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Créer, c’est d’abord oser

Oser, ce mot rassemble toutes les facettes de la vie de l’être humain. Oser franchir le pas… Quelle que soit l’activité dans laquelle on se lance, il faut quitter la peur de de tomber et s’élancer courageusement : « Il faut oser ou se résigner à tout. » (Tite-Live).

« Du rêve à la réalité, l’entrepreneur doit franchir le pas et oser »
L’entrepreneur doit être habité par l’espoir… c’est l’espoir qui a permis à des personnalités comme Wangari Maathai, prix Nobel de la paix de fonder une organisation qui se concentre sur la protection de l’environnement, le développement communautaire (développement local) et le renforcement des compétences. Elle a donné un nouveau souffle au monde et à la planète et a créé une chaîne d’espoir qui a permis aux femmes de se relever dans des circonstances difficiles.

Créer c’est d’abord oser.

L’inverse est aussi vrai : être audacieux revient souvent à être créatif.
Mais il y a de fausses audaces qui ne sont que des replis, de la copie ou au mieux des améliorations de produits ou de modes d’organisation déjà existants.
L’entrepreneur peut oser autrement et être créatif.

S’il choisit philosophiquement de ne pas être dans une répétition des modèles existants, mais dans une adaptation constante à un monde vivant, l’entrepreneur, quel qu’il soit, est appelé à être créateur. Noble mission !

Créer c’est d’abord rêver. 

Il n’existe pas d’acte créateur sans un rêve, sans une vision et un désir profond qui habitent et agitent l’entrepreneur pour le mettre en mouvement et lui permettre d’oser la nouveauté.
Certains rêves peuvent paraître plus modestes comme ceux de reprendre une propriété viticole, lancer un nouveau produit sur le marché, une nouvelle publication, ou changer un mode de production ou son propre mode de management.
Ils n’en sont pas moins grands. Le rêve ou la vision sont mobilisateurs. Ils sont en soi dynamiques.
« Quoi que tu rêves d’entreprendre, commence-le. L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie ». Johann Wolfgang von Goethe

Créer, c’est faire confiance.

Nous rencontrons souvent des entrepreneurs qui se croient en panne d’idées nouvelles. Ce n’est pas le cas, ils ont eux aussi leur rêve, mais ils n’osent se l’avouer, tant ils sont convaincus, avant même d’avoir essayé, que c’est un rêve impossible.
« Cela semble toujours impossible, jusqu’à ce qu’on le fasse. » Nelson Mandela

Créer demande de se faire confiance et de faire confiance au monde.
Cette confiance se nourrit à trois sources :
• Celle de l’expérience passée. Ce que je sais faire, ce que j’ai réussi, les domaines où je sais posséder des compétences et sur lesquels je vais pouvoir m’appuyer mais aussi sur votre lucidité à appréhender vos faiblesses pour les transformer en force.
• Celle de l’entourage. L’autre source qui va nourrir ma confiance, c’est de s’entourer de partenaires, amis, parents ou collègues mais aussi chercher les professionnels qui pourront vous apporter des conseils judicieux. Trop d’entrepreneurs créateurs échouent, convaincus d’avoir une idée tellement géniale qu’ils ne trouvent pas nécessaires d’aller la confronter et la valider auprès d’un tiers. Inutile de vous lancer dans un projet de tour du monde à la voile et en famille si votre partenaire souffre du mal de mer !
• Celle de l’histoire familiale. Sur quelles ressources et parfois quels modèles je peux m’appuyer pour développer mon projet ? Quelles sont les compétences que j’ai vues à l’œuvre, mais aussi les freins qui peuvent me retenir. Si je suis issu d’une famille où mon père et grand-père ont fait faillite, il est essentiel de prendre en compte cette histoire familiale pour ne pas reproduire un scénario identique ! Leur échec doit vous servir d’expérience et non de boulet. Dépasser les limites est la devise des entrepreneurs.

Enfin, créer, c’est accepter l’imprévu.

Car sur le chemin d’aventure de la création, l’entrepreneur va croiser l’imprévu, l’égarement et parfois le désordre.
C’est une étape importante d’acceptation de perte de repères provoquée par le changement et la nouveauté.
C’est l’opportunité merveilleuse de se laisser surprendre et d’aller au-delà de ce que l’entrepreneur créateur pouvait rêver. Il doit alors accepter de ne pas tout contrôler, et faire confiance, encore, à ce qui peut venir à lui.

Article par Jean-Paul Sauzède
Coach, consultant

Pourquoi la forme juridique n’est que secondaire ?

Souvent, au démarrage de l’entreprise, la forme juridique constitue une priorité dans la prise d’information par le créateur d’entreprise. Elle représente, certes, la concrétisation du fait que le projet devient une entreprise. Cependant, il ne s’agit que d’une étape de finalisation qui n’a son sens que si vous avez déjà bien avancé votre projet. Zoom sur les raisons qui font qu’elle n’est que secondaire. 

Les impacts financiers souvent mis en avant

Pour justifier qu’il s’agit d’une étape fondamentale, beaucoup se basent sur le fait que sans elle, leurs prévisions ne peuvent pas être affinées et donc réelles. Cependant, ses « impacts » ne représentent que quelques lignes à changer dans un tableur ou dans un logiciel. Ils ne sont en rien nécessaire au début du projet. Il faut noter d’ailleurs que les chiffres définitifs seront davantage déterminés par les autres étapes. Notamment celles de l’étude de marché, de la stratégie ou encore de l’évaluation des ressources que par la forme juridique. Une étape qui ne vient donc clairement pas dans les premières. 

Les différentes autres parties du business plan prioritaires

A quoi sert de mettre en place la partie financière si dès le début vous vous apercevez que votre marché est trop petit ? Que la concurrence y est trop rude ? Qu’il vous manque une compétence fondamentale pour mettre en œuvre votre projet ? La partie juridique n’est clairement pas prioritaire pour déterminer si votre projet tient la route. S’y attaquer en premier revient un peu à chercher la couleur d’une voiture avant même d’en avoir le design. Certes, il faudra s’y atteler mais c’est très loin d’être la priorité. Vous devez d’abord avoir bien ficelé votre projet pour qu’elle ait un intérêt quelconque. 

Des formes simples si vous souhaitez lancer vite.

La confrontation au marché représente souvent une étape décisive. Dans la majorité des cas, si vous pouvez vous passer d’un business plan, c’est que vous pouvez opter pour des formes qui ne sont pas très complexes comme la micro-entreprise pour débuter. Si vous souhaitez vous lancer, vous pouvez donc le faire par ce biais sans trop avoir à vous inquiéter. Elle vous fait prendre peu de risques notamment en limitant la responsabilité. Vous n’avez donc pas besoin de vous pencher sur l’ensemble des formes juridiques dans un premier temps et dans la limite de la réalisation d’un chiffre d’affaires souvent peu atteint dans les premiers temps. 

La forme juridique peut être changée.

Certes cela vous coûtera quelques centaines d’euros de changer de formes juridiques. Vous perdrez peut-être quelques avantages mais rien de grave ou qui ne devrait rester marqué à vie dans votre parcours d’entrepreneurs. Celle-ci n’étant pas immuable. Rien ne vous empêche de fermer une structure pour en ouvrir une autre, vous pouvez très bien vous y atteler après. Le plus simple reste d’avoir entièrement fini de ficeler votre projet avant de vous lancer dans la considération de la forme juridique à adopter. 

Créer son entreprise n’est pas forcément bien

Certaines aides sont conditionnées au fait que votre structure n’existe pas. Autrement dit, autant ne pas vous précipiter pas dans sa création car elle pourrait bien vous passer sous le nez. Consacrer un peu de temps pour vous renseigner n’est donc pas une perte de temps. Ceci peut notamment être le cas pour des aides en termes de défiscalisation pour ne citer qu’elles. Pour ne citer qu’un exemple, la période considérée peut se révéler le moment où vous faites peu de chiffres d’affaires. Or, si vous aviez attendu de peaufiner votre projet et de monter votre structure à son lancement, vous auriez pu défiscaliser le bénéfice l’incluant. Alors autant ne pas perdre le triple de ce que vous ferait gagner une forme juridique en ne mettant pas la charrue avant les bœufs. 

Tout le monde s’en fiche (quasiment)

Si autrefois, certaines formes juridiques étaient mal vues comme la micro-entreprise ou vous faisait perdre en crédibilité, la donne est aujourd’hui rebattue. Les grandes entreprises ou les plus petites connaissent parfaitement ce statut et la rapidité à exécuter les formalités pour créer son entreprise ne sont plus aujourd’hui un frein dans une immense majorité des cas. Alors bien sûr, vous souhaitez peut-être donner une illusion. Cependant, une bonne dose de confiance en vous devrait largement suffire à vous faire signer le contrat même sans votre numéro de SIRET sous le coude. Vous pourrez en obtenir un très rapidement si jamais le cas se présentait donc pas d’inquiétude. D’autre part, ce type de mention n’est, en général, regardée ou demandée qu’au moment de la facturation. Si vous en êtes déjà à ce stade c’est qu’a priori vous avez déjà bien avancé sur votre projet. 

Car il faut avoir compris le reste

Cela peut paraître anodin mais souvent il faut déjà avoir bien compris le reste pour cerner de quoi il s’agit lorsque l’on vous parle de forme juridique. Inutile de vous dire que si vous n’avez absolument rien compris à votre partie financière, mesurer les impacts fiscaux de la forme juridique risquent d’être très complexes. Il faut en général que l’ensemble des parties soit complètement clair pour donner du sens à la forme juridique. Alors bien sûr, vous pouvez vous renseigner dans les grandes lignes pour appréhender les grandes différences. Cependant, n’y passez clairement pas trop de temps. Il vaut mieux savoir comment vous aller gérer du bénéfice que la manière dont il sera traité à la fin et comment vous pourrez tout optimiser. 

Vous l’aurez compris, sauf nécessité immédiate, ce n’est vraiment pas la question sur laquelle vous devez vous pencher en premier et vous aurez tout le temps de vous poser la question après avoir clairement ficelé votre projet. Cela ne veut pas dire qu’elle n’a pas son importance et que vous ne devrez pas cerner comment les différentes formes juridiques fonctionnent avec leurs avantages et leurs inconvénients. Mais arrêtez de vous torturer la tête avant que la nécessité n’arrive. Il ne vous faudra pas longtemps pour vous renseigner et comprendre les tenants et les aboutissants si c’est le cas. 

Comment savoir si mon idée est bonne ?

Souvent lorsque l’on se décide à créer son entreprise, ceux qui sont là pour vous en dissuader sont légions et n’hésitent pas à manifester le fait qu’il ne s’agit pas d’une idée judicieuse. Pourtant, de nombreux dirigeants ayant réussi montrent que, malgré les critiques, les détracteurs ont souvent tort et qu’ils ont bien fait de ne pas les écouter. Zoom sur ce qui peut vous permettre de savoir si votre idée est la bonne.

La meilleure des preuves : la confrontation au client

Si vous voulez vous prouver que votre idée tient la route, rien de plus efficace que de la confronter au prospect. Si les études sont nombreuses pour vérifier que votre idée est viable, vous pouvez aller plus loin pour vérifier s’il s’agit d’une vraie bonne idée : la vendre. La première vraie preuve du concept passe non pas par l’épreuve théorique mais bien le baptême du feu à savoir : est-ce que quelqu’un est vraiment prêt à mettre la main au portefeuille pour acquérir mon produit/service ?

Ceci est d’autant plus vrai que la personne ne fera ni partie de votre groupe d’amis ni de votre famille même s’il représente parfois un excellent indicateur (déjà dans votre capacité à vendre). N’hésitez pas à sortir de votre zone de confort et à tester votre idée. Vous pourriez bien avoir en prime des retours utiles qui vous permettront de l’améliorer, d’offrir des services complémentaires ou d’avoir des sources d’amélioration. 

Demander aux personnes de vous financer

On n’a pas toujours des personnes capables de mettre au capital de notre entreprise. Mais si une fois votre idée exposée, vous sentez que des personnes seraient réellement prêtes à mettre la main à la poche pour entrer le capital, c’est déjà qu’elle a quelque chose de séduisant. Bien sûr, ils peuvent le faire pour vous car ils ont confiance dans votre capacité à mener un projet à bien mais la plupart du temps, ils ne s’y risqueront pas s’ils ne croient pas en votre projet.

De la même manière, vous pouvez vérifier si vous avez des personnes qui sont désireuses de rejoindre votre équipe en tant qu’associé et qui croient en votre projet. Une manière judicieuse de vérifier si votre projet attire. Mais ce n’est pas parce que personne ne peut ou ne veut que l’idée ne soit pas pertinente. Parfois c’est le cas mais n’oubliez pas que certaines mini-améliorations peuvent transformer complètement même une idée à la base mauvaise en bonne. 

Faire une étude de marché

Bien entendu vous pouvez procéder à une étude de marché pour vérifier si vos prospects seraient prêts à acheter votre produit et affiner toutes les données que vous avez. Vous pourrez ainsi avoir une base de confirmation. Cependant, n’oubliez pas que vous ne devez pas la fausser et qu’elle doit demeurer la plus objective possible. Surtout, prenez les avis positifs comme négatifs. Les avis négatifs sont souvent bien plus instructifs qu’on ne le croit. Même si on a souvent tendance à vouloir se rassurer et à ne vouloir prendre en compte que ceux qui font notre éloge, on apprend plus des critiques comme des échecs par rapport aux victoires. Elle n’est pas aussi représentative que la vente mais reste tout de même un réel indicateur.

Attention tout de même à ne pas la biaiser et à ne pas prendre en compte uniquement les résultats qui vous conviennent. L’étude de marché a également une autre utilité : celle de vérifier que votre cible potentielle ce n’est pas que vous. Il faut que votre marché, même de niche, soit suffisamment grand pour que vous puissiez atteindre la rentabilité. 

En parler tout simplement

Une des tendances reste encore et toujours de cacher son idée et de ne « surtout pas en parler » de peur de se la faire piquer. Pourtant le fait d’en parler à de multiples vertus et notamment de vous rendre intelligible. Ainsi et pour ne prendre qu’un exemple, au début de Dynamique-Mag, certains porteurs de projets parlaient du « cloud » mais n’arrivaient strictement pas à se faire comprendre. L’idée qui paraissait pourtant tenir la route intuitivement ne rencontrait aucun succès. Et pour cause, le tout était tellement mal expliqué qu’il était impossible de comprendre le fonctionnement pourtant aujourd’hui complètement démocratisé.

Avoir une bonne idée c’est bien mais pouvoir en parler reste tout de même une pratique pertinente surtout quand vous serez amené à vendre ou à convaincre. Si vous voulez aller plus loin, il existe tout un tas de concours qui vous permettront de tester auprès d’un public expert que votre projet tient la route. Vous pouvez également essayer d’intégrer des structures comme des pépinières, des incubateurs ou encore des accélérateurs qui vous permettront de base d’avoir une réponse sur la viabilité ou non apparente de votre projet. Un refus ou une acceptation ne signifie pour autant que celui ne peut pas marcher. Les jurys ne sont pas des experts dans tous les domaines et parfois ne croient pas en un projet malgré qu’il soit viable. 

Convaincre votre banquier

Si votre banquier décide de vous ouvrir un compte professionnel, c’est déjà plutôt une base. A défaut, il faudra peut-être peaufiner votre business plan ou encore votre manière de parler de votre projet. S’ils n’ont pas la science infuse, pas plus que les jurys, cela vous permet d’avoir un premier retour objectif. Attention tout de même car ce n’est pas la preuve que votre entreprise va marcher mais seulement un commencement que vous ne partez pas totalement dans le décor notamment si toutes les banques vous refusent l’ouverture du compte. Elles disposent parfois de données cependant de business similaires et vous informer des motifs de refus même à titre officieux peut être source d’apprentissage.

Pour conclure cet article, sachez qu’il n’y a que très peu de mauvaises idées et que l’exécution joue un rôle primordial. Même une idée apparemment peu fiable peut rencontrer le succès et vous serez surement amené à faire des pivots pour la rendre plus viable. Votre connaissance va s’affiner avec la confrontation au marché et votre volonté de vous étendre. Ne restez pas figer sur une réponse négative ou positive mais intéressez-vous à la cause pour en traiter les effets qui seront souvent que votre idée ne rencontre pas le succès escompté.

M’épanouir enfin dans mon entreprise

S’il s’agit d’une thématique souvent traitée par les salariés, elle est beaucoup moins abordée pour les chefs d’entreprise qui pourtant ont besoin de s’épanouir eux aussi dans leur entreprise. Une chance pour vous : vous demeurez l’un des plus grands acteurs du bonheur au sein de votre entreprise à commencer par le vôtre. Zoom sur quelques actions que vous pouvez mettre en place pour vous sentir mieux dans votre entreprise.

Clarifiez la mission et vos valeurs

La première chose que vous pouvez faire c’est de clarifier la mission de l’entreprise. Son but ne doit pas se limiter à vendre toujours plus mais elle doit avoir une mission qui soit désirable pour vous et qui vous tienne à cœur. Il s’agit d’un objectif qui peut vous sentir inatteignable mais c’est en réalité sa raison d’être, celle qui va vous pousser chaque jour à donner le maximum d’efforts pour y contribuer.

C’est également celle qui va motiver les troupes. Mais pour réaliser cette mission, vous devez le faire en concordance avec vos valeurs qui peuvent être celles de l’entreprise. Autrement dit, cette ligne que vous ne devez jamais franchir pour atteindre votre objectif. Les valeurs représentent la ligne de conduite à ne jamais dépasser ainsi que les éléments nécessaires à la réussite selon vous. Elles permettent également de juger si vos décisions sont en concordance avec ce que vous devez et de vérifier que vous ne prenez pas le mauvais chemin. 

Changez votre décoration

La question de la décoration pourrait paraître subsidiaire mais ne l’est pas. Il est clairement plus dur de se sentir bien si vous vous sentez mal sur votre lieu de travail et que l’ambiance y est austère. Si elle ne constitue qu’un des éléments du bien-être, elle doit rester en adéquation avec l’ambiance que vous souhaitez. Vous devez vous sentir bien au moins dans votre bureau si vous en avez un et si possible que l’ambiance soit chaleureuse dans tous les compartiments de votre entreprise. Si les autres se sentent mieux, vous aurez tendance à vous sentir mieux également. Chaque petit détail pourra mettre un peu de gaieté. Ne négligez pas également la présence de verdure même si vous n’êtes pas obligé de créer une forêt dans vos locaux. La nature représente un motif de bien-être. 

Mettez une bonne ambiance

Si tout le monde fait la tête dans votre entreprise, vous aurez du mal à vous sentir bien. La bonne humeur est communicative dans les deux sens et la mauvaise aussi. Vous devez être le moteur de la bonne humeur car, surprise, vous êtes celui qui est attentivement regardé pour savoir comment se comporter. Si vous n’êtes jamais joyeux et ne prenez jamais le temps de vous détendre, fort est à parier que vos collaborateurs auront le même comportement en votre présence. C’est à vous de détendre l’atmosphère en premier et faire en sorte qu’elle corresponde à ce que vous souhaitez. Le plus difficile reste de gérer les limites entre le travail qui doit être fait et la détente. 

Les activités de détente à ne pas oublier

Pour vous sentir bien sur votre lieu de travail, il doit évidemment ne pas représenter que le travail, que ce soit pour vous ou vos collaborateurs. Si vous souhaitez vous sentir bien, autant réaliser des activités qui feront en sorte que l’ambiance se détende. Certaines sont bien évidemment coûteuses mais le simple fait de créer des moments de convivialité comme un repas où chacun puisse ramener ses spécialités transforment radicalement une ambiance. Vous pouvez aussi lancer des tournois, aller prendre un verre etc… Dans la limite, bien entendu, actuelle des distances nécessaires à la non propagation du coronavirus. Vous pouvez créer des jeux à distance et il en existe un grand nombre. 

Connaître l’objectif de chacun

Pour que tout le monde se sente bien, vous devez connaître les objectifs notamment en termes de formation. Vous devez faire progresser vos salariés afin qu’ils s’épanouissent au sein de votre entreprise et leur confier les missions qui les aideront à aller dans ce sens. Plus vos collaborateurs se sentiront bien et plus ils vous le rendront. Si cela peut demander du temps et très certainement l’aide de vos managers intermédiaires, une attitude basée sur l’écoute vous permettra de rapidement saisir ce qui tient à cœur à chacun. Vous pouvez également le faire au travers des évaluations annuelles ou non. 

Mettez en place les conditions 

Pour vous sentir bien au travail, vous pouvez aussi agir sur les conditions qui influent sur la vie personnelle comme la vie privée. Vous pouvez ainsi décider de mettre en place des horaires libres, des jours libres ou encore une présence libre. Plus vous pourrez prendre en compte vos contraintes personnelles (et vos salariés aussi) et qu’elles ne pèsent pas dans un coin de votre tête pendant les horaires de bureau, plus vous pourrez profiter de votre temps au travail. Vous ne devez pas vous rendre sur votre lieu de travail par obligation mais bien parce que vous en avez envie. Il en va de même pour vos collaborateurs. La période de confinement a bien fait comprendre à chacun que le travail joue un rôle fondamental dans la vie sociale. 

Ne sacrifiez pas votre vie personnelle

Pour vous sentir bien au travail, vous devez avant tout vous sentir bien dans votre tête que ce soit chez vous ou au travail. Inutile de croire que vous allez laisser vos soucis de la maison chez vous alors autant bien faire en sorte que votre vie professionnelle n’influe pas négativement sur votre vie personnelle. De la même manière, ne négligez pas votre santé ou le sport sous prétexte que vous n’en avez pas le temps. Vous devez faire en sorte que les deux se passent bien si vous ne voulez pas toute la journée ruminer ce qui vous attend à la maison ou vous sentir physiquement patraque. Vous sentir bien implique donc de trouver un juste équilibre. 

Allez vers les fonctions qui vous plaisent vraiment

Cela est plus facile à dire qu’à faire mais bien évidemment déléguer les tâches qui vous rebutent restent une priorité si vous souhaitez vous sentir bien dans votre entreprise. N’hésitez pas à former vos collaborateurs et à déléguer les tâches qui vous ennuient donc profondément, surtout celles qui n’ont pas de valeur ajoutée.

Vous devez vous consacrer au maximum à ce qui vous éclate vraiment et qui fera en sorte que chaque tâche ne se révèle pas une véritable torture. Vous pouvez par exemple vous spécialiser sur le lancement de nouveaux projets (ceux qui vous intéressent) ou dans un pôle de l’entreprise que vous aimez tout particulièrement. A défaut, vous pouvez juste vous occuper de la représentation et du management (si vous aimez cela) ou le donner à un de vos associés. Plus vous réaliserez chaque jour des tâches qui vous plaisent et plus vous viendrez au travail avec bonheur. Un élément évident mais qui vous demandera parfois de savoir lâcher du lest.

Les 4 secrets des communicants d’excellence

Dans ce monde où les nouveaux moyens de communication rendent la communication omniprésente, il est une communication qui joue un rôle clé. C’est celle de nos rencontres en face à face que ce soit avec un collaborateur, avec les équipes, un client… Celles-ci nous demandent de donner le meilleur de nous-même. Or, nous le savons bien certaines de nos attitudes peuvent engendrer des malentendus et nous placer dans des impasses.

Un communicant d’excellence ?

Un communicant d’excellence apparaît comme une personne charismatique. Même si elle utilise des techniques pour établir un dialogue, ce dont on se souvient, c’est que cette personne nous a paru sympathique, pleine de bienveillance, compétente, cultivée, professionnelle… et que la conversation avec elle était très agréable et constructive. Alors comment fait-elle pour capter notre attention et susciter notre intérêt et faire en sorte que l’on reparte avec une bonne image d’elle ? Voici 4 secrets d’un communicant d’excellence qui font la différence.

Les communicants d’excellence pratiquent l’écoute active

Ils ont bien compris que l’écoute dans une conversation est la clef d’une communication réussie. Si l’on pose la question de ce qui importe dans une conversation à des personnes choisies au hasard, beaucoup d’entre elles répondront que l’écoute réciproque occupe une place essentielle. Pourtant, rien n’est plus difficile que d’écouter avec empathie.
De plus, même si l’écoute apparaît comme un fondamental de la communication, l’attitude dans l’écoute et son sens ne sont guère compris. Ce qui importe ce n’est pas de rester totalement passif et de se contenter d’un « c’est vrai » ou « je comprends » pour laisser son interlocuteur parler, mais plutôt d’écouter sans porter de jugement, sans penser à la place de l’autre. Les communicants d’excellence ne se laissent pas porter passivement par la conversation.
On peut considérer que l’écoute active ce compose de 4 « parties » :


L’écoute initiale 

Il s’agit du tout début de la conversation, vous écoutez attentivement votre interlocuteur pour d’une part lui faire comprendre que vous êtes bien disposé à l’écouter sans lui couper la parole, et d’autre part pour bien poser une première base de compréhension, pour comprendre brièvement sa position. Votre regard et votre gestuelle aident à créer un climat de confiance.


La reformulation

Pour ne pas que votre interlocuteur pense qu’il n’est ni compris ni réellement écouté, reformuler ses propos avec justesse et sans parti pris permet de lui apporter la preuve que vous cherchez à le comprendre. En reformulant sa pensée, vous le conduisez à aller plus loin dans la conversation (et évitez tout malentendu par la même occasion). N’hésitez donc pas à reformuler sa position, son avis, mais aussi ses sentiments sur la question.


Le questionnement 

Bien sûr vous ne pouvez pas vous contenter d’écouter et de reformuler. Pour davantage montrer que vous vous intéressez à votre interlocuteur et que vous avez saisi les enjeux, le questionner pour en savoir plus, pour avoir des détails, pour éclaircir certaines choses indiquera clairement que vous prêtez attention à ce qu’il dit.


La synthèse 

Il s’agit en quelque sorte d’un résumé, vous confirmez ce que vous avez compris et vous l’interrogez pour lui demander si vous n’avez pas fait d’interprétation. Par la même occasion, vous montrez la valeur de ses propos.
En appliquant ces éléments, vous maximisez les chances d’établir un lien de confiance mais aussi que votre interlocuteur garde une bonne image de vous et de votre conversation. Des études ont montré que les personnes, qui manifestent un intérêt prononcé à l’avis des autres, en posant par exemple des questions, sont plus appréciées et laissent plus facilement une image positive.

Les communicants d’excellence amènent la personne à parler spontanément.

Ils parviennent à orienter habilement la conversation pour que la personne parle d’elle-même, de sa vie, de son point de vue, de ses expériences. Il faut bien l’avouer, il s’agit d’une technique redoutable pour que votre interlocuteur apprécie la conversation. Tout le monde adore parler de soi. On trouve cela gratifiant et donc on ne peut s’empêcher de partager nos pensées, nos expériences.
En faisant en sorte que l’autre partage ce qu’il pense, ses centres d’intérêt, ce qu’il ressent, vous avez fait une grande partie du chemin pour le marquer positivement. C’est tout le talent des grands communicants. Cependant, il ne faut pas écarter le fait que certaines personnes sont sur leurs gardes, échaudées par d’amères expériences. La sincérité est la base de tout dialogue.

Les communicants d’excellence mettent en valeur leur interlocuteur.

Le fait d’avoir réussi à établir un dialogue perdra tout son sens si vous ne savez pas mettre en valeur ses pensées et paroles. Les bons communicants font toujours penser à leur interlocuteur qu’ils le reconnaissent leur personnalité avec intérêt.
Pour ce faire, il existe deux moyens principaux :
– Le classique compliment pourra vous faire parvenir à ce résultat mais attention à l’utiliser à bon escient pour ne pas que votre interlocuteur soit amené à douter de votre sincérité.
– Le deuxième et certainement plus efficace et subtile, demander l’avis de la personne. En l’interrogeant, vous prouvez que vous accordez de l’importance à son opinion, à son avis et cela participe évidemment à l’instauration de conditions favorables pour la suite du dialogue.

Les communicants d’excellence mettent en avant les similarités.

Ils jouent sur notre nature et sur notre disposition positive à l’égard de ceux qui nous ressemblent. Les gens ont tendance à être plus à l’aise avec ceux qui leur ressemblent.
Par exemple, à la question « pour un projet préférez-vous travailler avec quelqu’un de similaire ou complémentaire » la majorité des personnes va répondre complémentaire, ce qui est plus logique, par la plus large palette de compétences de l’équipe. Cependant dans les faits, si ce choix se pose, les personnes choisiront majoritairement un partenaire similaire.
Ce mécanisme passe par plusieurs éléments. La solution la plus classique consiste à pointer des similarités au niveau des centres d’intérêt et des points de vue, mais il est évidemment possible d’aller plus loin. Les communicants d’excellence parviennent souvent également à imiter certaines particularités comportementales et linguistiques de l’interlocuteur. On n’y pense pas forcément naturellement mais ce mimétisme comportemental est souvent utilisé pour parvenir à convaincre.

Comment vraiment changer les choses ?

Il est clair que le nombre de personnes qui parlent de leur mal-être ou qui ressentent une profonde envie de changer les choses est plus nombreux que vous ne pouvez l’imaginer. Vous êtes peut-être parmi ceux-là mais ne vous inquiétez pas : vous faites parti de la majorité. Oui mais voilà, ce qui vous distingue des autres, c’est que vous allez vraiment le faire. Si une chose reste de vouloir transformer les situations, la grande difficulté demeure de vraiment le faire. Alors comment vraiment s’y mettre ?

Commencez par savoir ce que vous voulez changer

Vous pouvez commencer par lister les choses qui vous déplaisent dans la vie. Il ne s’agit pas de savoir ce qui en est à l’origine pour commencer mais bien d’identifier ce que vous n’aimez pas. Cela peut être une situation mais également des traits de caractère personnel. Il s’agit avant tout de lister tout ce qui vous ennuie dans la vie. Vous pouvez mettre dans votre liste tout ce que vous désirez un peu à la manière de votre liste de bonnes résolutions du nouvel an, en version améliorée. Pour pouvoir changer, il faut évidemment commencer par bien identifier ce que l’on n’aime pas. Vous ne pourrez pas mettre votre détermination au service du changement si les objectifs sont flous et que vous n’avez pas clairement identifié ces derniers. 

Comprendre que vous pouvez tout changer

On a souvent tendance à mettre la faute sur des circonstances extérieures lorsque l’on rencontre un problème. Cela serait la faute des autres si tout va mal. Oui mais voilà, vous le sentez, quelque chose bug dans l’équation : pourquoi cela vous arrive-t-il à vous ? Pourquoi cette personne se comporte spécifiquement avec vous de telle manière et pas de la même manière avec une autre ? Pour toute modification, il faut comprendre que tout part de vous et que vous êtes le responsable de la situation. Vous ne pouvez pas attendre que les révolutions s’opèrent d’elles-mêmes et vous devez bien vous dire que pour transformer la situation, vous devez prendre en compte que vous êtes un acteur de la situation et vous ne faites pas que la subir. 

Identifier les causes

Une fois que vous avez bien intégré que vous êtes celui qui peut changer les choses, vous devez comprendre ce qui provoque les conséquences que vous n’aimez pas. Par exemple, lorsqu’une dispute se produit avec un ami, il y a certes le fait qu’un litige puisse avoir lieu mais également votre façon de traiter celui-ci. Il est toujours tentant de remettre la faute sur l’autre car c’est toujours plus facile mais quelque part, vous devez comprendre quelle est votre part de responsabilité. La deuxième étape consiste donc à bien identifier ce qui provoque chez vous cette situation pour pouvoir y remédier.

Dresser une liste de ce que vous souhaitez finalement changer

Au final, vous pouvez enfin commencer par dresser la vraie liste de ce que vous souhaitez modifier en ne vous contentant plus des effets mais en partant de la cause. Il s’agit alors de trouver les solutions et ce que vous pouvez mettre en place pour transformer la donne. Vos solutions ne seront pas toujours les bonnes et il vous faudra parfois remettre en cause les premières que vous avez trouvées suivant les résultats que vous obtiendrez par la suite mais vous venez déjà de faire le plus grand pas. Le plus dur reste de se décider à résoudre ces problèmes et à vraiment se pencher dessus. Sachez que la majorité n’arrive pas jusqu’à cette étape et passe son temps à se plaindre plutôt qu’à réellement résoudre une situation. Listez l’ensemble de ses solutions et si nécessaire affichez-les vous.

Transformer vos solutions en plan d’actions

 Vous avez les solutions c’est bien et c’est déjà un grand pas. Vous pouvez donc passer à l’étape suivante, celle de la mise en place. Certes, vous ne pourrez certainement pas tout résoudre en un jour et certaines actions demandent du temps, de la répétition et la persévérance. Décortiquez l’ensemble des actions et faites-vous un rétroplanning pour arriver à votre but. Même s’il s’agit d’un trait de caractère, vous pouvez agir dessus rien qu’en vous renseignant sur le procédé pour modifier ce que vous n’aimez pas. Ceci est d’autant plus vrai pour des situations. 

Agissez même un pas

C’est ici que vous allez vraiment commencer votre changement même si les effets ne sont pas perceptibles. Chaque action même la plus petite vers votre objectif demeure une étape vers la réussite. Le chemin peut paraître long et vous pouvez subir des échecs. Sachez qu’on ne juge pas un Homme au nombre de fois où il tombe mais bien à celles où il se relève. Rien qu’en essayant, vous avez déjà fait un pas vers l’avant et vous aurez au moins enlevé une solution qui ne fonctionne pas. Parfois, il faut plusieurs essais pour réussir avec la même solution à l’image d’un athlète qui voudrait sauter toujours plus haut. Vous ne devez en tout cas pas vous décourager et persévérer surtout si votre solution est a priori la bonne.

Notez vos succès

Plus vous avancez plus vous aurez de succès et ces mêmes succès devraient vous encourager à poursuivre. Il faut comprendre que toute transformation prend du temps et qu’il faudra chaque jour surement vous redéterminer à atteindre vos objectifs. Vous devez renforcer votre détermination un peu plus chaque jour et constater les changements pourrait bien être une source de motivation supplémentaire. Ce n’est pas parce que vous n’arrivez pas à tout faire que vous ne faites rien. Listez donc vos succès et comparez votre situation actuelle à celle antérieure de temps en temps. Le fait de voir que vous avancez pourra vous aider à continuer toujours plus loin. 

Ne jamais vous décourager

La persévérance joue un rôle clé dans votre réussite. Ce n’est pas parce que vous avez raté une chose une fois que vous n’y arriverez jamais. Thomas Edison a bien trouvé milles solutions avant de faire faire de l’électricité alors attendez-vous à ce que cela ne soit pas toujours facile. Gardez toujours dans un coin de votre tête que vous pouvez le faire et que vous allez y arriver. La question n’est pas tellement « est-ce que vous allez y arriver » mais « voulez-vous vraiment y parvenir ? ». La réussite n’est qu’une question de temps et de conviction !

A quoi sert réellement l’étude de marché ?

Beaucoup se disent que l’étude de marché reste somme toute inutile et qu’elle ne sert qu’à faire jolie dans le business plan. D’ailleurs, même ceux qui la réalisent en école de commerce se demandent parfois à quoi elle sert même s’ils savent la mener à bien et sortir des chiffres utiles. Le tout est de vraiment intégrer l’utilité de chaque partie que vous allez traiter dans votre étude de marché et vraiment comprendre qu’elle ne sert pas qu’à montrer que vous l’avez réalisée. 

Comprendre toutes les tendances 

L’étude de marché

D’abord, l’étude de marché vous permet de véritablement comprendre les tendances qui influent sur votre marché ou plus précisément sur votre produit ou service. Il s’agit que votre cerveau intègre à la fois 1/ si vous allez être dans un marché difficile à pénétrer,

2/ si vous prenez une place laissée vacante

3/ si vous cherchez à changer les usages ou

4/ si vous n’êtes pas sur une tendance qui pourrait se révéler ou non éphémères (que vous soyez convaincu ou non que oui). 

Les points de vigilance

Autrement dit, vous devez appréhender les points de vigilance car vous devrez les intégrer pour savoir le niveau de menace auquel vous avez affaire notamment par exemple si une nouvelle technologie ne peut pas mettre fin à vos espoirs ou si ce n’est pas justement la vôtre qui va mettre fin à celle des autres qui fonctionne à l’ancienne. L’étude de marché sert avant tout à connaître une barre sur le niveau et le type de difficultés que vous allez rencontrer (évangélisation, habitude, concurrence féroce, …). Car, il faut bien se dire, une idée jugée « géniale » peut devenir « banale » voire « nulle » suivant que les tendances vont à gauche ou à droite ou suivant l’époque à laquelle vous arrivez. 

Un faisceau d’indices

Finalement, elle représente avant tout un faisceau d’indices sur ce que votre arrivée sera et qui vous permettra de vous décider si vous considérez qu’il y a une opportunité ou non et comment vous allez aborder votre marché. Car bon, il faut se le dire, ce n’est qu’en essayant que vous saurez si c’est vraiment le cas ou en regardant un autre qui se lance à votre place. Il faut bien comprendre que vous serez peut-être celui qui va faire en sorte qu’il y ait eu une opportunité ou non car ce n’est pas parce que cela ne marche pas avec un autre qu’il s’y prend forcément bien.

Finalement, la décision reste un peu comme dans un couple : vous ne jugez pas qu’une personne peut ou non être en couple car cela fonctionne ou non avec son conjoint actuel. Il y a une adéquation avec les profils. De la même manière, ce n’est pas parce qu’une personne n’arrive pas à pénétrer un marché que vous n’y arriverez pas car au fond ce qui compte c’est vous : votre manière d’exécuter, vos ressources… 

Dans tous les cas, les usages sont modifiés par certains qui deviennent souvent des leaders et sont considérés comme des visionnaires. D’ailleurs, il suffit de vous interroger sur la plupart de nos usages actuels pour vous demander pourquoi nous utilisons certains produits plutôt que d’autres et en vous demandant pourquoi c’est cette manière qui s’est imposée plutôt qu’une autre. 

Vérifiez votre place parmi la concurrence

Si vous pensez que vous êtes le seul sur un marché

…c’est que vous n’avez pas compris que dans 99,99% des cas … ce n’est pas le cas ! Vous avez quasiment toujours de la concurrence au moins indirecte donc arrêtez de rêver ! Même si vous innovez de manière incroyable, les gens ont déjà des usages et finalement vous n’allez généralement que remplacer un ou plusieurs usages par le vôtre ! Le lecteur CD avait pour concurrent le Walkman ou encore le smartphone a pour concurrent la télévision, le pc et le téléphone classique… 

Bref vous l’aurez compris : vous arrivez sur un marché où il y a déjà toute une concurrence déjà présente. Il se peut simplement que votre idée ait déjà un concurrent direct qui est celui qui a eu la même idée que vous mais qui ne se positionne pas forcément de la même manière. Étonnamment, c’est d’ailleurs plus dans le positionnement que l’on trouve généralement sa place que dans la véritable « innovation ».

Prenons un exemple simple 

Votre concurrent produit en masse et standardise pour vendre à bas prix, vous décidez de faire du luxe, très cher, avec des séries limitées, fait main… En résumé, l’exercice consiste à constater qu’il y a une place et vous décidez de vous lancer sur un créneau encore peu ou pas pris. Pourquoi ? Car pour s’imposer, il suffit parfois d’être simplement positionné … différemment. Mais pourquoi donc ? Tout simplement car tout le monde ne sera pas satisfait. La grande question est de savoir si c’est une majorité ou une minorité pour savoir si vous avez une chance de rafler la mise. 

Mais pourquoi dois-je autant m’intéresser à ma concurrence ? Il suffit de se poser une question pour comprendre la raison de bien la cerner : que répondrez-vous au prospect qui vous demandera quelles sont vos différences avec votre concurrent ? Si vous ne le connaissez pas, il vous sera difficile de répondre et d’argumenter en votre faveur, de faire en sorte de créer une barrière pour éviter que quelqu’un vous copie ou encore de faire en sorte que personne ne puisse vous rejoindre tellement vous avez pris de l’avance sauf au détriment d’un effort considérable qui pourrait bien ne s’avérer jamais payant. Connaître sa concurrence permet avant de connaître comment vous allez communiquer et ce que vous apportez de plus ! 

L’étude de marché pour ne pas vous planter sur la taille

Dernière grande information que nous allons traiter dans cet article et que vous allez acquérir celle de la taille de votre marché. Mais pourquoi est-ce aussi important ? Tout d’abord car vous n’aurez pas 100% de votre marché donc si votre étude vous démontre qu’il est beaucoup trop petit pour être rentable, autant ne pas vous lancer. Cela peut également dans le même ordre d’idées, vous permettre d’adapter votre politique de prix pour éviter d’avoir à convaincre un trop grand nombre de prospects.

Ensuite, il vous permet de savoir son potentiel et de déterminer par exemple s’il pourrait intéresser des investisseurs ou si vous allez devoir envisager de traiter à l’avenir une masse conséquente. Plus ils concernent de monde, plus les capitaux risqueurs auront tendance à examiner celui-ci et plus il vous faudra automatiser certaines tâches. Vous ne devrez pas mettre en place le même type d’outil si vous devez traiter des dizaines de milliers de clients ou une centaine. Il est peu probable que les CRM utilisés pour la vente de maison à plus de 15 millions d’euros soient le même que pour ceux dans l’immobilier traditionnel. 

Pour conclure cet article, une seule chose à retenir de l’étude de marché : elle est là pour vous permettre de prendre vos décisions stratégiques dans bon nombre de domaine. Plus vous cernerez votre marché, plus vous pourrez faire des choix judicieux qui se révéleront porteur ou non pour l’avenir !

Parler de son idée de création autour de soi

Vous avez une idée… oui mais vous allez devoir la peaufiner pour qu’elle prenne vie. C’est la raison pour laquelle la préparation aux concours d’entrepreneurs est souvent un excellent exercice pour cerner les points forts et faibles mais surtout vous permettre de trouver les meilleures ressources pour pouvoir poursuivre et développer votre projet. Dans cette période qui empêche la rencontre avec les personnes (annulation des salons, des conférences…), la prise de conscience de la richesse des échanges nous incite à les préparer. Inutile de se morfondre, il est temps de réfléchir pour mieux rebondir et faire avancer nos idées. Votre idée de création, vous n’avez pas fini d’en parler jusqu’à ce qu’elle devienne une réalité ! Investisseurs, clients, fournisseurs, partenaires… Préparez-vous à exposer votre projet de long en large et à différents types de publics. Communiquez pour réussir.

Peaufinez votre discours

Exposer son idée de création à ses amis ou à d’autres créateurs constitue un excellent entrainement. Il vous permettra de développer de l’aisance dans votre discours et de trouver les bons mots qui pourront mettre en valeur à la fois votre projet et votre profil d’entrepreneur.

Enrichissez votre idée

En parlant de votre idée, vous pouvez recueillir de précieux conseils qui vous permettront d’affiner, de perfectionner, voire de faire évoluer votre projet. Faire partager son idée à des personnes d’horizons divers permet de bénéficier de regards extérieurs particulièrement intéressants pour un entrepreneur. Pas de panique : enrichir son idée ne signifie pas la trahir ! Un service associé auquel vous n’auriez jamais pensé seul ? Une technique de commercialisation inexploitée ? Une cible que vous aviez oubliée et qui pourtant serait potentiellement cliente de vos produits ou services ? Parlez de votre idée peut vous rapporter quelques euros qui multiplier … pourraient se révéler devenir votre fortune !

Attirez une communauté d’inconditionnels

Qui sait ? Peut-être qu’en parlant de votre idée, vous rencontrerez par hasard LA personne qui vous apportera de l’aide au moment où vous en aurez besoin. Exposer votre idée est un très bon moyen de se constituer un réseau qualitatif de personnes susceptibles de vous apporter une aide précieuse dans le développement de votre projet. Et on le sait, la qualité d’un réseau joue un grand rôle dans le développement et le succès d’une entreprise.

Testez votre idée

Rien de mieux pour se rendre compte de la pertinence d’une idée que d’en parler autour de soi. Écouter les remarques de vos interlocuteurs : elles peuvent faire apparaître les « mauvaises idées » de votre projet. Inutile de préciser que, si les différents avis concernant votre projet peuvent être enrichissants, ils ne sont pas tous à prendre à la lettre.

Structurez votre idée

Votre idée est sûrement très bonne, mais est-elle suffisamment structurée ? Expliquer votre projet mettra en lumière les incohérences et failles de votre idée. Il suffit parfois de verbaliser une idée pour se rendre compte des pièges dans lesquels vous pourriez tomber ou des erreurs qui se profilent dans votre projet entrepreneurial.

Comment adapter le pilotage de son entreprise en période de crise ?

Une crise est un moment charnière pour une entreprise : savoir la gérer peut faire la différence entre sa survie et son effondrement. Dans le contexte actuel tendu, repenser son pilotage d’entreprise est capital pour assurer la pérennité de son activité. Face à des enjeux aussi importants, les décisions doivent être prises rapidement pour limiter au maximum l’impact de la crise en conjuguant optimisation de la trésorerie, agilité, cohésion et communication.

1 – Repenser son pilotage financier

Le nerf de la guerre pour une entreprise en période de crise est sans nul doute la trésorerie. Son pilotage rapproché, déjà primordial en temps habituel, devient crucial – voire vital – en temps de crise. Concrètement, de quoi s’agit-il ? Il faut s’attendre à faire et refaire les projections de trésorerie en fonction des évolutions de la crise, de la baisse ou de l’arrêt prévisible de l’activité, des annonces gouvernementales et des clients… Avec dans un premier temps un exercice à deux ou trois mois, orienté vers l’apurement des bilans. Pour cela, il des mesures simples mais efficaces peuvent être prises : mesures d’économies en interne, comme le gel des recrutements, revue des conditions de facturation et relances clients, emprunts bancaires. Objectif : réaliser une estimation la plus précise possible du chiffre d’affaires qui va être encaissé et quand, afin de réaliser une projection claire de la trésorerie.

Une fois cette visibilité à court terme acquise, il est bien sûr nécessaire de se concentrer sur les piliers trésorerie et profitabilité : identifier les sources génératrices de trésorerie, définir les priorités opérationnelles et monitorer les résultats. Cela implique de définir les bons indicateurs clé à suivre durant toute la période de crise, qui sont bien sûr ajustables en fonction de l’activité : par exemple, en B2B modèle SaaS, le nombre de désengagements clients (« downsell »).

Ces indicateurs sont à suivre au jour le jour ou à la semaine afin d’ajuster sa stratégie en temps réel. Cette agilité implique d’avoir les bons outils – des tableaux de bord interactifs et solutions de data visualisation comme PowerBI sont particulièrement adaptées – mais surtout de compter sur ses ressources internes : les managers pour insuffler la vision, les équipes sensibilisées aux nouveaux rythmes et méthodes bien sûr, mais également les experts internes (en trésorerie, comptabilité, ressources humaines, etc.).

2 – Gagner en agilité pour adapter son activité

 Face à la crise, l’équilibre entre les actions « défensives », comme les réductions de coûts, et « offensives » (par exemple, créer une nouvelle offre) est clé. Pour anticiper les tendances, les analyser et les transformer en opportunités si possible, il est nécessaire prendre la température sur le terrain via ses pairs, les entreprises du même secteur, et ses clients. Par exemple, participer à des webinaires entre pairs, provoquer des rendez-vous clients pour les questionner sur l’impact de leur côté ou faire jouer son réseau pour faire remonter de l’information. Objectif : faire ressortir les grandes tendances pour flairer les opportunités, anticiper le risque et adapter les priorités des équipes en conséquence.

Rester flexible est essentiel, les rebondissements non maîtrisables de la crise faisant immanquablement fluctuer l’ordre des priorités. La gestion des projets doit donc se faire le plus possible par méthode agile et l’approche ROI est primordiale : prioriser les projets générateurs de cash ou de valeur pour l’entreprise, en pilotant au quotidien avec les équipes. Il est essentiel de sortir du cadre de l’équipe de crise pour se confronter à la réalité terrain et savoir avec précision ce qui est générateur de valeur ou non !

Enfin, il ne faut pas oublier de penser à l’après et construire une vision à plus long terme. Par exemple, en établissant des hypothèses de charges et de trésorerie dégradées à 6 mois, 12 mois et même 18 mois. Ce travail exhaustif inclue les dettes fournisseurs et les dépenses à supporter pendant cette période (charges de personnel, loyers et abonnements indispensables, emprunts bancaires…), mais également les prévisions clients qui pèseront lourd dans la balance : prévoient-ils, de leur côté, de régler leurs échéances à temps ? De renégocier les termes de leur contrat ? De revoir le renouvellement de leur engagement ? De profiter de cette période de baisse d’activité pour investir dans des projets imprévus ? Toutes ces questions doivent trouver une réponse pour savoir rebondir rapidement et clôturer proprement la crise.

3 – Assurer la cohésion des équipes

Le plan de gestion de crise doit être largement partagé et pas uniquement avec le top management. Chaque collaborateur doit avoir connaissance des consignes et des recommandations. Or, la sensibilisation et la formation des salariés, voire des prestataires présents régulièrement dans les locaux, sont souvent négligées. Résultat : le plan peut être robuste et performant, s’il n’est pas connu ou maîtrisé, il perd de sa force, voire de son intérêt. 

En effet, l’implication des équipes est capitale pour assurer une sortie de crise optimale : elles vont intervenir aussi bien dans la remontée d’informations terrain que dans le passage d’un message – implicite ou explicite – aux clients. L’inquiétude et le stress sont toujours les premières réactions émotionnelles face à un changement de situation : la première étape est donc d’informer les équipes sur la façon dont la crise est gérée afin de les rassurer.

Pour ce faire, il est nécessaire de donner de la visibilité sur l’impact de chaque action, les critères de priorisation de chaque projet ou encore la santé de l’entreprise, pour créer un effet de groupe et amener les équipes à se serrer les coudes. Une communication resserrée aux équipes sur les décisions prises par la cellule de pilotage de crise est à privilégier : par exemple, des points hebdomadaires de redescente d’information, une newsletter régulière de la part des dirigeants ou encore la responsabilisation des managers pour répondre aux premières questions de chacun.

Transparence et bienveillance incitent le plus souvent à donner de sa personne pour passer la tempête et à mettre toute son énergie, sa proactivité et sa créativité au service du bien commun. C’est le rôle du dirigeant de veiller au bien-être de ses équipes, que le surmenage peut guetter, de les préserver et de les sensibiliser au fait que la crise est un marathon, pas un sprint.

Si la communication interne est la clé de voûte d’une traversée de crise réussie, la communication externe doit être tout aussi bien maîtrisée dans sa fréquence, ses formats et ses messages. La crise crée les conditions d’une rupture de confiance et affecte la crédibilité de l’entreprise en externe et en interne : dans ce contexte, il est capital d’associer le bon message, au bon destinataire et avec le bon ton dans toutes les communications. 

4 – Maîtriser sa communication de crise

Un contexte de crise incite souvent à beaucoup communiquer, partout et à tout prix : pourtant, il est parfois plus utile de ne rien dire que de risquer la mauvaise communication. D’après une récente étude, 75% des consommateurs estiment que les entreprises ne doivent pas profiter de leur crise pour promouvoir leur marque. Aussi, à moins d’une urgence à se positionner sur la période en cours, mieux vaut se recentrer sur sa propre structure, ses employés et surtout : ses clients.

Garder une communication constante et transparente avec ses clients est d’autant plus primordial aujourd’hui. D’une part pour les informer, rassurer, sur notre gestion de crise, et d’autre part pour les accompagner au mieux en fonction de leurs nouveaux besoins. Les principes clés de la communication de crise – empathie, honnêteté, transparence et respect de ses engagements – sont les gages d’une collaboration solide et pérenne.

La bonne nouvelle ? Cette crise promet de transformer plus durablement nos manières de travailler et de collaborer. Au-delà de la flexibilité gagnée sur le travail à distance, on peut s’attendre à un impact sur nos vies de manière globale : la façon d’envisager son équilibre professionnel et personnel, le rapport au temps et aux relations humaines. La transformation sociétale en cours est réelle et fascinante. Gardons le cap, prenons soin de nos collaborateurs et de nos clients, et restons alertes et curieux : notre ouverture d’esprit nous permettra de sentir le vent tourner, d’anticiper et d’assurer « l’après ».

Aurore Jaugin, CEO France d’UpSlide

Source : Kantar – COVID-19 Barometer: Consumer attitudes, media habits and expectations – 25000 interrogés

Comment rater sa création d’entreprise

Lorsque la création d’entreprise est en train de prendre vie, il existe cette peur inconsciente de commettre des erreurs et qu’elles conduisent l’entrepreneur à une impasse. Les conseils pessimistes sont nombreux mais au lieu de vous aider à contourner les difficultés, ils vous induisent dans la mauvaise direction. Tout entrepreneur qui se lance a écouté les multiples expériences d’entrepreneurs qui déjà lui indiquent que les erreurs font partie de l’ADN mais surtout du chemin entrepreneurial. Comment rater sa création d’entreprise ?

Les principales erreurs de la création d’entreprise ? Découvrez cet article qui vous permettra de les éviter et de prendre conscience des mauvais réflexes à avoir en tant que chef d’entreprise. Certes, vous ne les aurez pas tous mais prendre conscience de vos faiblesses et chercher l’antidote vous permettra de réussir votre success story.
L’anti-manuel du créateur d’entreprise pour devenir un parfait « looser » de l’entrepreneuriat !

L’erreur à éviter dans la recherche d’une idée de business

  • Ne pas noter toutes ses idées de business. Lorsqu’on ne note pas ses idées, avec le temps, une idée judicieuse que l’on avait écartée peut s’avérer être l’idée géniale ! De même n’oubliez pas de noter toutes les idées d’amélioration de l’idée ou de services associés qui, eux, peuvent être perdus alors qu’avec le temps il pourrait être un facteur de développement.

Ce qu’il faut faire lorsqu’on a une idée de business

  • Parler de son idée. La majorité des créateurs pensent que leur idée est tellement géniale qu’il vaut mieux qu’ils la gardent secrète ! La partager avec de nombreuses personnes vous permettra d’écouter leur point de vue et grâce à elles vous l’adapterez façon pour la rendre totalement opérationnelle.
  • Aller voir ce qui s’est fait ailleurs. Il convient de trouver des expériences semblables à votre projet d’entreprise qui ont réussi ou échoué afin de vous en inspirer et d’éviter de commettre les mêmes erreurs.

Les pièges lors de la réalisation des études de marché et business plan

  • Penser que le business plan est plus important que l’étude de marché. Lorsqu’il réalise son business plan, l’entrepreneur reste derrière son bureau à ressasser bercé par son ego en moulinant des chiffres très optimistes. Mais cela n’amène pas de clients ! Par contre, aller mouiller sa chemise pour rencontrer des prospects est beaucoup plus productif et révélateur de la réalité. (ndlr : on intègre d’ailleurs souvent l’étude de marché au business plan)
  • Réaliser une étude de marché non-objective. Attention à ne pas mélanger les faits et les sentiments personnels lors de la réalisation de l’étude de marché.
  • Être trop optimiste dans les prévisions par enthousiasme pour le projet. (ndlr : être trop optimiste ne permet pas de prévoir les trous de trésorerie mais aussi peut s’avérer très négatif lors des levées de fonds ou dans les concours car les chiffres peuvent paraitre rapidement irréaliste … et vous décrédibiliser).

Les erreurs les plus souvent commises par les créateurs d’entreprises

  • Prendre un associé par peur de ne pas pouvoir tout gérer.
  • Ne pas refaire 15 fois son compte d’exploitation général.
  • Ne pas diviser par deux ses ressources futures et multiplier par deux la durée pour atteindre son point mort.

Les erreurs à éviter lors de la recherche de financements

  • Ne pas faire preuve d’imagination pour essayer de financer son entreprise grâce à des montages originaux. Il est déconseillé : d’emprunter auprès des banques à un taux prohibitif, d’utiliser ses réserves propres prévues pour sa retraite, d’hypothéquer son appartement ou sa villa. (ndlr : ses conseils sont tirés d’expérience de dirigeants).

A ne jamais faire lorsque l’on a choisi de s’associer

  • S’associer avec des personnes qui n’ont pas les mêmes valeurs que soi ou qui ont les mêmes compétences que soi. Si l’on choisit de s’associer, il faut bien vérifier que votre partenaire partage les mêmes valeurs essentielles que vous et qu’il possède des compétences complémentaires aux vôtres.

Comment rater sa démarche commerciale

  • Vendre « dans le dur », c’est-à-dire sans préparation et surtout sans avoir réalisé au préalable une étude de faisabilité auprès de ses prospects/clients potentiels. La meilleure formule consiste, avant même de lancer ses opérations, d’obtenir des lettres d’intention de quelques clients qui pourront assurer, par leurs commandes, votre point mort (ndlr : cela n’exclut pas un test de vente afin d’avoir un retour client)
  • Ne pas se mettre à la place de son interlocuteur et mesurer ce que votre produit/service va lui apporter en termes d’augmentation de gain, et/ou diminution de coûts, et/ou évitements des erreurs.

Comment rater son développement

  • Baisser la garde pendant les 24 premiers mois ou mieux, pendant les 36 premiers mois. La mortalité la plus importante des nouvelles entreprises se situe dans les deux premières années (60 à 80 %), il faut donc être très attentif au développement de l’entreprise et continuer à travailler énormément. Lors de cette période, l’entrepreneur ne doit cesser de prendre son téléphone et partir à la recherche des clients. Lorsque le point mort a été atteint et dépassé, les choses deviennent plus sûres.

A ne jamais faire lors de l’embauche des premiers salariés

  • Décrire de façon trop idyllique son entreprise.
  • Ne pas avoir effectué soi-même au départ les responsabilités que l’on souhaite déléguer à ses nouveaux employés.
  • Communiquer des éléments vagues (objectifs mal définis/chiffrés et/ou tâches non précisées).
  • Être persuadé que les personnes que l’on va recruter auront un enthousiasme aussi intensif que le nôtre pour notre projet.

A ne jamais faire dans la gestion de la trésorerie 

  • Mélanger les comptes de son entreprise et les comptes personnels.
  • Ne pas réaliser que les besoins de trésorerie les plus forts prennent place lorsque votre société est en pleine croissance (dans les deux ou trois premières années (30 à 60 %).