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Se servir des réseaux sociaux, oui ! Mais pourquoi faire ?

Se servir des réseaux sociaux pour les entreprises et leurs dirigeants pour communiquer est devenue une pratique incontournable. Cependant, en amont il s’avère nécessaire de bien fixer l’objectif ou les objectifs et d’harmonise sa communication sur les différents réseaux sociaux. Utiliser les réseaux sociaux est une chose, mais encore faut-il connaître leur utilité. Pour une entreprise ou une marque, cette pratique présente l’avantage de constituer un moyen de communication efficace. Faire le buzz ou, à défaut, communiquer sur les médias sociaux ouvre aussi les portes au recrutement et génère du trafic pour ceux qui disposent d’un site internet.

Contrairement aux particuliers qui se servent des réseaux sociaux pour publier ou partager des informations très souvent en lien avec leurs centres d’intérêt (de type texte, photos ou vidéos) ou encore pour rechercher des personnes, les professionnels sont là pour générer du business. Le numérique, qui constitue l’essence même de la communication moderne, se révèle, pour eux, une ressource à ne pas négliger. Faire connaître son entreprise, attirer des prospects et fidéliser ses clients, se tenir informé sur les actualités de son secteur, recruter ou simplement gérer sa communauté font partie des règles du jeu.

Être vu pour susciter l’intérêt

Si cela peut paraître simple de prime abord, il n’en reste pas moins que démontrer sa présence sur les réseaux sociaux permet de gagner en visibilité. Un atout qui, lorsqu’ils sont convenablement utilisés, reste indéniable. Grâce à l’effet viral, des médias sociaux tels que Facebook ou Twitter représentent le moyen d’accroître la portée de ses actions pour toucher davantage de personnes.

Pour une entreprise, l’acquisition de fans, de followers ou d’« amis », et surtout leurs recommandations, contribue à développer sa notoriété. Il va de soi que, pour être attractif, vos contenus doivent se révéler intéressants et pertinents, en rapport avec votre activité. Communiquer sur les réseaux sociaux de manière active crée automatiquement une relation de proximité avec ses clients et partenaires. Le marketing de masse ayant établi une certaine distance entre les marques et les consommateurs, les réseaux se placent comme un vecteur humanisant. Quoi de mieux qu’instaurer un climat de confiance autour de votre entreprise pour améliorer son image. Notez qu’opter pour ce type d’outil de communication coûte moins cher qu’un média classique (presse, radio, télévision…) et que 96 % des consommateurs sont influencés par l’e-réputation d’une marque au moment de l’achat, selon un sondage mené par l’IFOP (groupe spécialisé en étude de marché, ndlr) pour l’agence Reputation VIP.

Un outil de prospection et de fidélisation peu coûteux

Contrastant avec les outils du marketing traditionnel, les médias sociaux, qui possèdent souvent un système de ciblage, constituent un puissant moyen de démarchage en facilitant la prise de contact. L’annonce d’un nouveau service / produit, d’une promotion ou encore d’un évènement s’avère, en principe, rapidement relayée par les membres du réseau. Le buzz généré autour de la nouvelle permet ainsi d’attirer de nouveaux prospects. Une manière efficace d’agrandir sa base clients et de dynamiser ses ventes, à moindre coût. Au-delà de la prospection, ce moyen de communication sert également à fidéliser ses clients.

L’utilisation des réseaux ouvre une fenêtre de dialogue destinée à communiquer directement avec sa communauté. L’occasion de répondre à leurs éventuelles questions ou de les informer d’une nouveauté, quelle qu’elle soit. Une démarche qui sera d’autant plus appréciée que vos clients se sentiront écoutés et privilégiés. En instaurant de la sorte le dialogue, ils auront naturellement tendance à se tourner vers vous en cas de besoin.

Recueillir les avis pour s’améliorer

Certains, probablement trop sûrs d’eux ou qui manquent de recul, ne pensent pas toujours à recueillir des avis utilisateurs ou consommateurs. Pourtant, ils représentent LA priorité étant donné qu’il s’agit de votre cible ! Si tous les commentaires ne sont pas à considérer (faux comptes, insultes, remarques hors sujet…), une bonne partie peut servir à mieux comprendre votre cible, ses besoins et ses attentes. En suivant un certain nombre de conseils pertinents tels que leurs avis sur un produit ou service, l’atteindre deviendra plus aisé. Globalement, il est question de bénéficier de retours d’expérience utilisateurs plus ou moins intéressants, sans avoir recours à un sondage ou une enquête. Plus compliqués à mettre en place, ces derniers peuvent toutefois, si besoin est, venir compléter les informations récoltées.

Une véritable source de trafic

Il s’avère fréquent que des internautes surfant sur la page Facebook d’une entreprise ou d’une marque, par exemple, se rendent ensuite sur leur site internet. C’est ce qu’on appelle l’effet de rebond. Le caractère viral des médias sociaux, entraîné par les recommandations de ses différents membres, accentue ce phénomène. D’un autre côté, multiplier les publications ou partages de liens pointant vers son site web sur un réseau social, favorise le référencement naturel ou SEO (Search Engine Optimisation, « Optimisation des moteurs de recherche », en français, ndlr). Cette technique consiste à améliorer le positionnement d’une page sur Google, qui prend en compte le contenu diffusé sur les réseaux.

Une aide au recrutement

Si vous ne faites toujours pas partie du classement Great Place to Work® (et même si tel est déjà le cas), recruter s’accorde souvent avec « réseauter ». Investir les médias sociaux peut conduire une personne recherchant un emploi ou même un stage à s’intéresser à vous et à vous contacter dans le cadre d’un recrutement. Une manière de recevoir davantage de profils de candidat et une occasion de plus de dénicher la perle rare.

Publier soi-même une offre d’embauche sur la page de votre entreprise reste également possible, et ce, gratuitement. Étant donné que vous détenez l’opportunité d’interagir avec toute une communauté, vous pouvez aussi vous faire présenter des profils intéressants par des membres de votre réseau qui en disposent dans leur carnet d’adresses. Une première sélection qui permet de gagner du temps. D’autres types de réseaux proposent d’affiner sa recherche en définissant au préalable les critères de sélection souhaités tels que le niveau de formation ou d’expérience professionnelle.

Paradise Events, Le positif comme clé du succès

Nathalie Woog, fondatrice de Paradise Events, déborde d’énergie. Après plus de 15 ans passés dans l’événementiel en France et des réalisations dans tous les endroits féeriques de Paris et d’ailleurs, elle décide de lancer son entreprise à Miami. Interview d’une entrepreneure qui a su surmonter bien des épreuves.

Quel a été votre parcours jusqu’à la création de la boite ?

A la base, je suis une pure parisienne. Je suis née d’une famille d’artistes et mes parents ont obtenu des prix de grands conservatoires de musique en France. Dans la famille nous avons une vocation d’artiste en nous et chacun de mes frères et sœurs pratiques plusieurs instruments de musique. J’ai été intéressée très tôt par le monde artistique que ce soit la danse, le cirque, le cinéma… Mon destin a été un peu bouleversé quand j’ai eu 23 ans car j’ai appris que j’avais un cancer du sang, une leucémie, qui était incurable selon tous les médecins que j’avais consultés. Finalement, j’ai réussi à dépasser et cela m’a donné le fil conducteur de ma vie et celui de vivre au jour le jour.

Comment êtes-vous arrivée dans l’événementiel ?

J’ai intégré un grand groupe d’ingénierie en 1994 et j’ai commencé en tant que chargée de communication et assistante commerciale. A l’époque, l’événementiel était secondaire pour les entreprises et tout ce qui était organisé manquait d’originalité et était ennuyeux. Mobiliser le public était difficile. J’ai commencé à monter des événements corporate mais je les voulais originaux, c’était un peu mon côté artistique qui ressortait. J’essayais de mettre de l’originalité soit dans le concept du spectacle, soit dans le lieu choisi, soit même dans les artistes que je faisais intervenir qui n’étaient pas encore connus mais sur la bonne voie et que j’estimais talentueux.

J’avais envie de les faire découvrir aux autres et de partager. J’ai alors organisé un événement complètement fou où nous avons réuni 5 000 personnes avec Gad ELMALEH qui était numéro un à l’époque et pour moi qui est toujours l’humoriste de référence. Il a réalisé un show exceptionnel et le succès a été tel que j’ai été repérée par la direction du groupe. Je suis devenue responsable événementiel pour la direction communication du groupe.

Que s’est-il passé par la suite ?

Pendant près de 15 ans, j’ai exercé mon métier en France, et j’ai créé de nombreux événements dans des endroits féeriques et romanesques tels que la Tour Eiffel, l’Opéra Garnier, le Zenith de Paris, le Palais de Tokyo, le Musée du Louvre et même le Château de Versailles, etc. J’ai alors œuvré avec des artistes très connus tels que Bérengère KRIEF, Jérôme DARAN, Dany BOON, DONEL JACKSMAN, VERINO, ERIC et RAMZY, FARY, pour ne citer qu’eux. Ma meilleure prestation de l’époque a été d’obtenir le Grand Palais qui n’était pas alors commercialisé. J’essayais toujours d’intégrer un petit truc inhabituel pour attirer du monde et de faire quelque chose d’inattendu pour que les participants se rappellent de l’événement.

Comment en êtes-vous arrivée à l’entrepreneuriat ?

En 2015, j’ai décidé de partir vers de nouveaux horizons et j’ai créé PARADISE EVENTS par goût du challenge. J’avais un peu fait le tour en organisant des événements dans toute l’Europe. Je me suis dit « c’est le moment ! ». Miami a toujours eu le côté plage et paillettes mais la ville a énormément changé car avant il y avait beaucoup de retraités. Aujourd’hui elle est devenue une ville en plein boom puisqu’il y a déjà un mini New-York et il s’est développé beaucoup de Rooftop, des restaurants, des chefs étoilés qui sont arrivés. Il y a une réelle dynamique et j’en ai donc profité pour ouvrir mon agence qui évolue sur la Floride et Miami. J’ai eu la chance d’avoir mon expérience précédente et de pouvoir la mettre au profit de voyages, séminaires, incentives ou autres.

J’ai ainsi pu organiser des événements liés au domaine artistique durant les salons les plus réputés sur MIAMI, et qui ont une renommée internationale tels qu’ART BASEL MIAMI (la plus grande Foire du Marché de l’Art avec 70 000 visiteurs en une semaine, ndlr) et DESIGN MIAMI (la plus grande célébration de la Culture du Design et de son commerce, drainant les collectionneurs, galeristes, designers, et les critiques les plus influents dans le monde). D’ailleurs, je conseille si vous voulez aller à Miami de venir la semaine de décembre où cela a lieu car il y a énormément d’artistes à voir, des événements partout. C’est l’occasion, pour moi, d’établir des ponts économiques et artistiques entre la Floride et l’Europe !

Y a-t-il une différence avec l’Europe ?

Personnellement je trouve qu’ici c’est très « boosteur ». Les gens sont très positifs et quand on a des idées, on y va ! Il faut juste oser mais cela va très bien avec mon fil conducteur qui est d’aller sur le positif et les gens. Je trouve qu’ici le fait de se lancer donne des opportunités comme par exemple SITE Florida & Caribbean, qui m’a repérée et élue VICE-PRÉSIDENTE / EVENEMENTS, au sein du Conseil d’Administration et de Direction 2020 / 2021, qui est une association qui regroupe tous les grands dirigeants de chaîne hôtelière et de l’événementiel. Cela est très intéressant car cela permet de créer des événements de networking. Dans la même lignée FORBES Business Council m’a repérée et j’en suis devenue membre.

Cela a fonctionné dès le début ?

En réalité cela a été compliqué pendant toute l’année 2015 car tout est différent ici. J’avais l’impression d’être avec des martiens au début car rien ne fonctionne pareil qu’en Europe. Il a fallu comprendre comment cela marchait et s’intégrer. Je travaillais surtout par bouche à oreille grâce à mon carnet d’adresse et je réalise désormais environ une vingtaine d’événements par an. Finalement, je travaille encore souvent pour des entreprises basées en Europe.

Quels ont été vos facteurs clés de succès ?

L’expérience passée car j’arrive à anticiper beaucoup de choses du fait que j’ai déjà énormément expérimenté auparavant et je pense que c’est ma vision de concepts originaux. J’ai toujours ce regard d’enfant sur les choses et je me laisse toujours surprendre. J’adore les rencontres et donner la chance aux autres. Cela marche beaucoup au feeling. La grande ligne finalement c’est d’oser, le culot et savoir prendre des risques. Les clients en tant qu’organisateurs sont toujours frileux mais finalement on s’amuse en travaillant.

Quels sont vos challenges à venir ?

C’est de continuer et devenir l’incontournable sur toute la Floride et Miami.

Quelle est la plus grande difficulté rencontrée ?

Je dirais que c’est la fiabilité des gens qu’on rencontre. Il faut essayer de vraiment bâtir tout un réseau et cela prend du temps. J’avais tout mon réseau en Europe et quand on arrive quelque part, il faut tout recommencer. Il a fallu remonter les manches et cela m’a quand même pris un an de rebâtir l’ensemble.

4 Conseils de Nathalie Woog

  1. OSEZ bien sûr !
  2. RESTER POSITIF quoi qu’il se passe
  3. N’ÉCOUTER QUE SOI-MÊME. Si vous prenez trop l’avis des uns et des autres, vous allez vite vous retrouver freiné dans votre élan.

Un slogan tendancieux pour la marque Nivea !

Les publicités sont scrutées non seulement pour les fans d’une marque mais aussi par ses détracteurs qui recherchent toujours la faille. Pour celui qui va signer une publicité quelle qu’elle soit, il faudra redoubler de vigilance. Mais aussi rechercher toutes les interprétations possibles pour éviter d’être au pilori. Il faut donc bien comprendre toutes les sensibilités aussi bien religieuses, qu’ethniques que culturelles… Bref ne pas se contenter de la beauté ni du côté humoristique entre autres.

Les enseignes du monde entier savent bien que jouer sur la signification des couleurs peut se révéler très dangereux et pourtant… Expérience très douloureuse dont Nivea est victime une nouvelle fois ! La marque de cosmétiques allemande vient de commettre une erreur regrettable avec une accroche fort mal choisie. Autant dire que le Bad buzz n’a pas tardé à se faire sentir !

Une phrase d’accroche malencontreuse

Le 31 mars dernier, la marque de cosmétiques allemande, Nivea publiait sa nouvelle publicité, destinée au Moyen Orient, pour un déodorant. Souhaitant vanter les mérites « d’invisibilité » du produit, la firme a choisi un slogan qui prête à confusion. Ainsi, « White is purity » (« Blanc est la pureté » en français, ndlr), accompagné d’un sous-texte qui enfonce le clou : « Restez propre, restez lumineux, ne laissez rien gâcher ça. ». Le tout présenté sur l’image d’une femme de dos, en peignoir blanc sur un lit blanc dans une chambre aux murs blancs.

Un peu trop de blancheur au goût des internautes. Ils n’ont pas tardé à dénoncer ce qui constitue, selon eux, le racisme évident de cette publicité. Les critiques s’accumulent, les reproches envers la marque, dont ce n’est pas la première campagne tendancieuse, se font cinglants. La firme retire l’image peu de temps après. Celle-ci a présenté ses excuses. Cependant, le public n’a pas manqué de lui rappeler qu’il ne s’agissait pas de la première allusion raciste de sa part !

Comme un triste air de déjà vu qui suscite une avalanche de critiques

À la suite de la diffusion de cette publicité, bien que la marque ait immédiatement présenté ses excuses, les internautes ne manquent pas de lui rappeler certaines casseroles qu’elle traîne derrière elle. En 2011, elle lançait une campagne tout aussi douteuse montrant l’image d’un Afro-américain balançant une tête de mannequin Noir, soulignée de l’accroche « Re-civilisez-vous ».

Cette précédente affiche s’était déjà attirée les foudres des internautes, qui avaient, à l’époque, vivement critiqués la marque. Celle-ci avait même fait l’objet de récupération par plusieurs groupes de suprématistes blancs. D’ailleurs ils se servaient de cette image pour revendiquer « d’avoir Nivea dans leur camp » et qui utilisent aujourd’hui la campagne « White is purity » de façon identique. Cette nouvelle publicité engendre le même bad buzz. Les commentaires des instagramers, outrés, se font très vite de plus en plus nombreux. . « Sérieusement, Nivea.

C’est tellement raciste que je ne sais même pas par où commencer. Ça se passe de commentaires. À l’avenir, référez-vous à des vêtements, ou des produits mais pas à des couleurs », ou encore « Mais qu’est-ce que c’est que ça ? Le blanc, la pureté ? Honte, honte, honte à vous. Renvoyez votre Responsable marketing qui a approuvé cette pub. » s’indignent les « viewers », avant de comparer les deux campagnes : « Nivea a une vision raciale assez particulière de l’individu, de la pureté, de la civilisation #racisme. » La firme a réagi au plus vite et a retiré le post de la toile.

Des excuses pour ce « post trompeur »

Devant la vague de reproches engendrés par leur publicité, les membres de Nivea se sont empressés de s’expliquer dans un communiqué sur le site de la BBC. Un porte-parole y annonçait : « Il y a eu des inquiétudes sur des discriminations ethniques à cause du post du déodorant Nivea sur notre page Nivea Moyen-Orient. » Avant de présenter des excuses aux internautes, choqués : « Nous sommes profondément désolés que quiconque ait été choqué par ce post. Après avoir compris que ce post était trompeur, nous l’avons immédiatement retiré. » La déclaration se conclut sur un rappel de valeurs prétendument intrinsèques à la marque : « La diversité et l’égalité sont des valeurs fondamentales de Nivea. La marque représente la diversité, la tolérance et l’égalité. Nous mettons en avant la différence. Les discriminations directes ou indirectes doivent être exclues de toutes nos décisions et dans toutes nos activités. » Des excuses qui trouveront preneur… ou pas !

La franchise : en quoi cela consiste ?

La Franchise a su prendre une place exponentielle ses dernières années. Si tous les entrepreneurs ne l’envisagent pas, elle possède des avantages non négligeables pour le franchisé comme pour le franchiseur. Le choix de ce mode qui, est de plus en plus fréquent et qui s’est largement démocratisé, pourrait plaire à bien plus d’un créateur d’entreprise qui souhaite se lancer dans l’aventure.

Les bases de la franchise.

Tout d’abord la franchise repose sur un contrat signé pour une durée déterminée. Il permet à un franchisé d’exploiter la marque commerciale du franchiseur ainsi que son identité visuelle. Autrement dit, il peut utiliser l’enseigne ou le nom commun de l’entreprise ainsi qu’avoir une présentation uniforme de ses locaux. On les appelle souvent « signes de ralliement de la clientèle » ou droits incorporels. La base d’un contrat de franchise est non seulement une transmission de marque comme « McDonald’s » par exemple mais également et peut-être surtout une expertise.

Il s’agit en quelque sorte de la transmission des secrets de la réussite qui ne sont pas brevetées et qui résultent de l’expérience du franchiseur. La maîtrise du produit, du secteur et de la clientèle occupe donc une place essentielle dans le contrat de franchise. Les transmettre implique donc naturellement d’avoir en général un ou plusieurs sites pilotes qui ont fait leurs preuves.

Autre élément déterminant : le franchiseur doit fournir une assistance technique et commerciale pendant toute la durée de l’accord. Il ne s’agit pas simplement de transmettre un savoir-faire initial puis de laisser le franchisé dans la nature mais bien de l’accompagner dans la réussite de l’entreprise. Le Franchisé garde son indépendance même s’il doit respecter le concept tel qu’il est défini dans le Manuel Opératoire, souvent surnommé Bible, et évolue souvent dans un réseau de franchisés. Il doit respecter la charte d’utilisation de la marque et doit, en contrepartie, de la transmission du savoir-faire et de l’assistance, payer un coût, souvent par l’intermédiaire de droits d’entrée ainsi que de redevances.

La franchise à quoi cela sert globalement ?

En dehors de la transmission de l’expertise, la franchise sert avant tout pour le franchisé à disposer d’une notoriété dès le départ, d’un concept et d’un savoir-faire qui ont été éprouvés sur le marché. Il évite l’aléa initial de savoir si l’offre rencontre une demande réelle. Il diminue ainsi ses risques initiaux de subir un échec pour une non adéquation du concept par rapport à la réalité du marché. Cela n’induit pas forcément une réussite mais clairement l’échec demeure moins fréquent dans cette modalité d’entrepreneuriat. Pour le franchiseur, L’objectif est avant tout de pouvoir se développer rapidement et d’attaquer des zones géographiques qu’il n’aurait pas pu investir ou qu’il aurait mis du temps à développer seul.

Le franchisé donne un apport qui permet financièrement de lancer une structure, sa capacité d’endettement dans bien des cas ainsi et peut-être surtout, sa force de travail, puisqu’il reste un entrepreneur. Il n’y a donc pas à le manager comme on le ferait pour un salarié puisqu’il est indépendant. Le franchiseur peut ainsi faire appel aux talents de chef d’entreprise du franchisé ainsi qu’à ses qualités de manager, de commerçant ou encore à ses compétences en communication.

LES TAUX DE RÉUSSITE

La franchise connait un vif succès pour les entrepreneurs avec une évolution rapide du nombre de franchiseurs qui sont passés de 1 396 en 2009 à 2 049 en 2019 ! Le chiffre d’affaires n’est pas non plus resté statique en passant de 47.72 milliards d’euros à 67.80 milliards ! Avec un taux de réussite en franchise qui varient de 70 à 90 % selon les points de ventes, on comprend mieux pourquoi la franchise attire de plus en plus de candidats.

Pourquoi le 100 % gratuit n’existe pas !

Créer une entreprise, ce n’est pas créer une association bénévole. L’objectif de tout entrepreneur est de s’attirer des clients qui soient intéressés par son ou ses produits ou services. Pour le conquérir, il va tout faire pour le conquérir. C’est pourquoi, il communiquera entre autres sur les réseaux sociaux, par des campagnes publicitaires pour vanter les mérites de qu’il propose mais il peut essayer de le convaincre en passant par le biais de la gratuité.

Le 100 % gratuit est un mythe et ce n’est pas un scoop. Pourtant, à l’heure du développement du web et de ses « free services », l’illusion persiste. Voilà pourquoi.

Combien de fois avons-nous dit et entendu cette phrase ? Tellement fréquente et banale qu’on pourrait croire qu’elle incarne une vérité absolue. Pis, on a comme l’impression qu’elle s’appliquerait désormais à tout, au-delà des frontières du web. Mais en y réfléchissant à deux fois, on sait bien que le 100 % gratuit n’existe pas…même si internet véhicule l’imaginaire du « grand village global de la connaissance accessible à tous », ce qui nous en a peut-être donné l’illusion. 

Dans le monde marchand, il y a toujours quelqu’un qui paye !

 Il faut rester bien conscient que le fond ne change pas : dans le monde marchand, la production d’un bien ou d’un service génère un coût qui doit être supporté par quelqu’un à un moment ou à un autre ! Dans une chronique parue sur le site web du journal L’Opinion début avril, le professeur de sciences économiques à l’Université de Paris 1, Emmanuel Combe, faisait ce rappel : « Dans le cas d’une offre marchande, la gratuité consiste pour l’essentiel à faire payer autrement (…). Un journal « gratuit » pour les lecteurs sera largement diffusé, ce qui permettra ensuite de vendre aux annonceurs des pages publicitaires. » L’économiste poursuit sa démonstration en expliquant le problème de la gratuité : « Elle distend le lien entre paiement et consommation. Le payeur n’est pas toujours celui qui consomme ; le consommateur n’a plus idée de ce que coûte réellement la production, rendant ainsi difficile toute appréciation. »

L’illusion de la gratuité… 

Il n’est pas simple de se défaire de l’illusion du tout gratuit. Même en observant notre vie quotidienne, on se rend compte qu’il existe de nombreux domaines dans lesquels le consommateur possède l’illusion du gratuit. C’est le cas des services publics français. Ceux-ci sont payés par les impôts des citoyens. Mais bien souvent, on oublie ce paramètre… jusqu’au jour où un service public gratuit devient payant ! Et qui n’a pas entendu un membre de son entourage se plaindre de la sorte : « Mais où passent nos impôts ? C’est un scandale que ce service devienne payant ! » Ainsi, n’oubliez jamais qu’à un moment où à un autre, quelqu’un paye ! La gratuité totale n’existe pas. Ce système est d’autant plus valable sur la toile.

… En particulier sur le web ! Il est vrai que l’esprit de départ de cet outil fabuleux qu’est le « World Wide Web » était cette gratuité de la connaissance. C’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui. En témoignent les blogs, sites web et autres encyclopédies en ligne qui exposent le savoir de manière accessible. Mais le web actuel ne se résume bien évidemment pas à cela. En particulier sur internet, le consommateur a accès en quelques clics, en apparence gratuitement, à tout un florilège de biens et de services. Pourtant, à bien y regarder, le gratuit sur le net est sous-tendu par pléthore de business models (publicité, modèle hybride, commercialisation des données…).

Certains, ayant fait la fortune de jeunes start-uppers à l’aube des années 2000, comme les fondateurs du moteur de recherche et navigateur Google, pour ne citer qu’eux. Ne nous y trompons pas, dans le secteur des biens et des services, numériques ou pas, derrière le gratuit se cachera toujours un business model et des payeurs. Nos grands-parents avaient raison : « Dans la vie rien n’est gratuit ! » 

5 exemples de pages qui ont tout compris sur les réseaux sociaux !

Les réseaux sociaux ont le vent en poupe et personne ne plus ignorer leur impact sur les internautes et donc sur les consommateurs. Par leur biais un nouveau bouche à oreille s’est imposé. Au lieu de se transmettre d’une personne à une personne, lentement, les informations peuvent être transmises à des millions de personnes, en quelques clics.

Les entreprises l’ont bien compris, la toile constitue un moyen de choix pour communiquer à large échelle et à moindres frais. Voici cinq exemples de marques qui ont su tirer profit des médias sociaux.

Le cas MinuteBuzz : passer au 100 % social et 100 % vidéo

Lancé en 2010 par Maxime Barbier et Julien Boyé, MinuteBuzz a bouleversé son business model à la fin de l’année dernière. Le média de divertissement le plus puissant auprès des Millennials a fait le pari risqué d’arrêter la publication d’articles et de fermer son site internet. Suivi par près de 8 millions de personnes sur Facebook, la plateforme dédiée aux 18-35 ans a ainsi pivoté pour devenir 100 % social et 100 % vidéo. Le groupe TF1 serait d’ailleurs en passe de viraliser les campagnes télévisées sur la page.

Etam : des publicités bien ciblées

La célèbre marque de vêtements, qui enregistre plus de 1 219 000 « likes », s’adresse spécifiquement aux femmes sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, Snapchat et même Pintesrest), son cœur de cible. Bannières, vidéos, jeux concours ou simples images servent à promouvoir la marque. Un pari qui semble fonctionner puisque, établi en 1916, le groupe Etam détient 13 580 collaborateurs et sa filiale française réalise plus de 818,6 millions d’euros de chiffre d’affaires sur le territoire pour l’année 2016.

McDonald’s France donne faim sur les réseaux

La chaîne de restauration rapide américaine, McDonald’s France, utilise les médias sociaux comme Facebook ou Instagram pour publier toujours plus d’images, photos ou vidéos en rapport avec sa marque (nouveautés, promotions,…). En tentant de rendre le tout alléchant, elle joue sur l’inconscient des internautes pour les inciter à consommer et affiche plus de 1 573 000 « likes » sur sa page Facebook. Implantée sur le territoire de l’Hexagone depuis 1979, détenant 1 380 restaurants et près de 70 000 collaborateurs, la chaîne ne sert pas moins de deux millions de repas par jour. Aujourd’hui, elle a attiré de nombreuses personnes pour son restaurant Drive et les réseaux sociaux lui ont servi de véhicule de transmission pour informer les clients et ont mis en exergue sa capacité à rebondir en toutes circonstances.

Demotivateur : miser sur des contenus insolites

Créé en 2010, le premier média global de divertissement (lifestyle, food, voyage, culture, entertainment, science, maison, famille, divertissement,…) en France semble avoir compris l’enjeu des médias sociaux. Son leitmotiv ? Donner envie et inspirer ses lecteurs grâce à des contenus insolites. Affichant une communauté de quatre millions d’abonnés, Facebook, Twitter et Instagram, ce sont près de 200 millions de contenus qui sont consultés tous les mois.

Le Slip Français : une enseigne multi-réseaux

Facebook, Twitter, Instagram, YouTube, Snapchat, font partie des médias sociaux investis par la marque spécialisée dans les sous-vêtements, accessoires masculins… et depuis peu féminins ! Une fabrication textile « made in » France qui fait parler d’elle sur les réseaux. Fondé en 2001 par Guillaume Gibault, ce mix du savoir-faire français et des moyens de communication modernes constitue le parfait exemple du 3.0. Mais, Guillaume Gibault a dû ces derniers mois utiliser toutes ses capacités de communication pour contrer un Bad buzz qui s’est répandu en quelques heures sur les réseaux sociaux à cause d’un comportement inacceptable de quelques-uns de ses salariés. 

Pour finir, n’oubliez pas que le but n’est pas non plus de rentrer dans une case et de ressembler trait pour trait aux exemples précédemment cités. « Être entrepreneur aujourd’hui » a, aussi et surtout, pour ambition de le rester demain, qui lui est, bien souvent, synonyme d’innovation. 

Les obligations du franchiseur

Se développer en franchise peut paraître attrayant pour bon nombre de franchiseurs pour des raisons de trésorerie, de risques ou encore tout simplement de gestion du personnel mais aussi pour avoir des entrepreneurs motivés et responsables qui développent avec passion leur franchise. Il faut bien constater cependant qu’elle engendre des obligations du franchiseur à prendre en compte avant de vous lancer.

Une aide initiale.

Avant même de commencer, vous devez transmettre le Document d’Information Précontractuel (DIP) à vos futurs franchisés afin qu’ils s’engagent en ayant bien cerné tous les éléments. Vous devez fournir notamment l’état général du marché avant la signature du contrat, ce qui vous obligera à faire de la veille concurrentielle. Même s’il ne s’agit pas d’une obligation légale si ce n’est de moyens, il vous faudra aussi aider le nouveau franchisé globalement à la phase initiale de lancement, sans quoi il pourrait, dans bien des cas, ne pas arriver à s’implanter.

Il est ainsi fréquent en dehors de la formation et de l’acquisition des savoir-faire incontournables de proposer une aide au montage du business plan, à trouver des locaux ou à les sélectionner, à l’obtention de financement ou encore de l’encadrer dans le lancement en mettant par exemple des ressources humaines à disposition le temps de vous assurer notamment de la bonne mise en place du concept.

Un devoir initial de transmission.

Il ne suffit pas d’avoir un concept qui fonctionne pour que tout soit directement opérationnel. Comme nous le verrons, plus tard dans ce dossier, l’organisation d’une franchise requiert du temps et l’établissement de nombreux documents afin de mettre à plat votre concept, donner les clés de son fonctionnement et transmettre votre savoir-faire. Si cela peut paraître assez évident, ce sont des actes qui prennent du temps et réaliser toutes ces actions au travers entre autres de formations ne demeurent pas le fruit du hasard. Il vous faudra un certain temps pour constituer le manuel opératoire ainsi que vous assurez que chaque détail du concept est bien assimilé par le franchisé. N’oubliez pas que vous devez leur confier les « signes de ralliement de la clientèle » tel que votre logo et de bien protéger votre marque.

L’assistance technique et commerciale.

Le contrat de franchise est établi sur le temps. Il ne suffit pas de donner le manuel opératoire et de dispenser une formation initiale pour vous acquitter de vos obligations et vous contenter de recevoir les royalties. Pendant la durée du contrat franchise (généralement comprise entre 3 et 7 ans) vous devrez donner une assistance technique et commerciale à votre franchisé. Pour cela, il vous sera nécessaire de mettre des procédures et dispositifs en place afin que votre franchisé puisse obtenir des réponses à ses questions et être performant.

Il s’agit la plupart du temps de commencer par un animateur réseau en charge de réunir et faire remonter les différentes données mais aussi de répondre aux questions du franchisé via une hotline. De la même manière, vous ne pouvez rester statique et il vous faudra faire évoluer votre concept et votre savoir-faire ainsi que vous chargez des plans de communication et des actions marketing, au moins au niveau national.

La structuration du réseau à réaliser.

Même si ce n’est pas techniquement une obligation légale, la plupart des enseignes créent un dispositif d’animation du réseau. Cet encadrement va loin puisqu’il rend incontournable le fait d’organiser des réunions ou séminaires réguliers entre le franchisé et vous mais également avec tous les réseaux de franchisés. La possibilité d’échanger est souvent au rendez-vous et la mise en place d’outils de communication plus ou moins formels est, on ne peut le nier, indispensable. Notamment la création d’un intranet , de newsletters régulières diffusées, … Afin d’informer des évolutions du concept ou tout simplement de donner de l’information sur l’état du réseau. L’interaction joue un rôle essentiel et la plupart des réseaux mettent de nombreux dispositifs à la disposition du franchisé.

Faut-il être riche pour entreprendre ?

Si j’avais un capital, un héritage ou si je gagnais au loto…, je pourrais créer ma boite car j’ai un idée qui peut rapporter gros. Mais notre porteur de projet n’a pas un sou d’économie. Mais il est possible aujourd’hui pour celui qui suit les actualités entrepreneuriales de peut-être faire fortune. Depuis 2008, avec la création du statut d’autoentrepreneur, tout est possible !

Qui a dit que le fils ou la fille d’un ouvrier ne pouvait pas devenir entrepreneur ? Si les bourdieusiens parlent de reproduction sociale, certains dirigeants devenus célèbres sont issus d’un milieu diamétralement opposé à celui dans lequel ils vivent désormais. Partis sans un sou en poche, ces derniers ne doivent leur réussite qu’à leurs qualités, leur mérite personnel et leur opiniâtreté. Et si le prochain « self made man », c’était vous ?

Il est vrai que monter sa boîte n’est pas une mince affaire. Ce type d’investissement ne nécessite pas la plupart du temps de fonds faramineux comme on peut trop souvent le penser. Parmi les indispensables, retenez plutôt l’idée de savoir où l’on va et avec qui l’on y va. Que l’on soit issu d’une famille modeste et/ou d’un quartier difficile, l’entrepreneuriat n’est pas tant une question d’argent que de volonté et de persévérance. En témoignent les nombreux entrepreneurs, qui se sont lancés dans l’aventure entrepreneuriale les poches vides, comme Mohed Altrad, le Syrien autodidacte devenu milliardaire, qui, aujourd’hui, font partie des modèles à suivre.

Quartiers difficiles et milieux ruraux : authentique terreau entrepreneurial 

Si les banlieues constituent un véritable vivier de footballeurs professionnels français, elles ne sont pas pour autant ce qu’on pourrait appeler des « déserts entrepreneuriaux », bien au contraire. « Sans aucune démagogie, l’avenir de notre pays réside autant dans nos banlieues qu’à «Normale Sup’» chez des jeunes capables de faire évoluer notre modèle plutôt que ceux sélectionnés pour perpétuer un modèle qui ne cesse d’accumuler des échecs pour le plus grand nombre…

Ce sont eux qui créeront les entreprises de demain. Ils embaucheront ceux de la première chance », explique Pascal Picq dans son œuvre « Un paléoanthropologue dans l’entreprise ». Autrement dit, stop aux clichés ! Du côté des régions dites rurales, entreprendre ne demeure pas non plus à classer dans les insurmontables. Les entrepreneurs sont accueillis à bras ouverts par ces lieux car implanter une société demeure synonyme de création d’emplois. Les coûts tels que celui du loyer se révèlent d’ailleurs moins élevés que pour les grandes villes. Il faut avouer qu’une bonne connexion à internet suffit souvent aujourd’hui à lancer un business. En plus de profiter d’une qualité de vie optimale, loin de la pollution, des aides régionales sont également là pour vous aider dans votre activité. 

Entreprendre au chômage, c’est possible !

On n’y pense pas toujours mais le chômage peut constituer une opportunité pour ceux qui souhaitent créer leur entreprise. Sans activité, les chômeurs qui veulent entreprendre disposent de suffisamment de temps pour envisager pleinement leur projet et savoir si oui ou non leur business model tient la route. Dans le cas où ils décident, finalement, de fonder leur société, des aides sont prévues par l’État pour les aider dans cette tâche emplie d’embuches. Ces aides à la création d’entreprise se présentent sous trois formes : une aide financière et un accompagnement, une exonération de charges ou le maintien de certaines allocations. Et puis, après tout, pour retrouver un emploi, pourquoi ne pas se le créer en fondant sa propre entreprise ?

– Le premier type d’aide s’inscrit dans le cadre du dispositif NACRE (Nouvel Accompagnement à la Création ou la Reprise d’Entreprise)

Il vise à financer la constitution du capital de la société ainsi que les besoins de financement liés à son fonctionnement. Un accompagnement est également prévu qui peut se dérouler sur trois ans après le démarrage de l’activité.  Il est possible d’obtenir une aide financière (prêt à taux zéro et sans garantie). Elle doit obligatoirement être couplée à un prêt bancaire au moins du même montant. Le prêt NACRE à taux zéro est compris entre 1.000 € et 8.000 € sur 5 ans maximum. 

– Depuis le 1er janvier 2019, l’ACCRE s’appelle  l’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprises).  Le dispositif ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise) permet de bénéficier d’une exonération temporaire de cotisations sociales sur 12 mois. Elle  ouvre droit à une aide financière la création ou reprise de l’entreprise (l’ARCE).

L’ACRE (aide aux créateurs et repreneurs d’entreprises)

Elle consiste en une exonération de cotisations sociales pendant un an, sous conditions, pour tous les créateurs et repreneurs d’entreprises.

L’exonération ?

L’exonération ne concerne pas toutes les cotisations et contribution sociales, elle s’applique sur :

  • les cotisations d’assurance maladie et maternité,
  • les cotisations d’assurance vieillesse,
  • les cotisations d’assurance invalidité et décès
  • et les cotisations relatives aux prestations sociales dues aux régimes auxquels ils sont nouvellement affiliés.

L’exonération de cotisations sociales dont bénéficie le créateur ou le repreneur d’entreprise avec l’ACRE est :

  • totale lorsque son revenu professionnel est inférieur à 75% du montant du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 30 393 euros au titre de l’année 2019 ;
  • dégressive lors son revenu professionnel se situe entre 75% et 100% du montant du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit entre 30 393 euros et 40 524 euros au titre de l’année 2019.

Le créateur ou repreneur d’entreprise ne peut pas bénéficier de l’exonération de cotisations sociales ACRE si son revenu professionnel est supérieur au montant du plafond annuel de la Sécurité sociale, soit 40 524 euros au titre de l’année 2019.

Les créateurs et repreneurs d’entreprise dont le revenu professionnel se situe entre 75% et 100% du montant du plafond annuel de la Sécurité sociale bénéficient d’une exonération dégressive de cotisations sociales grâce à l’ACRE.

L’exonération dégressive porte sur les cotisations sociales suivantes : l’assurance maladie, la maternité, la retraite de base, l’invalidité décès et les prestations familiales. Les autres cotisations et contributions sociales sont dues en totalité.

Le montant de l’exonération dégressive est obtenu grâce au calcul suivant : TC / (25% du PASS × (PASS-R))

  • TC est égal au montant total des cotisations d’assurance sociale visées par l’exonération ACRE. Elles sont dues pour un revenu égal à 75% du montant du plafond annuel de la Sécurité sociale ;
  • PASS est le montant du plafond annuel de la Sécurité sociale ;
  • R est le revenu professionnel du bénéficiaire de l’exonération.

La durée de l’exonération de cotisations sociales ACRE

L’exonération de cotisations sociales ACRE, qu’elle soit totale ou dégressive, s’applique pendant une durée de 12 mois.

Les micro-entrepreneurs peuvent toutefois bénéficier d’une prolongation des exonérations ACRE pendant 24 mois sous conditions.

– Certaines allocations peuvent se voir maintenues une fois l’entreprise établie. Selon le type d’aide, les chômeurs peuvent en effet continuer à percevoir des minima sociaux pendant des durées définies. En plus de bénéficier de l’ARE (Aide au retour à l’emploi), les chômeurs peuvent aussi profiter de 45 % des droits restants dus sous forme de capital lors de la création ou de la reprise d’une société. Pour les recevoir, ils devront alors signaler leur projet après de Pôle emploi.

À défaut d’être riche, faut-il être fou ?

Lorsqu’on souhaite entreprendre, la question à se poser n’est pas tant de savoir s’il faut être riche mais plutôt si l’on est assez fou pour oser se lancer. Créer son entreprise représente un véritable challenge. Au vu du nombre de contraintes que cela implique, être doté d’un petit degré de folie reste utile pour se jeter à l’eau.

Tout d’abord, il faut bien l’avouer, vos chances de réussite sont inférieures à celle de connaître un échec. Notez que bon nombre d’entrepreneurs à succès ont, dans un premier temps, échoué. Oubliez l’image du dirigeant qui se consacre au golf, vous n’aurez pas d’horaires fixes et pourrez, bien entendu, oublier les 35 heures… Se déconnecter, et ce, malgré la fatigue, demeure difficile pour un dirigeant. Celui-ci doit constamment montrer son investissement sans faille à ses salariés. Côté salaire, ne vous attendez pas à gagner des millions, du moins dès le début de votre activité. À titre d’exemple, Frédéric Mazzella, le mythique fondateur de BlaBlaCar, a reconnu avoir dû manger des pâtes pendant plusieurs années avant de faire partie des licornes françaises. Persévérance et remise en question se doivent d’être vos maîtres-mots.

Si ce petit tour d’horizon évoque certaines difficultés qui régissent la vie de nombre d’entrepreneurs, il est loin d’être exhaustif. Souvenez-vous, néanmoins, qu’entreprendre est, avant tout, le fruit d’une expérience unique avec la possibilité d’exercer un métier qui vous passionne. Demandez-vous pourquoi vous souhaitez vous lancer. Un indice, la réponse ne doit pas être d’ordre matériel… 

LumApps, une entreprise française à succès qui aimerait ouvrir les portes des grands groupes

Sébastien Ricard, cofondateur et CEO de LumApps vient de réaliser une levée de fonds de 70 millions de dollars dans le cadre d’une Série C menée par Goldman Sachs. Il revient pour nous sur son parcours, ses défis et ses ambitions.

Comment vous est venue l’idée de LumApps ?

En 2008, j’ai monté une société qui s’appelait GPartner (devenu Devoteam G Cloud, ndlr) avec G pour Google qui est devenu le plus grand acteur de l’intégration de solutions Google Cloud entreprises et que j’ai revendue en 2014. Dans ce monde-là, nous représentions les solutions SAAS (moteur de recherche, cartographie Google, …) et nous nous sommes aperçus qu’ils manquaient une solution simple pour la communication et la collaboration dans G suites. Nous avons donc créé LumApps pour compléter les applications professionnelles qui existaient jusque-là.

Est-ce que le concept était le même ?

On l’a fait pivoter puisqu’en 2013, l’entreprise a été créée à la base pour mettre en lumière des applications d’où le nom LumApps avec une petite référence à Lyon et les inventeurs du cinéma, les frères Lumières au siècle du même nom. Nous voulions à la base faire un logiciel qui améliorait la gestion documentaire. En début 2015, nous l’avons dirigé vers un portail de communication et de collaboration, un social intranet. Il ne faut pas hésiter en tant qu’entrepreneur à créer une première application et à la faire pivoter vers une application en fonction du marché.

C’est un rendez-vous avec deux clients qui m’en a donné envie notamment Véolia un groupe français de plus de 130 000 collaborateurs qui souhaitaient pour son Top 500 de direction avoir un espace de travail pour dialoguer entre eux. Nous avons créé cette workplace et cela a très bien marché donc ils ont voulu l’étendre à l’ensemble de leurs collaborateurs.

Combien êtes-vous d’associés et comment vous êtes-vous rencontrés ?

A la base nous étions 5 associés avec Lionel Grivel avec lequel j’ai monté toutes mes sociétés et avec qui nous sommes associés majoritaires. Après, d’autres associés comme Elie Méloi, le chef du produit, Olivier Chaneau, patron du marketing, Philippe Blesse, patron du commerce nous ont rejoints. Ils nous suivent depuis le début et nous accompagnent. Nous nous connaissons et travaillons ensemble depuis 20 ans avec Lionel et Olivier. J’ai rencontré Elie dans mes anciens mondes il y a 8 ans et Philippe travaillait chez Google, il y a une dizaine d’années.

Qu’est-ce que LumApps apporte de plus que ce qui existe déjà ?

Pour moi, LumApps invente un marché. Les employés travaillent de plus en plus différemment et le travail à distance est de plus en plus présent. Nous devons tous donner du sens au travail et des raisons d’être. Pour pouvoir communiquer et collaborer avec 10 000 personnes ce n’est pas si évident que cela. Qu’est-ce qu’il existe sur le marché ? Soit vous avez du mail, soit des espaces documentaires ou communautaires. Dans le grand public, vous avez WhatsApp et Instagram qui écrasent l’information au fur et à mesure qu’on la communique. Nous nous sommes demandé s’il était possible de conjuguer l’information froide (documentaire, intranet…) avec de l’information chaude donc communautaire, donc de réaliser un pont entre ces deux types d’information et c’est pour cela que nous appelons cela un social intranet. Ce concept n’existait pas et aujourd’hui nous proposons une information à 360°.

Quelles ont été les grandes étapes de l’entreprise ?

A partir de 2016 jusqu’en 2018, nous avons été focus sur les États-Unis et nous réalisons aujourd’hui plus de 70 % de notre chiffre d’affaires là-bas, ce qui reste rare pour un éditeur Français. Nous avons ouvert d’abord à San Francisco puis à NewYork … et nous sommes passés de 0 à 75 personnes sur place. En trois ans l’entreprise a doublé ses effectifs et son revenu là-bas. Mi-2017, nous avons ouvert notre capital à ID invest et fait une première levée de fonds de 8 millions d’euros puis en 2018 de 23 millions et pour finir en fin 2019 de 70 millions d’euros avec la dernière.

Les deux premières nous ont servi à financer le développement américain et cette troisième, qui représente une étape peu différente, sert à prendre le leadership mondial. En 2018, nous avons ouvert les bureaux de Tokyo qui ont mis un an à démarrer et nous avons gagné nos premiers dossiers avec Japan Air Lines par exemple.

Quels ont été vos facteurs clés de succès ?

Déjà le fait qu’il n’existait pas de solution sur le marché qui permette d’avoir une vision 360° et d’évoluer sans cesse dans l’innovation. Nous avons investi très fortement dans la plateforme LumApps avec plus d’une centaine de personnes sur la recherche et développement pour réaliser le fait que le bon document arrive à la bonne personne et que le bon document parvienne au bon moment. Nous avons investi énormément sur le machine learning.

Quelle a été la plus grande difficulté ?

Il y a eu beaucoup d’obstacles dont celui de comprendre les différentes cultures. Comment fonctionne un japonais, un anglais, un américain, etc. Cela est vrai autant au niveau des équipes que des clients. Par exemple, aux États-Unis tout est opportunité et le cerveau est orienté positivement et en Europe, on est plus cartésien et négatif donc on ne peut pas manager de la même manière. Aux États-Unis, vous serez plus sur un management par plaisir avec des challenges et des jeux. Pour comprendre cette réalité, cela a nécessité du temps. Si on prend juste les locaux, la culture de l’immobilier n’est pas la même ou même les horaires, si on commence tôt et bien on finit tôt.

Qu’est-ce qui vous a le plus surpris ?

La réussite de LumApps ! Ce qui me surprend le plus c’est que quand on considère que quelque chose est possible, cela devient possible. Je n’avais jamais construit une entreprise à taille mondiale depuis ma banlieue Lyonnaise. Et puis autre chose, cela paraissait impensable que nos ingénieurs français soient aussi bons que ceux de la Silicon Valley mais c’est une réalité et je la vis au quotidien. Cela m’étonne tous les jours de voir que nous sommes capables de créer un leader mondial depuis une banlieue d’une ville française. La grande différence entre cette société et mes quatre précédentes réside dans la dimension mondiale. J’avais des sociétés franco-françaises qui rayonnaient sur l’Europe alors que là, LumApps est présente à travers le monde. Fin d’année, nous serons 400 personnes.

Quel est votre grand défi ?

Prendre de la part de marché et doubler nos revenus et effectifs chaque année. Il s’agit également de continuer à innover pour mélanger des documents et du talent. Nous avons un défi technologique et un autre de taille où il va falloir recruter des talents. Je compte y parvenir grâce à nos convictions et nos valeurs qui sont : « une équipe et une même mission », autrement dit que nous sommes très forts ensemble mais moins individuellement, « soyons ambitieux et réalisons des choses incroyables », « fais ce que tu dis », « toujours resté en évolution ». Dans tous les processus, nous allons les répéter. Après je trouve que les difficultés se sont situées au début, moins maintenant.

Votre rôle a-t-il beaucoup évolué ?

Personnellement je me considère comme un chef de meute et celle-ci grandit. Mes missions sont plus sur la relation avec les investisseurs ou les partenaires stratégiques. Le but est de veiller aussi à ce que le comité exécutif exécute la stratégie. Je suis beaucoup moins sur le terrain qu’autrefois. L’essentiel reste de garder ses convictions et d’être accompagné par des partenaires qui comprennent bien la mission de l’entreprise.

Qu’est-ce qui vous motive à continuer ?

Qu’est-ce que je ferai après ? Cette question est difficile car le métier me passionne. Au départ, j’avais des motivations financières. Maintenant j’ai 49 ans et mon vrai moteur aujourd’hui c’est de partager des aventures humaines et des projets. J’espère le faire le plus longtemps possible donc que les jeunes générations acceptent de travailler avec moi. Il faut travailler à la fois à l’international, avec des religions différentes, avec la diversité des hommes et des femmes, c’est passionnant en fait ! Et tout cela depuis ma banlieue lyonnaise ! Je ne me vois pas m’arrêter ! Je vis un rêve éveillé.

Avez-vous un combat qui vous tient à cœur ?

En France, nous avons bien été aidés notamment par la BPI. C’est mon dada du moment car je trouve que ce qu’il manque c’est que nous ne nous serrons pas assez les coudes en France. Il faut que des start-ups comme la nôtre puisse accéder à des comptes du CAC40. Je ne comprends pas pourquoi aujourd’hui les grands groupes ne nous ouvrent pas les portes, du moins pas assez. Même si nous sommes une boîte internationale, nous arrivons plus facilement à ouvrir les portes aux États-Unis qu’en France. J’ai envie de dire « recevez-nous car l’innovation française est de grande qualité. N’ayez pas peur d’innover avec vos compatriotes. Ouvrez-nous les portes s’il vous plaît ». Le pays le plus difficile à conquérir pour les start-ups, c’est notre pays la France.

3 Conseils de Sébastien Ricard

  1. Accepter de grandir : il faut vraiment l’accepter et aller dans des périmètres qu’on ne connaît pas.
  2. Un chef c’est fait pour cheffer : Ne pas avoir peur d’afficher ses convictions et de diriger.
  3. Croire en nos talents français : les entrepreneurs français doivent se serrer les coudes et croire qu’on peut faire rayonner la France à l’international.

J’ai envie de dire : « recevez-nous car l’innovation française est de grande qualité. N’ayez pas peur d’innover avec vos compatriotes. Ouvrez-nous les portes s’il vous plaît »

Mettre en place un réseau de franchisé

Mettre en place un réseau de franchisé peut paraître simple quand on maîtrise le savoir-faire. En réalité, il se révèle être un processus relativement long à organiser. D’ailleurs, la plupart des entreprises mettent plusieurs mois voire une année entière avant qu’il ne soit opérationnel. Il reste souvent recommandé de se faire accompagner dans cette période car il est nécessaire de préparer de nombreux documents ainsi que la mise en place d’une structure.

Le plan de commercialisation comme base.

Pour commencer, vous devez vous fixer des objectifs de développement. Il s’agit de bien cerner votre stratégie d’implantation tant en terme financier que géographique. Vous devez savoir comment va se développer votre franchise et les secteurs que vous allez accorder à chaque franchise pour qu’elles puissent se développer et atteindre la rentabilité. Il ne faut ni faire une zone trop large ni trop petite. Il est opportun souvent de faire appel à des spécialistes de l’implantation immobilière. Une fois ce premier découpage réalisé, vous pouvez vous attarder sur le profil que vous souhaitez pour les franchisés.

Souhaitez-vous des investisseurs plutôt qui soient des financiers ou plutôt des opérationnels ? Le profil dépend du type de service que vous proposez. Plus le lien avec le client est important, plus vous devrez avoir tendance à recruter un profil d’opérationnel. Une fois la typologie définie, vous pouvez vous attaquer enfin à la stratégie de marketing et communication pour attirer ces profils vers votre enseigne.

Le recrutement tout un processus.

On peut croire que les profils viendront naturellement et que le recrutement d’un franchisé est simple. En fait, comme pour tout recrutement, le processus est complexe et il vous faudra bien appréhender celui-ci pour ne pas vous tromper. Comme pour un collaborateur, votre relation risque de durer quelques années et il vaut mieux éviter de vous planter sur le profil. Vous devrez entretenir de bonnes relations avec le franchisé et lui en contrepartie devra assurer une bonne gestion de son emplacement pour ne pas plomber vos chiffres.

La partie juridique

La partie juridique représente un travail considérable puisque vous êtes dans l’obligation de fournir des informations comme l’état du marché. Il faudra donc bien vérifier que le franchisé soit bien « éclairé » au moment de la signature du contrat. SI quelques éléments peuvent faire l’objet de négociation, vous devrez être ferme sur certaines clauses du contrat. N’hésitez pas à vous entourer d’un juriste si vous avez un doute. Rappelons que l’article L 330-3 du Code de Commerce, anciennement loi Doubin et son décret d’application du 4 avril 1991, impose au franchiseur de remettre un Document d’Information Pré-contractuel (DIP), 20 jours minimum avant la signature du contrat de franchise. Certaines informations doivent impérativement y figurer donc ne les négligez pas.

Le lancement de la franchise.

Une fois ces deux premières étapes bien élaborées, sachez que le démarrage est crucial dans une franchise. Déjà vous avez un devoir quasi légal de formation de vos franchisés et il vous faudra bien rôder le process de formation. L’une des obligations réside dans la transmission du savoir-faire donc autant « coucher » sur papier toute la formation que vous dispensez pour vous éviter toute contestation.

La mise en place

La mise en place entraine la réalisation de documents comme le fameux manuel opératoire de la franchise souvent appelé la bible. Si la formation en elle-même doit être bien renseignée avec ses différentes étapes, ce n’est pas le seul point que vous devez avoir figé en amont. Ainsi par exemple, il vous faudra réfléchir à l’organisation générale de votre franchise. Avez-vous prévu un animateur réseau ? Qui répond aux différentes questions du franchisé en cas de doute ? Comment contrôlez-vous la bonne exécution de votre savoir-faire ? Comment faites-vous pour partager l’expérience des franchisés et comment développez-vous les bonnes pratiques ? Il s’agit de balayer l’ensemble des éléments relatifs tant à la bonne exécution du savoir-faire actuel que futur.

Le manuel opératoire de la franchise.

Globalement, c’est un manuel assez simple qui présente votre entreprise et son organisation. Il commence par détailler votre concept ainsi que ses spécificités. Puis, il expose une analyse de votre marché et situe votre réseau au sein de ce marché. Il ressemble beaucoup sur cette partie à ce que serait un business plan mais à l’échelle de votre réseau et non simplement d’un positionnement produit. Il est nécessaire de montrer comment se positionne celui-ci sur votre marché par rapport à la concurrence. Contrairement à ce que ferait un business plan, il détaille en général tout ce qui a trait à la logistique notamment parce que l’approvisionnement est géré par la maison mère dans la plupart des cas.

Il détaille aussi tout ce qui est lié à la circulation de l’information au sein du réseau car la transmission de savoir-faire reste une question centrale pour toute franchise. Ensuite, il décrit en général les éléments liés à la création du point de vente, que l’on parle de détermination ou de recherche de celui-ci, en passant par le financement jusqu’à son ouverture et son inauguration. Enfin, ce document représente une « bible » et comporte de nombreux renseignements sur tout ce qui touche à la vente.

Il détaille en général toutes les techniques de vente, les bonnes pratiques, les produits et services que vous proposez à la clientèle et donne de bonnes pratiques concernant la gestion. Il indique les informations à transmettre ainsi que les formations qui seront dispensées tout en rappelant l’ensemble des obligations financières, un document donc très complet comme vous vous en doutez et qui prend généralement du temps à être mis en place.

N’oubliez pas l’identité visuelle.

La Franchise reste généralement reliée à une marque et qui dit marque dit généralement identité visuelle commune c’est-à-dire le logo mais également tout ce qui touche à la PLV ou encore au décor de votre magasin. Le franchiseur garde la maitrise de la communication pour toutes les enseignes et, si le franchisé peut communiquer sur sa zone de chalandise, il faut comprendre qu’il le fera avec les documents fournis par la maison mère notamment pour garder une unité de communication. Il est approprié souvent de spécifier à quoi ressemble vos produits / services, vos fournisseurs ainsi que tout ce qui rapporte à la présentation en magasin comme par exemple la présence de vitrine. Chaque détail doit être fixé précisément pour éviter tout questionnement et être le plus homogène possible.

Définir votre organisation

Cela peut paraître évident mais avant de vous lancer dans la franchise, une dernière étape reste à faire : celle de bien présenter vos objectifs en termes de développement. Il est indispensable de formaliser généralement ce que vous avez fait dans la première partie et notamment de rédiger un document qui résume ces objectifs, l’organisation ainsi que de mettre en place diverses procédures relatives à vos rapports avec les franchisés. Il s’agit notamment de bien stipuler ce qui se passe par exemple en cas de questionnement d’un franchisé ou encore de contrôler la bonne exécution de la prestation. Vous pouvez également penser à écrire tout ce qui impacte la circulation de l’information comme par exemple la création d’un intranet… A vous de jouer