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Pourquoi peut-on espérer un vrai changement ?

Si de nombreuses espèrent que la crise sanitaire peut avoir un réel impact sur notre société, il se pourrait bien que cela soit vraiment le cas et ceci pour plusieurs raisons. Entre les pessimistes qui pensent que nous allons directement vers un monde pire que celui d’avant, les optimistes qui espèrent un monde meilleur et ceux entre les deux qui pensent que l’on ne va que retourner dans quelques semaines au monde d’avant, à vous de choisir !

Une crise mondiale qui a touché toute l’économie

Le premier signe qui peut faire penser que le monde demain risque de changer reste tout simplement celui que les habitants de la planète terre se sont rendu compte que ce qui se passe à l’autre bout du monde… les regarde. Si chacun avait l’habitude de ne regarder que son nombril, il faut bien constater que le coronavirus a remis une réalité au goût du jour. Nous ne vivons pas en autarcie et même si ce serait le cas, ce que l’on fait chez soi peut avoir un impact sur le monde. Surtout, cette crise a permis de prendre conscience que même les « superpuissances » sont vulnérables et qu’elles ne sont pas à l’abri qu’un « simple rhume » décime leur population. L’enseignement reste que les problèmes des autres peuvent donc aussi se révéler les nôtres. 

Une conscience du consommateur qui peut être acteur

Le consommateur devenait de plus en plus acteur déjà avant la crise. Aujourd’hui, il ne peut plus douter que sa consommation change radicalement tout. Si des phénomènes comme le bio ou encore l’équitable avaient déjà permis de percevoir qu’il n’était pas qu’un pion sur un échiquier et que regroupés, ils pouvaient changer les choses, c’est désormais très clair ! Toutes les modalités de consommation ou presque ont changé pendant cette période et l’ensemble des entreprises ont dû s’y adapter.

Il a ainsi pu constater son pouvoir et l’influence qu’il avait notamment si tout le monde adopte le même comportement. Et c’est bien dans les ruées du consommateur vers certains produits de base que l’on aura pu voir qu’un simple changement peut générer une rupture. Certes, ces agissements étaient parfois à la limite du rationnel et du responsable mais ils ont bien montré que c’est bien celui qui achète qui guide les entreprises dans leurs approvisionnements et de ce qu’ils mettent en avant. 

L’impact sur l’environnement en première ligne

Si on pouvait douter de l’impact et sur la possibilité de faire machine arrière dans la structure de notre environnement, désormais les choses sont explicites. Il aura suffi de quelques semaines de confinement pour que la nature reprenne ses droits et que notre belle planète aille mieux. Nul ne doute plus que les comportements humains ont un impact profond sur notre environnement et que les efforts à fournir pourraient simplement consister à changer nos habitudes pour pouvoir préserver la planète. Les scènes d’animaux décidant de se rendre près des villes devenues moins bruyantes ou la diminution drastique de la population dans les rues auront permis de comprendre que tout est possible.

Une économie complètement liée

L’ensemble des pays ne savent pas qui contribue à quoi. C’est bien une réalité qu’il faut constater dans laquelle les gouvernements se sont arrachés les cheveux pour limiter les déplacements. Il a été flagrant qu’une entreprise qui peut sembler tout à fait anodine peut totalement contribuer au fonctionnement de certains secteurs décisifs et stratégiques. Il est nettement apparu que certains secteurs sont fondamentaux et que toute notre économie est intrinsèquement liée. Si certains pans s’arrêtent quasiment tout peut s’arrêter, un constat qui aura fait surement fait réfléchir bon nombre de chefs d’états. 

Des métiers insuffisamment valorisés

Tout au long de cette période de confinement, les applaudissements ont certes eu pour but de féliciter notre personnel médical, souvent mal payé mais également de mettre en avant tous les métiers de l’ombre auxquels nous ne portons plus notre attention. Force est de constater que les métiers les plus utiles sont souvent peu rémunérateurs même si ce n’est pas le cas de tous. Ces emplois qui peuvent parfois être très techniques nous permettent chaque jour d’être dans le confort sans même que nous nous en rendions compte. De la même manière, la bonne nouvelle reste que dans les moments difficiles, la solidarité a également su être en place et que l’égoïsme n’a pas dominé même si certains devraient revoir leur comportement. Les Français, que l’on disait pourtant indiscipliné, ont démontré en très large majorité, proche de l’unanimité, qu’ils pouvaient largement dépasser l’individualisme au profit de la collectivité. 

Des solidarités à mettre en place

Il est évident aujourd’hui que les solidarités entre entreprises même concurrentes vont être les bienvenues si l’on souhaite sauver l’économie. Si l’on ne sait pas très bien encore comment elles pourront se mettre mieux en place et prendre de l’ampleur, des groupes de réflexion devrait naitre dans les années à venir afin de repenser le fonctionnement des entreprises de demain. Globalement les enjeux RSE devraient accélérer leur développement notamment si chacun décide d’y faire plus attention, ce qui sera dans ce cas précis très probablement le cas. Rappelons que les crises sont des accélérateurs de comportement et que cette tendance s’est confirmée pendant la crise. Une bonne nouvelle donc pour les optimistes.

La question d’une mondialisation qui pose problème

Reste que la délocalisation de certaines de nos industries pour des raisons économiques et de prix a montré ses limites notamment pour la pénurie de masques. Il est clair que certaines activités qui ont complètement disparu de l’Hexagone ont mis en exergue le fait que la France doit garder certaines capacités si elle souhaite pouvoir être un minimum réactive. La question du made in France devrait donc prochainement revenir dans une bonne partie des débats. La relocalisation de certaines activités devrait donc se poser et la manière de procéder devrait devenir un véritable sujet des politiques qui ne manqueront pas de s’approprier le sujet. 

Quelques minutes pour gagner énormément de temps

Si vous souhaitez gagner chaque jour du temps, prenez quelques minutes pour apprendre ces raccourcis claviers pratiques. Chaque jour, vous gagnerez du temps. Surtout si vous êtes amené à écrire des messages à vos contacts ou que vous devez taper des textes sur votre ordinateur. Zoom sur les raccourcis à surtout connaître par cœur ainsi que quelques astuces.  

Les trois commandes de base à connaître

Ctrl A = vous permet de « tout sélectionner ». Ce raccourci peut vous faire gagner du temps lorsque vous avez à copier un texte. 

Ctrl C = copier ou Ctrl V = couper. Ces deux commandes vous permettent soit de copier un texte soit de le couper. Dans ce second cas, vous l’enlever du texte actuel, ce qui vous évite de l’effacer. Il s’accompagne souvent de la commande Ctrl V : coller qui vous permet de mettre le texte à l’endroit que vous désirez.

Ctrl Z et Ctrl Y : Annuler / rétablir. La première commande vous permet d’annuler votre dernière action. Elle est particulièrement utile quand vous avez fait une mauvaise manipulation dans un logiciel. Parfois elle est possible en utilisant cette commande alors même qu’elle n’apparaît pas explicitement. Rétablir sert en général si vous avez utilisé auparavant annuler et que par exemple vous avez annulé une fois de trop.

Les trois raccourcis pour la mise en page. 

Ctrl U = Celui-ci vous sert à mettre en souligné

Ctrl I = Vous sert à mettre en italique

Ctrl G ou B = Tout dépend des logiciels mais elle sert à mettre en gras votre texte. C’est la première dans ceux français et la seconde pour « Bold » dans la les logiciels anglo-saxons.

Celles qui peuvent vous servir de temps en temps

  • Ctrl P = Cette commande vous sert à imprimer 

Ctrl S = vous permet de sauvegarder et est particulièrement à retenir. 

Ctrl F = cette manipulation vous permet en général de rechercher. Elle est particulièrement utile si vous voulez retrouver rapidement un mot ou un groupe de mot dans un texte. Elle vous évite de passer un long moment à rechercher une zone de texte dont on peut vous parler lors d’une conversation et vous enlèvera quelques cheveux blancs.

Quelques autres raccourcis moins connus mais utiles

Alt F4 = moins connu, il sert soit à fermer un document, soit à arrêter en général votre ordinateur. Si souvent une confirmation vous est demandé, cette commande peut vous faire gagner du temps notamment si vous naviguez souvent avec plusieurs logiciels.

Shift F3 = particulièrement utile sur Word, elle vous permet de passer de minuscule à majuscule et inversement. Pour cela vous devez sélectionner la zone de texte. Elle vous sauvera la vie si vous avez par inadvertance taper un texte en minuscules alors que vous comptiez le mettre en majuscules. Si vous pouvez retrouver cette commande ailleurs, elle est en général cachée dans des menus particulièrement difficiles à trouver. Nombreux sont ceux qui ignorent à que cela est même possible. L’occasion pour vous de le montrer à ceux qui l’ignorent. 

Quelques aux astuces utiles

Les favoris dans les moteurs de recherche. Ils ont parfois d’autres dénominations comme page préférée. Plutôt que de taper chaque jour l’adresse des sites sur laquelle vous devez aller, ils vous évitent cette activité par exemple si vous vous rendez toujours sur les mêmes sites d’information ou sur celui de votre banque. Mettez-les surtout en place ! Cela vous fera gagner plusieurs minutes par jour que vous utilisiez Firefox, Internet explorer, Chrome, Safari, ils existent dans tous les navigateurs.

Les guillemets dans Google. Si vous utilisez souvent les moteurs de recherche et que vous recherchez souvent des expressions exactes comme « Dynamique Entrepreneuriale », mettez des guillemets. Ceux-ci permettent de faire apparaître en premier les résultats qui ont les deux mots, voire plus, accrochés. Vous économiserez ainsi de longues heures de recherche et vous éviterez de vous retrouver sur des sites sans lien apparent avec votre recherche. Un gain de temps gigantesque quand on le connaît. 

Vous connaissez à présent les raccourcis très souvent utilisés et vous verrez que vous ne perdrez rien à les apprendre par cœur. Si leur utilisation peut se révéler difficile au départ, vous allez gagner un temps considérable si vous utilisez un ordinateur. Bien sûr, il est toujours fastidieux d’apprendre et l’envie peut vous manquer mais vous ne le regretterez pas ! Ces manipulations étant très courantes, vous perdez surement plusieurs minutes par jour à les réaliser et on ne compte pas en semaine voire en mois… 

Comment accroître le volume de votre mailing liste ?

Le site internet est devenu un réel centre d’intérêt pour toute stratégie marketing. Il permet à chacun de le consulter dès qu’un besoin se fait sentir. Cependant, pour que l’internaute se dirige vers votre site, il faut l’inciter à y aller et à le sélectionner. Il va donc falloir décrypter comment le conduire à aller vers votre site et à inscrire  de manière inconsciente la référence de votre entreprise.

Imaginez que parce que l’on a un site internet, celui-ci va devenir le site de référence et que des millions d’internautes vont se précipiter pour le consulter, acheter chaque jour est une réelle utopie. Avoir du trafic sur votre site internet, c’est bien, avoir une liste d’emails de personnes intéressées par l’achat, c’est mieux. Améliorer sa base de données prospects prend certes du temps. Toutefois, c’est une étape nécessaire si vous souhaitez accroître le potentiel de vos ventes.

En regardant votre page Facebook et votre profil Twitter, vous savez votre entreprise est aimée et suivie par de nombreuses personnes. Vous constatez aussi que le trafic sur votre site n’est pas négligeable. Et pourtant, beaucoup d’internautes viennent y faire un tour mais peu s’inscrivent pour recevoir vos informations et offres d’achat. Avoir une bonne base de données est indispensable, surtout si votre entreprise est spécialisée en e-commerce. Comment augmenter le nombre de contacts qualifiés ? 

Louer des bases de données 

La location d’adresses email que ce soit de type BtoB (de professionnels et d’entreprises) ou BtoC (de particuliers) est une pratique courante. Néanmoins, en perte de vitesse ces dernières années. Mieux encadrée par la CNIL, l’achat d’adresses email de particuliers sous forme de CD, telle que l’a connu, un temps, le monde du e-marketing, s’est marginalisée. Pour envoyer un email publicitaire, le consentement de l’internaute est nécessaire. C’est ce que l’on appelle l’opt-in, un accord explicite de la personne pour recevoir des informations. Le marketing est basé sur la permission. Sur le marché, la vente ou la location d’adresses d’internautes ayant clairement exprimé leur souhait de recevoir des offres commerciales par email se fait via des sites spécialisés de brokers ou d’intermédiaires. Louer une base de données marketing permet de conquérir des prospects pour toucher de nouveaux clients et d’informer et fidéliser des cibles.
Choisissez donc des bases que vous pourrez segmenter très finement afin que votre campagne d’emailing soit ciblée et qualifiée par centres d’intérêt avec un impact maximal. Vous pouvez utiliser un système de bonus avec des cadeaux ou des réductions à la clé pour inciter l’internaute à s’abonner.
Des sites de brokers : ciblexo.com, emailingfrance.com, mailomane.com

La Newsletter

Le contenu d’une newsletter permet d’informer sur les nouveautés de l’entreprise. Elle permet aussi de faire connaître aux internautes les nouveaux services et offres de votre entreprise. Il est estimé que le taux de clic et de réactivité dépasse les mails envoyés ponctuellement. Un abonnement à une newsletter est également une adresse mail de gagner. C’est la raison pour laquelle vous devrez soigner votre newsletter et augmenter le nombre d’inscrits.
Pour ce faire, quelques conseils priment : la newsletter doit être visible sur la home du site, votre page d’accueil. Vous pouvez multiplier son accès à différents autres pages du site. Ainsi, vous devez aussi donner envie aux internautes de s’y abonner en livrant les principales raisons qui motiveront votre lecteur à vous suivre. Vous pouvez, à ce propos, faire un lien vers votre dernière newsletter ou sélectionner les intérêts du lecteur lors de son inscription pour ne lui envoyer qu’une information ciblée et qualitative. Faîtes aussi en sorte que le formulaire d’inscription ne soit pas trop demandeur d’information pour ne pas brusquer l’internaute. Souvent un nom et une adresse mail suffisent.
Un abonné enthousiaste est aussi un abonné qui partage l’actualité qu’il a aimé. Pour accroître le volume de votre mailing liste, pourquoi ne pas inclure dans votre newsletter un lien de transfert ? Un « Faites suivre nos nouvelles tendances à vos amis » peut vous faire gagner de nouveaux contacts de manière toute simple. 

La création d’une infographie

Une infographie est reprise par la presse constamment pour étayer des arguments, commenter une étude ou donner des chiffres clés. N’oubliez pas de la signer avec le nom de votre entreprise et l’adresse de votre site, avant de la publier sur les réseaux sociaux.

Adwords et extension d’annonces

Si vous faites de la publicité sur internet, vous connaissez certainement les extensions Adwords pour optimiser vos annonces. Elles permettent l’ajout d’informations complémentaires pour rendre vos annonces plus pertinentes en se différenciant d’un contenu classique. L’ajout de ces extensions est gratuit mais des frais sont facturés suivant le nombre de clics sur votre annonce.
Les extensions sont de différents types : lieu, appel, liens annexes, réseau social, visite précédente, avis de consommateurs… Celle qui nous intéresse ici est l’extension dite de communication. Celle-ci permet d’insérer directement via le moteur de recherche Google un champ à remplir (call-to-action) pour récolter des adresses e-mail. La fonctionnalité est placée sur une ligne après votre annonce. L’internaute n’a pas besoin d’accéder au site pour s’inscrire. S’il est connecté à son adresse gmail, le champ email est déjà pré-rempli. Il n’a qu’à cliquer sur « S’abonner à la newsletter » ce qui augmente pour vous d’autant plus les chances d’abonnés.
Ce type d’extension, compatible avec d’autres extensions d’annonces, offre l’opportunité de récolter des adresses de messagerie directement via Google alors même que l’internaute se trouve encore sur la page de résultats. Cela vous permet de vous placer en amont de vos concurrents dans la collecte des informations. L’utilisation reste confidentielle. Le message affiché peut être personnalisé au choix de l’annonceur suivant différentes catégories : s’abonner, s’abonner à la newsletter, recevoir des offres, recevoir des mises à jour, recevoir des alertes, dans un but qui reste commun à toutes : collecter des adresses email dont vous pourrez vous servir ultérieurement pour communiquer directement auprès de l’internaute. 

La co-registration 

Un autre moyen pour collecter des adresses électroniques est de mettre en place un système de co-registration. C’est en fait un système de mutualisation entre un site éditeur et un ou plusieurs sites partenaires. Lorsqu’un internaute s’inscrit à une newsletter, ouvre un compte sur un site internet ou effectue une commande, il lui est parfois demandé une autorisation pour que son adresse mail soit communiquée à des sites partenaires pour recevoir des offres commerciales annexes. L’une des techniques de la co-registration est d’interpeller l’internaute avec une accroche courte et pertinente.
L’intérêt d’un tel système est que les adresses mails recueillies par la co-registration sont des adresses qualifiées. Toutefois veillez à faire une co-registration ciblée et cohérente via des sites dont la ligne éditoriale est en adéquation avec votre intérêt. La facture sera en fonction du nombre de contact obtenus et de la qualité des informations communiquées. C’est la co-registration en prestation.
Il existe deux autres types de co-registration. La co-registration mutualisée (qui se base sur un échange de bons procédés entre deux entreprises non concurrentes sans investissements commerciaux) et événementielle (différents partenaires organisent un jeu concours et se partagent les contacts entre les différents sponsors).

Utiliser son réseau

Le réseau que vous vous êtes constitué qu’il soit virtuel ou réel doit être qualifié à sa juste valeur. Vos followers sur des réseaux sociaux comme Facebook ou Twitter sont autant de contacts potentiels pour accroître le volume de votre mailing liste via une communication au plus proche des consommateurs. Vous pouvez directement publier auprès d’eux votre newsletter grâce aux publications.
Avoir un blog en plus de votre site internet est également une bonne idée pour parler de vos récentes activités et de susciter l’intérêt autour de vos produits. Intégrer des moyens visuels comme la vidéo permet de donner envie d’en savoir plus et donc de rester connecté avec vous. Le blog peut être un canal vers votre newsletter. N’hésitez pas à la mettre en avant.
N’hésitez pas à user des moyens traditionnels. Vous pouvez tirer profit des rencontres de visu qui sont autant de points de contacts privilégiés. Glissez à vos interlocuteurs le fait qu’ils peuvent rester en contact avec l’entreprise par le net. Pensez aussi à prendre les adresses mails s’ils sont d’accord de recevoir vos offres promotionnelles.
Entretenir de bonnes relations, ne pas perdre la confiance de votre client sont autant de clefs à ne pas perdre de vue pour augmenter sa mailing liste. Pensez à la garder propre. Mettez-le à jour le plus régulièrement possible afin de conserver des contacts ciblés et qualitatifs.

Pourquoi être passionné est essentiel !

Si on considère parfois la passion comme une option supplémentaire voire un petit plus de l’entrepreneuriat, il s’agit, en réalité, d’un élément souvent déterminant dans la réussite ou non d’une entreprise. Elle est utile à de nombreux niveaux. Elle vous sera souvent indispensable pour aller de l’avant et conduire votre projet vers les chemins de la réussite. Pourquoi être passionné est essentiel !

La passion face au nombre d’heures

Il est clair que l’entrepreneuriat implique dans l’immense majorité des horaires à rallonge qui vont bien au-delà de ce qu’autorise le code du travail pour les salariés. Les dirigeants travaillent en moyenne 60 heures par semaine. Ce nombre peut-être bien plus important les premières années allant jusqu’à dépasser la centaine dans certains cas. Si l’on se dit que l’attrait pour l’argent peut pousser quelques-uns à se dépasser et à supporter ce volume, c’est souvent la passion pour votre projet qui génèrera le fait que vous ne souffrirez pas trop de ce volume démentiel. La passion a cela d’efficace qu’elle n’est pas vécue comme du travail et elle particulièrement utile dans ce cas précis. Vous ne compterez plus vos heures mais vous ne les verrez pas passer également. Reste tout de même qu’elle ne doit pas entrainer trop de négligences notamment quant à la préservation de votre santé.

La meilleure arme contre les difficultés

Si vous avez lu des interviews de dirigeants ou si vous l’avez-vous-même été, vous aurez pu constater une chose simple. Seulement une minorité ne semble pas rencontrer de difficultés particulières. La plupart du temps, c’est tout simplement car ils ne les identifient même plus comme telles et les requalifient en challenge, défi … L’entrepreneuriat représente très souvent le fait de vivre des difficultés un peu tout le temps et le métier de chef d’entreprises est même parfois considéré comme le fait de devoir résoudre des problèmes.

Il s’agit de les surmonter, d’éviter d’être trop affecté par elles et de toujours aller de l’avant. Pour cela, la passion se révèle efficace. Ce sera souvent elle qui vous aidera à ne pas sombrer ou ne pas vous laisser submergé. Grâce à elle, vous avez à cœur d’aller plus loin et de transformer ce que certains appellent les obstacles en challenge et à réaliser l’impossible. 

La passion pour apprendre

Inutile de dire que si votre secteur d’activité vous repousse, vous risquez fort de vite vous lasser de faire des efforts. Si cela se traduit parfois par un frein pour effectuer des heures à rallonge c’est surtout dans l’apprentissage que vous comprendrez que la passion est une force. En tant que chef d’entreprises, vous devez vous tenir au courant et avoir l’esprit ouvert. La curiosité représente l’une des qualités souvent prônée pour les chefs d’entreprise. En effet, vous devez vous intéresser à bon nombre d’éléments. C’est-à-dire ce que fait la concurrence, ce qui se passe dans bon nombre de secteurs, les innovations, les dernières technologies notamment celles qui peuvent s’implémenter dans votre structure ou encore qui peuvent vous aider…

Apprendre reste une des missions fondamentales du chef d’entreprise et ceci dans la plupart des domaines, ne serait-ce que pour comprendre ce qui se passe au sein de votre entreprise, pouvoir éventuellement prendre le relais de quelques tâches ou tout simplement former des salariés. Sans la passion, il reste difficile de se sortir de sa force d’inertie. 

Un essentiel pour dépasser la procrastination

N’importe quel chef d’entreprise vous le dira. Il a réalisé des tâches parfois qui sont loin d’être intéressantes voire même qu’il détestait. Vous devrez parfois réaliser certaines de vos tâches à contrecœur et c’est bien la passion pour votre projet qui vous évitera de traîner des pieds. Vous devrez apprendre souvent à vous motiver tout seul et bien sûr sans patron derrière vous pour vous pousser les jours où vous n’avez pas le feu en vous. La passion pour le projet vous permettra souvent de dépasser votre force d’inertie et de trouver la force d’aller de l’avant quand la flemme vous guette. La réalisation de votre mission d’entrepreneur et d’entreprise vous incitera même souvent à le faire avec joie alors que vous n’en aviez pas du tout envie à la base.

Une nécessité pour motiver les troupes

La passion comme toute émotion se communique assez facilement. Ecouter une personne passionnée aide à motiver les équipes et leur donnent même envie de vous rejoindre dans l’aventure et de faire du mieux pour atteindre votre but. Plus votre passion sera forte , plus cela se ressent et permettra de convaincre autant les clients que vos collaborateurs. Elle est indispensable car elle entraîne souvent une conviction hors du commun qui vous servira à toujours tenir la barre et à montrer la direction. Elle n’est donc nullement négligeable au niveau de la motivation des Hommes et, à défaut, d’avoir une passion pour votre secteur, il vous faudra au moins l’avoir pour votre projet et faire en sorte qu’ils deviennent plus que cela. 

Ou tout simplement pour profiter de votre expérience

Au final, la raison de trouver un projet qui vous passionne est avant tout, toute simple : elle vous permet de transformer votre travail en plaisir. Vous ne venez plus parce que vous y êtes contraint mais comme toute passion parce que vous aimer cela. Plutôt que de subir le temps passé au travail, vous le vivez pleinement et vous vous épanouissez dans celui-ci. Si cela semble anodin, il s’agit en réalité de la première raison d’être passionné lorsque l’on crée : vous profitez pleinement de l’expérience. A défaut de connaître le succès, vous aurez vécu un moment d’apprentissage inoubliable et dans lequel votre travail et votre passion se sont mélangés. Un sentiment qui pousse de nombreux entrepreneurs à tenter encore et toujours ! 

Différentes méthodes pour gagner plus

Quand on est dirigeant d’entreprise, on se demande parfois comment gagner plus en ne faisant pas plus. Des méthodes existent pour maximiser vos profits mais comportent parfois certains inconvénients qu’il faut prendre en compte pour éviter de vous retrouver le bec dans l’eau avec des clients qui fuient votre enseigne. Zoom sur différentes techniques qui peuvent vous permettre d’augmenter vos bénéfices.

Négocier avec vos fournisseurs

Un des grands basiques consistent bien entendu à négocier vos prix d’achats en mettant notamment en concurrence vos fournisseurs avec d’autres désireux de faire de vous un client. Plus vous obtiendrez d’offres plus vous pourrez d’une part éventuellement trouver moins cher, d’autre part négocier à la baisse le tarif. Attention tout de même à ne pas rogner sur la qualité car le prix ne fait pas tout. Ce n’est pas parce qu’on vous propose une offre alléchante que vous devez vous jeter dessus. Il vous faudra vérifier tous les éléments du contrat parmi lesquels les délais de livraison qui justifient parfois une baisse du tarif, les coûts cachés, la qualité voire les références du fournisseur. En effet, avoir le même fournisseur garantit souvent une certaine sécurité à ce niveau et parfois un traitement préférentiel qui vous permet de vous sortir de certaines situations difficiles.

Acheter en gros

Si vous souhaitez augmenter votre marge, une des solutions est de faire vos commandes non pas au coup par coup mais de regrouper votre achat en une seule fois. Parfois vous pouvez même négocier le fait que la livraison se fasse en plusieurs fois, ce qui vous permet de ne pas avoir d’éventuels surcoûts liés aux différentes livraisons. L’achat en gros comporte un risque : celui de ne pas pouvoir écouler vos stocks mais représente souvent une alternative très profitable notamment en termes de marge. Plus vous commander en une seule fois plus votre pouvoir de négociation augmente. Attention tout de même car un lot défectueux peut vite vous mettre dans l’embarras notamment si vous devez faire appel à un autre fournisseur en urgence et que vous devez pour cela avancer la trésorerie que vous avez déjà mobilisée pour faire une commande plus importante. 

Augmenter votre prix

Il s’agit d’une des manœuvres risquées mais qui est susceptible de s’avérer payante. Parfois simplement augmenter son prix suffit et votre client peut même désirer davantage votre produit avec un prix élevé qu’avec un plus faible. Coût élevé signifie souvent qualité alors qu’un prix trop bas implique parfois que celle-ci ne soit pas au rendez-vous. Il faut tout de même faire très attention lorsque vous touchez à celui-ci car le risque de perdre certains clients attentifs ou encore de les inciter à aller regarder si l’herbe n’est pas plus verte ailleurs n’est pas exclu. Vous devez surtout faire attention à ne pas dépasser le prix psychologique qui emmènera vos clients automatiquement à refuser votre offre. 

Baisser les prix à l’inverse

Descendre son prix reste souvent synonyme d’augmentation des ventes mais également de diminution de la marge. De plus, il faut prendre en compte que votre concurrence peut parfaitement adapter ses prix et vous pourriez rapidement vous retrouver dans une guerre à la baisse que vous ne désireriez pas et qui ne ferait au final que se révéler négative et affecter grandement votre trésorerie. La marge reste à surveiller de près et les ventes de produits qui eux vont en faire sont à observer avec attention. Vous risquez également d’attirer une clientèle que vous ne souhaitez pas forcément et qui risque de déplaire à celle qui vous rapporte le plus. La baisse des prix est particulièrement à regarder avec précaution. 

Regarder les éléments qui sont susceptibles d’optimisation

Un fournisseur peut très bien parfois vous offrir une prestation de qualité tout à fait similaire à celle que vous recevez pour un prix bien moindre. Parfois certaines caractéristiques pour lesquelles vous avez opté à la base peuvent entrainer des surcoûts et demander à votre fournisseur comment optimiser les coûts ne lui coûte rien de plus, tout en vous rapportant beaucoup. Pour ne prendre qu’un exemple, le format d’un magazine peut ainsi être optimisé pour certaines typologies de machine.

S’il ne change rien pour votre lecteur, voire être plus pratique, il évite par exemple une coupe supplémentaire et éviter du gâchis de papier. Cette baisse du coût de matière première pour votre imprimeur se répercutera directement sur votre prix sans toutefois ne rien changer pour lui. Regarder ainsi toutes les caractéristiques de votre produit/service et vous demander ceux qui ne sont pas indispensables ou peuvent être modifiables représentent une des bonnes pratiques pour gagner plus sans pour autant toucher à la qualité.

Rajouter des options payantes

Parfois pour gagner plus, il vous suffit de faciliter la vie de votre client. Certaines enseignes n’hésitent pas à faire des partenariats avec d’autres afin de pouvoir simplement proposer à leur client des services en plus parfois à prix coûtant. Vous pouvez ainsi augmenter les ventes en proposant des services supplémentaires qui peuvent même être parfois assortis d’une marge tout en diminuant le prix pour votre client. Pris dans l’effet de gros de vos commandes, il s’avère intéressant pour votre client de ne pas s’en charger, de gagner du temps, voire de l’argent, ce qui ne devrait pas être pour lui déplaire et à vous non plus.

Réfléchir en termes de partenariat se révèle rentable pour tout le monde donc n’hésitez pas à regarder les prestations connexes au votre ou les produits qui utiles avec les vôtres. Attention tout de même à l’immobilisation de temps, de stocks ou de ressources que ce type d’ajout génère. Une file d’attente peut ainsi se créer et dissuader l’achat de vos produits. Tous les éléments sont donc à regarder attentivement. 

Automatiser certaines tâches

Pour augmenter vos marges, vous pouvez vérifier les coûts qu’ils soient autant en temps homme qu’en temps de traitement. L’automatisation de certaines tâches, parfois d’ailleurs fastidieuses ou longues pour vos collaborateurs est susceptible d’une part de les ravir et d’autre part permettre à vos ventes d’être démultipliées notamment si ces missions immobilisent votre chaine de production ou votre service. Vous pouvez ainsi gagner de l’argent

Tester de nouveaux canaux de vente

Même si parfois entrer sur un canal de vente peut vous faire prendre un risque ou demander un certain budget comme par exemple si vous décidez de vendre sur la toile, rien ne vous empêche d’envisager d’autres manières de vendre à vos clients. Attention tout de même car la mise en place d’un canal de vente n’implique pas sa rentabilité. Si vous devez recruter une personne supplémentaire pour gérer la vente à distance, vous pouvez ainsi vite vous retrouver à perdre de l’argent. Vous pouvez également immobiliser certaines ressources qui peuvent se retrouver bien plus rentable ailleurs et il vous faudra bien peser le pour et le contre avant de vous lancer. 

Vérifier votre impact écologique

Cela semble contradictoire mais dans la réalité cela ne l’est pas. Lorsque vous regardez votre impact sur l’environnement, de nombreuses optimisations peuvent apparaître comme par exemple vos chemins de livraison, vos coûts en termes d’infrastructures… La chasse à l’impact environnementale a souvent cette vertu d’être bonne pour la planète et en même temps d’être bonne pour vos finances. Elle libère également parfois du temps pour vos collaborateurs par exemple si vous décidez de limiter leur nombre de déplacement ou de ne pas les obliger à venir au travail physiquement. Un gain qui peut donc s’avérer double voire triple si vous comptez votre conscience. 

Comment vous préparer au 2 juin ?

Il est clair que pour bon nombre d’entreprises le 2 juin ne sera pas simplement synonyme de déconfinement total mais aussi de reprise d’activités. Si aucune date n’est encore vraiment confirmée et que l’activité commence déjà à reprendre dans bon nombre de secteurs, la véritable rentrée, qui devrait être à cette date même si elle reste à confirmer le 25 mai, devrait partir sur des chapeaux de roues. Zoom sur la préparation à mettre en place. 

Les préparations de base : l’ensemble des conditions de travail

C’est simple, deux éléments sont à prendre en compte. Le premier est celui que le télétravail peut devenir la règle et que le risque de se voir reconfiné plane au-dessus des entreprises alors autant prendre les devants car l’économie ne devrait pas s’arrêter une seconde fois et que la majorité des entreprises seront celles qui se sont adaptées aux nouvelles conditions de travail dans ce cas. Deuxième point et largement détaillé dans de nombreuses communications du gouvernement et médias, celui du respect des gestes barrières que vous devez instaurer dans votre entreprise que ce soit pour protéger vos clients ou vos collaborateurs. N’oubliez pas que vous êtes responsable de la santé et de l’hygiène et que vous ne pourrez pas vous cacher derrière le coronavirus si vous n’avez pas fait le nécessaire. 

Attention à vos collaborateurs

Il n’y a pas à dire, le confinement s’est avéré une période de grands remous. Si certains se rattachent plus que jamais à leur emploi et sont prêts à se donner au maximum, d’autres ont vu leurs croyances profondément bouleversées et remettent en cause leurs choix de vie. Que l’on parle de moral, de projection dans l’entreprise ou encore dans la vie tout court, il est fort à parier qu’une partie non négligeable des salariés risquent d’avoir le moral dans les chaussettes et ne plus s’y retrouver.

Surtout que bon nombre de facteurs ont changé notamment du fait de la distanciation physique qui va profondément bouleverser certaines pratiques de team building pendant au moins quelques temps. Si la situation ne sera pas éternelle car nous ne pourrons vivre éternellement ainsi, elle risque fort d’avoir un impact dans les prochaines semaines voire mois sur l’attitude de chaque collaborateur. Un risque donc supplémentaire pour le moral avec une attente à un retour à la « normalité » immédiat. 

Il est vraiment temps de mettre du sens

Plus que jamais, il est temps de remettre du sens au travail de chacun et de mettre en valeur la mission de l’entreprise. Comme nous l’avons dit plus haut, les remises en cause sont nombreuses et il est temps de mettre en concordance la mission, les valeurs et les pratiques de l’entreprise. De nombreux comportements devraient changer notamment vis-à-vis du client. Chaque français a vécu plus ou moins bien la situation et ils sont nombreux à déclarer vouloir changer leurs habitudes.

De nombreuses entreprises espèrent un changement des comportements et des solidarités nouvelles entre entreprises. Une occasion de changer la donne qu’il ne faudrait pas manquer car retourner au monde d’avant signifiera probablement se retrouver dans une impasse. Et il faut bien noter que l’arrêt temporaire de la consommation a bien fait comprendre l’impact de l’activité humaine et les bénéfices pour le monde d’un changement radical de notre manière de fonctionner. Autant, être aux avant-gardes qu’à la traine. 

Toujours anticiper le rush ou les difficultés

Vous le savez plus que n’importe qui d’autres : un rush ou de nouvelles difficultés peuvent être le résultat d’une rentrée en trombe. Autant vous préparer dès à présent à ce que la donne change à partir de la semaine prochaine où une partie des entreprises risquent de vouloir mettre les bouchées doubles pour ne pas rater le train en marche. Si les contours d’un été commencent à se dessiner, il ne devrait pas être tout à fait comme les autres années et force est de constater qu’il sera difficile de savoir comment tout va se passer donc autant anticiper et prévoir les différents cas. Vous ne pourrez pas changer votre fusil d’épaule au gré du vent donc autant déterminer à l’avance ce que vous ferez suivant les situations complexes. Vous gagnerez peut-être en temps et en économie. 

Préparez-vous d’abord mentalement

En tant que capitaine du navire, il vous faudra peut-être éviter le naufrage et d’abord celui émotionnel. Vous devez vous préparer mentalement et notamment à ce que même vos plans se révèlent en décalage avec la réalité. Si vous pouvez appliquer les décisions délicates qui vont entrainer des conséquences sur votre fonctionnement, c’est avant tout sur votre résistance qu’il va falloir travailler.

Le métier de chef d’entreprise n’est jamais très reposant et le stress cumulé peut bien vous donner envie de jeter l’éponge donc reprenez des forces pendant qu’il est encore temps car tous les scenarii sont possibles. Il vous faudra peut-être aussi remonter le moral de vos collaborateurs donc autant être soi-même au top pour communiquer votre bonne humeur, votre vision et votre courage. C’est par votre détermination et votre préparation mentale que vous serez le meilleur moteur, alors travaillez avant tout sur vous. Vous ne pouvez communiquer vos doutes et votre peur quand on aura besoin de vous. 

Vous y prendre à l’avance

Il est toujours assez hallucinant de voir le manque d’anticipation dans certains domaines. Il n’y a qu’à voir le nombre de coiffeurs qui se sont retrouvés débordés par la demande à leur retour, devant gérer à la fois les changements liés aux nouvelles conditions d’activité en même temps qu’une demande accrue. Mais ils ne sont pas les seuls puisque même de nombreuses grandes enseignes se retrouvent submergées et visiblement insuffisamment préparées à un afflux de demandes. Il suffit de voir également les magasins d’électro-ménager de la région parisienne pour comprendre que la préparation est loin d’avoir optimale malgré un confinement relativement long. Il est peut-être temps de vous pencher sur la réponse à des demandes clients qui peuvent s’avérer surabondantes et dans des conditions loin d’être celles habituelles si vous ne l’avez pas déjà fait. 

Qu’ils soient mentaux, moraux, techniques ou sur les moyens et ressources, les changements risquent fort d’être nombreux alors autant s’y préparer ! 

Gestion administrative : les erreurs fondamentales à ne pas commettre

Que ce soit en phase de lancement ou de développement de son entreprise, la gestion administrative est souvent négligée par le dirigeant. Manque de temps, manque de compétences, ou encore manque d’intérêt, cette part de l’activité est pourtant une étape incontournable, un passage obligé pour l’entrepreneur au risque de mettre en péril son business. Focus sur quelques éléments simples de méthode pour éviter les erreurs.

Diane Ballonad Rolland, dans son livre « j’arrête de procrastiner » explique que « les causes de la procrastination sont multiples : l’ampleur de la tâche nous empêche de nous y mettre, le projet que l’on a manque de clarté, le peu d’intérêt que nous portons à ce projet nous empêche de le commencer, la peur de l’échec peut nous freiner, le manque de confiance en soi peut aussi nous empêcher de le commencer, la loi de laborit, encore appelée « la loi du moindre effort » qui a retenu toute notre attention »
Et vous qu’est-ce qui vous empêche de faire ce que vous devriez faire aujourd’hui ?

Ne jamais négliger l’organisation

La première chose indispensable pour le chef d’entreprise est de savoir organiser et planifier ses missions, tenant compte du principe qu’elles sont dépendantes les unes des autres et que chacune est essentielle au bon fonctionnement de l’activité. Si le dirigeant accorde la majorité de son temps au terrain, il doit aussi en dégager pour la gestion administrative de son affaire.
Cela passe tout d’abord par une bonne part de classement. Courriers, mails, factures… il convient de les mettre tous à des emplacements prédéfinis et selon l’ordre d’arrivée et le caractère d’urgence. Pour cela, l’entrepreneur doit mobiliser quelques minutes chaque jour pour prendre le temps d’ouvrir ces correspondances.
La deuxième étape consiste à se bloquer un temps de manière ponctuelle pour gérer l’administratif, une fois par semaine par exemple. S’imposer ce planning de travail, en se fixant des délais, est important pour éviter de crouler sous la paperasse, car dans la réalité, de nombreux entrepreneurs se laissent déborder et rencontrent des retards de paiement, notamment au niveau de leurs obligations sociales et fiscales. Ils doivent alors s’acquitter en plus de pénalités. Ce principe vaut également pour la gestion des achats ou encore le suivi commercial, où le temps alloué aux relances sur devis restés sans réponse est moindre, voire inexistant, alors qu’il apparaît qu’un tiers d’entre eux seraient porteurs d’affaires s’ils faisaient l’objet d’un suivi.
Aussi, selon la taille de l’entreprise, il convient de mettre en place des procédures internes qui permettent, de répartir les missions, de définir les rôles de chaque collaborateur, et de prévoir le suivi des tâches en l’absence de la personne ressource.
Enfin, si l’entrepreneur a le sentiment de perdre du temps, organiser sa gestion administrative lui permet indéniablement d’en gagner à moyen et long terme, pour peu qu’il s’y tienne, et donc de l’argent.

Ignorer ses obligations

Là encore, l’anticipation est un principe fondamental pour l’entrepreneur, qu’il s’agisse de pouvoir s’adapter à ses concurrents ou d’être dans les temps pour le paiement de ses cotisations. Pour ce faire, le chef d’entreprise peut planifier cette partie de son activité en s’appuyant sur les calendriers des échéances liées aux déclarations, aux paiements des charges et autres obligations selon la taille des organisations, disponibles sur les sites comme www.net-entreprises.fr ou www.urssaf.fr par exemple.

Encore des freins à gérer l’administratif ?

Vous êtes convaincu que vous avez des efforts à faire pour améliorer la gestion administrative de votre entreprise, mais vous avez encore des doutes sur la méthode ? Selon les cas, d’autres pistes peuvent être envisagées.
Si vous souhaitez absolument rester maître de cette mission mais que vous ne savez pas trop comment vous y prendre pour vous organiser, vous pouvez faire le choix de vous former ou de vous faire accompagner par un cabinet conseil. Renseignez-vous au niveau de votre département, auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie ou de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat.
Si ces tâches ne sont absolument pas pour vous, vous pouvez faire appel à un prestataire extérieur. Il existe aujourd’hui de nombreux autoentrepreneurs performants en gestion administrative qui peuvent vous décharger de ces tâches et vous permettront de vous consacrer aux missions essentielles pour le développement de votre entreprise.

La méthode efficace est de se faire une check List des actions que l’on remet au lendemain, d’analyser pourquoi on les remet au lendemain. Et de prendre la résolution de devenir un pro du c’est aujourd’hui et surtout pas demain !!!

Le B-A. Ba de la gestion commerciale

Dans le tohubohu actuel, difficile de cerner ses priorités quand chaque jour le dirigeant est assommé par les nouvelles directives sanitaires qui engendrent de nouvelles obligations envers les salariés : chômage partiel, télétravail, décalage des horaires de travail et réorganisation des bureaux… La gestion commerciale constitue pourtant un passage obligé, une étape absolument nécessaire à la bonne tenue de votre entreprise. C’est la clé de voûte de votre société. Elle vous permet de prendre les bonnes décisions stratégiques en ce qui concerne le processus de vente et la gestion des stocks. Comment faire pour optimiser sa gestion commerciale ? Eléments de réponse. 

Définir des objectifs et rédiger un plan d’action

Le plan d’action commercial, comme son nom l’indique, va décrire les actions à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs commerciaux en employant les moyens et budgets alloués. Il va aussi servir à déterminer les priorités des vendeurs en expliquant ce qu’ils doivent vendre, pourquoi ils le font et comment. Votre plan devra comporter également une partie « suivi » qui vise à contrôler les diverses actions et effectuer un feedback auprès de vos collaborateurs. Avoir des objectifs clairs constitue un atout indéniable pour établir une stratégie commerciale pérenne et un business model rentable.

Occupez-vous de la relation client

Les clients sont ceux qui vont vous assurer vos revenus donc autant dire qu’ils ne sont absolument pas à négliger ! Soigner le relationnel avec les clients constitue une nécessité, qui doit faire partie intégrante de votre stratégie de gestion commerciale. Fidélisez les consommateurs avec des offres promotionnelles et pensez à les relancer souvent. Un client choyé est un client qui reste. Par contre, n’hésitez pas en cas d’impayé à pousser vos collaborateurs à recouvrir les créances.

Agissez en finesse ! Rien n’empêche de réclamer un impayé mais de conserver tout de même son client. Créez-vous enfin une base de prospection en récoltant des données. Vous pouvez le faire lors de conférences ou salons, via des formulaires web ou grâce à des rencontres. Soyez vigilant quant à l’exactitude des informations récoltées pour éviter de perdre un temps précieux avec un mauvais nom ou un faux numéro. Si vous ne voulez pas créer vous-même cette base de prospection, vous pouvez toujours l’acheter. Mais vérifiez les sources et la qualité des informations avant d’investir pour obtenir un listing de clients.

Gérez la force de vente

Pour amener son équipe de commerciaux à réaliser les objectifs dans l’intérêt de l’entreprise, il existe plusieurs méthodes. Tout d’abord, n’oubliez pas le dialogue, car il s’agit d’une composante importante. Définissez clairement les objectifs à accomplir en faisant bien sûr attention à ce qu’ils soient réalistes. Motivez vos troupes en choisissant la rémunération qui convient. Le 100 % variable possède des points positifs comme le fait de motiver vos vendeurs et de payer au résultat, mais il a aussi pour inconvénient le fait que ces derniers ne développent qu’une vision à court terme de la vente au détriment de la relation client. Un conseil : optez pour une rémunération fixe, ou bien mixez les deux.

À vous de voir ce qui sera le plus bénéfique pour la motivation de vos collaborateurs et ce qui boostera in fine les chiffres de vente. Vous pouvez prendre l’option d’engager une force de vente supplétive lorsque vous avez un pic de pression commerciale, notamment dans le cas d’un lancement d’offre, d’une occasion toute particulière comme la promotion d’un produit ou d’une période de forte activité. Cela vous permettra de gagner en flexibilité et de conquérir le marché de façon plus agressive. Enfin, vous pouvez opter pour une stratégie d’externalisation au long cours, ce qui apportera un soutien à l’équipe interne dans la conquête d’un nouveau segment de marché. Retenez que la gestion d’une bonne équipe de vente reste essentielle pour assurer la pérennité de votre société.

Gérez vos stocks

La gestion des stocks constitue une partie importante pour votre société. Pour l’effectuer efficacement, il va falloir que vous appreniez à planifier et anticiper en vous appuyant sur un historique des achats et des ventes, sur l’évolution de la conjoncture économique et sur le planning des opérations promotionnelles prévues.

Mais il vous faudra connaître le délai dont peuvent avoir besoin vos fournisseurs pour votre réapprovisionnement et à quel moment précis vous serez livré. Il vous faut savoir les quantités présentes en stocks, les produits qui sortent et qui rentrent avec le volume des livraisons et des ventes. Prévoyez des marges de sécurité en cas d’accroissement soudain de la production ou des ventes pour ne pas risquer de vous trouver en rupture de produits. Cela vous évite ainsi d’engager des frais supplémentaires ou tout simplement de perdre une commande qui pourrait être importante pour le business. Bien gérer ses stocks, c’est aussi bien gérer sa clientèle.

Utilisez un bon logiciel de gestion

 A l’ère du 2.0, il est désormais absolument nécessaire pour vous d’opter pour un bon logiciel informatique de gestion. Heureusement pour vous, ils sont pléthores et vous n’aurez que l’embarras du choix. La plupart des logiciels en mode SaaS (Software As A Service) permettent aujourd’hui la création de factures, de bons de livraison et de commandes ou encore le suivi des achats et des ventes, le transfert des données en comptabilité, la création d’un réseau pour mettre en relation vos données en vue de les diffuser aux différents services de l’entreprise. Bien souvent, on retrouve également dans ces logiciels des données CRM, afin d’optimiser sa relation client. Il s’agit de données à contrôler totalement pour soutenir la pérennité d’exploitation de votre société. 

Qu’est-ce qui plaît autant dans l’entrepreneuriat ?

On peut se demander à juste titre, ce qui plaît autant aux personnes qui décident de monter leur entreprise. Il est clair que les contraintes et inconvénients sont très pléthores mais pourtant, chaque année, des centaines de milliers de personne se lancent dans cette voie qui est loin d’être la plus facile. Zoom sur les raisons qui font qu’autant de personnes aiment l’entrepreneuriat et décident de s’y lancer. 

Vous bâtissez quelque chose par vos mains.

Si certains aiment construire des maisons ou d’autres sont adeptes de bricolage, l’entrepreneuriat consiste à partir d’une idée à créer une entreprise voire une très grande entreprise. L’idée de bâtir quelque chose par soi-même représente un des facteurs qui motive plus d’un créateur à se lancer et qui fait que bon nombre continue même après avoir pourtant bâti des fortunes. Certains comparent même leur entreprise à un enfant qui ne cesse de grandir et les collaborateurs à leur famille. Si vous aimez construire quelque chose de vos mains, vous ressentez alors un peu cette même satisfaction sauf que vous n’en êtes pas seulement le réalisateur mais aussi l’architecte, un plaisir qui n’a pas vraiment d’égal.

Le fait que l’on peut vraiment réussir

Contrairement à bon nombre de voies qui semble bouché, l’entrepreneuriat reste l’un des domaines où la réussite n’est souvent pas conditionnée par la réussite sociale des parents. Il s’agit de l’un des derniers pans où l’ascenseur social semble encore réellement effectif avec des réussites partout dans le monde de personnes qui pourtant n’étaient parties de rien. Si débuter avec des moyens reste toujours plus confortable, la réussite n’est pas garantie dans tous les cas. L’absence de finance peut même devenir un gage de viabilité dans certains cas avec des investissements mieux maîtrises par exemple.

L’argent et les levées de fonds sont très loin de garantir le succès dans ce domaine et c’est souvent la conviction, la résilience et la capacité à motiver les parties prenantes de l’entreprise qui sera déterminante. Que l’on parle de diplôme ou d’argent, c’est surtout la personnalité des fondateurs qui permettra ou non à l’entreprise de décoller avec un soupçon de chance. 

La liberté bien entendue

Si cette liberté est relative la capacité à choisir représente l’un des attraits les plus importants de la fonction de chef d’entreprise. Vous pouvez choisir votre emploi du temps et le réadapter sans avoir à rendre de comptes si ce n’est à vous-même et à vos clients. Par ailleurs, votre capacité à choisir la stratégie adéquate pour parvenir à vos buts vous appartient et vous pouvez sélectionner les moyens que vous souhaitez y consacrer.

Si les contraintes sont souvent nombreuses comme les habitudes de client ou encore votre trésorerie, c’est bien vous qui décidez ce qui vous apparaîtra le plus pertinent pour faire avancer votre entreprise (sous réserve d’en garder le contrôle). Cet espace de liberté reste l’une des raisons qui poussent vers l’entrepreneuriat et à y rester. Vous n’avez pas à vous justifier car vous fixez les règles du jeu. A noter tout de même que les bonnes pratiques restent à suivre si vous ne voulez pas aller dans le mur … volontairement. 

Passion et travail se mélangent

L’entrepreneuriat demeure un domaine où souvent deux choses pas communes se mélangent : la passion et le travail. Il est clair que bâtir quelque chose de ses mains est déjà une belle récompense en soi mais encore plus souvent l’entrepreneur est un passionné. Déjà parce qu’il s’agit souvent d’un domaine qu’il a choisi, que les solutions viennent de lui et qu’il se les est donc appropriées. Le travail devient alors la passion et déborde d’ailleurs souvent sur les temps de repos, les temps en famille…

S’il peut s’agir d’une contrainte mal vécue, bon nombre d’entrepreneurs se « tuent » à la tâche par passion (même si parfois ils le font pour d’autres raisons comme l’espérance d’une rentabilité future). La capacité à toucher à tout dans l’entreprise et à parfois ne s’occuper que de ce qui intéresse vraiment le chef d’entreprise en déléguant ce qu’il n’aime pas particulièrement représente un terreau favorable à l’apparition d’une passion. Et n’est-il pas agréable de vivre de sa passion ?

Car il s’agit de super défis ! 

L’entrepreneuriat est un challenge en soi. Comme tout défi, la capacité à le relever reste un des grands attraits de l’entrepreneuriat. Un peu à l’image d’un marathon, il représente dans l’inconscient collectif une épreuve difficile à surmonter. Et il faut dire que quand on a l’intime conviction que son idée peut percer et va marcher, c’est un peu comme avoir la sensation de pouvoir courir un marathon, on a envie de s’y inscrire pour tester ses capacités et leur réalité. En l’occurrence, l’entrepreneuriat représente un challenge partout, déjà sur ses compétences propres et transversales, ensuite sur l’adversité liée à la concurrence ou encore à toutes les difficultés que rencontrent les chefs d’entreprise inhérentes à la fonction.

Relever des défis reste une des parts d’attrait non négligeable et le renforcement de la confiance en soi souvent une conséquence de la réussite. Une bonne occasion donc d’aller de l’avant et d’éprouver un sentiment de fierté. 

Car vous pouvez mettre du sens

Vous pouvez bien sur choisir une entreprise qui corresponde à vos valeurs mais il n’est pas sûr que vous trouviez celle qui y corresponde parfaitement et vous recrute. La capacité à mettre du sens, à définir la mission de l’entreprise et de faire en sorte que vos valeurs deviennent celles de l’entreprise convainc bon nombre de chefs d’entreprise de se lancer dans l’aventure.

Que l’on parle de pratiques managériales douteuses dans certaines entreprises, dans l’absence de sens à son action, dans une mission de l’entreprise qui ne correspond à nos valeurs ou tout simplement aux règles de fonctionnement de l’entreprise, c’est vous qui fixez les règles du jeu (même si vous pouvez en perdre le contrôle attention !). En entrepreneuriat vous pouvez choisir l’idée qui va vous permettre de vous lancer et qui est en adéquation avec ce que vous trouvez de bien et dans un but désirable. Être l’architecte d’une entité qui œuvre pour ce que l’on trouve d’utile à notre société est quand même un bon motif pour entreprendre !

Pourquoi mes projets ne prennent pas vie ?

Certains porteurs de projets ou entrepreneurs parfois s’aperçoivent qu’ils ont beau vouloir lancer des projets ceux-ci ne prennent jamais vraiment vie même s’ils peuvent faire l’objet d’un travail conséquent. Bizarrement ceux-ci n’aboutissent jamais et reste à l’état de projet. Si les raisons sont parfois externes, elles sont souvent en réalité liées à une difficulté intérieure du dirigeant. Zoom sur les raisons pour lesquelles vos projets ne prennent pas vie.

La confiance en soi avant tout 

Il s’agit du premier souci ou du premier frein au lancement d’un projet et qui s’accompagne souvent d’un perfectionnisme un peu trop poussé. Résultat, il y a toujours quelque chose à améliorer et le produit ou service ne sort jamais vraiment. Il peut aller dans le moindre détail et pourtant celui-ci semble comme bloqué par un nouvel élément ou un avancement qui ralentit très fortement. Ce frein apparaît souvent au niveau des prémices de l’entreprise. Il s’agit en règle générale d’un manque de confiance en soi qui fait en sorte qu’on ne confronte pas son produit à ses prospects. Etape difficile car elle marque le fait de franchir une étape importante pour bon nombre de créateurs. Si parfois l’inadéquation au marché ou l’impossibilité de rentabiliser peut bloquer le fondateur, l’arrêt résulte souvent avant tout d’un manque de confiance en soi qui fait que vous n’osez pas vous aventurer. 

La peur de réussir ou de l’échec futur

En dehors des problèmes de confiance en soi et comme nous l’avons vu dans un article précédent sur le site, la peur de l’échec futur peut vous empêcher de mettre en place vos projets. Tout simplement car réussir implique de tomber dans un changement pour vous qui inéluctablement crée des aléas que vous ne maîtrisez pas pour le moment. La peur et les incertitudes peuvent vous conduire notamment inconsciemment à faire en sorte qu’ils ne sortent jamais.

Il est vrai que la zone de confort quand on a créé son entreprise est confortable surtout si vous avez vécu de nombreuses galères avant d’avoir enfin réussi à faire en sorte que votre entreprise fonctionne. Cependant, pour réussir, il faudrait déjà que vous ne soyez pas votre propre frein ce qui implique que vous n’ayez pas peur de l’échec comme quand vous vous êtes investi, que vous acceptiez le changement et ses aléas et que vous preniez profondément conscience que si vous avez réussi une fois vous le pouvez une seconde. 

Vous n’êtes pas vraiment passionné

Ce qui vous a surement aidé à monter votre entreprise, c’est la passion, celle qui fait que l’on croit infiniment son projet et peut-être le défi qui va avec. Pour tous nouveaux projets, vous devez être animé de la même passion ou mettre quelqu’un aux commandes qui le soit car vous allez rencontrer des difficultés. Si vous vous attendez à ce que tout soit facile, vous pouvez toujours attendre longtemps.

Pour qu’un projet démarre, vous devez retrouver cette même passion et cette envie qui font que vous pouvez surmonter l’impossible pour le rendre possible. Sans elle, inutile de dire que les petites vagues vont vite vous sembler comme des déferlantes et que vous aurez vite fait d’abandonner votre projet. Avant de vous investir dans un projet, il faut donc que vous connaissiez pourquoi vous souhaitez le réaliser. Si des objectifs de rentabilité peuvent être parmi eux par exemple, il peut-être bien d’en trouver un qui vous passionne ou au moins vos équipes. Vous devrez souvent trouver des solutions pour que le projet prenne vie alors ne vous arrêtez pas à la moindre entrave.

Vous n’y consacrer pas assez de temps

Cela peut paraître une évidence mais souvent le chef d’entreprise a tendance à être absorbé par les activités opérationnelles et à mettre de côté les nouveaux projets. Or, le montage de tout projet requiert du temps, voire beaucoup de temps. On pourrait les assimiler à des mini-entreprises dans l’entreprise et il faut donc y consacrer des heures et des heures pour qu’ils puissent ne pas rester un projet.

Si vous n’avez pas le temps, n’oubliez pas que certains de vos collaborateurs seront peut-être ravis de se consacrer à de nouveaux projets, souvent synonymes de motivation pour eux et d’appropriation. Autant, si vous n’êtes pas disponible missionner celui qui le sera plus que vous. Bien entendu, il ne s’agit pas de surcharger vos collaborateurs. Mais n’oubliez pas que votre vision ne doit pas s’arrêter au court terme et que vous devez voir si le long terme. Il se peut que le projet dans lequel vous embarquez aujourd’hui soit votre bouée de sauvetage de demain. Autant ne pas remettre à plus tard ce que vous pouvez faire aujourd’hui. 

Vous n’y croyez pas vraiment

Corollaire de la passion, la croyance en viabilité de son projet constitue une base si vous souhaitez en lancer un. Il arrive parfois que certaines données ou l’expérience vous fasse douter de l’opportunité qu’il représente vraiment. Résultat ? Vous avez tendance à traîner des pieds et à ne pas être enthousiaste à l’idée de le mettre en place.

Pour que celui-ci prenne vie, il faut donc, à défaut de confiance dans le projet, vous fournir les éléments qui vous permettront d’étayer et de renforcer votre conviction. Sans cette croyance, comment voulez-vous avoir envie de prendre des risques d’ailleurs ? Personne n’aime jeter l’argent par les fenêtres, ni envie de faire prendre des risques à sa société et du temps à ses collaborateurs ou à soi-même. Vous devez être convaincu qu’il peut marcher même si cela ne sera pas forcément le cas et que vous devrez peut-être effectuer des pivots jusqu’à trouver la bonne formule. 

Vous n’avez tout simplement pas réuni les ressources

Comme pour une création d’entreprise, les ressources jouent un rôle clé dans la réalisation ou non du projet. Si vous n’avez pas les compétences présentes au sein de l’équipe, il vous faudra souvent démultiplier votre force de travail et d’apprentissage pour lancer le projet. Plus globalement toutes les ressources sont à prendre en compte et s’investir un projet à demi-teinte se révèle souvent un échec, tout simplement car les ressources ne sont pas suffisantes pour permettre au projet de décoller et de prendre véritablement vie. Résultat, vous avez l’impression d’un échec sans parfois avoir les vraies bonnes raisons de celui-ci. Une bonne estimation des ressources reste nécessaire et vous devrez souvent le faire sans compter sur l’énergie du créateur d’entreprise.