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Les secrets de Gaël Duval, Anthony Bourbon et Dorian Ciavarella 3 entrepreneurs à succès

Dynamique vous dévoile 3 secrets d’entrepreneurs à succès : Gaël Duval, président de JeChange, Anthony Bourbon, fondateur de Feed et Dorian Ciavarella Cofondateur de Hivency.

5 Clés de la réussite de Gaël Duval, président de JeChange

1 – Les collaborateurs.
C’est la première clé de la réussite. Cela passe par la sélection des talents et par nos valeurs afin de constituer un groupe solide. Il n’y a pas de réussite sans capacité à créer un collectif.

2 – L’ambition.
Nous avons une base line qui dit « work hard, play hard ». Elle correspond à notre envie de réaliser quelque chose qui soit plus grand que nous, qui soit capable de nous transcender. Il s’agit avant tout d’améliorer le quotidien des gens par la réduction des factures, mais son impact va bien au-delà des tâches quotidiennes puisque nous améliorons aussi le pouvoir d’achat des Français.

3 – L’échange.
Il est très important de favoriser l’humain et d’encourager l’échange entre les collaborateurs et l’entreprise. L’entrepreneuriat nécessite de toujours valoriser le dialogue et la transparence afin que les relations entre les équipes soient fluides. Il faut donc communiquer pour mieux se comprendre.

4 – Le vocabulaire.
Nous avons banni un certain nombre de mots dans l’entreprise comme l’expression « c’est compliqué ». Chez JeChange on considère que tout est possible et réalisable et l’on ne veut pas se freiner dans nos projets entrepreneuriaux. On veut être structuré dans une dimension qui soit basée sur notre capacité à innover et oser.

5 – L’exigence.
Nous faisons en sorte que nos projets répondent à des exigences et ce, à tous les niveaux : que l’on parle de relations clients, de recrutements, d’ambiance, de qualité de travail… Pour garantir le succès de l’entreprise, il faut faire preuve de rigueur pour faire encore mieux et aller encore plus loin. 

5 Clés de la réussite d’Anthony Bourbon, fondateur de Feed

1 – Croire en soi.


Il faut certes écouter ce que l’on vous suggère mais aussi croire en soi et en son projet. Il ne s’agit pas de rester « borné » mais avoir des convictions et maintenir une direction est absolument indispensable. Certes, il n’est pas question de se remettre en cause à chaque fois qu’une personne ne croit pas en vous ou en votre projet. Le chemin est parfois long et difficile mais la persévérance permet de parvenir à l’objectif que l’on s’est fixé.

2 – Travailler beaucoup.


L’une des clés de notre succès a été que nous avons travaillé énormément. Chaque année, nous avons fait le travail de trois ans, ce qui nous a permis de prendre nos concurrents de vitesse. Nous n’étions pas les seuls mais grâce à cette dynamique, nous avons avancé très rapidement.

3 – Bien s’entourer.


Il ne faut pas forcément chercher des personnes qui ont les meilleures compétences mais une équipe qui veut participer à une aventure, des intrapreneurs dans l’âme et qui ont envie de donner l’énergie qui permet au projet de décoller. Mais aussi des experts capables de mettre les mains dans le cambouis et qui adhèrent aux valeurs.

4 – Faire preuve de résilience.


Il ne faut pas lâcher et abandonner. Personne ne réussit facilement et ce qui fait la différence entre le succès et la réussite, c’est souvent le fait d’avoir su résister. Se créer une carapace émotionnelle pour éviter le burn-out, relativiser et savoir se mettre en retrait restent essentiels.

5 – Aimer l’échec.


Il s’agit d’être agile avant tout car vous allez faire des erreurs, vous allez apprendre et parfois faire bouger votre modèle rapidement. Toujours chercher l’amélioration, prendre les retours clients et ne pas se reposer sur ses lauriers, ma boussole. Pour découvrir ce qui marchera, il va falloir tester auprès de vos clients votre solution.

5 Clés de la réussite de Dorian Ciavarella, cofondateur de Hivency

Hivency est une plateforme marketing d’influence qui met en relation les marques et les influenceurs dans tous les pays sur tous les réseaux sociaux.

1 – L’humain.
La culture d’entreprise, les valeurs et les personnes que nous recrutons sont des éléments clés de la réussite. Il faut que tous nos collaborateurs aient la même façon de travailler et la même ambition. L’humain ne se copie pas, à l’inverse d’une stratégie.

2 – La diversité des profils.
La complémentarité des profils est par contre primordiale. Comme un puzzle, il faut que chacun s’imbrique dans la société, en fonction des compétences et des affinités avec les autres. Les différences sont une force, à partir du moment où elles forment un tout cohérent et complémentaire.

3 – La relation des associés.
De nombreuses start-ups explosent en cours de route car les fondateurs ne s’entendent plus, généralement à cause d’une mauvaise répartition des missions ou d’un désalignement des objectifs. L’association est comme un mariage, il faut être transparent et échanger en permanence, que ce soit sur les bonnes ou les mauvaises nouvelles.

4 – Stimuler.
Les objectifs évoluent en même temps que la croissance d’une start-up. Le fonctionnement diffère lorsqu’on est 2, 15 ou 70 et les missions des fondateurs, du management et de l’ensemble des collaborateurs sont amenées à évoluer. Il faut à la fois faire preuve de flexibilité et de pro-activité pour éviter de tomber dans la routine.

5 – L’entourage.

Il est fondamental que ce soit les collaborateurs qui donnent vie au projet et permettent sa pérennisation, des investisseurs qui vont accompagner la croissance ou la famille ou les amis qui vont soutenir les fondateurs dans les moments difficiles. 

Marketparts.com, une entreprise qui a décidé de ne pas faire comme les autres

Si l’ensemble du secteur fonctionne en BTOC, Christophe Riberolle a décidé de procéder différemment et de créer Marketparts.com, la 1ère place de marché B2B, dédiée aux fabricants et distributeurs de pièces détachées automobile. Après seulement un an, il vient de réaliser une levée de fonds de 3 M € pour accélérer son développement.

Une idée partie d’un constat simple

L’idée vient à l’entrepreneur après une expérience dans le développement international d’une start-up, Mister Auto, qui vend des pièces automobiles principalement en BTOC. L’entreprise est rachetée par PSA. Or, il se dit alors que peu de choses n’est fait dans le BTOB dans l’automotive. Il développe alors une plateforme avec quelques fonctionnalités qu’il met en ligne en mai 2018 quelques mois après les débuts afin de réaliser une « Proof of concept » (preuve du concept) dite POC. Il le fait en compagnie d’une centaine de distributeurs de pièces automobiles qui ont pour point commun de faire partie d’un groupement d’achat, Nexus Automotive. Le but ? Savoir s’il existe un business potentiel entre les distributeurs.

Une réflexion autour de la marketplace.

Il réfléchit alors et se dit que la particularité d’une marketplace demeure qu’elle doit être riche en offres et qu’il faut donc l’ouvrir à l’ensemble des distributeurs et pas seulement une centaine. Plusieurs particularités lui sautent aux yeux et l’absence de la possibilité de faire un Benchmark lui demandent d’observer les résultats du test sur un concept qui n’existe pas ailleurs. La première réside dans le fait que le panier moyen en BTOC de 80 € s’élève à 18 000 € sur la plateforme car lorsqu’un « distributeur n’a pas de disponibilités, ils n’hésitent pas à acheter en grande quantité ». La seconde est que les professionnels gèrent plusieurs dizaines de milliers de références.

Pour répondre à cette demande, il décide de faire en sorte que celui-ci puisse ajouter jusqu’à 2 000 références dans son panier en un clic. En conclusion, il choisit le business model d’un abonnement à 5 000 € par an sans coût supplémentaire afin que chacun puisse vendre et acheter librement. Pour faciliter l’achat du client, le système charge sa « liste de courses et le système va lui indiquer l’endroit de sa disponibilité et à quel prix ».

Des constats qui génèrent de nouvelles idées

Après quelques mois d’essais, il s’aperçoit qu’il doit mettre en place de nouvelles fonctionnalités et décide de monter la structure en juillet 2019. Dès septembre 2019, il finalise une première levée de fonds de 3 millions d’euros. Celle-ci a eu pour but de constituer une équipe d’une dizaine de personnes et d’accélérer le développement IT ainsi que de certaines fonctionnalités.

Dès janvier 2020, ils sortent une deuxième version afin de s’adresser plus largement à l’ensemble des personnes qui achètent, vendent et stockent des pièces automobiles. L’Outlet apparaît pour satisfaire ceux qui fabriquent les pièces afin qu’ils puissent déstocker en décidant la zone géographique concernée. Il sélectionne un modèle hybride d’abonnement et commission. Aujourd’hui la plateforme possède déjà plus de 200 abonnés dans le monde entier et a intégré déjà 2 millions d’offres sur celle-ci. D’ores et déjà traduites en sept langues pour en faciliter l’usage, le but reste de créer un club privé au niveau mondial ainsi que d’augmenter l’offre. L’entrepreneur reste conscient que l’écosystème devrait profondément muter avec des équipementiers anciens et nouveaux et espère devenir LE point de rendez-vous des distributeurs.

Palmarès 2020 de Great Place

Le palmarès 2020 de Great Place, paru le 5 avril dernier, au cœur de la  pandémie et du confinement, est en adéquation avec la volonté des dirigeants et des salariés de créer des entreprises où il fait bon vivre. Plus que jamais, les valeurs doivent être la préoccupation des dirigeants. Focus sur ces entreprises qui donnent de l’espoir.

 

Moins de 50 salariés

 

 

 

 

50 à 250 salariés

250 à 1 000 salariés

 

 

 

 

 

 

1 000 à 2 500 salariés

 

 

+ 2 500 salariés

Peut-on entreprendre avec un handicap ?

Créer son entreprise est le rêve de nombreux handicapés. Ce rêve peut devenir réalité car il existe des aides pour mener à bien un projet. Les difficultés les handicapés ont l’habitude d’y être confrontées. Cela souvent pour certains depuis leur naissance et pour d’autres à la suite d’un accident de la vie. Ils sont donc les mieux dotés pour passer les obstacles. En effet, ils ont acquis la persévérance, une qualité essentielle pour créer une entreprise. On entend souvent parler de l’obligation, pour certaines entreprises, d’embaucher un certain nombre de personnes atteintes d’un handicap afin de favoriser leur insertion professionnelle. On parle rarement des handicapés qui souhaitent créer leur entreprise. Nombreux sont ceux à envisager l’entrepreneuriat. Reste à savoir dans quelle mesure cela est possible et s’il existe des aides spécifiques.

En France, une personne sur deux est, au cours de sa vie, confrontée à une situation de handicap, de manière ponctuelle ou définitive, d’après les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH). Pour favoriser l’insertion dans le monde professionnel, les entreprises de vingt salariés et plus ont l’obligation d’employer au moins 6 % de personnes atteintes d’un handicap. Mais qu’en est-il de celles qui décident de se mettre à leur compte en créant leur entreprise ?

« Entreprendre avec sa différence » : un défi insurmontable ?

80 % des handicaps seraient invisibles, selon les MDPH. Le fauteuil roulant, emblématique du handicap, ne concernerait que 2 % des situations et les déficiences sensorielles telles que la malvoyance ou la surdité, seulement 4 %. On enregistre 45 % de handicaps liés à des maladies invalidantes comme l’asthme, le diabète, les allergies, les cancers ou encore les troubles musculo-squelettiques. Enfin, 20 % concerneraient les troubles psychiques comme l’autisme ou la schizophrénie. Quoi qu’il en soit, on ne dénombre pas moins de 70 000 personnes atteintes d’un handicap qui ont fait le choix d’entreprendre en France.

Jérôme Adam, aveugle depuis l’âge de quinze ans, entrepreneur et auteur de l’œuvre « Entreprendre avec sa différence », rappelle : « Entreprendre c’est avant tout un état d’esprit […] tout le monde peut avoir un comportement d’entrepreneur. » Il aurait d’ailleurs, selon lui, écrit cet ouvrage afin d’« encourager toutes les personnes qui ont des difficultés, qui subissent des épreuves ou qui ont un handicap, sachant que le livre commence par l’idée que chacun de nous a son propre handicap ». Un beau message d’espoir adressé, en fin de compte, à l’ensemble des entrepreneurs.

L’Agefiph, au service des personnes handicapées

Instaurée par la loi du 10 juillet 1987, à l’initiative de l’obligation d’emploi de 6 % de travailleurs handicapés dans les entreprises privées de vingt salariés et plus, l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées) s’adresse notamment aux porteurs, handicapés, de projet de création ou de reprise d’entreprise, inscrites à Pôle emploi, sans activité professionnelle et non démissionnaire. 3 322 créations et reprises d’activité soutenues ont été enregistrées, contre 3 061 en 2013, selon le rapport d’activité de l’Agefiph de 2016. L’association permet de bénéficier d’un accompagnement en amont du projet et d’un suivi post-création. Il est possible de profiter de cette aide quelle que soit la forme juridique de la société (S.A.R.L., S.A.S.U., entreprise individuelle, micro-entreprise).

Pour soutenir les frais liés au démarrage de l’activité, on octroie une aide financière à hauteur de 5 000 euros mais n’est possible que lorsque l’apport personnel se révèle au moins égal à 1 500 euros. Cette dernière comprend alors « une participation à une formation en gestion dans la limite de 250 heures », « un accompagnement et une participation au suivi de l’entreprise pendant trois ans » ainsi qu’une « trousse de première assurance comprenant trois garanties (multirisque professionnelle, prévoyance et santé) ». Notez que, pour son obtention, cette aide se demande à la délégation régionale de l’Agefiph où l’entreprise implanterea sa future activité, avant l’inscription au Centre de Formalités des Entreprises (CFE).

Intégrer un réseau d’entrepreneurs grâce à  h’up entrepreneurs (anciennement l’UPTIH)

h’up entrepreneurs (anciennement UPTIH) se présente comme le premier et seul réseau d’entrepreneurs en situation de handicap en France. Née, en 2008, d’une rencontre entre Didier Roche, « serial entrepreneur » non-voyant, co-fondateur du groupe Ethik Investment et dirigeant des restaurants et spas « Dans le Noir ? », et Pauline Arnaud-Blanchard, à l’époque, étudiante en dernière année à l’ESSEC, l’association se base sur le constat suivant : en France, environ 70 000 personnes handicapées font le choix de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale mais aucune structure dédiée n’est là pour les aider, les représenter et les accompagner.

h’up entrepreneurs a donc pour principale mission de proposer à chaque entrepreneur handicapé un parcours d’accompagnement personnalisé, peu importe si ce dernier se trouve en période de création, de développement ou bien de pérennisation de son activité. À travers son action, l’association, qui endosse également la responsabilité de porte-parole, mène un combat de fond : lutter contre les préjugés d’incompatibilité entrepreneuriat / handicap. 

h’up entrepreneurs accompagne les entrepreneurs en situation de handicap avec une équipe de 180 professionnels bénévoles pour le succès de leur entreprise. De quoi donner un véritable coup de pouce aux personnes atteintes d’un handicap qui souhaitent entreprendre.

Se développer en franchise ! BAB : Cap sur une franchise où il fait bon vivre

Allegra Gohe, fondatrice de BAB, Bar à Beauté nous livre les secrets de sa réussite en Franchise. Un concept qui respecte la santé des clientes et des esthéticiennes par l’utilisation de produits naturels. Il tient aussi compte du temps précieux des clientes. Avec un chiffre d’affaires en constante augmentation, elle a pour rêve de s’implanter dans tout l’hexagone.

Comment est né votre concept et que faites-vous aujourd’hui ?

Le concept est le corollaire de plusieurs voyages aux États-Unis pendant lesquels j’ai découvert les kiosques implantés dans les centres commerciaux. C’était avant les années 2000 et j’ai été convaincue qu’il fallait absolument que l’on implante ce concept en France. Ensuite, je me suis installée en Normandie pour ouvrir un institut de beauté traditionnel. Il n’y avait aucun concept de kiosque à ce moment-là. Puis s il s’est implanté dans quelques centres commerciaux avec uniquement des prestations pour les ongles. Et là, j’ai été persuadée qu’il fallait que je me lance mais en y ajoutant les prestations phares des instituts de beauté c’est-à-dire à la fois les ongles, les extensions de cils et toutes les prestations pour le regard.

Les ongles n’étaient pas mon cœur de métier à la base et cette prestation me faisait peur car cette activité utilise des produits qui sont chimiques et l’exposition pour les esthéticiennes est très très forte. Ce n’est pas comme pour la cliente qui va recevoir les effluves des produits chimiques de façon bénigne (acétone ou autres produits nuisibles pour la santé) et donc je voulais réaliser le concept avec des produits qui soient « green ». Sauf que quand on parlait à l’époque de produits verts ou bio aux clientes, elles ne se sentaient pas concernées et il n’y avait quasiment pas de marques qui les avaient adoptés.

Comment se sont passés les débuts ?

Nous avons implanté le premier kiosque au Docks 76 à Rouen avec les prestations phares des instituts de beauté qui a rencontré un fort succès. A la suite de cela, un an jour pour jour, nous avons ouvert le deuxième kiosque puis le troisième et, à partir de là, nous avons été convaincus qu’il s’agissait d’un modèle que nous arrivions à suivre facilement et nous avons voulu l’implanter en système de franchise.

Nous avons été accompagnés par la société Progressium pour créer le modèle en Franchise. Et, en octobre 2018, la première a ouvert à Saint Pierre des Corps près de Tours. En parallèle, nous avons continué à développer nos succursales. Aujourd’hui nous possédons 9 succursales en nom propre et nous en sommes à la troisième franchise. Les franchisés qui sont déjà installés cherchent à devenir multi-franchises donc nous sommes en train de chercher d’autres emplacements et nous avons de nouvelles ouvertures qui sont prévues pour avril, mai et juin pour Nantes, Tours et Orléans.

Qu’est-ce qui vous a donné envie de passer par la Franchise ?

Il s’agissait d’un modèle que j’arrivais à suivre et que je cernais bien. Je connais bien les esthéticiennes et le métier et j’avais envie de partager mon expérience et de développer le concept un petit peu partout car, ce qui est dommage, c’est que c’est un métier qui n’est pas très homogène et qui va un peu dans tous les sens. Donc je voulais avoir un concept clair et transparent afin que la cliente s’y retrouve et qu’elle ne soit pas déçue d’un kiosque à un autre. Il s’agissait de diffuser un ensemble de techniques mais avec en priorité l’hygiène et des produits sains car actuellement on retrouve tout et n’importe quoi.

Je voulais proposer une offre limpide, avec un protocole pour la cliente. Enfin, l’avantage du franchisé c’est que nous avons une personne qui gère sa société et qui est donc investi. Gérer trop de personnel devient rapidement difficile avec l’augmentation du nombre de points de vente. D’ailleurs la deuxième franchisée est une ancienne salariée.

Combien de temps cela vous a pris entre la volonté de créer le premier kiosque et l’idée ?

Je dirais un an pour être vraiment performante sur les protocoles mais également pour trouver les bons partenaires et les bons produits. J’avais vraiment une « idéologie » sur la qualité des produits. Aujourd’hui nous travaillons principalement avec des vernis à base de pommes de terre, manioc, blé et où il y a 97 % d’ingrédients naturels tout en gardant leur efficacité. Pour les trouver, le chemin a été ardu. A l’heure actuelle, il existe trop de produits chimiques sur le marché qui sont des perturbateurs endocriniens pour les femmes.

Et pour la franchise ?

C’est un peu pareil, cela nous a pris la même durée que pour rôder le concept donc un an avec l’aide de Progressium. Cette entreprise nous a beaucoup aidés par exemple à réaliser un manuel de savoir-faire car cette mise en place n’était pas notre métier ou encore la capacité à nous indiquer si le projet était viable ainsi que la rentabilité. Une autre difficulté était de trouver la bonne candidate qui comprenne bien le projet. Heureusement j’étais accompagnée. Il fallait aussi modéliser le concept et pouvoir adapter le kiosque sur-mesure à la galerie. J’ai dû prendre un architecte pour sa conception.

Quel type de franchisés vous recherchez ?

Nous ne recherchons pas des investisseurs. Nous cherchons des personnes qui veulent s’investir dans le kiosque et y travailler. Pas forcément des esthéticiennes mais nous avons besoin de personnes qui soient en contact avec la clientèle et qui sont sur place. Nous ne voulons pas d’une personne qui se contente de venir chercher la caisse une fois par mois. Nous souhaitons quelqu’un qui puisse suivre le protocole et avoir des connaissances dans l’esthétique même si ce n’est pas son métier pour comprendre les prestations que l’on propose aux clientes.

Comment cela se passe quand on devient franchisé ?

Vous avez trois semaines de formation qui se déroule au siège social de la société. Nous sommes également un établissement référencé DATADOCK et donc les Franchisés peuvent être pris en charge par leur OPCO. Pendant 3 semaines nous allons réaliser une formation où nous allons revoir toutes les prestations de la carte donc à la fois théoriques et pratiques sur des modèles. Ensuite arrive la mise en situation sur les kiosques pilotes comme si le franchisé se retrouvait sur son propre kiosque. Il y a 17 jours de formation théorique et pratique dont 5 jours où le franchisé se trouve sur un kiosque et où il effectue toutes les tâches de l’accueil à l’encaissement. Pour devenir franchisé BAB Bar à Beauté, il faut compter un investissement global de 90 K€ (hors droit au bail) dont 30 K€ d’apport personnel.

Est-ce que vous continuez les développements en propre ?

Notre objectif est désormais davantage de nous développer en franchise mais nous ne voulons pas perdre certains espaces en centres commerciaux donc si j’ai des emplacements qui s’avèrent intéressants pour notre entité, nous n’allons pas les laisser filer et donc créer des succursales. Notre objectif à terme est de mailler la France. Aujourd’hui, nous sommes vraiment sur le côté ouest de la France et notre volonté demeure de descendre beaucoup plus bas.

Quels ont été vos facteurs clés de succès ?

Le côté green a vraiment plu, c’est d’ailleurs ce que nous avons mis en avant. Le concept sans rendez-vous également, cela veut dire qu’il n’y a pas de contraintes pour la cliente. Si les esthéticiennes sont occupées, nous donnons à la cliente un bipper qui lui permet par exemple de continuer son shopping et de ne pas attendre. Enfin le côté Français car tous nos produits et tout ce qu’on utilise est Français. Être bien cadré sur les prestations, rechercher les innovations, l’hygiène participent à la réussite.

Que faites-vous au niveau de l’accompagnement ?

Nous répondons à toutes leurs questions. Nous avons mis en place une hotline s’il y a des questions par exemple sur le protocole ou sur une prestation en particulier. De plus, nous avons également une animatrice réseau qui se déplace sur les kiosques régulièrement. Tous les mois nous mettons en avant des promotions et donc nous leur envoyons des affiches et nous gérons la communication par exemple sur les réseaux sociaux comme Instagram et sur Facebook. Nous essayons aussi de mettre en place des inaugurations ou des évènements sur les kiosques de manière régulière. Le franchisé gère son équipe et son chiffre d’affaires.

Notre rôle est de le booster et de le motiver ainsi que de faire des réunions. Nous restons toujours en contact par le biais des emails, des sms… Aussi, nous réalisons des vidéos explicatives mais nous sommes à leur écoute. Nous les rencontrons souvent car nous sommes également une centrale d’achats. Ensemble nous sommes plus forts !

Quelles sont les conditions pour entrer chez vous en tant que franchisé ?

Nous sommes sur des contrats d’une durée de 5 ans. Le droit d’entrée, plus l’assistance initiale nous sommes à 12 000 euros. Avec la formation qui coûte 4 000 euros cela revient à 16 000 €. Au niveau de la redevance nous sommes à 5,5 % et à 1,5 % pour la communication. Pour l’implantation en kiosque notamment dans les centres commerciaux, la surface peut être de 12 à 24 m2. Il est aussi possible de s’implanter dans une cellule, dans une boutique de 15 à 40 m², mais toujours au sein des galeries ou des centres commerciaux. Les conditions également pour être franchisé chez BAB, sont que le candidat ait les mêmes valeurs que nous et s’investisse à fond dans le projet.

Quel va être le plus grand défi à venir ?

Aujourd’hui, nous souhaitons réaliser une application, qui au lieu de donner un bipper à la cliente pour savoir le temps d’attente estimé sur un kiosque BAB, qui lui évite des déplacements et d’attendre inutilement. Elle recevra directement l’information sur son application et pourra voir précisément combien de temps elle va attendre.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans la franchise ?

La rapidité car cela a été très vite un succès. Il a fallu trouver des candidats mais nous avons été bien été accompagnés par Progressium qui a répondu aux demandes de renseignements. Il a donc fallu se structurer rapidement. C’est la raison pour laquelle je me suis associée avec Johanna Fournier qui est la directrice administrative et Clément Coquais qui s’occupe de tout ce qui est installation et viabilité des kiosques.

Les franchisés sont-ils de vrais entrepreneurs ?

Les franchisés ont certes besoin d’accompagnement mais clairement oui, ce sont de vrais entrepreneurs. Ils peuvent nous faire des propositions sur des prestations ou des produits. Nous considérons nos échanges comme un lien qui nous permet d’avancer tous ensemble. Ce n’est pas juste un rapport d’argent car sinon nous créerions des succursales. Ils ont la possibilité de proposer des suggestions ou encore de nous transmettre des retours sur un produit afin que nous améliorions toujours davantage les prestations et d’être au plus près de ce que la cliente veut. Après ils peuvent organiser leurs propres communications même s’ils doivent respecter la typo et la charte graphique et nous les faire valider, réaliser des promotions spécifiques mais nous leur donnons un conseil notamment sur la viabilité afin qu’ils ne tombent pas dans une impasse.

Quelles sont les obligations des franchisés ?

Ils doivent nous transmettre tous les mois le chiffre d’affaires réalisé et nous donner leurs statistiques afin de pouvoir contrôler ce qui a été effectué et réalisé et de pouvoir les accompagner et les soutenir sur les ventes, sur le panier moyen, leur permettre d’évoluer. Aussi, ils doivent vraiment suivre le protocole BAB strictement. Nous ne souhaitons pas d’improvisation dans ce domaine et bien sûr ils doivent respecter les valeurs de l’enseigne.

Les franchisés ont certes besoin d’accompagnement mais clairement oui, ce sont de vrais entrepreneurs.

Great Place to Work : comprendre le palmarès 2020 et les chiffres clés

Aller au travail avec l’envie de s’impliquer parce que l’entreprise met tout en œuvre pour créer une entreprise où il fait bon vivre. Se sentir pris en considération, travailler dans une entreprise qui respecte son personnel et tient compte de l’environnement donnent les éléments clés de ce palmarès 2020.

La franchise en quelques chiffres clés

La franchise occupe dans l’Hexagone tient d’ailleurs la 3ème place avec 62 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulés sur l’ensemble des enseignes. Les chiffres qui suivent sont significatifs de l’intérêt économique des franchises et permettent de réfléchir sur quels secteurs sont les plus porteurs.

LES PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS

1 – Top 5 des secteurs en nombre d’enseignes

  1. Équipement de la personne* avec 380 enseignes (+0,5 %)
  2. Restauration rapide avec 229 enseignes (+2,7 %)
  3. Services aux personnes* avec 220 enseignes (+1,4 %)
  4. Commerces divers* avec 210 enseignes (+7,7 %)
  5. Alimentaire* avec 201 enseignes (+2,6 %)

2 – Top 5 des secteurs en nombre de points de vente

  1. Alimentaire avec 15 488 points de vente (+3,6 %)
  2. Équipement de la personne avec 9 756 points de vente (+6 %)
  3. Services auto avec 9 110 points de vente (+6,2 %)
  4. Commerces divers avec 7 744 points de vente (+0,2 %)
  5. Coiffure & Esthétique avec 6 608 points de vente (+0,4 %)

3 – Top 5 des secteurs en chiffre d’affaires

  1. Alimentaire avec 24,06 milliards d’euros (+9,8 %)
  2. Équipement de la maison avec 7,87 milliards d’euros (+12,8 %)
  3. Restauration rapide avec 6,49 milliards d’euros (+20 %)
  4. Commerces divers avec 6,43 milliards d’euros (+4,4 %)
  5. Équipement de la personne avec 5,98 milliards d’euros (+11,4 %)

LES SECTEURS AFFICHANT UNE CROISSANCE À TOUS LES NIVEAUX

FRANCHISEURS ET FRANCHISÉS, ÉVOLUTION DEPUIS 1971

* Ces chiffres se rapportent au nombre de magasins ou de points de vente en franchise, et non au nombre réel de franchisés.
Source ACFCI – Service Commerce & Distribution, 1971. À partir de 2000, données FFF. À partir de 2007, données FFF et étude d’impact de la franchise Diagnostic & Systems.
Note En 2010, nous avons procédé à une mise à jour des données, avec intégration des données manquantes à compter de l’année 2007.

RÉPARTITION PAR SECTEURS DES RÉSEAUX DE FRANCHISE EN FRANCE EN 2019

* Ces chiffres se rapportent au nombre de magasins ou de points de vente en franchise, et non au nombre réél de franchisés.
Source FFF, données 2019 et étude d’impact de la franchise Diagnostic & Systems, 2020.

Ces publicités qui ont utilisé les présidents

Les faits et les gestes des présidents et parfois leurs femmes ou compagnes. sont scrutés minutieusement par les médias. A tel point que les communicants cherchent parfois à profiter de certaines situations  pour mettre en exergue une entreprise. Elles marquent ainsi les esprits. En ce moment, l’épopée des masques met, sans qu’ils le veuillent,  les présidents aussi bien  Donald Trump qu’ Emmanuel Macron selon qu’ils portent ou non le masque à la une des médias.

De nombreuses publicités utilisent les politiques comme icônes publicitaires. D’ailleurs, certaines entreprises ou associations surfent sur l’actualité politique, les élections ou encore la vie privée des présidents pour se faire connaître. Ainsi, les caricatures sont nombreuses et permettent parfois de réaliser le buzz. Retour sur les meilleures publicités qui utilisent les présidents.

Aides et Nicolas Sarkozy luttent contre le sida

L’ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, a été le sujet d’une vingtaine de publicités, telles que celle de, JeChange.fr, le site qui permet de réduire les factures de la vie courante. La marque s’est adressée au président lors de son départ de l’Elysée « Cher Nicolas, vous déménagez, Faites comme tout le monde : vous aussi changez ». Ainsi, parmi les nombreuses publicités le président n’a accordé son accord et son soutien que pour celle de l’association luttant contre le Sida, AIDES. Cette dernière l’utilise comme égérie et place son image en nuance de noir et de blanc avec la phrase « Voteriez-vous pour moi si j’étais séropositif ? C’est le Sida qu’il faut exclure, pas les séropositifs. »
L’unique campagne approuvée par l’ancien président reste un choix judicieux pour véhiculer ses positions aux côtés de l’association. De surcroît, cette dernière à profiter des nombreuses actualités sur les élections présidentielles pour impliquer les candidats à une meilleure prise en charge des personnes séropositives. Si les choix politiques de l’ancien président ne font pas l’unanimité, cette publicité, quant à elle, a cartonné ! « Enorme pub de #Aides » ou encore «  Nicolas Sarkozy dans une pub contre le sida, pas mal » se sont exclamés les internautes.

Sixt, propose de remplacer le scooter de François Hollande

La marque de location de voiture Sixt adore surfer sur l’actualité politique pour la mêler à ses publicités. Durant son quinquennat,  le tour de l’ancien président de la République François Hollande est vite arrivé. Par exemple, l’affaire Hollande-Gayet représentait une occasion en or pour la marque. Celle-ci n’a pas hésité à réaliser une affiche publicitaire s’adressant à François Hollande «  Mr le président, la prochaine évitez le scooter. Sixt loue des voitures avec vitres teintées » pour faire référence à la petite virée en scooter du président. Celle qui lui a valu une ruée de paparazzis. Une publicité
qui amuse les internautes « Sixt a refilé un bon tuyau à François Hollande » ou encore « C’était judicieux, je trouve ! Un bon coup de pub ! » Déclarent –ils. La marque n’en est pas à son premier coup d’essai avec le président, elle avait déjà utilisé son image au sein d’une publicité en le présentant avec un avant-après dégarni et chevelu, suite à la location d’un cabriolet chez Sixt.

Ahsley Madison, utilise les présidents pour promouvoir l’adultère

En 2012, le site de rencontres extra-conjugales, Ashley Madison, réalise un coup. Elle l’utilise l’image de, non pas un président, mais de quatre pour promouvoir son site. Comment ? En mettant en scène les quatre derniers présidents de la République au sein d’une affiche, qui ont le visage recouvert de traces de rouge à lèvres. La marque pose la question « Quel est leur point commun ? » et comme réponse  « Ils auraient dû penser à Ashley Madison » pour faire une allusion à leurs relations amoureuses étalées dans la presse. Si la marque pensait réaliser une publicité judicieuse, elle fut vite rattrapée par la polémique. Les afficheurs français ont refusé de publier son affiche. La marque, pour outrepasser la censure, a installé place de l’Alma et de la Bastille, des banderoles publicitaires de sa dernière affiche. Une publicité à la fois provocante et astucieuse qui a fait parler d’elle.

Mens Com ressuscite François Mitterrand

L’agence de communication Mens Com a proposé à l’agglomération de Nevers, qui souhaite promouvoir la future ligne de TGV Paris-Orleans Clermond-Ferrand-Lyon, une idée en rapport avec la célébration du sacre du président François Mitterrand, 30 années plus tard. Ces derniers se sont laissés convaincre. Ainsi ils ont établi une affiche publicitaire d’une photo en noir et blanc de l’ancien président accompagnée du slogan « Avec le TGV à Nevers il aurait pu être là tous les jours ».

Un lien direct avec le fait que François Mitterrand est été le représentant du département et ce durant plus de 35 ans. Le départ de ce dernier est du à son mandat en tant que Président de la république. Une publicité astucieuse qui rappelle le lien particulier entre François Mitterrand et le département. Les proches de l’ex-chef d’Etat ont donné leur accord en échange de la garantie que cette utilisation ne comporte aucune connotation politique. Les publicitaires ont respecté ce choix et choisi une photo antérieure à son élection, ne créant ainsi aucune polémique.

Attention tout de même à utilisation abusive. Même en tant que président, rien n’empêche le concerné de réclamer de dommage et intérêts en cas d’abus.

Les baskets vintages de Décathlon font un carton et enflamment Internet

L’enseigne française spécialisée dans les vêtements de sport, Decathlon, est toujours plébiscitée par les consommateurs tricolores. En effet, Ils la placent à la première place du palmarès 2019 des enseignes préférées de l’Hexagone. C’est pour sa stratégie digitale particulièrement centrée sur les réseaux sociaux et son interaction avec les internautes que la marque est fortement appréciée. Pourtant, coutumier du fait dans la culture du buzz, qu’elle soit bonne ou mauvaise, elle s’est de nouveau fait remarquer avec la mise sur le marché d’une de ces anciennes baskets emblématiques. Avec à la clé, un succès retentissant…

Le site internet de Décathlon plante… pour des sneakers vintage.

Le 4 mars dernier, plusieurs milliers d’internautes se sont rués sur le site internet de Décathlon, provoquant ainsi un hors service de la plateforme. La cause de cet engouement soudain ? La réédition d’une paire de chaussures de course à pied vintage. Prénommée la Flex et rebaptisée Revival Jog pour cet événement, facilement identifiable de par sa couleur blanche et sa semelle orange, elle était sortie en 1996.

On peut expliquer cet emballement par une vente limitée à seulement 3 000 exemplaires et un prix défiant toute concurrence proposé à 90 euros. En quelques minutes, le stock a donc trouvé preneurs. Avec pour conséquence, de voir se multiplier dans les heures qui ont suivi, la revente des baskets sur des sites emblématiques comme eBay, Le Bon Coin et StockX, un marché en ligne spécialisé dans la revente de vêtements et d’accessoires streetwear. D’ailleurs, la paire a vu son prix multiplier par trois ou quatre, atteignant parfois les 300 euros.

Pas le premier coup d’essai pour l’équipementier tricolore.

L’idée de relancer des vêtements ayant rencontré un grand succès dans les années 80 – 90 pour la marque a d’abord été diffusée par un simple tweet. À l’été 2018, elle interagit avec les internautes en dévoilant des photos d’anciens catalogues datés de 1985. À la question d’un internaute, @LalfoT, qui demandait à combien de retweets l’enseigne serait capable de ressortir le jogging de 1985, elle a lancé un challenge en promettant une réédition du pantalon de sport si sa demande dépassait les 10 000 retweets.

Le challenge aura été atteint puisque il y a eu 30 000 retweets en seulement quelques heures. Ce qui poussera Décathlon à mettre en vente une série limitée de son mythique jogging, à 1 000 exemplaires, au prix de 20,58 euros, le 13 février 2019. Avec les mêmes effets et conséquences qui se sont produits en mars dernier. Tout est parti en seulement quelques secondes, avec un trafic « trois fois supérieur au pic historique du site » et une plateforme hors service pendant plus de deux heures. Des personnes en ont profité pour proposer à la revente plusieurs exemplaires avec des prix variants de 80 à 100 euros, soit quatre fois le prix de l’équipementier.

Le vintage est de retour.

Cet engouement auprès de Décathlon souligne un retour dans la course, du vintage, qui voit son potentiel économique augmenter d’année en année. Selon l’IFM, l’Institut français de la mode, ce marché notamment pour la mode et les accessoires devrait atteindre plus d’un milliard de dollars et pourrait doubler d’ici dix ans. Les marques de mode, de luxe et même les grands magasins physiques alimentaires surfent sur la vague du rétro, qui exprime la nostalgie d’une époque révolue. Des marques des eighties et nineties comme Ellesse, Fila ou encore Umbro ont renoué avec leur succès d’antan, en séduisant des consommateurs de la jeune génération, sans particulièrement modifier leurs logos emblématiques et en proposant des rééditions de leurs produits.

Rien qu’en 2018, Fila aura atteint dans l’Hexagone, plus de 37 millions d’euros de chiffre d’affaires contre seulement 10 millions en 2017 et en prévoit 60 millions en 2020. Des enseignes alimentaires comme Intermarché ont joué également la carte du rétro : pour fêter ses 50 ans, elle a d’ailleurs lancé en 2019, une série de produits mythiques au packaging vintage comme la moutarde Amora à l’effigie de Goldorak ou le fromage « la vache qui rit » avec son ancien logo des années cinquante.

Cap sur les entreprises où il fait bon vivre !

Dans ce contexte de crise sanitaire où tous les faux-semblants sont mis à nu, les valeurs s’imposent pour donner du sens à la vie des entreprises et par essence même à ses collaborateurs. Créer une culture fondée sur la confiance et conduire chaque personne à développer son potentiel devrait être la devise de chaque entreprise. Cap sur les entreprises où il fait bon vivre !

Le Classement « Great Place To Work »

Chaque année depuis 18 ans, le classement « Great Place o Work » récompense les entreprises où il fait bon vivre. Ce Palmarès Best Workplaces France 2020, dévoilé le 24 mars 2020, s’appuie sur une méthodologie qui ne laisse pas de place à l’approximatif et aux idées reçues. En effet, son objectif est « de distinguer les organisations qui placent l’expérience collaborateur au cœur de leur raison d’être et de leur stratégie. » Ce classement est un précurseur pour avoir déjà mis en place l’engagement des sociétés à changer leur manière de se comporter dans les relations humaines.

Les entreprises, premiers acteurs pour l’avenir

En 2020, 86 % des Français pensent que leur entreprise a un rôle à jouer pour rendre la société meilleure. A l’heure où la société et les entreprises font face à une crise sanitaire sans précédent et à ses conséquences sociales, économiques mais aussi climatiques, se soucier du bien-être de tous les collaborateurs ne peut plus attendre. Il est indispensable de se pencher sur « la gestion du télétravail, de l’agilité ou du “smart working”, qui résistent le mieux en temps de crise, soutenues par une vision forte, inclusive, et par des collaborateurs engagés. »

Si les principes fondamentaux d’éthique sont mis en œuvre, loin de se résumer à des grandes idées qui restent lettres mortes et qui ne sont là que pour développer la notoriété, ils sont porteurs d’innovation, de croissance financière et renforcent la crédibilité de la société. Aujourd’hui, il apparaît évident que lorsque le vent souffle, il faut maintenir le gouvernail mais pour cela il faut avant tout avoir bien préparé son bateau et son équipage pour affronter les tempêtes quelles qu’elles soient et ne pas avoir des œillères qui fixent le regard sur la rentabilité et oublier le cœur de son entreprise : les femmes et les hommes.

Des chiffres en faveur du bien-être

Nombre d’entrepreneurs se demandent si afficher un lieu où il fait bon vivre n’est pas seulement de la poudre aux yeux mais aussi une perte de temps dans ce monde de l’immédiateté. Pourtant, de toute évidence une entreprise où les salariés se sentent bien et où règne une culture fondée sur la confiance, si elle n’est pas factice, porte en elle les fruits de la réussite. Sans conteste, elle attire de meilleurs candidats et entraîne un turnover 2 fois moins élevé en moyenne, ce qui a pour conséquences de ne plus perdre du temps à sans cesse recruter et former. Surtout, comme on peut le constater dans l’infographie une entreprise où l’on se sent bien génère fierté, motivation et engagement. Voici quelques conseils pour instaurer une entreprise où il fait bon vivre.

1/ Remercier et faire l’éloge des collaborateurs

Non pas dans un discours de fin d’année ou au moment du départ à la retraite mais tout au long de l’année. Cette pratique fondamentale est souvent annihilée par des conceptions erronées liées au fait que le collaborateur travaille pour un salaire. Les remerciements ou les éloges seraient inutiles et le salarié devrait être heureux déjà d’avoir un emploi. Ce genre d’esprit sous-entend que le collaborateur perçoit déjà une excellente rémunération pour ce qu’il fait et que cela suffit. Or, remercier et faire l’éloge génère un climat de respect et incite les collaborateurs à s’impliquer davantage et à être force de proposition. Il ne s’agit pas non plus de remercier par intérêt pour mieux profiter des personnes. Ainsi, l’une des bonnes pratiques des entreprises consiste à célébrer les réussites, le quotidien (Happiness Days, Séminaire, Pots réguliers) qui permettent aux collaborateurs de créer des liens.

2/ Organiser des activités de travail ludiques.


Organiser un séminaire de team building permet de réaliser mille activités différentes en peu de temps et de créer la cohésion dans votre équipe. Lorsque les collaborateurs travaillent à distance ou sont en clientèle comme pour les commerciaux, un séminaire offre l’opportunité de renforcer les liens, de créer la cohésion d’équipe et un esprit d’entreprise (activités de brainstorming, activités sportives et festives réunies sont le secret de la réussite.). Il ne faut donc pas négliger les différentes formes afin que chacun puisse y prendre part.

3/ Mettre en place des rendez-vous conviviaux.


Quitter votre bureau et laisser vos dossiers de côté ne représentent pas une perte de temps. Soyez créatif et proposez des initiatives originales ou chargez à tour de rôle des collaborateurs de prendre l’initiative de moments conviviaux. De nombreuses entreprises organisent des petits déjeuners partagés par tous chaque semaine. Les équipes se connaissent mieux et se rencontrent. Mettre en place un rendez-vous petit-déjeuner n’est guère un investissement financier et peut facilement se mettre en place dans une start-up ou TPE. Certaines entreprises organisent régulièrement un déjeuner pour lequel tout le monde cuisine sa spécialité afin de la faire découvrir aux autres. Cela permet de motiver les équipes et de renforcer le sentiment d’appartenance à l’entreprise. Dans les équipes multiculturelles, c’est une valeur ajoutée.

4/ Ouvrir sa porte


Le patron enfermé dans son bureau et qui fume son cigare fait partie désormais d’une période révolue. L’image du dirigeant inaccessible a cessé d’exister depuis longtemps et vos collaborateurs doivent pouvoir échanger avec vous sans craindre de vous déranger. En ne laissant pas votre porte fermée et en vous mêlant autant que possible à vos équipes et en montrant votre disponibilité, vous favorisez le dialogue avec vos collaborateurs. Les mauvaises nouvelles circulent moins vite que les bonnes donc évitez de rajouter à la peur de vous annoncer une mauvaise nouvelle, la crainte de vous parler. Instaurez une ambiance chaleureuse au sein votre entreprise.

Certains dirigeants n’hésitent pas à inviter leurs collaborateurs à partager un café. Ces rencontres leur permettent de s’exprimer librement sur leur vie quotidienne et de faire remonter les difficultés qu’ils rencontrent. Ecouter demeure primordial et votre écoute bienveillante permettra à vos salariés de se sentir légitimes de vous donner leur avis. Certaines entreprises ont créé des intranets qui sont souvent investis par les salariés pour transmettre leurs suggestions car les solutions émergent souvent de ceux qui affrontent les problèmes au quotidien.

5/ Instaurer la flexibilité


Dans certaines entreprises, le télétravail est généralisé et pour cela il faut en amont créer une culture d’entreprise (liée sur le partage, la confiance, le travail collaboratif, une communication transparente et permanente) qui engendrent des collaborateurs engagés, autonomes, confirmés ; des rencontres régulières ; une grande maturité dans la prise en charge de leurs missions. Le travail à distance offre aux équipes une grande flexibilité dans leur organisation de vie personnelle. La flexibilité permet à certains collaborateurs d’adapter leurs horaires de travail en fonction de leurs contraintes personnelles et donc de développer un climat de confiance.