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Tediber, l’entreprise qui secoue le marché de la literie

4 ans après son lancement, Julien Sylvain et ses associés se sont imposés malgré les assauts d’une âpre concurrence.

Avant de créer Tediber, l’entrepreneur se lance dans deux autres projets et notamment Leaf Supply. Il développe, brevète et vend des lits de camp pour l’aide humanitaire. Il réalise du chiffre d’affaires mais il n’arrive pas à bien gagner sa vie. En cause le manque de marges et les nombreux imprévus. Il retente l’expérience avec Agathe Molinar et se lance dans la lingerie féminine et fonde Lemon Curve qu’il revend quelques années plus tard.

La genèse de l’idée.

Il se pose alors question de ce qu’il veut faire et il se dit immédiatement qu’il veut vendre sur Internet car « c’était mon savoir-faire chez Lemon Curve ». Il désire également développer un produit car « j’avais adoré cette partie dans ma première aventure ». Fort de ses premières expériences, il est convaincu qu’il faut vendre quelque chose qui soit suffisamment cher. Il considère que c’est « le même effort que le produit soit coûteux ou non ». Il s’aperçoit alors qu’aux États-Unis le marché du matelas est en train de bouger avec un acteur qui invente un nouveau marché le « bed in box ». Le concept est simple : mettre un maximum d’argent dans la qualité du matelas plutôt que dans un grand choix. Le but ? Investir davantage dans un produit qui a toutes les chances de satisfaire les consommateurs.

Le lancement du produit.

Fort d’une expérience où il avait vendu des lits dans l’humanitaire et de ses connaissances du secteur, il décide de se lancer avec Juan Pablo Naranjo et Jean-Christophe Orthlieb. Puis, ils travaillent sur le produit et se rendent vite compte de l’importance d’investir dans une marque forte. Ils créent l’entreprise en novembre 2015 et rapidement les ventes affluent. Ils réaliseront d’ailleurs la première année 5 millions de chiffres d’affaires grâce notamment aux « connaissances acquises sur les campagnes Ad Words dans son expérience Lemon Curve et au fait qu’il n’y avait pas de concurrents directs sur le concept à l’époque ». Ce succès rapide lui permet d’ailleurs de réaliser une levée de fonds d’1,8 million d’euros dès mai 2016.

Une volonté de RENFORCER la marque.

Il désire renforcer la partie marque et fait la rencontre d’Aude du Colombier, aujourd’hui associée, et alors directrice du marketing France de Google. Celle-ci cherche un nouveau projet et le courant passe parfaitement. L’aventure continue et l’entreprise se développe de manière régulière avec un chiffre d’affaires en hausse à 7 puis 10, 15, 20 et enfin 25 millions d’euros qui se profilent pour cette année.

Une épopée pas si facile que cela.

Si on pourrait peut-être penser que tout a été facile, l’entrepreneur a dû faire face à des assauts de concurrents sur le marché français. « D’abord par des français comme nous, ensuite par les distributeurs qui ont tous lancé leur copie et enfin les concurrents étrangers ». Pour réussir à ne pas être noyé, il décide de rester concentré sur le marché français, en investissant sur la qualité du produit et du service mais également en gardant une touche unique dans la marque et dans les produits.

La concurrence se bat à coup de communication et l’entrepreneur conserve sa ligne directrice « A un moment, il y avait 4 concurrents qui affichaient en même temps que nous dans le métro. Il lançait tous des promotions pour prendre le marché. Heureusement cela n’était pas viable dans le temps et la plupart ont dû fermer. Il y avait moins de croissance donc c’était moins sympa et il était plus dur de garder les collaborateurs qu’en mode croissance. »

Aujourd’hui, l’entreprise a réussi son pari et compte une quarantaine de salariés. Elle compte bien ouvrir d’autres boutiques avec une approche multicanale. Si la gamme de produits devrait grandir, l’ambition de l’entrepreneur reste la même : « être toujours plus innovant au service du sommeil et du confort ». Les défis ? Continuer à rendre visible la marque, augmenter le nombre de boutiques et poursuivre le mélange du off et de l’online. Enfin et surtout développer toujours des produits « plus innovants et différents ».

Contorion est arrivée en France !

Depuis janvier 2020, la boutique en ligne de fournitures industrielles et artisanales allemande est disponible pour le plus grand plaisir des professionnels du secteur. S’adressant aux TPE et PME, elle leur permet de trouver vaste gamme de produits ainsi que des marques reconnues mondialement, tout en bénéficiant de conseils spécialisés. Zoom sur une entreprise qui se développe sur l’Europe mais sur l’Hexagone en premier.

Une offre complémentaire pour le secteur

L’offre commerciale des artisans en France s’est développée en France et se sépare actuellement en deux types d’offres :  les grandes places de marchés d’un côté et les petits commerces spécialisés de l’autre. Contorion, propose donc une troisième manière de fonctionner avec une boutique en ligne qui regroupe une offre complète. Il faut dire que depuis quelques années, le secteur s’est fortement digitalisé en raison des nombreux avantages qu’offre le numérique avec notamment un gain de temps et une possibilité de trouver des produits professionnels sur la toile sans avoir à se déplacer. Si la digitalisation a commencé son essor dans le domaine, le choix restait restreint ou les conseils manquants pour certains types de produits. L’offre de l’enseigne vient donc compléter l’existant en permettant de se fournir dans les meilleures conditions grâce à une gamme étendue avec des grandes marques comme Festool, Makita, Bosch, Metabo, et propose des conseils et d’une expertise sur l’ensemble des produits et de plus des prix attractifs. L’entreprise veut également mettre en avant sa rapidité avec une particulière attention à réduire « chaque jour le temps entre la commande et la livraison ». La place vacante a donc trouvé désormais preneuse.

Une offre très large pour les TPE/PME et artisans

Contorion s’illustre d’abord par une offre destinée aux TPE et PME avec  plus de 110 000 clients professionnels (notamment dans le bâtiment, la construction métallique, le service de conciergerie, du nettoyage de bâtiment, la construction en bois, l’horticulture et l’aménagement paysager, la logistique, le stockage et l’automobile) et également une gamme très large avec de produits avec plus de 300 000 références et 500 grandes marques dans tous les domaines : outillage main, électrique, accessoires et équipements professionnels, traitement des matériaux, vêtements de travail et équipements de protection, équipements d’atelier et fournitures de chantier ou pneumatiques, produits chimico-techniques, ferrures et matériel de sécurité, nettoyage, jardinage et aménagement d’espaces verts… Celle-ci est ainsi accessible sur le site de l’enseigne.

Des produits mais également des conseils

L’entreprise ne se contente pas de regrouper une offre, elle dispense des conseils pour ceux désirant obtenir des informations complémentaires et l’expertise d’un magasin spécialisé. Frederick Roehder, directeur général et co-fondateur de Contorion confirme : « Les entreprises artisanales économisent du temps et de l’argent grâce à Contorion. Pour y parvenir, nous utilisons les avantages du commerce en ligne et sortons des sentiers battus ». Ainsi l’entreprise offre des conseils personnalisés notamment grâce à une équipe francophone dédiée au marché français. Une manière de fonctionner qui permet de fluidifier la communication avec les artisans français, jusque-là obligés d’utiliser d’autres langues pour acquérir certains produits.

Une entreprise qui s’étend partout en Europe

Le revendeur en ligne allemand, crée en 2014 par le Dr Frederick Roedher, le Dr Richard Schwenke et Tobias Tschötsh, était présent jusqu’à présent sur le marché allemand et autrichien. Il amorce son développement en Europe par la France avec sa société Contorion SAS qui emploie plus de 250 personnes de 25 nationalités différentes. Rachetée par le groupe Hoffmann, fabricant et distribution international d’outils professionnels, l’entreprise qui a souhaité amorcer dès janvier son extension par son voisin Français, n’en est qu’à ses débuts d’internationalisation comme le confirme Frederick Roedher : « Nous considérons Contorion comme un projet européen. Notre objectif est de devenir la première plateforme européenne de fournitures industrielles et artisanales ».  Une arrivée qui devrait faire plaisir à bon nombre d’artisans et d’industriels désireux de pouvoir se fournir facilement et de découvrir la vaste gamme de produits proposés par l’enseigne.

Comment détecter les opportunités actuelles ?

Voici la sortie du confinement entamé et bientôt une reprise totale de l’activité. S’il y a bien un moment où il faut être attentif aux signes, c’est bien aujourd’hui. Les comportements risquent fortement de changer et rapidement. Si certains ne sont que temporaires, d’autres s’annoncent comme le comportement de base à l’avenir. Zoom sur comment regarder et détecter les opportunités actuelles et rester informé. 

Vous abonner à l’ensemble des études

La plupart des études sont en réalité disponible pour tout le monde. Pour vous informer rien de plus simple, il suffit de vous abonner aux différents baromètres et études afin de les recevoir. Ceux-ci décrivent souvent les grandes tendances et notamment celles qui ont connu un réel essor et celles qui ont subi une véritable baisse. Ces données sont à analyser avec du recul. En effet, certaines d’entre elles sont liées à des contraintes spécifiques et l’impossibilité d’agir autrement alors que d’autres montrent une véritable évolution. Il faut donc prendre chaque information avec du recul pour avoir la certitude qu’s’il s’agit d’un changement définitif ou temporaire. Vous avez de grandes chances que certains comportements s’amplifient mais subtilement. Alors prenez chaque information avec des pincettes et demandez-vous si elles auraient des raisons de s’installer dans les habitudes à la fin de cette période. 

Faire un questionnaire client / prospect

Pendant le confinement, ils ont été nombreux à expérimenter de nouvelles manières de faire et ceci un peu dans tous les domaines. Les usages ont été suspendus et chacun a pu aller tester des produits/services qu’il n’utilisait pas auparavant. Interrogez vos clients pour découvrir comment améliorer votre service peut se révéler utile, particulièrement en ce moment. Ils pourront ainsi vous faire des propositions en fonction de ce qu’ils ont vu de nouveau et donc avoir une créativité complètement démultipliée. Celle-ci est en effet souvent l’amalgame de plusieurs choses vues à différents endroits. Si un service leur plaît dans un autre secteur que le vôtre, vous gagneriez peut-être à chercher si celui-ci est transposable. Dans tous les cas, prendre leur opinion on mieux connaître leurs usages peut se révéler très utile.

Regarder ce que font les jeunes

Si les jeunes ont parfois des choix très éphémères, ils sont souvent les précurseurs dans de nombreux domaines. Leurs habitudes ont souvent tendance à se généraliser car c’est bien eux qui n’hésitent pas à apprendre pour rester à la page. De manière globale, nous avons tous pour réflexe de nous installer dans nos habitudes et à rechercher très peu cette nouveauté, signe d’apprentissage. Les jeunes, au contraire, expérimentent et se font souvent une opinion sur ce qu’ils testent. Si une tendance s’installe, il faut parfois vous demander pourquoi et si le phénomène va durer. La grande difficulté reste que certaines directions semblent s’installer pour des raisons relativement inexpliquées et que beaucoup de jeunes n’arriveront pas non plus à vous l’expliquer. 

Suivre toute votre concurrence

Il est clair que vos concurrents ne sont certainement pas restés les bras croisés pendant la période de confinement. Si beaucoup se sont adaptés aux goûts du jour, ils sont nombreux à avoir innover. Suivre ce qu’ils sortent actuellement vous évitera d’avoir trop de trains de retard et il faut noter qu’il vous faudra peut-être déjà du temps pour rattraper ce retard que vous avez pris. N’hésitez pas à vous abonner à leur flux et à faire de la veille concurrentielle pour éviter de rater des innovations majeures auxquelles vous n’avez pas pensé. Si on vous pardonnait très certainement un léger retard, il ne faut pas vous réveiller dans 6 mois quand ils auraient pris un véritable avantage concurrentiel sur vous. 

Regarder ce qui se passe à l’étranger

Une des grandes chances actuelles reste que nous ne sommes pas les seuls à avoir été confinés et que vous pouvez suivre ce qui se passe à l’étranger et les réactions pour savoir comment tout va probablement se passer chez nous. Nous ne sommes pas si différents de nos voisins et nous l’avons bien vu dans la prise de mesures quant au coronavirus. Tout le monde testait et nous sommes globalement tous arrivés au même type de solutions avec quelques différences, certes, mais qui restent souvent des ajustements ou des petites corrections. N’hésitez donc pas à voir ce qui va se passer en Espagne ou en Italie, par exemple, pour connaître ce qui risque très fortement d’avoir lieu dans les prochaines semaines. 

N’oubliez pas le phénomène du tout et son inverse

Ce qui assez drôle dans la plupart des tendances, c’est qu’elles vont en général dans un sens mais également dans le sens contraire. La généralisation de certaines pratiques a très souvent des conséquences négatives qui sont mal vécues. Plus vous aurez de rencontres par internet, plus vous en aurez également physiquement car on peut se lasser de tout et certains aspects peuvent nous manquer. Si vous pouvez adopter une solution pour une raison, il y a souvent une contrepartie et donc un aspect négatif qui peut devenir votre force. 

Réfléchir ce que sera le monde avec de nouvelles règles

Il s’agit d’un jeu bien compliqué mais qui peut vous donner plusieurs coups d’avance. Si vous vous mettez à réfléchir au monde de demain, il suffit de prendre quelques grandes règles que vous mettrez en base et vous demander en quoi cela va impacter votre business. Il faut vous poser la question par exemple de ce qui se passerait si le nombre d’utilisateurs continue à augmenter d’une solution (surtout si vous voyez actuellement qu’elle est en plein boom) et vous pencher sur les conséquences d’une telle modification. Vous devez alors vous projeter et réfléchir à comment le service peut être amélioré pour répondre toujours plus à la demande. Enfin, vous pourrez voir les impacts sur votre propre business. 

Comment bien gérer son commercial ?

Lorsque vous êtes chef d’entreprise, une des fonctions principales demeurent la fonction commerciale notamment pour les grands contrats où votre présence est exigée mais dès le départ. Si au début, la tendance est de bricoler, il reste nécessaire d’avoir une démarche construite si vous souhaitez développer votre entreprise. Zoom sur quelques procédés incontournables pour bien gérer votre commercial.

La mise à jour constante de vos données

Les données commerciales sont essentielles dans une grande majorité des business. Si vous ne les avez pas inscrites quelque part, il s’agit en général d’un effort de mémorisation (on pensera notamment aux commerçants qui connaissent chacun de leur client). Dans les autres cas, vous devez mettre à jour constamment votre base de données. Oui mais pourquoi ? La principale raison est liée aux relances qui doivent être réalisées à des moments précis car inutile de contacter un client avant une date d’échéance sauf à vouloir le braquer. Toutes les données sont cependant utiles notamment pour vous permettre de reprendre le contact naturellement ou encore de cerner le besoin exact de vos clients. Il s’agit avant tout de lui faire gagner du temps lors de vos échanges et d’éviter de l’importuner sans réelle raison.

Votre connaissance client peut-être un plus car elle le valorise et il ne se sent pas un individu lambda. Si vous avez une bonne mémoire, vous retiendrez beaucoup d’informations mais plus le nombre de contacts est élevé, moins serez capable de pouvoir toutes les retenir.

Les CRM, un indispensable

Si au début de l’aventure, vous pouvez fonctionner avec un simple tableur Excel, force est de constater qu’un logiciel CRM s’avère souvent une acquisition pertinente. Déjà, parce qu’il vous permet de répartir les données et de les classifier plus facilement et ensuite de gérer des relances qui vous éviteront notamment « d’oublier un client ». Ensuite, il peut vous être utile si vous souhaitez faire des emailings de masse, par exemple, afin de pouvoir classifier et exporter votre base de contacts. Ceci est particulièrement utile lorsque vous souhaitez vérifier les coordonnées d’un client, vérifier que l’interlocuteur n’a pas changé ou tout simplement pour éviter qu’il vous oublie. Vous pouvez ainsi garder en permanence votre base à jour.

Si on se dit souvent que l’on pourra le mettre en place plus tard, il vaut mieux en faire l’acquisition rapidement, déjà parce que cela vous empêchera de reporter la mise à jour de votre base de données à jour, ensuite parce qu’il vous fera gagner du temps et enfin car cela vous évitera de passer du temps à comprendre comment il fonctionne quand vous en aurez besoin. Il reste vrai qu’il est toujours difficile de prendre du temps pour le faire mais il s’agit bel et bien d’une bonne pratique.

D’autre part, les CRM se révèlent souvent pratiques car ils vous permettent en quelques clics d’avoir des données utiles pour votre gestion comme le nombre de prospects, l’encours en termes de devis voire de facturation. Vous pouvez d’ailleurs souvent lier votre facturation avec votre logiciel de prospection commerciale ainsi qu’encadrer celle de vos éventuels commerciaux.

Bien segmenter votre base

Si vous souhaitez avoir un bon fichier commercial, sachez que vous devrez bien le segmenter et ceci dès le début. Il vous faut bien réfléchir en amont aux données que vous souhaitez inclure dans votre base et à votre manière de les classifier. Si la plupart des logiciels vous propose une ou plusieurs de base, chaque business fonctionne différemment et ne demande pas le même traitement. Vous devez donc chercher celles qui sont utiles dans votre business afin de pouvoir trier vos listes de contacts en fonction de celles-ci. Vous vous organiserez différemment si vous devez faire une communication large auprès d’un public que vous ne connaissez pas ou si vous devez la réaliser auprès d’une cible que vous connaissez personnellement.

Les messages doivent être adaptés à chacune d’entre elles et éventuellement beaucoup plus personnalisés dans un cas que dans l’autre. Il sera donc la plupart du temps performant de segmenter votre base dès le début afin de ne pas avoir à faire mille fois la même manipulation pour rectifier votre erreur ou votre oubli et réintégrer l’information par la suite. De la même façon que pour créer la un site internet, tout penser en amont fait gagner du temps pour la suite.

Disposer de tout le matériel nécessaire

Lorsqu’on débute en entrepreneuriat, il reste courant de prendre le temps de créer ses plaquettes ainsi que d’autres éléments comme les cartes de visites. Au fur et à mesure du temps, ce sont des éléments que, malheureusement, vous aurez tendance à négliger si vous n’avez pas pris les bonnes habitudes. Vous devez disposer de tout le matériel adéquat : stylo, bloc-notes, cartes de visites, plaquettes… Rien n’est à négliger pour vos rendez-vous commerciaux afin de ne pas vous retrouver dans une position difficile. Bien gérer son commercial passe avant tout par une bonne gestion de vos outils commerciaux qui vous seront indispensables et à penser à les mettre à jour.

Il reste toujours inconfortable de dire à un prospect que votre adresse ou numéro de téléphone n’est pas le bon sur votre carte de visite. A noter que ce matériel peut également se révéler efficace à tout moment comme lors de soirées réseaux afin de garder contact ou tout simplement parce qu’une opportunité se présente. Si vous pouvez toujours gérer a posteriori, cela vous fera quand même perdre du temps et ne montrera pas votre professionnalisme.

Vous former si nécessaire

Si le matériel est incontournable ainsi que quelques bonnes pratiques pour bien gérer son commercial, celle-ci passe également par une formation solide en vente. Si celle-ci peut être pensée en termes de face à face ou de rendez-vous téléphonique, le commercial reste plus large et peut couvrir des domaines comme l’acquisition de contacts. Certains business ne font ainsi leur commercial que par internet par exemple et il vous sera parfois nécessaire de vous former aux bonnes méthodes pour attirer votre cible à entrer en contact avec vous. Dans tous les cas disposer d’une formation commerciale pour savoir comment inciter le prospect à devenir client reste essentiel et à ne jamais écarter.

La plateforme de vente de masques de La Poste ouverte aux entreprises de moins de 250 salariés

D’abord réservée aux TPE et aux PME de moins de 50 salariés, la plateforme de vente de masques réutilisables lancée par La Poste à l’initiative du ministère de l’Economie et des Finances s’est progressivement ouverte à de nouvelles structures : associations, professions libérales et agricole et micro-entrepreneurs. Désormais, « masques-pme.laposte.fr » est également accessible aux entreprises employant jusqu’à 249 collaborateurs.

Alors que de nombreux Français ont repris lundi 11 mai le chemin de leurs lieux de travail après deux mois de confinement, de nombreuses entreprises ont dû repenser leur organisation en interne pour s’assurer du bon respect des mesures sanitaires et du principe de distanciation sociale, mais aussi d’équiper leurs salariés en masques de protection.

Afin que les entreprises soient en mesure de s’en procurer, le ministère de l’Economie et des Finances a confié à La Poste la mise en place de la plateforme “masques-pme.laposte.fr” pour commercialiser et distribuer 10 millions de masques grand public, lavables et réutilisables 20 fois chacun. Un dispositif complet de commercialisation et de distribution mis en ligne le 2 mai dernier, avec le soutien des réseaux des CCI, des CMA et des Chambres d’agriculture, qui comprend l’achat et la paiement en ligne, la préparation des commandes, et la livraison sur site.

Associations, micro-entrepreneurs, TPE/PME : 9,4 millions de structures concernées

Si la plateforme s’est adressée la première semaine, aux entreprises ressortissantes des réseaux des CCI et des CMA, le dispositif a été par la suite élargi aux associations employant des salariés, aux micro-entrepreneurs et aux professions libérales et agricoles. Depuis le lundi 18 mai, les entreprises qui comptent jusqu’à 249 salariés peuvent également bénéficier de ce service, portant le nombre de structures ayant accès à la plateforme à 9,4 millions de structures.

Les modalités d’accès au service restent les mêmes. Après identification et connexion à la plateforme, les entreprises peuvent directement passer commande et procéder au paiement en ligne. À cet égard, cette procédure complète à distance permet d’opérer une livraison, sans contact physique ni signature, conformément aux recommandations des autorités sanitaires.

Au terme de la première semaine de fonctionnement du service, plus de 40 000 entreprises ont passé commande sur le site “masques-pme.laposte.fr” entre la date de son lancement et le samedi 9 mai. Ce qui représente un volume de commande de l’ordre d’1,5 millions de masques soit l’équivalent de 30 millions d’usage.

Un dispositif complet qui conjugue l’infrastructure logistique et l’expertise numérique du groupe La Poste

La mise en ligne de la plateforme e-commerce est le résultat d’une synergie entre les expertises logistique et numérique du groupe La Poste, à qui le ministère de l’Economie a confié le soin de sa réalisation. Pour développer la plateforme web, le groupe présidé par Philippe Wahl s’est appuyé sur les capacités technologiques de sa filiale numérique, Docaposte. Le dispositif s’appuie également sur le réseau de distribution de La Poste qui constitue, selon Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Economie et des Finances, l’un “des canaux de distribution les mieux adaptés” pour assurer la livraison de masques sur l’ensemble du territoire français.

Fruit d’une coopération entre l’État et La Poste, l’opération a été accompagnée dès son lancement par les chambres consulaires. Rappelant l’impératif de la reprise économique pour plus “de 90% des 1,3 millions d’entreprises artisanales”, Christian Vabret, président de CMA France par intérim, avait salué “l’initiative portée par l’État et La Poste pour faciliter cette reprise”.

A-t-on nécessairement besoin de lever des fonds ?

La levée de fonds est un sujet récurrent pour nombre d’entrepreneurs. Tous les jours, un levée de fonds fait la une des médias qui avec force de détails montre  l’intérêt de la levée de fonds et incitent les entrepreneurs à solliciter les investisseurs. La levée de fonds reste un élément central du financement des entreprises. Toutes les sociétés, grandes et petites, peuvent avoir recours à ce moyen, c’est d’ailleurs souvent le cas pour les start-up qui fleurissent partout dans le monde. Bien que les entreprises du monde entier innovent et trouvent des solutions intéressantes pour procéder à leur propre financement, force est de constater que les business angels ont encore et toujours le vent en poupe. De nombreuses entreprises montrent également qu’à l’inverse, il est tout à fait possible de fonctionner sans le soutien de ces mêmes investisseurs. A-t-on nécessairement besoin de lever des fonds ?

La levée de fonds : à consommer avec modération

En toute certitude, la levée de fonds reste la solution numéro un pour une entreprise dans le cadre de son propre financement. Les avantages sont nombreux :

– rapidité pour obtenir des fonds souvent très importants,
– de nombreux investisseurs sont prêts à s’engager aux côtés de start-up innovantes et dans l’ère du temps,
– les fonds obtenus grâce à une levée de fonds permettent le financement du cycle d’activités sur le long terme.

Mais il ne faut pas oublier certains inconvénients majeurs : la levée de fonds va de pair avec l’entrée au capital d’investisseurs, des professionnels à même d’évaluer la rentabilité de votre entreprise jour après jour. C’est l’un des problèmes majeurs de la levée de fonds que cette perte d’indépendance et de contrôle sur la gestion de l’entreprise. Les investisseurs, désireux de récupérer leur mise initiale, n’hésiteront pas à vous faire des reproches si la rentabilité de l’entreprise n’est pas suffisante.

L’exemple de Facebook, pourtant géant parmi les géants, est sans appel : après avoir levé des fonds très importants, les investisseurs ont pris la décision de lancer l’entreprise en Bourse. Un lancement qui fut, pour bon nombre d’analystes financiers, un échec retentissant, les investisseurs n’ayant pas pris le temps de faire fructifier leur apport financier.

Les alternatives à la levée de fonds

Les prêts accordés par les organismes comme Bpifrance (Banque Publique d’Investissement) ou bien le financement participatif (qui n’est pas assimilé à une levée de fonds auprès d’investisseurs privés)… De nombreuses alternatives existent pour les entreprises désireuses d’assurer leur financement sur le long terme afin de développer leur activité. Et là encore, les avantages sont nombreux : conservation de l’indépendance, facilité pour obtenir des fonds étant donné l’essor rencontré par le financement participatif, engouement massif pour votre entreprise et votre projet …

Le financement participatif a prouvé qu’il était tout à fait possible d’avoir recours à des fonds provenant de particuliers nombreux, d’origines différentes et avec des volontés différentes, tout en atteignant des objectifs précis. My Major Company, Ulule, KissKissBankBank, tant d’exemples qui montrent que les entreprises ont aujourd’hui tout intérêt à regarder du côté du financement participatif pour développer leur activité propre.

Ainsi, des questions se posent quant à la pérennité de la levée de fonds. Il n’est aujourd’hui plus indispensable d’y avoir recours pour une entreprise. De nombreuses autres solutions existent, et parmi elles, peut-être qu’une en particulier retiendra votre attention pour le développement de votre projet entrepreneurial. Il faut avoir beaucoup de sagesse car souvent la levée de fonds grise certains entrepreneurs qui oublient d’utiliser les fonds avec prudence.

Ces domaines où les entrepreneurs utilisent souvent des logiciels

Quand on est entrepreneur, il s’avère souvent indispensable d’avoir recours à des logiciels ou applications qui touchent un peu tous les domaines. Certains vous facilitent la vie et d’autres réalisent pour vous ce que vous ne sauriez pas faire sans eux. Zoom sur les quelques domaines où il est nécessaire de faire l’acquisition d’un logiciel ou d’une application pour éviter de vous retrouver englué.

 Les ressources humaines et la paie

 Soyons clair : créer une fiche de paie demeure un véritable casse-tête avec des informations et des réglementations qui évoluent sans arrêt. Si vous n’êtes pas spécialiste des RH (et même si vous l’êtes d’ailleurs), la réaliser et se tenir à jour représente un véritable défi. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs qu’il s’agit d’un chantier que chaque gouvernement tente de simplifier. Se passer d’un logiciel de paie ou RH tel qu’Apogea peut se révéler un parcours du combattant. Même avec de l’expérience, il est parfois difficile de comprendre pourquoi une fiche de paie varie d’un mois sur l’autre. C’est bien la raison pour laquelle les dirigeants n’hésitent pas à s’en doter rapidement dès qu’il leur est nécessaire d’en réaliser une   ou de faire appel à un prestataire externe. Plus globalement les RH et leur gestion : congés, temps de travail, formation… demande souvent d’acquérir un logiciel pour éviter d’avoir à suivre les dernières obligations et de pouvoir transmettre les données incontournables à la réalisation des paies par exemple. Voir les logiciels de gestion RH.

 Les logiciels liés au commercial

 Sauf si vous êtes dans un métier de face à face comme les commerçants (et encore, ils ont désormais des caisses pour leur permettre de bien effectuer leur facturation), se doter de logiciels commerciaux comme un CRM ou un logiciel de facturation restent nécessaires. Ils vous permettent de gagner un temps précieux dans plusieurs domaines (relances, éventuels emailings, facturation), d’avoir une base de données fiable et à jour (à partir du moment où vous ne la laissez pas dans un coin), de mieux suivre votre taux de transformation ainsi que vos équipes, de pouvoir reprendre des dossiers en cours si besoin ou encore d’avoir une meilleure vision sur votre activité. Les logiciels commerciaux sont à mettre en place et rapidement, si vous voulez éviter d’avoir un travail fastidieux par la suite à réaliser lorsque votre nombre d’interlocuteurs deviendra trop important pour que votre tableur Excel suffise ou que votre mémoire ne soit plus suffisante.

 Ceux pour la gestion

 Si vous pouvez bien entendu faire appel à votre logiciel commercial pour tout ce qui est lié à vos devis ou facturation, les logiciels de gestion sont également indispensables (en général) pour communiquer avec votre expert-comptable. Par le biais des exports, il demeure dans une immense majorité des cas possibles de lier les deux types de logiciels voire de faire en sorte qu’ils se synchronisent en direct, ce qui vous évite parfois quelques manipulations. Le comptable peut également réaliser son travail à « l’ancienne » ce qui peut vous éviter d’avoir affaire à ce deuxième type de logiciel. La tendance à la digitalisation va d’ailleurs en ce sens et les économies en termes de coût représente souvent une bonne raison d’y adhérer.

 Tout ce qui touche à votre agenda

 Si la bonne vieille version papier de l’agenda a toujours son charme, il est clair que les versions modernes notamment celles qui sont liées à votre to do list sont utiles. Pouvoir suivre son emploi du temps en direct et de partout vous fait gagner du temps mais surtout peut être utile à votre motivation. Notre équipe de rédaction recommande très régulièrement la to do list et même si on peut se passer de tout, elle est utile dans bon nombre de domaines : gestion du temps, motivation, définition de vos fonctions et du temps passé (vous pouvez partir d’elle pour savoir ce que vous faites dans une journée, semaine, mois, ce qui peut être utile quand vous souhaiterez déléguer) ou encore tout simplement pour ne rien oublier. Dans la mesure du possible, plus vos outils seront synchronisés et plus vous gagnerez de temps. Si l’exercice peut paraître fastidieux au début, une fois que vous aurez pris les automatismes, vous pourrez en profiter pleinement. Comme pour tout, le plus dur reste de s’y mettre !

Les logiciels pour la gestion des réseaux sociaux / emailing

Si toutes les entreprises ne sont pas sur les réseaux sociaux ou ne font pas d’emailing, toutes celles qui ont ce besoin devront rapidement s’en munir si elles ne souhaitent pas perdre un temps faramineux en manipulation manuelle. Bien sûr, ils vous permettent de réduire parfois votre risque d’erreur en oubliant par exemple de partager un post, de le programmer à l’avance, de vérifier le taux d’ouverture de vos emails, d’améliorer vos campagnes ou encore ne serait-ce que pour citer que cet exemple, de vous mettre en conformité avec tout ce qui touche à la RGPD en proposant par exemple une désinscription via un lien et une mise à jour automatique de votre base de données. Dans les deux cas, si vous y faites appel, investir dans des logiciels représente un gain de temps considérable et une dépense utile. Faire manuellement vos envois d’emailing auprès de 10 000 personnes n’est tout simplement pas concevable et parfois pas réalisable sans faire blacklister votre IP par exemple (ce qui entraînera que vos emailings ne parviendront jamais à vos destinataires).

L’ensemble de ces logiciels a bien entendu un coût mais la plupart reste indispensable au développement de votre entreprise. L’activité ou votre manière de fonctionner peut faire varier vos besoins mais à faire trop d’économies, on n’en fait parfois aucune et on perd en efficacité. A vous de voir !

Inclure l’envoi de SMS dans sa stratégie

L’email est un canal par lequel les internautes s’attendent à recevoir des messages. Or le sms est devenu un canal  fait partie intégrante de la consultation des internautes. Grâce aux smartphones, nos boîtes de réception, nos SMS, nos messages sur les réseaux sociaux et d’autres applications nous accompagnent partout où nous allons.

Quel que soit le canal de communication utilisé, une notification par téléphone mobile permet souvent aux internautes de savoir qu’un nouveau message est arrivé. L’email ne fait pas exception mais aussi les SMS.

Bien que l’email reste le choix traditionnel préféré, la communication de marque par SMS est en train de devenir un canal de premier plan auprès des consommateurs. Intégrer l’email et le SMS à votre stratégie de marketing et de communication avec les clients en 2024 est une bonne idée. C’est le meilleur moyen pour répondre aux attentes des consommateurs et les fidéliser à l’égard de votre marque.

Selon le communiqué de presse de Médiamétrie,  en mai 2023, 54,6 millions d’individus se sont connectés à Internet au cours du mois, soit 85,7% des Français. Chaque jour, 46,4 millions d’entre eux ont surfé sur le web. En moyenne, les Français ont passé 2h23 chaque jour sur Internet, soit une hausse de 10 minutes par rapport à mai 2022.

Pourquoi alors ne pas lancer une campagne marketing SMS ? Croyez-vous vraiment qu’elle est « has-been » ? Les chiffres ne peuvent être plus clairs. 97 % des SMS sont lus contre 25 % des emails reçus, et ils le sont, très rapidement : entre 1 à 4 minutes après réception. En effet, le SMS reste un incroyable outil de marketing relationnel grâce aux notions de proximité et d’instantanéité. 5 règles en or doivent cependant être respectées pour une campagne SMS réussie.

DONNEZ VOTRE NOM

Pour être clairement identifiée par vos abonnés, la société émettrice du SMS doit personnaliser son message et donner son nom dès le début. A la place d’un numéro de téléphone apparent, vous pouvez personnaliser le champ d’expéditeur avec le nom de votre société.

SOIGNEZ VOTRE MESSAGE

Un SMS compte 160 caractères. Inutile d’en écrire davantage. Votre message doit être simple et aller droit au but. Sa brièveté doit permettre une lecture en un coup d’œil pour une meilleure mémorisation. L’écriture doit cependant rester professionnelle. N’utilisez pas les abréviations qui pourraient ajouter une cacophonie dans vos propos. Surtout, relisez-le plusieurs fois avant de l’envoyer, pour éviter de malencontreuses fautes d’orthographe… que vous verriez trop tard !

INTÉGREZ UN LIEN DE REBOND VERS VOTRE SITE

Les SMS doivent appeler au « call-to-action ». Pour faire clair, ils doivent intégrer un lien de rebond vers votre site sous format d’URL raccourcie, d’une adresse email, d’un numéro de téléphone… Le taux de retour d’une campagne SMS Marketing ciblée se situe en règle générale , autour de 6 à 12 %.

RESPECTEZ LA RÉGLEMENTATION

La loi française autorise la prospection directe par SMS si elle se fonde sur une base de contacts « opt-in », c’est-à-dire de personnes qui ont apporté leur consentement pour que l’utilisation de leur numéro de téléphone soit effective dans un cadre précis. Le message doit également contenir des mentions qui ouvrent la possibilité aux prospects de se désabonner de la liste en renvoyant le mot-clé « STOP » ou directement sur le site web de l’expéditeur.

ÉVITER DE DEVENIR UN SPAMMEUR

Le mobile est, nous le savons, un objet de l’intime que leurs propriétaires ont avec eux quasiment 24h sur 24, allumé même la nuit. Évitez donc d’envoyer vos SMS à des heures hors de raison, le matin ou le soir.
Évitez aussi de solliciter vos contacts de manière trop fréquente. Votre contenu doit apporter une plus-value pour les personnes qui reçoivent votre message : suivi de commande, envoi des coordonnées d’un magasin proche, confirmation de rendez-vous, offres spéciales, invitations…

LA PUBLICITÉ SUR MOBILE

La force du mobile réside dans la personnalisation et la possibilité de cibler au maximum le prospect. Le phénomène prend de l’ampleur ! Les données transmises par un mobinaute sont incroyablement plus qualitatives grâce à la force de la géolocalisation en lien avec ses recherches passées et en cours. à la différence près que les recherches mobiles peuvent concerner soit le portail « web », soit les applications téléchargées. Cette disparité peut empêcher une identification du comportement du mobinaute et contribuer à une mauvaise utilisation de la publicité sur ce canal.

Comment annoncer une mauvaise nouvelle ?

Annoncer une mauvaise nouvelle n’est jamais plaisant mais en donner une à un client reste souvent un exercice compliqué. Tout ne se passe pas toujours comme vous l’avez prévu et il peut être utile de savoir gérer la situation. Celle-ci peut-être de votre fait ou simplement liée à des circonstances extérieures à votre entreprise comme un livreur qui subit une avarie sur son véhicule. Malgré votre bonne volonté, vous pouvez vite vous emmêlez les pinceaux et faire en sorte de nuire à votre image. 

Le plus tôt c’est le mieux

Souvent, on a tendance à vouloir reculer le moment où on va devoir annoncer une mauvaise nouvelle à son client. D’une part parce qu’on attend qu’une solution miracle arrive, d’autre part parce qu’on peut tout simplement hésiter à appeler. Il s’agit en réalité de l’annoncer le plus vite possible à son client que vous ayez la solution ou non à votre problème. Vous devez montrer que sa préoccupation est la votre et que vous faites le maximum pour la résoudre si vous souhaitez garder une bonne image. Surtout, il peut également prendre des mesures de son côté, voire vous proposer certaines solutions qui pourront éventuellement régler les problèmes. Attendre peut ainsi le mettre dans une situation plus difficile que si vous ne l’aviez informé le plus tôt possible.

Allez directement à l’essentiel

Rien de plus agaçant pour votre client de voir que vous avez quelque chose de négatif à lui dire mais que vous tournez autour du pot. Il doit ainsi se concentrer et faire ses propres déductions lui laissant envisager et parfois s’imaginer le pire. Ne lui faites donc pas perdre du temps en plus de lui annoncer une mauvaise nouvelle, allez directement à l’essentiel. Attendez ensuite sa réaction et qu’il ait dit tout ce qu’il avait à dire.

Deux cas de figure se présente alors. Vous pouvez être à l’origine de la faute ou non. Si c’est le cas, présenter vos excuses et assumez que la faute vous revient bien. Surtout présentez lui rapidement les solutions que vous avez prévues pour lui si vous avez. Il s’agit avant tout qu’il puisse se projeter dans un avenir meilleur et éventuellement prendre les mesures nécessaires si besoin. Parfois, certaines solutions alternatives peuvent convenir et surtout vous montrer que vous êtes prêt à gérer l’imprévu et par là votre professionnalisme

Faites preuves de compréhension

Ce n’est pas parce que la situation ne vous touche pas que vous ne pouvez pas comprendre l’importance qu’elle a pour votre interlocuteur. Pour bien comprendre ses réactions vous devez vous mettre à sa place afin de bien envisager les conséquences de votre mauvaise nouvelle sur sa situation en particulier. Vous devez gérer votre ton et vos paroles en fonction du dommage pour lui et vous devrez surement mettre en balance la compensation que vous offrez en fonction du préjudice causé. Certaines mauvaises nouvelles peuvent avoir des conséquences dramatiques alors qu’il s’agit en réalité de toutes petites erreurs. Attention à ne pas trop vous focaliser sur l’erreur en elle-même mais bien sur les conséquences qu’elle a pour lui. 

A noter qu’il faut vous préparer psychologiquement à rencontrer des réactions émotionnelles fortes car vous devez pouvoir calmer rapidement la personne notamment avec un ton calme. Il vous faudra surement lui laisser quelques minutes pour contrôler ses nerfs et gérer la déception de votre annonce. N’oubliez pas de tout ramener toujours aux faits et d’éviter de passer dans le subjectif même si cette partie peut vous servir à mieux comprendre votre client. Ce n’est pas parce qu’il a passé une mauvaise journée que vous en êtes responsable.

Essayer de rencontrer votre client

Bien entendu, vous ne pourrez pas forcément rencontrer tous les clients mécontents notamment si votre offre de produit ou de service est peu coûteuse. Cependant, le téléphone et encore plus l’email demeurent en général des moyens considérés comme relativement pusillanime pour exprimer les mauvaises nouvelles. Rencontrer votre client directement, vous permet également qu’ils puissent vérifier la sincérité de vos excuses ou encore votre implication dans la résolution de son problème. Pour ne pas lui faire perdre un temps supplémentaire, c’est bien à vous de déplacer et non à lui de venir. Si cette situation demeure plus inconfortable en face à face, elle reste plus simple à maîtriser et vous pourrez plus rapidement calmer votre client qui aura tendance à se comporter plus normalement que derrière un écran ou un combiné. 

Le déroulement en plusieurs phases

Attention car il ne s’agit pas de devenir un automate et de faire comme de nombreuses enseignes en téléphonie. Vous devez cependant avoir les mots justes qui vous permettent de faire comprendre que vous êtes vraiment engagé dès le début et que vous faites le maximum et le plus rapidement possible. Vous pouvez ainsi commencer par « Je tenais à vous appeler le plus rapidement possible pour vous informer … ». Ne cherchez pas à présenter les faits de manière subjective et établissez ensuite des faits. 

Ecoutez votre client et ne donner qu’ensuite les raisons objectives de la mauvaise nouvelle sans en ajouter. Inutile de faire en sorte que la conversation porte sur des sujets qui n’ont pas plus d’intérêt que cela et qui sont périphériques. Montrer ensuite votre compréhension et gardez dans tous les cas une voix calme et douce. A défaut, vous pourriez bien tomber dans une escalade. Enfin présentez votre éventail de solutions sans en négligez aucune. Il ne sert à rien de garder un atout. Vérifiez ensuite que la personne a bien compris les prochaines étapes et faites-la valider avec lui. Demandez-lui pour finir si elle a d’autres questions. 

Le développement de la vente d’occasion et de la location

La vente d’occasion et la location ont le vent en poupe depuis des années. Si autrefois, l’achat du neuf représentait un signe distinctif de richesse, il faut constater que les mœurs ont totalement changé. Ce phénomène touche aujourd’hui tous les secteurs et est presque devenu la norme. Zoom sur cette tendance qui ne devrait pas connaître de baisse.

Une pratique s’étendant aux annonces agricoles

Que l’on parle de la location ou de la vente ou de l’achat d’occasion, de nombreuses entreprises ne s’y sont pas trompées et ont investi le marché et développé de nombreuses offres. Les difficultés financières et les opportunités à dénicher de bonnes affaires ont d’abord atteint des secteurs comme le monde agricole. Ainsi des sites comme Agriaffaires, plateforme d’annonces agricoles en ligne ont vu le jour et proposent plus de 15 000 nouvelles annonces par jour. Et il faut dire : c’est désormais l’ensemble du matériel agricole d’occasion voire neuf qui est désormais disponible sur ce type de site. Vous pouvez y trouver ainsi du matériel agricole, viti-vinicole, forestier ou encore du matériel pour motoculteur. Les possibilités de faire des enchères ont complété les moyens traditionnels et les sites ont connu un essor considérable. Ce dernier, à titre d’exemple est accessible en plus de 20 langues et proposent même un Observatoire des prix. Il faut dire qu’Internet a largement développé l’occasion et la location. 

L’automobile toujours dans sa dynamique de croissance

S’il y a un bien un marché représentatif de la vente ou de l’achat de matériel d’occasion, c’est bien l’automobile qui a d’ailleurs été fortement booster par des véhicules d’occasion … récents. Les constructeurs ne s’y trompent pas et ont trouvé une véritable opportunité à utiliser ce système à plein régime. Ils n’hésitent plus à mettre des véhicules récents pour combattre le ralentissement du marché des particuliers et de la vente de véhicules neufs. L’arrivée de nombreuses normes comme celles environnementales ou encore de malus écologiques a entraîné une progression considérable du marché des véhicules d’occasion entre 0 et 5 ans. Ainsi ce ne sont plus seulement les particuliers qui vendent leurs véhicules d’occasion mais bien les professionnels qui ont dû s’adapter à des nouveaux modes de consommation et notamment à la location plus qu’à l’achat de véhicules neufs. 

Un marché de location de matériel qui a progressé

Globalement c’est tout le marché de la location de matériel qui a progressé et ce depuis plus de 20 ans. Il pesait en 2019 selon l’Insee, plus de 40 milliards d’euros et tout type de matériel est désormais présent sur les différents sites : outils de jardinage ou de bricolage, électroménager, matériel de sport… Il est désormais presque possible de tout trouver sur les différents sites et le louer n’importe quel objet entre particuliers. Il faut dire que cette tendance apporte un revenu supplémentaire le loueur et offre des opportunités pour le locataire qui ne sent plus obligé d’acheter son matériel. Ce développement va d’ailleurs dans la droite tendance à l’écologie avec des objets qui ne traînent parfois plus dans les garages et grenier notamment en cas d’utilisation purement ponctuelle. Du côté du propriétaire, on comprendra aisément qu’il est plus rentable de louer son matériel plutôt que de le laisser traîner dans un coin. 

Une tendance de fonds ? 

En dehors de la considération purement écologique ou d’usage seulement ponctuel du matériel, de nombreuses raisons expliquent l’essor du marché de l’occasion ou de la location. Déjà, les progrès technologiques ont entraîné que certains objets durent longtemps et leur obsolescence peut prendre des années. Une fois l’utilisation terminée et plutôt que de jeter tout simplement l’objet, certains ont donc décidé de les mettre en location ou de les vendre. Le coût du matériel reste également parfois un frein à l’achat neuf. Du côté propriétaire, la volonté de se doter du dernier matériel avec les dernières performances a entraîné que certains propriétaires ont décidé de prendre le parti de louer leur ancien matériel pour amortir le nouveau ou encore de le vendre pour renouveler régulièrement celui-ci et disposer des dernières innovations. La généralisation d’internet explique également que le matériel ne traîne désormais plus dans un coin avec la possibilité de le mettre en location ou en vente sans perdre trop de temps. Cette tendance ne devrait pas ralentir dans les prochaines années, bien au contraire. D’ailleurs des pratiques anciennes comme la réparation commencent à revenir et devrait contribuer à ce que ce phénomène prenne de plus en plus d’ampleur notamment pour éviter une surconsommation à outrance.