ou toutes les solutions que vous pourriez trouver. La personne en face de vous a conscience qu’elle ne vous raconte pas ce qu’il y a de plus drôle, elle demande avant tout votre attention. Si elle est en quête de solutions, elle vous en fera part, ne vous inquiétez pas. Apprenez donc à prêter attention aux paroles et à moins parler. N’hésitez pas à laisser des blancs si besoin ou à reprendre ses derniers mots pour montrer que vous l’écoutez sincèrement. 

Face à quelqu’un qui ne veut rien entendre

Essayez d’argumenter, même en ayant raison, face à quelqu’un qui n’écoute pas revient à parler dans le vide. Vous pouvez argumenter tant que vous voulez, cela ne sert à rien si la personne n’est pas en position d’écoute. Quand bien même vous auriez raison et vous pourriez le prouver par A+B, si votre interlocuteur a décidé de faire preuve de mauvaise foi ou ne veut pas prendre en compte votre point de vue, vous perdez votre temps ! Cela ne sert absolument à rien de discuter.

Vous devez donc sentir un minimum de réceptivité d’une personne avant d’argumenter quoi que ce soit. De la même manière, vous devez en faire preuve d’empathie car n’oubliez pas que votre point de vue est rarement objectif et souvent guidé par votre propre subjectivité et votre manière d’avoir vécu la situation. Il se peut bien qu’une autre personne à votre place ait réagi ou vécu celle-ci différemment. Vous devez donc laisser de la place à cette réceptivité et déterminer si le moment est propice pour faire part de votre point de vue. Autrement, vous ne faites que perdre votre temps à discuter avec … un mur ! 

Vous l’aurez compris, l’écoute est tout aussi importante que le fait de parler voire deux fois plus importantes. C’est peut-être pour cela que nous avons deux oreilles et une seule bouche.

Comment être bien positionné sur un mot clé pour son site internet ?

Le référencement est devenu un des mots préférés des entrepreneurs sans qu’ils soient souvent aptes à s’en servir. Le rêve de chaque entrepreneur est d’être en tête de google. De nombreuses idées reçues circulent et peuvent vous nuire plutôt que de vous permettre d’avoir la visibilité sur Google et peuvent même vous mettre dans la position contraire.
Aujourd’hui, être bien positionné sur la première page de Google devient essentiel. Est-il encore possible d’être en page 1 ? Sur quel mot clé ?

Comment ne pas multiplier les mauvais réflexes

L’erreur que commette la plupart des professionnels pour connaître la concurrence sur un mot clé, c’est de taper un mot clé sur le moteur de recherche de Google. On peut voir le nombre de résultats obtenu. Google affiche alors tous les sites internet qui utilisent dans leur contenu cette requête.
Prenons un exemple. Il suffit de taper « le ». On obtient 7 660 000 000 résultats. Est-ce que cela veut dire que plus de 7 milliards de personnes se battent sur ce mot clé ? Non, je ne crois pas. Cela veut dire uniquement que Google a référencé dans le contenu des sites Internet le mot « le ».

Que faut-il savoir ?

Pour connaître la concurrence sur un mot clé, la première chose qui devrait vous alerter, c’est le nombre de publicités qui s’affiche. Plus vous voyez de publicités, plus vous avez de chances que votre concurrence soit forte.
Pensez-vous que cela soit du hasard lors de votre recherche que certains sites soient positionnés en page 1 de Google ? Quelle est la première chose qui attire votre œil ? Ne voyez-vous pas un texte en bleu ? Oui ! Ce texte bleu est tout simplement la balise title : c’est donc un élément majeur pour Google pour le référencement naturel.

Prenons un exemple. Tapons « attirer nouveaux clients », vous pourrez constater que le premier, le second, le troisième… ont bien dans leur titre ces mots clés. Il parait donc difficile (mais pas impossible) d’être référencé naturellement sur les premières pages de Google.

Quelques outils incontournables pour le référencement 

Il existe de nombreux outils gratuits.

Google Trends

Le premier outil à connaître est Google Trends : www.google.fr/trends. Cet outil a été développé par Google Labs et permet de connaître le volume de recherche dans le moteur de recherche Google avec la possibilité de visualiser les données par type, pays, région, année et catégorie. Elle repose sur une base 100 qui est le maximum et donc ne donne pas le volume de recherches mais néanmoins permet de connaître les pics de recherches sur un mot clé donné. En revanche, l’outil a quelques soucis concernant la répartition géographique qui ne semble pas fonctionner correctement.

Google Adwords : Générateur de mots clés

Google Adwords est un programme de publicité en ligne de Google. Cet outil permet de gérer ses campagnes publicitaires sur Internet mais il permet aussi de générer des mots-clés et connaître le volume de recherches mensuels, c’est à dire le nombre de requêtes que tape les internautes sur le moteur de recherche de Google.

Google Suggest

Il suffit d’aller taper dans le moteur de recherche de Google un mot ou expression. Google vous suggère une suite de mots les plus recherchés sur son moteur. Il évolue dans le temps. Il est préférable de se mettre en navigation privée afin de ne pas influencer vos propres recherches qu’il aurait pu enregistrer. Google a d’ailleurs quelques soucis sur cet outil pour des histoires de diffamation. Imaginons que vous tapez votre marque et que le mot arnaque apparaisse ! Pas terrible non ? Pour donner un exemple précis, tapez « vacances », Google va vous suggérer : vacances scolaires, vacances scolaires 2017, vacances scolaires 2018, …

Ubersuggest

Un outil développé par les allemands, il permet de suggérer une liste de mots les plus utilisés sur Google.http://ubersuggest.org

Les signes avant-coureurs du burn-out

On s’imagine que le burn-out surgit sans crier gare et qu’un bon matin le corps lâche sous l’emprise du stress, de l’anxiété et de la fatigue. En réalité, celui-ci survient très progressivement et se caractérise par des signes auxquels il faut prêter son attention. Des mesures peuvent être prises quand vous sentez la manifestation de celui-ci qui peuvent vous éviter d’y sombrer. Zoom sur certains symptômes auxquels vous devez être attentif.

Une immense fatigue qui apparaît

Si vous ressentez d’un coup une immense fatigue et que vous commencez à multiplier les heures de sommeil sans pouvoir vous réveiller, il s’agit peut-être du signe que vous rentrez en burn-out. Rassurez-vous car la fatigue peut également être due aux nombreuses heures de travail que vous effectuez sans vous reposer, à un changement de temps ou encore tout simplement à un virus. Dans le cadre du burn-out, il s’agit souvent d’une fatigue qui persévère même si vous vous reposez. Dans ce cas, vous n’avez pas le choix et vous devez obéir à votre corps pendant quelques temps, ne serait-ce que pour récupérer tranquillement de l’excès d’heures que vous avez surement accumulé. Assurez-vous d’avoir un sommeil optimal en limitant les bruits et la lumière et en vous couchant tôt et en effectuant des nuits de plus de huit heures. Ne cherchez pas à combattre la fatigue immédiatement, votre corps a besoin de récupération. 

Un stress permanent et une accélération du rythme cardiaque

Avant de rentrer en burn-out qui peut créer l’effet inverse avec une tension très basse, il est possible que votre corps manifeste des signes d’anxiété parmi lesquels des plaques ou dans les cas les plus intenses, une augmentation du rythme cardiaque. Votre corps essaie de se booster au maximum en général afin de vous donner un maximum d’énergie pour répondre à ce qui vous angoisse. Malheureusement, il n’est pas fait pour tenir longtemps à ce rythme et avoir une tension à 17 voire 18 devrait rapidement faire en sorte qu’il ne résiste pas. Vous devez absolument dans ce cas arriver à traiter les origines du stress en les relativisant. C’est le moment de vous attaquer à la cause de votre anxiété et de ne pas l’ignorer. Ne faites pas l’autruche et cherchez la cause fondamentale de votre mal pour trouver des solutions et en les mettre en place. Reposez-vous et faites une cure de bonnes nouvelles. Vous devez réduire votre stress rapidement si vous ne souhaitez pas faire une crise cardiaque. N’hésitez pas à consulter votre cardiologue si besoin. 

Une inactivité brutale qui arrive

Juste avant de rentrer dans le burn-out, un des symptômes reste souvent une subite inactivité brutale. Vous n’avez plus rien envie de faire et « plus la force ». Vous êtes vidé de votre énergie et la moindre tâche vous semble une montagne à gravir. Dans ce cas, vous êtes très proche du burn-out et il vous faut veiller à ne plus vous dénigrer. Pour commencer, vous devez cesser de vous mettre la pression. Ce n’est pas grave si vous ne travaillez pas un jour voire une semaine ! Il y aura peut-être des conséquences mais elle serait bien pire à long terme. Prenez le temps de reposer et déculpabilisez-vous dans ce cas. Il s’agit de récupérer avant d’entrer dans le burn-out qui peut durer des jours, des semaines voire des années. Remettez-vous doucement dans le bain en effectuant une tâche puis une autre sans trop forcer. Vous pouvez ne réaliser qu’une tâche par jour voire aucune. N’essayez pas de reprendre brutalement car votre corps vous arrêterait. Prenez avant tout du temps pour vous et ignorez quelques temps vos devoirs envers l’entreprise afin de vous enlever tout motif de pression !

Les autres symptômes à regarder

En général, il se situe bien avant les 3 premiers précités. D’abord vous pouvez avoir de l’insomnie et ne pas arrêter de ressasser certains sujets dans votre tête. Vous dormez mal et avez du mal à trouver le sommeil. Certains maux physiques légers comme des maux de dos ou de tête peuvent survenir tout comme des troubles digestifs. Vous pouvez également tomber plus souvent malade qu’à l’accoutumée et des allergies peuvent apparaître ou vous pouvez avoir tendance à fumer plus par exemple ou à consommer des somnifères ou autres boissons qui vous aident à vous évader. 

Surtout des symptômes précurseurs psychiques se manifestent comme de simples troubles de la concentration allant jusqu’à des pertes de mémoire. Des sautes d’humeur peuvent également se pointer comme une forte irritabilité que vous n’aviez pas avant ou encore des tendances dépressives. Vous pourrez ressentir de l’anxiété et votre image de vous-même peut se dégrader. 

Quelques effets sur le travail

Concernant votre travail si vous n’arrivez pas à bien identifier les autres signes, des indices peuvent vous conduire à penser que vous rapprochez du burn-out à commencer par une subite baisse de la productivité journalière. Vous constatez que vous faites plus d’erreurs et que vous avez moins de réussite qu’auparavant. 

Aussi vous pouvez avoir tendance à devenir moins sociable et à ne plus vouloir rencontrer des personnes avec qui vous aviez l’habitude de discuter. Les conversations avec vos collaborateurs peuvent vous ennuyer au-delà de la sphère privée et vous n’arrivez même plus à les écouter, quand bien même le sujet est intéressant et peut profiter à votre entreprise. Votre capacité d’écoute tout comme votre concentration peut ainsi être affectée et vous ne désirez plus « perdre de temps ». 

Au-delà, vous pouvez constater une tendance à faire une montagne des petites erreurs de vos collaborateurs. Avec le recul, vous vous apercevez cependant que votre colère ou votre ire était disproportionnée par rapport à la faute. 

Tous ces signes doivent vous indiquer que vous risquez de rentrer en burn-out. N’hésitez pas à consulter votre médecin ou une psychologue.