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Les 100 jours après la reprise

100 jours cela peut paraître longs mais ils vont passer à la vitesse de l’éclair car une kyrielle d’actions vont être à mettre en place mais aussi d’observations pour que la reprise se déroule dans les meilleures conditions. Il va dont falloir vous les fixer pour vous-même mais aussi aux équipes afin que chacun puisse intégrer les nouvelles données et habitudes. C’est une période où l’observation et les rencontres que ce soit avec les collaborateurs, les clients ou les fournisseurs qui permet de construire la réussite de la reprise.

Que les négociations aient été difficiles ou non, l’entreprise a subi une phase de flottement plus ou moins longue. Certes, elle ne s’est pas effondrée, mais l’indispensable présence du dirigeant a pu faire défaut. Le repreneur devra rapidement se faire admettre et faire évoluer cette structure existante marquée peut être par la période instable qu’elle vient de traverser.

La reprise et le management

Or, cette « greffe » ne réussira qu’aux conditions suivantes : le repreneur doit en premier lieu se substituer à l’ancien dirigeant et tenir son rôle afin de mettre à profit cette période de cohabitation, il devra prendre les mesures susceptibles d’assurer son leadership tant à l’égard de l’entreprise qu’envers l’extérieur, précédents indispensables à la matérialisation du plan de reprise.

Les liens avec l’environnement doivent aussi être rapidement confortés. Dans le cadre de la reprise, la position de partenaires fortement impliqués n’est pas toujours facile. C’est le cas en premier lieu des clients, des banquiers et enfin des fournisseurs.

Comment prendre les premières mesures ? Dans bien des cas, elles se rattacheront à trois grands domaines : financier, commercial et humain. Dans la pratique, elles seront menées simultanément. C’est par l’application de ces premières mesures que le repreneur assurera son leadership.

A contrario, quelques erreurs sont à éviter, telles que la remise en cause d’avantages acquis et sans contrepartie, la précipitation dans l’action ou encore une passivité face à des problèmes qui s’accumulent.
L’accompagnement par le cédant est aussi une étape essentielle pour réussir la reprise. Un climat de confiance doit être instauré avant la cession effective. Quant au repreneur, il doit être dès le premier jour le nouveau chef d’entreprise.

Les défis à surmonter sont d’ordre stratégique, technique, humain, social… et nécessitent non seulement une compétence de gestionnaire, mais un vrai talent pour décider rapidement dans un univers incertain. Le repreneur doit ainsi passer une partie importante de son temps à s’informer et à communiquer.

La reprise et le développement commercial

Séduit par le potentiel de votre nouvelle entreprise, vous voilà aux manettes ! Tout reste néanmoins à faire pour dynamiser dès la reprise l’entreprise et se donner les moyens d’un développement réussi. Et l’enjeu est de taille.

En effet, de nombreuses PME reprises voient leur chiffre d’affaires stagner voire diminuer lors de la première année suivant la reprise.

Les causes en sont multiples : 

  • communication inadaptée sur le portefeuille client,
  • relation commerciale incarnée par le dirigeant,  
  • manque de structuration de l’organisation commerciale, 
  • manque de temps disponible pour le nouveau dirigeant dans le cadre de sa reprise.

Pour conclure

Il est nécessaire de réaliser un état des lieux concret et complet de l’état commercial de l’entreprise, en allouant des ressources et un délai à celui-ci. De plus, le dirigeant doit être très présent au sein de l’entreprise. Celui-ci doit mettre en place un plan d’action pour améliorer concrètement et progressivement le fonctionnement commercial

  • le multiple de la capacité bénéficiaire,
  • le goodwill ou badwill, 
  • la méthode des flux qui fait intervenir les notions d’actualisation / capitalisation et un taux de risque variable.

Article par l’ÉQUIPE PASSER LE RELAIS | RÉSEAU PILOTÉ PAR LA CCIP

Les certifications : une démarche de progrès pour se différencier

Même si parfois la certification apparaît comme une contrainte, elle sert de référence pour le consommateur. Plus que jamais le consommateur est devenu un consommateur averti et qui recherche les informations. Et même s’il ne les recherche pas les réseaux sociaux se chargent de l’informer. La transparence et les informations sur les produits doivent être explicites. Chacun dans cette période de pandémie cherche à être rassuré et les certifications le permettent car elles sont établies sur des critères fiables.

Avec plus de 3 millions d’entreprises en France, intervenant sur un marché tendu en raison de la crise économique, les questions de différenciation sont au plus près des préoccupations des chefs d’entreprises pour conserver leurs clients et en gagner de nouveaux. Outre votre offre produit, de ses caractéristiques à son prix, vous pouvez vous démarquer de vos concurrents en optant pour une certification. Qu’existe-t-il en la matière ? Laquelle choisir ? Eléments de réponse.

Quel est le but d’une certification ?

Une certification est une démarche volontaire de l’entreprise (hors certifications obligatoires liées à l’exercice de certaines activités professionnelles) par laquelle celle-ci se fait auditer, sur la base d’un référentiel, par un organisme extérieur indépendant (Afnor par exemple) en vue de se voir délivrer une attestation officielle de conformité. Les certifications font l’objet d’une accréditation par le Cofrac (Comité français d’accréditation).
Il existe des certifications dans plusieurs domaines mais répondant toutes à un objectif principal de reconnaissance de qualité auprès des clients, en termes de :
• Produits, services ou processus : il s’agit par exemple de label rouge, NF, Qualicert ;
• Systèmes de management : il s’agit par exemple de la norme ISO 9001 concernant la qualité, de l’ISO 14001 axée vers l’environnement, ou encore de l’ISO 26000 orientée vers le développement durable.
En contrepartie du respect des exigences prévues dans chaque référentiel, l’entreprise peut communiquer sur la certification qu’elle a obtenue, notamment en apposant le logo relatif à cette dernière sur ses packagings ou son papier de correspondance par exemple.

Comment choisir sa certification d’entreprise ?

Décider de se lancer dans une démarche de certification d’entreprise, même si elle permet de se différencier de ses concurrents et de gagner en compétitivité, est une décision que l’entrepreneur ne doit pas prendre à la légère. Il convient de prendre compte plusieurs critères, dont l’âge et la taille de l’entreprise, les objectifs attendus, les coûts et les moyens humains disponibles.
En effet, les certifications de services par exemple s’adaptent particulièrement aux entreprises de moins de 50 salariés et peuvent les aider à mieux s’organiser et se structurer, grâce à la mise en place de procédures internes et de documents types. Les normes ISO quant à elles sont plus destinées aux entreprises ayant déjà plusieurs années d’existence.
Concernant les coûts, il faut en tenir compte dans le chiffrage : la certification en elle-même pour l’obtention du certificat et les audits de surveillance de la démarche, mais également les frais éventuels liés à un accompagnement extérieur ou à la formation des collaborateurs qui pourraient s’avérer nécessaires pour se lancer dans le dispositif.

Quelles sont les différentes certifications à la disposition des entreprises ?

L’AFNOR Certification accompagne depuis près de 25 ans les organisations de tous secteurs et de toutes tailles, à travers le monde, à gagner en compétitivité et faire reconnaître leurs bonnes pratiques par des signes de qualité, reconnus des professionnels et du grand public.
La certification de systèmes
Elle s’applique à l’organisation et aux méthodes de travail pour garantir un niveau de qualité constant de ses produits et services. Elle a pour objectif d’améliorer la performance de l’organisation, réduire certains de ses coûts et accroître la satisfaction de ses parties-prenantes.

La certification des compétences

Elle évalue le savoir-faire et les compétences d’un individu à exercer son activité professionnelle, selon un référentiel élaboré et validé par un organisme de certification tiers indépendant.

La certification de produits

Elle garantit la constance de la fabrication d’un produit par rapport à des caractéristiques et des performances définies dans une norme volontaire ou un référentiel de certification. Le logo apposé sur le produit valorise les performances du produit auprès des consommateurs et garantit son aptitude à l’emploi.

La certification des services

Elle a pour objectif de garantir le respect d’engagements qu’une organisation ou une profession prend vis-à-vis de ses clients. Les critères des référentiels de certification de services portent sur la qualité de la prestation : depuis l’accueil dans les locaux jusqu’à la formation des collaborateurs, en passant par la prise en charge du client ou encore les délais d’attente. Le respect de ces engagements est régulièrement contrôlé.

La certification environnementale

Elle distingue des produits et services plus respectueux de l’environnement. Leurs critères garantissent l’aptitude à l’usage des produits et services et une réduction de leurs impacts environnementaux tout au long de leur cycle de vie.

Les labels

Ils reposent sur un cahier des charges spécifique élaboré par une profession ou un ministère. C’est une commission externe multipartite pilotée par l’organisme de certification qui délivre au client cette attestation pour 3 ans, constatant son exemplarité dans tel ou tel domaine. Diversité, Egalité professionnelle, Marianne, Origine France Garantie, … autant de labels délivrés par AFNOR Certification.

Enfin, les moyens humains disponibles au sein de l’entreprise ne doivent pas être négligés car ces démarches prennent du temps dans leur mise en œuvre et leur suivi. Aussi, la notion d’information et d’adhésion des équipes au dispositif est importante car celui-ci, bien que cela arrive souvent, ne doit pas le ressentir comme une lourdeur ou un outil de contrôle de leurs missions.

Les autres démarches

Vous hésitez encore à vous lancer dans une démarche de certification ? Voici quelques autres pistes qui devraient néanmoins vous permettre de vous distinguer, même si elles n’ont pas forcément de reconnaissance officielle.
Vous pouvez vous engager dans une charte de qualité ou dans une marque, celles-ci étant généralement proposées par des organisations professionnelles à leurs adhérents, pour des coûts moindres que les certifications.
Aussi, vous pouvez opter pour les qualifications. Même si celles-ci ne s’inscrivent pas du tout dans la même démarche puisqu’elles concernent uniquement les marchés publics et attestent des capacités notamment financières de l’entreprise, elles n’en sont pas moins connues de la clientèle des particuliers. Pour faire appel à un professionnel du bâtiment par exemple, ces derniers ont en effet tendance à regarder du côté des qualifications pour s’assurer de certaines garanties.

Financement d’entreprise : quels sont les avantages ?

Pour créer ou relancer votre entreprise, vous avez le choix entre une diversité de modes de financement. Face à cette diversité des modalités de financement disponibles sur le marché, des plateformes de financement émergent. Une plateforme de financement est un système financier qui a pour but de permettre aux entreprises de prospérer dans leurs activités économiques en démocratisant et en simplifiant l’accès au financement d’entreprise. En voici tout l’intérêt.

Quel est l’intérêt de solliciter une plateforme de financement d’entreprise ?

Le financement d’une entreprise peut se faire selon plusieurs modalités : soit sur fonds propres, soit par des ressources étrangères. Sauf que peu d’entreprises disposent de la capacité d’autofinancement nécessaire pour élargir leurs activités. C’est l’intérêt d’une plateforme de financement. Il s’agit d’une solution offerte aux entreprises qui éprouvent le besoin d’investir pour l’expansion de leurs activités.

Une plateforme de financement a l’avantage de ne pas exiger d’une entreprise toutes les conditions qu’un établissement bancaire aurait imposées. Au nombre des avantages qu’il y a à opter pour une telle plateforme, il y a :

  • la rapidité du processus de traitement du dossier de candidature : contrairement aux établissements bancaires classiques, une dossier de demande de prêt est traité en 48 heures après une phase de demande effectuée en seulement quelques clics ;
  • la disponibilité des fonds : grâce aux nombreux prêteurs inscrits sur les plateformes de financement d’entreprise, les fonds sont facilement et rapidement mobilisés pour le financement du projet
  • de faibles taux d’intérêt : une plateforme de financement offre un financement simple et rapide à partir de 2,5 % comme taux d’intérêt.

De ce point de vue, le monopole bancaire est clairement concurrencé et les PME ont désormais de quoi financer leurs activités sans s’inquiéter de leur faible capacité d’autofinancement ou de devoir solliciter une augmentation de capital (voir les autres modes de financement sur Gataka).

Comment fonctionne une plateforme de financement ?

Les plateformes de financement obéissent à une réglementation stricte. Elles rompent avec le monopole bancaire en offrant plus facilement aux entreprises ou à un projet de croissance, le besoin financier nécessaire pour ses activités de relance. Une plateforme de financement est donc la solution si une entreprise éprouve des difficultés à obtenir des prêts auprès des institutions classiques.

Essentiellement destinée aux PME, une plateforme de financement permet propulser la croissance de d’une entreprise en exposant ses besoins de financement d’entreprise aux prêteurs particuliers et institutionnels, puis en les mettant efficacement en relation. 

Sur une telle plateforme, il est possible d’obtenir entre 30 000 et 5 000 000 d’euros de prêts pour refinancer les comptes courants d’associés, les obligations ou les crédits vendeurs d’une entreprise. Le processus de demande est simple et se fait en ligne en quelques clics. Avant d’effectuer une demande, la plateforme de financement fait passer instantanément un test d’éligibilité. Une fois le test passé avec succès, il faut soumettrez le dossier en ligne avec la garantie d’une offre ferme en 48 Heures.

Quels critères pour reconnaître une bonne plateforme de financement ?

Il n’y a pas de critères exhaustifs pour reconnaître une bonne plateforme de financement. Cependant, certains éléments indiquer le sérieux et la force de mobilisation d’une plateforme.

Premièrement, une plateforme à ouverture non seulement française, mais aussi européenne garantit plus de disponibilités financières pour les emprunteurs et plus d’opportunités de financement d’entreprise pour les prêteurs. Cela veut dire qu’une plateforme de financement qui opère à un niveau européen offre plus de garanties.

La transparence des opérations financières et des processus sélection est également un critère important à considérer. Tant les prêteurs que les emprunteurs doivent avoir accès à chacune des étapes du processus de sélection, ainsi qu’aux diverses données statistiques.

Des pivots qui n’ont fait que renforcer le succès !

Créée par Jean Hamon en 2012 Hivebrite, qui compte aujourd’hui 50 salariés, vient de finaliser une levée de fonds de 18 Millions d’euros. Si le financement a été un vrai défi au début, l’entreprise a relevé le challenge et réussi à se bâtir une place de choix dans l’univers des communautés en ligne en offrant une plateforme flexible et complète.

L’idée naît en 2011 alors que le fondateur est encore à l’école INSEAD. Il part du constat au départ qu’il y a, dans les écoles et les universités, des réseaux d’anciens élèves qui ne sont pas très fonctionnels. Les réseaux ont alors du mal à mettre en valeur des opportunités auprès de leurs membres alors qu’ils comptent souvent des milliers de personnes susceptibles d’être intéressées.

Un premier concept émerge qui répond à la problématique suivante : « Comment faire en sorte qu’à tout moment on puisse voir ces opportunités ? ». « Je me suis dit qu’il fallait trouver le moyen de créer des connexions et faciliter les mises en relation au sein d’un même réseau entre, par exemple, des entreprises qui souhaitent recruter ou lever des fonds et des personnes qui ont envie d’investir ou sont en recherche d’opportunités de changement de carrière, ce qui n’existait pas sur les réseaux sociaux de l’époque. » nous confie le créateur.

Il constate également qu’il n’existe pas d’outil standard qui permet aux écoles de gérer leurs réseaux et décide de se lancer sur une démarche BtoC sans avoir à passer par les institutions. Il se lance alors dans la création d’un espace sur lequel chacun peut retrouver facilement les membres de son école ou de son université, avec la possibilité de converser en toute confidentialité.

Un premier pivot nécessaire

Mais il rencontre alors une difficulté : celle de la confiance des Alumnis qui se demandent pourquoi cet outil ne passe pas directement par leur école ou leur université. L’entrepreneur n’arrive pas en conséquence à atteindre la masse critique pour que le réseau fonctionne. Jean Hamon décide de réaliser un premier pivot en 2013 en développant une plateforme BtoBtoC extrêmement puissante en direction des institutions pour qu’elles puissent directement gérer leurs réseaux d’Alumnis.

A travers cette solution Saas, elles peuvent créer à leur guise des événements, gérer les cotisations de leurs membres et permettre à ces derniers d’échanger et de se tenir au courant des opportunités. Pour concrétiser ce nouveau virage, il doit d’abord relever le challenge de convaincre « un premier client référence qui accepte de prendre des risques pour avoir une solution qui lui convienne ». Il travaille alors pendant un long moment sur son développement et procède véritablement au lancement en 2015 avec l’acquisition d’un premier client payant, après avoir fait tester sa solution par d’autres betas testeurs. Galvanisée par les institutions, la masse critique est atteinte.

Plusieurs levées de fonds pour développer le produit

Pour tenir pendant toutes ces années, l’entrepreneur procède à de petites levées de fonds jusqu’en 2015 et lève environ un million d’euros de fonds au total. Les premières levées de fonds servent avant tout à créer le produit et sont réalisées auprès de Business Angels. « En 2012, il était beaucoup plus difficile de faire des levées de fonds en France. Si vous leviez d’un coup un million d’euros, cela représentait énormément d’argent alors qu’aux États-Unis, c’était une pratique courante. Pour convaincre les investisseurs, il a fallu créer un prototype et se donner à fond. Aujourd’hui le contexte est plus facile et l’univers du financement s’est énormément structuré.

La première grande levée de fonds que nous avons faite a eu lieu en 2018 et était de 2 millions d’euros alors que nous avions déjà une belle traction. Nous avons eu la chance qu’un des Business Angels décide de quasiment réaliser celle-ci et de la conduire », nous raconte le dirigeant. « Il s’agissait de créer un outil complet et toute la partie networking du produit demandait de développer essentiellement la partie technique. Il fallait offrir un outil tout-en-un qui permette par exemple de faire des emailings, de créer des événements, de gérer la liste des membres ou encore d’administrer des sites internet ».

Un deuxième pivot réalisé

Dès 2015 et au fur et à mesure de l’utilisation d’Hivebrite par les anciens des écoles au sein des réseaux alumnis, une demande apparaît rapidement : « Les anciens nous disaient qu’ils aimaient notre plateforme et nous demandaient s’ils pouvaient par exemple s’en servir pour leur association ou pour leur entreprise. Nous nous sommes dit qu’il ne fallait pas uniquement nous concentrer sur les réseaux d’alumnis et rendre notre outil plus flexible pour l’adapter à d’autres types de communautés. Aujourd’hui 60 % de nos revenus viennent d’ailleurs. Désormais la plateforme permet de servir toutes les communautés en ligne comme des écoles et associations d’anciens élèves, des réseaux d’entreprises, des associations à but non lucratif ou encore des incubateurs ».

Entre 2015 et 2017, le dirigeant procède à de nombreux ajustements pour satisfaire cette nouvelle demande. Il recrute en 2017 ses premiers commerciaux étrangers qu’il installe en France pour toucher l’international avant d’installer des bureaux à New York en 2019. Si l’ambition du développement international est bien présente, Jean Hamon veut avant tout faire de son outil l’un des plus puissant et flexible au monde pour conquérir l’ensemble des communautés en ligne.

L’international dès le début

Si cette phase de recrutement a eu lieu, ce n’est pas le fruit du hasard : « Nous avons toujours eu dès le début des ventes à l’international et nous avons toujours eu plus de chiffre d’affaires à l’étranger qu’en France. Lorsqu’un français répond au téléphone et qu’il s’agit d’un contact américain, cela rend parfois la vente plus difficile pour des raisons de crédibilité. Ces recrutements ont littéralement boosté les ventes.

D’ailleurs dès le début, nous avons développé notre plateforme de manière internationale et nous nous appelions déjà avec un nom anglophone « Keep in Touch » (resté en contact, ndlr) mais nous avons opté pour Hivebrite afin d’être mieux référencé. Aujourd’hui 92 % de notre chiffre d’affaires est réalisé à l’étranger. Nous sommes passés alors rapidement d’une société de 10 personnes à plus de 50 et nous possédons aujourd’hui un bureau à Paris et un à New York depuis 2019 pour des raisons principalement de décalage horaire (40 % des revenus sont réalisés sur place, ndlr).

La majorité du personnel reste basée à Paris alors que l’équipe américaine est axée davantage sur les ventes et la satisfaction client. Si la France représente 8 % de ventes, nous constatons que des pays comme le Benelux, l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse et le Royaume-Uni ne sont pas en reste. »

Un développement de la taille des clients

De 2019 à aujourd’hui, l’entreprise se focalise sur le développement de grands comptes que ce soit des universités comme Stanford ou bien des entreprises. Pour l’entrepreneur, pas de doute, si Hivebrite a réussi un tel développement c’est grâce d’une part à sa présence sur place mais également parce que le produit est devenu de plus en plus flexible et fiable en termes d’infrastructure, de sécurité ou de fonctionnalités. « Il faut comprendre que les grands comptes rapportent évidemment plus d’argent même si vous êtes obligé d’offrir un niveau de fonctionnalités et de disponibilité supérieures ».

Désormais avec une levée de fonds de 18 millions d’euros auprès d’Insight Partners, client alors de Hivebrite et qui connaît bien le cycle de vente, l’entreprise doit relever le défi de l’expansion géographique, pour continuer à doubler son chiffre d’affaires et poursuivre son innovation. Pour réaliser ce challenge, l’entreprise est en pleine recherche de talents pour gonfler ses équipes produits et commerciales.

Quand le coronavirus provoque des bad buzz en tous genres

L’épidémie de coronavirus qui a débuté en décembre 2019 dans la ville de Wuhan, en Chine centrale, s’est progressivement propagée autour de la planète. Quelques sociétés et individus peu scrupuleux tirent parti de cette épidémie exponentielle pour leur profit quand d’autres en deviennent des victimes collatérales, malgré eux. Voici une sélection des bad buzz les plus affligeants autour du COVID-19.

L’apparition d’une cryptomonnaie pariant sur le COVID-19.

On pourrait croire à une mauvaise blague ou simplement à une rumeur sans fondement… Pourtant, fin février, l’univers des monnaies virtuelles a vu apparaître une nouvelle cryptomonnaie des plus mauvais goûts, prénommée « le CoronaCoin ». Lancée le 20 février via la plateforme de discussion Reddit et maintenant via le site coronatoken.org, elle repose sur un principe des plus immoraux en pariant sur la propagation du coronavirus et sur le nombre de victimes qui pourraient y succomber.

Plus le nombre de victimes du coronavirus prendra de l’ampleur, plus la valeur de cette cryptomonnaie progressera. L’un de ces sept créateurs morbides, Sunny Kemp, l’a présentée comme « la première blockchain au monde qui suit la propagation du virus sur la base de sa fourniture de jeton. La réserve de jetons a commencé à 7,6 milliards (qui correspond au chiffre de la population mondiale, nldr) et est brûlée tous les deux jours pour suivre les statistiques officielles de l’OMS ».

Pour faire passer ce business douteux comme une manœuvre de solidarité, ces instigateurs ont précisé que le CoronaCoin avait été lancé pour contribuer à « l’effet de secours » et que 20 % des recettes seront reversés à des associations et œuvres de bienfaisance comme la Croix-Rouge. Selon le site ethplorer.io, qui permet de suivre les différentes transactions des cryptomonnaies, dès les premiers jours de son apparition, 731 personnes se sont accaparées cette « CoronaCoin » et ils sont plus de 1 798 en fin mars.

Les arnaques autour des masques, gels et autres produits se multiplient.

De nombreux arnaqueurs et escrocs fleurissent sur internet promettant plusieurs quantités de masques et de gels hydroalcooliques, agitant des médicaments miracles ou mettant en place de fausses cagnottes de soutien aux soignants ou aux malades. Une société pharmaceutique rouennaise, Cerp Rouen, vient d’ailleurs de tomber dans l’un de leurs pièges, devant l’une des entreprises victimes les plus escroquées aujourd’hui en France, autour du COV-19. Elle avait passé quelques semaines auparavant une commande d’un million de masques de protection et de gels hydroalcooliques auprès de ce qu’elle pensait être son fournisseur habituel, mais en réalité, elle se trouvait être une société fantôme qui avait usurpé l’identité de son fournisseur. La commande n’est jamais arrivée, avec en prime, une perte de plus de 6,6 millions d’euros. Une enquête pour « escroquerie » et « faux et usage de faux » a été ouverte le 16 mars afin de retrouver les responsables de cette malversation.

Europol, agence européenne de police criminelle a mené depuis début mars une grande opération pour lutter contre ces arnaques et a dévoilé quelques chiffres le 25 mars : dans 90 pays, 4,4 millions de faux médicaments ont été saisis, 37 groupes de criminalité organisée ont été démantelés, 121 personnes ont été arrêtées et 2 500 sites web, réseaux sociaux et annonces en ligne renvoyant vers des produits liés au Covid-19 ont été fermés.

La bière Corona, victime collatérale de la crise, malgré elle.

Si les blagues et autres plaisanteries sur la célèbre bière mexicaine Corona se sont multipliées depuis plusieurs semaines sur les réseaux sociaux pour détendre une atmosphère lourde, l’heure n’est pas à la rigolade pour la marque de boisson alcoolisée. La société productrice, Constellation Brands, a vu son image fortement bouleversée, notamment aux États-Unis à cause de son association malheureuse avec le nom du virus. C’est ce que démontre un sondage publié par la société internationale d’étude de marché YouGov, le 26 février. Alors qu’elle disposait d’une forte popularité auprès des Américains à l’été 2019 avec 80 % d’opinions positives, elle chute aujourd’hui sous la barre des 50 %. Seulement 5 % des Américains interrogés comptaient acheter de la Corona, au moment du début de la médiatisation de l’épidémie de coronavirus. L’entreprise estime que sa perte de revenus pourrait atteindre plus de 285 millions de dollars.

10 conseils pour réussir son premier RDV avec un prospect

Le nerf de la guerre c’est le commercial. C’est votre job mais dans les circonstances actuelles, les prévisions pessimistes de toutes parts font monter une pression considérable. Ce premier RDV avec ce prospect est crucial pour vous. L’enjeu est certes de taille mais votre client, comme vous, a besoin que son entreprise fonctionne et il a besoin de vos produits, soyez-en convaincu !

Alors que vous patientez dans le salon d’accueil ou que votre conférence call est sur le point de débuter votre niveau de stress monte subitement. Votre premier RDV avec ce prospect est crucial pour vous. Ce que vous avez appris en préparant ce rendez-vous vous a convaincu du potentiel de business qui est à votre portée. Plutôt que de succomber au stress, décidez de relire discrètement la liste de bonnes pratiques que vous vous êtes constituée ! Et partez du principe que toute rencontre quelle qu’elle soit est porteuse de sens.

Pensez de manière positive

Transformez dans votre tête l’idée de business en dialogue. Votre interlocuteur va saisir ce que vous pouvez lui apporter comme valeur ajoutée. Son emploi du temps est sans doute bien rempli mais le temps qu’il vous consacrera ne sera pas perdu ni pour lui ni pour vous.

Créez du lien

Attention à ne pas tomber dans le piège du monologue sous la pression du stress. Au contraire, vous établissez un dialogue entre professionnels sans tomber dans les stéréotypes des questions téléguidées ou de l’entretien copie conforme de votre dernière formation qui vous fait mettre au placard votre personnalité. Votre interlocuteur vous appréciera d’autant plus qu’il sentira d’emblée un intérêt sincère vis-à-vis de lui (lui, pas le carnet de chèques à 2 pattes !).

Dopez l’intérêt de votre interlocuteur

Même dans la vente de prestations intellectuelles, vous devez rendre vos idées concrètes en montrant des exemples, des supports, des « choses », en citant des faits, des références…

Focalisez-vous sur l’essentiel

Lors d’un premier RDV il est contre-productif de chercher à TOUT présenter. Il est bien plus opportun pour moi de développer mes arguments sur le point qui a le plus de chances d’aboutir à court terme. Nous sommes dans le mode de l’immédiateté mais vous devez vous adapter au timing de votre interlocuteur et des besoins de son entreprise.

Acceptez les objections

Accepter vraiment. Si par bonheur votre prospect fait des objections c’est qu’il est intéressé. Donc vous les acceptez et évitez à tout prix les techniques stéréotypées qui consistent à dire « oui je comprends » tout en démontrant clairement le contraire par votre attitude. Et surtout toute objection vous servira pour d’autres rendez-vous.
N’oubliez pas de les noter dès que vous sortez de l’entretien.

Évitez les pièges de l’exagération

Dans votre envie de convaincre, vous pourriez avoir la tentation d’en faire un peu trop. Attention à ne pas donner l’impression que vous voulez résoudre en 15 min ce que votre client n’a pas résolu en 15 ans (syndrome du consultant). Choisissez donc une démarche emplie de prudence : s’engager dans toute promesse avec raison et donner plus.

Restez zen 

Si une conclusion positive se dessine, vous pouvez avoir tendance à vous affoler, à accélérer et finalement émettre des signaux de fébrilité contagieuse. Dans ces cas-là, vous vous souvenez du principe clé : « ici et maintenant » et refuser les fuites de concentration qui consistent par exemple à vous projeter trop rapidement dans le futur. Vous mettez l’avidité de côté…

Décelez l’intérêt des suites à donner

Bien sûr l’objectif est d’obtenir du business et vous feriez tout pour y arriver. Mais l’objectif n’est pas de faire une proposition pour faire une proposition. Donc si votre prospect vous demande de lui rédiger un projet, assurez-vous que ce n’est pas juste une façon de se débarrasser de vous… Vous le savez y a des gens qui écrivent beaucoup de projets et d’autres qui en signent !

Passez un moment dans la joie et la bonne humeur

La vie est trop courte pour accepter de la perdre avec des tristes sires. Faites-en sorte que votre  client prenne autant de plaisir à vous rencontrer que vous.
Vous aimez votre job. Ça se voit et ça donne envie de travailler avec vous.

D’après l’article original publié par Nicolas Caron 

Morning coworking, une entreprise où la bonne humeur ne semble pas faire défaut

Créée en 2014, l’entreprise Morning coworking a réussi à rapidement s’imposer dans l’univers des bureaux et compte désormais 90 collaborateurs. Rachetée par Nexity en 2019 afin de se développer et d’asseoir toujours plus sa notoriété, l’entreprise a décidé de s’implanter d’abord à Paris et sa proche banlieue. Immersion dans une entreprise qui s’y connaît en cadre de travail.

Il est 10H30 lorsque nous arrivons dans l’espace de coworking de Morning Coworking. L’ambiance de l’entrée est chaleureuse et cosy avec une cafétéria dans laquelle des coworkers évoluent tout en étant concentrés sur leur travail. La responsable communication, Agathe, nous accueille et nous propose un café.

Les débuts du concept.

Pour l’histoire, Clément Alteresco fonde d’abord Bureaux à Partager, une plateforme d’échange de bureaux, en 2012. De cette première expérience un constat s’impose : celui d’un besoin sur le coworking. La marque Morning coworking naît deux ans plus tard, en 2014.

Si les deux enseignes se confondent au début, aujourd’hui les deux activités sont bien différenciées. Morning a d’ailleurs rapidement évolué et pris son envol. Elle dispose désormais de 21 espaces ouverts dont 2 qui sont réservés à une seule entreprise et qu’ils appellent « les QG ». Depuis ses débuts, l’entreprise a ouvert 47 espaces et gère aujourd’hui près de 60 000 m2, même si « d’ici à la fin de l’année, nous allons reprendre de très grands espaces et que nous avons fermé des petits espaces comme celui d’Asnières » comme nous le confie la responsable communication. Il faut dire que l’entreprise n’en est pas à son coup d’essai avec 120 000 m2 ouverts.

Le concept de Morning coworking.

L’entreprise propose des solutions d’espace de travail aux entreprises quelle que soit leur taille. Dans tous, il existe des « open-spaces dans lesquels des freelances peuvent venir et paient au mois aussi bien que des bureaux fermés de 2 à 40 personnes pour les sociétés qui ont besoin de flexibilité ». Si le fait de proposer du coworking et de partager des bureaux dans un même bâtiment reste traditionnel, les avantages restent dans l’absence d’engagement, le paiement au poste de travail et que tout le Facility management est géré par Morning Coworking. Les entreprises peuvent ainsi augmenter le nombre de postes à volonté ou les diminuer. A savoir qu’une personne présente dans un coworking n’a accès qu’au sien pour des raisons notamment de sécurité car les locaux sont ouverts 24/24 7j/7.

L’apparition d’une nouvelle offre.

Dans le prolongement, une autre offre a vu le jour : celle de l’aménagement sur mesure où une entreprise « peut prendre un plateau entier et coconstruire avec Morning des bureaux qui sont en phase avec les manières de travailler de l’entreprise ». Mais Morning va plus loin et propose, aujourd’hui, de « prendre le bail d’un espace indépendant, de s’occuper de tout et de louer au mois. Par exemple, les équipes de Too Good To Go qui étaient dans l’espace de République il y a 2 ans, sont passées à Richelieu sur un plateau entier où nous avons créé ensemble leur déco avec leurs codes. Nous venons d’ouvrir un espace pour eux dans le 18ème où nous prenons le bail mais ce sont des bureaux à eux. Nous avons fait les travaux mais Ils n’ont pas besoin de se soucier du ménage, du réseau wifi… ».

L’avantage ? Les startups qui n’ont pas le temps de s’occuper des services généraux et qui ont grossi très vite peuvent bénéficier de l’expérience de Morning qui « a la compétence et sait bien gérer ».

Les services proposés.

La société répond aux besoins de base comme internet et le ménage mais « nous n’en parlons même pas tellement ils nous paraissent essentiels ». En dehors des cafés qui sont présents dans les plus grands espaces, l’entreprise propose de mutualiser l’accueil mais surtout les animations. « Au sein de chaque espace, nous avons un manager qui va s’occuper de celui-ci et est dédié à gérer la gestion courante mais aussi à organiser des déjeuners, des petits déjeuners, des apéros ou encore des formations. Au sein global de la marque nous organisons aussi des événements qui sont ouverts au public sur toutes les thématiques. Tous les 3 mois, nous lançons un cycle d’événements qu’on appelle « les semaines de … l’impact, l’aventure, d’intégration. ».

Nous programmons des rencontres entre les différentes entreprises et nous avons une personne 100 % dédiée à la communauté qui sert à créer les bonnes synergies, à réaliser des rencontres pour échanger dans un domaine donné, à mettre en place un déjeuner de tous les boss d’un espace ensemble, ou encore à connecter les personnes en fonction d’un besoin particulier qu’elle a identifié. Nous avons déjà bon nombre d’exemples de boîtes qui ont travaillé ensemble ». Plus globalement, les lieux offrent des salles de jeu (babyfoot, billard), salles de sieste, voire dans certains des salles de sport comme Clichy ou République. Enfin, il propose de louer aussi des espaces pour les entreprises désirant faire de l’événementiel.

Un concept basé sur la location.

La stratégie de l’entreprise repose sur un développement uniquement sur Paris et sa première couronne. Elle est ainsi présente sur Paris mais aussi sur Neuilly, Bagnolet, Boulogne, Levallois, … Le concept est simple : elle n’achète pas et loue tous ses espaces.

Si Morning a commencé par des baux temporaires et par récupérer des espaces « qui étaient inutilisés ou en attente de projet immobilier ou de réfection », elle peut aujourd’hui prétendre à des « baux de 12 ans que nous signons comme celui de l’hôtel de la Marine, place de la Concorde ». L’entreprise continue de mixer les deux types de modèle mais dispose aujourd’hui de baux longs termes qui permettent de stabiliser l’activité. « Autrefois, nous allions voir les espaces pour les exploiter durant une durée donnée. L’avantage pour celui qui nous le confiait était que nous le mettions au propre et que nous lui évitions des frais de gardiennage. Aujourd’hui, nous mixons les deux modèles ».

Les bureaux au cœur du quartier Sentier.

L’équipe de Morning, en elle-même, évolue aujourd’hui principalement sur deux lieux. Le bureau de République et celui du Sentier, qui s’avère un peu particulier, car avant de devenir un espace de Morning, les bureaux étaient occupés par « Numa ». Nous avions à cœur de continuer le concept d’un café coworking qui était implanté au cœur du Sentier et, il était important pour les gens du quartier. Nous nous sommes dit que c’était dommage de le refermer au public et du coup nous l’avons laissé ouvert.

Le RDC est ainsi ouvert au public en tant que café coworking alors que le reste des étages n’est accessible que par les coworkers. L’entreprise a pour le moins pas mal bougé de lieu. Si elle a débuté à WAI (BNP Paribas), elle s’est déplacée à la BPI pour atterrir avenue Trudaine puis République et enfin Courcelles. « C’est vrai que nous avons beaucoup changé de bureaux, et nous avons surtout grossi, mais finalement cela nous a permis de tester un nouveau modèle, et surtout de vraiment éprouver l’une de nos valeurs qui est la confiance ! Au final ? Cela fonctionne bien, les équipes apprécient davantage les moments passés ensemble et sont impatientes de se retrouver, et nous n’avons pas perdu en productivité malgré la flexibilité ! » nous raconte le fondateur, Clément Alteresco

La flexibilité, leur atout.

Ses équipes disposent ainsi sur le lieu de 60 places, les autres salariés étant présents à République pour la plupart mais également sur les lieux dont ils ont la charge et la responsabilité. L’organisation reste flexible puisque chaque salarié peut travailler dans n’importe quel espace. « Nous n’avons pas de bureau attitré et nous sommes donc 100 % flexibles. Nous pouvons travailler en bas comme à l’étage. Mais aussi nous avons droit au télétravail autant que nous voulons tant que cela ne nuit pas au travail d’équipe. Il faut juste être connecté sur Slack aux horaires de bureaux. Au final, chaque équipe fonctionne selon ses besoins. Les équipes ventes télé-travaillent assez peu car ils ont besoin d’être ensemble. A la communication, nous sommes assez flexibles a contrario. Cela dépend vraiment de chacun et de l’équipe. Le management est quasiment horizontal. Nous dialoguons et nous fixons ensemble notre manière de travailler. »

Un accueil des nouveaux collaborateurs. Morning réalise une étape d’intégration des nouveaux collaborateurs comme nous le raconte Marie « Nous avons mis en place avec un système de parrainage pour tous les nouveaux. Nous organisons un déjeuner afin de les présenter et de les rassembler pour qu’ils arrivent en même temps afin que nous puissions tous les accueillir et discuter. Ils deviennent une réelle promotion, à l’image en quelque sorte d’une école, et suivent ensemble une semaine de formation, de visite (Morning tour), de présentation de chaque service qui va leur permettre de bien s’intégrer. Nous leur présentons les valeurs de l’entreprise (par les RH) avec un guide d’accueil, un trombinoscope, l’ordinateur etc… puis, toutes les activités business de Morning afin qu’ils aient une vraie vision d’ensemble. »

Une culture d’entreprise forte.

L’entreprise dispose d’une culture d’entreprise forte avec de nombreuses animations. Une fois par mois, une réunion est ainsi organisée pour parler des projets qui ont été mis en place. Mais d’autres événements et techniques ont été instaurés comme un séminaire une fois par an, une semaine dans un gîte en juin pour télétravailler à la campagne ainsi que des outils qui leur permettent de se connecter et de faire des feedbacks (retours, ndlr) comme Slack.

Les équipes sont d’autant renforcées par des outils comme « Briqs », une monnaie virtuelle qui permet de féliciter les collaborateurs ou de les encourager quand il se passe quelque chose ou « que quelqu’un a été sympa. Nous pouvons offrir ainsi une grasse matinée, un massage ou bien que tous les gens de l’équipe envoient un message sympa sur la personnalité du concerné ». Pour consolider la culture d’entreprise, les collaborateurs sont invités à être présents tous les vendredis afin d’instaurer des rituels et « d’être bien connectés aux gens ». L’entreprise ne dispose pas vraiment de « délégué du personnel à proprement parlé. Nous avons ce que nous appelons les rois ou reines du kiff. Ils sont là pour organiser des soirées, des team building, et encore inviter un prof de sport toutes les semaines. »

La gestion de projet.

La société privilégie aujourd’hui la gestion de projet et l’autonomie. « N’importe qui peut dire j’ai un projet, je trouve que c’est une bonne idée et je veux que cela devienne un projet. Il y a par exemple les développeurs qui nous ont fait un énorme « qui est-ce ? » avec les photos des gens qui défilent et nous devons donner tous les prénoms. Après nous avons un classement des scores. ». La société propose surtout de faire ce qu’ils appellent des « one PPM », correspondant à un Projet Par Pois. Chacun peut ainsi faire ses propositions personnelles comme « je veux apprendre l’anglais, je veux perdre 3 kg, … ». A la fin du mois ils présentent ce qu’ils ont appris. Aujourd’hui chacun est invité à lancer un projet et faire évoluer l’entreprise.

De nombreuses idées viennent de collaborateurs et chaque vendredi, ils doivent proposer une idée. « Nous faisons un email chaque semaine. Nous disons ce que nous avons aimé, pas aimé, ce qui va se passer la semaine prochaine et nous proposons une idée ». Ces dernières sont compilées et votées par un comité des idées. Les idées gagnantes peuvent être réalisées par n’importe quel collaborateur dans la start-up. Et les nouveaux ne sont pas en reste puisqu’ils « doivent normalement réaliser une idée. J’ai par exemple réalisé une bière Morning et nous avons récolté 1 000 litres de bière » se remémore Marie.

Un développement à pas de géant.

Si l’entreprise aujourd’hui dispose d’une belle assise, la plus grande difficulté a résidé dans le fait d’avoir la légitimité de prendre un bail et des espaces « quand les fondateurs étaient deux en teeshirt dans le milieu de l’immobilier assez corporate, il leur a fallu prouver leur sérieux sans troquer leur personnalité. Ce comportement correspond à notre valeur « Bas les masques » qui est cette notion de ne pas perdre d’énergie à ne pas être qui on est et à se créer un personnage. On n’est pas obligé de troquer notre personnalité et on peut venir comme on est. »

Depuis janvier de l’année dernière, nous avons Nexity au capital, la légitimité n’est plus en cause. Aujourd’hui, l’entreprise se considère comme l’acteur le plus « sécurisant du marché puisque nous sommes français, que nous avons un groupe derrière nous qui peut nous assurer des garanties financières solides et qui nous permet de pouvoir monter en termes d’espace et de prendre des baux plus longs et pour de plus grandes surfaces. ».

Pour se développer Morning compte privilégier le développement sur Paris et notamment dans le centre de la capitale. Avec l’arrivée prochaine du site de la Concorde, la société réalise une ouverture de taille et prestigieuse. Pourtant, elle ne compte pas s’arrêter là puisque « d’autres lieux arrivent et nous voulons mettre l’accent sur les QG et en ouvrir une dizaine cette année ». Les Rooftop ? Pas un critère même si c’est « chouette. Il sera difficile de concurrencer le site de la Concorde en termes de panorama » conclut Agathe.

Comment convaincre un investisseur ?

Pour développer votre business et pour profiter des opportunités qui se présentent, vous avez besoin de ressources financières. Vous avez depuis un certain temps mobilisé toute votre énergie dans la recherche d’investisseurs et cela n’a guère été facile pour sélectionner celui qui vous permettra d’aller plus loin. Vous avez demandé moult conseils, vous avez effectué de nombreuses recherches tant sur internet qu’auprès d’autres entrepreneurs…

Enfin, vous avez réussi à décrocher un rendez-vous avec un investisseur, il va maintenant falloir réussir à le convaincre de vous faire confiance et de financer votre projet et vous êtes envahi par une kyrielle de questions. Pour réussir cette rencontre capitale, quelques conseils…

Au préalable, menez l’enquête. Renseignez-vous sur l’investisseur. Quels sont ses domaines d’interventions ? Combien de participations a-t-il en portefeuille ? 

Ensuite, concentrez-vous sur les éléments de votre dossier et l’équipe. Enfin, préparez le rendez-vous. En répondant aux questions qui vous serviront de fil conducteur :
Comment constituer votre dossier ? Comment présenter votre projet d’entreprise ? Quels critères valoriser et comment les hiérarchiser ? Quels leviers actionner pour lui donner envie d’investir dans votre projet ? Comment déterminer la valorisation de l’entreprise ? Quelles conditions de sorties envisagées ? Comment gérer son stress ? Comment conclure ? …

1. Le dossier, préparez-le minutieusement.

C’est la carte de visite de votre projet qui révèle la maîtrise de votre marché et de votre métier. Il est composé d’un Business Plan, introduit par un Executive sumary et complété par des tableaux financiers (compte de résultat, frais fixes, investissements, plan de trésorerie, BFR, …).
Par expérience, nous savons que les hypothèses ne se réaliseront pas ! N’oubliez pas de toujours citer les sources des informations avancées. Prévoyez également des annexes qui étayent vos assertions. Enfin, soignez la présentation mais sans fioriture.

2. L’équipe, préparez les qualités, compétences de chaque membre. 

Partie intégrante du Business Plan, c’est un élément déterminant pour l’investisseur. Joignez votre CV ainsi que celui de chaque associé ou collaborateur du projet. Décrivez le rôle de chacun et mettez en exergue leurs forces, leurs compétences et leur complémentarité en corrélation avec le projet.

3. Le rendez-vous, le moment clé

Vous êtes dans une situation de « vente ». Votre objectif est de convaincre l’investisseur de la rentabilité de votre projet ainsi que de la capacité de l’équipe à réussir.
Vous pouvez être accompagné par un ou plusieurs associés. Portez votre présentation par votre enthousiasme et votre force de conviction en restant fidèle à votre personnalité et en l’adaptant à votre interlocuteur. Entraînez-vous, anticipez et rappelez-vous que vous ne bénéficiez que d’une seule tentative ! Il ne vous reste plus qu’à négocier les termes de la collaboration avec votre investisseur. Mais cela, ce sera la phase suivante !

Conseils

  • Rédigez un Business Plan appliqué : ne survalorisez pas votre prévisionnel. Restez réaliste. Si votre chiffre d’affaires prévisionnel sur 3 ans dépasse celui de Carrefour, recommencez !
  • Trouvez le bon équilibre entre enthousiasme et conviction.
  • Donnez de la vie à votre projet.
  • Identifiez les doutes de votre investisseur et rassurez-le.
  • Sollicitez un professionnel qui vous accompagnera dans la rédaction de votre Business Plan ainsi que dans la préparation à présenter de manière efficace votre projet d’entreprise.

Article par FRÉDÉRIC COUSIN | PRÉSIDENT | WWW.MEILLEURINVESTISSEUR.COM

Comment choisir sa franchise

Si vous souhaitez créer votre entreprise en franchise, il faut prendre conscience que vous allez être engagé pendant plusieurs années avec votre franchiseur. La durée du contrat étant généralement d’au moins 3 à 5 ans, il vaut mieux bien choisir celui-ci et ne pas trop vous précipiter. Vous devez vous assurer que vous correspondez bien à la franchise sélectionnée que ce soit en termes de moyens ou d’affinités avec le secteur, que la solidité du franchiseur et que l’opportunité proposée sont réelles et que vous aurez un atome crochu avec de dernier.

Le bon secteur d’activité et les apports

Une fois que vous avez bien vérifié que vous êtes fait pour entreprendre et que la franchise vous correspond, vous pouvez vous mettre à rechercher le domaine d’activité dans lequel vous souhaitez évoluer. Un premier tri reste assez simple à faire puisqu’il s’agit d’exclure tous ceux dans lesquels vous ne voulez pas travailler. Il n’est pas forcément nécessaire de choisir un secteur dans lequel vous avez évolué puisque la majorité des franchisés en changent mais il vous faut bien prendre en compte que vous allez y exercer pendant plusieurs années alors autant qu’il vous motive un minimum.

Vous n’allez pas compter vos heures donc prendre une activité pour laquelle vous avez des appétences demeure essentiel. Dans tous les cas sachez que votre franchiseur va vous fournir une formation qui vous permettra d’acquérir les bases nécessaires à l’exercice de votre métier. Une fois ce premier tri effectué, il devrait vous rester quelques secteurs d’activités mais parfois un grand nombre d’enseignes. Vient alors le second critère personnel : les apports et votre capacité de financement.

Toutes les enseignes n’ont pas le même droit d’entrée et certaines se révèleront hors de portée pour votre budget alors que d’autres vous seront très accessibles. La dernière question que vous pouvez vous poser pour effectuer votre choix est relative à l’importance que vous portez à la notoriété de la marque du franchiseur et à votre croyance dans le concept proposé. Vous pourrez ainsi faire une sélection sur les enseignes que vous souhaitez contacter pour en savoir plus et qui devraient alors se limiter à 3 ou 4 maximum.

Ce qu’il faut vérifier sur l’enseigne en premier

La seconde étape de votre recherche doit consister à vous poser quelques questions sur chacune des enseignes restantes. Les premières questions sont en fait relatives à ce qui fait de la franchise un contrat particulier à savoir celles qui sont liées à la marque et à la transmission du savoir. Vous pouvez ainsi vous demander : est-ce que la marque possède une certaine notoriété et une bonne réputation ? Est-ce que le savoir-faire de l’entreprise est unique ? Est-il susceptible d’évoluer ? Une fois ces premières questions passées en revue, il est nécessaire de vous concentrer sur la pérennité de l’offre car certains secteurs apparaissent et disparaissent aussi vite qu’ils sont venus.

Il vous faut donc vous assurer même si les chiffres des franchises actuels sont bons qu’il ne s’agit pas d’une mode éphémère afin de ne pas vous lancer dans une activité qui viendrait à péricliter. La question du business model proposé et de la rentabilité viennent en général ensuite puisqu’il s’agit d’étudier d’abord les coûts directs et indirects et ce que l’entreprise vous demande de payer mais également la rentabilité des franchises.

Souvent, le franchiseur propose un compte d’exploitation prévisionnel qui vous permettra de vous faire une idée de la rentabilité sachant que cela ne reste que … du prévisionnel. Celle-ci reste un point essentiel malgré tout même que le chiffre d’affaires dépend avant tout de vous. Vous pouvez vérifier avec rigueur l’étude de marché en faisant votre propre investigation et en vous rendant sur place par exemple. Les conditions d’exclusivité sont également à prendre en considération à ce niveau.

Rencontrer le franchiseur…

Après avoir validé toutes ces premières informations et éventuellement fait un nouveau tri, il est temps d’aller sur le terrain et de rencontrer la tête de réseau. Cette étape est décisive car vous allez passer plusieurs années à interagir avec elle. Tout comme pour l’association en entrepreneuriat, la capacité à avoir un bon relationnel avec elle demeure primordiale. Vous allez passer un temps certain à échanger, à prendre des informations et à en donner alors autant vous assurer que la communication passe bien naturellement.

Il s’agit pour vous aussi d’observer la relation d’ouverture de celui-ci. Par exemple, si vous êtes du genre à être force de proposition et que vous souhaitez contribuer à ce que la marque s’améliore en faisant des suggestions, autant vérifier que votre franchiseur n’est pas du genre à imposer une ligne conductrice fixe. A défaut, il n’accordera pas la moindre importance à vos propositions et vous pourriez rapidement ressentir de la frustration.

… Et les franchisés

Il est clair que votre franchiseur demeure dans une relation de séduction, tout comme vous. Le meilleur moyen de vous informer reste de rencontrer ceux qui ont déjà un relationnel avec lui afin d’approfondir tous les éléments. Bien entendu, votre franchiseur essaiera de vous présenter à des franchisés satisfaits pour qui tout marche bien et qui représente généralement des réussites. Il s’agit alors de demander des rendez-vous à plusieurs franchisés pour avoir leurs retours. N’hésitez pas à dresser une liste de questions même ouvertes qui vous permettent d’en savoir plus sur les avantages mais surtout les inconvénients de la franchise.

Vous pouvez aller plus loin et profiter de cette visite pour obtenir quelques trucs et astuces ainsi qu’éventuellement demander de faire une journée en immersion (si cela ne les dérange pas) afin d’étudier exactement comment la franchise fonctionne et vous immerger dans une ambiance qui risque de devenir quotidienne. Vous pourrez ainsi sentir si vous pourrez vous adapter à l’environnement en question

Regarder la logistique

On y fait rarement attention mais il est souvent intéressant dans la franchise de s’intéresser aux méthodes d’approvisionnement du franchiseur. Tout d’abord parce que vous devez vérifier la capacité de votre franchiseur à vous livrer de la manière la plus rapide possible et quelle que soit la période de l’année. Il doit avoir anticipé les ruptures de livraison et pouvoir vous livrer car à défaut vous pourriez vite vous retrouver dans l’impasse. S’informer sur la manière dont se déroule le réassortiment n’est pas un luxe et vous devrez examiner que toutes les hypothèses de « crise » ont bien été envisagées. Il s’agit également de regarder si l’ensemble de l’approvisionnement est facilement accessible pour vous.

Vérifier le niveau d’assistance

Le franchiseur va vous former, certes, mais il peut-être très utile de regarder ce qu’il propose en termes de formation initiale mais également dans le temps. Le savoir-faire doit être transmis et il sera surement amené à évoluer donc autant vous intéresser aux différentes formations proposées. La plupart des franchiseurs expérimentés vont très loin dans l’aide initiale en proposant par exemple de vous aider dans la recherche de locaux, de financement, de personnel ou encore de constitution de dossier.

A noter que la formation doit en général être complète et concerner autant la gestion de votre centre de profit que l’aspect commercial et la fidélisation tout en vous donnant les process pour bien réaliser votre futur métier. Une fois la formation initiale analysée, n’hésitez pas à regarder ce qui est fait en termes d’animation du réseau : une personne est-elle dédiée à son animation ? Comment se passe les remontées d’information ? Y a-t-il un réseau intranet ? Y a-t-il des rencontres organisées entre les différents franchisés ou des canaux directs de communication entre eux ? Autant d’informations que vous pouvez glaner pour savoir si l’animation du réseau semble vous correspondre ainsi que la fréquence d’encadrement. Le niveau d’assistance représente souvent l’une des clés pour choisir sa franchise.

Vérifier le contenu du document d’information précontractuelle

Une fois toutes les étapes précédentes réalisées, rien ne vous empêche de jeter un coup d’œil approfondi au document d’information précontractuelle imposé par la loi Doubin, et son décret d’application n° 91 – 337 du 4 avril 1991. Fourni 20 jours au moins avant la signature du contrat, il est prévu pour éclairer votre consentement donc autant le lire attentivement. En dehors des informations de bases comme l’adresse du siège de l’entreprise, numéro d’immatriculation, date de création … qu’il vous faut tout de même parcourir (même rapidement) avant de conclure votre contrat, des informations comme celle sur « l’état général et local du marché des produits ou services » peuvent être très intéressantes à regarder.

Surtout, certaines annexes comme les comptes annuels des deux derniers exercices ou, pour les entreprises faisant appel public à l’épargne, les rapports des deux derniers exercices peuvent s’avérer de bonnes mines d’informations. Vous pouvez notamment aussi y trouver une liste des entreprises qui font partie des exploitants. Surtout n’hésitez pas à jeter un œil à des informations comme la durée du contrat, les conditions de renouvellement ainsi que tout ce qui est relatif à la résiliation ou à la cession.

Comment réaliser un bon sondage

Réaliser un bon sondage n’est pas le fruit du hasard. Il ne suffit pas de mettre des questions d’affilée. En effet, celui-ci mérite réflexion avant son administration si vous voulez qu’il ait une réelle utilité. Il doit être pensé en amont. Vous devrez donc passer du temps à vous poser les bonnes questions pour éviter d’en réaliser un dont les réponses ne vous servent à rien. Zoom sur quelques préalables à la réalisation d’un questionnaire. 

Mettre en avant vos objectifs

Avant tout chose, vous devez déterminer à quoi va vous servir votre sondage car les buts sont souvent divers et celui-ci peut en remplir plusieurs. Un sondage peut par exemple vous servir à cerner vos points forts mais également vos points faibles ainsi que les améliorations potentielles. Il vous offre la possibilité servir à savoir ce qui existe chez la concurrence ou encore les freins à l’utilisation de votre produit ou service. Les questions de votre sondage doivent donc vous amener à avoir des réponses à vos interrogations. Certains réalisent ces derniers dans le seul but de communiquer sur la satisfaction en général. Votre objectif détermine le nombre et le type de questions, le temps d’administration, les moyens engagés, les personnes ciblées, … De nombreux paramètres évolueront en fonction de ceux-ci et vous devrez les appréhender en amont. 

Déterminer la cible 

Il s’agit de la première question que vous devez vous poser : à qui vais-je administrer mon questionnaire. Vous devez déterminer qui elle est pour éviter de réaliser votre sondage sur une cible qui ne correspondrait pas à celle que vous désirez et perdre votre temps à éplucher des réponses qui ne vous seront pas utiles. Connaître celle-ci sert avant tout à déterminer les moyens d’administration de votre questionnaire, voire la typologie de questionnaire. Vous n’aurez pas la même façon de réaliser votre questionnaire auprès d’enfants ou d’adultes et celui-ci comportera des questions bien différentes avec un vocabulaire approprié à celui qui doit y répondre. La cible reste primordiale et vous devez bien la connaître pour être sûr que les réponses à votre questionnaire ne soient pas biaisées par exemple par une incompréhension. 

Prendre en compte les moyens

Suivant le type de réponses attendues, les moyens auront une grande influence sur les réponses que vous allez obtenir autant en nombre qu’en qualité. Il est clair que si vous souhaitez des réponses détaillées, vous aurez du mal à les obtenir en réalisant juste un formulaire en ligne et qu’il vaudrait mieux privilégier un sondage en face à face si vous souhaitez obtenir des précisions. Le moyen d’administration joue un rôle essentiel sur la qualité et le fait d’obtenir des réponses complètes à vos questions. Vous pourrez en faire moins mais vous apprendrez certainement plus si votre sondage se fait de cette manière.

Il reste évident que plus vous en administrez, plus la probabilité d’avoir des réponses correctes à vos questions sera élevée. Aussi, il faut donc essayer de le réaliser auprès d’un échantillon représentatif. En effet, si vous n’interrogez que 10 personnes sur 100 000 utilisateurs, votre sondage risque fortement d’être faussé car vous pouvez tomber sur des exceptions. On considère qu’à partir d’une centaine de personne, celui-ci commence à être fiable même si en général il vaut mieux l’administrer à plus de 1000 personnes, ce qui ferait qu’une réponse qui ne seraient pas la norme représenterait à peine 0.1% de votre échantillon. 

Choisir le type de question

On considère souvent qu’il existe trois grands types de réponses : celles dites ouvertes et celles fermées. Les questions fermées impliquent généralement un choix entre oui ou non ou encore parmi une liste de choix. Vous pouvez également terminer votre choix par un « autre » qui vous permettra d’avoir des réponses qui ne sont pas celles que vous avez imaginées. Attention tout de même car bon nombre de personnes ne prendront pas la peine de réellement inscrire les raisons si elles sont longues à expliquer ou tout simplement s’ils n’ont pas envie d’y consacrer du temps. Les moyens d’administration sont à prendre en compte sur la véracité de votre sondage.

Par exemple, si vous forcez les personnes à répondre, vous risquez fort d’avoir des réponses qui seront toujours parmi les deux premières de votre sondage et de vos réponses toutes faites. Les sondés se débarrassant rapidement ainsi de votre sondage. Prenez en compte que si vous réalisez des questions ouvertes, il vous faudra prendre du temps pour bien écouter les réponses car ce qui peut venir intuitivement n’est pas forcément représentatif de la véritable réponse. Il faudra laisser du temps à la personne pour bien réfléchir dans ce cas. 

Vérifier les doubles sens

On ne compte plus le nombre de sondages mal fait car la question ou les réponses incluent des doubles sens. L’interprétation est à prendre en compte lorsque vous réalisez un sondage et il faut prendre en compte que nous n’avons pas la même échelle de valeur. Un 6 pour quelqu’un peut être une très bonne note alors que pour un autre elle marquera un motif d’insatisfaction ou que vous êtes tout juste au-dessus de la moyenne. Qu’on parle de question ou de réponse, votre manière de la poser et les mots employés vont fortement influencer la réponse.

Nombreuses sont les entreprises qui pour communiquer biaisent les questions en prenant une cible particulière (par exemple si on a résolu votre souci et qu’on vous demande votre satisfaction alors que quand celui-ci n’est pas résolu, il n’est pas pris en compte) ou encore en administrant les questions dans un certain ordre qui influence votre état d’esprit lors de la réponse. Tous les paramètres sont à prendre en compte si vous ne souhaitez pas fausser votre résultat que l’on parle de la cible, de la manière de poser vos questions, du choix des réponses, de la précision des échelles ou encore des doubles sens possible. Pour réaliser un bon sondage, il vous faudra penser aux réponses potentielles que feraient une personne insatisfaite, satisfaite ou entre les deux afin de vérifier que votre sondage n’est pas faussé. 

Déterminer ce que vous allez tirer de chaque question

Chaque question doit avoir un but. Il ne s’agit pas d’en poser un maximum car la personne sondée peut rapidement se lasser de répondre. Faire des réponses réfléchies demande de la concentration et du temps, il s’agit donc de ne pas trop en poser pour ne pas que la lassitude prenne le dessus sur le fait de prendre du temps pour vous répondre. Comprenez bien que chaque personne qui vous répond, sauf si vous le payez, vous octroie de son temps qu’il pourrait utiliser à faire autre chose.

Il faut donc être le plus efficace possible et ne pas trop en demander à votre interlocuteur pour que vos réponses restent fiables. Si vous vous apercevez que votre questionnaire dure plus de quelques minutes, vous risquez fort d’avoir un taux d’abandon maximum et une cible précise qui ira jusqu’au bout. Tout le monde n’a pas le temps de répondre à votre questionnaire et généralement ce seront les extrêmes qui iront jusqu’au bout dans ce cas. Une donnée à donc bien prendre en compte avant de lancer votre questionnaire

Garder à l’esprit certaines règles

Si vous souhaitez avoir un maximum de vraies réponses, vous devez garder à l’esprit que votre questionnaire ne doit pas trop prendre de temps à la personne, qu’il ne doit pas être interprétable et qu’il vaut mieux moins de réponses mais fiables que de forcer la main. Le but reste de mettre le sondé dans les meilleures conditions pour qu’ils puissent vous répondre de la manière la plus impartiale possible (sauf si ce n’est pas votre but évidemment). Enfin, vérifiez toujours que les moyens correspondent au niveau de détail souhaité ainsi que le questionnaire n’est pas faussé par votre mode d’administration.